Nelson Mandela, ou l'icône déchue
28/06/2013
J'ai milité et manifesté pour la libération de Mandela dans les années 80, à une époque où la plupart des gens s'en fichaient éperdument, lorsque, au mieux, ils n'ignoraient pas tout simplement de qui il s'agissait. Mais son accession à la présidence s'est avérée pour le moins décevante, et le mot est faible.
A vrai dire, c'est son attitude en 2011 et par la suite qui a achevé de m'écoeurer. Pas le moindre mot de désapprobation pour condamner, ne serait-ce que symboliquement, l'agression impérialiste barbare de la Libye. Pas le moindre mot de soutien vis à vis de Kadhafi, qui avait pourtant tant oeuvré pour obtenir sa libération. Pire encore, le vieux Mandela a même reçu chez lui l'ignoble criminelle Hillary Clinton en 2012 ! Celle-là même qui comme par hasard, deux jours avant le 20 octobre 2011, avait formulé publiquement le voeu que Kadhafi soit "capturé ou tué bientôt"... Celle-là même qui, hilare, n'avait par la suite pas hésité à déclarer : "We came, we saw, he died" ! Je veux bien admettre que le vieux n'ait plus eu toute sa tête sur la fin, mais tout de même...
J'estime qu'il y a des limites à l'ingratitude, à l'indécence et à l'inacceptable. La cerise sur le gâteau, ce sera si la famille de Mandela donne son accord pour qu'Obama vienne à son chevet. Là, on aura atteint l'apothéose en matière d'infamie ! On me pardonnera donc si je ne me joins pas au chœur des pleureuses et autres déclameurs de panégyriques. Mandela n'est plus du tout l'icône qu'il incarna jadis, et ceci depuis belle lurette.
Donc, en ces heures où le monde attend avec résignation l'issue inévitable de sa lente agonie, je ne puis mieux faire que de souhaiter par avance paix à son âme. Mais rien de plus. Qu'on ne compte surtout pas sur moi pour en rajouter.
Hans Cany
A vrai dire, c'est son attitude en 2011 et par la suite qui a achevé de m'écoeurer. Pas le moindre mot de désapprobation pour condamner, ne serait-ce que symboliquement, l'agression impérialiste barbare de la Libye. Pas le moindre mot de soutien vis à vis de Kadhafi, qui avait pourtant tant oeuvré pour obtenir sa libération. Pire encore, le vieux Mandela a même reçu chez lui l'ignoble criminelle Hillary Clinton en 2012 ! Celle-là même qui comme par hasard, deux jours avant le 20 octobre 2011, avait formulé publiquement le voeu que Kadhafi soit "capturé ou tué bientôt"... Celle-là même qui, hilare, n'avait par la suite pas hésité à déclarer : "We came, we saw, he died" ! Je veux bien admettre que le vieux n'ait plus eu toute sa tête sur la fin, mais tout de même...
J'estime qu'il y a des limites à l'ingratitude, à l'indécence et à l'inacceptable. La cerise sur le gâteau, ce sera si la famille de Mandela donne son accord pour qu'Obama vienne à son chevet. Là, on aura atteint l'apothéose en matière d'infamie ! On me pardonnera donc si je ne me joins pas au chœur des pleureuses et autres déclameurs de panégyriques. Mandela n'est plus du tout l'icône qu'il incarna jadis, et ceci depuis belle lurette.
Donc, en ces heures où le monde attend avec résignation l'issue inévitable de sa lente agonie, je ne puis mieux faire que de souhaiter par avance paix à son âme. Mais rien de plus. Qu'on ne compte surtout pas sur moi pour en rajouter.
Hans Cany
Petit rappel, pour celles et ceux qui ont la mémoire courte...
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