De l'incohérence des "kadhafistes" pro-iraniens et pro-Hezbollah
07/08/2012
Nécessaire mise au point de la Garde Verte,
suite à la constatation d'inquiétantes déviances.
Ne nous trompons pas d'ennemis, entend-on dire souvent.
Mais ne nous trompons pas d'amis non plus, pourrait-on ajouter...
Nous assistons aujourd'hui, chez un certain nombre de militant(e)s de la cause jamahiriyenne et de partisan(e)s du Guide libyen Mouammar Kadhafi, à de fort curieux élans de sympathie contre nature à l'égard du régime des mollahs qui sévit en Iran depuis 1979, voire même à l'égard du Hezbollah, groupe islamiste libanais tristement célèbre, et lui-même pro-iranien. Le contexte actuel de la crise syrienne ne fait qu'amplifier ce singulier phénomène, révélant un confusionnisme particulièrement pernicieux. C'est précisément contre ce dernier, et contre les dangereuses dérives qu'il est en mesure de susciter, que le présent texte entend vous mettre en garde.
La situation actuelle de l'Iran sur la scène internationale, menacé de façon insistante par les puissances impérialistes occidentales, ciblé par divers mensonges destinés à justifier une hypothétique agression, et le tout sur fond de surenchère de la part de l'entité sioniste, contribue grandement à faire endosser à ce pays le statut de victime. Aux yeux de beaucoup, il apparaît même, non sans raisons il est vrai, comme un membre à part entière du camp des Etats résistant aux velléités prédatrices du Nouvel Ordre Mondial. D'où les élans de solidarité voire de sympathie qu'il inspire à présent -et tout naturellement- à nombre d'anti-impérialistes sincères de par le globe.
Parallèlement, l'agression par procuration menée actuellement contre la Syrie, selon un stratagème analogue sur bien des points à celui qui a été mis en oeuvre en 2011 pour entraîner la destruction de la Jamahiriya libyenne, a mis en avant les liens étroits qui existent entre ce pays et l'Iran des mollahs, de même que son soutien réciproque à la milice chiite libanaise du Hezbollah. A première vue, une telle alliance peut paraître pour le moins paradoxale, compte tenu des natures très différentes des systèmes politiques adoptés par ces deux Etats. D'une part, nous avons le régime baasiste syrien, de tendance socialiste, nationaliste, panarabe, et surtout laïque. D'autre part, nous avons le régime clérical de la République Islamique d'Iran, notoirement conservateur, autoritaire, fondamentaliste et théocratique à l'extrême. A priori, les deux systèmes politiques, de même que leurs fondements idéologiques respectifs, semblent donc inconciliables, incompatibles. L'Irak de Saddam Hussein, au régime lui aussi baasiste, comme celui de la Syrie, n'était-il d'ailleurs pas entré en guerre contre l'Iran dès l'instauration de sa « République islamique » ?...
Mais cette apparente contradiction devient relative dès lors que l'on prend en compte un facteur déterminant : la famille Assad appartient au clan alaouïte, minorité chiite longtemps brimée voire persécutée en Syrie. A partir de ce simple constat, comment s'étonner que la famille Assad n'ait pas dédaigné de nouer alliance avec ce grand protecteur qu'incarne l'Iran des fondamentalistes chiites ?
Si l'on ajoute à cela le fait que le Hezbollah libanais, pro-iranien, partage non seulement avec la famille Assad ces affinités confessionnelles, mais aussi de communes préoccupations au niveau de la question palestinienne, alors la boucle est bouclée... Et le paradoxe apparent cesse d'être un mystère. Ces alliances de la Syrie de Bachar Al-Assad avec l'Iran et le Hezbollah relèvent donc bien davantage de considérations d'ordre religieux et stratégique (voire géostratégique) que de facteurs purement politiques, que l'on serait bien en peine de trouver.
Nous venons donc de voir ce qui, d'une part, explique la cause réelle de ces alliances, et ce qui, d'autre part, fait apparaître aux yeux de certains l'Iran comme un bastion de la résistance à l'axe américano-sioniste et au Nouvel Ordre Mondial. Le dogme semble aujourd'hui si fermement établi que quiconque ose émettre la moindre critique à l'encontre du régime iranien ou de ses sous-fifres du Hezbollah suscite immédiatement une levée de boucliers généralisée, et subit aussitôt les foudres des tenants de ce qu'il faut bien nommer une sorte de nouvelle « bien pensance », fustigé de toutes parts par ceux-là mêmes qui, bien souvent, s'étaient élevés contre l'agression menée contre la Jamahiriya libyenne. Car enfin, comment peut-on oser s'en prendre à la nouvelle Mecque de l'anti-impérialisme et de l'anti-sionisme que semble être devenu Téhéran, aux yeux de certains ? Comment peut-on oser s'en prendre à un pays qui figure en bonne place sur la liste de ceux qui risquent d'être prochainement agressés à leur tour ? N'est-ce pas là jouer le jeu de Washington et de Jérusalem ?... A ces objections, nous répondrons assurément NON, et ceci avec la plus inébranlable des déterminations.
Il est certaines vérités qui dérangent, car elles mettent mal à l'aise, pointent de flagrantes incohérences, s'immiscent tel un grain de sable indésirable au coeur d'une mécanique pourtant bien huilée...en apparence. Il est certaines vérités qu'il convient de rappeler haut et fort, même si elles font grincer certaines dents, car elles sont de celles qui ne peuvent, qui ne doivent pas être oubliées, sous peine d'ouvrir la porte aux déviances de toutes natures, et notamment aux pires.
Non, nous ne nous attarderons pas sur le fait que le régime de Téhéran est une tyrannie obscurantiste et réactionnaire, un régime de terreur théocratique et rétrograde qui impose la Charia à son peuple et le port du voile aux femmes, qui torture, qui met à mort ses dissidents et les homosexuels, qui condamne les femmes adultères à la lapidation ou à la pendaison, qui prononce des fatwas internationales contre des écrivains et des artistes « mécréants », qui commandite (ou a commandité) des assassinats et des attentats terroristes dans le monde entier, qui encourage et entretient la peste du fondamentalisme religieux le plus imbécile et le plus criminel ici et là... Non, tout ceci est déjà de notoriété publique, et il n'est nul besoin de revenir sur tous ces points, abondamment développés par ailleurs. En revanche, et c'est ce qui nous intéresse ici plus directement, il importe absolument de rappeler ce que fut l'attitude de la République islamique (islamiste ?) d'Iran à l'endroit de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste.
Il est par exemple de notre devoir de rappeler, partout et sans relâche, que les relations entre le régime des mollahs iraniens et le Frère Guide Mouammar Al-Kadhafi ont toujours été absolument exécrables, ce qui relève même de l'euphémisme. Que ce régime a toujours fermement condamné les idéaux de la Troisième Théorie universelle, et pour cause, compte tenu du fait qu'un véritable abîme les séparent de ses propres dogmes obscurantistes et de son despotisme intrinsèque. Il est aussi de notre devoir de rappeler que le fameux attentat de Lockerbie, attribué avec tant d'empressement à la Libye par la CIA et le Mossad, a en fait sans doute été commandité par l'Iran : ce dernier n'ayant pu en être tenu officiellement responsable pour cause de sordides affaires de marchandages entre Etats, on s'est alors retournés vers un bouc émissaire fort commode, car déjà diabolisé à outrance, Mouammar Kadhafi. Enfin -et surtout-, il est de notre devoir de rappeler quelle fut l'attitude de l'Iran des mollahs et du Hezbollah durant toute l'agression impérialiste subie par la Jamahiriya libyenne en 2011.
N'en déplaise aux vierges effarouchées de service, Téhéran, tout en condamnant hypocritement l'intervention occidentale (et pour cause : celle-ci risquait de gêner ses plans d'exportation de son « modèle » politico-religieux), a très ouvertement encouragé et soutenu les hordes de rats islamistes pro-CNT dont les agissements criminels, soutenus par les bombardements de l'OTAN et par l'action « souterraine » des forces spéciales et des services secrets, ont conduit à la destruction totale de la Jamahiriya. Ce soutien n'a pas été que verbal. Il a également pris une forme toute matérielle sous forme d' « aide humanitaire »1 aux renégats et aux mercenaires, si l'on s'en tient aux aveux mêmes du pouvoir iranien. Celui-ci ne précise toutefois pas si cette « aide » matérielle a pu aussi revêtir d'autres formes... Le Hezbollah pro-iranien, pour sa part, ne fut pas en reste. Condamnant sans détours les « crimes du tyran Kadhafi », cette milice islamiste libanaise, par la voie d'un communiqué officiel, n'a pas manqué d'exprimer avec ferveur son soutien « aux révoltés en Libye », tout en leur souhaitant « une grande victoire sur ce tyran arrogant »2.
Pire encore, le régime iranien n'a pas manqué de féliciter » « le peuple libyen » (sic) lors de la chute de Tripoli 3 , a très ouvertement applaudi la chute puis la mise à mort (présumée) de Mouammar Kadhafi 4 , et a officiellement invité dès la fin du mois d'août 2011 le traître Abdeljalil à se rendre à Téhéran 5, tout en insistant sur « le développement des relations entre la République islamique d’Iran et la Libye » ! Toutes ces informations sont vérifiables en consultant les sources citées au bas du présent article. Et nous invitons les incrédules à effectuer leurs propres recherches : ce ne sont assurément pas les sources fiables corroborant nos affirmations qui font défaut.
L'inqualifiable duplicité du pouvoir iranien et de ses sbires islamistes du Hezbollah, alors que ceux-ci affectent aujourd'hui de se poser en membres d'un camp anti-impérialiste soudé à l'échelon mondial, apparaît ici dans toute sa sinistre réalité. Celles et ceux qui adhèrent sincèrement aux idéaux de la Jamahiriya et du Livre vert, mais qui croient opportun de fraterniser aujourd'hui avec l'engeance iranienne et pro-iranienne font fausse route, ils et elles se leurrent gravement. Les barbus de Téhéran comme les « fous de Dieu » du Hezbollah ont été, sont, et resteront toujours des ennemis irréductibles, mortels, du Frère Guide Mouammar Kadhafi, de la Jamahiriya, et des principes fondamentaux de la Troisième Théorie universelle présentés dans le Livre vert. Leurs idéaux sont totalement incompatibles avec les nôtres, et pactiser aujourd'hui avec cette clique d'intégristes sans scrupules, c'est au « mieux » faire preuve d'ignorance et/ou d'aveuglement, et au pire trahir la mémoire des martyrs de la Libye verte, tombés sous les coups d'assassins soutenus par ces indicibles ordures. Répétons-le une nouvelle fois, ces individus, mollahs iraniens comme bigots excités du Hezbollah, sont des ennemis. Ils font partie de ces gens à qui nous ne donnerions même pas un verre d'eau sur leur lit de mort. Nous n'avons pas à faire des risettes aux ayatollahs. Car nous n'avons ni à oublier, ni à pardonner l'impardonnable.
Naturellement, en cas d'agression impérialiste contre l'Iran, nous ne pourrons que condamner fermement ladite agression. Mais il est hors de question de nous égarer jusqu'à aller fraterniser avec l'ennemi de toujours. Le jour où l'abominable régime de Téhéran tombera, ce sera alors à notre tour de nous en réjouir. La roue tourne, comme le dit la sagesse populaire... Mais nous gardons à l'esprit que c'est au peuple iranien lui-même de s'affranchir enfin du joug obscurantiste qui l'opprime depuis si longtemps. En aucun cas une véritable libération du peuple iranien ne pourrait voir le jour à la faveur d'une quelconque agression étrangère.
Aujourd'hui, en raison de la crise syrienne en cours, les cartes du jeu apparaissent quelque peu brouillées, et certains esprits, pour la plupart animés de bonnes intentions -n'en doutons pas-, s'égarent dangereusement. L'ambiguité de la position de Bachar Al-Assad y est sans doute pour beaucoup, lui qui est à la fois allié à l'Iran et au Hezbollah, mais qui entretenait cependant de bonnes relations avec la Jamahiriya libyenne et Mouammar Kadhafi. Ceci n'est pas le moindre des paradoxes liés à la situation actuelle, qui, on le voit, ne manque pas de complexité. Il est tout à fait légitime, pour nous, d'exprimer aujourd'hui notre solidarité avec la Syrie baasiste et notre soutien à Bachar Al-Assad, et ce d'autant plus que contrairement à d'autres, lui au moins n'aura pas hurlé avec les loups lors de l'abjecte curée de 2011. Mais si nous le soutenons, c'est bien malgré ses alliances avec l'Iran et avec le Hezbollah, que nous ne saurions ignorer. Les amis de nos amis ne sont pas forcément nos amis...
Hans CANY, pour la Garde Verte
Le 07 août 2012
REFERENCES :
1 : http://fr.euronews.com/2011/08/31/l-iran-tend-la-main-aux...
2 : http://iphone.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=...
3 : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/23/97001-201108...
4 : http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Info...
http://videos.tf1.fr/infos/2011/libye-quand-ahmadinejad-s-indigne-de-l-usage-de-la-force-6289747.html
5 : http://fr.euronews.com/2011/08/31/l-iran-tend-la-main-aux...
Pour rappel :
Dans le court documentaire vidéo (au titre volontairement ironique) ci-dessous, vous pourrez voir un extrait d'interview de Mouammar Kadhafi datant de 1980. A 4'06, on lui pose la question suivante : "Est-ce que vous considérez que l'Imam Khomeiny est un modèle pour l'Islam ?".
Sa réponse : "Un modèle pour l'échec de l'Islam !"
8 commentaires
"En revanche, et c'est ce qui nous intéresse ici, il importe absolument de rappeler ce que fut l'attitude de la République islamique d'Iran à l'endroit de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste".
Tout à fait d'accord...Mais la charge contre la République Islamique d'Iran ayant renversé le Shah et la Résistance Libanaise instrumentalisant toutes deux une variante de l'Islam me semble quelque peu excessive et faire chorus à l'argumentaire développé par l'administration sioniste de la dernière colonie de peuplement européenne établie en Palestine sans consultation de sa population, auto-définie et proclamée "Etat Juif prenant le nom d'Israël" et ses mentors européo-Yankees...
En aucun cas, je ne sentirai concerné par des slogans ingérentistes de type: "non aux barbus de Téhéran" et "non aux islamistes du Hezbollah"...Le drame de la Résistance des pays arabo-musulmans au moyen-orient, c'est l'absence du nationalisme arabe confisqué via "la ligue" par les dynasties familiales apatrides et a-nationales du golfe et grand "oublié" du mythique et médiatique "printemps (arabe ?)"...
Le "monde arabe" est aujourd'hui un champ d'affrontements plus ou moins "cordiaux" entre les dirigeants nord-occidentaux et leurs vassaux pétro-monarques, les dirigeants turcs nostalgiques d'un retour "concédé" à une forme d'Empire Ottoman et la nation iranienne... chacune de ces parties intrumentalisant différentes "variantes" de l'islam, y compris les plus extrémistes...Sans parler de tentatives d'instrumentalisation du "reliquat" des différentes "variantes" chrétiennes...
Puisse la garde verte, très bonne initiative, ne pas "sombrer dans l'excès...Tels les gardes rouges de la "révolution culturelle" chinoise...
Réduire l'Iran à une "dictature théocratique" est très simplificateur,c'est très mal connaître ce pays.Une dictature est par définition un régime politique dans lequel une faction détient l'ensemble des pouvoirs.Or,Ahmadinejad et Khamenei appartiennent à des factions qui ne s'entendent pas.Ils se tirent dans les pattes.Ce n'est pas la Corée du Nord.
Vous employez la rhétorique et le vocabulaire de l'Empire: "régime des Mollahs","obscurantisme théocratique",etc.C'est de la novlangue.C'est très vague,simplificateur et ça ne dit rien du tout.Les Iraniens sont éduqués et très informés sur ce qui se passe dans le monde,sur les sciences,la technologie,mais également sur les sciences humaines.En Iran,en proportion,il y a plus de filles qui vont à la fac qu'en France.C'est ça que vous appellez "régime obscurantiste"?
Peu d'Iraniens sont dupes de ce que les "mollahs" leur racontent.Vous ne tenez pas compte du nationalisme iranien,qui est très fort...et tourne parfois au racisme (il n'y a qu'à voir comment les Afghans y sont traités par les Iraniens; j'en ai été témoin).Vous ne tenez pas compte des relations de l'Iran avec ses voisins.Vous croyez qu'en Russie,en Chine ou au Pakistan,on parle de "dictature théocratique" et "régime des Mollahs"? Sortez de vos schémas imposés par les media occidentaux.Et allez sur le terrain.
Sans quoi,vous serez un idiot utile de l'Empire.
De toute évidence, vous réagissez juste de façon pavlovienne aux illustrations de l'article, sans même avoir pris la peine de le lire en intégralité... Et donc sans même savoir ce que j'y raconte, au juste. Merci de faire cet effort minimum avant de me vouer aux gémonies, tout cela par ce que j'ose m'en prendre à une certaine nouvelle icône de l' "anti-impérialisme" (selon certains, du moins).
Que l'on se mette bien cela en tête une bonne fois pour toutes : L'Iran des mollahs n'est PAS un allié de la cause jamahiriyenne ! C'est même un ENNEMI !!!...
Qu'il soit bien clair que l'on ne m'entraînera à aucun prix dans l'aberration pro-iranienne, au nom de je ne sais quelle opposition à "l'Empire". Les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis. Point barre.
Ce ne sont pas des réactions pavloviennes.Ce sont des remarques faites au nom de la complexité du réel.La question n'est pas de savoir si l'Iran est un soutien de l'Idée jamahiriyenne ou non.Il est clair que non,nous sommes d'accord.Mais les termes que vous utilisez (qui pour le coup,sont le fait d'un processus pavlovien) disqualifient votre argumentaire,qui se base,en partie,sur des représentations très simplistes.Des représentations qui montrent une méconnaissance de l'Iran et de ses réalités de terrain.Les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis.Et ce ne sont pas forcément nos ennemis,non plus.Le monde ne se divise pas en catégories bushiennes binaires ami/ennemi ("dans cette guerre contre le terrorisme,si vous n'êtes pas avec nous,vous êtes contre nous").
"La question n'est pas de savoir si l'Iran est un soutien de l'Idée jamahiriyenne ou non."
===> Eh bien SI, justement !!! Là est toute la question pour moi.
Si vous croyez vous adresser à un vague "combattant anti-impérialiste" somme toute assez "généraliste" et à géométrie variable, capable de prendre fait et cause pour l'ennemi d'hier sous prétexte d'un prétendu intérêt supérieur qui transcenderait ce type de considérations, vous faites fausse route. Ici, l'état d'esprit est clairement vert et noir. C'est-à-dire noir profond, et VERT VIF. Pas vert pâle, ni nuancé d'aucune manière. N'espérez tout simplement pas me faire changer de cap au sujet d'ennemis notoires de la Jamahiriya qui ont activement contribué à sa destabilisation puis à sa destruction. Ce serait une pure perte de temps, qu'à mon humble avis vous feriez mieux de vous épargner.
http://elafkarelwataniya.blogspot.fr/2013/08/sur-la-trahison-des-assad-et-les.html
Bonjour.
D'abord je remercie le créateur de ce site. Je suis vraiment heureux de voir que les idées de la Jamahiriya sont toujours propagées.
Ensuite, pour ce qui est de l'Iran et du Hezbollah. Ces gens-là ont trahi le frère guide et le peuple libyen. Ils ont même applaudi la destruction de la Libye et de son gouvernement légitime, la Jamahiriya.
Moi personnellement, je leur en veux et je suis en colère contre eux. Néanmoins, lorsque l'Iran, le Hezbollah ou le Hamas sont en guerre contre Israel, je ne peux que les saluer. Israel reste et restera toujours l'Ennemi dans toute cette histoire.
Le hezbollah en veut à la Libye pour la disparition de Musa Sadr, même s'il a été prouvé plusieurs fois que la Libye n'a rien avoir avec la disparition de ce dernier.
Pour ce qui est du Hamas, ils n'ont pas de cohérence. Un jour ils font l'apologie de Bashar Assad (leur premier fournisseur en missiles), le lendemain ils le renient. Ils ont fait la même chose, envers le frère Guide, alors que ce dernier a ouvertement soutenu la résistance palestinienne dans les années 70 et 80.
Malgré tout cela, nous ne pouvons pas ne pas les soutenir et saluer leurs efforts lorsqu'ils sont face à Israel. Montrons-nous meilleurs qu'eux, soutenons les malgré leur trahison.
Sinon, frères et soeurs Jamahiriyens, je vous félicite. Ne lâchez surtout pas vos efforts !
Ila Al Amam comme disait le frère Guide !
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