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12/07/2020

Savitri Devi : Hellénisme et hindouisme, la grande aventure [par Jean Mabire]

 

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Le goût très moderne pour le scandale et l’étrange peut parfois transfigurer les aventures intellectuelles les plus captivantes en trompeuse pâture médiatique. C'est ainsi que le livre de Nicholas Goodrick-Clarke, Hitler’s priestess, récemment traduit en français sous l’étiquette La prêtresse d’Hitler, risque d'attirer les amateurs d’ésotérisme de pacotille en dissimulant l’itinéraire absolument passionnant de cette Grecque, née en France, qui devait découvrir aux Indes le point d'ancrage d’une singulière croyance politico-religieuse.

Personne ne connaissait cette femme, auteur d’une vingtaine de livres, où un authentique chef-d’œuvre, L’Etang aux lotus, témoignage d’une fort poétique conversion, voisinait avec un portrait fabuleux du pharaon Akhenaton, fils du soleil s’il en fut, et des pamphlets d’une rare violence publiés après la guerre en éditions semi-clandestines.

Celle qui se faisait appeler Savitri Devi et épousa le militant nationaliste hindou Asit Krishna Mukherji devait, sur la fin de sa vie, fréquenter les milieux les plus extrémistes d’Europe et d’Amérique où elle passa pour une sorte d’illuminée.

Les chemins intellectuellement et spirituellement les plus insolites comme les plus dangereux qu’elle fréquenta par passion tout autant que par devoir, ne peuvent faire oublier les longues années où elle rechercha, toujours sincère, une sorte de foi indo-européenne exaltée, dont elle fut, plus qu’une prêtresse, un véritable « gourou », à la fois oriental et « polaire ».

L’hérédité est là. Implacable. Celle qui se fera un jour appeler Savitri Devi est née le 30 septembre 1905, dans le Rhône, d’une mère originaire de Cornouaille britannique nommée Nash et d'un père moitié italien de Londres [Lombardie—ndlr] et moitié grec de Lyon, qui portait le nom de Portas. L’enfant reçoit le prénom de Maximiani, forme féminine hellénique de Maximien. En remontant fort loin dans le temps, elle pouvait se dire « nordique », Jutlandaise du côté maternel et Lombarde du côté paternel.

Elle était aussi « Barbare », influencée par les poèmes de Charles Leconte de Lisle, le dieu littéraire de sa jeunesse.

Curieusement, sa germanophilie remonte à un premier séjour en Grèce, où elle rêvait des Doriens sur les ruines de l’Acropole d'Athènes. De retour en France, elle devait acquérir la nationalité hellénique en 1928 par une démarche au consulat grec de Lyon, sa ville natale. De solides études la conduisent à un double doctorat en 1935, avec un essai critique sur son lointain compatriote Théophile Kaïris, poète et patriote, éveilleur du nationalisme hellénique, et une thèse sur La simplicité mathématique.

C’est tout à la fois une littéraire, une scientifique et surtout une passionnée aux élans fort romantiques. De son enthousiasme pour la Grèce, elle tire un engouement pour l’aventure indo-européenne qui la conduira en Inde, où elle découvre l'immense richesse d’une culture païenne pré-chrétienne.

Elle se veut désormais citoyenne de l’Âryâvarta, nom traditionnel des territoires aryens de l’Asie du Sud où elle va rechercher « les dieux et les rites voisins de ceux de la Grèce antique, de la Rome antique et de la Germanie antique, que les gens de notre race ont possédés, avec le culte du Soleil, il y a six mille ans, et auxquels des millions d’êtres vivants de toutes les races restent attachés ».

Au printemps 1932, à 27 ans, elle accomplit ce que Lanza del Vasto nommera un jour « le pèlerinage aux sources ».

Elle n’est pas une touriste mais une croyante. Elle va rapidement apprendre les langues du pays, l’hindî et le bengali, et vivre dans l’âshram de Rabîndranâth Tagore à Shantiniketan, dans le Bengale. Elle part ensuite comme professeur dans un collège non loin de Delhi, où elle enseigne l’histoire.

Maximiani Portas prend alors le nom de Savitri Devi, en l’honneur de la divinité solaire féminine.

En 1940, elle fait paraître à Calcutta son premier livre, L’Etang aux lotus, où elle raconte dans un style très lyrique sa « conversion » à l’hindouisme, à la fin des années trente. Ce livre, publié en français, est à la fois récit de voyage et longue quête spirituelle d’une jeune femme qui va désormais vivre illuminée par une foi qui ne la quittera plus jamais :

« Si j’avais à me choisir une devise, je prendrais celle-ci : Pure, dure, sûre, en d’autres termes :  inaltérable. J’exprimerais par là l’idéal des Forts, de ceux que rien n’abat, que rien ne corrompt, que rien ne fait changer ; de ceux sur qui on peut compter, parce que leur vie est ordre et fidélité, à l’unisson avec l’éternel. »

Dès la fin de 1936, elle s’est fixée à Calcutta, où elle enseigne à ses nouveaux « compatriotes » l’hindouisme, « gardien de l’héritage aryen et védique depuis des siècles, essence même de l’Inde ».

Tout naturellement, sa vision religieuse est aussi une vision politique et elle s’implique totalement dans le nationalisme hindou et notamment dans le mouvement de D.V. Savarkar. L’Inde n'est pas seulement une patrie, une future nation, c’est aussi une véritable Terre Sainte, celle des Védas, des dieux et des héros.

Elle écrit, cette fois en anglais : A Warning to the Hindus, où elle critique les influences chrétiennes et musulmanes, dans une optique à la fois païenne et anticolonialiste. Elle épouse alors Asit Krishna Mukherji, un éditeur hindou, assez anti-britannique pour s’affirmer pro-germanique.

Du combat culturel et religieux, elle passe, sous son influence, à la lutte clandestine dans le sillage du chef nationaliste Subhas Chandra Bose, qui rêve d’une armée capable de libérer les Indes, avec l’aide des Allemands et des Japonais.

Savitri Devi, devenue militante, n’en poursuit pas moins sa grande quête spirituelle. Elle se passionne alors pour le pharaon égyptien Akhenaton, époux de la reine Néfertiti et fondateur d’une religion solaire vieille de 3.300 ans.

Son penchant pour ce souverain, qu’elle nomme « fils de Dieu », se double d’un véritable culte de la Nature qui la conduit à prendre la défense des animaux dans son livre Impeachment of Man, critique radicale de l’anthropocentrisme.

Le livre paraît en 1945. Elle vient d’avoir 40 ans et décide de partir en Europe, où elle veut voir ce que devient l'Allemagne de la défaite. Elle séjourne d’abord à Londres et à Lyon. Puis elle se rend dans les ruines du IIIe Reich. Elle affirme vivre alors dans le « Kali-Yuga », l’Age de Fer, d’où repartira un nouveau cycle : Ages d’Or, d’Argent et de Bronze.

Elle défend la théorie des trois types d’Hommes : les Hommes dans le Temps, les Hommes au-dessus du Temps et les Hommes contre le Temps. Elle s’exalte de plus en plus et considère désormais Hitler comme un « avatar », une réincarnation des héros indiens de la Bhagavad Gîtâ !

Ses propos et ses brochures lui vaudront d’être emprisonnée à Werl par les autorités de la zone d’occupation britannique qui l’accusent de néo-nazisme.

Libérée en 1949, elle va désormais se partager entre l’Inde, l’Europe et l’Amérique, écrivant des pamphlets politico-religieux d’une rare violence : Defiance (1950), Gold in the Furnace (1953), Pilgrimage (1958), The Lightning and the Sun (1958).

Tandis que ses livres paraissent à Calcutta, elle parcourt le monde au hasard de ses obsessions et de ses amitiés, rencontrant, sans discernement, quelques rescapés de l’aventure hitlérienne et bon nombre de néo-nazis, souvent parmi les plus folkloriques.

Elle vit chichement de son métier d’institutrice et fera plusieurs séjours dans des asiles de vieillards indigents, alors qu’elle est devenue presque aveugle. Elle meurt chez une amie, dans un petit village anglais de l’Essex, le 22 octobre 1982, à l’âge de 77 ans.

Si le livre, assez hostile, que lui a consacré Nicholas Goodrick-Clarke la qualifie de « prêtresse d’Hitler », il aurait peut-être été plus juste de la présenter comme « prophétesse du New Age et de l’écologie profonde »…

Jean MABIRE


Publié dans la série de Jean Mabire, « Que lire ? », volume 7, 2003.

02/09/2017

Abattages rituels et sacrifices sanglants, au degré zéro de l'élévation spirituelle

 Alors que j'affiche très volontiers, au nom de la liberté de conscience la plus élémentaire, une large ouverture d'esprit en matière de spiritualité, on me demande parfois quelle est ma position au sujet de l'abattage rituel et des sacrifices animaux effectués dans le cadre de telle ou telle pratique religieuse. Par ce court texte, j'entends donc apporter une réponse parfaitement claire à cette épineuse question, laquelle donne aujourd'hui lieu à de fort houleuses controverses.

**********

 
 Il va sans dire que ma condamnation de ce type de "rites" barbares, d'où qu'ils viennent, est absolument sans appel, et ce quelle que soit la religion dont se réclament ceux qui s'y adonnent, fussent-ils musulmans, juifs, païens ou de quelque autre confession que ce soit. Ces crimes abjects doivent être partout abolis. Je suis et resterai toujours absolument intraitable sur ce point.
Je précise d'emblée que cette condamnation de principe s'applique non seulement à l'abattage "rituel" des animaux dits "de boucherie", acte ignoble entre tous, mais aussi aux divers sacrifices sanglants effectués à l'occasion de quelconques cérémonies.

 Au risque assumé de m'attirer l'ire de ceux qui, de plus ou moins bonne foi, approuvent ou tolèrent de semblables agissements au nom d'une prétendue défense de la diversité ou de la liberté de culte, j'oserai même ajouter sans le moindre complexe qu'à mes yeux, la pratique du sacrifice animal ou humain relève de surcroit d'une conception spirituelle de très bas étage, qui confine à la superstition et à la bêtise pure et simple.

 Bien sûr, le principe de l'acte repose sur une notion simpliste qu'il est pour le moins aisé de décrypter. Il s'agit tout bonnement de renvoyer le souffle de vie ou l'âme de la victime sacrificielle vers la source créatrice dont il ou elle est issu(e), dans l'espoir de susciter l'attention de la divinité et de s'attirer ses bonnes grâces. Il n'en demeure pas moins que ce raisonnement puéril et d'une naïveté confondante, aussi amoral soit-il, ne fait en réalité que servir de prétexte et de couverture à la commission de ce qu'il convient objectivement de désigner pour ce qu'ils sont : des meurtres.

  Au nom de quoi Dieu -ou une quelconque autre entité divine-, pourvoyeur de vie et parfois même "tout Amour", pourrait-Il être ravi que l'on ôte ainsi la vie et/ou l'âme qu'Il est censé avoir insufflé à l'une de Ses créatures, et qu'on la lui renvoie par le truchement d'un acte violent et anti-naturel ? C'est fondamentalement absurde et philosophiquement immoral, plutôt qu'amoral. Et ce, d'autant plus si la victime du sacrifice n'est pas consentante !

 Chez de nombreux païens de toutes traditions, y compris chez la grande majorité des adeptes de l'hindouisme, les sacrifices ont depuis longtemps pris la forme d'offrandes végétales et de nourriture. Faudrait-il donc déplorer cette évolution liturgique ? Assurément non, bien au contraire.

 Du point de vue qui est le mien, les musulmans ou juifs qui égorgent des moutons, comme les simili païens qui, à notre époque, s'adonnent ou voudraient s'adonner à des pratiques anachroniques du même ordre, ne sont que de fieffés spécimens d'imbéciles conditionnés qui se rendent coupables, de façon plus ou moins consciente, de crimes.

 Tous les peuples, toutes les cultures et toutes les religions ont, à un moment ou l'autre de leur existence, pratiqué le sacrifice humain et/ou animal. Mais arrive toujours un moment où il faut savoir faire preuve de discernement, en opérant une distinction entre ce qui est essentiel et conserve une valeur intemporelle d'une part, et ce qui porte clairement la marque de son temps et des moeurs qui y sont liées d'autre part. L'ancienneté -toute relative- d'une pratique n'est en aucun cas le gage de sa légitimité ni de sa moralité, tant s'en faut.

 Le divin ne se trouve pas hors de nous, mais en nous. Il est non seulement le souffle de vie, mais aussi l'esprit, et ce que nous nommons quasi-instinctivement l'âme, sans même parfois pouvoir définir précisément cette dernière. L'esprit et l'âme appartiennent à tout ce qui peut penser, à des degrés divers. Mais le souffle de vie, lui aussi parcelle du divin, réside en tout ce qui vit. Même en ce qui ne peut ni penser ni souffrir au sens animal du terme. Ce sont l'esprit et l'âme qui permettent de percevoir les sensations physiques et mentales : la douleur, la souffrance, le bien-être et les émotions, heureuses ou non.

 Tous  les animaux, même les plus "primitifs" et les plus "insignifiants", sont au moins pourvus d'un esprit et d'une conscience perceptive, lesquels en font des êtres sensibles, capables de se mouvoir et d'agir en fonction de leurs besoins, d'adapter leur comportement en fonction des circonstances, de ressentir la douleur ou le bien-être, la peine ou la joie, la peur ou la quiétude, en percevant ces sensations basiques exactement de la même manière que le font les êtres humains. L'espèce humaine, du reste, ne fait jamais que relever du règne animal, exactement au même titre que tant d'autres espèces qu'elle tend à qualifier, de façon bien présomptueuse, d' "inférieures".

 C'est donc pourquoi, à mon sens, toute conception spirituelle un tant soit peu élaborée se doit non seulement de tenir compte de toute vie, mais aussi et surtout de toute vie sensible, à sa juste valeur. Tout ce qui va dans le sens d'une évolution positive et d'une véritable élévation des consciences ne peut que rejeter catégoriquement ce qui devrait apparaître aux yeux de tous comme des pratiques odieuses issues d'autres temps, et dont la seule évocation ne peut qu'inspirer le plus profond dégoût.

Hans Cany

 

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20/07/2015

Eleveurs, pêcheurs, employés d'abattoirs : ne comptez pas sur nous

De temps à autres, les paysans ou les marins-pêcheurs manifestent. Chacun a le droit de vivre, et nous soutenons généralement ceux qui revendiquent ce droit, qui défendent leur gagne-pain... A condition, toutefois, de ne pas vivre sur la peau des autres !

Lorsqu'on assimile les éleveurs, les marins-pêcheurs et autres maquignons aux paysans, nous ne sommes plus d'accord. Le droit à la vie concerne aussi l'animal. Celui qui élève des animaux pour les tuer et les manger, comme celui qui les chasse ou qui les pêche, est le pire des assassins.

L'espèce humaine s'arroge le droit non seulement de tuer, mais aussi de tirer profit de la mort d'autres espèces animales. Pourquoi tous ces mangeurs de cadavres ne se mangeraient-ils pas plutôt entre eux ?...

La viande, c'est le corps d'un animal mort. Quelqu'un qui mange de la viande, c'est non seulement un animal qui en mange un autre, mais c'est de surcroit un charognard.

Non ! Nous ne soutiendrons ni les éleveurs, ni les marins-pêcheurs dans leurs manifestations. Nous les combattons, comme nous combattons les chasseurs.
Nous combattons tous les assassins.

Dites vous bien, si vous mangez de la viande et dites la trouver chère, qu'un être la trouve encore bien plus chère que vous : c'est celui qui est mort, et que vous déchiquetez dans votre assiette . Non, nous ne marcherons pas avec ces hommes qui se disent civilisés et doués de raison, mais qui sont en fait les plus méprisables de tous les animaux.

Raymond BEAULATON
(Originellement publié sous le pseudonyme Monique GAUTIER, in L'anarchie N° 182, novembre 1991)

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13:07 Publié dans Cause animale et végétarisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : libération animale, végétarisme, anarchisme |  Facebook | | | |

21/05/2015

7 bonnes raisons de boycotter "McDo"

 

identité & racines,ecologie,libération animale,végétarisme

7 BONNES RAISONS
DE NE PAS MANGER
DANS UN MAC DONALD'S

 

 

1. Mac Donald's contribue à la dégradation de notre environnement écologique

 L'élevage intensif des bovins destinés à finir en hamburgers chez Mac Donald's est un des principaux facteurs de la déforestation au Brésil, au Costa Rica, au Salvador, au Nicaragua et au Honduras. Tuer la forêt d'Amérique latine, c'est détruire la principale source d'oxygène de la planète.

 

 

2. Mac Donald's contribue à la dégradation de notre environnement culturel

 Vendant des produits US, conçus par et pour des yankees, les Mac Donald's participent à l'agression américaine contre la culture européenne et celle des autres continents, et constituent le symbole même de la colonisation culturelle de nos pays.

 

 

3. Mac Donald's perpétue l'exploitation, la souffrance et le massacre des animaux

 Par leurs menus basés sur la viande, par les habitudes alimentaires qu'ils entretiennent de la sorte, et par le biais des élevages intensifs que leur approvisionnement nécessite, les McDos sont responsables du martyre permanent et de l'ignoble tuerie de centaines de millions d'animaux.

 

 

4. Mac Donald's détruit notre santé

 La nourriture proposée par les McDonald's est riche en graisses, sucres et produits animaux; par contre, elle est pauvre en fibres, vitamines et sels minéraux. Une telle nourriture est de nature à favoriser les cancers du sein et des intestins, ainsi que les maladies cardio-vasculaires.

 

 

5. Mac Donald's ment

 Aux USA, dans les années 1990, McDonald's a été condamné en justice pour publicité mensongère. A cette occasion, l' Attorney General du Texas a déclaré : "La nourriture des Mac Donald's n'a aucun intérêt nutritionnel. Le but et le résultat de la campagne publicitaire actuelle est de tromper les consommateurs en leur faisant croire le contraire".

A quand une jurisprudence similaire en Europe ?

 

 

6. Mac Donald's exploite

 McDonald's emploie environ 500 000 personnes (principalement des jeunes femmes et des étudiants), dont près de 80% à temps partiel. L'ambiance et les conditions de travail sont tels que le turn-over (roulement de personnel) annuel est de 60% (mais carrément de 300% aux USA !!). En Grande Bretagne, Mac Donald's se vante de n'employer aucun travailleur syndiqué. A San Francisco, Mac Donald's utilisait des détecteurs de mensonges lors des entretiens d'embauche pour savoir si les nouveaux recrutés avaient ou non une appartenance syndicale, ou une sympathie pour les syndicats.

 

 

7. Mac Donald's manipule

 5% du budget de Mac Donald's est consacré à la publicité. Celle-ci vise principalement les enfants, car ils sont les plus facilement influençables. Et comment refuser à ceux-ci de les accompagner dans le fast-food que la télévision leur fait prendre pour un lieu de rêve ?... Résultat, chaque minute, 13000 personnes mangent sur la planète un hamburger identique...

 

 

 Ce qui est décrit ci-dessus est aussi vrai pour les autres chaînes de fast-food (Quick, Wimpy, Burger King etc). Elles constituent un des pires symboles du capitalisme libéral triomphant : l'exploitation maximum des travailleurs, des animaux et des consommateurs, l'uniformisation des produits et la dégradation de la qualité de vie.
Boycotter les fast-foods, c'est bien.
Mais changer de vie, c'est encore mieux !

 

identité & racines,ecologie,libération animale,végétarisme

 

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identité & racines,ecologie,libération animale,végétarisme
QUE SE CACHE-T-IL
DERRIERE MC DONALD'S ?

 

Mac Donald's et Burger King sont deux des nombreuses multinationales américaines qui utilisent des poisons mortels pour détruire de vastes étendues de forêt tropicale en Amérique latine, pour les transformer en immenses paturages pour le bétail. Double avantage, puisque cela leur permet par la même occasion de piller de précieuses réserves de bois pour fabriquer les emballages de leurs hamburgers. Il leur faut plus de 1000 km² de forêt par an pour s'approvisionner en papier. La forêt tropicale, épargnée par la civilisation pendant des centaines de millions d'années, abrite environ la moitié de toutes les formes de vie présentes sur la planète, et produit une partie essentielle de nos besoins en oxygène.

 

Le menu de Mac Donald's est basé sur la viande. Ils vendent des millions de "hamburgers" chaque jour, dans une bonne cinquantaine de pays. Cela implique l'abattage quotidien massif d'animaux. Vous savez, ceux qui sont mis au monde et nourris tout spécialement pour finir entre deux tranches de pain... Certains d'entre eux, principalement les poulets, les vaches et les cochons, passent leurs tristes vies dans les conditions épouvantables de l'élevage intensif. Ils n'ont accès ni à l'air pur, ni à la lumière du soleil, et ne sont pas non plus libres de leurs mouvements. Leur fin est atroce, et les méthodes de mise à mort dans les abattoirs, contrairement à ce que cherche à vous faire croire la propagande des lobbies "viandistes", sont sanguinaires et barbares. Les bovins et les porcs deviennent fous en s'apercevant que leurs congénères sont battus, saignés et électrocutés avant de finir en steaks hachés.

 

Certains pays du Tiers-Monde exportent la plus grande partie de leurs récoltes pour nourrir les animaux "d'élevage" des pays industrialisés, c'est-à-dire pour engraisser les animaux dont la viande sert à confectionner les hamburgers. Sur 40 pays parmi les plus pauvres du globe, 36 exportent de la nourriture aux Etats-Unis. Des millions d'acres des meilleures terres de ces pays pauvres sont aussi employés à notre profit (thé, tabac, café...), alors qu'ils ne disposent pour leurs propres populations que de très faibles ressources. Mac donald's et les autres chaînes de fast-food sont directement impliqués dans cet impérialisme économique.

 

En Amérique latine, les animaux "d'élevage" consomment donc de grandes quantités de grain, dans le seul but de produire de la viande à hamburgers. Ces animaux consomment 10 fois plus de céréales et de soja qu'un être humain. Pour produire 1 seule calorie de "viande de boeuf", il faut 100 calories de grain. Pour 145 millions de tonnes de grain et de soja utilisées dans le cadre de ces élevages intensifs, seules 21 millions de tonnes de viande et de sous-produits animaux sont ainsi obtenues. La perte s'élève donc à 124 millions de tonnes par an, soit une "valeur" de 20 milliards de dollars US !

 

La viande est responsable de 70% des intoxications alimentaires. Quand un animal est abattu, la viande peut notamment être contaminée par la fiente ou l'urine, ce qui cause évidemment des infections bactérielles. Pour prévenir ces risques, les "fermiers" injectent régulièrement aux animaux des doses d'antibiotiques. A ceci s'ajoutent des hormones, et des résidus de pesticides dans la nourriture qu'ils ingèrent.

 

Un boeuf abattu = 1500 repas.

Les céréales ayant servi à nourrir ce boeuf = 18 000 repas.

Vous avez certes peut-être le choix de manger ou de ne pas manger de viande. Mais dites vous bien que le morceau de cadavre, dans votre assiette, n'en a lui pas eu le choix ! La solution la plus radicale, la plus logique et la plus souhaitable, c'est tout simplement d' ARRÊTER DE MANGER DE LA VIANDE.

 

Ces critiques sont bien sûr aussi valables pour toutes les autres chaînes de fast-food : Burger king, quick, Wimpy, etc...

Toutes cachent leurs hallucinantes saloperies par de la poudre aux yeux, et en incitant le populo à faire des "sorties en famille", au cours desquelles les enfants découvrent le plaisir de "s'amuser" en mangeant n'importe quoi. Ces multinationales constituent un des pires exemples de l'industrie capitaliste. Ne perdez surtout pas de vue qu'elles ne sont motivées que par le profit, et qu'elles ne jurent que par leur propre gigantisme et donc par le développement mondial de la "culture" fast-foodienne. Cette mentalité matérialiste et mercantile affecte aujourd'hui chaque instant de notre vie. Ces multinationales n'ont rien de "plaisant" ni de "sympa" : elles n'ambitionnent que de dominer le marché mondial, et ne laissent absolument aucune place au véritable, à l'authentique.

 

BOYCOTTEZ LES FAST-FOODS, REFUSEZ A TOUT PRIX DE VOUS Y LAISSER ENTRAÎNER PAR VOS PROCHES OU VOS AMIS, ET AIDEZ-LES PLUTÔT A PRENDRE CONSCIENCE DE TOUT CECI !

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24/07/2012

Sommes-nous carnivores, omnivores ou herbivores ?

Pour en finir avec une certaine idée reçue...

 
Par Charles Danten

 


Un rapport récent de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO 2006) est particulièrement éloquent : Si nous continuons à privilégier un régime omnivore à tendance carnivore, nous finirons avant longtemps par épuiser les ressources d’eau, polluer les rivières, les lacs et les terres, assécher les prairies, détruire les forêts et la biodiversité.


LE BIEN ÊTRE ANIMAL

Et c’est sans mentionner les milliards de poulets, de porcs, de lapins, de canards, d’oies et de poissons qui croupissent dans des élevages hyper polluants, dans des conditions proches du sadisme, totalement injustifiées même d’un point de vue strictement productiviste. Les poules pondeuses par exemple, sont enfermées à cinq dans un espace de 45 cm par 50 cm, ce qui fait pour chacune un espace équivalent à une feuille de papier. "À titre de comparaison, conclue Vilmer, cela reviendrait à enfermer durant toute leur vie cinq humains dans une cabine téléphonique."
 

LE RISQUE DE PANDÉMIE

Plusieurs de nos maladies contagieuses sont transmises par les animaux domestiques. La peste porcine par exemple a tué des millions de personnes au siècle dernier. Et présentement, le spectre de la grippe aviaire - une maladie dérivée de la mondialisation et de néo-libéralisme - plane sur nous.

LES EFFETS DÉLÉTÈRES SUR LA SANTÉ

Mis à part les méfaits sur la santé des antibiotiques et des hormones de croissance couramment employés pour augmenter le taux de rendement de l’élevage, certains cancers du système digestif et les accidents cardiovasculaires sont reliés à un régime alimentaire trop riche en produits d’origine animale. Selon certains chercheurs indépendants de l’industrie agro-alimentaire, non seulement le lait de vache ne prévient pas l’ostéoporose, mais il la favorise. À ce tableau, il faut aussi ajouter notamment la salmonellose et le E.Coli deux maladies fréquentes associée à une denrée hautement périssable.

LA FAMINE

Enfin, selon J.-B. J. Vilmer, "les excès de l’élevage industriel contribuerait à l’iniquité de la distribution de nourriture, creusant ainsi un gouffre entre malnutrition d’un côté et suralimentation de l’autre […] La quantité de céréales nécessaires pour nourrir le bétail qui nourrira un seul homme permettrait en effet de nourrir directement 20 personnes."


***


Or, compte tenu de ce sombre bilan, peut-on vivre sans manger les animaux et leurs sous-produits ? Sommes-nous carnivores, omnivores ou herbivores ? C’est pour répondre à cette question vitale que j’ai rencontré le médecin, physiologiste et nutritionniste Américain, Milton Mills.



Ne pouvons-nous pas - et c'est ce qui expliquerait notre grand succès comme espèce - manger tout ce que nous voulons ? Ne sommes-nous pas foncièrement des omnivores ?

Milton Mills : Non ! Nous sommes des herbivores. Notre corps est admirablement bien équipé pour se procurer et traiter la matière végétale. Nous avons évolué pendant des millions d’années dans le berceau africain. C’est à cet endroit, dans des conditions climatiques et écologiques équatoriales, que se sont forgées nos caractéristiques morphologiques et physiologiques actuelles. Or, selon les données issues de l'étude des fossiles, notre ancêtre était un herbivore. Il se nourrissait de fruits, de baies, de racines et de graines. Il avait une niche écologique très spécialisée qui lui a permis de survivre et de prospérer. Il n’était pas en compétition avec les prédateurs comme le loup et le lion. Et heureusement d’ailleurs, car il ne faisait pas le poids. Entre autres, sa vitesse de déplacement était insuffisante, son odorat était relativement faible, son ouïe était médiocre. De plus, la marche est notre mode de locomotion le plus naturel, et cette activité est particulièrement bien adaptée à la cueillette.



Oui, mais nous avions des outils et des armes, c’était un avantage décisif !

En effet, mais pas aussi important qu’on pourrait le croire. Les premiers outils sont apparus il y a environ un million d’années. Pendant des centaines de milliers d’années, ces outils étaient très rudimentaires et peu efficaces. Essayez de chasser un bison, un auroch - l’ancêtre du boeuf - ou même une gazelle avec des pierres taillées grossièrement ! Plus tard, avec l’invention de la lance et de l’arc, il y a à peine 100 000 ans, les techniques de chasse s’améliorent quelque peu. Cependant, cette activité est pleine d’imprévus et la réussite est loin d’être assurée. En étudiant les quelques tribus qui vivent encore plus ou moins comme nos ancêtres, nous avons appris qu’il est très difficile, avec des armes rudimentaires, de capturer ou de tuer une proie. Ils réussissent environ une fois sur vingt après maints efforts. Il serait tout à fait absurde dans ces conditions d’essayer d'assurer la survie de ses enfants sur ce genre d’activité. Chez les cueilleurs-chasseurs modernes, la base de l’alimentation est végétale, complétée à l’occasion par des insectes, quelques œufs et, rarement, avec un animal de taille petite ou moyenne. L’activité principale est la cueillette et non la chasse.



L’image de l’homme des cavernes, chasseur redoutable et sanguinaire, cruel et carnivore, toutes dents et toutes griffes dehors, est donc un mythe ?

Oui, tout à fait ! Vous savez, la paléoanthropologie est née en Angleterre, au XIXème siècle, en pleine révolution industrielle. À cette époque, et ça n’a guère changé, la viande était associée à la force, à la virilité, à la longévité et au statut social. Par ignorance des principes nutritionnels, on la considérait comme l’aliment idéal pour notre espèce. C’est avec ces notions erronées que les premiers anthropologues ont interprété notre histoire. De là est né le mythe de l’homme des cavernes. C’est devenu un des éléments pivots du machisme et de la fierté masculine. L’idée du grand chasseur, maître de la nature et pourvoyeur de ces dames, a fait couler beaucoup d’encre depuis. Or, cette notion ¨romantique¨ est peu plausible et difficile à concilier avec la réalité. Plusieurs anthropologues contemporains remettent en question cette interprétation.



Sur quels critères vous appuyez-vous pour déterminer le type d'alimentation le plus naturel pour notre espèce ?

Il y a un minimum de trois facteurs à prendre en compte : les considérations anthropologiques - que nous venons de discuter - puis l’adaptation biologique et, enfin, les conséquences physiologiques ou, si vous voulez, les bénéfices d’un régime alimentaire particulier.

Examinons maintenant les caractéristiques biologiques. On peut classifier les mammifères, selon leur type d’alimentation, en carnivores, en omnivores ou en herbivores. Comme chaque classe a des caractéristiques anatomiques et physiologiques bien spécifiques, il est facile, par une étude comparative, de situer notre espèce.

Les carnivores et les omnivores sont équipés pour poursuivre, capturer, tuer, manger et digérer rapidement leur proie. Leurs griffes sont longues, robustes et acérées, pour les aider à la saisir et l’immobiliser. Ils ont une gueule très grande par rapport à la taille du crâne. Cela leur donne un avantage certain pour saisir, tuer et déchiqueter une prise. Leurs dents sont pointues et très acérées car elles servent surtout à déchiqueter la viande. L’articulation de la mâchoire ne permet que les mouvements verticaux. En général, ces animaux avalent tout rond, sans mastication, la plus grande quantité possible de nourriture. Par conséquent, leur estomac est relativement volumineux- 60 à 70% du volume total de l’appareil digestif- pour recueillir une grande quantité de nourriture d‘un seul coup. La très grande acidité de l’estomac favorise la digestion rapide des aliments et protège ces animaux contre une contamination bactérienne très élevée. Les intestins sont courts – 3 à 5 fois la longueur du corps mesuré de la bouche à l’anus, car les produits de la digestion sont absorbés rapidement.

Par comparaison, les herbivores n’ont pas de griffes acérées. Comme nous, en général, ils ont une gueule de petite taille proportionnellement à la tête. Ils ont des lèvres charnues et très musclées spécialisées dans la préhension fine de petites quantités d’aliments. La structure des dents, de la mâchoire et de la langue est hautement spécialisée. La surface des dents est plate, ce qui favorise la mastication. La mâchoire est très mobile, permettant les mouvements dans tous les sens. La nourriture est mastiquée, broyée, mélangée longuement avant d’être avalé en petite quantité. Notre salive, contrairement aux carnivores, et aux omnivores comme l’ours et le raton laveur, contient une enzyme qui amorce et facilite la digestion. Nos secrétions gastriques sont beaucoup moins acides que chez les carnivores. L’intestin, où la plupart des aliments sont absorbés, est beaucoup plus long – 10 à 12 fois la longueur du corps – ce qui favorise la digestion. Enfin, le colon ou le gros intestin, la partie la plus postérieur du système digestif, est en général beaucoup plus complexe que chez les carnivores et les omnivores. Notre anatomie, à nous êtres humains, cadre très bien avec cette description.



Quand on pense à un herbivore, on pense à la vache, au mouton ou au cheval. Or, ces animaux ont un système digestif très complexe, souvent composé d'un estomac à plusieurs compartiments. Ces animaux peuvent manger et digérer le foin, ce qui n'est pas notre cas?

Selon ma définition, tout animal qui mange une nourriture dérivée des plantes est un herbivore. Cela dit, il y en a plusieurs types, équipés de façon variable pour digérer différentes sortes de matières végétales. Ceux qui mangent du foin, une matière très fibreuse, riche en cellulose, difficile à digérer, ont un système digestif très complexe. Ils sont capables, par un processus de fermentation bactérienne, de dégrader et de transformer des aliments très indigestes. Notre espèce est plutôt adaptée pour traiter une matière végétale beaucoup plus digeste comme les fruits, les légumes tendres, les racines et les noix. Par conséquent, notre système digestif est plus simple. Il n'en demeure pas moins que nous sommes des herbivores.



Et la fameuse vitamine B12 ?

La manière dont nous métabolisons cette vitamine confirme notre nature d’herbivores. Nous sommes fait pour manger des aliments qui en contiennent en général une infime quantité. Cependant, nous sommes merveilleusement bien équipés pour l'absorber, la transformer et la préserver. Ce n’est pas le cas des carnivores et des omnivores qui en trouvent facilement de très grandes quantités dans la viande.



Voulez-vous dire qu’on n’a pas à se soucier de cette vitamine ?

La vitamine B12 est produite par les bactéries, or, depuis que l'on aseptise eau et aliments, il est plus difficile de combler ses besoins, quoique ce ne soit pas impossible. En effet, certaines bactéries résidant dans notre bouche et nos intestins en synthétisent une certaine quantité. Enfin, plusieurs aliments ainsi que les fruits et les légumes biologiques non traités et que l’on mange avec la peau (et donc ayant en surface une quantité appréciable de bactéries) en contiennent également. Les végétaliens qui s’alimentent bien n’ont pas de difficultés à combler leurs besoins en B12. En cas de doute, il est tout de même préférable de vérifier annuellement son taux de B12 ou de prendre un supplément, à raison de 25 mg par semaine, et non de 50 mg par jour comme le recommandent les fabricants.



C’est tout de même étonnant, depuis le temps, qu’on ne soit pas mieux adaptés pour manger de la viande ?

Nous ne sommes devenus omnivores puis carnivores que depuis relativement peu de temps, en réponse à des impératifs culturels et non biologiques. Cette nuance est très importante, car même si nous pouvons manger presque n'importe quoi, cela ne veut pas nécessairement dire que c’est bon pour nous. Contrairement à l’évolution technologique et culturelle, l’évolution biologique se produit sur des centaines de milliers, voire des millions d’années. C’est un peu le lièvre et la tortue. Ce ne sont pas les adaptations morphologiques qui ont permis à l’homme préhistorique de chasser, puis de consommer des animaux; c’est son intelligence qui lui a permis de faire ce que son anatomie lui refusait. En d’autres termes, au lieu de sélectionner les modifications gastro-intestinales les mieux adaptées à ce type d’alimentation, la sélection naturelle a favorisé les plus habiles chasseurs, les plus ingénieux fabricants d’outils ainsi que les adaptations culturelles associées.



Pour résumer, nous sommes surtout faits pour manger des plantes. Or, en Occident, la plupart des gens font le contraire; comment expliquez-vous cette déviation ?

C’est en quittant le berceau africain pour occuper des régions plus froides que l’homme a changé, en très peu de temps, pour des raisons vitales, son régime alimentaire. Il a dû s’adapter aux variations saisonnières de la croissance des végétaux en incorporant à son alimentation de plus en plus de produits carnés au fur et à mesure qu’il s’est déplacé vers le Nord. Les animaux étaient abondants et il ne semblait y avoir aucune contre-indication. L’invention de l’outil et son perfectionnement a facilité cette évolution. Puis, il y a 10 000 ans, c’est la domestication massive des plantes et des animaux. Cependant, le régime alimentaire de base demeure essentiellement composé de plantes. Les agriculteurs avaient des animaux pour les aider à travailler la terre. Ils buvaient leur lait, ils mangeaient les oeufs de la volaille, mais, en général, ils ne les tuaient pas. Les animaux étaient bien trop précieux. Ils s’en servaient également comme monnaie d’échange. Pendant des siècles, la viande était une denrée presque exclusivement réservée aux riches marchands, aux nobles et aux aristocrates.

C’était un symbole de rang social et de prospérité. Les pauvres en mangeaient seulement à certaines occasions, lors des fêtes religieuses par exemple. Puis, il y a à peine deux cents ans, à la suite de la révolution industrielle, l’élevage des animaux de boucherie s’est intensifié, et la viande, notamment le bœuf, est devenue de plus en plus populaire et accessible à tous les échelons sociaux. Nous sommes donc devenus des omnivores à tendance carnivore à une grande échelle, depuis tout récemment, avec les conséquences que nous connaissons tous.



Vos arguments sont convaincants. Pourtant, comment expliquer que de nombreuses personnes vivent en santé et parfois très vieux, en mangeant de la viande et ses nombreux dérivés ?

Il y a d'autres facteurs en jeu. Le stress, la génétique, les polluants chimiques et autres, la quantité consommée, le niveau d'activité ont une grande influence. Manger de la viande, des œufs et du lait en modération, passe encore. Toutefois, ce n'est pas l'idéal pour notre espèce. Nous sommes essentiellement des herbivores et notre corps a de la difficulté à digérer et à métaboliser cette nourriture. Ce n'est pas pour rien que les maladies nutritionnelles sont si nombreuses. Enfin, il importe de faire des choix alimentaires qui concordent avec le contexte démographique et écologique actuel. Il serait donc prudent de revenir à un régime, somme toute, beaucoup plus naturel pour notre espèce. Ce n'est pas une régression, mais un retour salutaire. C'est sans doute pour notre espèce une question vitale.
 

(Image : cliquez pour agrandir)

homme_vegetarien.jpg

 

 A lire aussi, pour complément d'information,
mon petit texte explicatif personnel :

"Pourquoi je suis végé"

 

20:19 Publié dans Cause animale et végétarisme | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : végétarisme, ecologie, libération animale |  Facebook | | | |

Islam et Droits des animaux : l'Aïd sans sacrifice animal

L'association Droits des Animaux estime qu'il est important d'aller au-delà des clichés sur l'islam, souvent assimilé à une démarche contraire aux droits des animaux.

 

Ce dépliant démontre qu'il n'en est rien : la compassion envers les animaux est très présente en islam, parfaitement compatible avec le respect des animaux pour qui veut bien connaitre cette religion.

Source : http://www.droitsdesanimaux.net/islam.php

 



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ET POUR POUVOIR AINSI LIRE LE TEXTE :

 

AÏD_1.jpg

AÏD_2.jpg

04/11/2011

"EARTHLINGS" ("Terriens"), VO sous-titrée FR

En streaming.
Prenez le temps de visionner ce film en intégralité.

Indispensable et incontournable...





végétarisme,ecologie





20:05 Publié dans Cause animale et végétarisme, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : végétarisme, ecologie |  Facebook | | | |

20/09/2011

Si les abattoirs avaient des vitres... (VIDEO)

 

« Quiconque tranche avec un couteau la gorge d’un bœuf et reste sourd aux meuglements d’effroi, quiconque est capable d’abattre de sang-froid le chevreau hurlant et mange l’oiseau qu’il a lui-même nourri, est-il encore très éloigné du crime ? »
PYTHAGORE


95pourcent.jpg

 « Ce n'est pas le végétarien qui doit justifier son alimentation, mais le mangeur de viande. Le végétarien sait pourquoi il l'est, et attache son alimentation à des convictions profondes. Au contraire, le carnivore ne se pose pas de questions, et mange de la viande parce qu'avant lui d'autres l'ont fait, ou parce qu'il aime ça, mais sans aucune autre forme de justification. »
PLUTARQUE

13:52 Publié dans Cause animale et végétarisme | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : végétarisme, libération animale |  Facebook | | | |

18/01/2011

Pourquoi je suis "végé"

 

hans cany,libération animale,végétarisme,paganisme,religions

Quelques petites précisions à titre purement informatif, juste pour que vous connaissiez  mieux la nature exacte de mon positionnement végétarien et "pro-animaux", lequel est d'ailleurs en partie lié à ma foi païenne (à l'instar des gens de PAGAN ANIMAL RIGHTS en Grande Bretagne, par exemple). Il ne faut pas voir là que "sensiblerie" -comme disent certains- plus ou moins inepte, mais bien l'expression de convictions profondes, basées non seulement sur mes croyances spirituelles (cycle des réincarnations, lois du karma), mais aussi et surtout sur des considérations d'ordre éthique, moral et philosophique.

 

Sachez avant tout que je suis en fait un peu plus que "simplement" végétarien. Je ne suis pas vegan à 100%, mais je m'en rapproche sensiblement.  Ma position est intermédiaire, disons. Je suis donc un végétarien radical, voire un végétarien "veganisant", comme on voudra. Non seulement je m'abstiens évidemment de toute chair animale (viande ou poisson), mais de surcroit je m'abstiens aussi de lait animal en règle générale (à de rares exceptions près), d'oeufs provenant d'élevages en batteries, et je refuse l'exploitation des animaux pour l'habillement (cuir, fourrure...), les pratiques rituelles (sacrifices religieux), la science/médecine/cosmétique (expérimentation animale) ou les "loisirs" (cirques, corridas, combats d'animaux, chasse etc).

 

Ma position n'a strictement rien à voir avec un vague et très généraliste "respect de toute vie". Elle se rapporte à la prise en compte de la vie sensible, au sens animal du terme (animal humain y compris, donc). Ce qui ne signifie pas pour autant que je ne tienne aucun compte de la vie végétale, entendons nous bien. Seulement, cette dernière n'étant pas pourvue des mêmes caractéristiques physiologiques (absence d'encéphale, de système nerveux, et donc absence de toute sensibilité physique et de conscience perceptive etc), il serait totalement absurde de la placer sur le même plan que la vie animale. Les deux formes de vie sont absolument  dissemblables, au moins à ce niveau. Mettre une salade sur le même plan qu'un boeuf n'a aucun sens. Les animaux sont tous des êtres sensibles, ont tous le droit fondamental de vivre et de disposer d'eux-mêmes. De plus, ils ne sont pas volontaires pour se faire sacrifier, tuer et/ou manger, pas plus qu'ils ne sont volontaires pour la vivisection (expérimentation animale), la corrida, etc etc. Ils ne sont pas des choses ni notre propriété, et nous n'avons pas à disposer de leurs vies ni à nier leurs intérêts et droits les plus élémentaires.

Au-delà du spécisme, il me semble essentiel de combattre la mentaphobie (préjugé qui consiste à ne pas admettre l'existence d'une pensée, d'une volonté et d'une conscience animales, pourtant réfuté par les dernières avancées scientifiques).

 

En outre l'être humain n'est autre qu'un primate, et comme tous les primates, il n'est absolument pas conçu, physiquement et naturellement, pour être un prétendu "prédateur". De toute façon, on vit parfaitement bien sans avoir à tuer d'autres animaux ni à consommer de chair de cadavres, contrairement aux espèces authentiquement carnivores et/ou charognardes. A ce sujet, lire par exemple cet article, suivi d'un entretien fort édifiant avec un médecin/nutritionniste renommé : http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=911 [SOMMES-NOUS CARNIVORES, OMNIVORES OU HERBIVORES ?] La question ne se pose donc même pas pour moi. Car à partir de là, c'est un faux débat : la chair animale n'est en aucun cas indispensable à l'alimentation humaine.

 

Voila donc, en résumé, quels sont les fondements de mon "engagement" à ce niveau.J'espère que ces quelques lignes vous auront permis de mieux connaître cet aspect particulier de ma personnalité, lequel n'est en fait pas si marginal que ça, beaucoup plus répandu que vous ne seriez peut-être tentés de le croire... 

 

Hans CANY

(13 août 2010 E.V.)

 

 

 

Beki Bondage (VICE SQUAD) et la cause animale

VICE SQUAD est un groupe punk britannique formé à Bristol en 1978 sous l'égide de sa chanteuse Beki Bondage, et qui s'est séparé une première fois au milieu des années 1980.
Depuis 1997, Beki Bondage, très concernée par la cause animale ainsi que vous pourrez le constater ci-dessous, a décidé de relancer VICE SQUAD sous une nouvelle mouture (elle est aujourd'hui le seul membre fondateur du groupe, dans sa formation originelle).

Pour "WARDANCE", j'ai réalisé en 1998 une interview avec elle , dont il me parait judicieux de vous présenter quelques extraits assez révélateurs, et qui vous donneront ainsi une petite idée de l'état d'esprit qui anime ce groupe mythique.



Voyez plutôt :

Hans : QUAND AS-TU DECOUVERT LE PUNK, ET QU'AS-TU IMMEDIATEMENT APPRECIE DANS CE MOUVEMENT ?

Beki Bondage : J'ai découvert le Punk en 1977, et cela m'a tout de suite attirée car les femmes y tenaient un rôle important, avec par exemple Siouxsie (SIOUXSIE & THE BANSHEES), Poly Styrene (X-RAY SPEX), ou encore THE SLITS. Malgré cela, un jour où j'étais chez des copains masculins, je leur avais demandé si je pouvais chanter dans le groupe qu'ils voulaient former, et ils avaient refusé sous prétexte que j'étais une fille... Ils ont eu l'air bien stupide quelques années plus tard, quand VICE SQUAD a commencé à interesser la presse et les maisons de disques !! Ce que j'aimais aussi dans le Punk, c'est cette idée d'affirmer son individualité, ce qui signifiait que je pouvais porter les vêtements que je voulais, et exprimer librement mes sentiments. Néanmoins, beaucoup de soi-disant "punks" m'ont critiquée pour mon attachement à la lutte pour les droits des animaux et pour les droits des femmes etc. Mais ceux-ci se sont vite embourgeoisés et sont "rentrés dans le rang" dès que la mode a changé. Tu parles d'une individualité !!...


H: D'APRES TOI, LE MESSAGE DE LA CONTRE-CULTURE PUNK EST-IL TOUJOURS ADAPTE POUR COMBATTRE LES FONDEMENTS DE LA SOCIETE ACTUELLE ? QUEL EST TON POINT DE VUE AUJOURD'HUI SUR CETTE FORME D'INDIVIDUALITE ?

BB: Le message punk aujourd'hui est le même que ce qu'il était au début, mais il y a toujours beaucoup de gens qui se contentent de profiter des fringues et d'écouter la musique, tout en se comportant exactement comme les gens contre lesquels ils prétendent se rebeller... Je pense que les problèmes écologiques et la question des droits des animaux font maintenant partie du message punk, ce qui est une très bonne chose.
Lorsque j'ai écrit la chanson "Humane" (NDLR : ne pas confondre "humane" avec "human". En anglais, "humane" est un faux-ami signifiant "compatissant", "qui évite de faire souffrir"), j'ai été vilipendée par des "anarchistes" consommateurs de viande, qui soutenaient qu'il était "révolutionnaire" et "indispensable" de maltraiter les animaux, sous prétexte de la famine dans les pays sous-développés, de la nécessité de la recherche médicale, etc etc. Comme la majorité de la population du monde occidental, qui soutient l'élevage industriel et l'expérimentation animale, ces gens-là démontrent tout simplement qu'ils ne sont que des conformistes déguisés en "punks", et qu'ils soutiennent le même système corrompu que tous les autres.



H: TA CHANSON "HUMANE" A JUSTEMENT ETE UN DES TOUT PREMIERS MORCEAUX PUNKS A SOUTENIR EXPRESSEMENT LA CAUSE DE LA LIBERATION ANIMALE. PEUX-TU EXPLIQUER QUELLES SONT LES BASES DE TA REVOLTE, ET QUELLES SONT TES MOTIVATIONS CONCERNANT CETTE LUTTE ? METS-TU TES IDEES EN PRATIQUE ?

BB: Cette planète ne pourra survivre durablement à la consommation de viande. C'est une cause majeure de déforestation, de pollution, de maladies et de famines.
On pourrait nourrir la totalité de la population humaine mondiale grâce au végétarisme, mais le monde occidental préfère laisser le Tiers-Monde mourir de faim, juste pour satisfaire ses goûts et habitudes alimentaires. La cruauté qu'implique la production de viande est véritablement horrifiante, et il y a tout à gagner à se passer d'un "produit" dont nous n'avons nul besoin, et sans lequel nous irions beaucoup mieux. C'est comme pour la vivisection : on promet aux gens des remèdes miracles contre toutes les maladies, mais les résultats obtenus les rendent en fait beaucoup plus gravement malades qu'auparavant... Je mets mes idées en pratique en ne mangeant pas de viande, et en faisant des dons à des organisations qui luttent pour la protection des animaux. J'ai aussi "converti" des gens au végétarisme et au végétalisme.



H: GLOBALEMENT, COMMENT JUGES-TU L'ATTITUDE DE L'ESPECE HUMAINE ENVERS LA TERRE-MERE ?

BB: Je trouve que les humains, en grande majorité, sont très stupides, égoïstes, et qu'ils portent un regard cupide sur la Terre-Mère. Une hyène a plus d'honneur et d'intégrité que les salopards qui polluent la terre et exterminent des espèces entières. Je ne peux comprendre une telle attitude.



H: QUELS SONT TES MEILLEURS SOUVENIRS ET EXPERIENCES AVEC VICE SQUAD ? ET LES PIRES ?...

BB: Un des pires moments a été d'être obligée d'entrer dans un abattoir lorsque Sooty, notre manager d'alors, a voulu dire bonjour à des copains à lui qui se trouvaient à l'intérieur... J'ai alors juré qu'il ne se ferait plus jamais d'argent grâce à moi, et j'ai quitté le groupe peu de temps après. Un autre mauvais souvenir est d'avoir dû dormir dans un camion par une température frigorifique. En fait, je n'ai pas vraiment de bons souvenirs de l'époque passée, je m'amuse beaucoup plus avec la nouvelle mouture de mon groupe.


-----------------

Voila donc. Pour info, un nouvel album de VICE SQUAD va voir le jour courant 2009, et quelques titre "récents" sont écoutables sur ces 2 pages Myspace consacrées au groupe :

http://www.myspace.com/vicesquad (Myspace officiel)

http://www.myspace.com/vicesquadshop

Site officiel de VICE SQUAD :

http://www.vicesquad.co.uk/

Sur ces autres pages Myspace non-officielles, vous pouvez aussi entendre des "vieux" morceaux, qui vous donneront un aperçu de ce que donnait l'ancienne formule de VICE SQUAD, dans les années 80 :

http://www.myspace.com/vicesquadyeahboyee

http://www.myspace.com/vicesquad1 (le morceau "Humane" est en écoute sur cette page)



DISCOGRAPHIE DE VICE SQUAD :




SINGLES :



. Last Rockers (1981) EP Riot City (UK Indie #7)

. Resurrection (1981) EP Riot City (UK Indie #4)

. Vice Squad Singles EP (1982) Riot City (UK Indie #21)

. "Out of Reach" (1982) EMI/Zonophone (UK #6

. Stand Strong (1982) EP EMI/Zonophone

. State of the Nation (1982) EP

. "Black Sheep" (1983) Anagram (UK Indie #13)

. "You'll Never Know" (1984) Anagram

. "Teenage Rampage" (1985) Anagram (UK Indie #44)

. "Lavender Hill Mob" (2000) Combat Rock





ALBUMS :


. No Cause for Concern (1981) EMI/Zonophone (UK #32)

. Live in Sheffield (1981)

. Stand Strong, Stand Proud (1982) EMI/Zonophone (UK #47)

. Shot Away (1985) Anagram

. Live and Loud!! (1988) Cleopatra

. Last Rockers - The Singles (1992) Abstract

. The Punk Singles Collection (1995) Anagram

. The BBC Sessions (1997) Anagram

. Get a Life (1998)

. Resurrection (1999)

. Lo-Fi Life (2000)

. Rich and Famous (2003)

. Defiant (2006)

. London Underground (2009)


VICE SQUAD : formation de 2007











Abattage rituel et sacrifices sanglants

Alors que j'affiche très volontiers ma tolérance absolue en matière de spiritualité, au nom de la liberté de conscience la plus élémentaire, on me demande parfois quelle est ma position au sujet de l'abattage rituel et des sacrifices animaux effectués dans le cadre de telle ou telle pratique religieuse.Par ce petit texte, j'entends donc apporter une réponse parfaitement claire à cette question.

 

Je suis, bien sûr, très farouchement opposé à ce genre de "rites" barbares, d'où qu'ils viennent, et quelle que soit la religion dont se réclament ceux qui s'y adonnent, fussent-ils musulmans, juifs, païens ou n'importe quoi d'autre. Ces crimes abjects doivent être abolis.Je suis et resterai toujours absolument intraitable sur ce point.Je parle non seulement de l'abattage "rituel" des animaux dits "de boucherie", acte ignoble entre tous, mais aussi des divers sacrifices effectués à l'occasion de cérémonies.

 

A mon sens, la pratique du sacrifice animal ou humain relève de surcroit d'une conception spirituelle de très bas étage, qui confine à la superstition et à la bêtise pure et simple.Bien sûr, je comprends le principe de la chose : il s'agit de renvoyer le souffle de vie ou l'âme vers sa source créatrice, dans l'espoir de susciter l'attention de la divinité et de s'attirer ses bonnes grâces.Il n'en demeure pas moins que je trouve cela non seulement criminel, mais aussi immoral et totalement stupide.

Au nom de quoi Dieu (ou une quelconque divinité), pourvoyeur de vie (et parfois "tout Amour"), pourrait-Il être ravi que l'on ôte ainsi la vie et/ou l'âme qu'Il est censé avoir donné à une de Ses créatures, et qu'on la lui renvoie de façon violente et anti-naturelle ?!? Cela ne tient pas debout, c'est absurde. Et encore plus si la victime du sacrifice n'est pas consentante !!! (Il semblerait que dans certains cas, et dans diverses traditions, certains sacrifiés humains aient été parfaitement consentants. Ce qui est alors un "moindre" mal, mais bon...)

 

Chez de nombreux païens de toutes traditions, y compris chez la grande majorité des hindous, les sacrifices ont depuis longtemps pris la forme d'offrandes végétales et de nourriture. Et c'est très bien ainsi.

 

Pour moi, les musulmans ou juifs qui égorgent des moutons, comme les simili païens qui, à notre époque, s'adonnent ou voudraient s'adonner à des choses du même tonneau, ne sont que de beaux spécimens d'imbéciles et de fieffés salopards.

 

Tous les peuples, toutes les cultures et toutes les religions ont, à un moment ou un autre de leur existence, pratiqué le sacrifice humain et/ou animal. Mais arrive toujours un moment où il faut savoir faire preuve de discernement, en opérant une distinction entre ce qui est essentiel et conserve une valeur intemporelle d'une part, et ce qui porte clairement la marque de son temps et des moeurs qui y sont liées d'autre part... L'ancienneté (relative) d'une pratique n'est en aucun cas le gage de sa légitimité et de sa moralité, très loin s'en faut.

 

Le divin ne se trouve pas hors de nous, mais en nous. Il est non seulement le souffle de vie, mais aussi l'esprit, et ce que nous nommons quasi-instinctivement l'âme, sans même parfois pouvoir définir précisément cette dernière. L'esprit et... l'âme appartiennent à tout ce qui peut penser, à des degrés divers. Mais le souffle de vie, lui aussi parcelle du divin, réside en tout ce qui vit. Même en ce qui ne peut ni penser ni souffrir au sens animal du terme. Ce sont l'esprit et l'âme qui permettent de percevoir les sensations physiques et mentales : la douleur, la souffrance, le bien-être et les émotions, heureuses ou non.

 

TOUS les animaux, même les plus "primitifs" et les plus "insignifiants", sont au moins pourvus d'un esprit, qui en fait des êtres SENSIBLES, capables de se mouvoir et d'agir en fonction de leurs besoins, d'adapter leur comportement en fonction des circonstances, etc.

 

Et c'est pourquoi, à mon sens, toute conception spirituelle un tant soit peu élevée se doit de tenir compte de toute vie, mais aussi et surtout de toute vie sensible, à sa juste valeur.


Hans CANY, le 27 juillet 2010 E.V.


 

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Casher-Halal : mêmes saloperies abjectes !!!

Certains de nos compatriotes se focalisent sur le halal alors que le casher est similairement répugnant ! Non BB tu n'es pas seule !!!  

 

Moi aussi, je suis atterré  de cette cruauté ordinaire qui s'installe insidieusement mais sûrement dans notre pays sous l'égide de fanatismes religieux rétrogrades qui ne concernent pas les français, qu'ils soient chrétiens ou non religieux. Face à cette  barbarie en cours de s'imposer officiellement dans la presque indifférence du peuple moyen à la conscience anesthésiée, il n'est nul besoin de lutter, et il n'y a rien à attendre du gouvernement dont le niveau de conscience morale rappelle hélas celui de l'empire  romain - la preuve si monsieur Sarkozy en est encore à aimer la corrida. La seule solution immédiate efficace à 100% est celle que je préconise depuis toujours : fermer le robinet de la consommation de viande...halal, casher ou pas. Cela remettra les pendules à l'heure au moment où il devient impossible de savoir dans un restaurant si vous participez ou non à cette pratique de la honte, laquelle Dieu (toujours lui) a bon dos de conseiller.... Au moins, en ce qui concerne la viande casher, on avait le bon goût de rester discret dans les club fermés d'Israël, mais là, il y a viol des consciences, et de plus chez nous en France !!! De toutes façons, à manger de la viande, il n'y a que du mal à prendre (cholestérol, résidus d'antibiotiques, d'hormones de croissance, d'engrais chimiques, milliers de poisons phytosanitaires tous plus cancérigènes les uns que les autres. Et n'écoutez pas ceux qui essayent de justifier leur gourmandise et leur paresse à se remettre en question en affirmant que la viande est indispensable à la santé. Personnellement je suis végétarien depuis plus de 30 ans, ce qui veut dire que je mange de TOUT sauf des animaux, et si à 70 ans j'étais carencé , je le saurais, d'autant plus que mes performances avec minimum 12 heures de travail par jour ne faiblissent pas. Alors chers amis, profitez de l'occasion pour faire le pas de rejoindre les 23 millions de végétariens actuels en Europe et d'effectuer du même coup le plus magistral acte civique au niveau planétaire pour faire avancer les choses. Il n'y a là aucune violence, aucune revendication, aucune autorisation, mais la simple libération d'une addiction qui vous maintient dans les basses fréquences de la vie, donc vous fragilise. Pour en revenir à notre chère Brigitte, Je dis chapeau pour son charisme, son engagement, et son travail extraordinaire au service du monde animal. Je regrette seulement qu'en tant qu'hypersensible écorchée vive, elle en ait perdu l'élégance du langage, ce qui politiquement et médiatiquement la dessert face ses détracteurs et entraîne une perte d'impact à ses messages. Dommage! Mais qu'on la pardonne SVP, elle est une grande âme qui souffre.

 

Michel Dogna

Journaliste d'investigations thérapeutiques - écrivain 

 

 

La grandeur d’une nation et de ses progrès moraux peuvent être jugés à la manière dont elle traite les animaux. (Mahatma Gandhi)

 

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A l'attention des "libertaires" charognards...


Vous êtes-vous simplement déjà posé la question, en votre for intérieur, et de la façon la plus sérieuse qui soit ?
Au nom de quoi l'homme s'arroge-t-il le droit de vie et de mort sur des êtres sensibles d'autres espèces ?? C'est objectivement se conduire en MAÎTRES (voire en "Dieu" !) autoproclamés. Beaucoup de prétendus libertaires seraient mieux inspiré(e)s de réfléchir à cette criante évidence, au lieu de se croire "supérieurs", "au sommet de la chaîne alimentaire" (sic) ou autres billevesées, et de perpétuer ainsi l'esclavage et le meurtre...

Ce n'est pas là une question de "choix personnels", de "goûts", de diététique ou de régime alimentaire. Le bout de cadavre dans votre assiette, lui, n'a guère eu de "choix". Si l'on prétend lutter contre toute forme d'exploitation et de domination, la moindre des choses est déjà d'arrêter de nier le droit des autres espèces à la vie, à la liberté et au bien-être.

De surcroit, on n'a absolument aucun besoin de ce genre de "produits" pour vivre, et même pour très bien vivre. A partir de ce simple constat, la question ne se pose même plus... Industriels ou pas, l'esclavage et le meurtre demeurent ce qu'ils sont. On n' "améliore" pas, on n' "aménage" pas et on n' "adoucit" pas l'esclavage : on l'abolit. Purement et simplement.

                                                                                            Hans CANY

La p'tite dernière, on la prend jamais au sérieux...

(TEXTE A DIFFUSER LIBREMENT, PARTOUT ET SANS RETENUE !)

 

Quand les Noirs se sont révoltés contre le racisme, ils se sont heurtés à la plus totale incompréhension. Mais enfin, comment pouvait-on remettre en cause les prérogatives des Blancs ? Cela n'allait donc pas de soi ?...

 

Quelques années passèrent, et les femmes se rebellèrent. Et elles firent rire même des Noirs. "Mais enfin, ma chérie, la supériorité de l'homme, c'est un fait naturel !"

 

Quelques années passèrent, et les homosexuels décidèrent de ne plus servir de souffre-douleurs. Et même des femmes s'en tapèrent les cuisses. "On aura tout vu ! Ces tarlouzes feraient mieux de se faire soigner, parce que tout de même, c'est pas normal d'être comme ça !"

 

Quelques années passèrent, et voila qu'à présent l'antispécisme pointe son nez. Et même des homos en rigolent. "L'espèce humaine, voyons, elle a la culture, le langage et la Raison. C'est bien ça, non, la supériorité ? Ca donne bien tous les droits sur les autres espèces animales, non ?"

 

Sinon où allons-nous à ce train-là, hein ? Où allons-nous ?

Peut-être, tout simplement...au respect de l'autre et de soi-même.

 

Il n'y a pas de "grandes" et de "petites" luttes, toutes vont en fait vers un but commun : ne pas avoir de droits innés sur d'autres êtres vivants, sensibles et conscients. Toutes les luttes allant dans ce sens sont complémentaires.

 

 

libération animale,végétarisme

20:58 Publié dans Cause animale et végétarisme, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : libération animale, végétarisme |  Facebook | | | |