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07/03/2013

Nous sommes tous Hugo CHAVEZ !

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En ce funeste 5 mars  2013, un homme d'exception, un des rares chefs d'Etat bons et justes de la planète nous a quittés... C'est un grand camarade et bien plus encore que nous perdons avec lui. Une perte immense non seulement pour le peuple vénézuélien, mais aussi pour tous les opprimés, pour  les socialistes authentiques et les anti-impérialistes du monde entier.

Les capitalistes et les impérialistes de tous poil, les droitards, les pro-yankees et autres tenants du prétendu Nouvel Ordre Mondial se réjouissent ouvertement, avec l'indécence nauséabonde qui les caractérise, de la disparition de celui qui fut un de leurs plus redoutables adversaire près de quinze années durant... VILS CHAROGNARDS !

Les bobos de la gôche caviar, tout comme certains soi-disants "libertaires" qui brillent surtout par leur vacuité, leur dogmatisme et leur ignorance crasse, ne voient aucune raison de déplorer la disparition de celui que leur vue étroite leur a fait percevoir comme un "autocrate", voire un "dictateur" (sic)... A l'extrême-droite, il se trouve même quelques nationalistes étroits que leur chauvinisme pathétique et leur consternant racialisme poussent à afficher leur dédain, en guise de (non) réaction à l'évènement... BANDES DE SOMBRES IMBECILES !   

Que les uns comme les autres sachent donc que le chavisme est loin d'être mort avec Chavez. Que les héros du peuple sont de toute façon immortels, que cela leur plaise ou non. Et qu'à l'instar de la formule proclamant que nous sommes tous Mouammar KADHAFI, nous sommes aussi, tous autant que nous sommes, tous Hugo CHAVEZ.  Nous sommes des dizaines, des centaines de millions dans le monde, et les oppresseurs comme leurs idiots utiles de tous bords doivent savoir qu'ils n'en ont pas terminé avec nous. Très loin s'en faut !

Hans CANY

 

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Un bien curieux "dictateur" que pleure tout un pays, et bien au-delà...  Pour quelles raisons, selon vous ? A-t-on jamais vu cela en France, en Europe ou dans tout autre pays impérialiste ? Croyez-vous que la mort d'un Sarkozy ou d'un Hollande, par exemple, susciterait ce type de réaction chez les masses populaires ??
Ouvrez les yeux. Et réfléchissez...

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16:05 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany, géopolitique et politique internationale |  Facebook | | | |

04/03/2013

Refuser l'idéologie du métissage : du racisme ?

L'idéologie du métissage, dont on nous rebat les oreilles 24h sur 24 à peu près partout, est aujourd'hui une véritable pensée unique dont les politicards qui prétendent nous gouverner, de droite comme de gauche, se font toujours les plus fervents apôtres. A titre d'exemples, voici quelques citations on ne peut plus révélatrices, qui illustrent bien la parfaite connivence des différents acteurs du Système UMPS sur ce point précis, ce qui ne relève nullement du hasard :

 

. « il faut faire cette éducation du pays pour qu’il apprenne que désormais son avenir c’est le métissage... » (Julien Dray, PS)

 

. « Le métissage, je le dis ici, est une chance pour la France. Je serai la présidente de la France métissée et qui se reconnaît comme telle. » (Ségolène Royal, PS)


. « Notre avenir ? Une société métissée fière et énergique » (Valerie Pécresse, UMP)

 

. « Je veux être le président d’une France qui aura compris que la création demain sera dans le mélange, dans l’ouverture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot, dans le métissage. » (Nicolas Sarkozy, UMP)

 

. « L'objectif, c'est relever le défi de metissage. En relevant ce défi, la France est fidèle à son histoire. » (Nicolas Sarkozy¨, UMP)

 

. « Je crois que l'immigration, le métissage sont une chance pour l'Europe » (Jean-Michel Quillardet, Grand Maitre du Grand Orient de France)    


Le fait de rejeter l'idéologie du métissage serait-il fondamentalement "raciste", comme certains se plaisent à le crier sur tous les toits ?... Absolument pas. Pour ma part, je m'oppose à la haine raciale et aux thèses «suprémacistes». Ma vision découle d'un attachement profond à ceux dont je me sens proche pour telle ou telle raison, et d'un sincère respect pour tous les autres. Cette position, que l'on peut désigner sous le nom d'antiracisme différentialiste, se situe totalement aux antipodes de la haine raciale, et se base fondamentalement sur le principe d'autodétermination pour tous les peuples et tous les groupes d'individus. De plus, je le répète, je ne souscris aucunement aux doctrines de la suprématie blanche, pas plus que je ne souhaite imposer ma vision du monde aux autres.

Il n'existe pas de races "supérieures", ni de races "inférieures". De mon point de vue, le facteur racial ne peut déterminer la valeur d'un individu de quelque façon que ce soit, ce qui est démontré de façon évidente par le simple fait que certains Noirs sont beaucoup plus estimables que certains Blancs, et vice-versa. Je suis fondamentalement opposé à l'idéologie du "melting pot", mais je n'en désire pas moins créer des liens d'affinités et d'amitié avec d'autres mouvements et individus, quelle que soit leur origine raciale ou ethnique. Je considère simplement le métissage global, à grande échelle, comme une menace très grave qui met en danger la diversité du genre humain en l'uniformisant peu à peu, de la même façon que la chasse et la pollution menacent le monde animal et l'environnement.

Ensemble, avec nos camarades du monde entier, nous devons chercher à défendre nos identités respectives face aux ravages du déracinement cosmopolite. L'unité dans la diversité, telle est la clé : au sein d'une humanité uniformisée et indifférenciée, pas d'échanges possibles !...
En soi, l'individu ne fait pas tout. Sa mentalité et sa vision du monde sont largement conditionnés par le milieu social, l'environnement physique et culturel au sein desquels il s'est construit. Donc, prendre en compte l'individu unique en tant que tel, oui, mais pas seulement. Nier l'individu en le réduisant à une simple composante d'un groupe, ou à contrario nier le groupe dont il est issu pour ne prendre en considération que l'individu déraciné, "affranchi" de tout déterminisme et de tout héritage, c'est dans chacun de ces cas extrêmes faire preuve d'hémiplégie morale et intellectuelle.

Il suffit d'ouvrir le petit Larousse pour y lire la définition du mot "racisme", qui est on ne peut plus claire :

RACISME n.m. 1. Idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les "races"; comportement inspiré par cette idéologie. 2. Attitude d'hostilité systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes.

Il n'y a donc rien de commun entre le racisme et le simple fait de reconnaître l'existence évidente des races, qui constituent des subdivisions, des catégories au sein de l'espèce humaine. Refuser le métissage, c'est refuser l'uniformisation du genre humain, la destruction de sa diversité au moyen d'un mélange généralisé de toutes ses catégories. Le racisme consiste pour sa part à établir des hiérarchies de valeur entre lesdites catégories. Nuance, et elle est de taille... CQFD.

 

Hans CANY
(2008)

 

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18:19 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : hans cany, identité & racines |  Facebook | | | |