Mais qui donc veut la peau de Thierry Meyssan ?...
26/07/2012
Depuis quelque temps, et plus particulièrement depuis le début de son engagement dans le cadre des tragiques évènements de Syrie, on assiste sur Internet à une vaste campagne de dénigrement visant Thierry Meyssan. Depuis peu, ce qu'il faut bien appeler une sorte de déchaînement se fait jour, comme s'il s'agissait d'une offensive de communication soigneusement orchestrée et coordonnée. Cette campagne d'attaques tous azimuts prend notamment la forme de vidéos et d'articles à caractère plus ou moins diffamatoire, relayés sans nuances non seulement par les ennemis « naturels » de Meyssan, mais aussi, chose plus surprenante, par des militants, des organisations et des cybermédias ayant pris fait et cause pour la Jamahiriya libyenne. C'est ainsi que l'on a pu voir, par exemple, le site Mathaba.net publier des textes anti-Meyssan1 attribués à un énigmatique collectif des « Pacifistes de Tunis », textes témoignant d'un certain acharnement frisant parfois la mauvaise foi, et dans lesquels la virulence des propos tenus le dispute aux insinuations scabreuses et aux procès d'intention purs et simples. On l'y accuse entre autres d'être pro-iranien, voire de travailler pour le gouvernement iranien, ou encore d'être un agent double, voire triple pour le compte des puissances occidentales et des forces sionistes. On l'y accuse aussi pêle-mêle de propagation de fausses nouvelles, d'usurpation de titres inventés, d'opportunisme, de falsification, d'incompétence journalistique. En outre, on lui reproche d'avoir usé du terme de "bataille de Damas", alors qu'il n'a fait là que reprendre un terme abondamment employé par les médias de tous bords et de tous horizons. Y a-t-il là mort d'homme, crime de haute trahison ? L'emploi de cette formule constitue-t-il donc une faute gravissime méritant la mise au pilori, sinon la lapidation publique ? Qu'il soit permis d'en douter.
Dans le même registre, certaines vidéos circulant sur Youtube et autres Dailymotion, prétendant dénoncer son « imposture », ne brillent pas davantage par le sens de la nuance qu'elles affichent. Ainsi, l'un de ces spots vidéos, sobrement intitulé "Syrie:T Meyssan l'homosexuel mythomane à Damas"2, reprend peu ou prou l'argumentation développée dans les articles précités, mais la complète aussi par quelques déclarations de Meyssan concernant l'affaire libyenne, censées illustrer l'étendue de sa prétendue mythomanie. Passons simplement sur la tendance nauséabonde consistant à stigmatiser la sexualité de Thierry Meyssan, comme si celle-ci constituait une sorte de tare honteuse suffisant à le disqualifier sans appel. Les individus qui se livrent à ce type d'attaques bassement homophobes, croyant probablement user là d'un argument imparable, n'en ressortent de toutes façons pas grandis, très loin s'en faut... Mais si l'on s'attarde plutôt sur les extraits vidéos montés en fin de spots en guise de « pièces à conviction », la vacuité des accusations portées contre lui, concernant le travail de réinformation qu'il avait accompli en 2011 durant la guerre de Libye, apparaît dans tout son éclat. Car enfin, en quoi le fait de déclarer que l'OTAN et Al Qaeda on avancé côte à côte, que Kadhafi n'était pas un « dictateur », ou encore que des images bidons d'une fausse prise de Tripoli ont été tournées au Qatar3 -puis diffusées par Al Jazeera- constituerait-t-il un flagrant délit de prétendue mythomanie ?? Bien au contraire, tout ceci ne constituait que la pleine et entière vérité ! De toute évidence, l'auteur de cette vidéo diffamatoire serait sans nul doute mieux inspiré s'il daignait s'informer convenablement au préalable...
Passons aussi sur les titres et fonctions plus ou moins imaginaires et farfelus que s'attribue de temps à autres Thierry Meyssan, et qui relèvent davantage de velléités de reconnaissance officielle, plutôt que d'une volonté perverse de tromper le public. Ainsi l'a-t-on effectivement entendu se targuer d'un improbable titre de « coordinateur interministériel » de la Jamahiriya durant la crise libyenne, comme de contacts étroits avec tel ou tel « ministère » libyen. Ceci trahit de sa part une méconnaissance manifeste de la nature réelle du système en question : la Jamahiriya libyenne n'a en effet jamais eu de « ministères » ni de « ministres » en titres !... Aujourd'hui, de la même façon, il tend à revendiquer des titres et fonctions officiels auprès des autorités syriennes, lesquels sont sans doute totalement fictifs. Sa soif de légitimité, son ardent désir d'être pris au sérieux, le porte parfois à formuler ce type de pieux mensonges, alors que selon toute probabilité, il ne bénéficie certainement pas de la reconnaissance et des entrées privilégiées qu'il évoque auprès des instances officielles et des plus hautes autorités des pays concernés.
Somme toute, Thierry Meyssan n'est que ce qu'il est, à savoir un intellectuel dissident et un journaliste d'investigation parmi tant d'autres. La seule chose qui le différencie des simples blogueurs « de base » qui occupent plus ou moins le même créneau que lui réside dans le fait qu'il séjourne sur le « terrain », et surtout, qu'il bénéficie d'une large réputation, compte tenu des ouvrages qu'il a fait publier et de sa couverture médiatique passée. Sa propension à s'octroyer des fonctions imaginaires n'est donc à mettre que sur le compte de la vanité et du narcissisme inhérents à la nature humaine, et rien de plus. Ce n'est là qu'une faiblesse à laquelle nous sommes toutes et touts exposés, surtout dans le cadre de ce type d'activités, et il serait donc bien déplacé de la lui reprocher plus que de raison. Il y a certes parfois une petite part d'affabulations dans ce que dit Meyssan. Plus largement, il peut même lui arriver de se tromper, de formuler des inexactitudes. Voire d'être lui-même mal informé, ou désinformé. Mais devons-nous donc le blâmer pour cela ? Que celui ou celle qui n'a jamais péché lui jette la première pierre...
Néanmoins, reconnaissons-le, sans aller jusqu'à porter de graves accusations de trahison contre Thierry Meyssan, certaines questions restent en suspens, et on est en droit de se les poser.
Il est aujourd'hui évident que son engouement pour la cause libyenne ne fut que relatif, circonstanciel et éphémère. Dès la chute de Tripoli, fin août 2011, il a plié bagages, puis a clairement tourné la page, pour passer définitivement à tout autre chose. Il ne s'est jamais réellement « rallié » à Kadhafi, il n'a jamais été un véritable partisan de la Jamahiriya. Tout au plus a-t-il ponctuellement pris parti contre l'agression impérialiste, et a-t-il riposté à certains des plus grands mensonges concernant le Guide et le système libyen. Mais cela n'est pas allé plus loin. En outre, on peut légitimement s'interroger quant à son rôle réel dans le cadre du conflit libyen.
Comment se fait-il qu'il ait été protégé, parmi une kyrielle d'autres journalistes (et d'agents spéciaux) internationaux dans le fameux hotel Rixos de Tripoli, et qu'il ait pu en sortir, être exfiltré du pays sans être blessé, arrêté ni inquiété d'aucune manière, alors qu'il était notoirement censé être « pro-régime » ? Pourquoi a-t-il aussitôt cessé de se préoccuper de la question libyenne, alors que le conflit n'était même pas encore terminé, comme s'il avait dès lors accompli une mission, et avait donc les mains libres pour passer à autre chose ?... Mais d'un autre côté, pourquoi, s'il avait trahi Kadhafi, n'aurait-il pas déjà fait l'objet de tentatives de liquidation, pour le châtier de sa supposée traîtrise ?...
Comment se fait-il qu'il se trouve parfois en possession d'informations secrètes censées provenir des instances dirigeantes occidentales ?...
Pourquoi, s'il est pro-iranien comme certains le suggèrent, s'est-il en apparence engagé du côté de Kadhafi, alors que les relations entre ce dernier et le régime des mollahs ont toujours été exécrables, que les autorités de Téhéran ont soutenu les rats libyens (tout en condamnant l'intervention occidentale, il est vrai), et ont même clairement applaudi la chute de Kadhafi ?... A sa décharge, on peut cependant arguer de la complexité et de la subtilité des relations internationales. Le régime syrien de Bachar Al-Assad qu'il soutient aujourd'hui, par exemple, avait à la fois de bonnes relations avec Kadhafi, tout en étant un proche allié du régime iranien, ennemi juré du Guide libyen. En d'autres termes, on pourrait, pour simplifier, dire que la Syrie de Bachar est une sorte d'intermédiaire entre la Libye verte et l'Iran des mollahs, deux inconciliables. On en conviendra, la simplicité n'est pas de ce monde, et nous devons donc nous garder de tout manichéisme à l'emporte-pièce concernant les choix des uns comme des autres. D'autant moins lorsqu'ils ne sont dictés que par la seule opposition à l'impérialisme et au sionisme, ce qui constitue apparemment le seul vrai fil conducteur de Thierry Meyssan.
Thierry Meyssan serait-il en réalité un agent double, voire triple, qui travaillerait selon les uns pour les services secrets iraniens, selon les autres pour les services secrets français, et selon d'autres encore pour la CIA et/ou le Mossad (rayer la mention inutile), tout en faisant mine d'agir pour le compte des deux premiers ?... Quel inextricable imbroglio !
Avec les évènements actuels de Syrie, la guerre psychologique bat son plein. Les ennemis de Damas, de toutes natures, ont grand intérêt à semer le doute, à salir la réputation de Thierry Meyssan, et à discréditer durablement l'une des principales voix francophones qui, à l'heure actuelle, combat les mensonges concernant la Syrie en atteignant une large audience. Il est infiniment regrettable de constater qu'aujourd'hui, de nombreux militants et militantes anti-impérialistes du monde entier foncent tête baissée dans un processus de discrédit manifestement orchestré, et s'en font les relais sans prendre la peine au préalable de peser le « pour » et le « contre ». Certains et certaines le font en toute bonne foi, n'en doutons pas. Il y a de nombreuses questions que l'on peut légitimement se poser au sujet de Thierry Meyssan. Mais des questions qui se contredisent parfois radicalement les unes les autres...
Gardons-nous donc de tout jugement catégorique dans l'état actuel des choses. Gardons-nous de faire le jeu d'intérêts qui ne sont pas forcément ceux qu'on croit défendre. Et ne perdons pas de vue que, jusqu'à preuve incontestable du contraire, Thierry Meyssan est un ennemi irréductible de l'impérialisme et du sionisme. Il fut le premier, dès 2001, à contester la version officielle des évènements du 11 septembre à New York, notamment grâce à son fameux livre4 , qui défraya la chronique et suscita la polémique mondiale que l'on sait. Il fut le premier à révéler la supercherie des fausses images tournées au Qatar, au moment de la chute de Tripoli. Il ne ménage pas ses efforts pour contrer les médiamensonges, et pour nous donner des informations qui non seulement s'avèrent exactes la plupart du temps, mais dont nous n'aurions de surcroit peut-être jamais pris connaissance sans lui. Eu égard à son remarquable travail d'investigation, qui n'accouche pas que de fariboles, n'en déplaise à certains, il n'y a pour l'heure aucune raison valable de le « disgracier ».
Ne jetons donc pas le bébé avec l'eau du bain, comme le dit l'adage.
Hans CANY
NOTES :
1 . Mathaba.net : « L'effroyable imposture libyenne de Thierry Meyssan , fossoyeur de l'anti-impérialisme » ( http://www.mathaba.net/news/?x=630673), « La bataille de Damas et les commérages de l'astrologue Thierry Meyssan » (http://www.mathaba.net/news/?x=630870)
2 . http://www.youtube.com/watch?v=5JLQ_ppS0TE
3 . http://www.dailymotion.com/video/xkpj15_la-chute-de-tripo...
4. « L'effroyable imposture », Thierry Meyssan, 2002
18 commentaires
Oui, Hans, Thierry est un homme très bon et brave, et il ya une campagne de dénigrement vicieux là-bas pour le diffamer et faire paraître incroyable.
J'ai suivi très attentivement et Meyssan et Mathaba.net à l'époque de la chute de Kadhafi. Meyssan a eu des torts dans ce conflit, notamment un article peut avant le début des grandes opérations où il a dit que l'OTAN avait abandonné l'idée de faire tomber Kadhafi. Il a fait aussi quelques affirmations extraordinaires sans les prouver, notamment le "faux" de la place verte (quoiqu'on en dise, les dossiers censés prouver le faux prennent l'eau de toute part). Mais voilà, il a aussi donné pas mal d'infos très justes que parfois lui seul donnait, comme la non capture de Saif Al Islam (il fallait des nerfs : le TPI lui même disait l'avoir extradé...), les hélicoptères qui bombardaient Tripoli, etc.
Je ne veux vexer personne mais je pense tout à fait crédible que des responsabilités et titres lui aient été donné. Contrairement à ce que dit l'article ci dessus, ce genre de titres étaient plutôt embarassant pour lui car compromettant sa neutralité. Dans les milieux non alignés, c'est un propagandiste de choix : il est lu par Chavez, il a son rond de serviette dans les médias iraniens et syriens, il est le journaliste occidental dissident le plus suivi, il a des liens manifestes en Russie : rappellons que l'Effroyable Imposture est préfacée par un certain... Lavrov, oui, le ministre des affaires étrangères de monsieur Poutine. BIEN SUR que c'était un choix opportun pour Kadahfi.
Il n'est peut être pas inutile de rappeller à présent que dans le même temps Mathaba relayait tous les communiqués pas forcément faux mais toujours picaresque et au final à 180° du réel sur la reprise en main imminente des choses par la glorieuse Jamaraïa qui pour n'être pas dépourvue de sympathisant ne constituaient manifestement pas l'âme libyenne sur laquelle échouerait tous les plans des impérialistes. Les loyalistes ont perdu le pays, c'est ça qui s'est passé en vrai. Et Mathaba là dedans a tenu un rôle pas très glorieux de propagandiste de l'armée qui perd, c'est à dire qu'en gros ils ont enquillé les âneries jusuq'à ce que ça se voit.
Voici donc les deux raisons pour Mathaba.net de s'en prendre à Meyssan : 1. se faire oublier en taclant un autre et 2. la jalousie, bien sûr : dans la fabrique de l'opinion mondial, Mathaba.net ne pèse pas un pet de lapin face à Meyssan. Et si ça se trouve, le guide et son entourage était assez lucides pour s'en rendre compte...
Le faux de la Place Verte a été ouvertement avoué par Abdeljalil : http://www.dailymotion.com/video/xkpj15_la-chute-de-tripoli-m-abdeljalil-avoue-le-mensonge-tourne-au-qatar-et-retrasmis-a-travers-le-monde_news
Par ailleurs, j'avais publié à l'époque une vue comparative de deux photos, mettant bien en évidence les imperfections du décor fabriqué par rapport à la vraie place...
Voir ici, en illustration de mon article du 23 août 2011 : http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/08/23/tout-n-est-pas-fini-nous-sommes-toujours-la.html
Quant au titre/poste de responsabilité de "coordinateur interministériel" (en Libye), je maintiens qu'il est tout à fait improbable, du fait que le système de la Jamahiriya ne comprenait tout simplement pas de ministères... Les instances plus ou moins équivalentes à des ministères étaient désignées par de tout autres noms. Par exemple, il n'y avait pas de "Premier ministre", comme on l'entend trop souvent, mais un secrétaire général du Congrès Général du Peuple. Etc.
Sur la vidéo que vous liez, il y a en fait un montage et en version intégral, on s'aperçoit qu'il fait référence à l'annonce de la capature de Saif Al Islam. Sur le fond, c'est la même chose : il a bien menti délibérement dans un bute de psywar, de même que les journalistes à Tripoli savaient tous que Kadhafi n'avait pas bombardé les civils. Mais factuellement, sur la place verte, cette vidéo ne le confirme pas au final, non.
De même sur les photos, que j'avais étudié en détail aux meilleures résolutions où elles ont été fournies, les "preuves" avancées s'envole : on voit bien que tel motif est bien là mais que le contraste différent le rend moins visible, etc (effet vu sur des photos authentiques de la place verte). Au demeurant des faussaires d'une telle place seraient bien maladroits de laisser ce type d'erreur. Je ne dis donc pas que c'est faux, mais que les preuves n'ont toujours pas été présentées.
@ Bariboule : Si vous le dites...^^
Ah oui je retrouve un argument clef contre ces posts
"If you watch through the video annie posted in the OP, you can seethe details that are claimed to be omitted as the camera pans around and the light and video compression artifacts change"
... et c'est bien le cas. Les parties scandaleusement manquantes sont bien là dès que l'image s'anime et c'est embêtant, parce que les gens qui ont posté ces montages "prouvant" les fakes le savait forcément. Au passage, la raison invoquée par Meyssan ce sont ses contacts sur la place verte au moment des faits. Je pense vraisemblable que sachant que c'était faut, les libyens aient pensé un peu vite pouvoir le prouver et se soient trompés. La vérité est que le temps du faux grossier est passé : si une psyop vous met un pipeau de force 5, il sera assez bien fichu pour que les photoshoppistes en herbe se cassent le nez dessus.
Si vous le dites...(bis)
Et ça, c'était quoi, au juste ? (relevé par mes soins) :
Lundi 22 août 2011, sur BFMTV, on a pu voir un prétendu "rebelle" affirmer que lui et ses complices allaient maintenant essayer de progresser dans Tripoli, "jusqu'à la Place Verte inchallah". Il n'étaient donc pas censés y être déjà dans la nuit du 21 au 22 août, sur la Place Verte ?!?!... On se fout vraiment de la gueule du peuple, là. Flagrant délit de médiamensonge. Et l'aveu est de taille.
Et puis, comment se fait-il que ces fameuses images ne soient jamais rediffusées dans les émissions de TV retraçant l'histoire de cette sale guerre, en dépit de la portée théoriquement "historique" d'un tel document ??... C'est pour le moins étrange, non ?
Etrange, éventuellement, mais ce que je fais remarquer c'est la différence entre ce qui est prouvé et qui ne l'est pas. Croyez moi, ça me ravirait d'avoir une preuve des affirmations de Meyssan quand au Hollywood Qatari, que ce soit pour la Libye ou maintenant pour la Syrie - d'autant que malgré l'apparence extraordinaire de ses affirmations, je les juge en fait très plausibles. Mais de telles preuves ont manqué, au moins pour la place Verte. Pour la Syrie, la pêche est un peu meilleure : on a plusieurs cas explicite de mensonges, mises en scènes et manipulations délibérées prouvées. Meyssan avait par exemple décrit un correspondant de CNN dont le régime avait intercepté le flux vidéo avant et après l'envoi à CNN, et montrait clairement que le type mettait en scène des coups de feux. La vidéo est tombée quelque jours plus tard, et il y avait bien ça dedans. J'aurais beaucoup aimé avoir la même chose pour la place verte.
salut.peux tu me dire le nom des reseaux sociaux pro jamahiria qui critique t meissan parce que les faux reseaux pro jamahiria ont interret a le discrediter comme tu l'a dis et c'est pe etre un moyen de les detecter en allant voir sur leur page et les denoncer a tt les vrais pro jama.merci
Je ne comprends pas ta question, Memel Tam... De quels réseaux sociaux veux-tu parler ? Facebook ? Twitter ?... Sur Facebook, ça dépend des groupes et des pages, et surtout des personnes qui y postent. C'est individuel. Autrement, il y a des sites internets divers et variés. Personnellement, je n'ai vu que Mathaba.net qui s'acharne contre Meyssan, c'est pourquoi j'en parle dans mon article. Mais il y en a sans doute d'autres qui le font aussi. Même chose sur Youtube, Dailymotion etc : ça dépend des vidéos postées, et des gens qui les commentent.
En ce qui concerne le fait qu'il soit aussitôt passé à autre chose, est-ce donc si étonnant ? C'est un journaliste d'investigation qui tente de nous informer sur la réalité des faits occultée par les média-mensonges, pas un militant de la Jamahiriya (que je sache) !
Pas faux.
La polémique autour des responsabilités de Meyssan en Libye est soit une méprise soit de la mauvaise foi. Dans plusieurs entretiens (et je lui ai moi même posé la question par téléphone alors qu'il était encore en Libye), il a expliqué qu'il était coordinateur du Comité Technique Provisoire, et que c'était l'équivalent d'un Comité interministériel en Belgique ou en France. Il a été présenté comme tel; lors d'une conférence de presse de l'avocat français de la Jamahiriya à Tripoli. Maintenant, je n'ai pas bien compris ce qu'était ce Comité technique Provisoire, qui le composait et quel était son rôle. Ce que Meyssan a dit, c'est qu'il était chargé de repenser la stratégie juridique et diplomatique de la Libye et d'accompagner le diplomate qui représenterait la Libye à l'Assemblée générale de l'ONU.
Un autre point. La responsabilité de Meyssan de devait pas être si secondaire que cela puisqu'il a publié des documents internes du Comité des sanctions de l'ONU. Surtout, lors de l'attaque de Tripoli, le Conseil de transition a diffusé une affichette avec les photos des gens à arrêter. Il était le seul non-Libyen à figurer dessus. Il doit bien y avoir une raison.
Merci pour ces précisions, Daniel. Effectivement, Comité Technique Provisoire, présenté comme l'équivalent d'un Comité interministériel en Belgique ou en France, c'est déjà plus plausible, comme appellation. Diverses sources -y compris des gens ayant été publiés sur Mathaba- ont donc fourni des infos erronées à ce sujet...
NOUS AVONS MIS EN PAGE NOTRE COMMENTAIRE EN INSERANTDES "SAUTS DE LIGNE" LA OU IL FALLAIT MAIS IL SEMBLE QUE VOTRE SYSTEME COMPACTE TOUT LE TEXTE. Nous pouvons vous l'envoyer au format Word si vous le souhaitez. Merci.
Noter commentaire principal ne s'affiche pas. Par contre, notre remarque technique s'affiche. C'est étrange.
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Je reproduis ci-dessous votre commentaire originel. Effectivement, il y a parfois des dysfonctionnements qui empêchent la publication de certains commentaires, surtout lorsque ceux-ci sont longs. J'ai aussi noté que ces dysfonctionnements survenaient à tel ou tel moment de la journée ou de la nuit, alors qu'à d'autres moments, les commentaires sont publiés sans difficulté... Etrange, en effet (Hans CANY)
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Bonjour. Nous avons eu le plaisir d’apprendre votre existence par un texte de qualité que nous avons contribué à diffuser [1 et 2]. Hier, nous avons pris connaissance de votre plaidoirie pro-Meyssan (26 juillet 2012) dans laquelle vous évoquez « un groupe énigmatique » (vous nous faîtes trop d’honneur) et des auteurs de « vidéos » (dont nous n’avons pourtant jamais entendu parler et que nous n’avons jamais vues…). Comme, dans votre plaidoirie, les critiques des premiers ne sont pas dissociées de celles des seconds, NOUS REPONDONS, PLUS BAS, globalement, entre les lignes de votre texte. NOS PROPOS SONT PRECEDES DE DEUX SIGNES TYPOGRAPHIQUES « >> » ET SURLIGNES EN VERT (EN ESPERANT QUE LA COULEUR APPARAITRA) COMME IL SE DOIT. Mathaba n’a rien à voir dans cette histoire. Ce site a accepté de publier nos critiques exprimant notre exaspération depuis un pays (Tunisie) complice de l’agression de l’OTAN contre la Libye. C’est la raison d’être de notre existence et rien d’autre). Ou alors, il faut comprendre que des gens veulent censurer le site Mathaba (qui a déjà été résisté à plusieurs attaques de missiles électroniques par les services secrets des USA) dont la page d’accueil était celle de l’ordinateur personnel de Mouammar Al-GADDAFI (bon à savoir). Dans ses discours, Gaddafi a également cité Mathaba comme source objective d’information. Nous ne voulons la peau de personne. Comme vous, nous sommes pacifistes et respectons les animaux. Devant des abominations (Libye, Syrie), nous demandions simplement un minimum d’honnêteté de la part de gens se prétendant à la pointe du combat anti-impérialiste. Mais le verbeux Meyssan affabule, invente, diffame (COMPARANT GADDAFI AVEC LES GENERAUX ISRAELIENS A GAZA DANS UNE OPERATION FLAGRANTE DE MANIPULATION DE LA TRADUCTION D’UNE INTERVIEW DU GUIDE DE LA REVOLUTION AVEC FRANCE24), et, pire, persiste et signe encore (voire son article d’octobre 2011). Dans votre plaidoirie, et dans les commentaires que nous avons pu lire, nous sommes étonnés que vous ne fassiez pas mention de CE QUE NOUS REPROCHONS PRINCIPALEMENT A MEYSSAN : ses deux canulars à propos des 50 000 mercenaires africains commandités à Israël et celui-ci-dessus. Il faut toujours garder à l’esprit l’effet à l’échelle globale quand on a un site (moins bien et moins sérieux mais en de gabarit informatique comparable à celui de Mathaba) comme Voltairenet. Ensuite, il nous semble qu’il vous manque de nombreuses informations concernant l’individu en question. Par exemple, s’agissant du 11 Septembre, et bien que cela ne relève pas de nos compétences, Meyssan ne serait qu’un copiste d’un auteur ayant publié le jour même un article hétérodoxe sur le sujet. C’est en effet là que réside sa technique principale comme dans le cas de la rediffusion du canular d’Al-Jazeera. La technique est encore éclatante en Syrie. C’est un jeu subtil (et criminel aussi) mais qui a fait son temps. Une autre ruse consiste à dire déformer des traductions ou à faie croire à un public (francophone par exemple) que vous êtes le premier à révéler une information (comme dans le cas des châteaux de cartes ou de Saif Al Islam) alors qu’un journaliste ou chercheur local (arabophone en l’occurrence) l’a fait avant vous. L’honnêteté, comme les ethnologues le font, consiste à citer votre informateur. Mais Meyssan est un narcissique, ambitieux, arriviste et prêt à écraser tout le monde. Nous invitons tous les lecteurs à lire correctement l’intégralité des critiques de l’imposture libyenne de Meyssan (particulièrement le volet lié au MENSONGE REPETE concernant Gaddafi et Israel. Merci pour l’attention accordée. Sincères salutations. Les Pacifistes de Tunis, le 26 juillet 2012 http://bit.ly/yd15JY [1] Contre tout déviationnisme : Manifeste pour une Garde Verte. Par Hans Cany (11 juillet 2012) http://lavoixdelalibye.com/?p=5288 [2] Tunisie : Maître Bechir Essid brise le tabou national n°1. La ««révolution»» ne fut qu’une simple révolte très vite avortée ! Les Pacifistes de Tunis, 16 juillet 2012. http://lavoixdelalibye.com/?p=5375 (version avec analyse) [3] Mais qui donc veut la peau de Thierry Meyssan ? Par Hans Cany, 26 juillet 2012 http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2012/07/26/mais-qui-donc-veut-la-peau-de-thierry-meyssan.html ***************** « Depuis quelque temps, et plus particulièrement depuis le début de son engagement dans le cadre des tragiques évènements de Syrie, on assiste sur Internet à une vaste campagne de dénigrement visant Thierry Meyssan. Depuis peu, ce qu'il faut bien appeler une sorte de déchaînement se fait jour, comme s'il s'agissait d'une offensive de communication soigneusement orchestrée et coordonnée. » >> Nous, Pacifistes de Tunis, avons agi seuls, sans aucune « orchestration » ou « coordination » avec quiconque. Pour votre information, même Mathaba fut surpris de nos diverses initiatives. Depuis la Tunisie, meurtrie par sa complicité, nous avons toujours réagi « avec nos tripes » et en réponse à des écœurements répétés dont ceux de l’individu objet de l’apologie. « Cette campagne d'attaques tous azimuts prend notamment la forme de vidéos et d'articles à caractère plus ou moins diffamatoire, relayés sans nuances non seulement par les ennemis « naturels » de Meyssan, mais aussi, chose plus surprenante, par des militants, des organisations et des cybermédias ayant pris fait et cause pour la Jamahiriya libyenne ». >> Nous nous en félicitons. « C'est ainsi que l'on a pu voir, par exemple, le site Mathaba.net publier des textes anti-Meyssan1 attribués à un énigmatique collectif des « Pacifistes de Tunis », textes témoignant d'un certain acharnement frisant parfois la mauvaise foi, et dans lesquels la virulence des propos tenus le dispute aux insinuations scabreuses et aux procès d'intention purs et simples ». >> « Attribués » seulement ? Nous en sommes les auteurs et nous offrons un point de vue tunisien. De quel « acharnement » parlez-vous alors que ne pouvions pas rester silencieux devant les accusations les plus graves jamais proférées contre Gaddafi : 50 000 MERCENAIRES AFRICAINS DEMANDES A ISRAËL ; mettre dans la bouche d’un « mort » des propos qu’il n’a jamais dit (et quels propos : « QU’IL S’INSPIRAIT POUR ECRASER LA ««REBELLION»» DES METHODES DES GENERAUX ISRAELIENS lors de la dernière guerre à Gaza); etc. Et voilà qu’en octobre 2011, MEYSSAN CONFIRME LES RAPPORTS « RECURRENTS » (SIC) DE GADDAFI AVEC ISRAËL dans un article présenté comme un hommage alors qu’il s’agissait en fait d’un lynchage médiatique dans lequel in enfonçait le clou du crucifié. Et voilà que l’individu réapparaît récemment un Chemin syrien pour nous vendre ««La Bataille de Damas»» alors qu’aucun média de ce pays ne l’évoque. Pour « la mauvaise foi » des Pacifistes de Tunis, veuillez nous fournir des citations démontrant l’inanité de nos affirmations si vous en êtes capable. « Virulence »? De qui se moque-t-on ? Diffuser sur Internet du vivant de Gaddafi des canulars plus gros que ceux d’Al-Jazeera et une fois « mort », de lui mettre dans la bouche des propos monstrueux par falsification d’une traduction, ce n’est pas de la « virulence » et de l’ « acharnement », ça ? De Quelle « insinuation scabreuse » parlez-vous ? Insinuez-vous qu’il soit normal qu’un Curriculum Vitae de Meyssan publié récemment par Alter Info ne fasse pas mention de son COMBAT DE PLUSIEURS ANNEES POUR LA LIBERALISATION DE LA PORNOGRAPHIE ? Où nous trompons-nous ? « On l'y accuse entre autres d'être pro-iranien » voire de travailler pour le gouvernement iranien, ou encore d'être un agent double, voire triple pour le compte des puissances occidentales et des forces sionistes. » >> Si l’individu pouvait se targuer d’être anti-impérialiste avant mars 2011, il est évident que (l’impérialisme ne pouvant être à géométrie variable comme l’a tôt relevé Lénine), qu’ayant, avec l’Iran et le Hezbollah, hurlé avec les loups impérialistes, il était simplement devenu pro-iranien. Et ne parlons pas de ses attaques renouvelées comme celle, récente, dans laquelle il confirme que Gaddafi « a bien » (sic) assassiné MOUSSA SADR sur la base d’un « témoignage » d’un individu vêtu d’un T-shirt avec le drapeau du CNT/OTAN (voir notre article publié sur Albared). C’est sûrement du ««journalisme d’investigation»». Nous aurions souhaité qu’il adopte au moins la position neutre de la Syrie. Ce ne fut pas le cas. « On l'y accuse aussi pêle-mêle de propagation de fausses nouvelles, d'usurpation de titres inventés, d'opportunisme, de falsification, d'incompétence journalistique. » >> Les accusations sont supportées par des citations et des analyses. Où sont les erreurs ? « En outre, on lui reproche d'avoir usé du terme de "bataille de Damas", alors qu'il n'a fait là que reprendre un terme abondamment employé par les médias de tous bords et de tous horizons. Y a-t-il là mort d'homme, crime de haute trahison ? L'emploi de cette formule constitue-t-il donc une faute gravissime méritant la mise au pilori, sinon la lapidation publique ? Qu'il soit permis d'en douter. » >> On se fiche des médias de l’Empire. Et d’ailleurs, pourquoi les imiter quand on écrit des articles critiquant le « journalisme de guerre ». Pour nous, Pacifistes de Tunis, connaisseurs aussi du terrain syrien et observateurs des médias de ce pays, ce qui nous a effarés, c’est qu’aucun média syrien (nous insistons : aucun média syrien), ne parle de ««Bataille de Damas»». Il faudrait se taire, encore une fois, et laisser l’auto-proclamé expert anti-impérialiste dire n’importe quoi ? Cette « bêtise » n’a évidemment rien à voir avec les gravissimes canulars contre Gaddafi et voilà pourquoi nous avons écrit un deuxième article dans lequel nous le qualifions de COMMERE ET d’ASTROLOGUE. Dans notre premier article, nous le qualifions d’IMPOSTEUR (en Libye, nous précisions) et de FOSSOYEUR DU MOUVEMENT ANTI-IMPERIALISTE. Où est l’erreur ? « Dans le même registre, certaines vidéos circulant sur Youtube et autres Dailymotion, prétendant dénoncer son « imposture », ne brillent pas davantage par le sens de la nuance qu'elles affichent. Ainsi, l'un de ces spots vidéos, sobrement intitulé "Syrie:T Meyssan l'homosexuel mythomane à Damas"2, reprend peu ou prou l'argumentation développée dans les articles précités, mais la complète aussi par quelques déclarations de Meyssan concernant l'affaire libyenne, censées illustrer l'étendue de sa prétendue mythomanie. » >> Nous ne sommes pas concernés ici puisque nous n’avons jamais vu ni entendu parler de ces vidéos. Cependant, nous voulons confirmer ici que Meyssan est un MYTHOMANE et un MEGALOMANE. Voir notre critique dans laquelle nous sortons de dessous le tapis son article intitulé (de mémoire) : « L’OTAN BOMBARDE LA TELEVISION LIBYENNE POUR EMPECHER THIERRY MEYSSAN DE S’ADRESSER AU PEUPLE LIBYEN » : un tissu d’inexactitudes lui permettant de faire du « STORY TELLING ». « Passons simplement sur la tendance nauséabonde consistant à stigmatiser la sexualité de Thierry Meyssan, comme si celle-ci constituait une sorte de tare honteuse suffisant à le disqualifier sans appel. Les individus qui se livrent à ce type d'attaques bassement homophobes, croyant probablement user là d'un argument imparable, n'en ressortent de toutes façons pas grandis, très loin s'en faut... » >> Nous ne sommes pas concernés ici mais nous tenons à soulignons que NOUS AVONS TOUJOURS RESPECTE LES HOMOSEXUELS, particulièrement quand ils sont anti-impérialistes (comme à CUBA). Par contre, et comme nous l’avons dit dans notre article sur Mathaba, il y un MANGUE D’HONNETETE INTELLECTUELLE TOTALE de taire un combat (noble comme celui pour les droits des homosexuels) et un combat (moins noble comme celui pour la libéralisation de la pornographie (ARME LA PLUS SOURNOISE DE L’IMPERIALISME PARCE QU’ELLE AGIT SUR CETTE ZONE DU PSYCHISME APPELEE « DESIR » - ET LA PLUS FATALE QUAND ON VOIT LES CONSEQUENCES DE LA LIBERALISATION DE LA PORNOGRAPHIE DANS LES SOCIETES TRADITIONNELLES D’ASIE EN ASIE ET AFRIQUE. Notre article sur Mathaba contient un lien vers un autre article des Pacifistes de Tunis concernant la mise en scène, hyper-pornographique du Prophète de l’Islam par des sionistes : une manœuvre de 220 pages en anglais et 120 pages en arabe que les Tunisiens n’ont pas encore compris dans sa totalité) pour ne pas mentionner le panégyrique/Curriculum Vitae publié récemment par Alter Info qui ne fait étrangement pas mention de son combat pour la libéralisation de la pornographie ? LE COMBAT POUR LA LIBERALISATION DE LA PORNOGRAPHIE N’A RIEN DE « REVOLUTIONNAIRE ». AU CONTRAIRE, IL EST RINGARD, REACTIONNAIRE ET ANTI-IMPERIALISTE (VOIR LENINE DANS NOTRE ARTICLE) « Mais si l'on s'attarde plutôt sur les extraits vidéos montés en fin de spots en guise de « pièces à conviction », la vacuité des accusations portées contre lui, concernant le travail de réinformation qu'il avait accompli en 2011 durant la guerre de Libye, apparaît dans tout son éclat. Car enfin, en quoi le fait de déclarer que l'OTAN et Al Qaeda on avancé côte à côte, que Kadhafi n'était pas un « dictateur », ou encore que de fausses images d'une fausse prise de Tripoli ont été tournées au Qatar3 -puis diffusées par Al Jazeera- constituerait-t-il un flagrant délit de prétendue mythomanie ?? Bien au contraire, tout ceci ne constituait que la pleine et entière vérité ! De toute évidence, l'auteur de cette vidéo diffamatoire serait sans nul doute mieux inspiré s'il daignait s'informer convenablement au préalable... » >> Une fois de plus, nous ne sommes pas concernés mais permettez-nous de réagit : ««RE-INFORMATION»» ? C’est une plaisanterie de très mauvais goût. Par ailleurs, MEYSAN A QUALIFIE, PLUSIEURS FOIS, DANS PLUSIEURS ARTICLES, GADDAFI, DE TYRAN. Dire qu’il ne l’a pas dit est un mensonge. Pour les fausses-images de Tripoli, il n’en est pas à l’origine. Oui, c’est un MYTHOMANE et un MEGALOMANE. Comme nous l’avons montré, l’OTAN cherchait à faire taire la télévision de la Jamahiriya et particulièrement la célèbre émission nocturne du MODESTE DR SHAKIR et non pas empêcher un mégalomane français de « s’adresser au peuple libyen ». Pourquoi n’a-t-il pas poussé l’audace de « REFAIRE LE COUP » A DAMAS après le même scénario de bombardement de la télévision ? « Passons aussi sur les titres et fonctions plus ou moins imaginaires et farfelus que s'attribue de temps à autres Thierry Meyssan, et qui relèvent davantage de velléités de reconnaissance officielle, coordinateur interministériel » de la Jamahiriya durant la crise plutôt que d'une volonté perverse de tromper le public. Ainsi l'a-t-on effectivement entendu se targuer d'un improbable titre de « libyenne, comme de contacts étroits avec tel ou tel « ministère » libyen. Ceci trahit de sa part une méconnaissance manifeste de la nature réelle du système en question : la Jamahiriya libyenne n'a en effet jamais eu de « ministères » ni de « ministres » en titres !... » >> Parfait. Ou bien vous avez une très bonne connaissance de la Jamahiriya ou bien vous avez lu notre critique avec attention. « Aujourd'hui, de la même façon, il tend à revendiquer des titres et fonctions officiels auprès des autorités syriennes, lesquels sont sans doute totalement fictifs. Sa soif de légitimité, son ardent désir d'être pris au sérieux, le porte parfois à formuler ce type de pieux mensonges, alors que selon toute probabilité, il ne bénéficie certainement pas de la reconnaissance et des entrées privilégiées qu'il évoque auprès des instances officielles et des plus hautes autorités des pays concernés ». >> C’est un détail. Comme nous l’avons dit dans notre article sur Mathaba, IL FAIT MIROITER AUX LIBYENS ET AUX SYRIENS DES RELATIONS AVEC DES EXPERTS OU DECIDEURS AU SEIN DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS. Faible francophonie oblige et fascination pour la France font le reste auprès de certains responsables libyens ou syriens. Ainsi, le DR SHAKIR EST TOMBE DES NUES quand nous lui avons révélé ce que son hôte dans sa propre émission, avait écrit sur la Jamahiriya et Israël... « Somme toute, Thierry Meyssan n'est que ce qu'il est, à savoir un intellectuel dissident et un journaliste d'investigation parmi tant d'autres. La seule chose qui le différencie des simples blogueurs « de base » qui occupent plus ou moins le même créneau que lui réside dans le fait qu'il séjourne sur le « terrain », et surtout, qu'il bénéficie d'une large réputation, compte tenu des ouvrages qu'il a fait publier et de sa couverture médiatique passée. » >> SA PRESENCE « SUR LE TERRAIN » EST UN LEURRE comme nous l’avons montré. L’image la plus adéquate est celle des anthropologues au service des colonisateurs qui avaient leurs « informateurs » « indigènes » lesquels leur racontaient souvent n’importe quoi. Ils faisaient passer ça pour de la science (VOIR DEBAT SUR L’ORIENTALISME ET LE NEO-ORIENTALISME, notamment à la suite de la critique d’Edward SAID). « Sa propension à s'octroyer des fonctions imaginaires n'est donc à mettre que sur le compte de la vanité et du narcissisme inhérents à la nature humaine, et rien de plus. Ce n'est là qu'une faiblesse à laquelle nous sommes toutes et touts exposés, surtout dans le cadre de ce type d'activités, et il serait donc bien déplacé de la lui reprocher plus que de raison. Il y a certes parfois une petite part d'affabulations dans ce que dit Meyssan ». >> Voilà des EUPHEMISMES INUTILES POUR LES CANULARS LES PLUS GRAVES ET LES PLUS CRIMINELS PORTEES CONTRE GADDAFI et la Jamahiriya. « Plus largement, il peut même lui arriver de se tromper, de formuler des inexactitudes. Voire d'être lui-même mal informé, ou désinformé. Mais devons-nous donc le blâmer pour cela ? Que celui ou celle qui n'a jamais péché lui jette la première pierre... » >> L’erreur est humaine. Mais quand elles est SYSTEMATIQUE (voir les articles qui se sont succédés sur Gaddafi et qui tous, au lieu de « tourner la page », ENFONCENT DAVANTAGE LE CLOU), il y a évidemment une INTENTION CLAIRE DE NUIRE. Gardez vos références à l’Evangile pour une autre occasion ou un autre personnage. « Néanmoins, reconnaissons-le, sans aller jusqu'à porter de graves accusations de trahison contre Thierry Meyssan, certaines questions restent en suspens, et on est en droit de se les poser. Il est aujourd'hui évident que son engouement pour la cause libyenne ne fut que relatif, circonstanciel et éphémère. Dès la chute de Tripoli, fin août 2011, il a plié bagages, puis a clairement tourné la page, pour passer définitivement à tout autre chose. Il ne s'est jamais réellement « rallié » à Kadhafi, il n'a jamais été un véritable partisan de la Jamahiriya. Tout au plus a-t-il ponctuellement pris parti contre l'agression impérialiste, et a-t-il riposté à certains des plus grands mensonges concernant le Guide et le système libyen. Mais cela n'est pas allé plus loin. En outre, on peut légitimement s'interroger quant à son rôle réel dans le cadre du conflit libyen. Comment se fait-il qu'il ait été protégé, parmi une kyrielle d'autres journalistes (et d'agents spéciaux) internationaux dans le fameux hotel Rixos de Tripoli, et qu'il ait pu en sortir, être exfiltré du pays sans être blessé, arrêté ni inquiété d'aucune manière, alors qu'il était notoirement censé être « pro-régime » ? Pourquoi a-t-il aussitôt cessé de se préoccuper de la question libyenne, alors que le conflit n'était même pas encore terminé, comme s'il avait dès lors accompli une mission, et avait donc les mains libres pour passer à autre chose ?... Mais d'un autre côté, pourquoi, s'il avait trahi Kadhafi, n'aurait-il pas déjà fait l'objet de tentatives de liquidation, pour le châtier de sa supposée traîtrise ?... Comment se fait-il qu'il se trouve parfois en possession d'informations secrètes censées provenir des instances dirigeantes occidentales ?... » « Pourquoi, s'il est pro-iranien comme certains le suggèrent, s'est-il en apparence engagé du côté de Kadhafi, alors que les relations entre ce dernier et le régime des mollahs ont toujours été exécrables, que les autorités de Téhéran ont soutenu les rats libyens (tout en condamnant l'intervention occidentale, il est vrai), et ont même clairement applaudi la chute de Kadhafi ?... » >> Parce que c’est un ARRIVISTE et un OPPORTUNISTE. Il a vu que Gaddafi, en affrontant seul le monde entier ligué contre lui, faisait de l’ombre à l’Iran en matière d’anti-impérialisme (si ce n’est qu’il a directement reçu des instructions compte-tenu des intentions iraniennes d’entrée sur le continent africain après sa ««libération»» du monstre Gaddafi. Les Iraniens, tout comme le Hezbollah et le Hamas, ont « condamné l’intervention occidentale » du bout des lèvres. Ils ont hurlé avec les loups de l’OTAN. « A sa décharge, on peut cependant arguer de la complexité et de la subtilité des relations internationales » >> C’est bien ce que nous disons. Il faut de la modestie pour ces choses-là. Il n’en a pas. C’est un MEGALOMANE et un MYTHOMANE (comme le disent les vidéos dont vous parlez et que nous n’avons pas vues). « Le régime syrien de Bachar Al-Assad qu'il soutient aujourd'hui, par exemple, avait à la fois de bonnes relations avec Kadhafi, tout en étant un proche allié du régime iranien, ennemi juré du Guide libyen. En d'autres termes, on pourrait, pour simplifier, dire que la Syrie de Bachar est une sorte d'intermédiaire entre la Libye verte et l'Iran des mollahs, deux inconciliables. On en conviendra, la simplicité n'est pas de ce monde, et nous devons donc nous garder de tout manichéisme à l'emporte-pièce concernant les choix des uns comme des autres. » >> Comme nous l’avons dit (en fait, c’est la raison d’être de notre mouvement), NOUS RESPECTONS LA POSITION DE LA SYRIE (et défendons sans hésitation cette dernière) qui n’a PAS hurlé avec les loups de l’OTAN sans pouvoir toutefois ignorer ses alliances avec l’Iran et le Hezbollah. « D'autant moins lorsqu'ils ne sont dictés que par la seule opposition à l'impérialisme et au sionisme, ce qui constitue apparemment le seul vrai fil conducteur de Thierry Meyssan ». >> Meyssan est un imposteur, un arriviste, une commère et un astrologue. SON « ANTISIONISME » N’EST QUE DE LA POUDRE AUX YEUX. « Thierry Meyssan serait-il en réalité un agent double, voire triple, qui travaillerait selon les uns pour les services secrets iraniens, selon les autres pour les services secrets français, et selon d'autres encore pour la CIA et/ou le Mossad (rayer la mention inutile), tout en faisant mine d'agir pour le compte des deux premiers ?... Quel inextricable imbroglio ! » « Avec les évènements actuels de Syrie, la guerre psychologique bat son plein. Les ennemis de Damas, de toutes natures, ont grand intérêt à semer le doute, à salir la réputation de Thierry Meyssan, et à discréditer durablement l'une des principales voix francophones qui, à l'heure actuelle, combat les mensonges concernant la Syrie en atteignant une large audience. Il est infiniment regrettable de constater qu'aujourd'hui, de nombreux militants et militantes anti-impérialistes du monde entier foncent tête baissée dans un processus de discrédit manifestement orchestré, et s'en font les relais sans prendre la peine au préalable de peser le « pour » et le « contre ». » >> LISEZ LES TEXTES INCRIMINES ET NOS CRITIQUES DANS LEUR INTEGRALITE. Nous appelons une traduction falsifiée une traduction falsifiée et un canular d’Al-Jazeera (50000 mercenaires africains, repris par Meyssan) un canular d’Al-Jazeera et donc « UN CHAT UN CHAT MEME QUAND IL EST NU. Défendre la Syrie n’a rien à voir avec la défense d’un imposteur qui risque –si les officiels syriens ne font pas très attention- de susciter des dégâts dans leur pays. Quand à l’« anti-impérialisme », il ne s’est jamais porté aussi mal dans l’Histoire que depuis que l’Iran, le Hezbollah, « idoles » de Meyssan ont ouvertement hurlé avec les loups de l’OTAN contre la Libye. « Certains et certaines le font en toute bonne foi, n'en doutons pas. Il y a de nombreuses questions que l'on peut légitimement se poser au sujet de Thierry Meyssan. Mais des questions qui se contredisent parfois radicalement les unes les autres... » >> Nous avons des idées très claires sur Meyssan et n’affirmons rien de ce que nous ignorons. QU’IL RENDE L’ARGENT QUE LE GOUVERNEMENT DE LA JAMAHIRIYA LUI A VERSE POUR DEFENDRE SA CAUSE. « Gardons-nous donc de tout jugement catégorique dans l'état actuel des choses. Gardons-nous de faire le jeu d'intérêts qui ne sont pas forcément ceux qu'on croit défendre. » >> Nous sommes un mouvement spontané et nous avons été écœurés par le silence du mouvement anti-impérialiste mondial à l’égard de Meyssan. Il est temps d’en finir. « Et ne perdons pas de vue que, jusqu'à preuve incontestable du contraire, Thierry Meyssan est un ennemi irréductible de l'impérialisme et du sionisme. » >> Oui, un anti-impérialisme à géométrie variable et contraire à la théorie léniniste (voir notre critique) « Il fut le premier, dès 2001, à contester la version officielle des évènements du 11 septembre à New York, notamment grâce à son fameux livre4 , qui défraya la chronique et suscita la polémique mondiale que l'on sait. » >> ET ALORS ? Cela autorise-t-il ensuite de publie n’importe quoi, d’appeler ça du ««journalisme d’investigation»» et d’hurler avec les loups de New York contre la Jamahiriya libyenne ? « Il fut le premier à révéler la supercherie des fausses images tournées au Qatar, au moment de la chute de Tripoli ». >> FAUX. « Il ne ménage pas ses efforts pour contrer les médiamensonges, et pour nous donner des informations qui non seulement s'avèrent exactes la plupart du temps, mais dont nous n'aurions de surcroit peut-être jamais pris connaissance sans lui. » >> Vous confondez avec un autre personnage : MICHEL COLLON. « Eu égard à son remarquable travail d'investigation, qui n'accouche pas que de fariboles, n'en déplaise à certains, il n'y a pour l'heure aucune raison valable de le « disgracier ». Ne jetons donc pas le bébé avec l'eau du bain, comme le dit l'adage. » >> Des « fariboles » ? Quel euphémisme. IL A CRACHE ET VOMI SUR GADDAFI à l’heure où ce dernier ne pouvait pas répondre, trop occupé à diriger un peuple en marche et en guerre, malgré lui, pour sa dignité. ET DEPUIS TUNIS, NOUS LUI DISONS DESORMAIS: Meyssan, ça suffit….MEYSSAN, DEGAGE ! Vraiment, il nous fait de plus en plus penser à l’orientaliste anglais du nom de SHARKI qui, dans le pamphlet sioniste hyper-pornographique écrit aux Etats-Unis et interprété par deux pseudo-révolutionnaires tunisiens, se rend chez le Prophète de l’Islam puis l’assassine d’un coup de couteau, après l’avoir comparé avec Mouammar Al-Gaddafi dans Bab-Al-Aziziya... http://www.mathaba.net/news/?x=630227 _______________ Les Pacifistes de Tunis http://bit.ly/yd15JY "
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