SYRIE : Halte aux médiamensonges !
22/06/2012
Tract distribué le samedi 16 juin 2012 place Saint-Michel, à Paris :
Bachar el-Assad ne tue pas son peuple !
Les violences sont le fait de terroristes !
Des enquêteurs crédibles et indépendants se sont rendus en Syrie et ont observé :
– Que Bachar el-Assad y est populaire,
– Que des combattants islamistes, lourdement armés, terrorisent la population,
– Que les chiffres sont manipulés et exagérés,
– Que certains faits sont falsifiés, sinon inventés…
Ils ont dit :
. « J’ai le sentiment que la grande majorité des Syriens soutient encore le président Bachar el-Assad » (Françoise Wallemacq, RTBF, de retour de Syrie)
.« Ces gangs tirent sur l’armée et les gens pour semer la terreur. On vit
l’enfer » (témoignage d’une syrienne rapporté par Karim Baïla, Les inRocks)
. « Un conflit plus médiatique que proprement militaire » (CIRET-AVT / Cf2R)
. « Les observateurs de la Mission ont noté que les groupes armés ont recours aux bombes thermiques et aux missiles anti-blindage. (…) La Mission a été témoin (…) d’actes de violence (…) contre les citoyens, entraînant de nombreux décès et blessures. » (Rapport de la Mission d’Observation de la Ligue Arabe)
Ils ont vérifié :
. En mars 2011, les médias occidentaux relatent une répression ‘sanglante’ à Deraa. Mais des enquêteurs du Quai d’Orsay, présents sur les lieux, ne voient que « quelques manifestations » après lesquelles « la tension [est] retombée ».
. En juillet 2011, les médias occidentaux annoncent 500 000 manifestants à Hama. Mais selon Pierre Piccinin, historien présent sur place, « ils n’étaient, en réalité, pas 10 000 ».
. En décembre 2011, les médias annoncent que le siège du parti Baas a été attaqué. Mais Pierre Piccinin, rendu sur place, voit un bâtiment « intact ».
. « À Homs, début décembre 2011, une manifestation a eu lieu pour réclamer le départ du gouverneur qui ne protège pas efficacement la population contre les insurgés. Elle a été présentée par les médias étrangers comme une manifestation contre le régime. » (CIRET-AVT / Cf2R)
. Selon des témoins oculaires, « le massacre de Houla […] a été perpétré par les forces d’opposition en accord avec l’Armée syrienne libre » (Frankfurter Allgemeine Zeitung).
D’où vient l’information diffusée dans les grands médias ?
Essentiellement de l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH), lequel est dirigé par un partisan de l’Islam politique et adversaire résolu de Bachar el-Assad : Oussama Ali Suleiman. Le reste de l’Observatoire a fait scission.
Pourquoi Assad refuse-t-il l’entrée aux journalistes ?
En Libye, des agents de l’OTAN sont entrés avec de fausses cartes de presse et ont guidé les bombardements. C’est pourquoi Assad se méfie et ne laisse entrer que des journalistes triés sur le volet.
Bachar el-Assad est-il populaire ?
Bachar el-Assad est médecin de profession et a fait ses études à Londres. Il a modernisé son pays et ouvert l’économie. Il reste certes de nombreux défis à relever (corruption, multipartisme, inégalités…), mais le succès du référendum (57% de participation, 90% de “oui”) indique sans équivoque qu’entre Bachar el-Assad et les terroristes islamistes, les Syriens ont choisi. L’instauration d’un pouvoir islamiste menacerait non seulement les femmes mais aussi les nombreuses minorités (chrétiennes, alaouites, etc.).
« Depuis des siècles, des dizaines de communautés vivent ici en toute harmonie. La Syrie, c’est un miracle. Pourquoi veut-on nous déstabiliser ? »
(propos d’une Syrienne)
NOTE : Je tiens à apporter une précision importante concernant le problème du multipartisme, ci-dessus évoqué. Il importe en effet de rappeler que, contrairement aux allégations et aux mensonges par "omission" régulièrement colportés par les medias occidentaux aux ordres, le Parti socialiste Baas n'est aucunement un "parti unique". Le Baas est certes hégémonique de facto, mais cela n'en fait pas pour autant le seul parti autorisé. Nuance, et elle est de taille... Le multipartisme est une réalité en Syrie, comme en témoigne l'existence de diverses formations politiques autres que le Baas, et parfaitement légales. En outre, il est nécessaire de rappeler aussi que Bachar el-Assad a précisément annoncé voici quelques mois une réforme visant à une participation accrue des autres partis au processus démocratique et à la gestion du pays. Annonce aussitôt dénigrée par le très arrogant ex-ministre des Affaires étrangères français, l'ineffable Alain Juppé...
H.C.
1 commentaire
Et j'ajouterai par rapport au multipartisme que les élites sionistes comme celle en France qui traite la RAS de dictature à parti unique est une fausse démocratie qui via des méthodes vicieuses tel le scrutin majoritaire uninominal à deux tours, le découpage électoral stratégique ou encore les pressions aboutie à un régime à parti unique (UMPS).
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