04/08/2024
LA QUESTION FLAMANDE ET L'ÉVENTUEL RATTACHEMENT AUX PAYS-BAS
Aujourd'hui, nombreuses se font les voix flamandes qui réclament à cor et à cri la réunion de la Flandre à la "Hollande", autrement dit à l'entité étatique néerlandaise entendue comme un grand ensemble.
Donc la solution "idéale", ce serait quoi, selon ces gens ? Le rattachement forcé des Flamands majoritairement catholiques aux Pays-Bas protestants ? Pas sûr du tout que les Flamands "de France" - et francophones depuis plusieurs siècles, voire depuis mille ans pour certains ! - soient très emballés à l'idée de se voir annexés par un Etat néerlandophone où ils ne constitueraient qu'une négligeable minorité linguistique, dont rien ne garantit d'ailleurs que les droits culturels seraient respectés, et qui risqueraient fort d'être traités en citoyens de seconde zone... A moins qu'ils ne se voient purement et simplement lâchés par la Flandre et abandonnés à la France jacobine, peut-être ???...
Bref, la question flamande est loin, très très loin d'être simple à régler. Et je ne suis pour ma part pas convaincu que les formules de type "orangiste" ou "grand-néerlandaise" soient de nature à satisfaire tout le monde...
Qu'on ne se méprenne pas quant à mes intentions. Je n'écris pas ici dans un but de polémique agressive dirigée contre les partisans d'une orientation qu'à titre personnel, je ne partage pas. Je ne fais là qu'exprimer un point de vue, certes parmi d'autres, mais que je pense malgré tout être partagé par un certain nombre de Flamands - ou d''individus d'origine flamande plus ou moins proche - devenus francophones par la force des choses, mais trop souvent ignorés...
A mon sens, la seule formule susceptible de respecter pleinement le droit des gens serait une Flandre non pas rattachée aux Pays-Bas mais indépendante, dotée d'une structure fédérale respectant l'autonomie - notamment culturelle et linguistique - de chacune de ses "régions" ou composantes ethno-territoriales.
En l'occurrence, je considère, eu égard aux faits historiques passés, que l'on peut certes déplorer mais qu'on ne saurait effacer d'un simple trait de plume, que la néérlandisation forcée n'est pas plus souhaitable que la francisation forcée. La Flandre doit aujourd'hui se projeter vers l'avenir et tourner enfin la page des irrédentismes anachroniques. En commençant par en finir avec les réductionnismes simplistes de type Flamands = forcément néerlandophones et francophones = forcément Wallons ou Français. C'est précisément sa diversité de fait qui fera la force d'une Flandre souveraine et véritablement maîtresse de son destin, et non une uniformité imposée depuis Paris, Bruxelles, Anvers ou Amsterdam.
Ceci, je le répète, n'est que le point de vue que je défends. Mais ma foi, j'estime qu'il en vaut bien un autre. Merci de ne pas interpréter l'expression de cette simple opinion sans doute minoritaire et "dissidente" comme une quelconque "agression" (agression de qui ou de quoi, d'ailleurs ?) visant l'opinion dominante chez les néerlandophones, car tel n'en est absolument pas le but. Elle se veut juste une piste de réflexion, fondée sur le principe de l'autodétermination ainsi que sur le droit élémentaire des peuples à disposer d'eux-mêmes, laquelle n'a assurément pas moins droit de cité que d'autres.
Met vriendelijke groet,
Hans CANY
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21/07/2024
La Flandre oui, mais TOUTE la Flandre !
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11/06/2024
LE GRAND MALENTENDU FLAMAND
Hans CANY
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18/02/2024
Front de Libération des Gaules
Extraits des N° 1 et 6 (1979 et 1980) de son bulletin "Le Triscèle dextrogyre", deux petits textes de présentation du FLG, par Pierre de la Crau. Au-delà de leur caractère parfois daté, d'un certain utopisme, d'une indéniable dimension dilettante et de leurs imperfections de forme comme de fond, il n'en demeure pas moins que l'initiative n'était pas totalement dénuée d'intérêt. C'est donc en tant que document pouvant éventuellement faire office de piste de réflexion que je les porte aujourd'hui à votre connaissance ci-dessous, à titre purement informatif.
- Hans CANY -
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A quoi bon un Front de Libération des Gaules ?
" C'est qu'il y a un abîme entre la théorie et la pratique. Notre Front de Libération des Gaules ne sera pas un Xème cercle d'étude celto-druidique.
Le celtisme breton a déjà une longue histoire derrière lui. Il n'en va pas du tout de même dans les autres régions de l'Etat qui s'appelle France : Francie (c'est-à-dire domaine de la langue d'oïl), Occitanie etc.
Dans ces régions le celtisme n'en est qu'à ses balbutiements, et tout reste à faire. Or pourtant ces régions ont un fond celtique très important, même au point de vue ethnique, mais il est encore presque totalement méconnu et opprimé par la pesanteur d'une culture "officielle" d'origine judéo-gréco-latine.
Le Front de Libération des Gaules aura donc un véritable rôle de pionnier en la matière, en rassemblant la petite poignée de militants culturels voulant se consacrer dans la mesure de leurs moyens à la restauration de la Celtique dans toute sa splendeur de jadis. Il s'occupera de réveiller les éléments celtiques non seulement en Bretagne (c'est déjà fait là-bas) mais aussi en Francie, en Occitanie etc, car ces régions font partie elles aussi de la Grande Celtie au sens large.
Par exemple en assurant la promotion des produits de l'artisanat celtique, des produits gastronomiques gaulois (hydromel etc), sans aucune préoccupation mercantile bien sûr, en encourageant la création de poèmes d'inspiration celtique gauloise, , en assurant la diffusion de la médecine par les plantes (en la rattachant bien sûr à la science médicale de nos ancêtres), en faisant connaître le cheval camarguais s'il est prouvé qu'il descend bien du cheval gaulois, en encourageant la diffusion pour nos enfants des prénoms gaulois (exemple : Rosmartha, nom de la déesse gauloise, adapté en Rose-Martha) etc.
EN BREF IL S'AGIT DE FA1IRE DU CELTISME EN FRANCE ET DANS LES PAYS LIMITROPHES UNE VALEUR MODERNE ET VIVANTE.
- Pierre de la Crau -
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NI ROUGE NI BLANC, GAULOIS SEULEMENT !
" Le FLG sera le porte-étendard des droits imprescriptibles des Gaulois, et leur représentant auprès des pouvoirs publics.
Il a pour but :
1/ Défendre le patrimoine ancestral commun aux peuples de l'Europe celtique, c'est-à-dire d'abord des Gaulois en particulier (pan gallicisme), ensuite des Celtes en général (pan celtisme).
Tout en pensant déjà à la dernière étape, qui devra bien venir un jour ou l'autre, la défense du patrimoine commun aux Celtes et aux Germains (pan germano-celtisme). Ce qui concerne les 3/4 de l'Europe, de l'Espagne à la Pologne et de l'Irlande à la Roumanie.
2/ Soutenir absolument tout ce qui est d'origine celto-indo-européenne : civilisation, traditions, culture etc. Nous croyons au syncrétisme de l'indo-européanisme, qui est un diamant magnifique. Mais pour que ce diamant brille de tous ses feux, il faut que la facette celtique soit redégagée et retaillée, car elle a été trop longtemps oubliée et méprisée.
3/ Lutter contre la pollution morale. C'est-à-dire contre la destruction insidieuse par des éléments culturels étrangers de notre identité culturelle justement, et pour la renaissance, en un torrent impétueux, de nos sources propres. Il nous faut donc (in)former l'opinion au point de vue culturel, réveiller les masses de nos pays de leur léthargie, et créer un vaste courant de pensée contre cette destruction, et pour cette renaissance.
4/ Lutter contre la pollution physique. N'oublions pas que les Celtes et les Druides étaient des écologistes avant la lettre.
5/ Poser avec honnêteté et objectivité la question ethnique et les problèmes qui en découlent.
6/ Sensibiliser l'opinion publique et les masses de nos peuples à toutes ces questions, et pour ce faire user de tous les moyens possibles (journaux de tous bords, échanges d'écrits et de conférenciers, propagande culturelle etc). Mais sans brimade et sans violence. Car nous agirons de façon non violente et sans effusion de sang. Mais cette non violence sera active : interventions auprès des personnalités, articles dans la presse parallèle etc, et dans les cas extrêmes - mais dans les cas extrêmes seulement, et s'il y a lieu - , marches en diverses villes de France, campagnes d'inscriptions murales, grèves de la faim (procédé celtique pour qui réclame justice) etc.
Bien tenir compte du fait suivant : la question de l'égalité ou de l'inégalité des êtres humains, et de l'hérédité ou de la non hérédité de ces inégalités, relève de la science et de la politique, mais absolument pas de notre action qui reste uniquement culturelle. "
- Pierre de la Crau -
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20/08/2023
Une idée-force : le celtisme [par Olier Mordrel]
Il y a toujours eu des fédéralistes en France. Mais leur doctrine n’a jamais réussi à percer, pour la raison qu’ils respectait les tabous jumeaux du latinisme et de l’unéindivisibilité, et n’avait pas pu pour ce bon motif dégager sa mystique propre.
On méconnaît par trop que la conception romaine de l’Etat – par essence colonialiste – a fini par dominer en France, à partir du XVIIe siècle, la tradition celto-germanique des libertés individuelles, locales et régionales, avec le dogme de la monarchie absolue (de droit divin), muée en tyrannie de la Majorité dans la ligne immuable de la Raison d’Etat, sous la république. Il y a antagonisme fondamental entre le césarisme romain et le fédéralisme nordique. On ne peut pas prendre position pour le second sans condamner le premier.
Le celtisme apporte à la révolution fédéraliste une âme et un dynamisme. Et sa logique. Il en fait une idée-force. D’une formule de sage administration il fait un programme révolutionnaire en profondeur. C’est pourquoi nous osons croire aujourd’hui à son succès possible entre Rhin et Pyrénées.
Nous étions un peu comme ces Allemands qui voulaient garder pour eux leur Nazionalsozialismus, quand après la victoire de 40, tout le monde voulait leur emboiter le pas. Ils ont payé cet égocentrisme fort cher. À nous aussi, il ne venait pas à l’idée que d’autres que nous puissent s’inspirer du celtisme, ni même aient le droit de le faire. Le celtisme, hors de nos frontières, c’était une affaire classée : la celtomanie.
Il serait injuste de continuer à le penser. Les Français qui maintenant se disent Celtes ne se livrent pas à une affirmation gratuite, fondée sur des souvenirs archéologiques qui font sourire, mais en appelant aux mêmes lois que nous : celle du sang. Ils savent fort bien ce qu’est leur celtisme : une foi virile en eux-mêmes. Il n’est jamais trop tard pour recevoir le fils prodigue au foyer de la tribu.
L’idée bretonne, qui n’est qu’une expression entre quelques autres de l’idée celtique, reçoit du coup un cadre encore plus large que celui auquel avait songé pour elle la jeune Bretagne Réelle, avec son idée d’une plus grande Bretagne allant chercher les limites de l’Armorique que la dynastie de Nominoë avait réunie sous son sceptre. Mais sans recevoir l’adhésion des Bas-Normands, Maigneaux, Angevins et Vendéens, aussi étrangers à leurs origines, depuis que l’école primaire y a mis bon ordre, qu’inconscients de leurs intérêts propres et n’ayant aucun lien entre eux, si ce n’est à travers Paris. Eux aussi cette fois sont mis dans le bain ipso facto.
Dans la mue du monde à laquelle nous assistons, les anciennes positions ne représentent plus grand chose et les anciens remèdes sont inopérants. Nous avons pris en exemple le Plaid gallois. Il est à suivre sous le rapport de la persévérance et de l’organisation de l’effort, mais transposé ici, il n’offrirait qu’un espoir illusoire et seulement au bout de deux décades de travail de fourmis. Aucune réforme locale, aucune “concession” de l’état parisien n’apporterait un solution au problème de la civilisation européenne qui est pour nous comme pour tous les blancs le problème. Il ne modifierait pas la physionomie de la France, sans quoi une influence néfaste ainsi qu’écrasante continuerait à s’exercer sur nous. La continuation de la décadence celtique de l’Irlande, malgré l’indépendance politique, proclame assez haut que le mal n’a pas été attaqué à la racine. Notre erreur a été de croire que la crise était un phénomène breton. Elle est générale, en France, en Italie, en Allemagne, en Angleterre, partout où l’homme blanc a cessé de suivre sa loi. À crise générale, il faut un remède commun.
L’idée est donc lancée. On écrit : l’Europe sera celte ou ne sera pas ! La formule est belle. Flatteuse, mais dangereuse sous cette forme, car elle pourrait indisposer contre l’Europe tout ce qui ne descend pas des Celtes et produire l’effet répulsif du pangermanisme goulu. Il serait mieux de dire : l’Europe se fera sous le signe du celtisme ou ne se fera pas. Il faut un principe fédérateur. Je n’en vois pas d’autre que celui-là : la liberté ethnique, sans ambitionner faire des Celtes avec les Greco-liguro-arabo-latins de la Sicile, ou les Germano-illyriens des Alpes orientales. L’esprit celte d’humanisme et de tolérance engendrera les institutions communes, qui permettront à tous les peuples de notre vieux continent de renouer avec leurs origines, y compris Magyars, Basques, Albanais ou Lithuaniens, qui sont 100% étrangers au celtisme.
Impérialisme celte ? Soit, puisque ce sera l’impérialisme de la liberté.
- Olier Mordrel -
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26/03/2021
Aux origines de Pâques : OSTARA
Etroitement associée au printemps qu'elle incarne par extension, Ostara est une déesse germanique personnifiant les principes de l’aube, de la renaissance, du renouveau et de la fertilité. C’est en raison de cette analogie que d’aucuns n’hésitent pas à identifier Ostara à cette autre déesse de la fertilité qu’est Frigg/Frigga ou Freyja, bien que cette assimilation, loin de faire l’unanimité, reste controversée.
Ostara, la Dame de l'Aube, connaissait sa variante saxonne sous le nom d’Eostre ou Eastre, et son souvenir se retrouve entre autres de manière flagrante dans l’allemand moderne Ostern et l’anglais moderne Easter, désignant tous deux Pâques. Il est d’ailleurs à noter que le lièvre - ou le lapin - et les oeufs, attributs de la déesse symbolisant la vie et la fertilité, font aujourd’hui partie de l’imagerie traditionnelle liée à Pâques, soulignant ainsi les racines préchrétiennes méconnues de cette très ancienne célébration printanière européenne.
Quoique la célébration qui lui est consacrée tende à se confondre avec celle de l'équinoxe de printemps (20-21 mars), la date de la fête d'Ostara proprement dite se basait sans doute à l'origine sur la première pleine lune suivant l'équinoxe, puisque c'est ce critère que semble avoir retenu et repris l'Eglise chrétienne pour fixer chaque année la date de Pâques. Il n'y a donc pas identité entre l'équinoxe et Ostara : ce sont là deux fêtes bien distinctes, même si elles ont généralement lieu à quelques jours - ou semaines - d'intervalle.
Qu'on se le dise : Ostara, c'est donc... Pâques. Cette fête printanière est directement à l'origine des Pâques chrétiennes dans les pays d'Europe septentrionale et occidentale. Mais à moins de se borner au cadre étroit de dogmes rigides et figés pour l'éternité, rien ne s'oppose à ce qu'aujourd'hui, Eostre/Ostara soit honorée en deux occasions. Ainsi, le caractère solaire de l'équinoxe et l'aspect lunaire de la déesse se complètent et s'équilibrent harmonieusement.
Frères et soeurs d’Europe, faisons donc honneur à l’héritage sacré de nos ancêtres, et renouons avec les origines et la signification réelles de "Pâques", fête de la renaissance et du renouveau de Mère Nature.
Hans Cany
03:00 Publié dans Histoire, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany, paganisme, religions, identité & racines | Facebook | | | |
17/02/2021
Contre l'ethnocide, pour un réveil identitaire européen
Pourcentages d'yeux de couleurs claires (bleus, gris et verts) en Europe.
Dans l'Hexagone actuellement, 40% environ de la population dite "de souche" a des origines franchement germaniques. Chiffre qui monte jusqu'à 70% pour les régions situées au nord de la Loire, ce fleuve constituant de facto une sorte de frontière ethnique depuis plus de 1500 ans.
Cela représente donc à peu près 15 à 18 millions d'individus.
Ce qui est à la fois beaucoup et peu, sur une population globale de 60 millions. D'autant plus que la grande majorité de ces 15 à 18 millions d'individus est complètement amnésique et acculturée, lamentablement dépourvue de toute conscience d'elle-même...
Ce chiffre était de toute évidence beaucoup plus important au Moyen-Âge (que l'on songe notamment à la différence flagrante de densité de population entre la moitié nord et la moitié sud), et tend de plus en plus, surtout depuis deux siècles, à diminuer peu à peu. En cause, le "nomadisme" d'une région à l'autre, avec les inévitables brassages de population qu'il implique, mais aussi et surtout l'immigration extra-européenne galopante, laquelle se poursuit inexorablement depuis près d'un demi-siècle.
Mais il y a ne serait-ce qu'un peu plus de 200 ans, pas moins de 65% des recrues de l'armée napoléonienne avaient les yeux bleus, ce qui est assez révélateur de leur identité ethnique. Si l'on faisait le même type de recensement aujourd'hui au sein de l'armée française, à peine deux siècles plus tard, il y a fort à parier que l'on n'obtiendrait pas exactement le même pourcentage...
A présent, le constat est clair : la composition ethnique de l' Hexagone, comme celle de la Belgique voisine, est en train de changer drastiquement sous les coups de boutoir constants de l' invasion migratoire, dont le caractère massif ne peut plus échapper au moindre observateur attentif. Cette inquiétante constatation s'impose bien évidemment à quiconque jette un regard un tant soit peu objectif autour de lui, dans les rues de nos villes et de nos banlieues.
Depuis longtemps déjà, la France est en pleine dégénérescence, principalement du fait d'un déclin de sa composante germanique originelle. Celle-ci, n'en déplaise à certains négationnistes, est à prendre en considération au même titre que les éléments celtiques et romans/latins dans la substance fondatrice de l'essence nationale, de l'identité profonde de nos peuples.
Compte tenu du Grand Remplacement en cours supervisé par nos "élites" politiques criminelles de tous bords, du caractère irrémédiable de la modification organique insidieuse qu'il implique, et donc de la menace de disparition pure et simple qu'il induit pour nous, notre devoir à tous, ne serait-ce que par simple instinct élémentaire de conservation, est d'entrer en dissidence ouverte, en résistance active comme passive. Il nous faut combattre cette agression d'une ampleur sans précédent historique, mais sans jamais, toutefois, lâcher la proie pour l'ombre.
Ne perdons jamais de vue le fait qu'il ne sert à rien de ne s'attaquer qu'aux conséquences les plus visibles et les plus tangibles de ce processus mortifère, si l'on néglige dans le même temps d'en identifier et d'en combattre les causes réelles et profondes, les véritables instigateurs. Car ceux-ci ne sont pas nécessairement des éléments allogènes ou étrangers, même s'ils se font les agents zélés de l'idéologie mondialiste qui nous menace tous, par le biais d'un libéralisme se présentant de manière interchangeable comme "démocrate", "républicain" ou "progressiste". Les masques de ses chantres, de droite comme de gauche, tombent un par un, puisqu'ils ne sont en réalité tous que les serviteurs d'un seul et même Système. Qu'aucun d'entre nous ne se laisse plus berner, à l'avenir, par les boniments de tous ces traîtres. Il en va carrément de notre survie et de notre pérennité en tant que peuples, en tant que nations, en tant que familles, lignées et individus qui les composent.
Si vous ne souhaitez pas disparaître, il n'est pas encore trop tard pour qu'un sursaut salvateur se produise enfin, même si l'heure est gravissime. Le temps nous est compté, plus que jamais. Il est minuit moins une, et l'urgence plus que criante. C'est aujourd'hui que nous nous devons de nous faire entendre et de réagir à la juste mesure du péril qui nous guette, tout en faisant nôtre cette célèbre phrase du regretté Dominique Venner : Exister, c'est combattre ce qui me nie.
Le réveil identitaire dont l'impérieuse nécessité se précise aujourd'hui d'un bout à l'autre de l'Europe représentera véritablement, cette fois, une chance pour nos peuples.
Mais sans doute la dernière.
Hans Cany
Sources :
. Présence germanique en France, Hubert Kohler, Editions de L'Aencre, 1998
. Les Germains en France, Ludwig Woltmann, Doxa, 2008
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19/07/2020
Les "Ch'tis" ? Connais pas.
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Les "Ch'tis", ça n'existe pas. Ce sobriquet grotesque est juste né dans les tranchées de la guerre de 1914-1918, et ne correspond donc à aucune réalité ethno-culturelle, ni historique.
Les populations autochtones de l'ensemble des prétendus "Hauts-de-France" (sic) se répartissent entre Picards, Flamands (devenus francophones par la force des choses), Artésiens (qui pour la plupart ne sont jamais que des Flamands "picardisés") et Hennuyers.
N'oublions pas qu'une grande partie de la région, qui faisait jadis partie du Comté de Flandre, n'est définitivement tombée dans l'escarcelle du royaume de France qu'au cours de la seconde moitié du XVIIème siècle (annexion ne remontant qu'à 1659).
Quant aux divers patois "ch'ti" (re-sic), ils ne sont somme toute que des dialectes plus ou moins déformés issus de la langue picarde.
Beaucoup de gens qui croient perpétuer une tradition régionale en baragouinant le "ch'ti" ne savent même pas que leurs propres aïeux étaient en réalité... néerlandophones.
Personnellement, lorsqu'on me dit que j'ai en moi du sang "ch'ti"... je sors mon revolver !
Hans CANY
Carte :
Le Nord de la France, rebaptisé "Hauts-de-France" (sic) depuis quelques années,
après fusion administrative des deux grandes régions qui le composent :
Picardie (ensemble Oise-Somme-Aisne : départements 60, 80 et 02),
et "Nord-Pas-de-Calais" (ensemble Flandre-Artois-Hainaut : départements 62 et 59).
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16/07/2020
LUG, du "Mercure gaulois" au "Wotan celtique"
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12/07/2020
Savitri Devi : Hellénisme et hindouisme, la grande aventure [par Jean Mabire]
Le goût très moderne pour le scandale et l’étrange peut parfois transfigurer les aventures intellectuelles les plus captivantes en trompeuse pâture médiatique. C'est ainsi que le livre de Nicholas Goodrick-Clarke, Hitler’s priestess, récemment traduit en français sous l’étiquette La prêtresse d’Hitler, risque d'attirer les amateurs d’ésotérisme de pacotille en dissimulant l’itinéraire absolument passionnant de cette Grecque, née en France, qui devait découvrir aux Indes le point d'ancrage d’une singulière croyance politico-religieuse.
Personne ne connaissait cette femme, auteur d’une vingtaine de livres, où un authentique chef-d’œuvre, L’Etang aux lotus, témoignage d’une fort poétique conversion, voisinait avec un portrait fabuleux du pharaon Akhenaton, fils du soleil s’il en fut, et des pamphlets d’une rare violence publiés après la guerre en éditions semi-clandestines.
Celle qui se faisait appeler Savitri Devi et épousa le militant nationaliste hindou Asit Krishna Mukherji devait, sur la fin de sa vie, fréquenter les milieux les plus extrémistes d’Europe et d’Amérique où elle passa pour une sorte d’illuminée.
Les chemins intellectuellement et spirituellement les plus insolites comme les plus dangereux qu’elle fréquenta par passion tout autant que par devoir, ne peuvent faire oublier les longues années où elle rechercha, toujours sincère, une sorte de foi indo-européenne exaltée, dont elle fut, plus qu’une prêtresse, un véritable « gourou », à la fois oriental et « polaire ».
L’hérédité est là. Implacable. Celle qui se fera un jour appeler Savitri Devi est née le 30 septembre 1905, dans le Rhône, d’une mère originaire de Cornouaille britannique nommée Nash et d'un père moitié italien de Londres [Lombardie—ndlr] et moitié grec de Lyon, qui portait le nom de Portas. L’enfant reçoit le prénom de Maximiani, forme féminine hellénique de Maximien. En remontant fort loin dans le temps, elle pouvait se dire « nordique », Jutlandaise du côté maternel et Lombarde du côté paternel.
Elle était aussi « Barbare », influencée par les poèmes de Charles Leconte de Lisle, le dieu littéraire de sa jeunesse.
Curieusement, sa germanophilie remonte à un premier séjour en Grèce, où elle rêvait des Doriens sur les ruines de l’Acropole d'Athènes. De retour en France, elle devait acquérir la nationalité hellénique en 1928 par une démarche au consulat grec de Lyon, sa ville natale. De solides études la conduisent à un double doctorat en 1935, avec un essai critique sur son lointain compatriote Théophile Kaïris, poète et patriote, éveilleur du nationalisme hellénique, et une thèse sur La simplicité mathématique.
C’est tout à la fois une littéraire, une scientifique et surtout une passionnée aux élans fort romantiques. De son enthousiasme pour la Grèce, elle tire un engouement pour l’aventure indo-européenne qui la conduira en Inde, où elle découvre l'immense richesse d’une culture païenne pré-chrétienne.
Elle se veut désormais citoyenne de l’Âryâvarta, nom traditionnel des territoires aryens de l’Asie du Sud où elle va rechercher « les dieux et les rites voisins de ceux de la Grèce antique, de la Rome antique et de la Germanie antique, que les gens de notre race ont possédés, avec le culte du Soleil, il y a six mille ans, et auxquels des millions d’êtres vivants de toutes les races restent attachés ».
Au printemps 1932, à 27 ans, elle accomplit ce que Lanza del Vasto nommera un jour « le pèlerinage aux sources ».
Elle n’est pas une touriste mais une croyante. Elle va rapidement apprendre les langues du pays, l’hindî et le bengali, et vivre dans l’âshram de Rabîndranâth Tagore à Shantiniketan, dans le Bengale. Elle part ensuite comme professeur dans un collège non loin de Delhi, où elle enseigne l’histoire.
Maximiani Portas prend alors le nom de Savitri Devi, en l’honneur de la divinité solaire féminine.
En 1940, elle fait paraître à Calcutta son premier livre, L’Etang aux lotus, où elle raconte dans un style très lyrique sa « conversion » à l’hindouisme, à la fin des années trente. Ce livre, publié en français, est à la fois récit de voyage et longue quête spirituelle d’une jeune femme qui va désormais vivre illuminée par une foi qui ne la quittera plus jamais :
« Si j’avais à me choisir une devise, je prendrais celle-ci : Pure, dure, sûre, en d’autres termes : inaltérable. J’exprimerais par là l’idéal des Forts, de ceux que rien n’abat, que rien ne corrompt, que rien ne fait changer ; de ceux sur qui on peut compter, parce que leur vie est ordre et fidélité, à l’unisson avec l’éternel. »
Dès la fin de 1936, elle s’est fixée à Calcutta, où elle enseigne à ses nouveaux « compatriotes » l’hindouisme, « gardien de l’héritage aryen et védique depuis des siècles, essence même de l’Inde ».
Tout naturellement, sa vision religieuse est aussi une vision politique et elle s’implique totalement dans le nationalisme hindou et notamment dans le mouvement de D.V. Savarkar. L’Inde n'est pas seulement une patrie, une future nation, c’est aussi une véritable Terre Sainte, celle des Védas, des dieux et des héros.
Elle écrit, cette fois en anglais : A Warning to the Hindus, où elle critique les influences chrétiennes et musulmanes, dans une optique à la fois païenne et anticolonialiste. Elle épouse alors Asit Krishna Mukherji, un éditeur hindou, assez anti-britannique pour s’affirmer pro-germanique.
Du combat culturel et religieux, elle passe, sous son influence, à la lutte clandestine dans le sillage du chef nationaliste Subhas Chandra Bose, qui rêve d’une armée capable de libérer les Indes, avec l’aide des Allemands et des Japonais.
Savitri Devi, devenue militante, n’en poursuit pas moins sa grande quête spirituelle. Elle se passionne alors pour le pharaon égyptien Akhenaton, époux de la reine Néfertiti et fondateur d’une religion solaire vieille de 3.300 ans.
Son penchant pour ce souverain, qu’elle nomme « fils de Dieu », se double d’un véritable culte de la Nature qui la conduit à prendre la défense des animaux dans son livre Impeachment of Man, critique radicale de l’anthropocentrisme.
Le livre paraît en 1945. Elle vient d’avoir 40 ans et décide de partir en Europe, où elle veut voir ce que devient l'Allemagne de la défaite. Elle séjourne d’abord à Londres et à Lyon. Puis elle se rend dans les ruines du IIIe Reich. Elle affirme vivre alors dans le « Kali-Yuga », l’Age de Fer, d’où repartira un nouveau cycle : Ages d’Or, d’Argent et de Bronze.
Elle défend la théorie des trois types d’Hommes : les Hommes dans le Temps, les Hommes au-dessus du Temps et les Hommes contre le Temps. Elle s’exalte de plus en plus et considère désormais Hitler comme un « avatar », une réincarnation des héros indiens de la Bhagavad Gîtâ !
Ses propos et ses brochures lui vaudront d’être emprisonnée à Werl par les autorités de la zone d’occupation britannique qui l’accusent de néo-nazisme.
Libérée en 1949, elle va désormais se partager entre l’Inde, l’Europe et l’Amérique, écrivant des pamphlets politico-religieux d’une rare violence : Defiance (1950), Gold in the Furnace (1953), Pilgrimage (1958), The Lightning and the Sun (1958).
Tandis que ses livres paraissent à Calcutta, elle parcourt le monde au hasard de ses obsessions et de ses amitiés, rencontrant, sans discernement, quelques rescapés de l’aventure hitlérienne et bon nombre de néo-nazis, souvent parmi les plus folkloriques.
Elle vit chichement de son métier d’institutrice et fera plusieurs séjours dans des asiles de vieillards indigents, alors qu’elle est devenue presque aveugle. Elle meurt chez une amie, dans un petit village anglais de l’Essex, le 22 octobre 1982, à l’âge de 77 ans.
Si le livre, assez hostile, que lui a consacré Nicholas Goodrick-Clarke la qualifie de « prêtresse d’Hitler », il aurait peut-être été plus juste de la présenter comme « prophétesse du New Age et de l’écologie profonde »…
Jean MABIRE
Publié dans la série de Jean Mabire, « Que lire ? », volume 7, 2003.
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16/06/2020
LES WISIGOTHS ET LE CATHARISME [par Robert Dun]
La région pyrénéenne a été le théâtre d'un mélange entre Ibéro-Ligures, Celtes, Romains, Basques, Wisigoths et Arabes. Cela fait la part belle à tous ceux qui veulent attribuer des influences culturelles à l'ethnie de leur préférence.
C'est ainsi qu'en se basant sur l'allusion à « l'écriture païenne enchevêtrée », dans le Parsifal de Wolfram von Eschenbach, d'aucuns n'ont pas hésité à faire du Graal un héritage purement arabe. Or l'écriture arabe consiste essentiellement en lignes courbes, régulierement ordonnées. La seule écriture anguleuse, donnant une impression d'enchevêtrement, et de surcroît d'ordonnance variable, est l'écriture runique. Il est donc probable que Wolfram von Eschenbach fait allusion à un texte Wisigothique.
L'abus de sens contraire n'a pas manqué. Wagner a fait de Montségur le modèle de son Montsalvat. Les fondateurs des Wandervögel ont pris la même ornière et ont fait de Montségur leur Mecque vers laquelle devait pérégriner tout Wandervögel au moins une fois dans sa vie. Puis sont venues les recherches de Rosenberg et les livres d'Otto Rahn, qui ont parachevé la confusion entre culture wisigothique et catharisme.
Si je m'efforce, ici, de mettre fin à ce salmigondis, ce n'est pas par simple souci de vérité historique, mais parce que je connais l'insidieuse puissance des doctrines du désert qui, à peine chassées par la porte, rentrent à nouveau par la fenêtre.
Or, il est urgent de bien savoir qui est qui : hommes de la forêt et de la mer ne peuvent se compromettre avec aucun courant du désert, si ésotérique soit-il. Quand on confronte l'esprit wisigothique et l'esprit cathare d'une part et que l'on considère d'autre part le soutien indéniable que la noblesse wisigothique a apporté aux cathares, on ne peut manquer de rester perplexe. On semble ne plus rien comprendre du tout… Mais tout s'éclaire si l'on prend en compte l'inexpiable contentieux qui a opposé les Wisigoths à Rome.
Examinons l'histoire du peuple wisigothique ( avec des bottes de sept lieues, mais comment faire autrement dans le cadre d'un article aussi bref que celui-ci ).
Aux débuts de l'ère chrétienne, une migration de Goths quitte le Gothland suédois ; lieu classique d'essaimage qui lui valut les noms de matrice des peuples ou de forge des peuples. Ces premiers migrants s'installent de l'Ukraine à la Volga et à la Mer Caspienne et semblent s'être mêlés sans problèmes aux Scythes. Ils forment un royaume vassal de l'Empire perse, d'où premier motif d'hostilité avec Rome. En 374, les Huns franchissent la Volga sous la direction de Balamir, grand-père d'Attila. La cavalerie mongole s'enfonce comme un coin dans le royaume des Goths et le coupe en deux : les Ostrogoths ( Goths de l'Est ) sont contraints de marcher avec les Mongols. Les Wisigoths ( Goths de l'Ouest ) tentent, eux, de résister. Le Roi Ermenrich, âgé de cent-dix ans, vient d'être blessé de trois coups de poignard par un agent secret romain car Rome n'a rien de plus pressé à faire que de détruire la barrière protectrice entre son Empire et les Mongols ( Ô histoire ! Quand cesseras-tu de te repéter ? ). Ermenrich monte quand même à cheval et tombe vainement à la tête de son armée. C'est alors qu'un esclave grec chrétien propose un marché aux Wisigoths. Ils n'ont qu'à se convertir au christianisme et ils pourront ainsi demander asile à l'Empire romain, mettant ainsi la barrière du Danube entre les cavaliers mongols et eux. Ulfilas, car c'est de lui qu'il s'agit, part négocier avec l'empereur de Byzance, Valens. Ce dernier finit par accepter à condition que les Wisigoths se fassent baptiser selon le rite d'Arius. Ceux-ci acceptent sans comprendre : le Danube comme protection vaut bien une messe et même un baptême.
Les officiers romains laissent passer d'abord les femmes et les enfants, puis les hommes. Mais ceux-ci ne retrouvent pas leurs familles. On les a évacuées vers l'intérieur… Pourtant, l'horrible vérité éclate bientôt : les officiers de la frontière ont vendu environ un million et demi de femmes et d'enfants comme esclaves. Alors, c'est la révolte. Les Goths s'emparent de toute la Grèce et en 378 brûlent l'empereur Valens dans une hutte de roseaux. Très vite, ils se rendent maîtres de la Dalmatie, puis de toute l'Italie du Nord. Ils pilleront Rome mais ne s'y attarderont pas : « Plutôt mourir que vivre dans une pareille prison. », diront certains d”entre eux.
Les Mongols ont progressé le long du Danube. Ils se sont annexés, après les Ostrogoths, trois autres tribus germaniques : les Alains, les Gépides et les Marcomans. Attila a pris les rênes. Parlant parfaitement le grec et assez bien le latin, il a le titre et la solde de général romain et fait peser une menace permanente sur l'Empire qui lui paye de lourds tributs. Les Wisigoths sentent la menace s'aggraver et savent qu'ils ne peuvent accorder la moindre confiance aux Romains. Ils émigrent alors en masse dans le Sud de la Gaule. Toponymes et patronymes témoignent encore de l'importance de leur colonisation : Toulon, Toulouse, Saint-Aygulf, Le Thor ( près d'Avignon ), Valrus ( près de Béziers ), Ensérune, La Vérune (trois localités au moins de ce nom qui signifie « Waiha Runa », rune sacrée). Les patronymes débutant par Ber, Amel, Amal, Amb sont en grande majorité wisigothiques. Près de Carcassonne se trouve la montagne d'Alaric où une légende aussi tenace que gratuite situe la cachette où serait enfoui le chandelier à sept branches du temple de Salomon, pris par les troupes de Titus. Un bas-relief romain illustre cette prise du chandelier mais il est beaucoup moins certain que les Wisigoths l'aient emporté en Gaule après avoir pillé Rome.
La noblesse wisigothique témoignera d'un haut niveau culturel. C'est le gendre de l'évêque-écrivain Sidoine Apollinaire qui sera précepteur des enfants royaux à la Cour de Théodoric de Toulouse. Ce précepteur gallo-romain sera par la suite le porte-parole du général romain Aetius et convaincra les Wisigoths de se lancer dans la bataille contre Attila qui envahissait la Gaule. Les Wisigoths libéreront seuls Orléans assiégée et à Châlons-sur-Marne, ils porteront le principal du poids de la bataille. Parmi la centaine de milliers de morts qu'ils laissent sur le terrain, il y a leur roi, Théodoric.
Pour faire contrepoids à la puissance wisigothique qu'il redoute, Aetius laisse filer Attila encerclé sans espoir et qui a déjà organisé son suicide rituel par le feu. Cette politique de balance vaudra à l'Italie et à l'Allemagne du Sud environ quatre cent cinquante ans de pillages aussi réguliers que la succession des saisons de la part des Hongrois installés à demeure sur le Danube où ils se trouvent encore. Seules les victoires d'Henri l'Oiseleur et de Otton mettront fin à ces terribles incursions qui ont implanté le mythe de l'Ogre ( l'Hongre ) dans l'inconscient collectif d'Europe occidentale.
Après Châlons-sur-Marne, Rome crée la puissance franque par le mariage de Clovis et de Clotilde, héritière du royaume des Burgondes, et en faisant sentir que le réseau clérical catholique est le Dieu des batailles. Clovis en fera l'expérience lors de son affrontement avec les Alamans. Assez déculturé et par là assez souple, Clovis bénéficiera des mêmes avantages à Vouillé contre les Wisigoths qui passeront par la suite massivement en Espagne. Là, ils subiront la submersion musulmane. Trois cents nobles Wisigoths défileront la chaîne au cou dans Bagdad lors du triomphe de Mousa. Pourtant, ils continueront à former la souche de la noblesse espagnole et le plus célèbre héros de la Reconquista est Wisigoth par son nom : Rodrigue ( = Ruderich ), bien que son surnom soit musulman ( le Cid, déformation de « caïd » ).
Dans cet immense périple qui les a conduits du Gothland à l'Espagne en passant par les plaines russes, la Grèce, la Dalmatie, l'Italie du Nord, la Provence et l'Aquitaine, les Wisigoths ont laissé partout des colonies et leur sang coule encore abondamment dans les veines russes et ukrainiennes, grecques, croates, styriennes, tyroliennes, lombardes, provençales, languedociennes, catalanes et castillanes. Catalogne dérive de « Gothaland » et Toledo, Tolosa sont des noms wisigothiques.
Peuple considéré comme noble par les autres tribus germaniques ( à l'égal des Vandales ), noblesse d'ailleurs exprimée dans le nom Goth, qui contient les concepts de divinité, de valeur et de prêtrise, les Wisigoths n'ont pas failli à leur sang. Les villes qui portent leur griffe se distingueront bientôt par un haut niveau de culture, une civilisation paisible et la floraison des arts. Aix-en-Provence et Toulouse deviendront les hauts-lieux des Cours d'Amour et des troubadours. Quelles connaissances et quelles consécrations les Minnesänger ( chantres d'amour ) allemands allaient-ils chercher à Aix-en-Provence ? Et le Venusberg où se rend le Minnesänger Tannhäuser ne serait-il pas la Sainte-Baume ? Rappelons que le terme de Berg ne signifie pas seulement « montagne », mais aussi « mine », « caverne », « refuge » ( et c'est ce troisième sens qui a donné Burg).
On ne possède pas de document concret sur la liaison entre la Cour d'Aix et la Sainte-Baume. On n'en possédera sans doute jamais car toute trace concrète d'un culte de Vénus aurait valu le bûcher à ces sectateurs et la destruction de toute possibilité de continuation d'une tradition païenne. Mais il y a des vestiges bien significatifs. Il y a d'abord le fait que le clergé récupérateur de lieux et de cultes païens s'est servi de la consonance entre Magna Luna et Magdalena pour faire de la Sainte-Baume le lieu prétendu du tombeau de la sainte « prostituée » Marie-Madeleine. Au sommet de la montagne, au dessus de la grotte, se trouvait la colonne phallique qui a donné son nom à toute la montagne : le Saint Pilon. Lors du pélerinage « chrétien » de Mai, date qui confirme la récupération d'une fête de l'amour, les filles offrent des œufs colorés à leur élu. Et jusque dans l'entre-deux guerres se sont perpétuées des danses nudistes à la pleine lune de Mai. Il est possible qu'elles se pratiquent encore.
La légende de Maguelone ( Magna Luna ) est aussi bien transparente : sur la plage d'Agde, un aigle ( la Rome impériale catholique ) vole le collier de santal ( bois parfumé et aphrodisiaque ) de la princesse. Son prince poursuit l'aigle en bateau et est drossé par la tempête jusqu'en Égypte où une belle sultane ( Isis ) le console et lui apprend que Maguelone s'est retirée pres d'Aix-en-Provence. Il faudrait être bien obtus pour ne pas reconnaître l'avis à peine voilé que les cultes de la pleine lune ( Magna Luna ) se poursuivent près d'Aix-en-Provence.
Mais ce à quoi l'on ne pense généralement pas, c'est le tournant décisif que représente la naissance de la littérature chevaleresque et galante dans l'histoire européenne. Alors que la femme était traînée dans la boue par le dogme chrétien et par l'acharnement des inquisiteurs, elle retrouvait d'un coup la haute sacralité dont elle jouissait dans les sociétés païennes du Nord de l'Europe. Avec elle, c'est toute l'âme européenne, l'âme des humains de la mer et de la forêt qui était sauvée. Aussi n'est-il pas exagéré de dire que la noblesse wisigothique a remporté une éclatante victoire culturelle à l'époque même où Rome allait réussir son élimination de la scène politique. Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle verra son importance grandir parallèlement à la montée de la littérature galante. Et ce pèlerinage est placé sous le double signe de la coquille de Vénus ( la coquille Saint-Jacques ) et de la rune eh (ᛘ), en patte d'oie qui est le signe magique de la séduction masculine. Mais cette patte d'oie ( pedocca en dialecte ) est indéchiffrable à qui ignore les runes ; c'est à coup sûr un héritage wisigothique car les Vandales n'ont fait que passer dans la région.
Et nous pouvons maintenant aborder le cœur du mystère : comment ces Wisigoths, fidèles de Vénus, ont-ils pu soutenir le courant cathare, la pire forme du psychisme du désert, dont la doctrine se résume en trois propositions :
1 ) Notre esprit est l'œuvre de Dieu ;
2 ) Notre corps est l'œuvre du démon ;
3 ) Le péché le plus grave est la procréation.
Il y a là un énorme point d'interrogation. Les Wisigoths n'étaient sans doute pas exempts de cette naïveté typiquement germanique. D'autre part, ils avaient pu conserver quelques séquelles d'un passé où ils étaient vassaux des grands rois de Perse. Le catharisme est en effet le point culminant des manichéismes issus de Perse. Ont-ils cédé à l'exotisme sans percevoir l'énormité de la contradiction ? Ce n'est pas absolument impossible. Mais il est bien plus vraisemblable qu'ils aient soutenu le catharisme simplement par hostilité envers Rome, comme ils ont soutenu tous les courants antiromains, notamment le calvinisme. Peut-être même avaient-ils l'arrière-pensée de noyer le christianisme dans sa propre absurdité. Par son refus de la vie, le courant cathare était une arme de choix. Quoi qu'il en soit, nous disposons de deux certitudes : les Wisigoths ont sauvé la femme et l'âme européennes, créé tout le mouvement des chantres d'amour ; d'autre part, le catharisme est la forme la plus virulente des religions du désert, du manichéisme, le parfait contraire des religions païennes.
La colombe cathare avait-elle un double sens : le Saint Esprit pour les chrétiens, l'oiseau de Vénus pour les Wisigoths ? Auquel cas, cette colombe aurait murmuré aux fines oreilles : « Ne vous inquiétez pas ! Les cathares sont d'abominables fous. Mais nous nous battons contre Rome et nous jouons l'adversaire sans dangers contre l'adversaire dangereux. »
En résumé, les histoires des cathares gardiens du Graal sont de la plus grande absurdité. Le Graal est le chaudron magique où bouillonnent les forces créatrices et il a, comme les cloches, une forme d'utérus. Les chantres d'amour sont les serviteurs du Graal, mais non les cathares !
Robert Dun
(Article publié dans la revue VOULOIR, Juillet 1986)
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27/04/2020
BELTAINE / CETSAMHAIN / Nuit de Walpurgis
C'est dans la nuit du 30 avril au 1er mai qu'est célébrée dans une grande partie de l'Europe une fête païenne majeure désignée comme Nuit de Walpurgis (Walpurgisnacht) chez les Germains, et correspondant à la Beltaine des Celtes, parfois orthographiée Beltane ou Beltene.
Infiniment plus méconnue qu'Halloween/Samhain -car beaucoup moins vulgarisée, médiatisée, et "monnayée"- , Walpurgis/Beltaine en constitue l'exacte réplique, la seconde marquant le passage de la partie sombre de l'année à la partie lumineuse, inversement à la première. Elle porte d'ailleurs aussi le nom de Cetsamhain, ce qui traduit bien la correspondance entre ces deux points essentiels de l'année celtique.
Fête du retour de la lumière et du renouveau de la Nature, elle n'en constitue pas moins également une nuit "hors du temps", peuplée de forces obscures et au cours de laquelle le monde des morts et de l'au-delà interfère avec celui des vivants. Tout comme Halloween, elle est marquée par l'errance de forces impalpables, de créatures ténébreuses et inquiétantes, au premier rang desquelles les sorcier(e)s maléfiques, les revenants et autres loups-garous. Les thèmes de la sorcière et du loup-garou sont d'ailleurs spécifiquement associés à la Nuit de Walpurgis dans l'ancienne tradition germanique.
On s'y réunit aussi autour de grands brasiers conjurant les ténèbres et saluant le retour du Soleil régénérateur, les fameux "Feux de Beltaine", qui sont l'occasion de moultes réjouissances et libations en l'honneur des forces vives de la Terre-Mère. Soleil et Terre-Mère respectivement symbolisés par le dieu solaire Bel/Belenos -d'où le nom de Beltaine-, et par l'antique déesse préceltique Maïa, d'où le nom du mois de Mai.
Si le 1er mai constitue le jour de Beltaine proprement dit, il ne faut pas oublier que la célébration commence en réalité le 30 avril dès le crépuscule, car dans la tradition celtique, le jour nait de la nuit. De ce fait, une journée débute logiquement avec la nuit qui la précède, et c'est ainsi qu'il y a donc bel et bien concordance de date entre Beltaine et Walpurgis.
A tous ceux qui se soucient de rétablir le lien avec leurs véritables racines spirituelles ancestrales, je souhaite donc une excellente célébration de cette nuit exceptionnelle, qu'il serait fort dommage de laisser dans l'oubli !
Hans Cany
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30/11/2019
YULE et Solstice d'hiver : aux origines cachées de Noël
Dans les premiers siècles de l'Eglise, la Nativité fut tour à tour fixée au 6 janvier, date de l'Epiphanie grecque à Alexandrie, puis au 13 janvier, au 2 avril, au 20 avril, au 28 mars, au 21 mai, au 18 novembre... Aujourd'hui encore, certaines églises chrétiennes, notamment celles d'Orient comme celles d'Arménie et de Syrie, rejettent le dogme dominant. Ce n'est en effet que tardivement, à la fin du IIIème siècle de l'ère chrétienne, que l'on fixa la date de naissance mythique du Christ au 25 décembre, coïncidant avec la fin des Saturnales romaines, que l'Eglise s'était employée à éradiquer sans véritablement y parvenir. Comme à son habitude, elle procéda donc plutôt à une récupération en règle de la période festive, en prenant un soin tout particulier à en détourner et à en dénaturer le sens originel. L'ensemble de cette période fut dès lors désignée comme l'Avent, précédant la fête de Noël proprement dite.
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26/04/2019
Belenos, soleil celtique
Bel / Beli / Belen / Beleni ou Belenos, connu aussi sous la forme latinisée de Belenus, est une divinité solaire du panthéon celtique. Il incarne tout particulièrement les pouvoirs bienfaisants et régénérateur du rayonnement solaire, et à ce titre, il s'agit d'un dieu guérisseur, également associé aux sources d'eau thérapeutiques.
Bien qu'il en soit complémentaire, il ne doit pas être confondu avec Lug / Lugh ou Lugos, autre dieu celtique à caractère solaire lui aussi, mais qui pour sa part incarne plutôt l'aspect dispensateur de lumière du Soleil, voire sa lumière elle-même.
Belenos correspond à Apollon chez les Gréco-Romains, et à Baldr / Balder / Baldur dans la tradition germano-nordique. On retrouve d'ailleurs dans le nom de ce dernier la racine indo-européenne bhel, qui signifie « brillant », « brûlant », « resplendissant », « éclatant ».
Comme son nom le suggère de manière explicite, c'est tout particulièrement Bel / Belenos que l'on honore à l'occasion de la fête celtique de Beltaine, dans la nuit du 30 avril au 1er mai, laquelle marque la fin de la partie sombre de l'année, et le passage à la saison claire.
Le grand nombre de toponymes directement hérité de son nom témoigne de l'importance passée de son culte, comme de son caractère de divinité majeure du panthéon gaulois. Ainsi, tous les toponymes de type Beaune, fort répandus dans beaucoup de régions françaises, en procèdent. Même chose pour les toponymes de type Bellenot, Belmont, Bligny (déformation de Beligny), Bel air, ainsi que pour tous les dérivés de ces noms. De façon générale, beaucoup de noms de lieux construits à partir du préfixe Bel ou Belle, voire même à partir des simples racines Be ou Bl, ont de grandes chances de conserver ainsi le souvenir de l'ancien dieu.
En forêt de Brocéliande, en Bretagne, la célèbre fontaine de Barenton, qui fut jadis une fontaine thérapeutique prisée des druides locaux pour les propriétés attribuées à son eau, est elle aussi très probablement un ancien sanctuaire forestier dédié à Bel / Belenos. Barenton serait en effet une déformation de Belenton, ancien nom du lieu forgé à partir du nom Bel et du mot nemeton, signifiant sanctuaire en langue gauloise. Bel-Nemeton : "le sanctuaire de Bel".
Au large de l'illustre Mont Saint-Michel, près d'Avranche, l'îlot inhabité de Tombelaine, "Tombe-Bélen", en garde lui aussi la trace évidente. Du reste, il est très probable -sinon certain- que le Mont lui-même, qui s'est longtemps appelé Mont-Tombe avant d'être rebaptisé, soit en fait un ancien lieu de culte de Belenos. Le culte de Bel / Belen / Belenos se célébrait souvent au sommet d'éminences naturelles, et de nombreuses collines y furent ainsi consacrées.
Avec la christianisation, beaucoup furent justement re-consacrées à... l'archange Saint-Michel. En réalité, le simple fait, pour un lieu, d'être consacré à ce Saint-Michel, dont le caractère solaire est aussi très marqué, permet tout au moins de présumer fortement que ce même lieu était naguère dédié au dieu celte, ou du moins à une divinité solaire équivalente.
Hans Cany
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22/03/2019
Pour les peuples, contre le Système !
Nous, Nationalistes Révolutionnaires, Solidaristes et Identitaires, dénonçons le Système comme l'ennemi N°1 de notre identité politique, culturelle et ethnique.
==> POLITIQUE : Le Système sous lequel nous vivons n'a de "démocratique" que le nom. En réalité, l'Etat comme le pouvoir politique sont aux mains de la finance internationale. C'est elle qui désigne et manoeuvre les pantins de Gauche et de Droite que le consommateur-citoyen a ensuite seulement le droit d' "élire", après quoi il n'a plus son mot à dire par rapport à la politique menée. Droite ou Gauche, c'est juste Coca ou Pepsi.
==> CULTURELLE : Le Système socio-économique capitaliste impose ses choix et son mode de vie : sous-culture de la "Télé-Réalité" made in USA, fast-food immondes et identiques de Paris à Tokyo, vomi idéologique des "Droits-de-l'Homme" et des préoccupations "humanitaires", idéologie du métissage, hystérie délirante du néo-féminisme, désorientation mentale via l'aberrante "théorie du genre"... Tout ceci menant au final à la destruction des peuples et de leurs identités, en sapant leurs valeurs traditionnelles et en les uniformisant d'un bout à l'autre du monde.
==> ETHNIQUE : Beaucoup d'immigrés ne sont au fond ni des coupables, ni nos ennemis. Le vrai coupable, notre véritable ennemi, c'est le Système socialo-libéral qui a créé et encouragé le phénomène migratoire. Ce système est entièrement entre les mains des cosmopolites de droite comme de gauche qui veulent faire de l'ensemble des peuples européens un conglomérat de métis sans âmes et indifférenciés, tout juste bons à produire et à consommer. C'est le but ultime du Grand Remplacement en cours... Ce sont ces mêmes cosmopolites et leurs idiots utiles de l'extrême-gauche "antifa" qui font aujourd'hui régner le terrorisme intellectuel dans les écoles, les universités et les médias, au nom d'un soi-disant "antiracisme" qui ne profite en fait même pas aux immigrés, mais bel et bien à l'ordre établi.
LE SYSTEME A RENDU CE MONDE INVIVABLE.
IL EST GRAND TEMPS DE REAGIR.
POUR RENDRE LE POUVOIR AU PEUPLE,
DEFENDRE LES CULTURES
ET PRESERVER NOTRE IDENTITE,
UNE SEULE SOLUTION :
LA REBELLION !
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21/03/2019
Sunna, ou le Soleil au féminin
Dans la tradition païenne germano-nordique, l'astre solaire était personnifié par une déesse nommée Sunna, ainsi que la désignent les anciennes Formules magiques de Mersebourg, découvertes en Allemagne, ou Sól, telle que la mentionne en Scandinavie le Vafþrúðnismál, troisième poème de l'Edda poétique.
Cette figure mythologique témoigne du fait que le Soleil revêt un caractère féminin et non masculin dans la culture germanique, ce dont on retrouve aujourd'hui encore la trace en langue allemande moderne : le Soleil y est en effet de genre féminin (Die Sonne), tandis que la Lune y est de genre masculin (Der Mond).
"Sonne" conserve en outre la trace étymologique évidente du nom de Sunna, de la même façon que l'anglais "Sun", le néerlandais "zon" etc, tandis que le souvenir de sa variante scandinave Sól se retrouve entre autres dans le norvégien et le suédois modernes "sol".
Hans Cany
21:26 Publié dans Histoire, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany, paganisme, identité & racines, religions | Facebook | | | |
13/03/2019
L'effondrement qui vient
Illustration : Nicholas Hiatt
Aucun empire n'est éternel, et tous finissent tôt ou tard par s'effondrer. Il en fut ainsi de l'Empire Romain d'Occident, comme plus tard du Premier et du Second Empire français, de l'empire tsariste russe, de l'empire austro-hongrois, de l'empire ottoman, du Second et du Troisième Reich allemands, des divers empires coloniaux européens, de l'empire soviétique et de sa cohorte d'Etats satellites etc. Ainsi finissent tous les empires, sans exception. Tous se voulaient bâtis pour traverser les siècles voire les millénaires, mais tous se sont écroulés comme châteaux de cartes, parfois de façon soudaine, au bout de quelques siècles ou décennies, voire de quelques années. Ceci s'observe et se vérifie systématiquement, dès lors qu'une quelconque structure impériale se retrouve à son point maximum de puissance expansionniste. Après l'ascension vient toujours la chute. L'empire se veut intrinsèquement supranational, et ce sont ses velléités tantôt suprémacistes et hégémoniques, tantôt universalistes et intégrationnistes, qui le minent littéralement de l'intérieur et précipitent inéluctablement sa perte.
Aujourd'hui, l'empire occidental, dominé par le poids lourd états-unien, bat de l'aile. Il se trouve à la fois pris au piège des conséquences de ses propres actes, et contrarié dans ses projets par la spectaculaire résurgence de la Russie en tant que superpuissance sur la scène internationale, mettant un terme salutaire à vingt-cinq ans de diktat unipolaire. L'Union Européenne (UE), vassale des Etats-Unis dans le cadre de l'empire occidental, se voit elle aussi menacée d'effondrement global. Tout comme l'empire romain, elle croule aujourd'hui sous le poids de ses contradictions, comme sous celui des inévitables conséquences de ses propres agissements, tant extérieurs qu'intérieurs. Et tout comme l'Empire romain, l'empire occidental, à commencer par l'UE, est en train de succomber sous les assauts conjugués d'une triple crise économique, migratoire et civilisationnelle, crise d'une ampleur sans précédent qui ne pourra in fine qu'avoir raison de lui et des pseudo-valeurs qu'il incarne. Ses principes moraux, ses dogmes économiques, son colonialisme culturel et ses prétentions universalistes, associés à un immigrationnisme et à un ethno-masochisme forcenés, ne pourront, au terme du processus mortifère en cours, que le mener là où on fini tous ses prédécesseurs.
A la suite de Paul Valery et pour reprendre sa célèbre formule, nous savons que toutes les civilisations sont mortelles. Celle qu'incarne aujourd'hui le modèle occidental n'échappe nullement à la règle. Nous le savons pareillement, l'empire romain s'est effondré pour des causes non seulement économiques, sociales et politiques, mais aussi -et peut-être avant tout- pour des raisons d'ordre ethnique. Ceci a brillamment été exposé de façon détaillée par, entre autres, l’autodidacte André Lama, dans les deux volumes de son étude magistrale intitulée Des Dieux et des Empereurs [1], et publiée pour la première fois en 1998. Cette chose que l'on peut qualifier d'empire occidental, comprenant l'UE via la nébuleuse atlantiste, est elle aussi en train de dépérir pour des raisons analogues.
Force est de constater en effet que les similitudes entre les deux situations historiques sont pour le moins troublantes. A commencer par le contexte social. L'empire occidental comme l'empire romain ont rapidement étendu leurs territoires respectifs, avec pour principale préoccupation d'en faire de vastes blocs commerciaux, capables de rivaliser avec les grandes puissances économiques de leurs époques. L'un comme l'autre s'efforce sans relâche de déresponsabiliser ses citoyens, et surtout de les tenir à l'écart de la chose publique, chasse gardée d'une petite caste d'oligarques dont beaucoup n'ont jamais été élus. Pour ce faire, les notables, les politiciens, les sénateurs et jusqu'à l'empereur lui-même ont fort généreusement pratiqué le clientélisme à outrance, achetant littéralement la plèbe avec du pain et des jeux, les fameux Panem et Circenses, afin qu'elle se tienne tranquille et applaudisse ses tribuns sans véritablement comprendre les arcanes de leurs jeux politiques. Les pouvoirs en place, dans les divers pays de l'empire occidental -et donc de l'UE-, ne procèdent pas autrement, en gavant leurs populations de programmes TV débilitants et de propagande médiatique orwellienne, de culte du consumérisme, de footballâtrie et autres anesthésiants tous plus abrutissants les uns que les autres. Dans les deux cas, le but recherché est fondamentalement le même : réduire le citoyen ordinaire, le peuple, au silence, ou tout au moins à l'impuissance politique. Lorsque les pouvoirs en place ne peuvent plus se maintenir qu'en usant de tels subterfuges, nous pouvons avoir la certitude que nous assistons à la fin de quelque chose, à la fin d'un monde. Non pas à la fin du monde, mais à celle d'un certain monde.
En proie à une crise spirituelle majeure, doublée d'une pénétration culturelle étrangère de plus en plus conséquente, l'empire romain constituera un terreau idéal pour la transplantation de cultes exotiques [2], qui prospèreront en consommant la rupture avec la tradition religieuse de l'empire, et donc avec une part importante des fondements de son identité. L'activité de ces diverses sectes agira comme un puissant dissolvant de la romanité originelle, et l'une d'elle contribuera de manière décisive à l'acculturation de Rome [3]. L'empire occidental moderne, quant à lui, est si obnubilé par l'esprit marchand et le matérialisme qu'il s'est produit en son sein une véritable désertion spirituelle, ses églises et ses temples se vidant à mesure que les mosquées se remplissent. Les pays de l'Union Européenne, notamment, connaissent bien ce phénomène. Il est le symptôme du nihilisme ambiant, de l'absence d'idéal et de foi instiguée par le consumérisme et la "réussite" matérielle érigés en valeurs sacrées toutes-puissantes par la ploutocratie libérale triomphante.
Mais les analogies ne se limitent toutefois pas à cela, tant s'en faut. Il suffit, pour s'en convaincre, d'énumérer plusieurs autres rapprochements qui parlent d'eux-mêmes.
A l'instar de l'Empire romain décadent, le moderne empire occidental, au premier rang duquel les USA et leurs vassaux de l'Union Européenne, est une structure parvenue à l'apogée de sa puissance et de son expansion, et qui amorce aujourd'hui une inéluctable spirale de déclin.
Comme l'Empire romain, les pays phares de l'Union Européenne ont, au cours des 40 dernières années, axé leur politique sur le mirage de l'insertion, de l'intégration, voire de l'assimilation, avec les résultats catastrophiques que nous connaissons à présent [4].
Comme l'Empire romain, les pays phares de l'Union Européenne bradent littéralement leur nationalité administrative, en la réduisant à une simple citoyenneté de convention qu'elle accorde à une proportion croissante d'éléments allogènes [5].
Comme l'Empire romain, les pays phares de l'Union Européenne ont permis, par calcul autant que par irresponsabilité, l'accueil d'une multitude de réfugiés de guerre et autres "migrants". A peine les nouveaux venus passés plus ou moins en force, l'engrenage infernal s'est aussitôt activé, la première vague de "migrants" appelant mécaniquement la suivante, et ainsi de suite [6].
Comme l'Empire romain, l'Union Européenne doit faire face à un flux migratoire de provenances diverses, d'ampleur inédite, avec pour corollaire tous les "effets collatéraux" qui en découlent : tensions ethniques et religieuses, émeutes communautaires, explosion de l'insécurité et des violences (agressions, viols, meurtres, destructions de biens privés et publics, terrorisme etc), multiplication des zones de non-droit où l'Etat, démissionnaire, renonce à exercer son autorité [7] etc.
Comme l'Empire romain, l'Union Européenne accueille en son sein un véritable cheval de Troie qui le perdra. Rome avait cru judicieux de fédérer les peuples "barbares" en les incorporant en masse à son armée, d'abord sous la forme de troupes auxiliaires, puis directement en les intégrant à ses légions. Ces contingents étrangers se retourneront contre elle, et ce seront eux qui, au Vème siècle, donneront le coup de grâce à l'empire qui les avait abrités. L'Union Européenne, elle, est submergée par une invasion galopante qui la perdra aussi, en raison de l'arrivée et de la présence sur son sol de dizaines de millions d'allogènes, dont certains, animés d'intentions conquérantes ou terroristes, passent d'ores et déjà à l'action. Au rythme où vont les choses, combien de temps faudra-t-il encore avant que des villages d'Europe voire des régions tout entières tombent aux mains des nouveaux barbares des années 2000 ?
L'Union Européenne, on est en droit de le redouter, n'a pour l'heure encore connu que les prémices de ce qui l'attend. Submergé de toutes parts, le monde romain, à l'aube du Vème siècle, est déjà exsangue. La suite du processus sera cataclysmique, et sonnera finalement le glas de l'Empire romain d'Occident. En 410, Rome est prise par le Wisigoth Alaric. La Ville éternelle, cœur de l'empire, est mise à sac et livrée au pillage par ses troupes quatre jours durant. Pillages, destructions, meurtres et viols s'abattent sur les Romains, qui en resteront durablement traumatisés. Détail savoureux : les Goths, convertis au christianisme -à l'hérésie arienne- ont eu la délicatesse d'épargner les églises, alors qu'ils mettaient la cité à feu et à sang. Miracle d'un monde qui ne se voulait plus divisé entre "civilisés" et "barbares", mais entre chrétiens et "païens". Dès 455, le même scénario se reproduit, sous l'égide cette fois de Genséric, roi des Vandales et des Alains. Ceux-ci, surgissant par la Méditerranée de l'Afrique du Nord où le royaume vandale s'étaient implanté, apportent avec eux des hordes hétéroclites en provenance du continent africain, qui ravagent de plus belle la ville quinze jours durant. Genséric rapportera en Afrique un butin considérable, laissant derrière lui une Rome dévastée qui n'était désormais plus que l'ombre d'elle-même.
Le répit fut pourtant de courte durée, puisque la mégalopole romaine fut reprise et mise à sac à peine vingt-et-un an plus tard par les troupes d'Odoacre, un Skire [8] à la tête d'une coalition de contingents barbares de l'armée romaine qui se soulevaient contre le pouvoir impérial. Ceux-ci lui portèrent cette fois un coup fatal. Le coup de grâce fut définitivement porté à la vieille Rome chancelante lorsque Odoacre déposa le dérisoire dernier empereur, Romulus Augustule, et renvoya symboliquement les insignes impériaux à Constantinople, capitale de l'Empire romain d'Orient depuis la séparation entre celui-ci et Rome en 395. L'Empire romain d'Occident avait vécu. Les aqueducs tombèrent à sec. Les voies romaines, jadis régulièrement entretenues, ne le furent plus. Et ce qui subsistait des monuments, profanés ou désaffectés, tomba en ruines au fil du temps. Le souvenir de ce que fut autrefois la romanité n'exista dès lors plus qu'à travers ce que les envahisseurs avaient consenti à s'attribuer. Sur les ruines encore fumantes d'un empire déchu et démantelé, se bâtit un nouveau monde fragmenté en une kyrielle de royaumes barbares rivaux aux frontières mouvantes. Plusieurs siècles d'obscurité, de violences et de désordre consécutifs à cette chute d'une civilisation tout entière allaient laisser pour longtemps l'Europe en état de choc. Celle-ci mettra, à vrai dire, de nombreux siècles à se remettre d'une crise qui aura eu raison du plus puissant des empires du continent.
Depuis 2015, l'Union Européenne, déjà minée depuis des années par l'incursion continue d'un nombre indéterminé d'immigrés clandestins, en sus de l'immigration légale, se trouve confrontée à une crise migratoire d'une ampleur sans précédent. En conséquence de sa politique interventionniste irresponsable menée depuis 2011 en Libye puis en Syrie, un phénomène migratoire de masse submerge littéralement ses frontières méditerranéennes et sud-orientales. Ce sont des dizaines, des centaines de milliers et même des millions de "migrants" allogènes qui affluent vers l'UE, non seulement en provenance de Syrie et d'Irak, pépinières de réfugiés et de dangereux terroristes, mais aussi de Libye, du Maghreb, du Pakistan, d'Afghanistan, et de divers pays d'Afrique subsaharienne. Il est mal aisé de faire la part entre ce qui relève des conséquences de la politique criminelle des Etats de l'UE, et en particulier de ceux qui sont membres de l'OTAN, et ce qui relève d'un plan d'invasion migratoire concerté, correspondant à la fois aux visées des islamistes conquérants, et aux besoins plus ou moins avoués du mondialisme libéral.
L'ineffable Jacques Attali, chantre d'une gouvernance mondiale, n'a-t-il pas osé affirmer que la France avait besoin de 300 000 immigrés supplémentaires ? Les technocrates criminels de Bruxelles n'ont-ils pas entériné l'ethnocide généralisé des peuples européens autochtones, en décrétant que l'UE se devait d'accueillir plus de 15 millions de "migrants" d'ici à 2025 ? L'impact ethnique et social de cette vague migratoire inouïe, en plus de représenter un danger énorme d'infiltration d'éléments hostiles, voire terroristes, sera bien évidemment considérable sur l'ensemble du continent. Quarante années de politique immigrationniste irresponsable auront fortement érodé le vieil édifice. Quelques années d' invasion migratoire à l'échelon continental auront raison de lui, et lui porteront le coup fatal qui le feront s'effondrer. Son évolution démographique, sa composition ethnique, s'en trouvent d'ores et déjà profondément bouleversés. Il faut s'y résigner, ou plutôt avoir le courage de faire face à une nouvelle réalité : l'Europe, du fait de la politique suicidaire menée par les dirigeants de l'UE, ne sera plus jamais l'Europe européenne qu'elle fut jadis.
L'empire occidental moderne, et notamment l'Union Européenne, connaîtra-t-il le funeste sort du défunt Empire romain ? Seul l'avenir nous le dira, même si les signes les plus alarmants se trouvent à présent réunis pour nous permettre raisonnablement d'envisager le pire. Bien sûr, depuis le Vème siècle, les temps ont changé. Mais là où, à l'exception notable des Huns, les "barbares" Wisigoths, Ostrogoths, Francs, Burgondes, Vandales, Suèves et autres Bretons appartenaient tous, malgré tout, au même creuset civilisationnel indo-européen que les Romains, les populations extra-européennes qui s'installent massivement sur notre sol à la faveur du grand chambardement actuel relèvent quant à elles de socles ethno-culturels et religieux fondamentalement différents de ceux qui prévalent dans les "pays d'accueil". Ce hiatus est à la source de complications supplémentaires, qui en font donc en fait un facteur aggravant.
Ainsi que l'avait déjà perçu Robert Dun voici déjà près de trente ans, nous n'avons rien à attendre ni à espérer de la part des criminels devenus fous qui prétendent nous gouverner. Tel un virus né à l'aube des années 2000 dans la poussière des tours jumelles de New York, le poison d'un islam rétrograde et plus conquérant que jamais, dopé par les succès de ces nouveaux barbares que sont les fondamentalistes avec leur cortège d'indicibles atrocités, étend à présent son ombre menaçante sur le monde entier. Notre vieille terre d'Europe n'est elle-même plus épargnée par cette gangrène, et ce d'autant moins que ce sont précisément ceux qui ont œuvré à sa naissance et à son développement qui y tiennent les rênes du pouvoir. Il ne sert donc évidemment à rien de s'en remettre à la bonne volonté, toujours feinte, de ces traitres patentés. Ceux-ci poursuivent en réalité des buts diamétralement opposés aux intérêts des peuples du Vieux Continent.
Quelle peut donc être l'attitude à adopter en ces temps de crise aiguë, nous qui, en tant qu'autochtones européens, perpétuons de par notre sang l'esprit et l'héritage de nos ancêtres non seulement gréco-latins, mais aussi Germains, Celtes, Slaves et autres ? Ainsi que l'a récemment pointé Troy Southgate dans le cadre d'un article [9], trois possibilités se présentent à première vue. La première est de céder aux sirènes du fatalisme ambiant, en se résignant à l'invasion migratoire par défaitisme ou au nom de la mondialisation, et donc en acceptant l'idée d'une mort lente de nos ethnies, dans un grand magma de métissage généralisé. La seconde consiste à s'opposer physiquement à l'invasion, en se préparant concrètement à des années de retranchement et de guerre civile interethnique. La troisième consiste à faire confiance aux partis politiques qui entendent s'opposer à l'immigration et aux gouvernances suicidaires qui prévalent dans nos pays. A l'instar de Troy Southgate, je considère pour ma part qu'aucune de ces trois voies n'est de nature à nous mener vers une solution pacifique. Car dans le premier cas, c'est du suicide pur et simple. Dans le second cas, le risque est gros de perdre la vie dans un conflit inepte, au sein duquel les hommes libres n'ont de toute façon pas leur place. Et dans le troisième cas, les chances de réussite s'annoncent bien minces pour les fils et filles d'Europe, tant le système politique apparait aujourd'hui verrouillé de toutes parts...
L'effondrement des valeurs occidentales est en cours, et avec lui celui des institutions politiques et financières qui en sont l'émanation concrète. Dans cette phase de déclin accéléré, notre continent connaît de profonds bouleversements. Que nous le voulions ou non, nous devons accepter de voir la réalité en face, et cette réalité est que l'Europe, en tant que zone territoriale, n'est déjà plus peuplée uniquement d'Européens. Nous finissons par nous sentir étrangers dans des zones de plus en plus nombreuses de nos propres pays, de nos propres villes, et la tendance générale, qui est à la crispation de plus en plus vive des communautarismes, promet d'aller crescendo. Peut-être devrions-nous reprendre à notre compte, dans notre plus vital intérêt, ce communautarisme ambiant. Lui seul nous permettra sans doute de faire front à l'adversité, en remettant à l'honneur ciment identitaire commun, tout en assurant la pérennité de nos peuples en tant qu'entités organiques. Nous pouvons le faire en devenant, pour reprendre l'expression de Robert Dun, des missionnaires, c'est-à-dire en nous faisant les dépositaires d'un héritage culturel, biologique, spirituel et moral dont il nous incombe de transmettre et de perpétuer la flamme, quoi qu'il advienne. Car l'Europe n'a de sens et n'existe que là où se trouvent des Européens, pleinement conscients d'eux-mêmes et de leurs racines, de leurs identités.
La civilisation occidentale mourante, fondée sur les valeurs matérielles du cosmopolitisme, du consumérisme et du profit, ne vaut pas la peine que nous nous battions pour elle, ni que nous en sauvegardions les bases. Le conflit de civilisations en cours ne doit pas nous entraîner dans sa déferlante d'hystérie collective, pas plus que l'empire occidental ne doit nous entraîner dans sa chute, et il est dans notre intérêt d'éviter le combat autant que possible. Comme l'a préconisé Robert Dun sous forme d'un cri d'alerte [10] nous mettant en garde contre le chaos qui s'annonce, il importe en effet de ne nous battre qu'en cas d'absolue nécessité, uniquement pour nous défendre si nous sommes personnellement agressés.
A l'heure où, tels Néron, les psychopathes et les criminels qui gouvernent l'Occident se contentent de regarder Rome brûler tout en jouant de la lyre, l'essentiel est bien sûr avant toute chose de survivre, mais aussi de demeurer nous-mêmes et de faire honneur à l'esprit de résistance opiniâtre qui fut celui de nos lointains aïeux. Car ce n'est qu'en sachant d'où l'on vient que l'on peut véritablement choisir où l'on va.
L'heure tourne. Certains commencent déjà à essayer de se regrouper au sein de petites collectivités soudées, formées en fonction des liens affinitaires entre celles et ceux qui les composent, et fédérées, par alliances, à d'autres collectivités analogues, avec pour objectif de former ainsi une puissante chaîne de solidarités inter-communautaires. L'entraide ferait alors la force, jetant les bases d'une nouvelle conception de l'européanité, et l'Europe existerait ainsi partout où se trouveraient des Européens. De la sorte, nous serions en mesure de faire front et de survivre à la longue nuit qui s'annonce, sans jamais cesser d'espérer et d'attendre le retour inévitable du soleil triomphant, qui se produira tôt ou tard. Cette option survivaliste serait-elle donc au final la plus pertinente ?
Qui peut dire ce qu'il adviendra au terme de la crise internationale actuelle ? Qui sait si l'Occident connaîtra un répit in extremis, ou si sa chute est véritablement imminente ? La seule certitude est qu'il finira par sombrer, et que nous sommes aujourd'hui, bon gré mal gré, témoins de sa lente agonie. Nous ne savons pas, à vrai dire, si nous connaîtrons ou non l'aboutissement de ce processus de dépérissement. Et quand bien même, si nous y survivons, qui sait si nous vivrons suffisamment longtemps pour connaître le retour de la lumière ? Qu'importe, l'essentiel étant de garder une foi inébranlable, et d'œuvrer sans relâche, à tous niveaux pour anticiper et favoriser ce retour.
Le sort de l'empire occidental ne sera probablement guère différent, à court ou moyen terme, de celui de l'Empire romain d'Occident. D'autant plus que nous ne devons pas écarter la menace d'une nouvelle crise financière imminente, laquelle pourrait bien précipiter sa chute. Qui vivra verra, comme dit l'adage. Mais tant que nous ne confondrons pas l'Europe multimillénaire avec l'Union qui se prétend européenne, tant que nous ne lierons pas le destin de la première au sort de la seconde, nous resterons les héritiers et les gardiens d'une force plurimillénaire qui, demain comme hier, finira inévitablement par triompher des ténèbres et de l'adversité.
Haut les cœurs. Nous vivons la fin d'un âge sombre, mais le jour nait du plus profond de la nuit. Apollon, Bélénos et Balder reviendront, et cette fois, ce sera pour toujours.
Hans CANY
NOTES :
[1] : "Des Dieux et des Empereurs - Mélanges romains" par André Lama, Tomes I et II, 1998 et 2003, édité par la Société des écrivains. Réédité en 2010 par les éditions Dualpha, en un seul volume intitulé "Causes ethniques de la chute de l'empire romain".
[2] : Peuple superstitieux et soucieux de ne pas s'attirer les foudres éventuelles des divinités honorées par d'autres populations, les Romains se sont toujours montrés tolérants et pragmatiques en matière de croyances, allant jusqu'à pratiquer le syncrétisme en intégrant des divinités étrangères à leur propre panthéon. Dans un contexte de plus en plus généralisé de confusion ethnique, de perte des repères et de grand déracinement spirituel, les cultes allogènes d'importation exotique, tels que ceux de Mithra, d'Isis et autre Cybèle trouvèrent un terreau fertile dans lequel prospérer, et participèrent eux aussi à la dissolution de la romanité telle qu'elle avait été conçue jusqu'alors.
[3] : Le moins que je puisse faire ici est de mentionner le travail de sape effectué par la subversion chrétienne avec la volonté délibérée de mettre à bas l'empire, en le minant de l'intérieur. Le christianisme, implanté à Rome à partir du IIème siècle, est une secte d'importation proche-orientale, issue d'une hérésie du judaïsme. Elle ne cache pas sa franche hostilité à l'empire païen et à ses institutions. Persécutée pendant un temps, non pas du fait de ses conceptions religieuses, mais en tant que groupe séditieux représentant un danger pour l'ordre public, la secte chrétienne contribuera néanmoins à diffuser chez les classes les plus modestes de la population un messianisme "révélé" aux forts accents universalistes. Elle exercera progressivement une influence intellectuelle et politique telle qu'elle finira par gagner les cercles de pouvoir, et même par s'imposer à partir de 380, date de l'adoption officielle du christianisme en tant que religion d'Etat. Dès lors, le monde ne se concevait plus comme une opposition entre "civilisés" et "barbares", mais entre chrétiens et "païens", ouvrant la porte à un universalisme qui allait in fine mener Rome à sa perte. Après avoir lui-même pratiqué le colonialisme culturel à outrance, l'empire se voyait à son tour colonisé moralement et spirituellement par une secte professant une doctrine monothéiste étrangère à sa tradition religieuse. Le bouleversement fut si profond qu'aujourd'hui encore, la quasi-totalité des nations d'Europe reste marquée par cette acculturation initiale.
[4] : L'expansion de l'Empire romain s'est fondée sur l'intégration de plus en plus poussée des étrangers. Ceux-ci, d'origines diverses, sont souvent pétris de romanité, les uns par choix, les autres par nécessité ou calcul. Ils accéderont rapidement à tous les postes administratifs, y compris dans l'armée, de plus en plus coûteuse et composite. De plus en plus d'éléments allogènes intègreront les légions romaines, et en occuperont les plus hauts grades. A la fin du IIème siècle, déjà, pas moins de la moitié des sénateurs et des chevaliers est issue de notables "barbares" romanisés. De la fin du IIIème siècle jusqu'à la chute de Rome, en 476, les recrues d'origine étrangère finiront par représenter la moitié des effectifs de l'armée romaine. Une armée qui pèse de plus en plus lourd sur les finances de l'empire, qui doivent supporter le paiement de soldes conséquentes afin d'assurer la loyauté d'unités entières, toujours promptes à se mutiner, voire à faire sécession.
[5] : En l'an 212 de l'ère chrétienne, l'empereur Caracalla, par un édit, accorde systématiquement la citoyenneté romaine à tout habitant libre de l'Empire romain. Une décision lourde de conséquences qui, sous couvert d'intégration et même d'assimilation, fonctionnera comme une véritable pompe aspirante, contribuera fortement à la désagrégation de l'identité romaine originelle, et finira par annihiler l'autorité et la puissance de Rome en intégrant de plus en plus d'éléments étrangers, jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir politique et militaire. Dans la quasi-totalité des pays de l'Union Européenne, c'est le "droit du sol" qui prévaut. Un dogme juridique qui octroie automatiquement la nationalité d'un pays à quiconque nait sur son sol, ce qui revient à dire qu'un cheval est une vache s'il est né dans une étable, pour reprendre un bon mot. Au nom de ce sacro-saint principe droits-de-l'hommiste, les "nationalités" de papier se multiplient, sans même parler des phénomènes d'octroi de doubles nationalités, de "régularisations" en catimini de contingents de clandestins qualifiés par la novlangue de bois de "sans-papiers", ni de la submersion inédite que subissent à l'heure actuelle les frontières du Vieux Continent, sous la pression colossale d'un flot ininterrompu de prétendus "migrants", venus qui de Syrie ou d'Irak, qui du Pakistan, ou de divers pays d'Afrique subsaharienne.
[6] : L'an 370 marque pour l'Empire romain le début d'une vaste crise migratoire, qui ne fera que s'amplifier et le fragiliser jusqu'à sa chute . Les Goths, poussés par les Huns qui envahissent leurs territoires, se ruent en masse sur les frontières de l'empire, afin de s'y réfugier. Littéralement submergées par cet afflux subit, les autorités romaines, prises au dépourvu, peinent à l'endiguer. Devant le fait accompli, l'empereur Valens se résigne bon gré mal à "accueillir" cette vague de "réfugiés", songeant néanmoins à utiliser ces Goths contre les Perses. Leurs armes leur sont donc laissées à cet effet. En 376, ils sont des dizaines de milliers, peut-être une centaine de milliers, nombre considérable pour l'époque, qui se pressent aux portes de l'empire. Une fois de plus, ce dernier cède. Mais ces "réfugiés" Goths pourtant romanisés en apparence, devenus nombreux, ne tardent pas à se soulever contre l'autorité impériale. En 378, ils infligent une cuisante défaite militaire aux légions romaines à Andrinople, en Turquie actuelle. C'est ainsi que dès 382, les Goths, s'imposant de plus en plus, obtenaient de l'empire un traité reconnaissant et garantissant leur autonomie. Le ver était dans le fruit, et cette capitulation romaine face à ce qu'il faut bien nommer une invasion migratoire allait par la suite fonctionner comme une véritable pompe aspirante, incitant toujours et encore plus de groupes de populations barbares à se ruer sur le juteux gâteau romain. Le limes ne suffit plus à contenir l'élément étranger à l'extérieur des frontières, et le caractère cosmopolite de l'institution impériale ne peut que s'en accroître. Le processus de dissolution étant enclenché, l'empire ne sera dès lors plus jamais le même, et ne s'en relèvera finalement pas.
[7] : A mesure que la crise majeure qu'il traverse s'éternise et s'amplifie, l'Empire romain, surtout à partir de la fin du IVème siècle, se voit contraint de renoncer à son autorité sur un nombre sans cesse croissant d'enclaves , contrôlées sur son territoire par des groupes barbares divers et variés. Au Vème siècle, la situation économique et militaire devient si critique que ce sont des provinces et des colonies entières dont il doit se retirer, faute de moyens militaires suffisants pour en assurer le contrôle. C'est ainsi que nombre de territoires de l'Empire romain, tantôt conquis par les armes, tantôt abandonnés par nécessité, tombent aux mains des envahisseurs, et l'affaiblissent toujours davantage.
[8] : Les Skires étaient un peuple germanique originaire des rivages de la mer Baltique.
[9] : "La race est la nation, et la nation est la race" par Troy Southgate, novembre 2015. Texte en ligne : http://national-anarchisme.hautetfort.com/archive/2015/12...
[10] : "Camarade, ne te trompe pas d'ennemi" par Robert Dun, In "L'HOMME LIBRE, fils de la Terre" , Juin 1995. Texte en ligne : http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2015/11/24/cama...
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Ce qu'est le Solidarisme
Ne se positionnant ni à gauche ni à droite du Système établi, il lui fait face et n'entend pas simplement en réformer ou en aménager les institutions. Son objectif est au contraire de modifier en profondeur et à tous niveaux ce vieux régime en pleine déliquescence et de le remplacer, de manière à rebâtir sur ses décombres les fondations d'une société plus juste, conforme aux intérêts réels du Peuple et de la Nation.
Comme son nom le suggère, le Solidarisme repose avant tout sur la notion de solidarité, de principe comme en actes :
-Solidarité avec les membres de notre propre communauté, lorsque ceux-ci le méritent.
-Solidarité avec d'autres peuples et nations qui mènent une lutte analogue à la nôtre, pour leur propre libération.
Les principes fondamentaux du solidarisme peuvent être résumés en trois points essentiels :
. L'expression d'une CONSCIENCE SOCIALE développée, la défense des intérêts du peuple et des travailleurs face aux abus du capitalisme libéral et des puissances financières cosmopolites. Le prétendu "socialisme" a aujourd'hui trahi le peuple en abandonnant le terrain réel des luttes sociales, et en recentrant son discours sur des "combats" sociétaux d'arrière-garde : immigrationnisme forcené, préférence étrangère, mise en avant des minorités sexuelles, négation de la famille, pseudo-féminisme de bazar etc. Il est temps de retrouver le sens d'un socialisme réel, non pas d'essence gauchiste, mais dans le cadre d'une véritable recherche de justice sociale, et sur la base d'une simple formule de bon sens : les nôtres avant les autres.
. Une ligne A LA FOIS CONSERVATRICE ET NOVATRICE, conciliant tradition et modernité. Si nous aspirons à de nécessaires transformations politiques et sociales, nous n'entendons pas négliger pour autant la préservation de l'héritage de nos aïeux, pas plus que l'intégrité de celui que nous lèguerons aux générations futures. En ce sens, nous accordons une importance toute particulière non seulement à la sauvegarde du patrimoine historique, architectural, culturel, artistique et traditionnel, fondement de notre identité, mais aussi à celle du patrimoine naturel et environnemental, ni l'un ni l'autre ne devant se voir sacrifié sur l'autel du profit.
Les couleurs emblématiques du solidarisme sont le rouge associé au noir, le rouge symbolisant l'idée sociale, le noir représentant l'idée nationale.
Le Trident solidariste, symbole de la tripartition fonctionnelle indo-européenne, peut quant à lui être interprété de différentes manières, toutes équivalentes au demeurant. Il représente en effet l'alliance des trois forces vives de la Nation : producteurs, combattants, et intellectuels. Ou bien encore : ouvriers, paysans et intellectuels. (etc)
En résumé, le solidarisme représente donc pour l’ensemble des peuples du Vieux Continent un espoir nouveau. Il s’agit d’une alternative réelle, viable et inédite, la seule qui soit aujourd’hui à même de leur assurer une véritable émancipation tant sociale que nationale, et de redonner toute la place qui lui revient à notre chère patrie commune : la grande Europe.
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12/03/2019
Le Vatican : un puissant dissolvant [Par Alfred Rosenberg]
La puissance de l'église romaine repose sur la reconnaissance du pape, par les catholiques, comme représentant de Dieu. Toutes les actions, tous les dogmes du Vatican et de ses serviteurs servirent, et servent encore, à propager ce mythe et à l'entretenir. Le mythe de la « représentation de Dieu » ne pouvait admettre une race ou une nation comme valeur suprême, mais seulement la grandeur de l'amour et de l'humilité de ses partisans vis-à-vis du pape, « représentant de Dieu ».
En échange de cette soumission, on promettait le bonheur éternel. La négation de la personnalité, forme suprême d'éducation raciale, se trouve donc dans l'essence du mythe romain (syro-judéo-alpin), ce qui implique purement et simplement pour eux l'infériorité de la notion de peuple. Race, peuple, personnalité sont des instruments entre les mains du représentant du dieu chrétien servant à asseoir sa puissance universelle. C'est pourquoi Rome n'élabore, nécessairement, aucune politique organique de l'espace, mais seulement un centre et une diaspora, une communauté des croyants. Ainsi, un pape conscient de son devoir vis-à-vis du mythe ne cherche qu'à renforcer réciproquement la diaspora par le centre, et élever le prestige du centre par des succès dans la diaspora.
Comme État universel des croyants, Rome n'a pas de territoire, c'est-à-dire qu'il ne réclame celui-ci qu'en tant que symbole du « droit » à la souveraineté terrestre. Il est donc ici aussi libéré de toutes les manifestations de la volonté concernant l'espace, le sang et le sol. Comme le vrai juif ne distingue que les « purs » et les « impurs », le musulman, les « croyants » et les « incroyants », Rome ne connaît que les catholiques (identiques, selon elle, aux chrétiens) et les non-catholiques (païens). En conformité avec son idéal, le Vatican ne peut donc juger les luttes religieuses, nationales ou sociales, les conflits dynastiques ou économiques, que d'un seul point de vue : est-ce que la destruction d'une religion non catholique, d'une nation, d'une classe, etc. promet un accroissement de puissance pour la totalité des catholiques, sans considérer qu'il s'agisse de Blancs, de Noirs ou de Jaunes ? Si tel est le cas, il faut faire pénétrer chez les croyants la volonté de combattre.
Les agents de Rome ont défendu le système de la monarchie absolue quand cela était considéré comme utile ou lorsque la pression du monde exigeait une concession. Puis, ils ont soutenu, sans aucune gêne, après un changement de l'opinion mondiale au XVIIIe siècle, l'idée de souveraineté du peuple. Ils étaient alternativement pour le trône et l'autel, mais aussi pour la république et la bourse, en fonction de l'attitude qui rapprochait du pouvoir. Ils étaient chauvins à l'extrême, et ailleurs, ils prêchaient que le pacifisme était le vrai message chrétien lorsque le peuple ou la classe concernés devaient être brisés, écrasés. Pour cela, il n'était nullement nécessaire que les instruments du Vatican, nonces, cardinaux, évêques, etc., fussent des menteurs et des escrocs conscients ; ils pouvaient même, au contraire, être des individus irréprochables. Mais le Vatican veillait, après l'examen sérieux d'un postulant à une place, que, par exemple, vienne à Paris un nonce qui pouvait déclarer, en totale union avec l'Institut catholique, « que combattre la France était combattre Dieu ». Il veillait à l'avancement du Belge fanatique, Mercier qui excitait ses compatriotes catholiques à la résistance contre les « barbares » prussiens protestants. Il contrôlait aussi que les hauts postes en Allemagne fussent occupés par des pacifistes. Ainsi, il advint, par exemple, qu'un jésuite prêcha, au nom du Christ, la haine et encore la haine, tandis qu'un membre du même ordre, dans un autre pays, la rejette comme non-chrétienne et exige humilité et soumission.
Peu importe, la somme de perfidie qu'on a pu constater : l'orientation de tout ce qui se fait à Rome suit un axe logique, exempt de scrupules sentimentaux. Car il n'y a pas plus de « christianisme », qu'il n'y a d'« économie » ou de « politique » comme référence en soi. Tout n'est que moyen pour rallier au mythe de la « représentation de Dieu sur terre », de nouvelles âmes en fonction de leur attitude propre. La nature des mots d'ordre du moment est exclusivement une question de stratégie ; le mythe central détermine le reste. Sa victoire totale signifierait qu'une caste de prêtres régnerait sur une masse de milliards d'hommes sans race, sans volonté, sur une communauté organisée selon des principes communistes, et on considérerait son existence comme un don divin accordé par l'entremise du tout-puissant sorcier. C'est à peu près, ce que les jésuites ont tenté de réaliser autrefois au Paraguay. Des millions d'êtres servent encore aujourd'hui, sans le savoir et sans comprendre, ce système sans race et sans personnalité, parce que tous sont répartis dans le cadre d'une nation, d'un espace ou d'une classe. Et si par hasard la chance leur sourit, ils l'attribuent à la grande bienveillance du Vatican : c'est à cela que doivent s'employer les nonces de l'endroit en suggérant cette fictive intervention de l'église romaine.
Alfred Rosenberg
(Extrait du Mythe du XXème Siècle, livre troisième, chap. Mythe et Type)
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08/03/2019
Qu'est-ce que le national-anarchisme ?
La lecture attentive du texte de présentation suivant vous permettra de découvrir et de comprendre ce qu'est le national-anarchisme.
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Le national-anarchisme est une idée méta-anarchiste
et méta-nationaliste qui transcende l'anarchisme comme le nationalisme conventionnels.
Pourquoi méta ?
Méta est un préfixe qui provient du grec μετά (meta), et signifiant après, au-delà de. Il exprime donc, tout à la fois, la réflexion, le changement, la succession, le fait d'aller au-delà.
Le national-anarchisme transcende l'anarchisme conventionnel, puisque contrairement aux diverses écoles gauchistes se réclamant de l'anarchisme, il ne rejette pas les idées de nations et de frontières, et ne se veut ni apatride, ni "citoyen du monde". Une nation, selon les nationaux-anarchistes, est un groupe humain dont les membres s'associent de façon libre et volontaire selon différents critères qu'ils estiment pertinents, lesquels peuvent être d'ordre biologique, culturel ou autres. L'idée de nation est donc ici clairement distincte et séparée de celle d'Etat, celui-ci ne constituant qu'une abstraction politique, juridique et administrative sans lien concret avec la nation ou patrie organique. Cette conception de la nation en tant que collectivité naturelle d'êtres humains librement associés n'a toutefois rien d'une invention récente. Elle a en effet été développée de longue date au sein même des milieux anarchistes, sur la base des groupes affinitaires (ou groupes d'affinités), comme du droit inaliénable pour chaque peuple de s'autodéterminer et de préserver son identité.
Le national-anarchisme transcende le nationalisme conventionnel, puisqu'il s'oppose au centralisme étatique uniformisant , et qu'il tend vers un fédéralisme intégral, interne comme externe. D'une part, un fédéralisme interne qui, en favorisant le localisme et par le biais du principe de subsidiarité, assure une autonomie substantielle à chaque composante spécifique (région, province etc) de la nation. D'autre part, un fédéralisme externe permettant à la nation de s'insérer dans un ensemble fédéral voire confédéral plus vaste, en s'associant librement à d'autres nations sur des bases affinitaires (d'ordre ethnique, civilisationnel, culturel ou autre). Le national-anarchisme rejette le centralisme du nationalisme conventionnel qui prône l'unité forcée à l'échelon national , souvent sur la base de mythes fondateurs fallacieux, tout comme il rejette le mondialisme qui n'est que l'aboutissement, à l'échelon mondial, de cette même logique de l'unité forcée.
La logique coercitive de l'unité forcée et du centralisme étatique mène inévitablement à l'assimilation, à l'uniformisation ou au « nettoyage ethnique », lesquels ne sont jamais que trois formes d'ethnocide. Elle constitue donc la négation de la diversité bio-culturelle humaine. Les nationaux-anarchistes soutiennent par conséquent l'ethnopluralisme (ou ethno-différentialisme), bien qu'ils ne considèrent pas tous le facteur biologique comme primordial et déterminant.
Les nationaux-anarchistes ne s'accordent pas nécessairement entre eux sur ce que doit être la méthode d'organisation idéale d'un groupe humain. En la matière, chaque communauté, chaque nation reste entièrement libre d'adopter le système politique qui lui semble le plus approprié. Certains nationaux-anarchistes se réclament des principes de la démocratie directe (d'inspiration athénienne, helvétique ou autre) ou de l'autogestion en matière d'organisation de la production et de l'économie, tandis que d'autres auront d'autres références, préfèreront suivre d'autres voies, voire expérimenter de nouvelles formules totalement inédites. C'est pourquoi le national-anarchisme, en sus d'être un «méta-anarchisme», se veut aussi un courant pragmatique et protéiforme, dont les applications concrètes peuvent se décliner de façons très diverses.
En complément des deux idées-forces mentionnées au début du présent texte, il est néanmoins possible d'identifier deux autres orientations essentielles qui font plus ou moins consensus au sein de la mouvance.
La première de ces orientations est commune à l'ensemble des anarchistes dignes de ce nom, puisqu'elle réside dans le refus du principe hiérarchique, et tout particulièrement dans le rejet des hiérarchies imposées par une autorité elle-même imposée, sur la base de critères plus ou moins subjectifs et arbitraires. L'anarchiste authentique ne pourra éventuellement reconnaître comme légitime que l'autorité choisie, fondée sur des compétences ou des connaissances faisant objectivement autorité dans un domaine spécifique, et n'acceptera de se conformer à une quelconque discipline que dans la mesure du libre consentement. Pour paraphraser Robert Dun, qui avait su exprimer ce principe élémentaire en une formule concise, l'anarchiste [est un] homme d'ordre social consenti, respectueux des autres, mais qui refuse toute loi ne correspondant pas à sa loi intérieure et à sa raison.
La seconde de ces orientations réside dans le refus du dogme libéral-libertaire de la liberté absolue. Les termes d'anarchiste et de libertaire sont souvent perçus à tort comme synonymes, alors qu'il conviendrait pourtant de les distinguer. Les libéraux, dans les domaine économique comme sociétal, ont en commun avec les libertaires d'ériger la liberté en véritable dogme. Dogme de la liberté absolue d' "entreprendre" (donc de réaliser des profits de façon illimitée) pour les uns, dogme de la liberté absolue d'agir en tous lieux comme bon leur semble pour les autres, dogme d'une liberté absolue de circulation des biens comme des personnes pour tous. En conséquence de quoi libertaires et libéraux se rejoignent objectivement dans leurs velléités d'abolir les frontières et d'annihiler les identités et souverainetés nationales, perçues comme autant d'obstacles à l'exercice de ces prétendues "libertés". A contre-courant de ce dogme libéral-libertaire, le national-anarchiste est partisan, sans la moindre réserve ni aucun complexe, de restreindre la liberté de l'autre de lui causer du tort. La liberté n'est pas centrale à l'anarchisme, et l'anarchisme est antithétique avec la liberté absolue : la loi du plus fort n'est jamais qu'une hiérarchie de la force.
L'idéologie gauchiste dite "libertaire" n'est que l'aboutissement d'une confusion opérée entre le socialisme et la gauche, via le libéralisme. Lesdits "libertaires", qui se prétendent anarchistes -alors qu'ils ne sont bien souvent que des marxistes qui s'ignorent- , ceux qui relèvent de ce que l'on appelle communément "l'extrême-gauche", ont dévié de l'anarchisme originel tel que prôné par Proudhon ou Bakounine, en incorporant dans leur pensée des poncifs libéraux. Par exemple, en prônant la polygamie, l'hypersexualisation et l'aberrante "théorie du genre", lesquels ne sont autres que des dogmes idéologiques inhérents au libéralisme sociétal.
La liberté, ce n'est pas le droit de faire tout et n'importe quoi de manière illimitée et inconditionnelle. La liberté réelle, authentique, réside dans la possibilité de refuser et d'exclure de qui nous apparaît nuisible, contraire à nos intérêts et/ou à notre philosophie de vie. Certains crieront dès lors à la discrimination. Les nationaux-anarchistes leur rétorqueront en toute sérénité que le droit à ladite discrimination devrait précisément figurer au premier plan des droits humains les plus fondamentaux, puisque discriminer, c'est choisir. En conséquence de quoi nous revendiquons ce droit élémentaire, au nom du principe non moins élémentaire de la liberté de choix.
CONCLUSION
Notre conviction est que toutes les nations, tous les peuples et les cultures, tous les groupes ethniques ont le droit absolu de se préserver tels qu'ils sont et de s'autodéterminer.
Par conséquent, les nationaux-anarchistes ont pour but la création de communautés nationales décentralisées, au fonctionnement reposant sur l'association libre et volontaire d'individus se regroupant sur la base de leurs affinités organiques (ethno-culturelles, linguistiques), philosophiques et/ou spirituelles. Ils affirment avec force le principe de souveraineté nationale et populaire, en vertu duquel des individus librement associés en nations peuvent occuper leur propre territoire précisément délimité, et y vivre conformément à leurs propres choix, coutumes et principes. Ces espaces peuvent ainsi être régis de façon très différente les uns des autres, offrant à chacun un vaste éventail de possibilités en fonction de ses choix et aspirations, ainsi qu'une alternative véritable à la dictature de la majorité improprement nommée «démocratie» au sein des Etats-Nations contemporains. De surcroit, ces nations ou communautés autonomes peuvent éventuellement choisir de s'associer entre elles sur des bases affinitaires et se fédérer, pouvant même aller jusqu'à s'associer plus largement sous la forme de confédérations (fédérations de fédérations), respectant et préservant l'autonomie de chaque composante. Il s'agit là d'une alternative véritable à tous les dogmes centralistes de «droite» comme de «gauche». Une alternative qui respecte à la fois la liberté de l'individu, la liberté des collectivités volontaires d'individus, et la grande diversité du genre humain, richesse inestimable qu'il convient de préserver de toute uniformisation d'essence totalitaire.
Hans Cany
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31/12/2018
Les tartuffes de la liberté contre la liberté [par Robert Dun]
Je tiens d’abord à dire et expliquer que je ne suis ni membre, ni sympathisant du Front National, que je n’ai voté ni au premier, ni au second tour de la farce électorale, ce qui est constatable sur ma carte d’électeur. Ce qui suit n’est donc pas dicté par la sympathie, mais uniquement pour défendre la liberté contre ses pires ennemis, lesquels ont le cynisme de brandir le drapeau tricolore et le drapeau rouge de la Commune.
Pourquoi suis‑je contre le Front National alors que j’approuve son combat pour la sécurité et les identités européennes ? D’abord parce que je ne crois pas le moins du monde au libéralisme économique dans le contexte capitaliste. Je crois au contraire qu'une domination du politique sur l’économique serait transitoirement une indispensable protection des salariés contre l’inextinguible avidité des possédants. Ensuite, parce que je suis fondamentalement anti‑chrétien. J’ai déjà exposé souvent que combattre les déchéances contemporaines avec le Christianisme, c’était combattre un effet avec sa propre cause. Je sais aussi qu’une bonne partie des membres du FN seraient trop heureux de rétablir l’Inquisition, et de neutraliser païens et nietzschéens de ma sorte.
Alors pourquoi le défendre ? Doucement Messieurs les falsificateurs de problèmes ! Je ne défends pas le FN, je défends la liberté, une liberté de laquelle vous avez perdu le droit de parler.
De toutes façons ce n’est pas mon style d’aboyer avec les chiens. Mais il y a plus : vous attaquez le FN comme fasciste (que veut dire exactement ce mot ?), alors qu’il est actuellement le seul parti qui puisse se prétendre démocrate au sens que vous‑mêmes donnez à ce mot. Le FN réclame le référendum d’initiative populaire. Le référendum est un procédé fasciste, dites‑vous ? Le référendum d’initiative étatique peut‑être, encore que ce fut discutable (si oui, de Gaulle était fasciste), mais non, le référendum d’initiative populaire qui existe dans le plus démocratique des pays d’Europe, en Suisse, où les ennemis mondialistes de la liberté tentent de l’abolir ou de le rendre impossible, ne qui revient au même. Le FN n’a jamais appelé à la révolte et à la lutte armée, comme le font certains groupes gauchistes qui ont largement infiltré le PS, et se sont toujours signalés par leur intolérance. Le PC a prôné longtemps la dictature du prolétariat, ce qui signifie la dictature d’une clique d’intellectuels glacés complètement coupés du peuple. Il prétend y avoir renoncé, mais depuis la loi Fabius‑Gayssot, j’en doute fort.
Bas les masques, Messieurs. La gauche est composée de traîtres au socialisme. Pierre Mauroy lui‑même, alors premier ministre de Mitterrand, s’est défendu d’être marxiste. Or, si la solution marxiste s’est avérée désastreuse, sa critique s’avère chaque jour plus juste. Nous vivons l’impasse finale de l’économie concurrentielle sauvage, dite économie libérale, telle que Hegel, Karl Marx et Jaurès l’ont prévue. Ce serait votre devoir de le dire. Pourquoi vous taisez‑vous, alors qu’un chancelier de droite, le chancelier Erhard, successeur d’Adenauer, a eu cette phrase prophétique: “Le communisme est une bonne question, mais une mauvaise réponse”.
Vous avez trahi la laïcité dans l’affaire des tchadors. Vous avez trahi les travailleurs européens en menant une politique parallèle à celle du patronat et de la droite, qui ont voulu écraser les revendications ouvrières par le raz‑de‑marée de la main d’œuvre immigrée.
Vous savez fort bien, qu’avec les accords d’Evian, de Gaulle a ouvert toutes grandes les frontières à l’invasion africaine; vous savez tout aussi bien, que Balladur est le théoricien de la soi‑disant nécessité de l’immigration, que Giscard est l’auteur du regroupement familial. Alors pourquoi cette complicité ? Parce que vous avez été assez naïfs pour croire que ces masses allogènes allaient devenir votre instrument de prise du pouvoir. Vous les avez sous‑estimées parce que vous les méprisez, comme vous méprisez tout humain, toute pensée qui s’oppose à vos vues de cancres en sciences humaines. Leur réponse a été l’Islam fondamentaliste et politique, que je redoute mais que je respecte et même admire sur certains points.
De la même manière la droite a trahi la petite bourgeoisie et les nationalistes issus du vieux gaullisme. Vous n’êtes les uns et les autres que les carpettes des mêmes lobbies aux buts inavouables, des multinationales et de la finance apatride. Vous n’ouvrez la bouche que pour mentir. Vous ne cessez de nous rabâcher les devoirs de solidarité du Nord envers le Sud. Mais le Sud, Messieurs, ce sont les maîtres que vous servez lâchement qui l’affament. Si Africains et Mexicains pouvaient vivre chez eux sans avoir à payer, des intérêts exorbitants pour des prêts fictifs d’un argent qui n’existe que sur les livres et ordinateurs des banques, mais nullement dans leurs coffres, ils resteraient chez eux et il n’y aurait pas d’affrontement Nord‑Sud.
Et tous ces malheureux que vous avez contraints à l’exil, vous les parquez dans des quartiers désespérants. En 68 on savait déjà que ces ensembles étaient nécrosant et le concept de sarcellisation était à l’ordre du jour des conversations. Depuis, gens de gauche comme de droite, vous avez construit des dizaines de nouveaux Sarcelles. Et vous avez le front de vous poser en défenseurs de la dignité humaine contre ceux qui luttent pour le respect universel des identités raciales et culturelles.
Non, Messieurs les tricheurs, nous autres nous ne trichons pas. La défense raciale des Mongols, seul peuple qui a la particularité de pouvoir émettre par la voix deux notes de musique simultanément, des équilibristes chinois, des Japonais et Sud‑Asiatiques au système nerveux supérieur au nôtre, nous importe autant que l’intégrité de nos propres peuples. Mais nous n’allons pas en, Chine grimacer sur les droits de l’homme que notre société viole à tours de bras.
Avez‑vous levé le petit doigt lorsque le pauvre Ukrainien, Demjanjuk, croupissait pendant sept ans dans les prisons israéliennes, accusé de crimes en camp de concentration, alors que sa taille était supérieure de dix centimètres à celle mentionnée sur la carte d’identité soviétique dont se servait l’accusation, et que ses empreintes digitales étaient différentes ? Non, vous n’avez pas bougé, parce que vous êtes des carpettes, et je n’ai même pas réussi à intéresser Amnesty International à son cas. Droite ou gauche, même combat : la destruction par métissage des peuples d’Europe coupables d’être d’esprit trop libre et trop revendicatif.
Votre antifascisme est une farce grotesque. Les pays communistes ont fait plus de victimes de persécutions idéologiques que Mussolini, Hitler, Franco et Salazar réunis. Cela ne vous a jamais empêchés de vous allier à leurs partisans.
Vous allez prêcher la tolérance aux Chinois, mais vous avez rétabli le délit d’opinion, vous interdisez les annonces par lesquelles des hommes libres pourraient entrer en contact. Nous en avons fait l’expérience à Lyon, à Saint‑Etienne et au Puy. Nous avons relaté les faits en leur temps et en détenons les preuves.
Je ne prétends pas que les régimes fascistes étaient irréprochables, mais ils respectaient mieux les penseurs que les pseudo‑démocraties actuelles (je pense surtout à la France et à l’Allemagne). Récriez‑vous, Messieurs, mais les faits sont têtus.
Sous Mussolini, le penseur anarchiste Enrico Malatesta pouvait écrire et parler, le professeur anarchiste Camillio Berneri resta en fonction à la Faculté de Rome.
Vous autres, vous avez fermé la Faculté au professeur Faurisson, membre de la Libre Pensée, vous avez révoqué Vincent Reynouard qui n’a jamais fait de politique en classe, et a eu le soutien de ses élèves. En août 1939, deux semaines avant la déclaration de guerre, Philibert Besson déclara dans un café de Vorey: “La guerre éclatera dans deux semaines et nous la perdrons”. Nous n’étions pas encore en état de siège et il avait le droit de dire cela. Pourtant dès la déclaration, de guerre à l’Allemagne, il fut arrêté pour propos défaitistes et mourut sous Pétain (gauche droite même combat), probablement assassiné à la prison de Riom.
A titre de comparaison : le 22 juin, 1941, immédiatement après l’agression allemande contre l’URSS, le professeur et colonel SS Johann von Leers déclara du haut de sa chaire de la Faculté de Berlin que cette agression était "catastrophique", et vaudrait à l’Allemagne "les pires malheurs de son histoire”. Il fut interdit de cours, mais non arrêté, put s’exiler et termina ses jours comme conseiller privé de Nasser.
Attaqué de manière discourtoise et peu scientifique après la publication de son ouvrage “Le mythe du XXème siècle” par des auteurs catholiques, Rosenberg ne les attaqua jamais en justice, et se contenta de leur répondre. Je ne porte ici aucun jugement sur l’ouvrage de Rosenberg, que personnellement je trouve assommant. Je relate simplement un fait significatif sur la tolérance et la liberté d’opinion.
Le seul pays européen où existe actuellement une totale liberté d’opinion est la Russie. Les goulags ont été moins efficaces que les névroses, l’abêtissement et l’avilissement issus du bouillon de culture yankee. Les limaces de la soft‑idéologie, vous Messieurs, faux protecteurs de la liberté, ne pouvez tolérer que les larves. Tout penseur libre est votre ennemi. Tout homme de courage, même un peu idiot, est votre ennemi.
Je vous entends déjà: “Que conseillez‑vous, vous qui êtes si fort ?” Rien Messieurs. Freud répondit à une bourgeoise déboussolée qui lui demandait si elle devait élever son fils sévèrement ou librement: “Comme vous voudrez, Madame, de toutes façons ce sera mal”. Je vous dis de même: “Faites ce que vous voudrez, Messieurs, de toutes façons ce sera mal”. Ce sera mal parce que vous êtes ce que vous êtes : des cancres en sciences humaines, des idéologues bornés, des carpettes des puissances économiques, des tricheurs qui méprisent le peuple, sans compter les voleurs des finances publiques.
Votre seule utilité est d’être les promoteurs d’une décadence qui donnera le grand coup de balai à une civilisation destructrice de tout ce qu’il y a d’humain dans l’homme.
Robert DUN
Article paru dans la revue L’HOMME LIBRE fils de la terre – Décembre 1997
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05/12/2018
Que Noël soit devenu une « fête du consumérisme » est une abjection
Entretien avec Alain de Benoist, réalisé par Nicolas Gauthier
Au risque de se répéter en filant la métaphore horticole à propos des fameuses « racines chrétiennes » de l’Europe, ne serait-il pas plus opportun d’évoquer des racines païennes, un tronc chrétien et des branches judéo-musulmanes ?
Alain de Benoist : Plus que fameuses, les « racines chrétiennes » de l’Europe me paraissent surtout fumeuses. Si les mots ont un sens, les racines sont ce qui plonge au plus profond, ce qui touche à l’origine. Or, sans même remonter au néolithique, ou plus haut, il est évident que les racines de l’Europe renvoient à l’Antiquité préchrétienne, en l’occurrence aux cultures gréco-romaines, celto-germaniques et balto-slaves qui sont attestées des siècles, et parfois des millénaires, avant la naissance du Christ. Les poèmes homériques, composés avant même que la Bible ne fût écrite, ne feraient-ils pas partie de nos racines ? Pas plus que les présocratiques, la République romaine, la religion celtique ou les constructions mégalithiques de Stonehenge et de Newgrange ? Soyons sérieux un instant. Nul ne peut nier le rôle du christianisme dans l’histoire de l’Europe, mais parler de « racines chrétiennes » est une autre histoire. Sur le plan spirituel, les racines de l’Europe, ce sont les religions de l’Antiquité. Faire comme si les cultures de l’Antiquité préchrétienne n’avaient pas existé revient tout simplement à amputer la mémoire européenne de sa longue durée.
Cela dit, votre métaphore horticole me laisse un peu sceptique. Elle évoque une histoire strictement linéaire qui ne me paraît pas correspondre à la réalité. Si l’on veut faire apparaître la pluralité dialectique des éléments ayant contribué à l’histoire de l’Europe, je crois plus fructueux de conjuguer approche synchronique et approche diachronique.
Jadis fête païenne, puis fête de la Nativité pour les catholiques, Noël est aujourd’hui devenu surtout une fête du consumérisme. Peut-on résumer les choses comme cela ?
Alain de Benoist : Comme chacun le sait, ou devrait le savoir, les Évangiles (qu’ils soient canoniques ou apocryphes) sont totalement muets sur la date de naissance de celui que ses contemporains appelaient Ieschoua ben Miriam, et que nous connaissons sous le nom de Jésus. Vers 245, Origène déclarera d’ailleurs « inconvenant » qu’on s’occupe d’une telle question. Ce n’est en fait qu’à partir du IIe ou du IIIe siècle que l’on se mit en devoir de fixer une date pour la naissance de Jésus. On produisit alors des affirmations totalement contradictoires. Le De Pascha Computus, longtemps attribué à Cyprien de Carthage, se prononça pour le 28 mars, tandis que les communautés chrétiennes d’Orient en tenaient pour le 6 janvier, date correspondant chez les Grecs à l’Épiphanie de Dionysos. En Occident, la date du 25 décembre s’est probablement imposée pour contrecarrer l’influence du culte de Mithra, dont on célébrait ce jour-là la renaissance annuelle, peu après les Saturnales romaines. C’était également le jour où, sous l’Empire, on commémorait la fête de Sol Invictus, le « Soleil invaincu ». La première mention latine du 25 décembre comme fête de la Nativité remonte à l’an 354, la célébration proprement dite semblant avoir été instituée sous Honorius, qui régna en Occident de 395 à 423. Noël ne deviendra toutefois une fête d’obligation qu’au concile d’Agde, en 506. Justinien, en 529, en fit un jour férié.
Que Noël soit aujourd’hui devenu une « fête du consumérisme » est évidemment une abjection. L’un des contributeurs de Boulevard Voltaire en a profité, dans une chronique récente, pour mettre en cause « quelque dieu païen de la consommation ». Je serais bien curieux de savoir à quelle divinité il faisait allusion. Dans quel texte sacré du paganisme aurait-il d’ailleurs pu trouver un éloge de la « consommation » ? Dans le Hávamál ? Les Mabinogion ? L’Atharva-Véda ? L’Iliade ou l’Odyssée ? L’ancienne théologie romaine ? La vérité est que la « consommation », au sens que nous donnons à ce terme, est constamment condamnée dans le paganisme antique. Voyez le mythe de Midas, le mythe de Gullveig, la « malédiction de l’or » dans la religion germanique. La consommation marchande relève de cette démesure que les Grecs appelaient hybris – et aussi de cette chrématistique que dénonce Aristote en des termes dénués de toute équivoque. Elle relève enfin du domaine de la production et de la reproduction que les Anciens considéraient comme clairement subordonné à ceux de la guerre et de la souveraineté politique et spirituelle (la « troisième fonction » dans le schéma dumézilien de l’idéologie tripartite des Indo-Européens).
Vous avez vous-même publié un livre intitulé Fêter noël. légendes et traditions, qui a connu depuis 1982 deux éditions successives. Entre renouveau païen et naissance du Christ, autre forme de renouvellement, quel sens donner aujourd’hui à cette célébration ?
Alain de Benoist : En Europe, depuis des millénaires, les hommes se sont réunis autour du feu au moment du solstice d’hiver, durant cette période où règnent le froid, l’obscurité et la nuit, pour aider le soleil à reprendre sa course et dire leur confiance dans le retour de la vie. Le sapin de Noël, cet arbre qui reste toujours vert, en est le symbole le plus connu. Quel que soit le sens que l’on donne à ce moment de l’année – les « Douze nuits » qui vont de la Sainte-Lucie des Suédois à Noël ou de Noël au 6 janvier, date de l’ancienne Épiphanie –, qu’il s’agisse de fêter la nativité du Christ ou de célébrer l’éternel enchaînement des saisons, il est toujours question d’une renaissance. À Rome, la déesse du solstice d’hiver était Diva Angerona, que l’on représentait la bouche bandée ou scellée, un doigt sur les lèvres pour commander le silence. Moment de fête joyeuse et de chants émouvants, Noël devrait être en effet également un moment de gravité, de silence et de recueillement. Dans le monde où nous vivons, où la valeur marchande s’est imposée à toutes les autres, on peut même faire de sa célébration un acte de foi : c’est au plus noir de la nuit, lorsque tout paraît froid, triste et glacé, qu’il faut se convaincre que la lumière reviendra.
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Originellement publié sur Boulevard Voltaire, 2013 E.V.
Source : http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/que-noel-soit-deve...
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22/10/2018
HALLOWEEN / SAMHAIN / SAMONIOS, expression de la Tradition païenne d'Europe
A en croire les plus virulents détracteurs d'Halloween, cette fête mercantile et d'origine états-unienne n'aurait strictement rien à faire chez nous autres, Européens sans ascendance anglo-saxonne.
Au mieux, elle se voit réduite à une dérisoire festivité enfantine au cours de laquelle des marmots grimés font du porte à porte pour quémander des bonbons, à une simple soirée déguisée sur fond d'imagerie macabre d'un goût douteux. Au pire, on dénonce en elle une méprisable manifestation de l'impérialisme culturel yankee, voire même l'expression d'une inquiétante recrudescence de subversion satanique, dont le but caché mais évident serait d'annihiler et de remplacer notre traditionnelle et très chrétienne Toussaint...
Compte tenu de l'ineptie des fantasmes ambiants et de la confusion régnante, à l'intention des Hilotes et des Béotiens, et afin de rappeler à tout un chacun ce qu'il en est véritablement, il apparait important de remettre certaines pendules à l'heure.
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HALLOWEEN : qu'est-ce donc, au juste ? Il convient en tout premier lieu de faire justice d'une certaine idée reçue.
Nonobstant un préjugé hélas fort répandu, il ne s'agit nullement d'une fête carnavalesque américaine, ni d'une mascarade commerciale de création récente.
Ce sont en réalité les migrants originaires des îles britanniques (Anglais, mais surtout Irlandais, Gallois et Ecossais) qui l'ont exportée aux USA entre le XVIIème et le XIXème siècles, et c'est donc par cette voie qu'elle nous revient aujourd'hui en Europe continentale.
C'est dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, mais aussi pendant une bonne dizaine de jours avant et après cette date, qu'était célébrée dans une grande partie de l'Europe une fête païenne majeure baptisée Hallowe'en dans la Tradition germano-celtique du monde anglo-saxon, et correspondant à la Samain/Samhain des Celtes. Contrairement à une croyance tenace, cette fête n'est pas non plus que l'apanage de l'Irlande et de la Grande Bretagne, puisqu'elle était également célébrée chez les Celtes continentaux et notamment en Gaule, sous le nom de Samonios.
Halloween/Sam(h)ain/Samonios, correspond originellement aux festivités qui marquaient la célébration du nouvel an celtique. Halloween est également l'héritière d'une fête équivalente dans la tradition germano-nordique, et c'est en ce sens qu'elle constitue un des nombreux points de convergence entre les deux mondes culturels et civilisationnels que sont le monde germanique d'une part, et le monde celtique d'autre part, étroitement apparentés à plus d'un titre.
Cette célébration marque le passage de la partie lumineuse du cycle des saisons à sa partie sombre, partie sombre qui inaugure donc une nouvelle année. Le passage inverse, de la partie obscure à la partie lumineuse, est célébré quant à lui dans la nuit du 30 avril au 1er mai : c'est alors la fête de Cetsamhain/Beltaine dans la Tradition celtique, ou "Nuit de Walpurgis"/Ostara dans la Tradition germanique, qui est en fait l'exacte réplique d'Halloween/Sam(h)ain/samonios, avec les mêmes implications, mais bien évidemment "inversées".
Célébration de l'entrée dans la période la plus sombre de l'année et de la mort symbolique de la Nature, Halloween/Samain, tout comme Beltaine/Walpurgis, constitue une nuit "hors du temps", peuplée de forces obscures et au cours de laquelle le monde des morts et de l'au-delà interfère avec celui des vivants. Elle est marquée par l'errance de forces impalpables, de créatures ténébreuses et inquiétantes, au premier rang desquelles les sorcier(e)s maléfiques, les spectres, les revenants , les loups-garous, et autres monstres.
Elle est donc aussi la fête des morts et des esprits désincarnés, le Jour des Morts proprement dit se célébrant le 1er novembre, devenu la "Toussaint" sous l'effet de la christianisation. L'Eglise chrétienne a tenté de récupérer cette tradition païenne de la Fête des Morts en la décalant officiellement au 2 novembre, mais les gens continuent de se rendre dans les cimetières le 1er, et non le 2 novembre. Ceci illustre de façon limpide la persistance d'une tradition plurimillénaire fortement enracinée dans l'héritage ancestral européen.
A toutes celles et tous ceux qui se soucient de rétablir le lien avec leurs véritables racines spirituelles ancestrales, je souhaite donc une excellente célébration de cette nuit exceptionnelle. Il serait infiniment regrettable de la condamner à l'oubli, comme de l'abandonner définitivement, vidée de son contenu véritable, aux seules récupérations profanes et commerciales. Halloween est aujourd'hui de retour sur le sol de la vieille Europe. Nous ne devons pas bouder ce grand retour d'une part importante de nous-mêmes, mais bien au contraire nous en réjouir.
Hans CANY
Pour en savoir plus à ce sujet, je vous recommande vivement la lecture
du remarquable "B.A.-BA HALLOWEEN" de Jean-Paul Ronecker
(Editions Pardès)
Une étude magistrale et captivante, fort bien documentée
tout en restant accessible à toutes et à tous.
09:18 Publié dans Histoire, Mystères, mythes, légendes & paranormal, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hans cany, identité & racines | Facebook | | | |
04/08/2018
Non à l'idéologie du métissage généralisé
L'idéologie du métissage, dont on nous rebat les oreilles vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept à peu près partout, est aujourd'hui devenue une véritable pensée unique dont les politicards qui prétendent nous gouverner, de droite comme de gauche, se font toujours les plus fervents apôtres. A titre d'exemples, voici quelques citations on ne peut plus révélatrices, qui illustrent bien la parfaite connivence des différents acteurs du Système UMPS sur ce point précis, ce qui ne relève nullement du hasard :
. « il faut faire cette éducation du pays pour qu’il apprenne que désormais son avenir c’est le métissage... » (Julien Dray, PS)
. « Le métissage, je le dis ici, est une chance pour la France. Je serai la présidente de la France métissée et qui se reconnaît comme telle. » (Ségolène Royal, PS)
. « Notre avenir ? Une société métissée fière et énergique » (Valerie Pécresse, UMP/LR)
. « Je veux être le président d’une France qui aura compris que la création demain sera dans le mélange, dans l’ouverture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot, dans le métissage. » (Nicolas Sarkozy, UMP/LR)
. « L'objectif, c'est relever le défi de metissage. En relevant ce défi, la France est fidèle à son histoire. » (Nicolas Sarkozy¨, UMP/LR)
. « Je crois que l'immigration, le métissage sont une chance pour l'Europe » (Jean-Michel Quillardet, Grand Maitre du Grand Orient de France)
Face à la toute-puissance de cette pensée dominante qui transcende ces faux-semblants que sont les clivages politiques officiels, les voix dissidentes sont fort heureusement de plus en plus nombreuses à se faire entendre. Même si, pour ce faire, elles se heurtent fatalement au mur du terrorisme intellectuel ambiant, dont l'action consiste essentiellement à tenter d'étouffer toute expression d'opinions décrétées incorrectes par le sacro-saint catéchisme immigrationniste. Le fait de rejeter l'idéologie du métissage serait-il donc fondamentalement "raciste", comme certains se plaisent à le crier sur tous les toits ? Pour ma part, je m'oppose à la haine raciale et aux thèses «suprémacistes», quelles qu'elles soient. Ma vision découle d'un attachement profond à ceux dont je me sens proche pour telle ou telle raison, et d'un sincère respect pour tous les autres. Cette position, que l'on peut désigner sous le nom d'ethno-différentialiste voire d'ethno-pluralisme, se situe aux antipodes de la haine raciale, et se base fondamentalement sur le principe d'autodétermination pour tous les peuples et tous les groupes d'individus. De plus, je le répète, je ne souscris aucunement aux doctrines de la suprématie blanche, pas plus que je ne souhaite imposer ma vision du monde aux autres.
Il n'existe pas de races "supérieures", ni de races "inférieures". De mon point de vue, le facteur racial ne peut déterminer la valeur d'un individu de quelque façon que ce soit, ce qu'illustre de manière évidente le simple fait que certains Noirs sont beaucoup plus estimables que certains Blancs, et vice-versa. Je suis fondamentalement opposé à l'idéologie du "melting pot", mais je n'en désire pas moins créer des liens d'affinités et d'amitié avec d'autres mouvements et individus, quelle que soit leur origine raciale ou ethnique. Je considère simplement le métissage global, à grande échelle, comme une menace très grave qui met en danger la diversité du genre humain en l'uniformisant peu à peu, de la même façon que la chasse et la pollution menacent le monde animal et l'environnement.
Ensemble, avec les hommes et femmes de bonne volonté du monde entier, nous devons chercher à défendre nos identités respectives face aux ravages du déracinement cosmopolite. L'unité dans la diversité, telle est la clé : au sein d'une humanité uniformisée et indifférenciée, pas d'échanges possibles !
En soi, l'individu ne fait pas tout. Sa mentalité et sa vision du monde sont largement conditionnés par le milieu social, l'environnement physique et culturel au sein desquels il s'est construit. Donc, s'il convient de prendre en compte l'individu unique en tant que tel, il n'en faut pas moins se garder de sombrer dans l'extrémisme inverse. Nier l'individu en le réduisant à une simple composante d'un groupe, ou à contrario nier le groupe dont il est issu pour ne prendre en considération que l'individu déraciné, "affranchi" de tout déterminisme et de tout héritage, c'est dans chacun de ces cas extrêmes faire preuve d'hémiplégie morale et intellectuelle.
Il suffit d'ouvrir un petit Larousse pour y lire la définition du mot racisme, laquelle est on ne peut plus claire :
RACISME n.m. 1. Idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les "races"; comportement inspiré par cette idéologie. 2. Attitude d'hostilité systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes.
Il n'y a donc rien de commun entre le racisme et le simple fait de reconnaître l'existence évidente des races, qui constituent des subdivisions, des catégories au sein de l'espèce humaine. Refuser le métissage, c'est refuser l'uniformisation du genre humain, la destruction de sa diversité au moyen d'un mélange généralisé de toutes ses variétés et catégories. Le racisme consiste pour sa part à établir des hiérarchies de valeur entre lesdites variétés et catégories. Nuance, et elle est de taille... CQFD.
Hans Cany
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01/08/2018
Panthéon celtique : le dieu LUG, proche du Wotan germanique
31 juillet 2015 E.V.
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27/06/2018
L'abolition des frontières : une idée folle et irresponsable
La question des frontières entre différents territoires donne aujourd'hui lieu à des débats passionnés. Ses implications revêtent une importance si capitale que c'en est devenu un sujet clivant, divisant en deux camps inconciliables les "citoyens du monde" se voulant apatrides d'une part, et d'autre part ceux qui entendent défendre les identités et racines ethno-culturelles dont ils revendiquent l'héritage.
Bien évidemment, les frontières politiques de certains Etats actuels, ne tenant aucun compte des réalités historiques, linguistiques, culturelles et régionales, sont non seulement arbitraires, mais relèvent même parfois de la plus criante aberration. C'est souvent en s'appuyant sur de tels exemples que les partisans de l'abolition des frontières s'efforcent d'étayer leur argumentation, puisqu'il leur semble aller de soi que de telles iniquités trouvent bel et bien leur source dans l'existence même des frontières. Seulement, allez demander aux Amérindiens, aux Palestiniens, ou aux Aborigènes d'Australie ce qu'ils pensent de l'absence totale de frontières reconnues, à la lumière de leurs tragiques expériences... Il y a fort à parier qu'ils ne partageront pas forcément ce point de vue !
Qu'est-ce donc qu'une frontière, au juste ? Une frontière, c'est ce qui définit la territorialité, le droit pour un groupe d'individus d'être souverain chez lui, au même titre qu'un individu a indiscutablement droit à l'intimité et à la souveraineté. Un individu insécurisé chez lui, non souverain en son propre domicile, ne serait assurément pas libre. Il en va bien évidemment de même pour toute collectivité humaine, pour toute nation, sur le territoire délimité par des frontières qui constitue sa patrie charnelle et son cadre de vie.
Une frontière, c'est tout simplement ce qu'implique le droit à l'autodétermination, à l'autonomie et à l'indépendance pour tous les peuples et collectivités humaines. Sans territoires définis, sans délimitations précises, les notions d'autodétermination, de souveraineté et d'indépendance ne signifient plus rien.
Une frontière, c'est ce qui marque la délimitation entre deux nations distinctes, c'est-à-dire entre deux groupes humains ayant chacun une identité ethno-culturelle qui lui est propre.
Par nation, il faut comprendre avant tout entité ethno-culturelle, une communauté qui ne se résume pas à la simple addition des individus qui la composent, mais qui est le produit d'une histoire, d'une culture et d'un héritage ancestral communs, formant le creuset d'une identité spécifique et clairement définie. Le sentiment national, la conscience de ce fait identitaire réel, bien concret, ne constitue aucunement en soi un facteur aliénant et liberticide , ni n'implique le racisme, pas plus que la xénophobie. L'amour des siens n'implique pas la haine de l'autre, et préférer son prochain à son lointain n'a rien d'immoral ni d'artificiel, bien au contraire. Le fait national est tout simplement un fait naturel, reposant sur la transmission héréditaire, d'individus à individus, de liens génétiques et socio-culturels.
Des esprits se voulant généreux et pétris d'équité conçoivent apparemment que la suppression des frontières constituerait la panacée contre la xénophobie et le racisme, et qu'elle représenterait, à travers le prisme déformant d'une sorte d'idéologie de la repentance et de la rédemption éternelles, le juste prix à payer pour répondre collectivement de fautes commises jadis par nos aïeux. En d'autres termes, on attend des "réparations" de la part de gens qui n'ont personnellement commis aucune faute, au bénéfice de gens qui, pour leur part, n'en ont jamais subi préjudice. Double non-sens, fondé sur le sophisme de la culpabilité collective et héréditaire. D'autres souhaitent simplement ouvrir les portes des pays industrialisés et "traditionnellement impérialistes" à l'immigration en masse des populations pauvres.
En réalité, outre son caractère dangereusement irresponsable, cette idée de libre circulation totale et sans entrave, si généreuse qu'elle puisse sembler a priori, ne tient aucun compte d'un fait pourtant évident : les problèmes sociaux, économiques, politiques, culturels et religieux des pays du Tiers-Monde ne seront nullement résolus par une fuite en masse de leurs ressortissants vers les pays dits "riches". Bien au contraire, serait-on même tenté d'ajouter.
Pour les pays d'accueil, l'impact sur l'environnement social comme écologique d'un flux migratoire aussi colossal serait catastrophique. Et nul n'est besoin de mentionner le cataclysme économique et le déséquilibre ethno-démographique qu'il engendrerait.
Ceci dit, quelles que soient les politiques d'immigration à venir, il est évident que les puissances d'argent qui régissent aujourd'hui le monde et qui s'emploient justement à détruire les indépendances nationales devront tôt ou tard faire face aux conséquences de leur exploitation permanente des nations d'Afrique, d'Asie, et d'Amérique latine. La véritable solution aux conditions misérables que subissent les peuples de ces trois continents réside, comme pour tous les autres peuples, dans une véritable révolution sociale et nationale émancipatrice, dans leur affranchissement des carcans obscurantistes et théocratiques, ainsi que dans la préservation et la mise en valeur de leurs particularismes ethno-culturels les plus enrichissants.
La suppression des frontières est un thème très répandu à l'heure actuelle dans la propagande des mouvements "radicaux", du moins ceux qui relèvent de la nébuleuse d'extrême-gauche. Pourtant, ce concept, outre sa dimension hautement utopique, implique de possibles développements racistes, impérialistes, et écologiquement dévastateurs qui ne sont que fort rarement analysés. En outre, les libéraux, désireux d'asseoir leur domination politico-économique sur le monde entier par la mondialisation du capitalisme, ne tendent-ils pas, eux aussi, à nier les frontières et à encourager l'uniformisation ?
L'objectif plus ou moins avoué du libéralisme économique et sociétal, c'est le grand magma planétaire indifférencié. C'est la poursuite d'une uniformisation toujours plus globalisante voire totalitaire, pour qu'à force de brassages et de mélanges les identités et particularismes disparaissent. Pour faire de l'humanité une armée de zombies indifférenciés, de consommateurs-clones malléables et redevables à merci, identiques de Los Angeles à Vladivostok comme de Reykjavik à Tombouctou , ou encore de Paris à Pékin, le grand rêve de l'ultralibéralisme a toujours été de s'affranchir de l'autorité des frontières.
Le capitalisme libéral est par essence cosmopolite, apatride. Les seules lois et les seules valeurs qui le régissent sont les prix de revient et les bénéfices. Il n'a que faire des nationalités, des souverainetés populaires et des frontières, et souhaite continuellement les affaiblir et les faire disparaître, consacrant ainsi le triomphe de l'économique sur le politique.
Effacer les frontières, détruire les indépendances nationales, c'est l'objectif ultime du grand Capital multinational et apatride. Prôner l'abolition des frontières, c'est objectivement jouer le jeu des libéraux, en leur servant fort opportunément d'idiots utiles.
Les problèmes qu'implique le maintien des frontières actuelles sont hélas particulièrement criants pour des peuples sans souveraineté reconnue comme les Basques, les Bretons, les Corses, les Kurdes, ou encore beaucoup de peuples africains, américains et asiatiques dont les terres ont été spoliées, escamotées par des lignes tracées sur une carte. Les gouvernements et les Etats concernés ne doivent pas s'interposer sur le chemin de l'autodétermination des peuples, même si dans de nombreux cas, des solutions fédérales peuvent constituer des alternatives crédibles et viables aux velléités séparatistes. En ce sens, il ne doit pas y avoir de frontières limitant la solidarité, l'entraide, et la coopération volontaire. Mais la négation des frontières et des nationalités constitue bien le piège ultime qu'il convient d'éviter, sous peine de scier la branche sur laquelle on est assis, et de se faire l'instrument du cancer mondialiste.
Ainsi donc, le combat inter-nationaliste doit être compris et appliqué dans le sens le plus équitable : pas de frontières limitant la solidarité, et pas de frontières imposées contre leur gré à des nations réelles sans souveraineté. En revanche, pourquoi nier le droit des peuples et des groupes humains à l'autodétermination et à la souveraineté territoriale ? Le choix individuel des "apatrides" volontaires, en soi, est certes respectable. Mais il cesse de l'être à partir du moment où ils entendent l'imposer de façon universelle, en refusant aux autres le droit de se constituer en entités collectives souveraines.
Par le refus de toute logique génocidaire ou assimilationniste , il convient de lutter pour un réel pluralisme, car la diversité ethnique, culturelle, et linguistique est le fondement même de la richesse de l'humanité. Par la solidarité de tous les peuples en lutte contre l'impérialisme de par le monde, il convient donc d'opter pour un inter-nationalisme véritable qui, au lieu de nier et de rejeter les différences, au lieu de détruire les souverainetés et les autonomies, les reconnaît et œuvre à leur préservation.
L'inter-nationalisme bien compris doit consister en la solidarité internationale de tous les peuples qui luttent pour rester eux-mêmes, maîtres chez eux, et non en une sorte de mondialisme massifiant, uniformisant et négateur de toutes les frontières.
Il ne s'agit pas ici de plaider en faveur des rivalités et de la division du genre humain, mais bien au contraire en faveur de L'UNITE DANS LA DIVERSITE, pour reprendre -et retourner contre eux- une formule chère aux chantres de l'U.E. Une unité qui n'est concevable que sur des bases volontaires et affinitaires, puisqu'il est bien évident qu'on ne peut éternellement contraindre des peuples et des cultures que tout oppose à cohabiter contre leur gré.
L'histoire, y compris récente, regorge d'exemples de nations brimées dont les droits ont été bafoués pendant plus ou moins longtemps, mais qui toujours finissent par se réveiller, par retrouver leur fierté et briser leurs chaînes. La flamme nationale est une flamme éternelle, quels que soient les moyens déployés -toujours vainement- par ceux qui tentent de l'étouffer, de l'éteindre. Elle renaîtra encore et toujours, car l'identité et la souveraineté, garanties par le maintien de frontières effectives, sont tout simplement des questions de liberté. Les frontières matérialisent notre liberté de choix, notre liberté d'association, notre liberté de demeurer nous-mêmes et de vivre comme nous l'entendons.
Hans Cany
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20/06/2018
Voici venir l'Eté
Je vous souhaite une excellente célébration de la nuit la plus courte.
14:52 Publié dans Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paganisme, identité & racines | Facebook | | | |
16/05/2018
Devoir de mémoire : le massacre de Verden
Tout comme le fait aujourd'hui Daech (ISIS / IS / EI) au nom de l'Islam, c'est par la terreur de masse assortie de massacres que les catholiques romains ont jadis imposé leur religion et "converti" de force les païens.
Le massacre de Verden, lors duquel 4500 Saxons païens refusant de se convertir au christianisme furent décapités sur ordre de Charlemagne, eut lieu en octobre 782 de l'ère vulgaire, en Basse-Saxe.
L'inspiration de cet acte était clairement biblique. Charlemagne avait en effet déclaré vouloir agir "comme un vrai roi d'Israël", se référant ouvertement à l'extermination totale des Amalécites et à la conquête des Moabites par le roi David, telles qu'elles sont relatées dans l'Ancien Testament....
Hans Cany
16:07 Publié dans Histoire, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany, paganisme, identité & racines, religions | Facebook | | | |
03/09/2017
Manifeste VERT DE GRIS : pour un écologisme profondément enraciné
À l’heure où la plupart des formations écologistes s’affichent en membres conformistes de l’establishment politicard, relaient le crédo libéral-libertaire et adoptent la vision du monde anthropocentrique de la civilisation industrielle et marchande, nous affirmons que les principes et agissements de ce modèle de “civilisation” sont anti-écologiques, ethnocides et liberticides.
Nous entendons développer une nouvelle vision du monde basée sur la reconnaissance de la valeur intrinsèque de chaque composant de la Nature, ainsi que de l’interdépendance et des interactions qui existent entre tous les êtres vivants, végétaux et animaux (y compris l’animal humain).
Par opposition à l’écologisme humaniste, qui n’engendre qu’un simple environnementalisme politiquement correct et mollasson, nous nous affirmons en tant que défenseurs d’une conception naturaliste de l’Ecologie : l’ECOLOGISME RADICAL, forme militante du courant philosophique connu sous le nom d’ECOLOGIE PROFONDE.
Considérant en outre que le combat écologiste va de pair avec le combat pour la libération sociale et nationale, nous n’hésitons pas à pousser notre raisonnement jusqu’à ses conclusions logiques, et nous nous posons donc comme partisans d’un idéal enraciné et fédéral, respectueux de l'intégrité et de la diversité des identités ethno-culturelles comme des autonomies.
Nous considérons que pour défendre plus intensément notre Terre-Mère, il est important de ne pas s’en tenir exclusivement au domaine politique. La discussion doit en effet être également amenée sur le terrain philosophique ainsi que sur le plan métaphysique. Nous défendrons d’autant mieux Gaïa, la Terre-Mère, que nous ressentirons les connexions profondes existant entre elle et nous. La planète, la biosphère, et donc la Terre-Mère, sont alors envisagées comme une totalité vivante, et chaque élément, chaque être est partie intégrante de ce grand Tout. Que nous soyons athées, agnostiques ou néopaïens/panthéistes, la défense de notre Terre devient de ce fait une véritable guerre sacrée. Nous prônons en conséquence une redécouverte de nos véritables racines spirituelles ancestrales, en encourageant le retour à une étroite communion avec Mère Nature.
Nous rejetons tout compromis réducteur, en refusant de nous situer dans le cadre du Système établi et de la pseudo-”démocratie” parlementaire indirecte et bourgeoise que nous entendons combattre dans ses principes mêmes. Ainsi, nous ne nous positionnons ni “à gauche” ni “à droite” de ce système et de cette société, mais EN-DEHORS ET EN FACE. L’Ecologie n’a pas à être prisonnière du moralisme droits-de-l'hommiste et “humanitaire", ni des dogmatismes “rouges”, “roses”, ou “bleus”. Elle doit simplement se parer d’un vert profond, et s’affranchir du conformisme idéologique ambiant.
Notre combat et nos principaux axes de lutte reposent sur :
-Le refus de tout compromis politique ou économique dans la défense de la Terre-Mère (ECOLOGIE GLOBALE ET RADICALE)
-Le soutien aux diverses initiatives et luttes pour la défense et la préservation de l’environnement: dénonciation des pollutions, promotion des énergies renouvelables et alternatives, du recyclage, etc (ECOLOGIE PRATIQUE )
-Un rejet absolu de la dictature marchande mondialiste et du Système capitaliste, ennemis jurés de Gaïa, et la recherche d’alternatives sociales, politiques, et économiques à ce système honni : solidarités associatives, expériences autogestionnaires, nouveaux systèmes d’échanges et de production, etc (ECOLOGIE SOCIALE, SOLIDARISME, SUBVERSION VERTE, ET ANTI-PLOUTOCRATIE)
-Le combat pour la décentralisation, les actions locales et le développement des solidarités inter-régionales (AUTONOMIES LOCALES ET FÉDÉRALISME)
-La revendication du droit à l’autodétermination pour tous les peuples, communautés et groupes affinitaires, culturels ou ethniques sur leurs terres ancestrales, ainsi que la défense de leur droit inaliénable à préserver leur intégrité, leur identité et leurs particularismes, dans la mesure où ces derniers ne nuisent pas à l’équilibre de la biosphère et ne relèvent pas de “traditions” barbares préjudiciables aux animaux (ECOLOGIE HUMAINE, LIBERATION NATIONALE, ANTI-IMPÉRIALISME, et SOLIDARITE INTER-NATIONALE)
-Le rejet de toute logique anthropocentrée et nataliste, et la reconnaissance du phénomène de surpopulation humaine de la Planète comme danger mortel pour la pérennité de l’équilibre de cette dernière. (ECOLOGIE HUMAINE ET NEO-MALTHUSIANISME)
-Un positionnement intraitable d’opposition à la mentalité anthropocentrée, et pour la défense tous azimuts de nos frères animaux (CAUSE ANIMALE, DEFENSE DES ANIMAUX)
-La défense des libertés individuelles fondamentales, et en premier lieu de la liberté d’expression. Nous nous opposons résolument au hold-up idéologique et à l'accaparement de l'écologisme comme de tout mouvement contestataire en général par les "antifas" et autres gauchistoïdes formatés de tous poils (RÉSISTANCE À LA PENSÉE UNIQUE)
Notre projet de société s’articule autour du concept libérateur des groupes affinitaires. Il vise à créer de petites collectivités d’individus librement associés, des petites villes, des villages et des régions autonomes regroupés en fédérations, ces dernières s’inscrivant à l’échelle de chaque continent dans le cadre de grandes CONFÉDÉRATIONS DE PEUPLES SOLIDAIRES qui en assureraient la coordination. Ces diverses composantes s’administreraient elles-mêmes à travers le principe d’une DÉMOCRATIE DIRECTE ET DÉCENTRALISÉE, celle-ci s’appuyant sur la création et le fonctionnement de collectivités autonomes, de communes vertes, de congrès populaires, et de groupements autogérés.
Totalement libres et indépendants de toute structure organisée comme de tout parti politique, nous entendons simplement oeuvrer à la diffusion et au développement des idéaux précités, par les moyens que chacun jugera appropriés à sa propre personnalité et à ses capacités.
Nous autres, qui incarnons le courant vert de gris, nous affirmons comme résolument écologistes, animalistes, enracinés, autonomistes, fédéralistes, anticapitalistes, anti-impérialistes, et totalement indépendants des conventions véhiculées par les divers lobbies institutionnels et bien-pensants, de droite comme de gauche. De toutes origines sociales comme de toutes nationalités, nous entendons lutter pour la défense de la vie, du futur de la planète, de notre futur, de nos libertés, de nos identités, et de notre droit élémentaire de demeurer nous-mêmes, seuls maîtres chez nous.
Hans CANY
06:53 Publié dans Cause animale et végétarisme, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany, ecologie, identité & racines | Facebook | | | |
31/05/2017
Pour qui sonne le glas ? [par Charles Giroud-Montessuis]
Avec cette « élection » de Monsieur Macron, avons-nous atteint le point de non-retour ? Le système peut-il permettre un réajustement ? Les pouvoirs bancaires et maçonniques contrôlent tout, et le poids démographique des envahisseurs pourra-t-il encore permettre un vote souverainiste ?
J’avais imaginé qu’une révolte soit possible mais les esprits sont trop atrophiés pour un réveil de conscience. Comment des gens qui ont peur des mots et qui ont peur de voter pourraient-ils se révolter ? La république islamique est-elle inéluctable? Les français sont-ils condamnés à vivre dans des réserves dans la Creuse ou la Lozère?
C’est la société du sida mental, celle qui a perdu ses défenses immunitaires, qui n’est plus capable du moindre discernement, de distinguer la nuit du jour et l’ami de l’ennemi. Depuis cinquante ans, la propagande a enraciné dans les esprits que la servilité est la vertu suprême, et que la soumission, c’est la liberté. Les esprits anesthésiés ont perdu leur intégrité.
On brûle les voitures des français, viole leurs filles, pille leurs maisons, transforme leurs rues en poubelles, tue leurs policiers, saccage leurs églises, réécrit leur histoire, on prend leur place et on occupe leur pays. Mais ceux qui résistent sont la haine. Il ne faut pas juger. Il ne faut pas être négatif. Il ne faut pas céder à l’intolérance. “Après tout si nous sommes envahis, c’est peut être bon pour nous”. Il suffit de leur parler pour voir leur incapacité à réagir. C’est comme si on les avait déconnectés : “Il faut voir le bien dans cette situation. Il faut accepter. Si les envahisseurs sont ici, c’est parce qu’il y a une finalité à laquelle nous devons nous ouvrir. Il faut les aimer pour les accueillir.”
Hypnotisés, leur bon sens est une inversion de sagesse, la marque de leur esclavage. Les Indiens d’Amérique avaient d’abord accepté les envahisseurs. Quand ils ont voulu résister, c’était trop tard. Le bénéfice moral et matériel sur leurs cultures est évident. Cyril Hanouna, Jamel Debbouze, Frank Ribéry sont la France de Macron.
Sommes-nous condamnés à descendre vers la planète des singes, ou faudra t’il attendre l’ultime moment (n’y sommes-nous pas déjà ?) pour que la braise d’intelligence incréée à la source de chaque conscience finisse par s’enflammer ?
Charles Giroud-Montessuis
(Mai 2017)
12:44 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : identité & racines | Facebook | | | |