31/08/2017
Saïf al-Islam Kadhafi : "espoir de la Libye" ? Doutes et mise au point
Les propos et réflexions qui suivent n'engagent que moi.
Je ne parlerai donc ici qu’en mon nom propre, bien que je sois convaincu qu’un grand nombre d’autres partisans kadhafistes partagent plus ou moins secrètement mon point de vue, à défaut de l’exprimer ouvertement comme je le fais ci-dessous. Il est temps aujourd'hui, pour tous ceux qui, comme moi-même, doutent et s'interrogent, de sortir de la prudente réserve dans laquelle ils demeuraient confinés jusqu'à présent.
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Une "détention" suivie d'une "libération" qui posent questions
Si je ne peux évidemment que saluer la libération enfin effective de Saïf al-Islam, officiellement annoncée le 10 juin 2017, de nombreuses questions se posent quant au contexte véritable dans lequel elle se produit.
C’est sous l’égide de ce type d’individus que Saïf al-Islam, idéologiquement plutôt « tiède » et depuis longtemps déjà soumis à l’influence occidentale du faits de ses longs et fréquents séjours en Europe, parviendra par le truchement de son père à imposer de notables changements en matière de commerce et d’économie dans un premier temps. Par la suite, il obtiendra aussi de notables infléchissements en matière de politique étrangère, de même que l’adoption de mesures réduisant le champ d’application de la démocratie directe. Mais le coup de grâce et l’erreur ultime, fatale, fut certainement la libération massive par Saïf de milliers de djihadistes et autres terroristes islamistes incarcérés dans les prisons libyennes par son père... contre lequel ils s’empresseront aussitôt, dès le 17 février 2011, de reprendre les armes, avec toutes les conséquences cataclysmiques que l’on sait !
Il est notoire que Saïf est un peu trop enclin aux compromissions pour que l'on puisse en attendre monts et merveilles. Saïf n'est pas son père, loin s'en faut. Il ne faut pas se faire d'illusions. Pour ma part, je me refuse donc à reconnaître son autorité. Et je le considèrerai encore moins comme l’ improbable nouveau "Guide" d’une future nouvelle Jamahiriya.
Probablement un moindre mal pour la Libye
Je crois que dans une certaine mesure, même si je ne me fais guère d’illusions à son sujet, Saïf al-Islam peut malgré tout œuvrer à une certaine stabilisation et à une normalisation de la situation intérieure sur fond de « réconciliation nationale », seules à même d’assurer la restauration d’un semblant d’unité et de cohésion territoriales dans le pays. C’est une étape incontournable si l’on veut que soit enfin mis un terme à la situation dramatique que connait la Libye depuis six longues années, conséquence directe du grand crime impérialiste perpétré par les forces de l’OTAN et leurs alliés.
Je pense que Saïf al-Islam, au-delà de tout ce qu’on peut lui reprocher, est potentiellement en mesure d’accomplir cette tâche qui consiste à prodiguer au pays les « premiers soins », dans une situation d’urgence absolue. Le prestige attaché à son patronyme comme à son passé -même si c’est à tort- lui assure une certaine légitimité et une audience indéniable auprès de nombreux chefs de tribus. Il ne faut pas oublier que la société libyenne est traditionnellement organisée de façon tribale, clanique. Celui qui parvient à rallier, à fédérer l’ensemble des tribus, ou du moins les plus importantes, détient les clés du pouvoir en Libye.
Je ne peux donc que lui souhaiter une pleine réussite dans cette tâche, même si certaines rumeurs me font hélas douter qu’il opte pour la meilleure des stratégies. Il est en effet plus ou moins question, selon certaines sources, d’une possible alliance combattante entre les partisans de Saïf al-Islam et ceux du prétendu « maréchal » autoproclamé Haftar. Or, si cela s’avère bien exact, le pire est hélas à redouter. Lorsqu’on sait qu’Haftar n’est autre qu’un militaire félon, renégat de la Jamahiriya ayant rejoint le camp des traîtres en 2011, lorsqu’on sait aussi qu’il est notoirement entouré d’éléments salafistes, lesquels se retrouvent d’ailleurs en très grandes proportions au sein même de ses troupes, on est en droit de s’interroger quant à la pertinence d’un tel choix d’alliance…
Mon pronostic en demi-teinte
Le 31 août 2017,
à la veille du 48ème anniversaire
de la Révolution Al Fateh.
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15/08/2017
Hans Cany : 30 ans de kadhafisme sans concessions
S'il est une constante de mes trois dernières décennies de combats et de convictions politiques, au-delà d'évolutions successives qui, à des degrés divers, ont pu faire varier mes engagements au fil des années,
il s'agit sans conteste de mon soutien sans faille au système de gouvernement unique au monde qui aura prévalu en Libye jusqu'à l'automne 2011 : celui de la Jamahiriya, ou "Etat des masses".
Bref retour sur l'historique de ce positionnement personnel, complété de quelques réflexions concernant la situation actuelle.
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Aux sources d'une prise de conscience
J’ai commencé à m’intéresser à Mouammar Kadhafi et au cas libyen aux alentours de 1984, mais je n’ai pleinement pris conscience de la nature spécifique du système de la Jamahiriya qu’à partir d’avril 1986, date à laquelle j’ai été fortement sensibilisé à cette cause par l’actualité du moment. Les USA de Ronald Reagan venaient en effet de mener des raids aériens meurtriers sur Tripoli et Benghazi, en guise de représailles suite à des attentats terroristes perpétrés contre des intérêts US sur le sol européen, dont la Libye était accusée d’être l’instigatrice. Révolté par ce qui m’est aussitôt apparu comme une agression impérialiste qu’aucun élément probant ne venait justifier, j’ai dès lors pris fait et cause, malgré mon jeune âge, pour la Libye kadhafiste.
Ce qui m’a séduit à l’époque et ce qui m’a toujours motivé en ce sens, tout en m'inspirant une certaine fascination doublée de réels sentiments de sympathie à l'égard de la personnalité forte et tout à fait atypique de Mouammar Kadhafi, c'était l’attitude farouchement insoumise de la Jamahiriya libyenne sur la scène internationale, son appartenance remarquée au camp des nations anti-impérialistes, ainsi que ses orientations résolument socialistes et progressistes sur le plan intérieur.
Tant par tempérament personnel que par choix réfléchi, je tiens depuis lors à rester ce qu’il convient de nommer un électron libre. En d’autres termes, je ne fais pas officiellement partie de quelque structure organisationnelle que ce soit, tenant par-dessus tout à conserver la plus totale autonomie individuelle en matière d’actions et de prises de positions. Il n’en demeure pas moins que je suis globalement proche des orientations du C.R.I., auquel j’apporte un soutien critique sans en être officiellement membre.
Activisme et communication
Depuis de nombreuses années, je suis blogueur indépendant. J’anime entre autres sur Facebook la page DRAPEAU VERT (https://www.facebook.com/drapeauvert ), et je suis accessoirement co-administrateur de la page francophone officielle du Comité Révolutionnaire International (C.R.I. : https://www.facebook.com/cri.europe ), même si mes interventions sur cette dernière restent limitées.
Mon activisme se concentre principalement sur la communication via les supports numériques : animation de blogs militants, administration de pages et de groupes sur Facebook, rédaction d’articles et de textes de fond, réalisation de visuels, diffusion et partage de propagande en tous genres (textes, vidéos, pétitions, créations graphiques) etc. En résumé, l’expression de mon combat se situe donc sur les plans rédactionnel, doctrinal, et propagandiste.
Les activistes du C.R.I., notamment ceux qui résident dans de grandes agglomérations, prennent quant à eux part à des actions de terrain : organisation de manifestations et participation à des rassemblements militants (par exemple devant des ambassades), démarches effectuées auprès d’organismes officiels supranationaux, diffusion de tracts et opérations de sensibilisation à l’adresse du grand public, participations à des colloques et autres réunions. Nous incarnons aujourd’hui une force grandissante, laquelle est loin de ne se résumer qu’à un sigle et à quelques pages internet.
Une idéologie spécifiquement libyenne ?
Comme son nom l’indique de façon explicite, la Troisième Théorie Universelle ne concerne pas que la Libye et les Libyens. Il s’agit d’une doctrine cohérente et unique en son genre, sorte de troisième voie se situant en dehors et au-delà du capitalisme comme du marxisme, qui s’adresse en réalité aux peuples et aux nations du monde entier.
De même, il faut bien comprendre que le drapeau vert, par exemple, n’est pas simplement l’étendard national de « l’ancien régime » libyen. Bien plus que cela, il constitue en réalité le symbole d’un idéal politico-idéologique transnational, car transposable partout, moyennant bien sûr quelques adaptations locales, inhérentes aux particularismes ethno-culturels de chaque peuple. Ainsi que Mouammar Kadhafi lui-même a bien pris soin de le rappeler au cœur de la tourmente de l’été 2011, le drapeau vert appartient aux masses populaires du monde entier, à tout le monde, à tous ceux et toutes celles qui ont foi en un certain idéal.
L’idéal en question est exposé de façon claire et accessible à tous dans les pages du Livre Vert, et s’articule autour de trois axes fondamentaux : la souveraineté populaire et la démocratie directe, un socialisme non-marxiste d’essence autogestionnaire, et un modèle de société qui s’emploie à équilibrer de façon optimale un certain progressisme sociétal d’une part, et le respect d’un certain héritage traditionnel d’autre part.
Pour Mouammar Kadhafi, c’est l’idée de Nation qui constitue le moteur de l’Histoire, au contraire des marxistes qui attribuent ce rôle à l’Economie. La nation doit s’identifier au peuple, pour que le peuple s’identifie à la nation. En s’équilibrant ainsi de manière optimale, le facteur social et le facteur national ne font plus qu’un. Telle est l’essence profonde de ce socialisme vert : il s’agit en fait d’un socialisme national, applicable et adaptable partout.
Quelle pertinence pour les non-Libyens ?
En tant que non-Libyen, je crois fermement que de telles idées sont positives, et qu’en luttant pour leur triomphe, je me bats pour la justice et la vérité. Ce qui me séduit chez elles, ce sont leurs orientations généreuses qui me rappellent de prestigieux prédécesseurs aussi divers que Pierre-Joseph Proudhon, Piotr Kropotkine ou Gamal Abdel Nasser, qui ont d’ailleurs tous été reconnus par Mouammar Kadhafi comme figurant au nombre de ses sources majeures d’inspiration.
On y retrouve donc pêle-mêle les expériences autogestionnaires, les velléités d’abolition du salariat, la souveraineté populaire illustrée par l’exercice d’une démocratie directe à divers échelons de la société, la gratuité du logement ainsi que de plusieurs ressources de première nécessité (eau, électricité…), la forte diminution des prix de certaines denrées, les aides sociales en tous genres, la redistribution au peuple des richesses crées par le commerce national (manne pétrolière en l’occurrence), la constitution de milices populaires de défense, la lutte contre l’obscurantisme religieux, les efforts déployés en faveur de l’éducation et de l’enseignement, l'égalité des droits de l'homme et de la femme, l’anti-impérialisme, l’antisionisme etc etc. Autant de valeurs que je partage, et de mesures politico-sociales que je pense être souhaitables partout.
La Libye n’est toutefois pas pour moi une fin en soi. Si elle renouait pleinement un jour avec l’idée jamahiriyenne et avec les principes du Livre Vert, ce serait bien sûr à mes yeux une excellente nouvelle pour le pays et son peuple, et je ne pourrai bien évidemment que m’en réjouir. Mais si la Libye verte ne devait jamais renaître de ses cendres, alors tant pis, mon attention et mon engagement se porteront ailleurs. Les particularismes culturels et religieux de ce pays ne sont pas les miens, et nonobstant l’intérêt que je peux lui porter par ailleurs, j’y serai toujours complètement étranger. Il n’est nul besoin d’être musulman, arabe ou africain pour être kadhafiste.
Il doit être bien entendu de tous que l’objet de mon engagement est d’ordre purement idéologique et militant. Mes préoccupations ne se rapportent qu’occasionnellement à l’actualité libyenne, elles ne sont pas guidées par des soucis d’ordre humanitaire, et je ne m’estime pas concerné par les initiatives diverses et variées des uns ou des autres, dont le seul objectif est de ramener la « paix civile » et la « stabilité politique » dans ce pays. Si celles-ci sont bien sûr préférables au chaos pour le peuple libyen (car tout est toujours préférable au chaos), il n’en demeure pas moins qu’elles sortent du cadre de mon engagement militant.
Renaissance de la Jamahiriya libyenne : pas à n'importe quel prix
Aujourd'hui, je soutiens bien entendu le principe d’un retour, d’une restauration pleine et entière de la Jamahiriya libyenne, mais si et seulement si ce retour s’inscrit dans le cadre d’une certaine intégrité idéologique. Afin de couper court par avance à tout éventuel malentendu, je tiens à préciser que les propos suivants, conclusion de cette brève présentation de mes vues en la matière, n'engagent que moi. Ils ne font en effet que refléter mon opinion personnelle, et j'en assume donc la pleine et entière responsabilité.
Si elle a historiquement adopté la dénomination officielle de Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, cela n’a à mon sens rien d’anecdotique, ni de négociable ou d’aménageable. Renoncer au caractère fondamentalement POPULAIRE et SOCIALISTE de l’idée jamahiriyenne équivaudrait à une trahison pure et simple des principes essentiels sur lesquels doit reposer un tel système de gouvernement, et qui sont clairement définis par les trois parties constituant le Livre Vert, manifeste intemporel de la Troisième Théorie Universelle.
L’hypothétique instauration d’une nouvelle « Jamahiriya », reniant plus ou moins ouvertement tout ou partie des idées fondamentales exposées par le Frère Guide Mouammar al-Kadhafi, sous prétexte de « compromis » dans la recherche d’une « réconciliation nationale » à tout prix, reviendrait à l’instauration d’une véritable imposture. Une telle « Jamahiriya », complètement dénaturée et vidée de sa substance originelle, ne constituerait plus à mon sens qu’une coquille vide, qui n’en conserverait plus guère que le nom – et éventuellement le décorum, triste reliquat d’un passé certes mythifié, fantasmé, mais bel et bien révolu. Il n’est nul besoin de préciser que ce genre de perspective ne m’intéresse tout simplement pas. Le combat pour le retour d’une prétendue « Jamahiriya » à n’importe quel prix n’est tout simplement pas le mien.
Hans Cany
Le 15 août 2017
. 1ère partie, LA DEMOCRATIE : http://
. 2ème partie, LE SOCIALISME : http://
. 3ème partie, LES FONDEMENTS SOCIAUX DE LA TROISIEME THEORIE UNIVERSELLE : http://
17:47 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany, libye, géopolitique et politique internationale, proudhon, anarchisme, socialisme vert, democratie | Facebook | | | |
01/09/2016
47ème anniversaire de la Révolution Al-Fateh
Ce 1er septembre 2016 marque le 47ème anniversaire de la Révolution Al-Fateh de 1969, et donc l'entrée dans la 48ème année de son esprit immortel. Une pensée toute particulière pour la Libye martyre, pour le peuple libyen qui souffre aujourd'hui sous le joug de la dictature des traîtres et des islamistes parvenus au pouvoir dans les fourgons de l'OTAN, ainsi que pour la Résistance verte qui ne baissera jamais les armes.
Nombreux sont ceux qui, s'étant laissés abuser par les mensonges et les mirages de 2011, en sont à présents réduits à déchanter amèrement. Finie la démocratie directe et participative, fini le logement gratuit pour tous, finies l'eau et l'électricité gratuites, finie l'essence à 8 centimes d'euro le litre, finis les prix bas et régulés, finies les aides sociales diverses, finie la sécurité dans les rues, finie l'égalité des droits entre hommes et femmes etc etc ! Nous les avions pourtant avertis. Ceux-là auraient certainement mieux fait de nous écouter et d'y réfléchir en temps voulu... Ils n'ont désormais plus que leurs yeux pour pleurer, et tout le temps de regretter, de méditer sur leur pitoyable inconséquence.
Concernant les Libyens, la plupart des meilleurs d'entre eux sont soit tombés en martyrs en 2011, soit croupissent dans les geôles des barbares, soit sont actuellement exilés à l'Etranger. N'oublions pas que ce n'est pas moins d'un million et demi de citoyens qui ont fui le régime de terreur imposé à la suite de l'agression impérialiste, ce qui, pour un pays qui ne comptait qu'à peine six millions d'habitants, représente un nombre considérable. N'oublions pas non plus les courageux membres de la Résistance verte qui, dans la clandestinité, poursuivent le combat avec opiniâtreté.
Que ce 1er septembre 2016 soit aussi une journée de protestation internationale contre le régime de terreur des rats du prétendu CNT, et pour les milliers de prisonniers politiques victimes aujourd'hui de détentions arbitraires, de parodies de procès iniques, de spoliation, de tortures et autres actes inhumains de toutes natures...
Le coeur vert de la Libye véritable bat toujours, et tôt ou tard, la Jamahiriya renaîtra de ses cendres !
Hans CANY
Vous vous demandez toujours comment on peut soutenir Kadhafi et continuer de prôner ses idées ? Alors faites un effort, prenez le temps de lire le Livre vert, dont vous trouverez ci-dessous les trois parties en liens. Alors seulement vous pourrez dire que vous savez de quoi vous parlez. Tant que vous ne vous serez pas donné cette peine, vos jugements de valeur, reposant uniquement sur l'image diabolisée que vous a servie la propagande médiatique, resteront sans le moindre fondement sérieux.
Pour lire le Livre vert, en 3 parties :
. 3ème partie : LES FONDEMENTS SOCIAUX
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18/04/2016
Premier mai : célébration de la lutte des TRAVAILLEURS (et non "fête du travail")
Malheureusement, peu de gens s'en souviennent : le premier Mai, en tant que jour férié et célébration revendicatrice dans le monde du travail, tire son origine de la commémoration du 1er Mai 1886, lorsqu'à Chicago (USA), la police ouvrit le feu sur les ouvriers grévistes. L'émeute qui s'ensuivit aboutit peu après à la condamnation à mort de huit grévistes, dont quatre -tous anarchistes- furent effectivement pendus. Ces quatre socialistes libertaires avaient pour noms Spiess, Fischer, Parsons et Engel. Bien qu'abondamment récupérée par les marxistes et autres socio-démocrates, ce ne sont donc pas des martyrs issus de leurs rangs, qui sont à l'origine de cette date emblématique.
Beaucoup plus tard en France, en 1941, le maréchal Pétain fit de la date du 1er Mai une fête officielle doublée d'un jour férié, mais en opérant un subtil glissement sémantique conforme aux valeurs de l'idéologie qu'il entendait promouvoir : de Fête des travailleurs, le 1er Mai devint ainsi..."Fête du travail". La nuance est de taille, même si elle a échappé et échappe toujours au plus grand nombre...
Aujourd'hui encore, nombreux sont les gens qui, relayant une altération sémantique parfaitement révélatrice de l'idéologie dominante, entretenue par les politiciens comme par les médias, continuent de parler en toute bonne foi de "fête du travail". Alors que cette appellation ne reflète en réalité qu'un détournement de son sens originel, le but recherché étant, bien évidemment, de lui ôter tout caractère véritablement revendicatif, et donc potentiellement subversif. Avril 2012 aura même vu une nouvelle tentative de récupération réactionnaire par la voix du machiavélique et démagogique Sarkozy, qui n'aura pas hésité à parler de prétendue fête du "vrai travail", opération de propagande électorale placée sous l'égide de son parti, l'UMP. Un soi-disant "vrai travail" que le sinistre sire entend sans doute opposer à un hypothétique "faux travail", dans le but évident de diviser les travailleurs en les opposant les uns aux autres... Aux travailleurs, aux travailleuses de contrer aujourd'hui ce type de grossiers subterfuges. A eux, à elles de ne pas être dupes des exploiteurs capitalistes ni de leurs manoeuvres fallacieuses, et de permettre au 1er Mai de retrouver ses lettres de noblesse. A commencer par sa véritable nature, sa nature originelle : celle d'une fête des TRAVAILLEURS, et non d'une vague fête "du travail", socialement neutralisée.
Le premier mai est donc historiquement un jour emblématique, symbolisant la lutte pour l'émancipation sociale. Si jadis celle-ci a pu prendre la forme d'un juste combat pour que le strict minimum soit au moins accordé aux salariés, il convient de nos jours de la faire accéder à un niveau supérieur. Il ne s'agit plus, à présent, de réclamer des salaires "plus justes" ou des conditions de travail décentes, lesquels ne sont jamais que le strict minimum, la moindre des choses pour celles et ceux qui y sont assujettis. Le nouvel enjeu de notre époque est d'exiger avec force et détermination une réduction significative du temps de travail, et, à terme, l'abolition pure et simple de l'esclavage salarié.
Hans CANY
13:44 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany, national-anarchisme, anarchisme, socialisme vert | Facebook | | | |
07/02/2015
Heureux qui communiste...est revenu de loin
Heureux qui, communiste, aura vécu la fin d'un monde...mais y aura pleinement survécu. Ce fut mon cas, de fin 1983 à fin 1988, environs. De manière fanatique, obsessionnelle, je me suis engagé dans cette erreur de jeunesse, qui m'a vu soutenir les courants les plus contradictoires, du pro-soviétisme bon teint à la tentation du communisme patriotique et autogestionnaire de la Yougoslavie titiste, en passant par l'intransigeance marxiste-léniniste pure et dure, et finalement très stalinienne, des lignes pro-albanaise et nord-coréenne. Le tout en passant par un soutien sans nuances à tous les groupes terroristes d'extrême-gauche pratiquant la lutte armée, d'Action Directe en France aux Cellules Communistes Combattantes (CCC) en Belgique, en passant par la Fraction Armée Rouge allemande (ex-"Bande à Baader"), ETA, les Brigades Rouges italiennes etc.
Une constante, cependant : je n'ai jamais été trotsko, ni même attiré, ne serait-ce que faiblement, par les trotskards de diverses obédiences. Ces gens m'ont toujours révulsés au plus haut point. De ce fait, on m'a globalement collé l'étiquette infamante du "stal", le partisan ringardisé des "vieux" PC, et le larbin inconditionnel des pires dictatures, selon eux. De cette période quelque peu confuse mais néanmoins très intense, j'ai évidemment renié l'essentiel, les plus importants fondements doctrinaux et idéologiques qui m'agitaient alors et m'attiraient irrésistiblement dans les pattes du totalitarisme rouge, exactement comme je le fus tout d'abord par le totalitarisme brun dans ma prime enfance. Néanmoins, je retiens de cette période quelques points qui paraitront secondaires aux uns, mais qui m'apparaissent d'une importance capitale à moi. Ils ont activement contribué à faire de moi ce que je suis aujourd'hui même, et ce, même si mon apostasie de cette véritable secte politique fut tout aussi radicale qu'elle restera à jamais irrémédiable.
Ces points positifs, ceux dont j'ai réellement retenu l'essence et l'ai incorporée depuis des lustres à ma propre pensée, les voici.
Les points essentiels que je retiens
D'Enver Hoxha et de la tendance pro-albanaise, très dure, je retiendrai notamment l'enseignement de ne toujours compter que sur ses propres forces. Cela sous-entend de ne jamais se faire d'illusions, de ne pas se tromper d'amis, et de ne pas s'abaisser au reniement ni à la vilénie en aucun cas. C'est aussi une ligne qui prône une indépendance nationale et une souveraineté farouches, très encline à soutenir tous les mouvements anti-impérialistes dans le monde, y compris les Khmers Rouges de Pol Pot. Enver Hoxha et le communisme albanais, c'est aussi la recherche d'une autarcie la plus complète possible, pour ne pas dépendre d'un impérialisme ou d'un autre. Une mentalité de bunker à toute épreuve, de citadelle assiégée, de forteresse imprenable. Telle est l'essence profonde de ce véritable national-communisme à la mode de Tirana.
De mon pro-soviétisme très "orthodoxe", je ne regrette absolument pas d'avoir approuvé et soutenu en son temps l'intervention militaire soviétique en Afghanistan (1979-1989). Comme je l'ai expliqué de façon détaillée dans un article (1) à ce sujet précis, non seulement je ne suis pas peu fier d'avoir été une des trop rares personnes clairvoyantes au sujet de ce qu'il se passait réellement dans ce pays, mais de surcroit, je me félicite pour ma ténacité à défendre bec et ongles ce qui semblait indéfendable aux yeux de beaucoup. Aujourd'hui, on voit très bien ce que l'ignorance et le parti pris antisoviétique/anticommuniste ont pu donner, alors qu'il apparaît enfin de plus en plus, de manière évidente, que l'Armée Rouge se trouvait alors aux avant-postes de l'Occident, qu'elle défendait tant bien que mal contre le péril grandissant de la barbarie fondamentaliste, soutenue matériellement, financièrement et politiquement par les USA et tous leurs idiots utiles, de droite comme de gauche.
Je suis sûr que bien des célébrités et des chanteurs que vous appréciez y sont allés de leur petit couplet, tant sur les "rebelles afghans" -qui n'étaient pas autre chose que les futurs talibans- que sur les méchants impérialistes russes... Quel aveuglement consternant. Il eut fallu soutenir au contraire très massivement la juste cause de l'Armée Rouge engagée en Afghanistan. Mais ceux-là semblent avoir été bien peu nombreux à être clairvoyants, en vérité...
De certaines grandes figures comme Fidel Castro à Cuba, Ho Chi Minh au Vietnam, Daniel Ortega et ses sandinistes au Nicaragua, Thomas Sankara au Burkina Faso, Tito en Yougoslavie, je retiendrai surtout l'attachement viscéral à la mère patrie et à sa souveraineté, ainsi qu'au progrès de la justice sociale dans leurs pays. Au crédit du titisme yougoslave, en plus du non-alignement, on pourra aussi noter les expériences marxistes du fédéralisme et de l'autogestion qui, même si condamnées à échouer dans le carcan étatique de la doctrine officielle, ont au moins eu le mérite d'exister. Elle permettent aujourd'hui de voir quel type d'erreur ne doit pas être reproduit. En outre, c'est aussi via les Non-Alignés initiés par Tito, autant que par l'actualité médiatique, que j'ai entendu parler du Libyen Mouammar El-Kadhafi, qui m'a aussitôt inspiré une vive sympathie.
Je retiens aussi de Karl Marx qu'il a dit que la Religion était l'opium du peuple. Si Marx a dit au moins une chose parfaitement exacte et juste dans sa vie, c'est bien celle-ci. A laquelle on pourrait hélas ajouter ces autres opiums que sont devenus la footballâtrie, la téléréalité, la presse "people" etc. Bref, la société du spectacle.
De l'ensemble je retiens, enfin, une violente aversion pour la ploutocratie et pour le capitalisme en général, pas seulement sous sa forme libérale. Je retiens aussi de fortes préoccupations d'ordre social et sociétal, même si le socialisme dont je me réclame aujourd'hui est d'essence proudhonienne, et non plus marxiste. Il ne s'agit plus de socialisme étatique, très loin s'en faut.
Et si l'URSS renaissait de ses cendres ?
Après tout, n'y a-t-il pas lieu de souhaiter ardemment le retour de l' Union Soviétique ?
-Parce que depuis la disparition du "Bloc de l'Est", les beaufs et les bourgeois capitalistes croient avoir "gagné" la partie, et ne se sentent plus pisser.
-Parce que depuis, les impérialistes yankees se croient vraiment tout permis, et n'hésitent plus du tout à agresser militairement toute nation qui ne leur prête pas allégeance.
-Parce que l'URSS, ça avait quand même une autre gueule que la Russie toute miteuse d'après.
-Parce que dans la Russie d' aujourd'hui, on n'avait pas vu autant de misère et d'inégalités chez le peuple depuis l'époque des Tsars.
-Parce qu'au moins, à l'époque soviétique, les citoyens russes avaient droit à un boulot garanti, à une médecine digne de ce nom, et à divers avantages sociaux.
-Parce que l'on peut avoir une certaine nostalgie de l'Armée Rouge et de ses impressionnants défilés sur la place du même nom.
-Parce que nous aimions beaucoup tout le décorum communiste à base d'affiches géantes, de Réalisme socialiste, de drapeaux rouges, d'étoiles rouges, de faucilles et marteaux, et de portraits de Marx-Engels-Lénine-Staline.
-Parce que les maffieux, "nouveaux riches", et autres milliardaires russes nous font gerber, et que nous rêvons que les goulags soient réouverts, pour les accueillir...
-Parce que la "Guerre froide", c'était somme toute assez rigolo, et ça mettait un peu de piment dans l'actualité mondiale.
-Parce que le KGB faisait au moins contrepoids face à la CIA, et que le Pacte de Varsovie limitait les prétentions de l'OTAN.
-Parce que de toute façon, sans le Pacte de Varsovie, à quoi est bien censée servir l'OTAN ??...
-Parce que depuis qu'il n'est plus inféodé à Moscou, le PCF est devenu tout mou, et que Georges Marchais était quand même beaucoup plus marrant que les Robert Hue et autres Marie-George Buffet.
-Parce qu'à l'époque, se dire communiste, ça ne signifiait pas être une espèce de soce-dem bien pensant et très politiquement correct, et que ce n'était donc pas un sujet de rigolade comme maintenant.
-Parce qu'à l'époque, "L' Huma" n'était pas un vulgaire torchon aseptisé comme aujourd'hui, mais plutôt une sorte de "Pravda" francophone.
-Parce qu'à l'époque, être membre des Jeunesses Communistes en France, c'était quasiment aussi diabolisé par les ducons que d'être membre des Jeunesses hitlériennes...et ça, c'était assez jouissif !
-Parce que cette crevure de "Petit Père des Peuples", quoi qu'on en dise, était quand même un bonhomme exceptionnel, aussi fascinant que tyrannique, et aussi cynique que froidement calculateur. .
-Parce que faire passer une aussi grossière dictature sous les vocables de "démocratie populaire" et de "centralisme démocratique", c'était quand même très très fort !
-Parce que les Talibans faisaient moins chier le monde en Afghanistan quand l'Armée Rouge y était.
-Parce que le sort de Sakharov ne nous émouvait pas plus que ça à l'époque, et que nous préférions l'appeler "Sac à merde" .
-Parce que c'était amusant de scandaliser les bonnes consciences de service en parlant de "bilan globalement positif", comme avait si bien su le faire notre ineffable Jojo national.
-Parce que la langue de bois bureaucratique avait son charme.
-Parce que le jargon soviétique est tout aussi poilant qu' irremplaçable.
-Parce que lors des tentatives de putsch "conservateurs" à Moscou au début des années 90, notre sympathie allait sans réserves aux putschistes.
-Parce que si un beau jour on se réveille en apprenant que l'URSS vient de renaître de ses cendres, on fêtera l'évènement en faisant péter le champagne et en gueulant l'Internationale sur notre balcon, drapeau rouge à la fenêtre.
-Parce que...
Et puis non, merde.
Je m'égare. Je divague.
Désolé, c'était une mauvaise rechute. Je vais de ce pas me ressaisir, faire mon autocritique et tout ça. Je ne serai point une de ces vipères lubriques qui s'égarent dans les marécages fangeux du déviationnisme.
N'empêche. N'empêche qu'il y a du vrai dans tout ce que j'ai énuméré ci-dessus, et que vous pourrez difficilement le nier.
Et n'empêche que dans certains cas, et blague à part, on en viendrait presque à le regretter, le bon vieil ogre bolchévique. Mais bon, il subsiste bel et bien dans un petit pays : la RPDC, ou Corée du Nord. C'est le dernier bastion du stalinisme pur et dur. Imaginez un univers style "1984" de George Orwell, en permanence et grandeur nature. Le tout en s'appuyant sur une armée qui n'est visiblement pas constituée que de chochottes et de petits cœurs délicats. Cela fait rêver, non ?
Mao est mort ? Alors vive Moa !
Aujourd'hui, j'ai beaucoup changé. J'ai troqué le rouge pour le vert et le noir, le socialisme étatique, autoritaire et centraliste pour le socialisme autogestionnaire, la démocratie directe et le fédéralisme intégral. Mais au fond de moi je garde une certaine nostalgie d'un monde qui, bien que bipolaire à quelques rares et faibles exceptions, avait au moins le mérite de ne pas être totalement déséquilibré par l'hégémonie d'une grande puissance à l'échelle planétaire, par l'hégémonie d'une idéologie, d'une idéologie unique : celui d'un libéralisme à la fois économique et sociétal, sur le modèle dit "occidental". Le "socialisme" marxiste, d'essence étatique, a lamentablement échoué partout, réalisant ce que Marx avait prédit pour le capitalisme condamné à s'autodétruire. Le libéral-capitalisme finira lui aussi par s'effondrer tôt ou tard, comme s'effondrent tous les empires.
A mon époque, celle où, sur le tard, j'étais de ceux qui, au sein de la mouvance JC / PCF tentaient d'éviter la liquidation de tout l'essentiel, j'ai très vite appris ce que militer pour une cause jugée de façon hostile par au moins 80% des gens signifie, tant concrètement que politiquement. On exclut les parias, les renégats, les déviants, les révisionnistes, les "confusionnistes" et que sais-je encore, bref tous ceux que l'on voue aux gémonies pour avoir osé se détourner -ne serait-ce qu'à un très faible degré- des canons idéologiques et esthétiques que l'on cherche à imposer à tous, pour faire de nous tous des consommateurs-mains d'œuvre-clones indifférenciés et interchangeables, adaptés à leur finance apatride. Dès l'époque où j'ai rompu avec le marxisme, les éléments dissolvants du trotskysme et du juquinisme minaient le Parti Communiste de l'intérieur. Le ver était dans le fruit, dès que Georges Marchais a dû passer la main à Robert Hue. De toute façon, familiarisé avec les thèses albanaises, je voyais bien qu'elles cadraient justes avec la décomposition des partis communistes de tous pays à la même époque. Notons simplement qu'aux grandes heures du gaullisme, le PCF était carrément le deuxième parti de France... Il n'est aujourd'hui plus qu'un groupuscule gauchistoïde, bien-pensant et désuet parmi tant d'autres.
J'ai eu de sombres pressentiments lorsque j'ai vu l'Armée Rouge quitter l'Afghanistan, courant 1989. J'ai eu envie de vomir quand j'ai vu la fin atroce et ignominieuse des époux Ceaucescu en décembre 1989, de Mohammad Najibullah et de son frère en 1996 à Kaboul (2), et de quelques autres, dont beaucoup n'ont été, heureusement pour eux, que négligemment déposés. A partir de ces instants, j'ai saisi que tout un monde, tout un système s'effondrait.
Aujourd'hui, j'estime avoir toujours vu beaucoup plus juste qu'au moins 90% des gens, et ce depuis l'époque de l'intervention soviétique en Afghanistan. Intervention que nous aurions dû soutenir et appuyer si nous ne voulions pas nous retrouver dans la situation que nous connaissons aujourd'hui.
Pourtant, avouez-le : faites-vous encore partie de ceux qui gobent béatement une certaine propagande made in CIA ? Il y a des chances.
En guise de conclusion, on pourra noter que la désintoxication idéologique doit toujours s'appliquer de façon adaptée à chaque individu, en fonction de sa personnalité, de ses goûts, de ses penchants esthétiques etc. Tout ceci joue aussi un rôle fondamental, et je n'ai pas non plus oublié l'agit-prop, que l'on qualifierait aujourd'hui de "Communication".
Il y a du bon, du fondamental et de l'intemporel, à retenir de mon lointain passage sous les plis du drapeau rouge. Le tout est simplement de savoir trier, séparer le bon grain de l'ivraie, pour n'en retenir que quelques considérations d'ordre technique, mécanique et stratégique. Il n'est pas de sauveur suprême, proclame la chanson. Ni Dieu, ni César ni tribun. La question n'a plus lieu d'être. La nouvelle question est juste : dans quelle mesure les totalitarismes, qu'ils soient rouges, bruns, rouges-bruns ou brun-rouge exercent-ils plus qu'un attrait, par une véritable fascination ? Adhésion d'ordre idéologique ou non, et si oui, partielle ou totale, proche ou éloignée ? Doit-on parler pour autant de "fasci-nation", comme une sorte de préoccupation d'ordre purement esthétique ? Souvent, les deux facteurs s'y additionnent, s'y conjuguent. Parfois, tel n'est pas le cas. Le mien, ce le fut. Mais j'en suis bien revenu.
Hans CANY
NOTES :
1 : "Afghanistan 1979-1989 : NON, je ne regrette RIEN !"
2: Idem
LE PCF, c'était mieux avant.
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01/02/2015
Wikipédia ostracise Françoise Petitdemange et Michel J. Cuny
Quarante années de censure.
Dans ce temps où la liberté d’expression est, paraît-il, fêtée dans les rues de France et de Navarre avec, comme seul objectif, de masquer la guerre qui est maintenant engagée contre l’Islam un peu partout au Moyen-Orient, et de-ci, de-là, en Afrique, il n’y a pas à s’étonner de voir la censure gagner, jour après jour, un terrain considérable.
Il y aura quarante ans en 2016 que Françoise Petitdemange et moi vivons de l’écriture, et uniquement de l’écriture de livres qui, pour une dizaine des plus récents, vont de 470 pages à 660 pages.
Depuis bientôt quarante ans, nous n’aurons jamais pu exister dans la presse nationale, qu’elle soit télévisuelle, radiophonique ou sur papier. Nous sommes comme si nous n’étions pas…
Il est vrai que nous n’avons pas hésité à étudier de près les documents qui sont sous-jacents à des intitulés aussi divers que ceux-ci : Ernest-Antoine Seillière, De Gaulle, Voltaire, Hannah Arendt, etc.
Curieusement, dès 1976, nous avions les renseignements généraux sur le dos : il s’était agi d’une visite – dont nous n’aurions jamais dû savoir qu’elle avait eu lieu – à nos propriétaires (36, rue des Trois Villes, 88100 Saint-Dié).
Les choses se sont nettement aggravées en 1994, lorsque nous avons publié « Fallait-il laisser mourir Jean Moulin ? » Le pourquoi est indiqué ici : http://souverainement.canalblog.com
Pour « Ernest-Antoine Seillière – Quand le capitalisme français dit son nom« , c’est la réélection de Jacques Chirac (inattendue) qui a clos le bec des journalistes d’abord disposés – avant le fatidique deuxième tour – à en faire état… Notre livre avait le défaut de dire quelques mots d’un ancêtre de madame Chirac (co-créateur de la Banque de France – 1801)
« Voltaire – L’or au prix du sang » ne pouvait certes pas améliorer notre situation sur la place publique. Ce qu’on comprendra mieux en jetant un oeil ici : http://voltairecriminel.canalblog.com
Même la revue « Prescrire » qui, dès les premiers contacts, ne paraissait pas devoir rester insensible aux larges investigations que nous avions menées, a dû finalement se résoudre à ne rien dire d’ « Une santé aux mains du grand capital ? – L’alerte du Médiator« . Sur son contenu, voir : http://unesanteauxmainsdugrandcapital.hautetfort.com
Il est sûr que, par sa mise en cause argumentée et définitive d’une partie essentielle de l’œuvre de Hannah Arendt, « Quand le capital se joue du travail – Chronique d’un désastre permanent » ne pouvait pas plaire à toute cette faune en quoi consiste le journalisme main stream qui tient tout le pays à la gorge désormais. On le verra ici : http://crimesdestaline.canalblog.com
Mais avec « La Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011)« , Françoise Petitdemange a carrément déclenché, sans le vouloir, l’hallali qui nous menaçait depuis longtemps, et qu’il devient urgent de pousser à sa dernière limite possible, compte tenu de l’existence d’Internet et des relais que celui-ci nous offre ici ou là dans le monde…
Une radio associative a pu voir ce qui se passait dans ses studios sitôt qu’on y faisait la tentative, à l’occasion d’une émission consacrée à ne pas salir la réputation de Muammar Gaddhafi, de joindre par téléphone Françoise Petitdemange elle-même. La preuve est ici : http://www.radiogalere.org/node/6113
Ce document prouve effectivement qu’il y a certaines choses qui ne peuvent pas plaire à tout le monde. Françoise Petitdemange montre ce qu’étaient les enjeux géopolitiques de la guerre lancée pour balayer Muammar Gaddhafi et détruire son pays… Enjeux qui s’étendent, bien sûr, à l’ensemble des quarante-deux années d’existence de la Libye révolutionnaire. Ce que le commun des mortels n’a pas besoin de savoir, en France, puisqu’il va falloir répéter, à de multiples reprises, dans le monde arabo-musulman et ailleurs, le même genre de crimes… L’économie capitaliste française n’a aucune chance de s’en tirer sans cela.
Dans ce contexte, il faut tout faire pour que le titre même de ce livre de 542 pages : » La Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011) » de Françoise Petitdemange n’apparaisse nulle part, et d’abord pas dans… Wikipédia. Nous y voici.
Citons cet extrait du courriel adressé le 28 janvier 2015 (16 heures 54) à Wikipédia par Françoise
Petitdemange :
« Depuis 2008 que nous tentons de nous inscrire sur Wikipédia… Cela paraît impossible ! C’est tout de même assez étrange dans la mesure où Michel J. Cuny et Françoise Petitdemange (moi- même) sommes écrivain et écrivaine et vivons de l’écriture de nos ouvrages depuis… 1976 ! Wikipédia attend-il notre mort pour nous faire figurer dans ses colonnes ?
Je viens de passer une partie de l’après-midi à essayer d’ajouter le titre de mon ouvrage La Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011), Editions Paroles Vives, 2014, dans la rubrique « Bibliographie » de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne. Les prénom et nom de l’auteuse et le titre du livre apparaissent puis disparaissent de la rubrique. »
Extrait de la réponse de Wikipédia, le même jour, à 18 heures :
« L’ouvrage que vous tentez d’ajouter à la bibliographie de l’article Jamahiriya arabe libyenne ne semble pas être une source de qualité telle que définie sur Wikipédia (voir WP:Citez vos sources#Qualité des sources). Ce livre, rédigé par une personne a priori non compétente en géopolitique ou sur l’histoire de la Libye, n’est pas considéré comme une source de référence ; seules ces dernières sont acceptées dans les sections « Bibliographie » des articles. »
Pour l’ensemble de cette correspondance mémorable, voir (en déroulant juqu’au titre, en caractères rouges : « Jusqu’où peut aller la volonté de tuer en faisant taire l’expression« ) http://www.francoisepetitdemange.sitew.fr
Une petite question pour finir… et au-delà de cet « a priori » qui permet évidemment tout et n’importe quoi… Pourquoi donc ne trouve-t-on pas dans cette bibliographie consacrée à la Libye de Muammar Gaddhafi des ouvrages tels que :
Mouammar Kadhafi, « Dans le concert des nations – Libres propos et entretiens avec Edmond
Jouve« , L’Archipel, 2004 ;
Guy Georgy, « Kadhafi – Le berger des Syrtes« , Flammarion, 1996 ;
Mirella Bianco, « Kadhafi – Messager du désert« , Stock, 1974 ;
Maria Graeff-Wassink, « La femme en armes – Kadhafi féministe ?« , Armand Colin, 1990.
… auteurs « a priori » incompétents sur le sujet ? Un peu trop véridiques quant à la réalité même de la Libye révolutionnaire ?…
Mais pour qui travaille donc Wikipédia ? Pour la vérité historique ? Dans ce cas, pourquoi ce site refuse-t-il de faire état de livres véritablement documentés ? Mystère ? Peut-être pas tant que cela !…
(pour voir l’ensemble des livres qui pèsent désormais sur nous, consulter : http://www.livres-de- mjcuny-fpetitdemange.com)
Michel J. Cuny
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Livre : LA LIBYE REVOLUTIONNAIRE, par Françoise Petitdemange
Il serait grand temps que le président de la république française de l’époque, Nicolas Sarkozy, que le Premier ministre britannique, David Cameron, et que le président des Etats-Unis, Barack Obama, rendent des comptes au peuple libyen et à tous les autres peuples africains, aux peuples de leurs pays – français, britannique, états-unien – et à ceux des autres pays du monde. A ce niveau de décision – faire la guerre contre la Libye qui n’avait, à aucun moment, manifesté l’intention d’attaquer un autre pays, bombarder un peuple de six millions d’habitant(e)s durant six mois, donner l’ordre de lyncher et d’assassiner le Guide libyen : tout cela appuyé sur des mensonges – , il n’est pas possible d’accepter la notion d'"erreur". Nicolas Sarkozy, David Cameron, Barack Obama savaient très bien ce qu’ils faisaient et pourquoi ils le faisaient : ils doivent passer, non pas devant la CPI (Cour Pénale Internationale), partiale et collaboratrice des intérêts impérialistes occidentaux, mais devant un tribunal africain et être jugés pour leurs crimes contre la Libye, contre le peuple libyen, contre le Guide révolutionnaire, Muammar Gaddhafi.
A partir de ce qui serait un exemple, au regard du monde, les chefs d’Etat des pays occidentaux belliqueux seraient obligés de réfléchir à deux fois avant d’attaquer tout autre pays d’Afrique ou d’une autre région du monde. Le fait que ces trois criminels n’aient toujours pas été inquiétés, pour leurs paroles mensongères et leurs actions destructrices (car cette guerre de 2011 a de terribles répercussions, non seulement sur la Libye, mais sur l’ensemble de l’Afrique), doit montrer, à ceux et à celles qui croient encore qu’il existe des démocraties dans les pays occidentaux, qu’en réalité, ceux-ci sont des Etats bourgeois, que les peuples de ces pays s’appauvrissent, que l’exploitation de l’être humain par l’être humain s’accentue, et que, pour sauvegarder le capitalisme, ces Etats bourgeois reprennent leurs guerres impérialistes contre l’Afrique, contre la Russie (en Ukraine), contre le monde arabe (en Syrie, en Irak), etc., en vue de piller les ressources de ces pays et de coloniser ou recoloniser les populations.
Où se trouve Moustafa Abdel Jalil ? Ce monsieur devrait répondre de sa collaboration avec l’ennemi (France, Grande-Bretagne, Etats-Unis) contre son propre pays et éventuellement finir sa vie en prison. Il est important de se rappeler que la loi libyenne, d’avant la guerre de 2011, punissait de la peine de mort le crime de haute trahison. Selon le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à avoir les régimes politique et économique qui leur conviennent, et selon le droit international qui protège les prisonniers, les chefs d’Etat français, britannique, états-unien devraient subir le même sort pour leurs mensonges, le massacre perpétré sur la population en Libye, et leur assassinat politique et physique d’un prisonnier, le Guide révolutionnaire, qui sont autant d’actes de trahison à l’égard des populations de leurs propres pays. En outre, ils ont livré la Libye qui, en décembre 2010 – soit, à la veille de la contre-révolution doublée de la guerre coloniale de 2011 – était le pays le moins endetté de la planète, à des bandes armées qui vont renvoyer, pour des générations – si la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste n’est pas rétablie – leur pays à la misère.
Pour plus amples informations sur la Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011) et sur la création des Etats-Unis d’Afrique qui est à l’origine de cette guerre, se reporter au site :
http://www.francoisepetitdemange.sitew.fr
Françoise Petitdemange
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Ce qu'est le SOCIALISME VERT
Les principes fondamentaux de la Troisième Théorie Universelle peuvent être résumés ainsi :
-La DEMOCRATIE DIRECTE, participative, seule forme de démocratie réelle et véritablement digne de ce nom, par opposition à la pseudo "démocratie" parlementaire indirecte et prétendument représentative qui est en vigueur dans la plupart des Etats du monde aujourd'hui encore. Cette démocratie directe se fonde sur les congrès populaires de base, permanents, ainsi que sur le Congrès général du peuple, qui se tient annuellement, permettant aux gens de se diriger eux-mêmes, et à tous et toutes de participer à la gestion des affaires publiques s'ils souhaitent y investir leurs efforts.
-Un SOCIALISME réel et d'essence autogestionnaire, visant à faire des travailleurs et des travailleuses non plus des salariés mais des associés, chaque échelon de la chaîne de production percevant une part égale, déterminée par ladite production. Le socialisme jamahiriyen, non-marxiste, est aussi d'essence redistributrice, et sa vocation est aussi d'assurer le droit au logement et à la propriété pour tous, l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme et du profit locatif, la gratuité de divers besoins fondamentaux de la population (eau, électricité, médecine etc), la solidarité et les aides financières aux plus démunis etc.
-Un PROGRESSISME SOCIAL ET MORAL, qui repose sur l'égalité fondamentale des droits de la femme et de l'homme, sur le refus de tout racisme, le rejet du colonialisme, l'opposition radicale à tous les impérialismes et l'affirmation de la souveraineté des peuples et de leurs territoires, sur le respect et la prise en compte des minorités ethniques ou sociales etc.
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Sous le signe de l'Etoile noire & verte
L'étoile noire est le symbole combattant du socialisme libertaire originel, celui qu'incarna en son temps, entre autres, l'illustre Pierre-Joseph PROUDHON (1809-1865), premier homme à s'être défini comme anarchiste, pionnier du socialisme autogestionnaire, chantre de l'antiparlementarisme, de la Démocratie directe, et du fédéralisme intégral.
L'étoile verte est le symbole combattant du socialisme vert, défini par Mouammar KADHAFI dans le cadre de la Troisième Théorie Universelle, et dont les principes fondamentaux reposent sur la Démocratie directe, un socialisme non-marxiste et d'essence autogestionnaire (abolition du salariat), l'anti-impérialisme, la souveraineté nationale et populaire.
L'étoile noire et verte représente la synthèse et la complémentarité de ces deux références essentielles, la seconde s'inscrivant pleinement dans la continuité de la première. La partie noire de l'étoile exprime en outre la négation totale du Système inique d'obédience capitalisto-libérale et de ses pseudo-valeurs, illustrées notamment par la fausse "démocratie" parlementaire indirecte, dite "représentative". Enfin, cette partie noire porte symboliquement le deuil de la Jamahiriya libyenne, assassinée en 2011 sur fond de complot impérialiste.
L'étoile noire, l'étoile verte, et l'étoile noire & verte sont les symboles d'une dissidence radicale, d'une résistance en constante expansion, déterminée à ne jamais baisser les armes.
Hans CANY
19:14 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany, proudhon, socialisme vert, libye, fédéralisme, anarchisme, national-anarchisme | Facebook | | | |
INTERVIEW : Hans CANY et le national-anarchisme
Entretien exclusif avec Hans CANY, animateur de l' Alliance Nationale-Anarchiste, le 15 mars 2014.
Propos recueillis par Betty Monde
Bonjour, Hans CANY. Vous êtes donc un des fondateurs d'origine du courant national-anarchiste ?
HC : Oui, j'ai contribué au lancement de cette mouvance à partir de la fin des années 1990 e.v., simultanément avec Troy Southgate au Royaume Uni, et Peter Töpfer en Allemagne. Töpfer est aujourd'hui hors course, car il s'est réorienté dans d'autres domaines. Troy Southgate et moi-même sommes aujourd'hui deux des trois fondateurs encore en piste.
Associer le national à l'anarchisme, n'est-ce pas quelque peu paradoxal ? Certains parlent d'oxymore...
HC : Ceux qui dénient le national-anarchisme sur cette base font totalement fausse route. L'idée nationale est bel et bien présente chez de grandes références de l'anarchisme, de Proudhon à Bakounine, en passant par Gustav Landauer ou même Nestor Makhno. Ceux qui font l'impasse sur cette réalité, soit ignorent les faits, dans le meilleur des cas, soient feignent de les ignorer, car cela heurte trop leurs dogmes idéologiques. Des anarchistes bakouninistes américains, au début des années 1990 e.v., sans encore utiliser le terme, étaient en quelque sorte des précurseurs, des proto-NA. Il faut bien comprendre que les nationaux-anarchistes ne sont en aucun cas des nationalistes, dans le sens où il rejettent totalement l'Etat-Nation. La nation n'est pas l'Etat. Une nation réelle, pour les nationaux-anarchistes, c'est fondé sur l'ancestralité et les particularismes culturels, ainsi et surtout que sur l'association libre et volontaire des peuples et des individus qui les composent. Ils peuvent choisir de se constituer en nations non-étatiques, sur la base d'affinités, que celles-ci soient d'ordre ethno-linguistique, philosophique, religieux, ou de quelque autre nature. De là vient notre fédéralisme intégral, interne comme externe. Le conditionnement idéologique gauchistoïde a fait de tels ravages en s'imposant partout que les mots "nation", "frontière", "souveraineté", "patrie" sont vilipendés, et voués aux gémonies par les chiens de garde du dogme. Leur viendrait-il à l'idée de s'en prendre aux Amérindiens, sous prétexte qu'ils se définissent en nation cheyenne, nation navajo, nation hopi, nation apache, nation mohicane, nation sioux etc ?? Et qu'attendent-ils donc pour remettre en question le nom de leur Confédération Nationale du Travail, tant que nous y sommes ??... Allons, soyons sérieux. L'idée nationale et l'idée anarchiste n'ont rien d'incompatible, et le national-anarchisme est loin d'être un oxymore, n'en déplaise aux endoctrinés de service.
La meilleure preuve en est que nous sommes là.
Vous parlez de bakouninistes américains. Qui étaient-ils ?
HC : Il s'agissait du Raven's Banner Collective, basé en Floride, et avec les membres duquel j'ai beaucoup correspondu et échangé, entre le début et le milieu des années 1990 e.v. Ceux-ci, avec aussi la publication britannique Alternative Green de feu Richard Hunt, m'ont beaucoup influencé, et c'est surtout à partir des idées qu'il développaient que j'ai commencé à élaborer ce qui allait devenir aujourd'hui ma propre vision du national-anarchisme. Le Raven's Banner Collective prônait l'autodétermination des peuples, les souverainetés nationales, les groupes d'affinités, l'anti-impérialisme, la démocratie directe, l'écologisme radical, l'autogestion. Alternative Green développait de son côté un écologisme radical, anarchiste, et enraciné. Tout ceci a beaucoup contribué à établir les fondations du mouvement national-anarchiste tel qu'il se présente actuellement.
Où vous situez-vous, au sein de la grande famille libertaire ?
HC : Je ne me hasarderais pas à qualifier cela de grande famille, à proprement parler. Certes, il y a les tenants de l'approche gauchiste de l'anarchisme qui font plus ou moins front contre les prétendus "confusionnistes" que nous sommes. Mais les confusionnistes ce sont eux, puisqu'ils cherchent par tous les moyens à faire taire tout ce qui sort des clous de leurs dogmes idéologiques, et qu'ils dissimulent au public l'existence d'une autre approche de l'anarchisme. Ni de gauche ni de droite, celle-ci. En outre, ils sont eux-mêmes morcelés en de multiples chapelles rivales qui s'entredéchirent. Ceci dit, ces gens ont raison de dire que nous ne sommes pas du même monde, et encore moins de la même famille... Nous n'avons que peu en commun. Les nationaux-anarchistes n'ont aucune velléité de s'infiltrer chez eux, qu'ils soient tranquilles. Et qu'ils laissent donc en paix leurs dissidents, au lieu de chercher à persécuter le premier brin d'herbe qui dépasse. De toute façon, le national-anarchisme, celui que je conçois, ne se situe ni à droite, ni à gauche du Système. Il se situe en dehors et en face. J'ajoute enfin que nous répugnons de plus en plus à nous qualifier de "libertaires". Le mot libertaire est souvent utilisé comme synonyme d'anarchiste, mais c'est un tort. Les libertaires font un véritable dogme de la liberté sans entraves, ce qui est la porte ouverte à toutes les dérives, y compris libérales. Les anarchistes, eux, refusent certes l'état et l'autorité hiérarchique, mais restent conscients de la nécessité de certains garde-fous.
Les nationaux-anarchistes sont parfois décrits comme racistes, crypto-fascistes voire néonazis. Comment vous justifiez-vous, par rapport à tout cela ?
HC : Tout d'abord, il est pour le moins aberrant de devoir sans cesse se justifier face aux accusations calomnieuses de quelques excités fanatisés. Je suis totalement opposé à la haine raciale, au racisme. Ce n'est pas parce qu'on s'oppose à l'immigration massive, arme du Capital comme le disait Marx, ni parce qu'on s'oppose à l'idéologie du métissage généralisé, qui vise à transformer tous les peuples en consommateurs-clones indiférenciés, que l'on fait profession de racisme. Ces allégations sont d'une rare stupidité, et constituent un travestissement de la vérité qu'il faut dénoncer sans relâche. Les nationaux-anarchistes entendent préserver la diversité du genre humain, richesse irremplaçable qui disparaîtrait à tout jamais en cas de grand mélange généralisé et incontrôlé. Si nous controns l'idéologie dominante du métissage, c'est parce que cette tendance constitue un danger pour cette diversité. Mais le libre choix doit être laissé à chacun. A aucun moment il ne nous viendrait à l'idée de rejeter une personne métisse, d'origines mêlées, ou en couple dit mixte. En la matière, nous exposons, nous proposons, mais nous n'imposons rien. En outre, nous avons des camarades de toutes origines et de toutes ethnies, et parfois de remarquables amis. L'internationalisme consiste à mon sens en une solidarité internationale entre tous les peuples en lutte pour leur émancipation, et non en une espèce de mondialisme négateur de toutes frontières et de toutes identités nationales.
Concernant les sempiternelles accusations de néonazisme et de crypto-fascisme, qui valent chacune un bon point Godwin, on démonte sans problème toute leur ineptie en pointant deux point fondamentaux. Tout d'abord, le fascisme repose sur le culte de la hiérarchie, de l'autorité et de l'Etat. Le national-anarchisme combat la hiérarchie, est anti-autoritaire et anti-étatique. Et enfin, le nazisme n'ayant été rien d'autre qu'une variété raciste et racialiste du fascisme, le national-anarchisme, qui n'est pas raciste mais ethno-différentialiste, ne peut davantage être qualifié de nazi que de crypto-fasciste. Tout ceci n'est pourtant pas bien sorcier à capter. Après, bien sûr, les pires aveugles sont toujours ceux qui se refusent à voir...
Que répondez-vous à ceux qui assimilent votre antisionisme à de l'antisémitisme ?
HC : Il faut en finir une bonne fois pour toutes avec ce terrorisme intellectuel qui consiste à assimiler systématiquement toute opposition au sionisme à de l'antisémitisme. Ceci est une vaste escroquerie. Le sionisme, c'est le nationalisme juif pro-israélien. L'antisionisme se place donc en opposition au sionisme sur le plan politique. L'antijudaïsme, lui, concerne la religion. Et l'antisémitisme -terme impropre puisque les Arabes sont eux aussi sémites- est la haine et le rejet du juif d'un point de vue "racial". Il n'y a donc objectivement aucun lien entre opposition politique à une doctrine et à une entité, opposition religieuse, et racisme.
Il y a même de nombreux juifs antisionistes, et ceux-ci ne sont pas les moins radicaux. Ceux qui prétendent le contraire mentent, et le savent très bien au fond d'eux-mêmes. Les nationaux-anarchistes ne sont pas antisémites. Ils se réfèrent même, entre autres, à Gustav Landauer, anarchiste juif allemand assassiné en 1919 par les forces réactionnaires. Les mensonges, les calomnies et la diffamation doivent cesser.
Certains vous reprochent aussi votre soutien à Kadhafi et à son oeuvre...
HC : La grande majorité de ceux qui croient imbécilement m'asséner un élément à charge en pointant cela sont généralement de grands ignorants, qui ne savent même pas de quoi ils parlent. Là encore, plus de 40 ans de propagande médiatique visant à diaboliser Kadhafi et "son régime" ont fait de sérieux ravages. Surtout sur les esprit faibles et les plus manipulables. J'en ai même vu qui en sont encore à confondre Kadhafi avec l'islamisme, alors que ce sont précisément les rats islamistes d'Al Qaïda et assimilés, soutenus par les criminels impérialistes de l'OTAN, qui ont tué la Jamahiriya libyenne ! Un comble !! Sans commentaires... Qu'ils passent outre leurs consternants préjugés, et qu'ils se donnent donc la peine de découvrir ce que sont vraiment les principes de la Troisième Théorie Universelle, du Socialisme vert. Ils auront ainsi la surprise de voir que tout repose sur la Démocratie directe, le socialisme non-marxiste, l'anti-impérialisme, l'abolition du salariat, la gratuité de nombreuses choses, le progressime sociétal etc. Tout ceci est parfaitement exposé dans le Livre vert de Mouammar Kadhafi, que je conseille très vivement. S'il y avait un pays dont le système se rapprochait le plus du socialisme libertaire, c'était bien la Jamahiriya libyenne. Du reste, Mouammar Kadhafi lui-même a plusieurs fois cité Proudhon, Bakounine et Kropotkine parmi ses propres influences. Ce n'est pas pour rien, et le Livre vert s'en ressent. Que l'on cesse donc de gober les mensonges des criminels impérialistes de 2011. Honte à ceux qui les ont approuvés ou qui sont restés indifférents.
Vous vous manifestez aussi dans les domaines de l'Ecologie profonde et de la défense des animaux. Ce combat est-il pour vous secondaire, par rapport à vos autres objectifs ?
HC : Pas du tout, tout est complémentaire. Pour les nationaux-anarchistes, la libération humaine, la libération animale et la libération de la Terre forment un tout indissociable. Ainsi que le proclamaient les camarades du Raven's Banner Collective en 1992 e.v., la consciente écologique, une conscience qui nous dit "Earth First !" -Terre d'abord- , doit être présente au coeur de toutes les transformations révolutionnaires de la société. Il en va de même pour la cause de nos frères animaux. Pour paraphraser Bakounine, je dirais que je ne deviens vraiment libre qu'avec la liberté des autres. L'industrie de la viande, l'élevage, la vivisection, la chasse, la pêche, la corrida, les cirques et les zoos menacent l'animal, être sensible, au même titre que la pollution, l'urbanisation outrancière et la surexploitation avide de leurs ressources menacent l'environnement et la Terre Mère. De surcroit, la monstrueuse exploitation des animaux a un impact catastrophique sur le plan environnemental et sanitaire, et donc aussi sur les humains. Tout est lié.
On vous classifie comme régionalistes, aussi.
HC : Ce terme de régionalisme est impropre. Il renvoie à la notion de "région", de "province" dépendante d'un état central. Nous ne sommes pas non plus forcément indépendantistes, lorsque cela suppose l'instauration d'un nouvel Etat-Nation. Le terme le plus approprié concernant les nationaux-anarchistes est celui d'autonomistes. Autonomisme bien plus radical que le désuet régionalisme, mais sans l'étatisme qui démange certains nationalistes indépendantistes. La doctrine nationale-anarchiste prône l'éclatement des Etats-Nations actuels, pour en faire de multiples régions autonomes, fédérées entre elles par affinités, et pouvant se regrouper au sein de grandes confédérations, ou fédérations de fédérations, à l'échelle d'un Etat actuel voire même continentale, par exemple. Et même ces régions autonomes fédérées pourraient être amenées à se doter elles-mêmes de structures fédérales, à tous niveaux. Ceci pour garantir une autonomie maximale à tout un chacun.
C'est en cela que nous sommes des fédéralistes intégraux, car partisans du fédéralisme externe et interne. D'où notre soutien global à beaucoup de luttes de libération nationale et sociale, non seulement au sein du prétendu Hexagone, mais aussi dans le monde entier.
Vous allez voter, aux prochaines élections ?
HC : Jamais de la vie, que les dieux m'en préservent ! Je ne signerai pas de chèque en blanc à des escrocs qui cherchent juste à être califes à la place du calife, et qui usurpent la souveraineté populaire en se drapant pudiquement sous les plis d'une fausse "démocratie".
La démocratie, la vraie, n'a strictement rien à voir avec cette sinistre mascarade des élections et de la fausse alternance. Ce système a trop vécu, et a suffisamment abusé les masses. Son temps est fini, comme doit se terminer l'ère des gouvernements et des Etats-Nations. Place à une démocratie réelle, par les peuples et pour les peuples.
Vous prônez la démocratie directe ?
HC : Oui, tout à fait. La pseudo-"démocratie" parlementaire indirecte, dite "représentative", n'est qu'une grossière falsification de la Démocratie authentique, mot qui a été complètement dépouillé de sa signification originelle. Le régime actuel n'est en aucun cas une démocratie. On pourrait même dire que c'en est tout l'inverse. Il s'agit en réalité d'une oligarchie, dans laquelle seul un petit nombre exerce le pouvoir et maintient son contrôle. Les nationaux-anarchistes prônent la Démocratie directe, réelle, avec contôle populaire et révocation éventuelle des mandatés. De nombreuses pistes sont à étudier et à retenir dans ce sens. Il y a déjà la première des trois parties du Livre vert de Mouammar Kadhafi, qui est consacrée à cette question de la démocratie directe et de son organisation, ce qui est fait avec brio. On pourra aussi se référer avec profit à la démocratie athénienne, aux exemples suisse et vénézuélien, à des expériences historiques diverses, telles que la Commune de Budapest en 1956, les anarchistes de Catalogne durant la guerre civile espagnole, l'expérience des makhnovistes en Ukraine etc. Et on peut aussi se tourner vers les initiatives citoyennes en ce sens qui fleurissent un peu partout en Hexagonie et en Europe depuis quelques années. On pensera, par exemple et entre autres, à la mouvance pour une démocratie réelle qui gravite autour d'Etienne Chouard.
Quelle est la position nationale-anarchiste par rapport au révisionnisme historique ?
HC : Cette question reste à la libre appréciation de chacun, les opinions sur le sujet pouvant être diverses et variées, en fonction des individus. L'Alliance Nationale-Anarchiste n'a en tout cas pas vocation à s'engager dans le militantisme pour la cause des historiens révisionnistes et de leurs travaux. Néanmoins, elle prend clairement position pour la liberté de recherche, d'expression et de publication/diffusion pour les révisionnistes, et pour l'ouverture de libres débats publics. Elle appelle de ses voeux l'abrogation de la loi scélérate et liberticide dite loi Fabius-Gayssot.
Vous impliquez-vous dans des actions dites de terrain ? Prônez-vous l'action violente ?
HC : A titre personnel, pas du tout. Les milices supplétives du Système, ces idiots utiles de l'ordre bourgeois que sont les gauchistes et autres "antifas", ont trop profondément gangréné les mouvements sociaux et militants dans leur ensemble pour qu'il soit opportun de se faire de quelconques illusions à ce niveau. Du moins, dans l'état actuel des choses. De toute façon, je doute de la compétence et du degré de conscience politique de la classe ouvrière, et je ne crois pas aux vertus de la révolution violente. En bon proudhonnien qui se respecte, j'aspire à une révolution "en douceur", au moyen de réformes radicales et graduelles. Et avant toute chose, c'est la révolution des esprits qui doit tout d'abord porter ses fruits. Nous condamnons fermement les violences et les dégradations commises par des hordes gauchistes et "antifas" décérébrées, récemment.
Merci pour cet entretien. Pour terminer, quel est l'état actuel de la mouvance nationale-anarchiste ? Vos attentes sont-elles satisfaites ?
HC: La section anglophone, le National-Anarchist Movement (N-A.M.) animée par Troy Southgate, est à ce jour la section la plus développée et qui a le plus vaste impact à l'échelon mondial. L'Alliance Nationale-Anarchiste enregistre une progression de plus en plus nette de son audience, à mesure que s'effondrent les murs du mensonge et de la calomnie. Des sections existent aux USA, en Espagne, en Catalogne, en Italie, au Portugal, en Pologne, en Russie, en Hongrie, au Canada, au Brésil, en Australie...et j'en oublie sans doute. Le courant national-anarchiste est en pleine expansion internationale, actuellement. Notre message est finalement passé et bien passé. Nos adversaires et nos ennemis de tous bords devront dorénavant -et de plus en plus- compter avec cette force d'avenir que nous incarnons.
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03/04/2014
VIDEO : Quelle est la situation en LIBYE ?
Interview de militants à l'occasion d'une manifestation de protestation à Paris, le 29 mars 2014.
A VOIR / ECOUTER ABSOLUMENT
REJOIGNEZ LA PAGE FACEBOOK "DRAPEAU VERT" :
https://www.facebook.com/drapeauvert
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20/10/2013
Mouammar Kadhafi vivant ??...
C'est l'hypothèse que je maintiens depuis le début, contre vents et marées... Le site de la radio francophone iranienne IRIB vient de relayer l'info, que je reproduis ci-dessous telle quelle. Je n'affirme rien avec certitude, entendons nous bien. Mais il n'en demeure pas moins qu'il reste, aujourd'hui encore, d'excellentes raisons de douter... Et c'est le moins que je puisse dire. A vous de vous faire votre propre opinion. Suivez votre intuition, et donnez vous la peine d'analyser les faits objectivement. TOUS les faits. En tenant compte notamment de tout ce qui "cloche" dans les versions officielles...
Reste néanmoins que j'émets les plus grandes réserves quant aux propos tenus par Asaad Ambiya Abou Ghayla, le "journaliste indépendant libyen" en question, lorsqu'il attribue les éventuels montages vidéos aux pro-Kadhafi. Pour quiconque maîtrise un tant soit peu le sujet, il est bien évident que si mise en scène il y a bien eu, celle-ci bénéficie aux rats et a donc très probablement été orchestrée par eux, et non l'inverse !! Un tel contresens fleure fortement l'amateurisme, et décrédibilise quelque peu son auteur... Même si cette bourde disqualifiante n'invalide pas forcément la première partie de ses affirmations. Prudence et circonspection sont de mise, donc.
Hans CANY
( Source : http://french.irib.ir/info/afrique2/item/279409-kadhafi,-... )
samedi, 19 octobre 2013 11:25
Kadhafi, vivant?!!!
IRIB- un journaliste indépendant libyen qui examine de près les évolutions de son pays évoque dans l'un de ses derniers articles les rumeurs qui courent ces temps ci en Libye et qui affirme quie l'ex leader libyen est vivant !! l'article signé Asaad Ambiya Abou Ghayla, est repris par le journal égyptien Al Messrioun .
13:27 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : libye, géopolitique et politique internationale, socialisme vert, hans cany | Facebook | | | |
30/08/2013
44ème anniversaire de la Révolution Al-Fateh
Ce 1er septembre 2013 marque le 44ème anniversaire de la Révolution Al-Fateh de 1969, et donc l'entrée dans la 45ème année de son esprit immortel. Une pensée toute particulière pour la Libye martyre, pour le peuple libyen qui souffre aujourd'hui sous le joug de la dictature des traîtres et des islamistes parvenus au pouvoir dans les fourgons de l'OTAN, ainsi que pour la Résistance verte qui ne baissera jamais les armes.
Nombreux sont ceux qui, s'étant laissés abuser par les mensonges et les mirages de 2011, en sont à présents réduits à déchanter amèrement. Finie la démocratie directe et participative, fini le logement gratuit pour tous, finies l'eau et l'électricité gratuites, finie l'essence à 8 centimes d'euro le litre, finis les prix bas et régulés, finies les aides sociales diverses, finie la sécurité dans les rues, finie l'égalité des droits entre hommes et femmes etc etc ! Nous les avions pourtant avertis. Ceux-là auraient certainement mieux fait de nous écouter et d'y réfléchir en temps voulu... Ils n'ont désormais plus que leurs yeux pour pleurer, et tout le temps de regretter, de méditer sur leur pitoyable inconséquence.
Concernant les Libyens, la plupart des meilleurs d'entre eux sont soit tombés en martyrs en 2011, soit croupissent dans les geôles des barbares, soit sont actuellement exilés à l'Etranger. N'oublions pas que ce n'est pas moins d'un million et demi de citoyens qui ont fui le régime de terreur imposé à la suite de l'agression impérialiste, ce qui, pour un pays qui ne comptait qu'à peine six millions d'habitants, représente un nombre considérable. N'oublions pas non plus les courageux membres de la Résistance verte qui, dans la clandestinité, poursuivent le combat avec opiniâtreté.
Que ce 1er septembre 2013 soit aussi une journée de protestation internationale contre le régime de terreur des rats du prétendu CNT, et pour les milliers de prisonniers politiques victimes aujourd'hui de détentions arbitraires, de parodies de procès iniques, de spoliation, de tortures et autres actes inhumains de toutes natures...
Le coeur vert de la Libye véritable bat toujours, et tôt ou tard, la Jamahiriya renaîtra de ses cendres !
Hans CANY
NOUS SOMMES TOUJOURS LA !
Vous vous demandez toujours comment on peut soutenir Kadhafi et continuer de prôner ses idées ? Alors faites un effort, prenez le temps de lire le Livre vert, dont vous trouverez ci-dessous les trois parties en liens. Alors seulement vous pourrez dire que vous savez de quoi vous parlez. Tant que vous ne vous serez pas donné cette peine, vos jugements de valeur, reposant uniquement sur l'image diabolisée que vous a servie la propagande médiatique, resteront sans le moindre fondement sérieux.
Pour lire le Livre vert, en 3 parties :
. 3ème partie : LES FONDEMENTS SOCIAUX
18:26 Publié dans Histoire, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany, libye, socialisme vert, democratie | Facebook | | | |
21/08/2013
La vérité sur KADHAFI et sur la guerre en Libye [LIENS]
QUELQUES LIENS UTILES, A PARTAGER ET A DIFFUSER SANS MODERATION
1/ Kadhafi, ses idées, et la vraie nature du système de la Jamahiriya :
. La vie en Libye "sous Kadhafi" : ce qu'on ne vous dit pas
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/06/17/la-vie-en-libye-sous-kadhafi-ce-qu-on-ne-vous-dit-pas.html
. Le point de vue d'un jeune Libyen de France [VIDEO]
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/09/13/le-point-de-vue-d-un-jeune-libyen-de-france.html
. Mouammar KADHAFI : quelques citations
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2012/04/06/mouammar-kadhafi-quelques-citations.html
. Testament de Mouammar KADHAFI : un message au monde
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2012/11/27/testament-de-mouammar-kadhafi-un-message-au-monde-video.html
. Ce qu'est le SOCIALISME VERT
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2012/09/03/ce-qu-est-le-socialisme-vert.html
. Pourquoi être pro-Kadhafi aujourd'hui ?
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2012/07/05/pourquoi-etre-pro-kadhafi-aujourd-hui.html
. Hissons le Drapeau vert ! Partout ! toujours !
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/12/27/hissons-le-drapeau-vert-partout-toujours.html
2/ LE LIVRE VERT :
. 1ère partie : LA DEMOCRATIE
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2012/01/04/le-livre-vert-m-kadhafi-1ere-partie-la-democratie.html
. 2ème partie : LE SOCIALISME
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2012/01/04/le-livre-vert-m-kadhafi-2eme-partie-le-socialisme.html
. 3ème partie : LES FONDEMENTS SOCIAUX DE LA TROISIEME THEORIE UNIVERSELLE
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2012/01/04/le-livre-vert-m-kadhafi-3eme-partie-les-fondements-sociaux.html
3/ La vérité sur la guerre en Libye :
. "Révolutions" arabes et agression contre la Libye
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/06/02/revolutions-arabes-et-agression-contre-la-libye.html
. Libye : CIA, réseaux sociaux, et fabrique de l'opinion [VIDEO]
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/06/02/libye-cia-r.html
. Prétendus "mercenaires" de Kadhafi : le mensonge est tombé
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2012/01/16/pretendus-mercenaires-de-kadhafi-le-mensonge-est-tombe.html
. "Vous regretterez lorsqu'il sera trop tard"
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/12/15/vous-regretterez-lorsqu-il-sera-trop-tard.html
. Thierry Meyssan dit la vérité au sujet de la Libye [VIDEO]
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/07/05/thierry-meyssan-dit-la-verite-au-sujet-de-la-libye.html
. Libye : Même Berlusconi avoue la vérité !
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/09/14/libye-meme-berlusconi-avoue-la-verite.html
. Hugo Chavez, sur une lettre qu'il a reçue de Kadhafi [VIDEO]
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/09/16/hugo-chavez-sur-une-lettre-qu-il-a-recue-de-kadhafi.html
. Message de Mouammar KADHAFI au monde
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/08/27/nouveau-message-de-mouammar-kadhafi-au-monde.html
. Mouammar KADHAFI appelle a une révolution mondiale
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/10/16/mouammar-kadhafi-appelle-a-une-revolution-mondiale.html
. Le bal des ordures (par Alain BENAJAM)
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/10/28/le-bal-des-ordures-par-alain-benajam.html
. Mélenchon, complice des assassins impérialistes
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2012/01/19/melenchon.html
. Guerre en Libye : Eva JOLY montre son vrai visage
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2012/04/20/guerre-en-libye-eva-joly-montre-son-vrai-visage.html
4/ Contre les déviances :
. De l'incohérence des "kadhafistes" pro-iraniens et pro-Hezbollah
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2012/08/07/de-l-incoherence-des-kadhafistes-pro-iraniens-et-pro-hezboll.html
. Contre tout déviationnisme : Manifeste pour une Garde Verte
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2012/07/11/vive-la-garde-verte.html
. Hans CANY : les motivations de mon soutien à KADHAFI et à la Libye verte
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2012/08/08/hans-cany-les-motivations-de-mon-soutien-a-kadhafi-et-a-la-l.html
. Les vrais socialistes, les vrais libertaires soutiennent KADHAFI
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/09/16/les-vrais-socialistes-les-vrais-libertaires-soutiennent-kadh.html
. Contre la dictature des partis politiques
http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2012/03/30/contre-la-dictature-des-partis-politiques.html
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06/06/2013
"Fascisme" et "antifas" : les deux fesses d'un même cul
Petit rappel historique à l'usage des nouveaux inquisiteurs, des flics de la pensée, des bonnes consciences humanistes/humanitaristes, et autres donneurs de leçons "bien-pensants" et très politiquement corrects...
A reproduire et à diffuser librement !
"Fascisme" et "antifascisme" ne sont pas simplement des épithètes propres à illustrer les discours électoraux. Entre les deux guerres, ils ont recouvert (souvent masqué) la réalité d'un monde en mutation. Ce monde qui sort à peine du XIXème siècle, c'est surtout une Europe partagée au profit des vainqueurs. C'est une Allemagne étranglée et traumatisée par le traité de Versailles, mais aussi par la répression contre les soulèvements de 1918-1919, répression sanglante dirigée non pas par des forces droitières, mais par le "socialiste" Noske, et favorisée par les traités de paix entre l'Allemagne et la toute neuve Russie bolchevique. L'écrasement du mouvement révolutionnaire en Allemagne et d'autres mouvements en Europe, la mise au pas et l'emprisonnement des individus et groupes radicaux en Russie, allaient concourir à un vaste climat de démoralisation et à une perte des points de référence politiques. Ceci d'autant plus que cette mise au pas était assurée par des forces qui avaient -même si c'est à tort- incarné un espoir de changement: partis sociaux-démocrates et communistes. Cette situation sera mise à profit par les différents "fascismes", mais aussi par leurs compères "antifascistes". (...) Le fascisme est donc un phénomène déterminé par son époque et bien loin d'être homogène, comme en témoigne l'échec des entrevues Hitler-Mussolini de 1933-1934. Mussolini alla même plus loin dans la méfiance en signant une alliance avec la France en janvier 1935, puis avec l'Angleterre en Avril. Ceci illustre le flou qui se cache derrière l'étiquette "fasciste", utilisée à tort et à travers par les antifascistes d'hier et d'aujourd'hui. Pour eux, celle-ci peut désigner non seulement de véritables tendances fascistes, leurs adversaires de droite ou d'extrême-droite toutes tendances confondues...mais également leurs adversaires d'extrême ou d'ultra-gauche ("hitléro-trotskistes" de l'ère stalinienne, "gaucho-fascistes" de 1968,...) !! Au début des années 90, une campagne insidieuse (sans doute inspirée par le Parti Socialiste et ses sbires) alimenta même la rumeur d'une "fascisation" du pourtant bien peu extrémiste parti "Les Verts" !...
Méfiez-vous esprits libres, un jour ou l'autre, les gens de pouvoir prétexteront de vos "tendances fascistes" pour nier l'expression de votre pensée. Historiquement, l'antifasciste sous sa forme la plus typique a été le militant du PCF, relayé depuis 1968 par celui de groupuscules gauchistes souvent issus de ce même parti, puis plus récemment encore par celui de groupuscules extrémistes et violents de type S.C.A.L.P, Reflex, No Pasaran, Ras l'Front, Redskins, etc. Mais il peut à l'occasion être socialiste, gaulliste...ou n'importe quoi d'autre ! C'est en fonction des besoins. Cela dit, l'antifascisme a à son actif un sacré bilan. Durant la guerre d'Espagne, il a assuré l'assassinat de nombreux anarchistes, la liquidation des collectivités, la militarisation... Il a été utilisé pour recruter des soldats pour la boucherie de la Seconde Guerre mondiale. Il a été la justification d'Hiroshima et de Nagasaki. Il a servi à glorifier les impérialismes russe et américain lorsqu'ils ont liquidé leurs rivaux allemands et japonais, et à justifier après leur victoire le traitement infâme infligé à la population allemande. A la même époque, en France, l'antifascisme s'est illustré par "l'Epuration": tonte et viol des femmes suspectées d'avoir un faible pour les grands blonds aux yeux bleus (ou d'avoir résisté aux avances d'un résistant-épurateur...), procès truqués, tortures, atrocités, exécutions sommaires... Comme nos glorieux vainqueurs de la "peste brune" avaient raison de clamer partout: "Voyez quels salauds étaient ces boches !"... Quand on pense par exemple qu'au moment même où Thorez et ses amis chantaient leur victoire sur le fascisme, 45 000 Algériens ("provocateurs fascistes" !...) tombaient sous les coups de la répression, l'ignoble cynisme de cette satisfaction hypocrite donne vraiment la nausée.
Depuis 1968, avec le déclin du PCF, le discours antifasciste s'est réfugié dans les groupes gauchistes (...ou ce qu'il en reste), dans la mouvance "libertaire"(du moins sa frange gauchiste, majoritaire) depuis la seconde moitié des années 80, et dans le PS depuis qu'il se trouve en difficulté électorale. Pour l'extrême-gauche, il a été un moyen de galvaniser les troupes en jouant sur le registre militant/militaire. Dans les années 70, les jeunes militants du gauchisme d'une part, et d'Ordre Nouveau d'autre part, se sont fait organiser par leurs chefs de façon similaire, c'est-à-dire militaire. Il ne s'agissait même plus d'avoir raison ou tort, mais d'être physiquement prêts à l'affrontement, de le provoquer et de gagner sur ce terrain. La vérité s'incarnait alors dans celui "qui en avait", qui quel que soit son camp était décidé à remporter la victoire à tout prix. Depuis, nombre de généraux de ces baroudeurs à la petite semaine se sont reconvertis dans la députation et les fauteuils ministériels. Des tentatives du même ordre (qui, on le voit, n'a rien de "nouveau"!) se produisent encore fréquemment lorsque le Front National organise ses réunions, tentatives parfois orchestrées et souvent manipulées par le pouvoir. Cette agitation du spectre du fascisme sous des motifs divers ( "révélations" sur quelques vieillards jadis agents de la collaboration, canulars macabres comme celui de Carpentras, poussée électorale de l'extrême-droite...) n'est pas le fruit du hasard. Les dirigeants des Etats capitalistes "démocratiques" -et ceux qui les soutiennent consciemment ou non- utilisent ce spectre pour essayer de se refaire une virginité (malgré les guerres coloniales, les assassinats, et la corruption qui parsèment leurs carrières politiques), et pour que ces Etats apparaissent chacun comme un "îlot d'humanité" qu'il faut préserver de toute remise en cause. Ils ne loupent ainsi pas une occasion pour réaliser une unité nationale de façade, comme à la "belle" époque de la résistance antifasciste...
Ces deux dernières décennies auront vu l'ascension de leaders populistes: Walesa en Pologne, Eltsine puis Poutine en Russie, Jörg Haider en Autriche, Le Pen en France, etc. Leur succès tient à la fois au discrédit des grands partis politiques (et c'est tant mieux!), et à l'absence d'alternative. Mais notre ennemi, ce n'est pas plus Le Pen que les bandits sarkozystes ou "socialistes" qui nous gouvernent. Ce qui devrait avant tout nous répugner chez un Le Pen et ses amis (ou ex-amis) frontistes, ce n'est pas ce qui les distingue des autres partis, mais tout ce qu'ils ont de commun avec eux. Telle ou telle pantalonnade de Le Pen peut heurter plus spécifiquement certaines personnes, comme telle autre de Mélenchon, de Mamère, de Sarkozy ou de Chirac en choquera d'autres. Mais l'important, c'est qu'ils sont tous des serviteurs de la même société, du même système... même si le discours qu'ils utilisent pour réunir du monde autour de leurs boutiques peut différer. On ne choisit pas entre Royal et Sarkozy, tout comme on ne choisit pas entre la peste et le choléra ! Tout ce qui peut renforcer un parti politique contre un autre renforce finalement la dictature des partis sur nos vies.
Nulle gesticulation antifasciste ne remettra en cause la pérennité de l'actuel système politico-social, bien au contraire. Tout au plus, dans une période donnée, quelques victimes pourront être remplacées par quelques autres. Trop de gens sont aujourd'hui fourvoyés dans des impasses. Mais ce n'est pas en bâillonnant ces gens-là que l'on mène un combat contre leurs idéologies. L'emploi de méthodes barbares contre la barbarie mène à des issues tout autres que celles que l'on espérait. Pour s'opposer aux Le Pen et compagnie, c'est l'ensemble du Système qu'il faut remettre en cause, y compris les partis "démocrates" et "antifascistes". Pour construire cette opposition radicale, nous savons bien qu'il n'existe pas de recette miracle. Nous n'avons sur ce chapitre ni leçons à donner, ni à recevoir ! Cela dit , dans les menus actes quotidiens par lesquels peut s'exprimer cette opposition, il faut tout au moins éviter de renforcer le Système (ou certains de ses porte-paroles) en pensant le critiquer. Rien n'empêche de mener la réflexion un peu plus loin qu'une simple réaction épidermique contre ce qui semble symboliser le "mal absolu"... Sinon, à jouer au petit soldat démocrate, on risque fort de prendre des coups qui laisseront des marques. Et cela pour rien, si ce n'est pour le profit de manipulateurs, qui eux savent très bien ce qu'ils font et restent à l'abri.
"Fascisme" et "antifascisme", revers d'une même médaille, ont déjà suffisamment détruit d'êtres humains, sans offrir aucune perspective. Ce ne sont là que les deux fesses d'un même cul, lequel ne produira jamais que de la merde. Tout ce qui va dans le sens d'une véritable libération ne peut que rejeter de façon égale ces deux tentations.
Texte librement adapté et réactualisé, paru dans la publication libertaire
"LE POINT D'INTERROGATIONS" au début des années 1990.
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20/04/2013
Cessons de coopérer, boycottons la Machine
Il convient non seulement d'ignorer la Machine à titre personnel -dans notre propre intérêt-, mais aussi de contribuer, de façon plus ou moins subtile, à en corroder les rouages. Tel le grain de sable capable d'entraver tout un système mécanique d'engrenages, nous avons tous, aussi modeste notre condition soit-elle, le pouvoir de le faire. Le pouvoir de l'obstruction, de l'inertie, de la désobéissance et de la non-coopération est véritablement immense. Il vient à bout de toutes les tyrannies.
Hans CANY
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18/02/2013
Pour ne pas mourir idiot(e) : LISEZ LE LIVRE VERT !
Au-delà du marxisme et du capitalisme :
la Troisième Théorie universelle !
A diffuser partout ! A partager au maximum !
Sans relâche !
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11/12/2012
Libye et Comités verts mondiaux : IMPORTANTE DECLARATION DU 5 DECEMBRE 2012
Je vous présente ci-dessous, traduite en français par mes soins, une longue déclaration publiée par Mathaba.net en date du 5 décembre 2012, attribuée à un énigmatique "Leader, Teacher-Thinker of the Green Charter International Revolutionary Committees Movement", et adressée au mouvement mondial des comités révolutionnaires.
A vrai dire, celle-ci n'est pas complète. L'original débute par des souhaits de bon 85ème anniversaire adressés au roi de Thaïlande, suivis d'une très longue digression concernant la situation actuelle dans ce pays et dans l'Asie du Sud-Est en général. L'auteur insiste sur le fait que le roi de Thaïlande est un des très rares bons souverains dans le monde, mais déplore le fait que le système de la démocratie directe et participative fasse défaut au peuple thaïlandais, empêchant ce pays d'aller de l'avant. En outre, il met en garde le pays contre l'ASEAN, union économique locale qui menace sa souveraineté.
Pour des raisons de commodité et pour rendre l'essentiel plus visible, j'ai pris le parti d'amputer ce très long texte de toute sa "digression thaïlandaise", afin de ne reproduire ici que les parties concernant la Libye, l'Afrique, et le mouvement vert international.
Ce texte est interpellant à plus d'un titre. D'une part, à cause de sa forme, de son style... qui n'est pas sans rappeler fortement celui de quelqu'un. D'autre part, parce qu'il est clairement daté, en faisant allusion au 85ème anniversaire du roi de Thaïlande (dans sa partie non reproduite ici) : il date donc incontestablement du 5 décembre 2012. Et enfin, parce que l'auteur s'exprime à deux reprises à la première personne, de façon pour le moins troublante... Ces passages plus "personnels" sont en caractères gras, afin de les mettre en évidence. En outre, les propos tenus dans ces passages semblent corroborer mes propres analyses : à cause de la cabbale menée par certains traîtres sous couvert de "réformes", les principes fondamentaux de la Jamahiriya libyenne ont été allègrement baffoués pendant plusieurs années précédant l'agression impérialiste de 2011, et le Guide a été sciemment écarté, isolé, désinformé au sujet de la situation réelle dans le pays...
Ceci fera l'objet de développements ultérieurs dans le cadre de prochains articles.
Bien sûr, il convient de rester prudents. Qui est vraiment, au juste, le mystérieux auteur de cette déclaration ? Un imitateur très doué, ou bien... ? Et puis, tout le texte est-il vraiment l'oeuvre d'un seul et même auteur ? Ne se pourrait-il pas qu'il comprenne en fait des interpolations ? Autant de questions auquelles chacun sera libre d'apporter ses propres réponses, faute d'indications plus précises. Toujours est-il que l'essentiel du texte évoque irrésistiblement quelqu'un... Tandis que les passages relatifs à la constitution et à l'organisation des comités verts et à leur coordination relèvent d'un style sensiblement différent, et ont donc pu être ajoutés par quelqu'un d'autre (?). Mais ceci n'est que pure hypothèse de ma part, et je me garderai bien de toute affirmation catégorique. Je vous laisse donc à présent prendre connaissance de cet extrait de document, non sans vous recommander une dernière fois d'accorder une attention toute particulière aux passages formulés à la première personne, en caractères gras.
Hans CANY
DECLARATION DU 5 DECEMBRE 2012
[...]
Je m'adresse maintenant au mouvement mondial des comités révolutionnaires sur la situation dans notre continent l'Afrique, qui a été envahi par des kleptomanes étrangers. Le léopard ne change pas ses tâches. Le mouvement a échoué à relever le défi. Ceux qui peuvent agir se tapissent dans l'ombre dans l'attente de notre retour.
Tout a été dit. Qu'attendez-vous de plus ? Votre territoire libre a été occupé. Le continent entier est désormais à vendre. Après avoir vaincu l'Afrique, ils ont maintenant implanté leurs sites en Asie pour encercler la Chine et la contraindre à se soumettre. [...]
En Afrique, nous pourrions bénéficier de l'unité totale. Si l'Union Africaine avait suivi la voie qu'elle s'était fixée, qui était bien planifiée et codifiée, nous ne serions pas occupés aujourd'hui. Vous avez laissé des leaders corruptibles prendre votre place. L'UA est par conséquent finie. A présent, c'est l'unité complète qui rendra l'Afrique forte. L'unité africaine implique l'unité militaire, politique, économique. Nous sommes aujourd'hui tous pauvres sur notre terre riche. Il n'y a plus de pays pauvres et de pays riches en Afrique, maintenant que la Libye a rejoint les pauvres. Il n'y a pas de donneur ni de receveur. L'unité totale en Afrique profitera à toutes les masses africaines.
[...]
Un mouvement populaire libre à travers toute l'Afrique, et fermer l'Afrique au monde extérieur excepté à tel ou tel pays individuellement, c'est dans notre intérêt. Nous pourrions alors exiger d'être payés en or, cet or extrait de notre sol par des compagnies étrangères, plutôt que d'être payés en dollars-dettes de papier sans valeur. Ce ne sont là que quelques-unes des raisons pour lesquelles l'UA a été détruite, et pour lesquelles nous avons été attaqués, pour lesquelles la Libye a été occupée. Mais que s'est-il passé en Libye depuis plus d'un an, pendant que j'ai observé en silence, attristé par la réalité de la nature faible et inconstante du peuple, ce monde égoïste ?
La Libye est passée d'un pays stable, pacifique et sécurisé, où tout le monde était protégé, à un pays chaotique, insécurisé, où des millions de gens souffrent au profit de quelques chiens errants dont nous avions fait l'erreur de permettre le retour en Libye. Et ceci avait été prédit par le Livre vert, si l'Autorité populaire venait à tomber.
Même ceux qui cherchent à détruire la Jamahiriya, le socialisme et la démocratie directe participative ont échoué. Ils n'ont rien bâti à la place. Ils n'ont fait qu'ouvrir la Libye à une ère de non-droit pour chaque criminel et pour chaque entreprise de voleurs. Ils ne peuvent pas et ne seront jamais capables de former un gouvernement. Seuls ceux qui aiment le chaos, la violence, le sang, la souffrance, l'obscenité et toutes sortes de choses sataniques ont pu en profiter. Aujourd'hui, ils débattent de choses auxquelles le Livre vert apporte les vraies solutions. Mais maintenant ils ne peuvent pas s'en remettre à ces solutions, puisque les gens remarqueraient que ceci relève de la Jamahiriya. Leur malédiction est qu'il n'y a pas d'autre solution que la Jamahiriya, et ils ne peuvent se résoudre à l'admettre.
Dès le premier jour, nous avions prévenu que rien ne serait gagné, et que tout serait perdu. Nous avons incité les masses à reprendre le pouvoir confisqué par les déviants et les corrompus, mais pas comme cela. La manière de reprendre le pouvoir, c'était d'occuper vos maisons, d'assister aux séances des congrès populaires, de saisir et de distribuer les recettes du pétrole. A présent, vous avez détruit presque chaque famille, tué de tous côtés, et vous n'avez rien apporté. Même ceux, mal avisés, qui vous ont soutenus, se sont enfuis chez leurs maîtres en Angleterre ou dans d'autres pays, et ont trouvé refuge là-bas, seuls et coupés de tout. Ils se sont enfuis en laissant votre pays occupé, et ses ressources volées par les capitalistes étrangers. A présent, il y a toujours certains rats qui prétendent que les centaines de milliers de morts, le meurtre, le viol, la torture, les enlèvements et les emprisonnements arbitraires, l'exil hors de leur pays d'un million de Libyens, en valaient la peine, juste pour vous débarrasser d'un héros que vous ne pourrez jamais tuer. Juste pour mettre en place de fausses élections, et pour changer la couleur du drapeau.
Combien de nos jeunes savent quoi que ce soit aux sujets des principes de la Révolution et de l'Islam ? De nos jours, toute connaissance vient de Facebook. N'importe quel(le) idiot(e) sur Facebook conseille le premier idiot venu sur les bases de sa "sagesse". Chaque idiot est roi. Nous sommes passés de l'Ere des Masses à l'Ere des Imbéciles.
Le seul espoir pour le monde entier réside dans la Troisième Théorie Universelle. Partout dans le monde, à de rares exceptions, les peuples sont dépossédés de tout pouvoir et de toute responsabilité. Cela mène à l'apathie. L'égoïsme ne mène pas au succès, puisque si tout le monde prend et personne ne donne, le résultat final n'est que plus de souffrances et plus de privations.
L'éducation est la clé, et ceux qui souhaitent un changement positif doivent étudier le Livre vert afin d'éviter les pièges, et pour aller de l'avant. La Mathaba est votre sanctuaire, votre plateforme pour l'unité et pour partager des idées positives, des nouvelles et des développements. L'avenir du monde réside dans la Jamahiriya universelle.
Mais cela ne pourra se réaliser que si suffisamment de gens s'en soucient et veulent les changements nécessaires, et s'ils travaillent ensemble dans l'intérêt de la société. Vous pouvez commencer en adoptant la Charte Verte Internationale des Droits de l'Homme et des Libertés, et en formant des Comités Révolutionnaires travaillant pour obtenir la liberté.
Chacun d'entre vous, n'importe où, peut ouvrir un Bureau Populaire de la Jamahiriya Universelle, en fait une ambassade de la Jamahiriya Mondiale. Vous avez juste besoin de planter une tente ou d'occuper une maison, de hisser un drapeau vert, et de servir de centre d'information pour les gens. Vous pouvez vous connecter via Internet ou par d'autres moyens à d'autres Bureaux Populaires du monde entier. De cette façon, les masses pourront obtenir des informations à propos de la Troisième Théorie Universelle et du salut qu'elle apporte, comme des authentiques droits de l'homme et libertés de la Charte Verte, les idées développées par le Livre Vert. Vous trouverez ainsi davantage de gens intéressants, et pourrez vous connecter avec d'autres autour du monde.
Les bureaux populaires (ambassades) sont le contraire des ambassades des gouvernements, qui ne servent pas leurs peuples mais leurs maîtres. Personne ne peut vous empêcher d'ouvrir de telles ambassades n'importe où, car s'ils vous en empêchent, cela montrera que vous êtes dans une société oppressive, et que vous devriez partir vers l'une des zones libres du monde.
Tout était déjà écrit dans le Livre Vert. Mais beaucoup d'entre vous ont choisi de ne pas le lire, ou de ne pas le prendre au sérieux. Nous avions déjà mis en garde contre un âge de chaos et de démagogie si l'Autorité Populaire venait à tomber. Pendant plusieurs années, elle s'est effondrée, vous m'avez isolé et vous nous avez donné de fausses informations.
Vous avez amené des gens dans des congrès, avez montré des vidéos de ces congrès, et en avez donné de faux rapports. Rien de ce que vous avez fait n'était vrai. Vous avez brandi le Livre Vert et crié des slogans, puis vous avez oublié ces puissants slogans. Après cela, vous avez crié "Allah, Mouammar, la Libye et c'est tout". Qu'est-il advenu d'Al-Fateh et de ses principes d'unité, de socialisme et de liberté ?
Vous avez abandonné cela. Avez-vous compris ce qui a été dit toutes ces dernières années, à propos de la nécessité de redonner le pouvoir au peuple, car les masses libyennes avaient été écartées et exclues du pouvoir, tandis que les corrompus s'en emparaient pour voler ?
Mais au lieu de vous soulever pour reprendre le pouvoir, vous n'avez recherché que la vengeance contre les ennemis apparents, tout en faisant les affaires de Satan, et le plus grand de tous les ennemis est devenu votre soutien et ami, vous avez servi Satan tout en proclamant bien fort que "Dieu est grand"...
Qu'allez-vous faire pour libérer les prisonniers politiques ? Pourquoi manquez-vous d'imagination ? Est-ce juste en attaquant les prisons que vous pensez pouvoir libérer les prisonniers ? Ces prisons lourdement gardées, alors que votre armement est insuffisant ?...
Avez-vous appris quelque chose de l'Histoire ? N'avez-vous pas entendu ? La Libye n'est plus la Libye, c'est un pays ouvert à tous les criminels du monde. Chaque compagnie capitaliste peut venir librement en Libye sans payer de taxes, et fournir des services à d'autres compagnies capitalistes étrangères sans avoir à déclarer leurs revenus réels, ni ici, ni à l'Etranger.
Ils prennent, prennent, volent les ressources de la Libye, de l'Afrique, des musulmans. Et ils le font en toute impunité. Mais vous les laissez tranquilles, vous n'avez pas attaqué un seul de ces vautours ! Comme nous l'avons dit, la Libye n'est plus la Libye, donc le monde vous est aussi ouvert : qu'est-ce qu'Allah, dans le Coran, a dit qu'on vous demanderait, au Jour du Jugement ? La Terre n'était-elle donc pas assez vaste pour que vous migriez ?... Qui a dit que vous deviez rester en Tunisie ou en Egypte, en attendant qu'un nouveau Kadhafi surgisse de nulle part, alors que vous ne le méritez pas ? Etes-vous en train de dire qu'Allah est injuste ? Toute chose est connue, et toute chose a ses raisons. Ceci est al-Qadr. C'est votre juste récompense.
Ces compagnies qui pillent vos ressources et font de vous des esclaves dans votre propre pays ne reconnaissent pas les frontières de la Libye, donc pourquoi le devriez-vous ? Frappez-les où que vous les trouviez, elles n'opèrent pas qu'en Libye. Regroupez-vous en "sanctuaires" partout où vous le pouvez. Venezuela, Zimbabwe, Moldavie, vous avez des possibilités infinies.
Quand vous vous terriez chez vous, alors que vous n'avez rien fait à part tenter d'appaiser le démon, pourquoi en avoir appelé à la raison ? Croyez-vous que les fausses organisations que nous avions dénoncées il y a longtemps vont venir vous aider ? Ne souhaitez-vous pas délivrer vos familles des prisons, de la pauvreté et du désespoir, de l'ignominie ?
Qu'attendez-vous ? Pourquoi vous cachez-vous dans l'ombre ? Quels pays ont-ils occupé votre terre, violé vos mères et pillé vos ressources ? Est-ce que cela n'inclut pas une quarantaine de pays d'Europe et d'ailleurs ? Quels sont ces pays ? En avez-vous fait la liste ? Avez-vous déterminé quels sont ceux de leurs citoyens qui sont innocents, puisqu'ils sont opposés à leurs régimes ? Et quels sont ceux qui ont soutenu cela ?
Est-ce que vous excusez les ignorants, quand tout le monde est né avec un cerveau pour penser, des yeux pour voir et des oreilles pour entendre ? N'est-ce pas un fait que les gens sont volontairement aveugles et sourds parce qu'ils sont égoïstes ? Alors pourquoi devriez-vous les ménager ? Saisissez-les partout où vous le pourrez, et échangez vos prisonniers sur la base d'un des leurs contre cent des vôtres. Les prisons seraient vite vidées, si vous adoptiez cette stratégie. Que croyez-vous qu'il se serait passé si la Libye avait occupé la France, l'Italie, la Grande Bretagne ou le Qatar ? Croyez-vous qu'ils auraient fait comme vous, ou bien auraient-ils ciblé chaque Libyen en tous lieux isolés, en leur faisant payer un prix jusqu'à ce que leurs familles soient libérées ?
N'avez-vous rien retenu de l'exemple du Vietnam ? Ni de ce qui s'est passé en Irak, en Afghanistan ? Oui, certains d'entre vous veulent transformer la Libye en Afghanistan. Mais il s'agit de la minorité de dérangés qui gouverne sans cerveau ni coeur, en se contentant de suivre de faux édits religieux, comme des machines-esclaves sans processus de réflexion.
Vous les rats, "révolutionnaires" ou "rebelles" : que cherchez-vous ? Ne recherchez-vous pas les mêmes choses que ce que nous recherchons tous, la prosperité, la richesse, la justice, la transparence, la puissance, la possession des moyens de production, le partage dans la production, le partage des richesses nationales, la participation aux prises de décision, le consensus ?
Ne recherchez-vous pas la paix, la sécurité, la stabilité, la prospérité ? Pensiez-vous que ces buts seraient atteints par vos méthodes actuelles, ou bien voyez-vous que ce que vous demandez, c'est exactement ce qu'est en fait la Jamahiriya ? Une rose n'est-elle pas une rose, quel que soit le nom qu'on lui donne ? Mais vous vous battez entre vous, et vous n'aurez rien. Car vous êtes divisés.
Vous avez gobé la propagande simpliste de l'Ennemi, qui a un plan très clair pour occuper non seulement la Libye, mais toute l'Afrique. Vous avez succombé à la trinité simpliste "Constitution-Drapeau-Hymne". Ce sont les faux symboles de l'appareil d'Etat traditionnel, avec le gouvernement d'un côté, et le peuple de l'autre.
[...]
N'avez-vous pas réalisé qu'il y a déjà un drapeau, mais pas un de ceux qui contiennent des emblèmes qui toujours satisfont une minorité, tout en enrageant les autres ?...
Avez-vous décidé que vous détestiez le vert, et que par conséquent vous alliez détruire toute l'herbe, les montagnes, cesser de manger de la salade, porter n'importe quel vêtement sauf s'il est vert, et que vous alliez éradiquer la couleur verte ?...
Qu'est-ce qui ne va pas, avec cette couleur ? C'est la couleur de l'Islam, de l'espoir, de la paix, de la tranquillité de l'environnement, de la vie. Tout le monde peut fabriquer un drapeau avec du tissus vert sans devoir aller dans un magasin ou s'en remettre à une autorité particuliers, et c'est cela l'idée du pouvoir populaire, pas un Etat ou un symbole compliqué qui représentent un groupe, une faction limitée.
[...]
Pourquoi criez-vous " Allahu Akbar " tout en commettant les crimes les plus abominables, tandis que vous rejetez " Allahu Akbar ", l'hymne populaire de la Jamahiriya ?...
Il est temps pour vous de vous réveiller, mais votre réveil sera rude. Il vous a fallu tout détruire, et vous aviez alors dit que vous bâtiriez quelque chose. Mais vous n'avez rien bâti. Et vous ne bâtirez rien. Vous ne pouvez pas bâtir sans plan, et vous n'avez pas de plan.
Pour cette raison, les comités révolutionnaires doivent prendre l'initiative. Il vous faut établir une stratégie complète. Ceci doit comprendre beaucoup de questions et de domaines tels que les prisonniers politiques, les droits de l'homme, la démocratie, la légitimité jamahiriyenne, la guerre révolutionnaire, la libération, les relations locales et universelles, le pouvoir populaire, l'unité, le socialisme, la liberté.
Il vous faut former le Comité Général d'Urgence de la grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste, et travailler dans le sens d'une Jamahiriya plus grande. Il n'y a pas de choses telles qu'une prétendue fin de la Jamahiriya, juste parce que la plupart de ses fonctions ont été suspendues par la guerre, l'emprisonnement, le meurtre et l'intimidation. Cela signifie juste une suspension : toutes les lois et décisions restent telles que la dernière fois que le peuple a pu en convenir dans les congrès populaires fin 2010. Depuis lors, le peuple libyen a été empêché de prendre des décisions, et forcé d'accepter des élections qui excluaient la majorité de toute participation.
Nous n'avons pas besoin d'élections, ni ne prendrons part à ces élections. Le faire serait une solution réformiste fallacieuse, pas une vraie solution. Nous avons plus de 6000 congrès populaires ouverts aux masses libyennes, et qui n'ont pas été autorisés à se tenir depuis la guerre et l'imposition de la dictature par une minorité.
Le Comité Général d'Urgence de la Grande Jamahiriya sera constitué de celles des autorités qui sont toujours libres, et va simplement perpétuer la légitimité jamahiriyenne, puisque tous les accords concernant les questions de légalité, de relations, de propriété, de patrimoine etc sont toujours intacts et légaux, signés sous la Jamahiriya, et toujours valides en tant que Jamahiriya.
Ces officiels et d'autres qui ont pour consigne de ne pas révéler leurs fonctions réelles devraient se rassembler au Venezuela, où l'on peut trouver assistance, sécurité et facilités pour perpétuer la légitimité jamahiriyenne au niveau international, et étendre les frontières de la Grande Jamahiriya sous occupation à une plus grande Jamahiriya, comprenant d'autres peuples libres.
Dans le mouvement des comités révolutionnaires, vous devriez éviter vos anciennes méthodes, qui n'avaient obtenu le faux soutien international que de quelques faux comités révolutionnaires, basés en fait sur l'agent qu'ils pouvaient obtenir de la Libye. Au lieu de cela, vous devriez rejoindre l'authentique mouvement international, et travailler avec lui.
[...]
Vous n'êtes pas seuls dans un monde de personnes cherchant à se libérer des griffes de la globalisation, du capitalisme et de la tyrannie. Mais pour cela, vous devez vous lever, et vous impliquer pour être pris en compte.
(Traduction par Hans CANY)
Sources originelles, en langue anglaise, publiées le 5 décembre 2012 par Mathaba.net :
http://mathaba.net/news/?x=632058%3Frelated
http://mathaba.net/news/?x=632059%3Frelated
Pour lire le Livre vert, en 3 parties :
. 1ère partie : LA DEMOCRATIE
. 2ème partie : LE SOCIALISME
. 3ème partie : LES FONDEMENTS SOCIAUX
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27/11/2012
Testament de Mouammar KADHAFI : un message au monde [VIDEO]
MESSAGE DE MOUAMMAR KADHAFI AU MONDE
Depuis 40 ans, à moins que ce ne soit plus, je ne me souviens pas, j’ai fait tout mon possible pour donner aux gens des maisons, des hôpitaux, des écoles, et, quand ils avaient faim, je leur ai donné à manger. À Benghazi, j’ai même transformé le désert en terres arables, j’ai tenu tête aux attaques de ce cow-boy, Reagan, quand il a tué ma fille adoptive orpheline. Essayant de me tuer, il a tué à la place cette pauvre enfant innocente. Ensuite, j’ai épaulé mes frères et sœurs d’Afrique avec de l’argent pour l’Union africaine.
J’ai fait tout mon possible pour aider les gens à comprendre le vrai concept de démocratie, qui consiste en des comités populaires dirigeant leur pays. Mais ce n’était jamais assez, comme me l’ont dit certains. Même ceux qui possédaient une maison de 10 chambres, des costumes et du mobilier neufs, n’étaient jamais satisfaits. Ils étaient si égoïstes qu’ils en voulaient toujours plus. Ils ont dit aux Américains et aux autres visiteurs qu’ils avaient besoin de « liberté », de « démocratie, » et n’ont jamais réalisé qu’il s’agit d’un système de panier de crabes, où le plus gros bouffe les autres. Ils étaient seulement ensorcelés par ces mots, sans réaliser jamais qu'en Amérique, il n’y a pas de médicaments gratuits, ni d’hôpitaux gratuits, ni de logement gratuit, ni d’enseignement gratuit, ni non plus de nourriture gratuite, sauf quand les gens sont obligés de mendier ou de faire longtemps la queue pour avoir de la soupe.
Non, peu importe ce que j’ai réalisé ! Pour certains ce n’était jamais assez. Mais les autres savaient que j’étais le fils de Gamal Abdel Nasser, le seul vrai leader musulman arabe que nous avons eu depuis Salah-al-Din. Nasser était sur ses traces quand il a exigé le canal de Suez pour son peuple, tout comme j’ai réclamé la Libye pour mon peuple. J’ai essayé de l’imiter pour garder mon peuple libre de la domination coloniale, des voleurs qui nous détroussent.
Maintenant, je suis attaqué par la plus grande force de l’histoire militaire. Obama, mon petit-fils africain, veut me tuer, priver notre pays de liberté, nous priver de la gratuité de nos biens : logements, médecine, éducation, nourriture, et remplacer tout ça par le baditisme de grand chemin à l'américaine appelé « capitalisme. » Or, nous tous, dans le tiers monde, savons ce que cela veut dire. Cela signifie que les multinationales dirigeront le pays, dirigeront le monde, et le peuple souffrira. Voilà pourquoi il n’y a pas d’autre solution pour moi, je dois prendre mes dispositions. Et si Allah le veut, je mourrai en suivant Sa Voie, la voie qui a rendu notre pays riche en terres arables, avec de quoi manger et la santé, et nous a même permis d’aider nos frères et sœurs africains et arabes en les faisant travailler ici avec nous, dans le Jamahiriya libyen.
Je ne désire pas mourir, mais si cela devait advenir, pour sauver cette terre, mon peuple, tous ces milliers de gens qui sont tous mes enfants, alors qu’il en soit ainsi.
Que ce testament soit ma voix dans le monde. J’ai tenu tête à l’agression des croisés de l’OTAN, résisté à la cruauté, contrecarré la trahison ; je me suis élevé contre l’Occident et ses ambitions colonialistes, et, avec mes frères africains, mes vrais frères arabes et musulmans, je suis dressé comme un phare de lumière. Quand d’autres construisaient des châteaux, je vivais dans une maison modeste et dans une tente. Je n’ai jamais oublié ma jeunesse à Syrte, je n’ai pas stupidement dépensé notre trésor national, et comme Salah-al-Din, notre grand leader musulman qui sauva Jérusalem pour l’Islam, je n’ai guère pris pour moi-même…
En Occident, sachant pourtant la vérité, certains me qualifient de "fou", d' "excentrique". Ils continuent de mentir, ils savent que notre pays est indépendant et libre, et non pas sous emprise coloniale, que ma vision, ma conduite, est et a été sincère et pour mon peuple, et que je me battrai jusqu’à mon dernier souffle pour garder notre liberté. Puisse Allah Tout-Puissant nous aider à rester fidèles et libres.
Colonel Mouammar KADHAFI, Guide de la Révolution, 5 avril 2011
Vous vous demandez toujours comment on peut soutenir Kadhafi et continuer de prôner ses idées ? Alors faites un effort, prenez le temps de lire le Livre vert, dont vous trouverez ci-dessous les trois parties en liens. Alors seulement vous pourrez dire que vous savez de quoi vous parlez. Tant que vous ne vous serez pas donné cette peine, vos jugements de valeur, reposant uniquement sur l'image diabolisée que vous a servie la propagande médiatique, resteront sans le moindre fondement sérieux.
Pour lire le Livre vert, en 3 parties :
. 1ère partie : LA DEMOCRATIE
. 2ème partie : LE SOCIALISME
. 3ème partie : LES FONDEMENTS SOCIAUX
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26/11/2012
Sous le signe de l'Etoile Noire & Verte
L'étoile noire est le symbole combattant du socialisme libertaire originel, celui qu'incarna en son temps, entre autres, l'illustre Pierre-Joseph PROUDHON (1809-1865), premier homme à s'être défini comme anarchiste, pionnier du socialisme autogestionnaire, chantre de l'antiparlementarisme, de la Démocratie directe, et du fédéralisme intégral.
L'étoile verte est le symbole combattant du socialisme vert, défini par Mouammar KADHAFI dans le cadre de la Troisième Théorie Universelle, et dont les principes fondamentaux reposent sur la Démocratie directe, un socialisme non-marxiste et d'essence autogestionnaire (abolition du salariat), l'anti-impérialisme, la souveraineté nationale et populaire.
L'étoile noire et verte représente la synthèse et la complémentarité de ces deux références essentielles, la seconde s'inscrivant pleinement dans la continuité de la première. La partie noire de l'étoile exprime en outre la négation totale du Système inique d'obédience capitalisto-libérale et de ses pseudo-valeurs, illustrées notamment par la fausse "démocratie" parlementaire indirecte, dite "représentative". Enfin, cette partie noire porte symboliquement le deuil de la Jamahiriya libyenne, assassinée en 2011 sur fond de complot impérialiste.
L'étoile noire, l'étoile verte, et l'étoile noire & verte sont les symboles d'une dissidence radicale, d'une résistance en constante expansion, déterminée à ne jamais baisser les armes.
Hans CANY
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02/11/2012
LIBYE : Dénonçons les massacres de Bani Walid ! [VIDEO]
Vidéo du Rassemblement devant la Fontaine des Innocents, le 28 octobre 2012 à Paris, pour dénoncer les massacres de Bani Walid :
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23/10/2012
"Nouvelle Libye" ? Ne comptez pas sur moi.
Je ne suis pas disposé à m'impliquer dans des actions pacifistes et humanitaires apolitiques. Je se suis pas motivé pour aider "tous les Libyens quels qu'ils soient", ni pour prêcher une improbable "réconciliation nationale" dans le cadre d'une prétendue "nouvelle Libye". Je ne suis pas solidaire des Libyens qui se plaignent de la terreur imposée par les milices islamistes dans le pays ou qui protestent contre l'agression en cours de Bani Walid, mais qui le font en brandissant la serpillère tricolore des rats dans leurs manifestations. Je ne verserai pas une larme sur le sort des Libyens qui disent ne pas regretter Kadhafi, voire ont activement contribué à la destruction de la Jamahiriya. Tous ceux-là n'ont à présent que ce qu'ils méritent, et qu'on ne compte surtout pas sur moi pour les plaindre, encore moins pour les aider. Seul ce qui subsiste de vert en Libye suscite toujours mon attention. Le reste peut fort bien s'effondrer et s'entredéchirer. Je m'en lave les mains. Seuls ceux qui se repentent sincèrement et jusqu'au bout de leurs erreurs, et qui n'ont pas de sang sur les mains, sont dignes de pardon et de réhabilitation. Mais en aucun cas ceux qui sont juste "déçus" de l' "après-Kadhafi" parce qu'ils n'en ont pas tiré le profit qu'ils attendaient, parce que ça ne se passe pas comme ils l'espéraient. Ceux-là peuvent aller au Diable
Il est bien évident que parmi ceux qui souffrent aujourd'hui, il y a en premier lieu les kadhafistes. Mais il y a aussi la grande masse des attentistes qui ne se "mouillent" pas, des "déçus" de "l'après-Kadhafi", et même une partie de pro-rats qui ont juste eu la malchance d'appartenir à la "mauvaise" tribu ou d'être originaires d'une "mauvaise" ville... A mon humble avis, au sein de la masse des réfugiés libyens en Tunisie, en Egypte et ailleurs, il y a vraiment "à boire et à manger". C'est pour cela qu'à titre personnel, je n'ai aucune envie de tendre la main aux uns et aux autres sans distinction. De plus, en toute franchise, je ne pourrai jamais me résoudre à juste dénoncer "la guerre" et ses conséquences, et à prôner la paix dans un pays tombé sous un tel régime, antithèse absolue de la Jamahiriya.
Quant à ce qui se passe à Bani Walid en ce moment même, selon l'expression consacrée, c'est vraiment la fin des haricots. Malgré sa résistance héroïque, la ville va finir par tomber, c'est certain. Ce n'est hélas qu'une question de temps... Une ville isolée, assiégée, sans renforts ni ravitaillement, ne peut tenir éternellement. Surtout compte tenu des moyens déployés contre elle... De surcroit, il ne s'agit pas d'une très grande agglomération. 80 000 habitants, au maximum. C'est pour cette raison que je ne m'affole pas outre mesure en parlant tout le temps du carnage qui est en train de s'y dérouler à l'instant où sont rédigées ces quelques lignes. Nous sommes hélas impuissants face à ce drame, et le fait d'en parler heure après heure n'y changera malheureusement rien. Les jeux sont fait. Il va désormais falloir se faire à l'idée d'une Résistance verte libyenne totalement clandestine et sans grande ville-"bastion". Et surtout, il va falloir que pas mal de gens cessent de ne se focaliser que sur la Libye. Les idées de la Troisième Théorie Universelle sont transposables partout, elles ne concernent pas exclusivement la Libye . Il est grand temps de prendre tout simplement la peine de les diffuser et de les faire connaître inlassablement, même à un niveau purement individuel comme je le fais moi-même, pour qu'à terme un vrai mouvement vert puisse émerger et se développer un peu partout, indépendamment de la Libye. Trop nombreux sont ceux qui n'ont pas encore franchi ce cap. Pourtant, chacun, chacune a le pouvoir de contribuer à faire avancer les choses, même si ce n'est qu'à un modeste niveau personnel. Ce sont les petits cours d'eau qui forment les rivières, et ces dernières qui alimentent les grands fleuves.
Hans CANY
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20/10/2012
Mouammar Kadhafi ? PRESENT !
Il n'y a à ce jour aucune preuve incontestable et définitive de la présumée mort du Guide. Absolument aucune.
Et même s'il est réellement mort, il y a encore moins de raisons de croire aveuglément aux versions plus ou moins "officielles" de de sa disparition, lesquelles sont tout sauf convaincantes...
Pas plus que ne sont absolument convaincantes les vidéos et photographies que d'aucuns veulent absolument considérer comme de prétendues "preuves". Si le frère Guide Mouammar Kadhafi est vraiment décédé, s'il a bien été assassiné, il y a de bonnes raisons de penser que cet évènement est survenu dans de toutes autres circonstances que ce que l'on cherche à vous faire croire...
De toute façon, quelle que soit la vérité plus ou moins occultée, qu'il soit toujours de ce monde ou non, il restera à jamais vivant dans le coeur de millions d'hommes et de femmes à travers le monde, et sa pensée vivra éternellement à travers nous. Le socialisme vert ne disparait pas avec la mort hypothétique de son instigateur, pas plus que le socialisme rouge n'a disparu avec la mort de Karl Marx ou de Lénine, ni même avec la chute de l'URSS et du bloc soviétique. Un héros du Peuple ne meurt jamais vraiment.
Hans CANY
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03/09/2012
Ce qu'est le SOCIALISME VERT
Les principes fondamentaux de la Troisième Théorie Universelle peuvent être résumés ainsi :
-La DEMOCRATIE DIRECTE, participative, seule forme de démocratie réelle et véritablement digne de ce nom, par opposition à la pseudo "démocratie" parlementaire indirecte et prétendument représentative qui est en vigueur dans la plupart des Etats du monde aujourd'hui encore. Cette démocratie directe se fonde sur les congrès populaires de base, permanents, ainsi que sur le Congrès général du peuple, qui se tient annuellement, permettant aux gens de se diriger eux-mêmes, et à tous et toutes de participer à la gestion des affaires publiques s'ils souhaitent y investir leurs efforts.
-Un SOCIALISME réel et d'essence autogestionnaire, visant à faire des travailleurs et des travailleuses non plus des salariés mais des associés, chaque échelon de la chaîne de production percevant une part égale, déterminée par ladite production. Le socialisme jamahiriyen, non-marxiste, est aussi d'essence redistributrice, et sa vocation est aussi d'assurer le droit au logement et à la propriété pour tous, l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme et du profit locatif, la gratuité de divers besoins fondamentaux de la population (eau, électricité, médecine etc), la solidarité et les aides financières aux plus démunis etc.
-Un PROGRESSISME SOCIAL ET MORAL, qui repose sur l'égalité fondamentale des droits de la femme et de l'homme, sur le refus de tout racisme, le rejet du colonialisme, l'opposition radicale à tous les impérialismes et l'affirmation de la souveraineté des peuples et de leurs territoires, sur le respect et la prise en compte des minorités ethniques ou sociales etc.
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08/08/2012
Hans Cany : Les motivations de mon soutien à Kadhafi et à la Libye verte
Certaines personnes, notamment originaires de pays arabes et/ou de confession musulmane, s'étonnent de mon intransigeance et de la virulence de mes propos à l'encontre de tel ou tel pays, ou de tel ou tel groupement politico-religieux se réclamant de l'Islam et/ou de l'anti-impérialisme, de l'anti-sionisme etc. Je peux ainsi constater parfois une certaine incompréhension face à mon refus catégorique de soutenir n'importe qui. Ce malentendu appelle donc de ma part la mise au point suivante.
Nos différences d'appréciation proviennent du fait que nous ne voyons pas les choses sous le même angle. Les personnes en question placent en tête de leurs priorités la solidarité inter-arabe (ce qui est très compréhensible), la fraternité et l'unité des musulmans, et la question palestinienne. Les considérations d'ordre politico-idéologique sont dès lors secondaires, elles passent au second plan.
Pour moi, n'étant ni arabe ni musulman, c'est précisément tout l'inverse. C'est avant tout à une idéologie politique bien précise, que j'adhère. Si je soutiens Kadhafi et la Libye verte, ce n'est pas parce qu'il s'agit d'un leader et d'un pays arabes, africains et musulmans, mais bien parce que j'adhère aux principes exposés dans le Livre vert, ceux de la Troisième Théorie universelle : Démocratie directe, socialisme, autogestion, souveraineté nationale et anti-impérialisme.
Je me reconnais dans Kadhafi tout comme je me reconnais dans Proudhon (entre autres), d'autant plus que leurs idées respectives ont beaucoup en commun. Si Kadhafi avait été américain, allemand, péruvien, cambodgien, botswanais, japonais, polynésien ou martien, et s'il avait été chrétien, juif, hindou, bouddhiste, agnostique ou athée, cela n'aurait strictement rien changé à mes yeux : le fond idéologique prime sur les appartenances ethniques ou religieuses, en ce qui me concerne.
C'est donc cela qui compte par-dessus tout pour moi, et dans ces conditions, il est bien évident qu'à mon sens, les ennemis politiques restent des ennemis politiques. Peu importe qu'ils soient anti-sionistes, anti-impérialistes, pro-palestiniens, ou qu'ils soutiennent la Syrie, tout comme moi-même. Les positions adoptées par certains, tout comme leurs options idéologico-politico-religieuses, sont pour moi absolument rédhibitoires.
Enfin, pour paraphraser un vieux camarade aujourd'hui disparu, j'ajouterai simplement en guise de conclusion que, contrairement à la masse, je ne suis pas de ceux qui ne pensent que par références. Je tends à considérer qu'une chose est vraie ou fausse, qu'elle est juste ou injuste, sur la base de mes propres analyses. Et non parce que les Evangiles, le Coran ou Karl Marx sont pour ou contre.
Hans CANY
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07/08/2012
De l'incohérence des "kadhafistes" pro-iraniens et pro-Hezbollah
Nécessaire mise au point de la Garde Verte,
suite à la constatation d'inquiétantes déviances.
Ne nous trompons pas d'ennemis, entend-on dire souvent.
Mais ne nous trompons pas d'amis non plus, pourrait-on ajouter...
Nous assistons aujourd'hui, chez un certain nombre de militant(e)s de la cause jamahiriyenne et de partisan(e)s du Guide libyen Mouammar Kadhafi, à de fort curieux élans de sympathie contre nature à l'égard du régime des mollahs qui sévit en Iran depuis 1979, voire même à l'égard du Hezbollah, groupe islamiste libanais tristement célèbre, et lui-même pro-iranien. Le contexte actuel de la crise syrienne ne fait qu'amplifier ce singulier phénomène, révélant un confusionnisme particulièrement pernicieux. C'est précisément contre ce dernier, et contre les dangereuses dérives qu'il est en mesure de susciter, que le présent texte entend vous mettre en garde.
La situation actuelle de l'Iran sur la scène internationale, menacé de façon insistante par les puissances impérialistes occidentales, ciblé par divers mensonges destinés à justifier une hypothétique agression, et le tout sur fond de surenchère de la part de l'entité sioniste, contribue grandement à faire endosser à ce pays le statut de victime. Aux yeux de beaucoup, il apparaît même, non sans raisons il est vrai, comme un membre à part entière du camp des Etats résistant aux velléités prédatrices du Nouvel Ordre Mondial. D'où les élans de solidarité voire de sympathie qu'il inspire à présent -et tout naturellement- à nombre d'anti-impérialistes sincères de par le globe.
Parallèlement, l'agression par procuration menée actuellement contre la Syrie, selon un stratagème analogue sur bien des points à celui qui a été mis en oeuvre en 2011 pour entraîner la destruction de la Jamahiriya libyenne, a mis en avant les liens étroits qui existent entre ce pays et l'Iran des mollahs, de même que son soutien réciproque à la milice chiite libanaise du Hezbollah. A première vue, une telle alliance peut paraître pour le moins paradoxale, compte tenu des natures très différentes des systèmes politiques adoptés par ces deux Etats. D'une part, nous avons le régime baasiste syrien, de tendance socialiste, nationaliste, panarabe, et surtout laïque. D'autre part, nous avons le régime clérical de la République Islamique d'Iran, notoirement conservateur, autoritaire, fondamentaliste et théocratique à l'extrême. A priori, les deux systèmes politiques, de même que leurs fondements idéologiques respectifs, semblent donc inconciliables, incompatibles. L'Irak de Saddam Hussein, au régime lui aussi baasiste, comme celui de la Syrie, n'était-il d'ailleurs pas entré en guerre contre l'Iran dès l'instauration de sa « République islamique » ?...
Mais cette apparente contradiction devient relative dès lors que l'on prend en compte un facteur déterminant : la famille Assad appartient au clan alaouïte, minorité chiite longtemps brimée voire persécutée en Syrie. A partir de ce simple constat, comment s'étonner que la famille Assad n'ait pas dédaigné de nouer alliance avec ce grand protecteur qu'incarne l'Iran des fondamentalistes chiites ?
Si l'on ajoute à cela le fait que le Hezbollah libanais, pro-iranien, partage non seulement avec la famille Assad ces affinités confessionnelles, mais aussi de communes préoccupations au niveau de la question palestinienne, alors la boucle est bouclée... Et le paradoxe apparent cesse d'être un mystère. Ces alliances de la Syrie de Bachar Al-Assad avec l'Iran et le Hezbollah relèvent donc bien davantage de considérations d'ordre religieux et stratégique (voire géostratégique) que de facteurs purement politiques, que l'on serait bien en peine de trouver.
Nous venons donc de voir ce qui, d'une part, explique la cause réelle de ces alliances, et ce qui, d'autre part, fait apparaître aux yeux de certains l'Iran comme un bastion de la résistance à l'axe américano-sioniste et au Nouvel Ordre Mondial. Le dogme semble aujourd'hui si fermement établi que quiconque ose émettre la moindre critique à l'encontre du régime iranien ou de ses sous-fifres du Hezbollah suscite immédiatement une levée de boucliers généralisée, et subit aussitôt les foudres des tenants de ce qu'il faut bien nommer une sorte de nouvelle « bien pensance », fustigé de toutes parts par ceux-là mêmes qui, bien souvent, s'étaient élevés contre l'agression menée contre la Jamahiriya libyenne. Car enfin, comment peut-on oser s'en prendre à la nouvelle Mecque de l'anti-impérialisme et de l'anti-sionisme que semble être devenu Téhéran, aux yeux de certains ? Comment peut-on oser s'en prendre à un pays qui figure en bonne place sur la liste de ceux qui risquent d'être prochainement agressés à leur tour ? N'est-ce pas là jouer le jeu de Washington et de Jérusalem ?... A ces objections, nous répondrons assurément NON, et ceci avec la plus inébranlable des déterminations.
Il est certaines vérités qui dérangent, car elles mettent mal à l'aise, pointent de flagrantes incohérences, s'immiscent tel un grain de sable indésirable au coeur d'une mécanique pourtant bien huilée...en apparence. Il est certaines vérités qu'il convient de rappeler haut et fort, même si elles font grincer certaines dents, car elles sont de celles qui ne peuvent, qui ne doivent pas être oubliées, sous peine d'ouvrir la porte aux déviances de toutes natures, et notamment aux pires.
Non, nous ne nous attarderons pas sur le fait que le régime de Téhéran est une tyrannie obscurantiste et réactionnaire, un régime de terreur théocratique et rétrograde qui impose la Charia à son peuple et le port du voile aux femmes, qui torture, qui met à mort ses dissidents et les homosexuels, qui condamne les femmes adultères à la lapidation ou à la pendaison, qui prononce des fatwas internationales contre des écrivains et des artistes « mécréants », qui commandite (ou a commandité) des assassinats et des attentats terroristes dans le monde entier, qui encourage et entretient la peste du fondamentalisme religieux le plus imbécile et le plus criminel ici et là... Non, tout ceci est déjà de notoriété publique, et il n'est nul besoin de revenir sur tous ces points, abondamment développés par ailleurs. En revanche, et c'est ce qui nous intéresse ici plus directement, il importe absolument de rappeler ce que fut l'attitude de la République islamique (islamiste ?) d'Iran à l'endroit de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste.
Il est par exemple de notre devoir de rappeler, partout et sans relâche, que les relations entre le régime des mollahs iraniens et le Frère Guide Mouammar Al-Kadhafi ont toujours été absolument exécrables, ce qui relève même de l'euphémisme. Que ce régime a toujours fermement condamné les idéaux de la Troisième Théorie universelle, et pour cause, compte tenu du fait qu'un véritable abîme les séparent de ses propres dogmes obscurantistes et de son despotisme intrinsèque. Il est aussi de notre devoir de rappeler que le fameux attentat de Lockerbie, attribué avec tant d'empressement à la Libye par la CIA et le Mossad, a en fait sans doute été commandité par l'Iran : ce dernier n'ayant pu en être tenu officiellement responsable pour cause de sordides affaires de marchandages entre Etats, on s'est alors retournés vers un bouc émissaire fort commode, car déjà diabolisé à outrance, Mouammar Kadhafi. Enfin -et surtout-, il est de notre devoir de rappeler quelle fut l'attitude de l'Iran des mollahs et du Hezbollah durant toute l'agression impérialiste subie par la Jamahiriya libyenne en 2011.
N'en déplaise aux vierges effarouchées de service, Téhéran, tout en condamnant hypocritement l'intervention occidentale (et pour cause : celle-ci risquait de gêner ses plans d'exportation de son « modèle » politico-religieux), a très ouvertement encouragé et soutenu les hordes de rats islamistes pro-CNT dont les agissements criminels, soutenus par les bombardements de l'OTAN et par l'action « souterraine » des forces spéciales et des services secrets, ont conduit à la destruction totale de la Jamahiriya. Ce soutien n'a pas été que verbal. Il a également pris une forme toute matérielle sous forme d' « aide humanitaire »1 aux renégats et aux mercenaires, si l'on s'en tient aux aveux mêmes du pouvoir iranien. Celui-ci ne précise toutefois pas si cette « aide » matérielle a pu aussi revêtir d'autres formes... Le Hezbollah pro-iranien, pour sa part, ne fut pas en reste. Condamnant sans détours les « crimes du tyran Kadhafi », cette milice islamiste libanaise, par la voie d'un communiqué officiel, n'a pas manqué d'exprimer avec ferveur son soutien « aux révoltés en Libye », tout en leur souhaitant « une grande victoire sur ce tyran arrogant »2.
Pire encore, le régime iranien n'a pas manqué de féliciter » « le peuple libyen » (sic) lors de la chute de Tripoli 3 , a très ouvertement applaudi la chute puis la mise à mort (présumée) de Mouammar Kadhafi 4 , et a officiellement invité dès la fin du mois d'août 2011 le traître Abdeljalil à se rendre à Téhéran 5, tout en insistant sur « le développement des relations entre la République islamique d’Iran et la Libye » ! Toutes ces informations sont vérifiables en consultant les sources citées au bas du présent article. Et nous invitons les incrédules à effectuer leurs propres recherches : ce ne sont assurément pas les sources fiables corroborant nos affirmations qui font défaut.
L'inqualifiable duplicité du pouvoir iranien et de ses sbires islamistes du Hezbollah, alors que ceux-ci affectent aujourd'hui de se poser en membres d'un camp anti-impérialiste soudé à l'échelon mondial, apparaît ici dans toute sa sinistre réalité. Celles et ceux qui adhèrent sincèrement aux idéaux de la Jamahiriya et du Livre vert, mais qui croient opportun de fraterniser aujourd'hui avec l'engeance iranienne et pro-iranienne font fausse route, ils et elles se leurrent gravement. Les barbus de Téhéran comme les « fous de Dieu » du Hezbollah ont été, sont, et resteront toujours des ennemis irréductibles, mortels, du Frère Guide Mouammar Kadhafi, de la Jamahiriya, et des principes fondamentaux de la Troisième Théorie universelle présentés dans le Livre vert. Leurs idéaux sont totalement incompatibles avec les nôtres, et pactiser aujourd'hui avec cette clique d'intégristes sans scrupules, c'est au « mieux » faire preuve d'ignorance et/ou d'aveuglement, et au pire trahir la mémoire des martyrs de la Libye verte, tombés sous les coups d'assassins soutenus par ces indicibles ordures. Répétons-le une nouvelle fois, ces individus, mollahs iraniens comme bigots excités du Hezbollah, sont des ennemis. Ils font partie de ces gens à qui nous ne donnerions même pas un verre d'eau sur leur lit de mort. Nous n'avons pas à faire des risettes aux ayatollahs. Car nous n'avons ni à oublier, ni à pardonner l'impardonnable.
Naturellement, en cas d'agression impérialiste contre l'Iran, nous ne pourrons que condamner fermement ladite agression. Mais il est hors de question de nous égarer jusqu'à aller fraterniser avec l'ennemi de toujours. Le jour où l'abominable régime de Téhéran tombera, ce sera alors à notre tour de nous en réjouir. La roue tourne, comme le dit la sagesse populaire... Mais nous gardons à l'esprit que c'est au peuple iranien lui-même de s'affranchir enfin du joug obscurantiste qui l'opprime depuis si longtemps. En aucun cas une véritable libération du peuple iranien ne pourrait voir le jour à la faveur d'une quelconque agression étrangère.
Aujourd'hui, en raison de la crise syrienne en cours, les cartes du jeu apparaissent quelque peu brouillées, et certains esprits, pour la plupart animés de bonnes intentions -n'en doutons pas-, s'égarent dangereusement. L'ambiguité de la position de Bachar Al-Assad y est sans doute pour beaucoup, lui qui est à la fois allié à l'Iran et au Hezbollah, mais qui entretenait cependant de bonnes relations avec la Jamahiriya libyenne et Mouammar Kadhafi. Ceci n'est pas le moindre des paradoxes liés à la situation actuelle, qui, on le voit, ne manque pas de complexité. Il est tout à fait légitime, pour nous, d'exprimer aujourd'hui notre solidarité avec la Syrie baasiste et notre soutien à Bachar Al-Assad, et ce d'autant plus que contrairement à d'autres, lui au moins n'aura pas hurlé avec les loups lors de l'abjecte curée de 2011. Mais si nous le soutenons, c'est bien malgré ses alliances avec l'Iran et avec le Hezbollah, que nous ne saurions ignorer. Les amis de nos amis ne sont pas forcément nos amis...
Hans CANY, pour la Garde Verte
Le 07 août 2012
REFERENCES :
1 : http://fr.euronews.com/2011/08/31/l-iran-tend-la-main-aux...
2 : http://iphone.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=...
3 : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/23/97001-201108...
4 : http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Info...
http://videos.tf1.fr/infos/2011/libye-quand-ahmadinejad-s-indigne-de-l-usage-de-la-force-6289747.html
5 : http://fr.euronews.com/2011/08/31/l-iran-tend-la-main-aux...
Pour rappel :
Dans le court documentaire vidéo (au titre volontairement ironique) ci-dessous, vous pourrez voir un extrait d'interview de Mouammar Kadhafi datant de 1980. A 4'06, on lui pose la question suivante : "Est-ce que vous considérez que l'Imam Khomeiny est un modèle pour l'Islam ?".
Sa réponse : "Un modèle pour l'échec de l'Islam !"
22:06 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : hans cany, libye, socialisme vert, géopolitique et politique internationale | Facebook | | | |
11/07/2012
Contre tout déviationnisme : Manifeste pour une Garde Verte
A l'heure où les tragiques évènements de Libye, en cours depuis 2011, ont entraîné la destruction de la Jamahiriya et la désintégration de toutes ses instances officielles, une certaine confusion règne dans les esprits de beaucoup de celles et de ceux qui, de par le monde, avaient pris fait et cause pour le Frère Guide et son peuple, contre l'agression impérialiste et l'ignoble coalition des traîtres et des renégats. Les cartes du jeu étant aujourd'hui quelque peu brouillées, le désespoir voire le renoncement et la résignation l'ont hélas emporté chez certain(e)s, qui considèrent que puisque la Jamahiriya libyenne est tombée, il n'y aurait désormais plus lieu de lutter, plus rien à défendre. D'après ces derniers, il conviendrait donc à présent de "tourner la page" pour "passer à autre chose", selon des formulations fréquemment rencontrées. D'autres, se berçant d'improbables illusions, animé(e)s par le fervent désir de voir la Libye "verte" restaurée à n'importe quel prix, n'hésitent pas à envisager les plus folles compromissions sous couvert de prétendues réformes, au prix de l'abandon pur et simple de certains principes élémentaires et fondamentaux de la Troisième Théorie universelle. Principes élémentaires et fondamentaux sans lesquels la notion même de Jamahiriya n'aurait pourtant plus le moindre sens... Si un certain nombre de celles et de ceux qui adoptent ce type de positions sont d'authentiques confusionnistes dont il convient de combattre vigoureusement les dangereuses et néfastes dérives, la plupart des frères et soeurs qui s'y laissent prendre ne le font heureusement que par naïveté, oubli et/ou méconnaissance de ce qui fait l'essence même de notre lutte commune. Il est donc aujourd'hui nécessaire d'être plus que jamais vigilants, de rappeler publiquement l'essentiel à chaque fois que cela s'avère nécessaire, et de combattre sans relâche le déviationnisme où qu'il se trouve, fut-il ou non pétri d'intentions louables...mais erronées. La Garde Verte, héritière informelle des Comités révolutionnaires de la Jamahiriya libyenne, se fixe cet objectif : celui de contrer les déviances idéologiques, malveillantes ou non, et de défendre en toutes circonstances les idéaux réunis dans le Livre vert, manifeste dont la valeur reste intemporelle.
Dans la Jamahiriya libyenne, les Comités révolutionnaires étaient des collectifs de fervents militants de la cause verte, qui prenaient part à tous les congrès populaires de base, ces assemblées libres de citoyens où chacun pouvait s'exprimer, où l'on débattait de choses et d'autres relatives à la gestion de la vie quotidienne et des administrations locales, et où des décisions étaient prises collectivement, en vertu du principe de la Démocratie directe. Lors de ces congrès populaires, des membres, hommes et femmes, des Comités révolutionnaires, prenaient la parole au même titre que les autres participants, toujours pour exprimer des points de vue conformes aux idéaux du Livre vert. Cela permettait de répondre aux propos de tel ou tel intervenant, ou d'exprimer des points de vue plus généraux, relatifs aux sujets débattus. L'ensemble de l'assistance bénéficiait ainsi de ces points de vue éclairés, pouvant constituer de judicieux rappels à celles et ceux qui avaient ponctuellement perdu de vue certaines orientations importantes, ou tout simplement de précieux enseignements à l'adresse de celles et de ceux dont le niveau de culture et de conscience politiques restait limité. En résumé, leur rôle était donc de suggérer des orientations allant dans le sens de la Révolution verte, d'encourager le peuple à se gouverner lui-même, d'expliquer les idées, et de rectifier d'éventuelles erreurs ou malentendus concernant l'interprétation du Livre vert. De façon plus générale, la Garde Verte se fixe donc le même objectif.
Qu'est-ce que la Garde Verte ?
La Garde Verte est un courant spontané, informel, non structuré, qui ne dépend de l'autorité ni de la supervisation d'aucune organisation ni d'aucun individu. La seule et unique autorité morale que la Garde Verte peut éventuellement reconnaître -sans obéissance aveugle- est celle du Frère Guide Mouammar Kadhafi lui-même. La Garde Verte est constituée par l'association libre et volontaire de militants et de militantes éveillés du socialisme vert, désirant contrer les mensonges et le déviationnisme idéologique en y répliquant par l'écrit ou par la parole où qu'il se trouve, qu'il s'agisse de discussions orales au cours de la vie quotidienne, de la presse écrite, d'internet (blogs etc), ou de débats ayant lieu par le biais des réseaux sociaux, moyen majeur de communication de notre époque.
Comme son nom l'indique, elle désigne celles et ceux pour qui importe tout particulièrement la sauvegarde des idéaux fondamentaux de la Troisième Théorie universelle exposés dans le Livre vert, notamment ceux qui se rapportent à la Démocratie directe et participative, au socialisme, à l'abolition du salariat, et à la souveraineté nationale et populaire contre tous les impérialismes.
A qui s'oppose la Garde Verte ?
Elle s'oppose de façon radicale à toutes les velléités déviationnistes, qui que soient celles ou ceux qui les formulent, sous couvert de prétendues réformes ou de falsifications éhontées.
Elle s'oppose radicalement, notamment, à toutes les velléités de conversion au parlementarisme, de participation aux élections de la fausse "démocratie" bourgeoise, de conversion au capitalisme, ou de constitution en parti politique.
Elle s'oppose radicalement à toutes les velléités d'alliances ou de compromis circonstanciels avec l'Ennemi sous couvert d' "unité" ou de "réconciliation" : aucun accord ne peut décemment voir le jour avec les fossoyeurs de la Jamahiriya libyenne, ni avec les ennemis du socialisme vert en général.
Pas d'oubli ni de pardon pour tous les criminels de 2011, de tous pays, ni pour tous ceux qui les auront approuvés voire soutenus, politicards, journalistes ou autres.
Seules les questions relatives à l'organisation territoriale peuvent éventuellement faire l'objet de réformes, puisqu'elles concernent simplement la vie quotidienne et la volonté des peuples, sans nécessairement remettre en cause les principes fondamentaux de la Démocratie directe et participative et du socialisme réel.
Comment devient-on membre de la Garde Verte ?
Simplement en le voulant, en s'en réclamant, et en le faisant savoir. La Garde Verte se compose uniquement de militants et de militantes fervents de la Troisième Théorie universelle, qui peuvent éventuellement associer leurs efforts sur la seule base de la libre entente, ou qui peuvent agir en solitaires, de manière individuelle. La Garde Verte est un courant spontané, informel, non-structuré, non hiérarchisé, qui ne donne lieu à aucune adhésion officielle. Seules la culture, l'intégrité, et la ferveur politiques de celles et de ceux qui s'en réclament ont valeur d' "adhésion". Celui ou celle qui ne satisferait pas à ces critères perdrait de facto la reconnaissance de ses camarades, ainsi que celle d'autrui. Il ou elle se disqualifierait de ce simple fait.
Quel est le but ultime poursuivi par la Garde Verte ?
La Garde Verte n'a pas pour vocation d'être un comité de soutien ni une quelconque courroie de transmission de la Résistance verte libyenne. Elle ne se fixe pas pour objectif le seul rétablissement de la Jamahiriya en Libye. En outre, elle n'entend pas soutenir une telle restauration de la Jamahiriya libyenne à n'importe quel prix. Elle reste vigilante vis-à-vis des reniements des uns et des autres, et ne soutiendra pas aveuglément les agissements de tel ou tel individu sur la seule base de son prestige passé. La Garde Verte insiste sur le fait que la Troisième Théorie universelle est précisément universelle, et qu'elle s'adresse donc aux peuples du monde entier. De même, ainsi que l'a souligné en 2011 le Frère Guide Mouammar Al-Kadhafi, le drapeau vert appartient à tout le monde. Il n'est pas un simple étendard national, mais bel et bien le symbole d'une idéologie spécifique, qui peut être diffusée et appliquée partout. La Garde Verte est donc un courant militant appelant à une révolution mondiale, tout en encourageant chaque peuple, chaque nation, à développer le mouvement selon ses propres spécificités culturelles et nationales.
Pour dire NON à la résignation, aux compromissions et au déviationnisme, un nouveau courant de défense de l'idéal révolutionnaire vert est né !
Rejoignez-le, faites-le connaître, diffusez ce manifeste, frères et soeurs de tous horizons !
Sous le signe de l'étoile verte, la Garde Verte lutte pour préserver la flamme de l'idéal libérateur qui nous anime !
Partout, controns les propos des égarés, des défaitistes, des traîtres, des renégats et des liquidateurs de la pensée jamahiriyenne !
Soyons vigilants, et toujours présents !
Vive la Garde Verte !
Hans CANY
(le 11 juillet 2012)
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05/07/2012
Pourquoi être pro-Kadhafi aujourd'hui ?
14:29 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : libye, socialisme vert, hans cany, géopolitique et politique internationale | Facebook | | | |
07/06/2012
7 juin : ANNIVERSAIRE DU FRERE GUIDE !
En ce 7 juin,
célébrons comme il se doit l'anniversaire du Frère Guide,
héros de la Révolution verte libyenne et internationale !
A jamais vivant dans nos coeurs, il vivra toujours à travers nous !
NOUS SOMMES DES MILLIONS DE MOUAMMAR KADHAFI,
DANS LE MONDE ENTIER !
Où que tu sois actuellement, Frère Guide,
sache que nous t'aimons, et qu'il ne se passe pas un seul jour sans que nos pensées aillent vers toi.
H.C.
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04/06/2012
VOICI POURQUOI NOUS DEVONS BOYCOTTER LES ELECTIONS LEGISLATIVES
LES ASSEMBLÉES PARLEMENTAIRES
Les assemblées parlementaires sont l'épine dorsale de la démocratie telle qu'elle existe actuellement.
L'assemblée parlementaire est une représentation trompeuse du peuple, et les régimes parlementaires constituent une solution tronquée au problème de la démocratie; l'assemblée parlementaire se présente fondamentalement comme représentante du peuple, mais ce fondement est, en soi, non démocratique, parce que la démocratie signifie le pouvoir du peuple et non le pouvoir d'un substitut... Le fait même de l'existence d'une assemblée parlementaire signifie l'absence du peuple. Or la démocratie véritable ne peut s'établir que par la participation du peuple lui-même et non au travers de l'activité de ses substituts. Les assemblées parlementaires, en excluant les masses de l'exercice du pouvoir et en usurpant la souveraineté populaire à leur profit, sont devenues un écran légal entre le peuple et le pouvoir. Il ne reste au peuple que cette apparence de démocratie qu'illustrent les longues files d'électeurs venant déposer dans l'urne, leur bulletin de vote.
Afin de mettre à nu la réalité de l'assemblée parlementaire, il nous faut rechercher d'où elle vient: elle est soit élue dans des circonscriptions électorales, soit constituée, dans un parti, une coalition de partis, par désignation. Mais aucun de ces moyens n'est démocratique, car la répartition des habitants en circonscriptions électorales signifie qu'un seul député représente, selon l'importance de la population, des milliers, des centaines de milliers, ou des millions de citoyens. Cela signifie aussi que le député n'est pas attaché par un lien organique populaire avec les électeurs, puisqu'il est considéré, selon la thèse de la démocratie classique, comme le représentant de tout le peuple au même titre que les autres députés. Dès lors, les masses se séparent définitivement du député, et le député se sépare définitivement des masses. Car dès qu'il est élu, il usurpe leur souveraineté et agit à leur place... La démocratie classique, actuellement dominante dans le monde, revêt les membres des assemblées parlementaires d'une respectabilité et d'une immunité qu'elle dénie au simple citoyen.
Cela signifie que les assemblées parlementaires sont devenues un moyen d'usurper et de monopoliser le pouvoir du peuple; c'est pourquoi il est aujourd'hui du droit des peuples de lutter à travers la révolution populaire, en vue d'éliminer ces instruments de la monopolisation de la démocratie et de la souveraineté, que sont les assemblées parlementaires, qui usurpent la volonté des masses. Il est du droit des peuples de proclamer un nouveau principe: « Pas de substitut au pouvoir du peuple ».
Lorsque l'assemblée parlementaire est formée à la suite du succès d'un parti aux élections, elle est l'assemblée du parti, et non l'assemblée du peuple, elle représente un parti et non le peuple; et le pouvoir exécutif détenu par l'assemblée parlementaire est le pouvoir du parti vainqueur, et non le pouvoir du peuple. Il en est de même de l'assemblée parlementaire au sein de laquelle chaque parti dispose d'un certain nombre de sièges ; les titulaires de ces sièges sont les représentants de leur parti et non ceux du peuple, et le pouvoir émanant d'une telle coalition est celui des partis coalisés et non le pouvoir du peuple. Dans de tels régimes le peuple est la proie pour laquelle on se bat. Il est alors abusé et exploité par ces appareils politiques qui se combattent pour parvenir au pouvoir, pour arracher des voix au peuple tandis que celui-ci s'aligne en files silencieuses, qui se déroulent comme un chapelet, afin de déposer des bulletins dans les urnes de même qu'il jetterait des papiers dans une poubelle... C'est cela la démocratie classique qui domine le monde entier, qu'il s'agisse de régimes à parti unique, de régimes bipartites ou multipartites, ou même sans parti; ainsi il apparaît clairement que « la représentation est une imposture ».
Quant aux assemblées qui se forment par la désignation ou la succession, elles n'ont aucun aspect démocratique.
Etant donné que le système des élections des assemblées parlementaires repose sur la propagande pour attirer les voix, c'est donc un système démagogique au vrai sens du mot. Il est possible d'acheter et de manipuler les voix alors que les plus pauvres ne peuvent être au cœur des luttes électorales : ce sont toujours et seulement les riches qui gagnent les élections !
Ce sont les philosophes, les penseurs et les écrivains qui se sont fait les avocats de la théorie de la représentation parlementaire, au temps où les peuples étaient ignorants et menés comme des troupeaux par les rois, les sultans et les conquérants... L'aspiration ultime des peuples était alors d'avoir un mandant pour les représenter auprès des gouvernants. Mais cette aspiration même était rejetée. C'est pour réaliser cette ambition que les peuples ont péniblement et longuement combattu. Il n'est donc pas raisonnable que maintenant, après la victoire de l'ère des républiques et le commencement de l'ère des masses, la démocratie soit seulement l'apanage d'un petit groupe de députés devant agir au nom des masses. C'est une théorie surannée et une méthode dépassée. Le pouvoir doit être entièrement celui du peuple.
Les plus tyranniques dictatures que le peuple ait connues se sont établies à l'ombre des assemblées parlementaires.
[EXTRAIT DU LIVRE VERT DE MOUAMMAR KADHAFI
LA DÉMOCRATIE, LE "POUVOIR DU PEUPLE"
LA BASE POLITIQUE DE LA TROISIÈME THÉORIE UNIVERSELLE]
12:27 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : libye, democratie, socialisme vert | Facebook | | | |