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21/11/2022

A lire : Regards sur Vladimir Poutine

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Publié en juin 2022 par l'éditeur Philippe Hugounenc, ce petit livre d'un peu moins d'une centaine de pages constitue un ouvrage collectif rassemblant les contributions de cinq auteurs européens de profils très distincts et issus d'horizons divers, avec pour fil conducteur une volonté commune d'exposer des visions alternatives à celle dont nous abreuve sans relâche la doxa médiatico-politique occidentale. En ligne de mire, ainsi que le suggère très explicitement son titre, l'action de Vladimir Poutine en Russie de manière générale, mais aussi les tenants et aboutissants du conflit russo-ukrainien en cours, dont les implications vont bien au-delà d'une "simple" querelle entre Etats voisins.

Le texte de Jordi Garriga, intitulé Le Retour du Tsar, fait office d'introduction en évoquant le redressement de la Russie sous l'égide de Poutine, à l'issue du long purgatoire post-soviétique qui avait trop longtemps abandonné le pays entre les griffes d'un libéralisme débridé, lequel l'avait laissé exsangue, de même que les enjeux qui le poussent aujourd'hui à intervenir sur la scène internationale pour y défendre les intérêts vitaux du pays.

Dans Vladimir Poutine et l'empire russe, le très russophile Kris Roman défend avec passion le bilan et l'action du maître du Kremlin, dépeignant des traits de caractère qui le dotent d'une personnalité hors du commun, et présente de façon concise les grandes orientations de sa politique intérieure comme extérieure, non sans mettre un accent tout particulier sur une essence très conservatrice, inhérente selon lui à la morale orthodoxe. Il y voit donc le promoteur et le défenseur des grandes valeurs traditionnelles de la Russie éternelle, perçue comme le bastion de valeurs saines face aux dérives et autres déviances tant politiques que sociétales qui mènent aujourd'hui le monde occidental à sa perte. En cela, la Russie de Poutine constitue donc à ses yeux un modèle de portée universelle, puisqu'elle indique la voie à suivre pour s'opposer à la décadence. Pour sortir du schéma unipolaire des atlantistes, il prône par conséquent la constitution d'un grand axe Paris-Berlin-Moscou, seul à même d'affranchir l'Europe - la vraie, pas celle de l'UE - du carcan mondialiste auquel elle se voit assujettie depuis de nombreuses décennies sous  férule états-unienne. Non exempt d'un certain manichéisme assumé - le combat du camp du Bien contre celui du Mal, le texte de Kris Roman se conclut par une alternative sans équivoque : soit ce sera celui des forces lumineuses - celui de Poutine - qui l'emportera, soit ce sera celui des forces obscures,  condamnant le monde à subir le cauchemar sans fin d'une tyrannie orwellienne...

Si le troisième texte, intitulé Poutine vu d'Europe et signé Pierre Le Vigan, se veut quant à lui beaucoup plus réservé voire franchement critique à l'égard du président russe, affichant même une certaine méfiance - pour ne pas dire défiance - à l'encontre de ses présumées velléités impérialistes comme d'hypothétiques prétentions hégémoniques russes inavouées (on sent ici poindre les élans à peine réfrénés de préjugés antirusses anachroniques, héritiers directs d'une  vieille "tradition" antisoviétique un rien obsolète, toujours très vivace dans certains milieux nationalistes occidentaux), il a en tout cas le mérite d'exposer une vision distanciée des évènements en cours - on ne pourra donc pas lui reprocher de verser dans le panégyrique -, et surtout celui de proposer des solutions équilibrées au conflit russo-ukrainien, en tenant compte de certains faits ethniques comme de la nécessité de préserver les intérêts géopolitiques des uns comme des autres. Après un rappel des grandes dates de l'histoire de l'Ukraine des origines à nos jours, lequel s'avèrera fort utile aux lecteurs désireux d'y voir un peu plus clair, Pierre Le Vigan se livre donc ici à une analyse plutôt pertinente et objective de la situation actuelle, et propose un plan de concertation, la solution passant selon lui par une inévitable partition du territoire ukrainien, respectant les souhaits et les choix de chaque groupe de population en présence qui devra être consulté par voie référendaire. Une proposition qu'à titre personnel, même si je n'adhère pas nécessairement à toutes les vues exprimées par Le Vigan (notamment à celles qui se font un peu trop complaisantes à mon goût vis-à-vis de Kiev), je ne puis en définitive que saluer, puisqu'elle rejoint dans ses grandes lignes la solution que je préconise moi-même depuis le début de la crise. Ce texte m'apparait donc globalement, en dépit des réserves que m'inspirent certains jugements exprimés par l'auteur, particulièrement intéressant.

La quatrième contribution, signée Tony Baillargeat et intitulée Vladimir Poutine ou "Le soupçon d'un Grand Mystère" - tout un programme, est la plus touffue de l'ouvrage, puisqu'elle n'en occupe à elle seule pas moins de trente pages. Changement de ton radical, puisque Poutine, la question russe et la crise actuelle y sont ici vus à travers le prisme du traditionalisme guénonien, sur fond de spéculations ésotériques, de conceptions métaphysiques, de prophéties bibliques et de mysticisme chrétien (orthodoxe), versant dans une sorte de messianisme, et attribuant au combat entre les deux camps en présence une véritable dimension eschatologique. Un texte étrange, pouvant paraître quelque peu obscur et alambiqué à ceux auxquels ce type d'approche semble hermétique - et je dois avouer que tel est mon cas, ni Guénon ni le mysticisme biblique/chrétien n'étant mes tasses de thé - , mais qui apparaîtra toutefois  porteur d'espoir à d'autres, tant il exprime une foi ardente en la victoire finale des forces lumineuses sur celles des ténèbres. Heureusement pour moi, la dernière partie du texte, plus rationnel que son début, "s'éclaircit" quelque peu et me "parle" davantage, me paraissant en définitive un peu moins rébarbative que ce qui la précède. Je ne recommanderai toutefois vraiment cette quatrième contribution qu'aux "initiés"... et autres réceptifs.

Enfin, si le cinquième et dernier texte, signé Bernard Fontaine et qui  s'intitule quant à lui La géopolitique secrète de Vladimir Poutine, porte lui aussi la marque évidente d'un auteur de sensibilité plutôt guénonienne, à fort penchant ésotérique, il m'est apparu plus terre-à-terre, nettement plus accessible que la contribution précédente. Il est ici davantage question du dessous des cartes, des influences méconnues car plus ou moins cachées de Vladimir Poutine, notamment à travers des personnalités atypiques telles qu'Alexandre Douguine et ses vues eurasistes, ou encore - et surtout - que l'énigmatique  Jean Parvulesco, personnage de l'ombre totalement inconnu du grand public (mais déjà évoqué dans le texte de Tony Baillargeat), mais dont le rôle insoupçonné semble avoir été déterminant depuis déjà fort longtemps. Bernard Fontaine nous apprend  dans ce texte que, selon lui, un plan secret visant à préserver et à protéger la Russie éternelle est à l'oeuvre depuis des lustres, et qu'il a été préparé avant même la chute de l'URSS, dès le "règne" de Iouri Andropov... au moins. Mais chut, je n'en dirai pas davantage, et laisserai aux lecteurs intrigués le plaisir d'en découvrir plus par eux-mêmes.

Au final, à l'exception du texte de Pierre Le Vigan qui reflète des conceptions plutôt  ethnicistes voire identitaires, il s'agit donc là d'un petit livre aux orientions plutôt conservatrices et traditionnalistes dans son ensemble, et dont l'intérêt principal réside surtout dans le fait qu'il offre une tribune à des points de vue que l'on pourrait aujourd'hui légitimement qualifier de dissidents, puisque totalement ("totalitairement" ?) exclus des médias du Système. Ne serait-ce que pour cette raison, il mérite bien de retenir notre attention.

Hans Cany

Regards sur Vladimir Poutine (ouvrage collectif)
Broché – 96 pages – ISBN 978-2-492047-33-6
Philippe Hugounenc Editeur 2022

Disponible directement chez l'éditeur : philippehugounencediteur.com
Egalement disponible via Amazon ainsi que sur le site de la Fnac, le livre peut en outre être commandé en librairie.

06/06/2019

6 juin 1944 : ATTENTION ! Un occupant peut en cacher un autre...

 
Si un Européen d'aujourd'hui avait la curiosité d'ouvrir un manuel d'histoire américain, il aurait la surprise d'y constater que le fameux événement survenu sur les plages de Normandie le 6 juin 1944 n'y est pas désigné sous le nom de "débarquement", ni même comme le coup d'envoi d'une prétendue "libération" du continent, mais bel et bien sous le nom fort explicite d'INVASION.

Reconnaissons à l'historiographie US le mérite, sur ce point précis, d'appeler les choses par leur nom, sans tourner autour du pot ni chercher à travestir la réalité.

En effet, il est absolument nécessaire de bien comprendre que ce n'est nullement par philanthropie, ni par attachement passionné à la prétendue "démocratie" (sic) face à la "barbarie nazie" (re-sic), que les hordes alliées anglo-saxonnes, et notamment états-uniennes, se sont ruées ce jour-là sur les côtes du Vieux continent.

Il s'agissait bel et bien, en effet, d'une invasion pure et simple, dont l'objectif avoué plus ou moins ouvertement était une véritable vassalisation, pour ne pas dire colonisation de nos contrées. Colonisation qui débuta bien entendu par une occupation militaire en bonne et due forme, laquelle se poursuit aujourd'hui encore, puisque certains pays d'Europe, privés de souveraineté véritable, hébergent toujours sur leur sol, bon gré mal gré, des bases militaires US. Occupation militaire qui se poursuit aussi, de façon indirecte mais tout aussi effective, par le biais de l'OTAN, alliance militaire supervisée par les USA, et à laquelle sont inféodés de nombreux pays d'Europe, ainsi privés de facto de leur souveraineté en matière de politique étrangère et de relations diplomatiques internationales.

De même, il est absolument nécessaire de bien saisir le fait que les armées anglo-saxonnes, perçues et présentées de façon fallacieuse comme "libératrices", ne considéraient nullement la France comme un pays allié qu'il s'agissait de libérer, mais bel et bien comme une nation ENNEMIE et vaincue, dans lequel il convenait  de se comporter comme en territoire conquis. De là les exactions en tous genres commises dans le cadre de cette prétendue "libération", allant des crimes de guerre que furent les bombardements de terreur des populations civiles, ayant carrément rayé de la carte de nombreuses métropoles hexagonales, jusqu'aux viols de masse et au pillage en règle commis notamment par les troupes US, en passant par les tortures, les procès truqués,  les exécutions sommaires, les assassinats commis en toute impunité par des "résistants" de la dernière heure, et même l'imposition d'une monnaie d'occupation sans la moindre valeur réelle.

Le Général de Gaulle lui-même, que l'on pourra difficilement suspecter d'intelligence avec l' "Ennemi", ne s'y était d'ailleurs pas trompé, lui qui refusa toujours tout net de participer à la mascarade des commémorations du 6 juin. En bute à l'hostilité avouée des Roosevelt, Churchill, Eisenhower et autres Truman, il avait su déceler très tôt les intentions réelles de ces tristes sires qui, selon ses propres termes, ont traité la France "comme un paillasson". Sans la fermeté et la vigilance du Général, dont la détermination sans faille aura au moins permis de limiter les dégâts, il y a fort à parier que la colonisation anglo-saxonne de la France, pourtant déjà conséquente, aurait atteint un stade que l'on peine à imaginer...

Néanmoins, pour le plus grand malheur des peuples de l'Hexagone, le colonialisme US a pris racines durablement sur notre sol. Si ses manifestations les plus flagrantes, comme l'occupation militaire, y ont depuis longtemps disparu, la trahison des efforts du Général par tous ses successeurs, à force de capitulations et de renoncements graduels, n'aura jamais fait que parachever la perte de souveraineté de l'Etat-Nation français. La colonisation américaine de l'Europe en général, et de la France en particulier, a aujourd'hui pris des formes d'autant plus pernicieuses qu'elles se révèlent plus subtiles, au point qu'elles ne sont que peu visibles pour les moins clairvoyants et les moins avertis d'entre nous.

Il y a en premier lieu cette vassalisation militaire qui perdure sous la forme de l'OTAN, véritable Organisation TERRORISTE de l'Atlantique Nord qui porte régulièrement la mort et la destruction aux quatre coins du globe, et dont l'alibi de départ, celui d'une réponse à la menace que représentait censément le Pacte de Varsovie, a pourtant disparu corps et âme depuis belle lurette. Et il y a aussi, par-dessus tout, ce poison mortel, ce véritable cancer de l'Europe contemporaine que représente de nos jours l'impérialisme culturel, économique  et politique des Etats-Unis d'Amérique.


Refusons en bloc de nous associer à la commémoration de l'arrivée sur notre sol des véritables ennemis de l'Europe. Refusons de commémorer ce qui fut perçu -à tort- comme une "libération" par certains, au moment même où ce tragique évènement fut perçu comme un véritable cataclysme et comme le début d'un interminable cauchemar pour des dizaines, des centaines de millions de nos compatriotes européens.

La vérité crue est que le 6 juin 1944, l'Europe, notre chère Europe, n'a nullement été "libérée" : elle a tout simplement changé d'Occupant, et nous sommes toujours, depuis lors, sous sa botte.
Maintenant que la "menace" soviétique a disparu, à quoi peuvent bien encore servir l'OTAN, et les dizaines de milliers de soldats yankees qui sont toujours présents sur le sol européen ? Au nom de quoi les politiques économiques, culturelles et diplomatiques de nos pays  sont-elles toujours inféodées aux intérêts états-uniens ?...  Le temps de l'Occupation est fini ! Hors d'Europe, l'Oncle Sam. Aujourd'hui, nous ne voulons plus subir sa tyrannie, ni sa tutelle. Contre l'Occupant, contre l'oppresseur : Résistance ! Résistance et rébellion tous azimuts !

Hans CANY

 

 

hans cany,géopolitique et politique internationale

 

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31/08/2017

Saïf al-Islam Kadhafi : "espoir de la Libye" ? Doutes et mise au point

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Les propos et réflexions qui suivent n'engagent que moi.
Je ne parlerai donc ici qu’en mon nom propre, bien que je sois convaincu qu’un grand nombre d’autres partisans kadhafistes partagent plus ou moins secrètement mon point de vue, à défaut de l’exprimer ouvertement comme je le fais ci-dessous. Il est temps aujourd'hui, pour tous ceux qui, comme moi-même, doutent et s'interrogent, de sortir de la prudente réserve dans laquelle ils demeuraient confinés jusqu'à présent.

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Une "détention" suivie d'une "libération" qui posent questions

Si je ne peux évidemment que saluer la libération enfin effective de Saïf al-Islam, officiellement annoncée le 10 juin 2017, de nombreuses questions se posent quant au contexte véritable dans lequel elle se produit.

Bien sûr, cela constitue à première vue une bonne nouvelle compte tenu de ses conséquences potentielles pour l’avenir du pays, et cela ne peut qu’inspirer un certain soulagement quant au sort personnel de l’intéressé. Toutefois, il n’en demeure pas moins que beaucoup de zones d’ombre enveloppent l’ensemble de la période de captivité présumée de Saïf al-Islam.
 
A commencer par les circonstances réelles de son « arrestation », survenue de façon inattendue  en novembre 2011. Est-il nécessaire de rappeler que divers éléments font penser de manière troublante à une reddition négociée, plutôt qu’à une capture en bonne et due forme ? Comment expliquer les nombreuses images qui ont fuité, et qui semblent indiquer qu’il entretenait des rapports particulièrement cordiaux avec ses présumés geôliers de la milice islamiste de Zenten ? A-t-il été véritablement détenu par cette milice durant toutes ces années, ou bien a-t-il en réalité bénéficié de sa part d’une protection maquillée en détention, le mettant ainsi à l’abri de la vindicte du pouvoir autoproclamé de Tripoli, émanation des fous furieux islamistes rivaux de Misrata ? Quels compromis, quels marchés tenus secrets Saïf al-Islam a-t-il pu conclure avec ses supposés geôliers pour que ceux-ci lui réservent le flagrant traitement de faveur que l’on sait ? A quels renoncements et autres arrangements a-t-il pu consentir pour finalement aboutir à l’annonce officielle de sa libération ? Faut-il croire que celle-ci n’intervient qu’en vertu d’un obscur décret d’amnistie, comme cela a été officiellement avancé en guise de justification, ou bien faut-il plutôt y voir d’autres motivations cachées ?
 
Il est pour le moins légitime de s’interroger à propos de tout ceci, car le moins que l’on puisse dire est que cette affaire est douteuse. Les circonstances en question ne sont pas simplement troubles, elles sont carrément opaques. On comprendra donc que je préfère, pour l’heure, m’en tenir à une prudente réserve, plutôt que de me laisser entraîner dans la spirale d’enthousiasme qui semble avoir gagné bon nombre de camarades de lutte, depuis l’annonce définitive de cette fameuse libération, tant attendue et espérée depuis si longtemps. C’est notamment en cela que mon positionnement diverge sensiblement de celui de beaucoup de camarades, qui ont aussitôt décidé de prêter pour ainsi dire allégeance à Saïf. A vrai dire, ils l’avaient déjà désigné comme chef de file bien avant sa libération officielle, ce que j'ai pour ma part toujours considéré  quelque peu imprudent et précipité, compte tenu du flou qui entoure le personnage.
 
 

Le "nouveau Guide" de la révolution verte ? Vraiment ?

Pour ne rien cacher, je dois dire que j’émets de sérieux doutes quant à la fiabilité et à l’intégrité idéologique de Saïf al-Islam. Non pas que je mette en doute sa bonne volonté ni sa sincérité, au moins relative. Toutefois, en ce qui me concerne, je ne suis pas de ceux qui s'emballent pour lui. Je n'oublie pas la part de responsabilité écrasante qui fut la sienne dans le déclenchement du désastre de 2011. Je ne parle pas de son prétendu rôle dans la répression du soi-disant "soulèvement", mais de tout ce qui a précédé ces funestes évènements.

Certes, il a été instrumentalisé par une certaine clique pendant des années, afin de saper de l'intérieur les fondements de la Jamahiriya. Je veux bien entendu parler d’une certaine faction conspirationniste de hauts dignitaires du régime, gravitant notamment autour de Moussa Koussa, démissionnaire de son poste de ministre des affaires étrangères lorsqu’il a fait défection dès le 30 mars 2011, date à laquelle il est parti se réfugier à Londres. C’est précisément ce même Moussa Koussa, personnage au rôle éminemment néfaste et probable agent de puissances étrangères, qui fut comme par hasard le grand mentor du jeune Saïf al-Islam durant de trop nombreuses années, le modelant à sa convenance jusqu’à en faire le « dauphin » réformateur que l’on sait. C’est donc lui qui a poussé Saïf à plaider en faveur de prétendues « réformes » d’essence libérale auprès de son père, incitant toujours et encore plus ce dernier à accepter des « aménagements » successifs qui, sapant certains fondements essentiels du régime, contribueront à le déstabiliser gravement, pour finalement le mener à sa perte.

C’est sous l’égide de ce type d’individus que Saïf al-Islam, idéologiquement plutôt « tiède » et depuis longtemps déjà soumis à l’influence occidentale du faits de ses longs et fréquents séjours en Europe, parviendra par le truchement de son père à imposer de notables changements en matière de commerce et d’économie dans un premier temps. Par la suite, il obtiendra aussi de notables infléchissements en matière de politique étrangère, de même que l’adoption de mesures réduisant le champ d’application de la démocratie directe. Mais le coup de grâce et l’erreur ultime, fatale, fut certainement la libération massive par Saïf de milliers de djihadistes et autres terroristes islamistes incarcérés dans les prisons libyennes par son père... contre lequel ils s’empresseront aussitôt, dès le 17 février 2011, de reprendre les armes, avec toutes les conséquences cataclysmiques que l’on sait !
 
Qu’on le veuille ou non, la vérité objective est que Saïf al-Islam a été le fossoyeur de la Jamahiriya, l’artisan instrumentalisé de sa mise à mort et de sa destruction. Sans aucun doute, tel n’était pas le but qu’il recherchait. Mais même si cela s'est fait à son insu, même s'il n'était sans doute pas animé de mauvaises intentions, et même s’il a sur le tard ouvert les yeux et tenté de racheter ses fautes en adoptant une conduite honorable, le mal était malheureusement fait. Et il est irréparable.

Il est notoire que Saïf est un peu trop enclin aux compromissions pour que l'on puisse en attendre monts et merveilles. Saïf n'est pas son père, loin s'en faut. Il ne faut pas se faire d'illusions. Pour ma part, je me refuse donc à reconnaître son autorité. Et je le considèrerai encore moins comme l’ improbable nouveau "Guide" d’une future nouvelle Jamahiriya.

On me pardonnera donc si je préfère m'en tenir à un certain recul, du moins dans l'état actuel des choses, et si je ne verse pas dans la ferveur militante pro-Saïf. Je préfère laisser cela à celles et ceux qui ne partagent pas mes doutes.
 


Probablement un moindre mal pour la Libye

Ces nécessaires mises au point étant faites, le tableau n'est toutefois pas totalement noir.

Je crois que dans une certaine mesure, même si je ne me fais guère d’illusions à son sujet, Saïf al-Islam peut malgré tout œuvrer à une certaine stabilisation et à une normalisation de la situation intérieure sur fond de « réconciliation nationale », seules à même d’assurer la restauration d’un semblant d’unité et de cohésion territoriales dans le pays. C’est une étape incontournable si l’on veut que soit enfin mis un terme à la situation dramatique que connait la Libye depuis six longues années, conséquence directe du grand crime impérialiste perpétré par les forces de l’OTAN et leurs alliés.

Je pense que Saïf al-Islam, au-delà de tout ce qu’on peut lui reprocher, est potentiellement en mesure d’accomplir cette tâche qui consiste à prodiguer au pays les « premiers soins », dans une situation d’urgence absolue. Le prestige attaché à son patronyme comme à son passé -même si c’est à tort- lui assure une certaine légitimité et une audience indéniable auprès de nombreux chefs de tribus. Il ne faut pas oublier que la société libyenne est traditionnellement organisée de façon tribale, clanique. Celui qui parvient à rallier, à fédérer l’ensemble des tribus, ou du moins les plus importantes, détient les clés du pouvoir en Libye.

Je ne peux donc que lui souhaiter une pleine réussite dans cette tâche, même si certaines rumeurs me font hélas douter qu’il opte pour la meilleure des stratégies. Il est en effet plus ou moins question, selon certaines sources, d’une possible alliance combattante entre les partisans de Saïf al-Islam et ceux du prétendu « maréchal » autoproclamé Haftar. Or, si cela s’avère bien exact, le pire est hélas à redouter. Lorsqu’on sait qu’Haftar n’est autre qu’un militaire félon, renégat de la Jamahiriya ayant rejoint le camp des traîtres en 2011, lorsqu’on sait aussi qu’il est notoirement entouré d’éléments salafistes, lesquels se retrouvent d’ailleurs en très grandes proportions au sein même de ses troupes, on est en droit de s’interroger quant à la pertinence d’un tel choix d’alliance…
 


Mon pronostic en demi-teinte
 
On l’aura bien compris, la conjoncture actuelle ne m’incite guère à l’optimisme.
Dans le meilleur des cas, je pense que Saïf al-Islam parviendra peut-être à apaiser la Libye, et à reconstruire un Etat « normal » sur les ruines de ce qui a été anéanti. Je ne crois cependant pas à la renaissance d’une Jamahiriya digne de ce nom sous l’égide d’un militant aussi peu intègre que lui, même s’il ne faut pas négliger l’importance du rôle que peut revêtir une telle croyance en tant que mythe mobilisateur. Paradoxalement, c’est peut-être ce genre d’espérance, l’espoir de retrouver une sorte de « paradis perdu », qui rassemblera le peuple à ses côtés, et qui lui permettra finalement de parvenir à ses fins. Qui vivra verra…
 
Mais ceci, et je me bornerai à le souligner en guise de conclusion, entre dès lors dans le cadre d’un combat qui n’est pas -ou plus- le mien.
 
 
Hans Cany
Le 31 août 2017,
à la veille du 48ème anniversaire
de la Révolution Al Fateh.


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23:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hans cany, libye, géopolitique et politique internationale, socialisme vert |  Facebook | | | |

15/08/2017

Hans Cany : 30 ans de kadhafisme sans concessions

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S'il est une constante de mes trois dernières décennies de combats et de convictions politiques, au-delà d'évolutions successives qui, à des degrés divers, ont pu faire varier mes engagements au fil des années,
il s'agit sans conteste de mon soutien sans faille au système de gouvernement unique au monde qui aura prévalu en Libye jusqu'à l'automne 2011 : celui de la Jamahiriya, ou "Etat des masses".

 Bref retour sur l'historique de ce positionnement personnel, complété de quelques réflexions concernant la situation actuelle.

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Aux sources d'une prise de conscience

 J’ai commencé à m’intéresser à Mouammar Kadhafi et au cas libyen aux alentours de 1984, mais je n’ai pleinement pris conscience de la nature spécifique du système de la Jamahiriya qu’à partir d’avril 1986, date à laquelle j’ai été fortement sensibilisé à cette cause par l’actualité du moment. Les USA de Ronald Reagan venaient en effet de mener des raids aériens meurtriers sur Tripoli et Benghazi, en guise de représailles suite à des attentats terroristes perpétrés contre des intérêts US sur le sol européen, dont la Libye était accusée d’être l’instigatrice. Révolté par ce qui m’est aussitôt apparu comme une agression impérialiste qu’aucun élément probant ne venait justifier, j’ai dès lors pris fait et cause, malgré mon jeune âge, pour la Libye kadhafiste.

 Ce qui m’a séduit à l’époque et ce qui m’a toujours motivé en ce sens, tout en m'inspirant une certaine fascination doublée de réels sentiments de sympathie à l'égard de la personnalité forte et tout à fait atypique de Mouammar Kadhafi, c'était l’attitude farouchement  insoumise de la Jamahiriya libyenne sur la scène internationale, son appartenance remarquée au camp des nations anti-impérialistes, ainsi que ses orientations résolument socialistes et progressistes sur le plan intérieur.

  Tant par tempérament personnel que par choix réfléchi, je tiens depuis lors à rester ce qu’il convient de nommer un électron libre. En d’autres termes, je ne fais pas  officiellement partie de quelque structure organisationnelle que ce soit, tenant par-dessus tout  à conserver la plus totale autonomie individuelle en matière d’actions et de prises de positions. Il n’en demeure pas moins que je suis globalement proche des orientations du C.R.I., auquel j’apporte un soutien critique sans en être officiellement membre.


Activisme et communication

 Depuis de nombreuses années, je suis blogueur indépendant. J’anime entre autres sur Facebook la page DRAPEAU VERT (https://www.facebook.com/drapeauvert ), et je suis accessoirement co-administrateur de la page francophone officielle du Comité Révolutionnaire International (C.R.I. : https://www.facebook.com/cri.europe ), même si mes interventions sur cette dernière restent limitées.

 Mon activisme se concentre principalement sur la communication via les supports numériques : animation de blogs militants, administration de pages et de groupes sur Facebook, rédaction d’articles et de textes de fond, réalisation de visuels, diffusion et partage de propagande en tous genres (textes, vidéos, pétitions, créations graphiques) etc.
En résumé, l’expression de mon combat se situe donc sur les plans rédactionnel, doctrinal, et propagandiste.

 Les activistes du C.R.I., notamment ceux qui résident dans de grandes agglomérations, prennent quant à eux part à des actions de terrain : organisation de manifestations et participation à des rassemblements militants (par exemple devant des ambassades), démarches effectuées auprès d’organismes officiels supranationaux, diffusion de tracts et opérations de sensibilisation à l’adresse du grand public, participations à des colloques et autres réunions.
Nous incarnons aujourd’hui une force grandissante, laquelle est loin de ne se résumer qu’à un sigle et à quelques pages internet.


    

Une idéologie spécifiquement libyenne ?

 Comme son nom l’indique de façon explicite, la Troisième Théorie Universelle ne concerne pas que la Libye et les Libyens. Il s’agit d’une doctrine cohérente et unique en son genre, sorte de troisième voie se situant en dehors et au-delà du capitalisme comme du marxisme, qui s’adresse en réalité aux peuples et aux nations du monde entier.

 De même, il faut bien comprendre que le drapeau vert, par exemple, n’est pas simplement l’étendard national de « l’ancien régime » libyen. Bien plus que cela, il constitue en réalité le symbole d’un idéal politico-idéologique transnational, car transposable partout, moyennant bien sûr quelques adaptations locales, inhérentes aux particularismes ethno-culturels de chaque peuple. Ainsi que Mouammar Kadhafi lui-même a bien pris soin de le rappeler au cœur de la tourmente de l’été 2011, le drapeau vert appartient aux masses populaires du monde entier, à tout le monde, à tous ceux et toutes celles qui ont foi en un certain idéal.

 L’idéal en question est exposé de façon claire et accessible à tous dans les pages du Livre Vert, et s’articule autour de trois axes fondamentaux : la souveraineté populaire et la démocratie directe, un socialisme non-marxiste d’essence autogestionnaire, et un modèle de société qui s’emploie à équilibrer de façon optimale un certain progressisme sociétal d’une part, et le respect d’un certain héritage traditionnel d’autre part.

 Pour Mouammar Kadhafi, c’est l’idée de Nation qui constitue le moteur de l’Histoire, au contraire des marxistes qui attribuent ce rôle à l’Economie. La nation doit s’identifier au peuple, pour que le peuple s’identifie à la nation. En s’équilibrant ainsi de manière optimale, le facteur social et le facteur national ne font plus qu’un. Telle est l’essence profonde de ce socialisme vert : il s’agit en fait d’un socialisme national, applicable et adaptable partout.

 

Quelle pertinence pour les non-Libyens ?

  En tant que non-Libyen, je crois fermement que de telles idées sont positives, et qu’en luttant  pour leur triomphe, je me bats pour la justice et la vérité. Ce qui me séduit chez elles, ce sont leurs orientations généreuses qui me rappellent de prestigieux prédécesseurs aussi divers que Pierre-Joseph Proudhon, Piotr Kropotkine ou Gamal Abdel Nasser, qui ont d’ailleurs tous été reconnus par Mouammar Kadhafi comme figurant au nombre de ses sources  majeures d’inspiration.

 On y retrouve donc pêle-mêle les expériences autogestionnaires, les velléités d’abolition du salariat, la souveraineté populaire illustrée par l’exercice d’une démocratie directe à divers échelons de la société, la gratuité du logement ainsi que de plusieurs ressources de première nécessité (eau, électricité…), la forte diminution des prix de certaines denrées, les aides sociales en tous genres, la redistribution au peuple des richesses crées par le commerce national (manne pétrolière en l’occurrence), la constitution de milices populaires de défense, la lutte contre l’obscurantisme religieux, les efforts  déployés en faveur de l’éducation et de l’enseignement, l'égalité des droits de l'homme et de la femme, l’anti-impérialisme, l’antisionisme  etc etc. Autant de valeurs que je partage, et de mesures politico-sociales que je pense être souhaitables partout.

 La Libye n’est toutefois pas pour moi une fin en soi. Si elle renouait pleinement un jour avec l’idée jamahiriyenne et avec les principes du Livre Vert, ce serait bien sûr à mes yeux une excellente nouvelle pour le pays et son peuple, et je ne pourrai bien évidemment que m’en réjouir. Mais si la Libye verte ne devait jamais renaître de ses cendres, alors tant pis, mon attention et mon engagement se porteront ailleurs. Les particularismes culturels et religieux de ce pays ne sont pas les miens, et nonobstant l’intérêt que je peux lui porter par ailleurs, j’y serai toujours complètement étranger. Il n’est nul besoin d’être musulman, arabe ou africain pour être kadhafiste.

  Il doit être bien entendu de tous que l’objet de mon engagement est d’ordre purement  idéologique et militant. Mes préoccupations ne se rapportent qu’occasionnellement à l’actualité libyenne, elles ne sont pas guidées par des soucis d’ordre humanitaire, et je ne m’estime pas concerné par les initiatives diverses et variées des uns ou des autres, dont le seul objectif est de ramener la « paix civile » et la « stabilité  politique » dans ce pays. Si celles-ci sont bien sûr préférables au chaos pour le peuple libyen (car tout est toujours préférable au chaos), il n’en demeure pas moins qu’elles sortent du cadre de mon engagement militant.


   
Renaissance de la Jamahiriya libyenne : pas à n'importe quel prix

 Aujourd'hui, je soutiens bien entendu le principe d’un retour, d’une restauration pleine et entière de la Jamahiriya libyenne, mais si et seulement si ce retour s’inscrit dans le cadre d’une certaine intégrité idéologique. Afin de couper court par avance à tout éventuel malentendu, je tiens à préciser que les propos suivants, conclusion de cette brève présentation de mes vues en la matière,  n'engagent que moi. Ils ne font en effet que refléter mon opinion personnelle, et j'en assume donc la pleine et entière responsabilité.

  Si elle a historiquement adopté la dénomination officielle de Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, cela n’a à mon sens rien d’anecdotique, ni de négociable ou d’aménageable. Renoncer au caractère fondamentalement POPULAIRE et SOCIALISTE de l’idée jamahiriyenne équivaudrait à une trahison pure et simple des principes essentiels sur lesquels doit reposer un tel système de gouvernement, et qui sont clairement définis par les trois parties constituant le Livre Vert, manifeste intemporel de la Troisième Théorie Universelle.

 L’hypothétique instauration d’une nouvelle « Jamahiriya », reniant plus ou moins ouvertement tout ou partie des idées fondamentales exposées par le Frère Guide Mouammar al-Kadhafi, sous prétexte de « compromis » dans la recherche d’une « réconciliation nationale » à tout prix, reviendrait à l’instauration d’une véritable imposture. Une telle « Jamahiriya », complètement dénaturée et vidée de sa substance originelle, ne constituerait plus à mon sens qu’une coquille vide, qui n’en conserverait plus guère que le nom – et éventuellement le décorum, triste reliquat d’un passé certes mythifié, fantasmé, mais bel et bien révolu. Il n’est nul besoin de préciser que ce genre de perspective ne m’intéresse tout simplement pas. Le combat pour le retour d’une prétendue « Jamahiriya » à n’importe quel prix n’est tout simplement pas le mien.


Hans Cany
Le 15 août 2017


 

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26/02/2017

Mélenchon, complice du grand crime impérialiste de 2011

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 Aujourd'hui, les sectateurs de l'infâme Mélenchon préfèrent passer sous silence l'attitude peu glorieuse qui fut celle de leur idole durant l'année 2011.

 Lorsqu'ils ne nient pas effrontément la réalité des faits, profitant de l'ignorance et de la crédulité de leurs ouailles, ils jouent sur les mots et rivalisent de mauvaise foi pour tenter de faire croire que leur gourou avait à l'époque uniquement appuyé la résolution 1973 de l'ONU visant à imposer une prétendue "zone d'exclusion aérienne", dans le but ô combien louable d'aider la soi-disant "révolution libyenne", et qu'il condamnait l'implication de l'OTAN dans l'intervention.

 Et d'essayer de faire gober, au passage, qu'il n'aurait en fait jamais approuvé le bombardement massif de la Libye.  Raffinement d'hypocrisie, puisqu'il n'échappera à personne que l'application du dispositif prévu par la résolution onusienne, excluant le déploiement de troupes d'occupation étrangères au sol,  ne pouvait bien évidemment se faire qu'au moyen d'une campagne soutenue de "frappes aériennes", autrement dit de bombardements intensifs.

 En outre, la distinction opérée entre les agissements de l'ONU et ceux de l'OTAN apparait particulièrement fallacieuse, puisque l'agression impérialiste fut initiée comme chacun sait par le très atlantiste Sarkozy, et que dès le départ, ce sont en fait les forces de l'OTAN, France en tête, qui ont mené les opérations militaires.

 Aujourd'hui, Mélenchon préfèrerait faire oublier cet épisode embarrassant, où il s'était fait le chantre de l'interventionnisme "humanitaire", et l'allié objectif des BHL, Sarkozy, Juppé, Cameron, Obama et consorts. Il préfère mettre l'accent sur sa posture  anti-impérialiste concernant la tragédie syrienne, sur son soutien plus ou moins sincère à l'action de Poutine venu in extremis au secours de Bachar al-Assad.

 Il n'en fut pourtant pas toujours ainsi, loin s'en faut, car force est de constater que les Libyens, malheureusement pour eux, n'avaient pas bénéficié de sa part de la même bienveillance internationaliste que celle qu'il accorde à présent aux Syriens. Spectaculaire revirement, qui dissimule assez mal des velléités inavouées de se dédouaner, en tentant maladroitement d'effacer les stigmates d'un passé gênant...


 Petit rappel, donc, afin que la vérité ne soit pas occultée par ceux qui voudraient aujourd'hui se racheter une virginité à (trop) bon compte.

Hans CANY
Le 26 février 2017

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Billet d'humeur :
MELENCHON, COMPLICE DES ASSASSINS IMPERIALISTES


  Il est pour le moins symptomatique du degré d'aliénation qu'ont atteint une grande partie des électeurs et des électrices dits "de gauche", d'assister aujourd'hui à leur engouement irrationnel pour un personnage tel que Jean-Luc Mélenchon. Les prises de position plus qu'abjectes adoptées par cet individu tout au long de l'année 2011, notamment en matière de politique internationale, auraient pourtant dû en alarmer plus d'un.

  Mélenchon a non seulement été un fervent partisan, mais aussi un complice zélé de l'agression impérialiste contre la Libye, et c'est un anti-Kadhafi très virulent.  De surcroit, l'individu est notoirement Franc-Maçon, ce qui ne devrait guère susciter la confiance et l'enthousiasme des masses populaires...
Le politicard "de gauche" ou le syndicaliste qui, dans le secret des loges maçonniques, fraternise avec le patron, le banquier, le politicien véreux du camp "adverse", le magistrat et le flic, tout ça dans un but tout aussi obscur que douteux, voila ce qui devrait, pour le moins, éveiller la méfiance de toute personne un tant soit peu consciente... Ajoutons à cela que c'est un faux antimondialiste, puisqu'il est internationaliste à outrance. En vérité, Mélenchon est un imposteur doublé d'une charogne, et non des moindres. Ces nécessaires petits rappels ayant été faits, je me bornerai juste à revenir sur le premier point, qui ne passe vraiment pas, et qui à lui seul disqualifie sans appel ce sinistre clown.

   Mélenchon ne s'est pas contenté de ne pas dénoncer la mise à mort de la Jamahiriya libyenne, comme seraient tentés de le croire certains. Non. Si encore ce n'était "que" cela... Le souci, c'est qu'il ne s'est pas privé de surenchérir à ce sujet à chaque fois qu'il était invité sur les plateaux TV, tout au long de la crise libyenne. Il a été un partisan zélé de l'intervention de l'OTAN (sous couvert d'ONU), comme de la participation de la France à cette infamie, et c'est tout juste s'il n'a pas appelé au meurtre de Kadhafi... Ce politicard -comme tant d'autres me direz-vous- n'est qu'une ordure sans nom. Aucune excuse n'est recevable, concernant son attitude durant ces neuf funestes mois. AUCUNE ! Quand on voit que ce qu'il reste du PCF s'est rangé derrière un type aux positions aussi dégueulasses au sujet de la Libye, on ne peut s'empêcher de se dire que Georges Marchais doit se retourner dans sa tombe...  Voter aujourd'hui Mélenchon, voter "Front de Gauche", c'est donner un blanc-seing à une crapule qui n'a pas hésité à soutenir à fond les agissements du Nouvel Ordre Mondial, l'action des impérialistes et des néocolons occidentaux.

   Honte à toute la prétendue "gauche" occidentale -et française en particulier- qui, du Parti soi-disant "socialiste" aux groupusculets de l'extrême-gauche marxolâtre, en passant par les écolos-pastèques, le soi-disant "Front de Gauche" de Mélenchon, les simili-"libertaires" et autres excités "antifas", seront au mieux restés apathiques et silencieux face au scandale inouï qu'a constitué l'agression impérialiste contre la Libye, quand ils ne l'auront pas, au pire, tacitement ou très ouvertement approuvée ! Alors même que, de toute évidence, le caractère particulièrement odieux de cette intervention armée aurait dû pour le moins susciter dès le départ un tollé général, et une mobilisation sans précédent ! Les bonnes consciences politiquement correctes, les faux culs de la gôche caviar, comme les extrême-gauchards et autres manipulés de tous poils, à l'instar des dirigeants africains et arabes qui auront particulièrement brillé par leur inaction voire leur servilité tout au long de cette guerre d'agression abjecte entre toutes, ne m'inspireront à jamais que le plus insondable des mépris.

Je n'oublierai pas. Je ne pardonnerai pas.


Hans CANY
Le 19 janvier 2012

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Et pour ceux qui douteraient encore de la véracité des accusations formulées plus haut, voici quelques extraits d'émissions télévisées de l'époque. Puissent ces quelques séquences filmées rafraîchir chez eux une mémoire manifestement défaillante...



 

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15:47 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : libye, géopolitique et politique internationale |  Facebook | | | |

Les emails de Hillary Clinton confirment l’ignominie de la destruction de la Libye

La publication, en cette nouvelle année, de plus de 3000 emails de Hillary Clinton datant de sa période au State Department a fait buzzer CNN sur ses bavardages en texte. Mais les historiens de la guerre de l’OTAN contre la Libye en 2011 auront à coup sûr remarqué certaines des confirmations les plus explosives contenues dans ces nouveaux emails :
des aveux de crimes de guerre commis par des rebelles, des instructeurs des opérations spéciales à l’intérieur du territoire libyen presque dès le début des manifestations, al-Qaida infiltrée dans l’opposition soutenue par les USA, des nations européennes jouant des coudes pour l’accès au pétrole libyen, les origines infâmes de l’allégation absurde de viol en masse au Viagra, et l’inquiétude que constituait les réserves de Kadhafi en or et en argent pour la monnaie européenne.


Libye_4.jpg


 Un bulletin de renseignements daté du 27 mars 2011 sur la Libye, envoyé par le proche conseiller de longue date des Clinton et fournisseur officieux d’informations à Hillary,Sydney Blumenthal, contient des indications claires de crimes de guerre perpétrés par les rebelles soutenus par l’OTAN. Citant comme source un commandant rebelle « parlant strictement confidentiellement », Blumenthal rapporte à Hillary que [l’emphase est mienne]:

Sous l’assaut des forces aériennes et navales alliées, des troupes de l’armée libyenne ont commencé à déserter pour rallier les rebelles en nombre croissant. Les rebelles font un effort pour accueillir ces troupes en tant que camarades libyens, dans le but d’encourager des défections supplémentaires.

(Commentaire de la source: Parlant strictement confidentiellement, un commandant rebelle a déclaré que ses troupes continuent d’exécuter sommairement tous les mercenaires étrangers capturés lors des combats…)

Alors que l’illégalité d’exécutions extra-judiciaires est facile à constater (des groupes s’adonnant à ces pratiques sont conventionnellement définis comme des « escadrons de la mort »), la sinistre réalité derrière la référence aux « mercenaires étrangers » n’est sans doute pas évidente pour la plupart des gens.

Tandis qu’au fil des décennies Kadhafi a été connu pour faire appel à des entreprises européennes, entre autres, de sécurité et d’infrastructure, il n’y a aucun indice pour suggérer que ceux-ci aient été ciblés par les rebelles libyens.

Il y a par contre une abondante documentation de la part de journalistes, de chercheurs et de groupes de défense des droits de l’homme qui démontre que les civils libyens noirs et les travailleurs sous contrat du sud du Sahara, une population favorisée par Kadhafi dans ses politiques en faveur de l’Union Africaine, ont été les cibles d’un « nettoyage ethnique » aux mains des rebelles qui voyaient les Libyens noirs comme étroitement liés au régime.

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Les Libyens noirs étaient fréquemment désignés comme des « mercenaires étrangers » par l’opposition rebelle pour leur loyauté généralement présumée envers Kadhafi en tant que communauté et soumis à la torture, aux exécutions, leurs villes étant « libérées » par le nettoyage ethnique. Ceci est démontré par l’exemple amplement documenté de Tawerqha, toute une ville de 30 000 Libyens noirs et « à la peau sombre » qui, en août 2011, avaient disparu après que la ville ait été prise par les brigades de Misrata du CNT libyen, soutenu par l’OTAN.

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Ces attaques étaient bien connues, aussi tard qu’en 2012 et souvent filmées, comme le confirme cet article du Telegraph:

Après que Mouammar Kadhafi ait été tué, des centaines de travailleurs migrants de pays voisins ont été emprisonnés par les combattants alliés aux nouvelles autorités intérimaires. Ils accusent les Noirs africains d’avoir été des mercenaires à la solde de l’ancien dirigeant. Des milliers d’Africains du sud du Sahara ont été regroupés depuis la chute de Kadhafi, en août.

Il semble que Clinton se faisait personnellement informer des crimes sur le champ de bataille des ses combattants anti-Kadhafi adorés, et longtemps avant qu’une partie du pire de ces crimes génocidaires ait eu lieu.

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Le même email de renseignements de Sydney Blumenthal confirme également ce qui est devenu un thème bien connu des insurrections soutenues par l’Occident au Moyen-Orient: la contradiction de la présence de forces spéciales entraînant des milices qui sont en même temps suspectées de liens avec al-Qaida.

Blumenthal rapporte qu’une « source extrêmement sensible » a confirmé que des unités des opérations spéciales britanniques, françaises et égyptiennes entraînaient des militants libyens le long de la frontière entre l’Égypte et la Libye, ainsi que dans la banlieue de Benghazi.

Pendant que des spécialistes ont longuement spéculé sur le « quand et le comment » de la présence de troupes occidentales sur le terrain au cours de la guerre libyenne, cet email sert de preuve définitive que des forces spéciales y étaient dans le mois suivant les premières manifestations qui ont commencé entre mi- et fin février 2011 à Benghazi.

Au 27 mars, dans ce qui était communément considéré être un simple « soulèvement populaire », des agents spéciaux extérieurs étaient déjà en train de "superviser le transfert d’armes et de matériel aux rebelles », y compris « une provision apparemment infinie de fusils d'assaut AK 47 et de munitions" .

Seulement quelques paragraphes après cet aveu, la prudence est recommandée à propos de ces milices que les forces spéciales instruisent, à cause de l’inquiétude que « des groupes radicaux/terroristes comme les Groupes Combattants Libyens et al-Qa’ida au Maghreb Islamique (AQMI) soient infiltrés dans le CNT et son commandement militaire ».

Bien que la résolution 1973 de l’ONU proposée par les Français ait affirmé que la zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye était conçue pour protéger les civils, un email envoyé à Hillary en avril 2011 dont le titre en adresse est « Le client de la France et l’or de Kadhafi » évoque des intentions beaucoup moins nobles.

L’email identifie le Président français Nicolas Sarkozy comme étant le meneur de l’attaque contre la Libye, avec cinq objectifs spécifiques en tête: obtenir le pétrole libyen, assurer l’influence de la France dans la région, augmenter la réputation domestique de Sarkozy, affirmer la puissance militaire française et couper l’influence de Kadhafi dans ce qui est considéré comme la « Françafrique ».

La partie la plus étonnante est la longue section décrivant l’immense menace que les réserves d’or et d’argent massifs de Kaddafi faisait peser sur la circulation du Franc français (CFA), l’une des principales monnaies africaines. En lieu et place de la doctrine aux nobles consonances de la « Responsabilité de Protéger » (R2P) donnée en pâture au public, il y a cette explication « confidentielle » de ce qui motivait réellement la guerre [l’emphase est mienne]:

Cet or avait été accumulé avant la rébellion actuelle et était prévu pour servir à l’établissement d’une monnaie pan-africaine basée sur le Dinar-or libyen. Ce projet était destiné à fournir aux pays africains francophones une alternative au Franc français (CFA).

(Commentaire de la source: Selon des individus bien informés cette quantité d’or et d’argent est estimée à plus de $7 milliards. Des officiers des renseignements français ont découvert ce projet peu de temps après que la rébellion actuelle ait commencé, et c’est l’un des facteurs ayant influencé le Président Nicolas Sarkozy pour engager la France dans l’attaque contre la Libye).

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Bien que cet email interne vise à résumer les facteurs motivant l’intervention de la France (et par extension de l’OTAN) en Libye, il est intéressant de noter l’absence flagrante de mention du sauvetage des vies de civils innocents dans ce bulletin.

Au contraire, la grande frayeur rapportée est que la Libye puisse mener l’Afrique vers un haut degré d’indépendance économique grâce à une nouvelle monnaie pan-africaine.

Les renseignements français « ont découvert » une initiative libyenne pour rivaliser librement avec la monnaie européenne par l’intermédiaire d’une alternative locale, et ceci devait être stoppé par l’agression militaire.

Aux premiers temps du conflit libyen la Secrétaire d’État Clinton a formellement accusé Qaddafi et son armée d’utiliser le viol en masse comme outil de guerre. En dépit du fait que des organisations internationales, comme Amnesty International, aient rapidement démonté ces allégations, ces charges furent répétées sans discernement par des politiciens et des médias occidentaux.

C’était comme si la bizarrerie de la théorie du complot n’avait pas d’importance: tant qu’elle dépeignait Kadhafi et ceux qui le soutenaient comme des monstres, et tant qu’elle appuyait la cause d’une action militaire prolongée en Libye, elle était jugée crédible par les médias de masse.

Deux exemples criants sont évoqués dans le lot d’emails le plus récent: l’affirmation sensationnelle selon laquelle Kadhafi avait distribué du Viagra à ses troupes pour des viols en masse, et l’affirmation que des corps avaient été « mis en scène » par le gouvernement libyen sur des sites de bombardements de l’OTAN pour faire croire au bombardement de civils par la coalition occidentale.

Dans un email en fin mars, Blumenthal confesse à Hillary que:

J’ai parlé de cette histoire il y a plus d’une semaine – Kadhafi plaçant des cadavres pour créer des opérations de relations publiques présentant de prétendues victimes civiles résultant de bombardements alliés – tout en soulignant que c’était une rumeur. Mais désormais, comme vous le savez, Robert Gates y donne foi (voir histoire ci-dessous).

Maintenant des sources disent, et c’est encore une rumeur (c’est à dire que cette information provient des rebelles et n’est pas indépendamment confirmée par les renseignements occidentaux), que Kadhafi a adopté une politique de viol et a même distribué du Viagra à ses troupes. L’incident à la conférence de presse de Tripoli impliquant une femme qui affirmait avoir été violée fait peut-être partie d’un outrage bien plus vaste. Chercherai davantage d’informations.

Non seulement le Ministre de la Défense Robert Gates a-t-il fait la promotion de la théorie bizarre de « corps mis en scène » pendant l’émission « Face The Nation » de CBS News, mais la fiction encore plus étrange du Viagra atteignit les gros titres internationaux quand l’Ambassadrice US à l’ONU Susan Rice en accusa formellement la Libye devant le Conseil de Sécurité de l’ONU.

Ce que confirme ce nouvel email est que non seulement le Département d’État était conscient de la nature contrefaite de ce que Blumenthal présentait comme des « rumeurs » dont la seule source était les rebelles, mais qu’il ne fit rien pour empêcher que de fausses informations atteignent des responsables de haut rang qui leur donnèrent ensuite de la « crédibilité ».

En outre, il apparaît que le canular de viol en masse au Viagra trouve probablement son origine chez Sydney Blumenthal lui-même.

Traduit par Lawrence Desforges

SOURCE DE L'ARTICLE :
http://www.leral.net/Les-emails-de-Hillary-Clinton-confir...

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01/09/2016

47ème anniversaire de la Révolution Al-Fateh

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Ce 1er septembre 2016 marque le 47ème anniversaire de la Révolution Al-Fateh de 1969, et donc l'entrée dans la 48ème année de son esprit immortel. Une pensée toute particulière pour la Libye martyre, pour le peuple libyen qui souffre aujourd'hui sous le joug de la dictature des traîtres et des islamistes parvenus au pouvoir dans les fourgons de l'OTAN, ainsi que pour la Résistance verte qui ne baissera jamais les armes.

Nombreux sont ceux qui, s'étant laissés abuser par les mensonges et les mirages de 2011, en sont à présents réduits à déchanter amèrement. Finie la démocratie directe et participative, fini le logement gratuit pour tous, finies l'eau et l'électricité gratuites, finie l'essence à 8 centimes d'euro le litre, finis les prix bas et régulés, finies les aides sociales diverses, finie la sécurité dans les rues, finie l'égalité des droits entre hommes et femmes etc etc ! Nous les avions pourtant avertis. Ceux-là auraient certainement mieux fait de nous écouter et d'y réfléchir en temps voulu... Ils n'ont désormais plus que leurs yeux pour pleurer, et tout le temps de regretter, de méditer sur leur pitoyable inconséquence.

Concernant les Libyens, la plupart des meilleurs d'entre eux sont soit tombés en martyrs en 2011, soit croupissent dans les geôles des barbares, soit sont actuellement exilés à l'Etranger. N'oublions pas que ce n'est pas moins d'un million et demi de citoyens qui ont fui le régime de terreur imposé à la suite de l'agression impérialiste, ce qui, pour un pays qui ne comptait qu'à peine six millions d'habitants, représente un nombre considérable. N'oublions pas non plus les courageux membres de la Résistance verte qui, dans la clandestinité, poursuivent le combat avec opiniâtreté.

Que ce 1er septembre 2016 soit aussi une journée de protestation internationale contre le régime de terreur des rats du prétendu CNT, et pour les milliers de prisonniers politiques victimes aujourd'hui de détentions arbitraires, de parodies de procès iniques, de spoliation, de tortures et autres actes inhumains de toutes natures...
Le coeur vert de la Libye véritable bat toujours, et tôt ou tard, la Jamahiriya renaîtra de ses cendres !

Hans CANY

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Vous vous demandez toujours comment on peut soutenir Kadhafi et continuer de prôner ses idées ? Alors faites un effort, prenez le temps de lire le Livre vert, dont vous trouverez ci-dessous les trois parties en liens. Alors seulement vous pourrez dire que vous savez de quoi vous parlez. Tant que vous ne vous serez pas donné cette peine, vos jugements de valeur, reposant uniquement sur l'image diabolisée que vous a servie la propagande médiatique, resteront sans le moindre fondement sérieux.

Livre_vert_6.jpg

Pour lire le Livre vert, en 3 parties :

. 1ère partie : LA DEMOCRATIE

 

. 2ème partie : LE SOCIALISME

 

. 3ème partie : LES FONDEMENTS SOCIAUX

 

Kadhafi.HEROS_IMMORTEL.jpg

 

24/08/2016

Sarkozy a du sang sur les mains

Sarkozy_sang_mains.jpg

Ne l'oubliez jamais : Sarkozy n'est pas seulement une crapule, un gangster et un oligarque autocrate (pléonasme). Il a aussi, et avant tout, DU SANG SUR LES MAINS.  Notamment celui des Libyens qu'il a délibérément fait massacrer en perpétrant, courant 2011, l'agression impérialiste et néocoloniale que l'on sait.

Cet agent zélé du Nouvel Ordre Mondial n'est rien de moins qu'un criminel de guerre, au même titre que ses acolytes et complices Juppé, BHL, Obama, Clinton, Cameron et consorts, et tous méritent impérieusement d'être jugés pour les indicibles crimes dont ils auront été les instigateurs.
Et il est parmi les principaux responsables du chaos qui s'est ensuivi, comme de ses conséquences actuelles.

Réveillez-vous. Ne soyez pas amnésiques. Et faites fonctionner vos neurones. Dénoncez cette racaille en col blanc pour ce qu'elle est réellement, et exigez sans relâche que cet abject individu soit un jour amené à répondre de ses méfaits.

Hans CANY

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06/08/2016

Islam et terrorisme : à propos d'amalgames [par Jean-Claude Bourret]

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Une mise au point très pertinente, à lire attentivement et en intégralité.



Terrorisme : attention aux amalgames : l'islam n'est pas en cause !

Non ! Aussi surprenant que cela puisse paraître, dans la série d'attentats qui ensanglante beaucoup de pays, y compris ceux ou les attentats suicides sont quasi quotidiens, l'islam n'a rien à voir, pour une raison simple que bien peu mettent en avant : l'islam, n'existe pas.

Les "islams"...oui.

Donc, il est bien difficile d'imputer à 'l'islam", ces actes désespérés, témoignages d'une foi totale et rudimentaire (sans réflexion).

Les plus informés parlent de l'islam "salafiste", sans d'ailleurs qu'une explication soit donnée à ce terme, qui est confondu sommairement avec le qualificatif "extrémiste"

Il y a plusieurs évidences, pour ceux qui étudient l'islam, comme pour les musulmans avertis :

1- la loi d'Allah est supérieure à la loi des hommes, donc aux lois de la république.

2-Réduire l'islam aux exactions d'une poignée de déracinés de notre civilisation, souvent issus des quartiers ou ils ont vécu d'expédients, notamment de traffic de drogues, est totalement indigne...et faux.

3- Une grande majorité des musulmans, pratiquent un islam paisible...tout simplement parce que,  comme les autres croyants, ils ne connaissent pratiquement rien de leur religion : Comment a-t-elle été créée...? Qui a écrit le Coran ? Quand ? Pourquoi y-a-t-il des contradictions dans le Coran ? Pourquoi des sourates démentent-elles d'autres sourates ? Pourquoi les hadiths ont-ils été si nombreux au IXème siècle ? Pourquoi a-t-il fallu "faire le ménage" et passer de plus d'un million de hadiths à moins de sept mille ? etc.)

4- L'islam salafiste , dont on parle beaucoup pour en affubler les kamikazes, se présente comme l'islam le plus pur, celui du VIIème siècle. Il s'agit pour le musulman salafiste "d'imiter" la vie de Mahomet, lors de sa vie réelle, et d'exclure toute interprétation ultérieure, par les savants de l'islam.

5- Le salafisme, et c'est un point essentiel, condamne tout croyant qui utiliserait son cerveau pour avancer dans le chemin de la connaissance. Les salafistes condamnent évidemment tout ce qui s'apparente à la civilisation occidentale, à la liberté des femmes, totalement contraire à la sourate IV verset 47 ou 38 selon les traductions.

6- Le salafisme est enseigné par l'école coranique la plus sectaire (école hanbalite) qui s'appuie uniquement sur les 114 sourates du Coran et sur la sunna, prélude au wahhabisme.(Arabie et Qatar)

7-La salafisme lui même est divisé en trois courants (cheikhite...réveil islamique (Al sahwa al islamiya...et le salafisme jihadiste) , mais le courant majoritaire est le salafisme cheikhite (ou quiétiste)

8- Ce courant majoritaire prone d'éviter toute vie sociale, tout engagement politique (à l'inverse des frères musulmans)...Ce n'est pas dans cette branche de l'islam que l'on trouve le terrorisme et les candidats au suicide, mais dans la troisième branche du salafisme (de salaf : les pieux prédécesseurs) : le salafisme jihadiste.

9-C'est donc cette troisième branche du salafisme qui recrute les terroristes, via le web, ou dans les mosquées salafistes. La philosophie du salafisme jihadiste est simple : tout musulman a l'obligation de combattre à mort les infidèles (les non musulmans) qui oppriment l'islam par des lois civiles (démocratie) alors que seule la parole d'Allah dans le Coran et la sunna doivent guider le vrai musulman, soumis à la volonté d'Allah.

10- Nous ne sommes sortis, ni de l'auberge, ni de la mosquée salafiste...Il y a encore , hélas, un travail de culture et de connaissance, qui prendra plus d'un siècle, avant que les musulmans jihadistes ne comprennent qu'ils sont dans une erreur immense et facilement vérifiable...à la condition d'utiliser ce qu'Allah a mis entre nos deux oreilles...

Ainsi, accuser les musulmans en général ou l'islam en particulier, est une erreur due à notre propre inculture, et à la nécessité, pour les médias, de faire simple.


Jean-Claude Bourret
6 août 2016


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28/07/2016

Alain de Benoist : « Les islamophobes sont les idiots utiles de l’islamisme radical »

Un court entretien avec Alain de Benoist, originellement publié sur Boulevard Voltaire en janvier 2015, en pleine vague d'hystérie collective suite à la fameuse affaire des attentats parisiens. De fort pertinentes réflexions sur lesquelles nombre de ceux que j'appelle les "nationalistes casher", à savoir certains "islamophobes" qui, aveuglés par une haine sans nuances de tout ce qui est musulman, en viennent parfois à professer un philosionisme des plus ineptes, seraient bien inspirés de méditer.

Hans CANY

 

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Près de quatre millions de personnes qui défilent, après les attentats, pour un journal qui vendait péniblement à 30.000 exemplaires, c’est en soi un événement. Grand moment de communion nationale ou psychose collective ?

Alain de Benoist : Les manifestations auraient eu du sens si elles s’étaient bornées à exprimer de façon solennelle le refus du terrorisme par le peuple français. Organisées par le gouvernement et les partis politiques, elles se sont transformées en une immense vague d’identification victimaire symbolisée par le slogan « Je suis Charlie », promu de manière orwellienne nouveau mot d’ordre « républicain ». Dès lors, il ne s’agissait plus tant de condamner des attentats et des assassinats que de s’identifier aux « valeurs » de Charlie Hebdo, c’est-à-dire à la culture du blasphème et de la dérision.

Durant la manifestation et les jours qui ont suivi, dans une France plongée en état d’apesanteur et noyée dans la moraline, on aura tout vu. Les cloches de Notre-Dame de Paris sonnant le glas pour les bouffeurs de curé. L’« union nationale » sans le Front national. La « liberté d’expression » réduite au droit au blasphème et s’arrêtant à Dieudonné. Celle des caricaturistes dépendant de la personne visée (Mahomet en train de sodomiser un porc : tellement drôle ! Christiane Taubira en guenon : intolérable !). Des bataillons de chefs d’État (deux fois le G20 !) chantant les louanges d’un titre dont ils n’avaient jamais entendu parler huit jours plus tôt. Des millions de zombies se ruant dans les kiosques pour acheter, tel le dernier smartphone, un journal qu’ils n’avaient jamais eu la curiosité d’ouvrir depuis vingt ans. Le badge « Je suis Charlie » succédant au ruban pour le SIDA et à la petite main de « Touche pas à mon pote ». Spectacle surréaliste ! Tout le monde il est gentil, tout le monde il est Charlie, dans le grand hospice occidental transformé en bisounurserie. Les rédacteurs de Charlie Hebdo, qui se voulaient tout sauf « consensuels », auraient été les premiers stupéfaits de se voir ainsi canonisés. Quant aux djihadistes, ils ont dû bien rigoler : un défilé des moutons n’a jamais impressionné les loups.

 

Ces cortèges peuvent-ils être mis sur le même plan que le défilé gaulliste sur les Champs-Élysées en 1968, les marches contre Jean-Marie Le Pen en 2002 ou la déferlante de la Manif pour tous ?

Alain de Benoist : Je ne le crois pas. Pour Valls et Hollande, la manifestation avait au moins six objectifs : marginaliser le Front national et neutraliser l’UMP (qui est évidemment tombée dans le panneau la tête la première) au nom de l’« union sacrée », solidariser les Français autour d’une classe politique gouvernementale discréditée, justifier l’engagement de la France dans une nouvelle guerre d’Irak où elle n’a rien à faire, mettre en place un espace policier européen où l’on sait d’avance que ce ne sont pas seulement les islamistes qui seront surveillés (Manuel Valls affirmant sans rire que les « mesures exceptionnelles » qu’il s’apprête à prendre ne seront pas des mesures d’exception !), faire croire que le terrorisme auquel nous sommes aujourd’hui confrontés a plus à voir avec le Proche-Orient qu’avec l’immigration et la situation des banlieues, enfin persuader l’opinion que, « face au terrorisme », la France, fidèle vassale du califat américain, ne peut qu’être solidaire de pays occidentaux qui n’ont jamais cessé d’encourager l’islamisme, tout en noyant leurs erreurs et leurs crimes derrière le rideau de fumée du « choc des civilisations » (Poutine n’avait bien sûr pas été invité !). Force est de reconnaître que tous ces objectifs ont été atteints.

J’ai eu le tort, dans un entretien précédent, de parler de réactions spontanées. Celles auxquelles ont eu droit les journalistes de Charlie Hebdo – mais non le malheureux otage français Hervé Gourdel décapité en Algérie trois mois plus tôt – ont en réalité été mises en forme par les injonctions sociales et médiatiques, la grande fabrique postmoderne des affects et des émotions. Il faudrait un livre entier pour analyser dans le détail ce coup de maître qui a permis, en l’espace de quelques heures, de récupérer la colère populaire au bénéfice d’une adhésion « républicaine » à l’idéologie dominante et d’une « union nationale » avant tout destinée à redresser la courbe de popularité du chef de l’État. La classe politique gouvernementale apparaît ainsi comme la principale bénéficiaire de la légitime émotion soulevée par les attentats.

 

On a enregistré ces derniers jours une recrudescence des actes antimusulmans (attaques contre des mosquées, etc.). Cela vous surprend ?

Alain de  Benoist : Cela me surprend d’autant moins que les attentats sont faits pour ça : stimuler une islamophobie que les terroristes djihadistes considèrent comme un « vecteur de radicalité » privilégié. Les terroristes islamistes adorent les islamophobes. Ils souhaitent qu’il y en ait toujours plus. Ils savent que plus les musulmans se sentiront rejetés par les non-musulmans, plus ils pourront espérer les convaincre et les radicaliser. Les djihadistes assurent qu’ils représentent le « véritable islam », les islamophobes leur donnent raison en disant qu’il n’y a pas de différence entre l’islam et l’islamisme. Que les premiers commettent des attentats alors que les seconds verraient plutôt sans déplaisir se multiplier les pogroms contre ceux qui « rejettent le mode de vie occidental » (le sympathique mode de vie mondialisé de la consommation soumise) n’y change rien. Les islamophobes sont les idiots utiles de l’islamisme radical.

À l’époque de la guerre d’Algérie, que je sache, on ne faisait pas grief aux harkis d’être musulmans, et l’on ne s’étonnait pas non plus qu’il y ait des mosquées dans les départements français d’Alger, d’Oran et de Constantine. Pour ma part, je ne ferai pas aux terroristes islamistes le cadeau de devenir islamophobe. Et je ne fantasmerai pas non plus sur la « France musulmane » comme Drumont fantasmait sur La France juive (1885), en associant mécaniquement islam et terreur comme d’autres associaient naguère les Juifs et l’argent.

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

Source : http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/les-islamophobes-s...

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02/03/2016

Mars, mois de tous les dangers ?

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 Identifié à l'Arès grec,  Mars, qui fut pour la Rome antique le terrible dieu de la guerre offensive et de la destruction, a légué son nom au mois qui lui était traditionnellement consacré. Dans l' ancien calendrier romain, ce mois, ainsi placé sous le patronage du cruel et impitoyable fils de Jupiter, ouvrait la nouvelle année.

De par les vertus guerrières qu'il incarnait, Mars, qui en outre personnifiait la force brutale et l'intrépidité, faisait évidemment l'objet d'une popularité et d'une dévotion toutes particulières au sein des légions, et le mois qui porte son nom était souvent choisi pour lancer des offensives militaires. Celles-ci étaient alors censées avoir les meilleures chances d'être rapidement couronnées de succès, quel qu'en soit le prix, et ce au delà de toute considération d'ordre éthique ou moral.


Mais cet archaïque usage romain est-il réellement tombé en désuétude à notre époque ? On est en droit de se poser la question, lorsque l'on constate qu'aujourd'hui encore, le mois de mars est celui qui marque très souvent le déclenchement de conflits majeurs.  Ceci semble tout particulièrement se vérifier si l'on se penche sur les agissements récents, sur la scène internationale, de tout ou partie de l'hydre atlantiste ;  ou des Etats-Unis d'Amérique seuls, lorsque ceux-ci se livrent de façon unilatérale à des agressions militaires.


Les deux dernières décennies, à elles seules, nous en offrent en effet quelques exemples interpellants.

Le 23 mars 1999, les forces de l'OTAN attaquent ce qui subsiste de la fédération de Yougoslavie et bombardent la Serbie, dans le cadre de la guerre dite du Kosovo.

Le 20 mars 2003, les USA attaquent l'Irak sous des prétextes mensongers, avec les conséquences que l'on sait.

Le 19 mars 2011, les forces de l'OTAN, au premier rang desquelles la France, le Royaume-Uni et les USA, également sous des prétextes fallacieux, attaquent et bombardent la Libye du colonel Kadhafi. Là aussi avec toutes les conséquences que l'on sait...

Le 12 mars 2012, une intense campagne de propagande attribue au forces loyalistes syriennes du président Bachar Al-Assad un prétendu massacre de femmes et d'enfants dans la ville de Homs, prétexte que saisiront aussitôt les USA et leurs sbires de l'OTAN pour menacer d'intervenir en Syrie. On est alors à deux doigts du déclenchement d'une nouvelle guerre d'agression ouverte aux répercussions internationales, mais cette tentative d'intervention tournera court. 

En mars 2013, les USA et leurs vassaux occidentaux menacent une nouvelle fois la Syrie d'agression imminente, cette fois sur la base d'allégations attribuant aux forces loyalistes syriennes l'usage répété d'armes chimiques. Seules l'intervention habile de la diplomatie russe et l'intelligence stratégique de Vladimir Poutine parviendront finalement à désamorcer la crise, et à écarter une catastrophe aux conséquences imprévisibles.

Le 18 mars 2014, suite au référendum du 16 mars approuvant à une écrasante majorité le rattachement de  la Crimée à la Russie, les puissances occidentales s'opposent vivement à cette dernière. L'escalade qui s'ensuit envenime gravement la crise ukrainienne en cours, et pendant quelque temps, le monde, au bord du gouffre, retient son souffle.  Une fois de plus, le pire ne sera évité que de justesse.

Le 26 mars 2015, l'Arabie Saoudite, à la tête d'une coalition formée par diverses monarchies du Golfe auxquelles s'associe l'Egypte, lance une attaque de grande envergure sur le Yemen, contre les rebelles chiites alliés à l'Iran.

Début mars 2016, sur fond de tensions permanentes entre les superpuissances russe et états-unienne, et sous le climat anxiogène d'une nouvelle guerre froide qui s'annonce, l'avenir paraît plus que jamais incertain. La propagande politico-médiatique ambiante ne cesse de nous abreuver de propos alarmistes quant au risque de conflit généralisé à l'échelon mondial. Quelle sera donc la suite des évènements ? Seul l'avenir nous le dira.

Comme on le voit, le mois de mars semble donc bien, aujourd'hui encore, être étroitement  associé aux velléités interventionnistes et aux initiatives belliqueuses. Leurs acteurs agissent-ils pour autant de façon consciente ? Ce calendrier des agressions militaires est-il donc établi de façon délibérée, et suit-il une logique d'essence magico-métaphysique qui échappe au commun des mortels ?

Face à l'énumération de ces quelques exemples, qui tendent à souligner un mystérieux rapport entre le mois de mars et les actes ou risques de guerre, les sceptiques se contenteront d'un dédaigneux haussement d'épaules. Ils ne manqueront pas d'arguer du fait que tout ceci n'est dû qu'à de simples coïncidences, qu'à une singulière concordance de dates qui n'a en soit rien d'intentionnel. Ils s'empresseront d' écarter le problème d'un revers de main méprisant, sans daigner accorder le moindre crédit à ce qui ne relève à leurs yeux que d'une énième "théorie du complot",  d'inspiration hautement  fantaisiste.

D'autres au contraire, s'agissant des dates de déclenchement des conflits au cours des dernières années, se sentiront interpellés par cette récurrence du mois de mars à laquelle ils n'avaient peut-être jamais prêté attention. Ils sentiront confusément qu'il y a ici un "détail" pour le moins troublant, lequel se répète décidément  à une trop forte
 fréquence pour n'être que le simple fruit du hasard.

Certaines sociétés secrètes qui, dit-on, exercent dans l'ombre une influence déterminante sur la politique suivie par les pays du camp occidental, ont-elles intégré la vieille croyance romaine dans leur propre doctrine ? Les dirigeants qui y sont affiliés, américains en tête, croient-ils sincèrement que leurs campagnes militaires ont davantage de chances d'atteindre leurs buts dans les meilleurs délais si elles sont lancées au mois de mars ?  Ce fait intrigant, qui aura jusqu'ici échappé à l'attention du plus grand nombre, mérite d'être enfin mis en lumière.
Et la question, même si elle demeure pour l'heure en suspens, mérite pour le moins d'être posée.


L'objet du présent texte n'est nullement de développer une quelconque théorie à grands renforts d'affirmations péremptoires. Loin de moi cette prétention. Plus modestement, il se veut juste l'indicateur d'une piste de réflexion.  A chacun de mener ses propres recherches, et d'en tirer les conclusions qui lui sembleront les plus pertinentes.

Pour l'heure, seul le retour à un salutaire équilibre des forces dans un monde qui tend à redevenir multipolaire semble être en mesure d'enrayer la machine infernale enclenchée par l'impérialisme. Cet équilibre nous évitera le pire, en annihilant la menace permanente que fait planer depuis 1991 sur le monde la dynamique "martienne". Tout ce qui tend à favoriser son émergence se doit à présent d'être soutenu.

Hans Cany

 

  

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19/02/2016

Robert Dun : Les fondements psychologiques du terrorisme

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  Le concert de condamnations moralisatrices qui monte des milieux des monstres froids de la politique et des médias vendus aux concocteurs du mensonge universel ne peut avoir le moindre effet sur l'amplification des tragédies terroristes.

  Combien est significatif le fait qu'aucun journaliste de papelard ou de télé ne se livre à une analyse ouverte du phénomène ! Cette analyse est pourtant simple, et les mouvements terroristes du monde entier présentent des points communs faciles à mettre en évidence.

  Il y a d'abord le fait que les terroristes sont des gens en situation de désespoir. Toutes les guerres de décolonisation ont débuté par une phase terroriste. Il est facile de dénoncer les « sales guerres » quand on s'assoit régulièrement devant une assiette pleine. Mais en face il y a les exclus qui savent bien qu'on les prendra pour des chiens qui aboient tant qu'ils ne feront pas parler la poudre. Peuvent-ils espérer une prise en considération de leurs problèmes par les puissances politiques ? Une solidarité de l'opinion publique contre les abus les plus criants ? Non ! Alors ils considèrent le monde entier comme complice de leurs oppresseurs, de leurs spoliateurs et ils tirent dans le tas.

  Je ne dis pas qu'ils ont raison ; je dis que c'est fatal et que cette fatalité est créée par la surdité politique et générale aux problèmes les plus brûlants de la planète. La preuve en est que les terroristes preneurs d'otages réclament presque toujours la diffusion de communiqués, ce qui leur est systématiquement refusé. On pourrait pourtant condamner tout aussi vigoureusement le terrorisme et publier les communiqués des terroristes. Mais voilà : partout où explose un désespoir, les professeurs de morale ont une saloperie à cacher.

  Nous sommes tous menacés par le terrorisme. C'est justement ce qui nous donne le droit d'en parler librement. Nous ne devons jamais perdre de vue que toutes nos idées sur les problèmes partiels ou planétaires sont le fruit d'un mensonge total universellement orchestré. Il ne s'agit pas d'une déformation de quelques vérités, mais d'une inversion de toutes les vérités fondamentales à la situation mondiale actuelle. L'édifice du mensonge universel va s'enflant sans cesse. Mais par là même il se fragilise de plus en plus. Et il suffirait parfois d'un communiqué de terroristes pour que l'opinion mondiale stupéfaite découvre tout l'engrenage de perles empoisonnées dans le chapelet de l'information.

  Je sais fort bien qu'à côté du terrorisme spontané il y a le terrorisme récupéré et manipulé par les services secrets et les religions fanatiques au pouvoir dans certains États. Mais récupération et manipulation ne sont possibles que parce que la potentialité terroriste existe. Et les nations musulmanes extrémistes ne peuvent que capituler sans conditions devant l'araignée capitaliste et américaine ou se battre comme elles le font : clandestinement.

  Parmi les causes du désespoir, il y a aussi la perte de l'identité. Rien d'étonnant à ce que les régionalismes figurent parmi les terrorismes les plus virulents. Les régionalismes sont un refuge contre un gigantisme politique et économique dans lequel un homme est spolié de sa part de décision politique. Un électeur peut agir sur le maire d'un village, mais dans une commune d'un million d'habitants, plus personne ne croit à son bulletin de vote. Plus le groupe humain augmente, plus magouilles et manipulation d'opinion deviennent faciles. En outre le régionalisme représente un refuge contre la négation de la personnalité ethnique et la culture médiatisée, autrement dit contre le chaos multiracialiste et la déculturation. L'URSS n'a pas de problèmes régionalistes parce que les personnalités provinciales y ont toujours été respectées, même là ou des conflits politiques ont donné lieu à de véritables boucheries comme en Ukraine ou dans les pays baltes. Une des raisons profondes de la relative paix intérieure que connaissent les peuples d'URSS tient au fait qu'ils ne se sentent pas contestés et attaqués dans leur identité ethnique et culturelle. Ce qui ne signifie nullement que le paradis terrestre est de ce côté…

  Le terrorisme est aussi largement une conséquence du chaos multiracial. La perte d'identité liée aux fondements biologiques de la personne crée des réflexes de refuge dans la secte qui offre une identité de remplacement et un milieu humain plus précis. Car les grands ensembles humains ( humanité, nation ) sont sans chaleur, trop vastes pour être perçus. La chaleur n'apparaît qu'avec la région, la spécificité d'un paysage, d'un accent, d'un type humain.

  Les fous dangereux de la fraternité universelle, manipulés par des criminels ultra-lucides et qui savent parfaitement là où ils nous entraînent, préparent à l'Europe multiraciale un avenir de guerres de sectes et de terrorisme sans fin. Comme au Moyen-Orient, il faudra peut-être tenir pendant des siècles avant de retrouver une identité qui soit nôtre à travers les ruines du chaos multiracialiste.

  Alors, jeune Européen, sois dur et tais-toi !



Robert Dun

(in LE PARTISAN EUROPÉEN, "La Lettre des Catacombes", novembre 1986)

 

24/11/2015

Camarade, ne te trompe pas d'ennemi ! [par Robert DUN]

 L'effondrement de la crapulocratie mondiale est proche, du moins sa phase aiguë est proche, car ses prodromes sont de plus en plus clairement perceptibles depuis une bonne trentaine d'années. Actuellement nous vivons en état de guerre civile larvée en Europe, tandis que les foyers de guerre brûlent dans le monde entier.

  Les meneurs de jeu, qui ne le mènent plus que très partiellement, car les commandes leur échappent, ne répondent plus, s'affolent. Leurs analystes patentés, bardés de diplômes d'un savoir arbitrairement fragmenté (on appelle cela le cartésianisme) ne savent plus quoi leur dire. La valetaille politique se plaint d'être « condamnée à gérer l'imprévisible », de devoir « naviguer à vue ».

  Beaucoup ont cru que je plaisantais, alors que depuis vingt ans au moins j'affirmais que nous étions gouvernés par des criminels devenus fous. Or je l'ai toujours dit et continue à l'affirmer le plus sérieusement du monde. Mes livres contiennent des veines d'explications qui montrent selon quels processus nous en sommes arrivés à cette situation planétaire de navire dirigé par des criminels devenus fous. Je montre les engrenages de la folie dans les religions du désert et dans le christianisme en particulier. Je montre comment une morale socialement inapplicable a noyé le monde dans un océan d'hypocrisie, chose particulièrement perceptible aux USA.

  La capitulation des ecclésiastiques chrétiens devant la dissolution de la société occidentale incite les faibles à se réfugier dans un autre fauteuil roulant : l'islam. Quand on n'est pas capable de trouver en soi sa propre loi, on est un esclave potentiel ; on a besoin de maîtres et si nécessaire on se met à leur recherche.

  À ceci s'ajoute le vide laissé par l'effondrement du marxisme. Or l'islam est aussi une doctrine sociale qui fait du partage un devoir. L'assistance passe même avant le devoir du pèlerinage et le Coran commande à celui qui est prêt à partir pour La Mecque : « Avant ton départ assure-toi qu'il ne manque rien à ton voisin de droite, rien à ton voisin de gauche. S'il leur manque quelque chose donne-le leur et remets s'il le faut ton voyage à plus tard ». L'eau est un bien collectif et les théologiens musulmans disent, non sans raison, qu'au temps de Mohammed seule l'eau risquait de manquer, qu'en fait ce communisme de l'indispensable s'applique à tous les biens vitaux.

  La crapulocratie se trouve confrontée à un double danger islamique : celui d'une révolution sociale et celui d'une solidité familiale et morale contraire à ses buts de prolétarisation culturelle de tous les peuples, de destruction de toues les identités.

  Vous doutez peut-être de cette volonté de destruction, de cette convergence mégalomaniaque des puissances d'argent et de leurs instruments idéologiques plus ou moins conscients ? Il n'y a pas de complot de la crapulocratie, mais il y a pire : il y a la complicité spontanée de tous ceux qui veulent noyer toutes les identités dans l'une des religions du désert, dans le marxisme ou dans la société de consommation. C'est ainsi que ceux qui pensent et enseignent « Tout est à vendre, ce n'est qu'une question de prix » rejoignent les baratineurs perfides ou naïfs de la fraternité universelle. Ils n'ont besoin pour se comprendre ni de réunions secrètes du Bilderberg ou de la Trilatérale, ni de tenues en Loges maçonniques. Leur ennemi commun, celui dont il faut parachever la destruction, c'est l'homme libre porteur d'une identité raciale et culturelle. De cela aussi vous doutez ? Alors lisez bien ce qui suit !

  Il y a presque vingt ans le bulletin interne d'une association d'enseignants allemands écrivait : « On peut dire aujourd'hui que le travail de destructuration de la famille traditionnelle allemande est accompli. Mais il reste dans les familles immigrées, turques pour la plupart, un traditionalisme auquel nous devons maintenant nous attaquer pour le détruire à son tour ».

  Il se trouve que la voix musulmane a été plus dure que le pensaient les mondialistes. Par ailleurs le Ramadan, le repos du vendredi et un certain mépris de la richesse fréquent dans le monde musulman sont contraires à la « fin de l'histoire » que veut et nous promet la crapulocratie : le règne de l'homo economicus noyé dans son inconsistance et répandu comme un chancre sur toute la planète.

  Prenez garde, ouvriers européens : les mêmes qui vous ont submergés de dizaines de millions de musulmans pour écraser vos revendications peuvent vous exciter demain à vous battre contre ces mêmes musulmans devenus encombrants. On vous dira qu'on s'est trompé (qui est « on » ?), que ces hommes n'ont pas su profiter de l'évolution qu'on leur proposait. Ne tombez pas dans le piège. J'ai dénoncé plus clairement que quiconque les bases pathologiques des religions du désert, marxisme inclus. Je suis bien loin de me laisser gagner par les mirages infantiles de l'islam. Mais si la crapulocratie s'en prend à l'islam, ce n'est pas à cause de ses dogmes infantiles, ni à cause des tchadors d'écolières manipulées. C'est parce que l'islam reste la seule force anticapitaliste, la seule capable de faire échouer le chancre mondial de la société de consommation.

  La guerre civile mondiale, à la fois raciale, culturelle et sociale ne sera pas évitée. Mais les hommes libres n'y ont aucune place. Ne vous laissez aller à aucune haine irréfléchie. Ne vous laissez pas entraîner dans le tourbillon de folie, et ne vous battez qu'en cas d'absolue nécessité, si vous êtes personnellement attaqués.

 

Robert DUN
In "L'HOMME LIBRE, fils de la Terre" , Juin 1995

 

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12/11/2015

SYRIE : Pour comprendre ce qu'il s'y passe vraiment [VIDEO]

Pour comprendre ce qu'il se passe réellement en SYRIE : une excellente explication par cette dame, qui résume tout, parfaitement.

"IL N'Y A PAS DE GUERRE CIVILE EN SYRIE,
C'EST UNE GUERRE D'AGRESSION !"

 
Vivement recommandé : à VISIONNER / ECOUTER en intégralité !
(Durée : 16mn42s)

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géopolitique et politique internationale

 

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20/10/2015

Alain de Benoist : Quand la France comprendra-t-elle que la Russie est notre plus naturel allié ?

 

Excellent entretien avec Alain de Benoist, dont je partage totalement les analyses et les prises de position. Je paraitrai certainement "hérétique" aux yeux des nationaux-anarchistes qui s'affichent viscéralement et inconditionnellement anti-Poutine, mais je persiste et signe : mon propre positionnement concernant l'action actuelle de la Russie est le même que décrit ci-dessous.

Hans CANY

 

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Nicolas Gauthier : Depuis quelques semaines, on assiste au grand retour de la Russie sur la scène internationale. Ce qui ne fait apparemment pas plaisir à tout le monde. Est-ce un pas vers le monde multipolaire à venir ?

Alain de Benoist : La déclaration de guerre de la Russie à Daech est un fait de première grandeur. En s’imposant comme un acteur incontournable dans la question syrienne, elle prend de court les États-Unis et leurs alliés. Par son réalisme, son sens géopolitique, son intelligence stratégique, Vladimir Poutine confirme ainsi le statut de puissance internationale de la Russie. Mieux encore : il est en train de constituer, avec l’Iran, la Chine et d’autres pays émergents, un bloc eurasiatique qui bouleverse toute la donne géostratégique. L’OTAN doit désormais compter avec l’Organisation de coopération de Shanghai. C’est en effet un pas vers l’émergence d’un monde multipolaire, c’est-à-dire un rééquilibrage des rapports de force dans le monde.

On verra dans les prochaines semaines comment évolue la situation sur le terrain. Mais on voit bien dès maintenant que, contrairement à la France, qui ne fait que des frappes homéopathiques, et aux États-Unis, qui font la guerre sans intention de la gagner, le Kremlin a engagé tous les moyens nécessaires. Poutine, dont la presse occidentale disait sans rire il y a encore trois mois qu’il s’apprêtait à « lâcher le régime syrien », a obtenu le feu vert de son Parlement et s’est assuré du soutien des vingt millions de musulmans que compte son pays. Contrairement aux Américains et à leurs alliés, il intervient conformément au droit international, avec l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU et à la demande des Syriens. Et il le fait pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il est impensable pour lui de laisser les islamistes de Daech s’emparer de la Syrie, qui abrite à Tartous la seule base russe de la région. Ensuite parce que c’est une belle occasion pour lui d’éliminer sur place quelques milliers de djihadistes russes originaires du Caucase. Enfin, et surtout, parce qu’avec cette intervention, il s’impose d’emblée à la face du monde comme la grande puissance montante avec laquelle il faut désormais compter.

Dans l’affaire syrienne, il y a ceux qui veulent en finir avec Daech et ceux pour qui l’éviction de Bachar el-Assad est la priorité. Est-ce vraiment ainsi que se pose le problème ?

Alain de Benoist : Se demander dans l’abstrait qu’est-ce qui est le pire, une dictature ou un réseau terroriste comme Daech, est une très mauvaise façon de poser le problème. Le « pire » est toujours relatif à une situation donnée. La seule véritable question qui se pose est celle-ci : qu’est-ce qui est le plus contraire à nos intérêts ? Si c’est la dictature, alors il faut se battre contre la dictature ; si c’est le réseau terroriste, alors c’est lui qu’il faut affronter. Dans le cas de la Syrie, la réponse est simple. La barbarie islamiste de Daech nous menace, alors que le régime de Bachar el-Assad ne nous a jamais menacés. Contre la première, il faut donc soutenir le second. Mais le fond du problème, c’est la russophobie. Pour les États-Unis comme pour la France, l’objectif numéro un, c’est avant tout de réduire l’influence russe. Damas étant l’allié de Moscou, l’élimination de Bachar el-Assad devient dès lors la priorité.

On reproche ainsi aux frappes russes de viser, non seulement Daech, mais les rebelles syriens qui combattent le régime légal de Damas. Mais pourquoi ne le feraient-elles pas ? Vladimir Poutine sait très bien que, dans l’affaire syrienne, il n’y a pas d’« islamistes modérés », mais seulement des rebelles armés, alliés objectifs des terroristes, que les forces armées syriennes sont les seules à combattre réellement l’État islamique et que l’élimination du régime alaouite ouvrirait les portes de Damas à Daech. Vous noterez, au passage, le caractère grotesque des réactions scandalisées fulminées par les États européens membres de l’OTAN au motif que des avions russes auraient effleuré la frontière aérienne turque, au moment même où ces mêmes États acceptent que leurs propres frontières, terrestres celles-là, soient violées tous les jours par des milliers d’immigrés illégaux venus pour la plupart de Turquie !

Du coup, grande est l’impression que la France joue toujours avec un coup de retard…

Alain de Benoist : La France, en effet, n’est pas seulement alignée sur l’Amérique, elle a aussi toujours un temps de retard. En 2013, François Hollande annonce qu’il va bombarder Damas, puis se ravise parce que Washington a décidé de faire marche arrière. L’année suivante, il prend des sanctions contre la Russie, puis décide de recevoir Poutine parce qu’Obama l’a reçu avant lui. Aujourd’hui, sous l’influence du plus exécrable ministre des Affaires étrangères de la Ve République, Laurent Fabius, il persiste à exiger le départ de Bachar el-Assad, que ne demandent plus ni les Américains ni les Allemands, ce qui est à peu près aussi réaliste que si les démocraties occidentales avaient fait du départ de Staline un préalable à leur alliance avec l’URSS contre Hitler !

Après avoir achevé l’œuvre d’atlantisation de la diplomatie nationale entamée sous Nicolas Sarkozy, la France adopte, face à Moscou, une position de guerre froide que rien ne justifie, sinon son alignement total sur la politique de l’OTAN, et continue à prétendre décider à la place des Syriens de qui doit diriger la Syrie. N’ayant plus aucune politique étrangère indépendante, elle est, en fait, condamnée à jouer petit bras. Après quatre ans de soutien aux pétromonarchies du Golfe et aux bandes islamistes anti-Assad, elle voit s’effondrer toutes ses hypothèses et n’est plus en position de se poser en médiateur nulle part. Plus personne ne l’écoute, elle ne compte pour rien, elle est hors jeu. Quand comprendra-t-elle que la Russie est notre plus naturel allié ?

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier
Source : http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/france-comprendra-...

 

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31/05/2015

Allemagne, réveille-toi ! [VIDEO]

Les Allemands commenceraient-ils ENFIN à se réveiller de la culpabilité éternelle qu'on leur fait porter ?

Finiront-ils par s'affranchir 
ENFIN de l'autoflagellation perpétuelle et de la haine d'eux-mêmes ? 

Allons-nous ENFIN vers un peu moins de manichéisme partisan ? 

Connaitrons-nous ENFIN une vision de l'Histoire plus nuancée que celle qu'ont imposée les vainqueurs de 1945 ?

C'est un bon début, et ce n'est pas trop tôt !

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21/02/2015

Libye : qui présentera « l’addition » à Sarkozy, Juppé et BHL? par Bernard Lugan

 

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Au mois de mars 2011, à l’issue d’une campagne médiatique d’une rare intensité initiée par BHL, Nicolas Sarkozy décida d’entrer en guerre contre le colonel Kadhafi avec lequel il était encore dans les meilleurs termes quelques mois auparavant.

Le 17 mars, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, arracha la résolution 1973[1] au Conseil de Sécurité de l’ONU, ce qui permit d’ouvrir les hostilités.

Le 19 mars, 19 avions français (chasseurs et ravitailleurs) lancèrent un raid de 2h30 au dessus de la Libye. L’incompréhensible guerre franco-libyenne ou otano-libyenne, venait de débuter.

Les raisons de ce conflit aux conséquences à ce point dramatiques qu’une intervention internationale paraît aujourd’hui indispensable sont toujours aussi mystérieuses. A l’époque, l’Elysée avança l’argument d’une action humanitaire destinée à « sauver la population de Benghazi ». Le mardi 16 décembre 2014, le président tchadien Idriss Deby donna une autre explication en déclarant qu’en entrant en guerre en Libye:  » l’objectif de l’OTAN était d’assassiner Kadhafi. Cet objectif a été atteint« [2].

Quoiqu’il en soit de ses causes officielles ou officieuses, réelles ou supposées, étayées ou fantasmées, le résultat de cette guerre « pour la démocratie et les droits de l’homme », est catastrophique :
– Les alliés islamistes du Qatar et de la Turquie ont pris le contrôle d’une partie des approvisionnements gaziers et pétroliers de l’Europe.

– Daesh a lancé une entreprise de coagulation des milices islamistes. Celles qui lui ont fait allégeance contrôlent une partie de la Cyrénaïque et à l’ouest, elles sont sur la frontière tunisienne. Partout, elles font régner la terreur.

– L’Egypte est directement menacée ainsi que la Tunisie et l’Algérie. Au sud, le Tchad et le Niger sont en première ligne alors qu’avec Boko Haram un second front islamiste s’est ouvert sur leurs frontières.

– Les gangs islamo-mafieux déversent des dizaines de milliers de migrants sur les côtes européennes. Au lieu de les refouler, la marine italienne les récupère en mer pour les installer en Europe…d’où ils ne repartiront plus. Or, tout le monde sait que des terroristes se dissimulent parmi eux et qu’ils vont créer des cellules « dormantes » au sein de l’ « espace Schengen ».

Face à ce désastre, comme s’ils étaient étrangers au chaos qu’ils provoquèrent, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé aspirent à la plus haute charge de l’Etat français. Quant à leur inspirateur guerrier, il continue à promener sa superbe et son échancrure de col sur les plateaux des télévisions…


Bernard Lugan
18/02/2015

Source : bernardlugan.blogspot.fr

 

libye,géopolitique et politique internationale

 

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17/02/2015

Alain de Benoist : « L’État islamique a été créé par les États-Unis ! »

 

 

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Pour que cette union nationale dont on nous rebat les oreilles depuis des jours ait un sens, cela nécessite la menace d’un ennemi commun. Mais quel est-il, sachant que personne ne l’a pour l’instant désigné ? Car se contenter d’évoquer le « terrorisme », ça demeure un peu vague…

Nous assistons actuellement à d’incessantes gesticulations visant à tout faire pour ne pas désigner l’ennemi sous son nom. La notion d’ennemi devient problématique dès l’instant où l’on ne veut pas en avoir, parce que l’on a oublié que l’histoire est tragique et qu’on a voulu mettre la guerre hors la loi. Mais il y a au moins deux autres raisons à ce refus d’appeler l’ennemi par son nom. La première est que cette désignation paraît politiquement incorrecte, car susceptible d’« amalgame » (le mot est d’origine arabe : âmal a-jammâa). La seconde, la plus fondamentale, est que la classe politique n’est pas étrangère à son apparition.

La France a fait deux erreurs gravissimes : la guerre en Libye, qui a plongé ce pays dans la guerre civile et l’a transformé en arsenal à ciel ouvert, et l’affaire syrienne, où nous avons apporté notre appui aux adversaires de Bachar el-Assad, qui sont les mêmes islamistes que nos troupes combattent en Irak et au Mali. À cela s’ajoute que « l’État islamique a été créé par les États-Unis », comme l’a rappelé sans ambages le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre, au Sénat le 17 décembre dernier, et que le terrorisme n’a cessé d’être financé par le Qatar et l’Arabie saoudite, que nous considérons à la fois comme des clients et des alliés.

Dans le cas du terrorisme intérieur, le problème est le même. Nous ne sommes plus en effet confrontés à un « terrorisme global » tel qu’on en a connu par le monde à la grande époque d’Al-Qaïda mais, comme Xavier Raufer ne cesse de le répéter, à un terrorisme autochtone, qui est le fait de racailles des cités ayant fait leurs classes dans le grand banditisme avant de se transformer en bombes humaines sous l’effet de l’endoctrinement ou d’un délire partagé. De Mohammed Merah aux frères Kouachi, ce terrorisme est indissociable de la criminalité (ce n’est pas avec des pétrodollars mais des braquages de proximité que les terroristes se procurent leurs kalachnikov). Lutter contre le « gangsterrorisme » implique donc de s’appuyer sur le renseignement criminel. Or, si les renseignements existent, ils ne sont pas exploités, précisément parce qu’on se refuse à admettre la réalité, à savoir que ce terrorisme est l’une des conséquences de l’immigration. La France, en d’autres termes, a sécrété un nouveau type de terrorisme en laissant s’installer un milieu criminel qui échappe en grande partie à son contrôle. C’est pour cela que chez ces terroristes, qui étaient pourtant surveillés, on n’a pas repéré le risque de passage à l’acte. Les directives données par le renseignement intérieur n’étaient pas les bonnes. On a préféré surveiller Internet et spéculer sur le retour des djihadistes plutôt que d’être sur le terrain, au cœur même des cités. Or, le problème ne se situe pas au Yémen ou en Syrie, mais dans les banlieues.

Sommes-nous en guerre ?

Le terrorisme, c’est la guerre en temps de paix. Et aussi, comme l’a dit Paul Virilio, la « guerre sans fin, aux deux sens de ce mot ». À l’étranger, nous sommes en guerre contre le djihadisme, branche terroriste de l’islamisme salafiste. En France, nous sommes en guerre contre un terrorisme intérieur, pur produit de cette immigration incontrôlée qu’on a laissée se développer comme un chaudron de sorcières d’où sortent des racailles plus ou moins débiles, passées du gangstérisme à l’islamisme radical, puis de l’islamisme radical au djihad pulsionnel.

Qui peut croire que l’on résoudra le problème avec des « cours civiques » à l’école, des incantations à la laïcité, de pieuses considérations tirées de l’histoire sainte du « vivre ensemble » ou de nouvelles lois en forme de gris-gris vaudous « contre-toutes-les-discriminations » ? C’est pourtant très exactement là que nous en sommes. La classe dirigeante est devenue totalement prisonnière de son incapacité à voir les choses en face, cause principale de son indécision (et de son désarroi, car elle ne sait plus que faire). Elle prétend se battre contre un ennemi dont elle ne veut pas reconnaître qu’il s’agit d’un Golem qu’elle a engendré. Le docteur Frankenstein ne peut pas lutter contre sa créature parce que c’est sa créature. Les terroristes dont Mohammed Merah reste le prototype sont les fruits de trente ans d’angélisme et de cécité volontaire sur l’immigration, d’une « politique de la ville » qui se résume à 100 milliards d’euros partis en fumée après avoir été distribués à des associations fictives, et d’une « culture de l’excuse » qui s’est muée en culture de l’impunité.

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

 

Source : Boulevard Voltaire

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01/02/2015

Wikipédia ostracise Françoise Petitdemange et Michel J. Cuny

 

 

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Quarante années de censure.

Dans ce temps où la liberté d’expression est, paraît-il, fêtée dans les rues de France et de Navarre avec, comme seul objectif, de masquer la guerre qui est maintenant engagée contre l’Islam un peu partout au Moyen-Orient, et de-ci, de-là, en Afrique, il n’y a pas à s’étonner de voir la censure gagner, jour après jour, un terrain considérable.

Il y aura quarante ans en 2016 que Françoise Petitdemange et moi vivons de l’écriture, et uniquement de l’écriture de livres qui, pour une dizaine des plus récents, vont de 470 pages à 660 pages.

Depuis bientôt quarante ans, nous n’aurons jamais pu exister dans la presse nationale, qu’elle soit télévisuelle, radiophonique ou sur papier. Nous sommes comme si nous n’étions pas…

Il est vrai que nous n’avons pas hésité à étudier de près les documents qui sont sous-jacents à des intitulés aussi divers que ceux-ci : Ernest-Antoine Seillière, De Gaulle, Voltaire, Hannah Arendt, etc.

Curieusement, dès 1976, nous avions les renseignements généraux sur le dos : il s’était agi d’une visite – dont nous n’aurions jamais dû savoir qu’elle avait eu lieu – à nos propriétaires (36, rue des Trois Villes, 88100 Saint-Dié).

Les choses se sont nettement aggravées en 1994, lorsque nous avons publié « Fallait-il laisser mourir Jean Moulin ? » Le pourquoi est indiqué ici : http://souverainement.canalblog.com

Pour « Ernest-Antoine Seillière – Quand le capitalisme français dit son nom« , c’est la réélection de Jacques Chirac (inattendue) qui a clos le bec des journalistes d’abord disposés – avant le fatidique deuxième tour – à en faire état… Notre livre avait le défaut de dire quelques mots d’un ancêtre de madame Chirac (co-créateur de la Banque de France – 1801)

« Voltaire – L’or au prix du sang » ne pouvait certes pas améliorer notre situation sur la place publique. Ce qu’on comprendra mieux en jetant un oeil ici : http://voltairecriminel.canalblog.com

Même la revue « Prescrire » qui, dès les premiers contacts, ne paraissait pas devoir rester insensible aux larges investigations que nous avions menées, a dû finalement se résoudre à ne rien dire d’ « Une santé aux mains du grand capital ? – L’alerte du Médiator« . Sur son contenu, voir : http://unesanteauxmainsdugrandcapital.hautetfort.com

Il est sûr que, par sa mise en cause argumentée et définitive d’une partie essentielle de l’œuvre de Hannah Arendt, « Quand le capital se joue du travail – Chronique d’un désastre permanent » ne pouvait pas plaire à toute cette faune en quoi consiste le journalisme main stream qui tient tout le pays à la gorge désormais. On le verra ici : http://crimesdestaline.canalblog.com

Mais avec « La Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011)« , Françoise Petitdemange a carrément déclenché, sans le vouloir, l’hallali qui nous menaçait depuis longtemps, et qu’il devient urgent de pousser à sa dernière limite possible, compte tenu de l’existence d’Internet et des relais que celui-ci nous offre ici ou là dans le monde…

Une radio associative a pu voir ce qui se passait dans ses studios sitôt qu’on y faisait la tentative, à l’occasion d’une émission consacrée à ne pas salir la réputation de Muammar Gaddhafi, de joindre par téléphone Françoise Petitdemange elle-même. La preuve est ici : http://www.radiogalere.org/node/6113

Ce document prouve effectivement qu’il y a certaines choses qui ne peuvent pas plaire à tout le monde. Françoise Petitdemange montre ce qu’étaient les enjeux géopolitiques de la guerre lancée pour balayer Muammar Gaddhafi et détruire son pays… Enjeux qui s’étendent, bien sûr, à l’ensemble des quarante-deux années d’existence de la Libye révolutionnaire. Ce que le commun des mortels n’a pas besoin de savoir, en France, puisqu’il va falloir répéter, à de multiples reprises, dans le monde arabo-musulman et ailleurs, le même genre de crimes… L’économie capitaliste française n’a aucune chance de s’en tirer sans cela.

Dans ce contexte, il faut tout faire pour que le titre même de ce livre de 542 pages :  » La Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011) » de Françoise Petitdemange n’apparaisse nulle part, et d’abord pas dans… Wikipédia. Nous y voici.

Citons cet extrait du courriel adressé le 28 janvier 2015 (16 heures 54) à Wikipédia par Françoise

Petitdemange :

« Depuis 2008 que nous tentons de nous inscrire sur Wikipédia… Cela paraît impossible ! C’est tout de même assez étrange dans la mesure où Michel J. Cuny et Françoise Petitdemange (moi- même) sommes écrivain et écrivaine et vivons de l’écriture de nos ouvrages depuis… 1976 ! Wikipédia attend-il notre mort pour nous faire figurer dans ses colonnes ?

Je viens de passer une partie de l’après-midi à essayer d’ajouter le titre de mon ouvrage La Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011), Editions Paroles Vives, 2014, dans la rubrique « Bibliographie » de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne. Les prénom et nom de l’auteuse et le titre du livre apparaissent puis disparaissent de la rubrique. »

Extrait de la réponse de Wikipédia, le même jour, à 18 heures :

« L’ouvrage que vous tentez d’ajouter à la bibliographie de l’article Jamahiriya arabe libyenne ne semble pas être une source de qualité telle que définie sur Wikipédia (voir WP:Citez vos sources#Qualité des sources). Ce livre, rédigé par une personne a priori non compétente en géopolitique ou sur l’histoire de la Libye, n’est pas considéré comme une source de référence ; seules ces dernières sont acceptées dans les sections « Bibliographie » des articles. »

Pour l’ensemble de cette correspondance mémorable, voir (en déroulant juqu’au titre, en caractères rouges : « Jusqu’où peut aller la volonté de tuer en faisant taire l’expression« ) http://www.francoisepetitdemange.sitew.fr

Une petite question pour finir… et au-delà de cet « a priori » qui permet évidemment tout et n’importe quoi… Pourquoi donc ne trouve-t-on pas dans cette bibliographie consacrée à la Libye de Muammar Gaddhafi des ouvrages tels que :

Mouammar Kadhafi, « Dans le concert des nations – Libres propos et entretiens avec Edmond

Jouve« , L’Archipel, 2004 ;

Guy Georgy, « Kadhafi – Le berger des Syrtes« , Flammarion, 1996 ;

Mirella Bianco, « Kadhafi – Messager du désert« , Stock, 1974 ;

Maria Graeff-Wassink, « La femme en armes – Kadhafi féministe ?« , Armand Colin, 1990.

… auteurs « a priori » incompétents sur le sujet ? Un peu trop véridiques quant à la réalité même de la Libye révolutionnaire ?…

Mais pour qui travaille donc Wikipédia ? Pour la vérité historique ? Dans ce cas, pourquoi ce site refuse-t-il de faire état de livres véritablement documentés ? Mystère ? Peut-être pas tant que cela !…

(pour voir l’ensemble des livres qui pèsent désormais sur nous, consulter : http://www.livres-de- mjcuny-fpetitdemange.com)

Michel J. Cuny

Livre : LA LIBYE REVOLUTIONNAIRE, par Françoise Petitdemange

Il serait grand temps que le président de la république française de l’époque, Nicolas Sarkozy, que le Premier ministre britannique, David Cameron, et que le président des Etats-Unis, Barack Obama, rendent des comptes au peuple libyen et à tous les autres peuples africains, aux peuples de leurs pays – français, britannique, états-unien – et à ceux des autres pays du monde. A ce niveau de décision – faire la guerre contre la Libye qui n’avait, à aucun moment, manifesté l’intention d’attaquer un autre pays, bombarder un peuple de six millions d’habitant(e)s durant six mois, donner l’ordre de lyncher et d’assassiner le Guide libyen : tout cela appuyé sur des mensonges – , il n’est pas possible d’accepter la notion d'"erreur". Nicolas Sarkozy, David Cameron, Barack Obama savaient très bien ce qu’ils faisaient et pourquoi ils le faisaient : ils doivent passer, non pas devant la CPI (Cour Pénale Internationale), partiale et collaboratrice des intérêts impérialistes occidentaux, mais devant un tribunal africain et être jugés pour leurs crimes contre la Libye, contre le peuple libyen, contre le Guide révolutionnaire, Muammar Gaddhafi.

A partir de ce qui serait un exemple, au regard du monde, les chefs d’Etat des pays occidentaux belliqueux seraient obligés de réfléchir à deux fois avant d’attaquer tout autre pays d’Afrique ou d’une autre région du monde. Le fait que ces trois criminels n’aient toujours pas été inquiétés, pour leurs paroles mensongères et leurs actions destructrices (car cette guerre de 2011 a de terribles répercussions, non seulement sur la Libye, mais sur l’ensemble de l’Afrique), doit montrer, à ceux et à celles qui croient encore qu’il existe des démocraties dans les pays occidentaux, qu’en réalité, ceux-ci sont des Etats bourgeois, que les peuples de ces pays s’appauvrissent, que l’exploitation de l’être humain par l’être humain s’accentue, et que, pour sauvegarder le capitalisme, ces Etats bourgeois reprennent leurs guerres impérialistes contre l’Afrique, contre la Russie (en Ukraine), contre le monde arabe (en Syrie, en Irak), etc., en vue de piller les ressources de ces pays et de coloniser ou recoloniser les populations.

Où se trouve Moustafa Abdel Jalil ? Ce monsieur devrait répondre de sa collaboration avec l’ennemi (France, Grande-Bretagne, Etats-Unis) contre son propre pays et éventuellement finir sa vie en prison. Il est important de se rappeler que la loi libyenne, d’avant la guerre de 2011, punissait de la peine de mort le crime de haute trahison. Selon le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à avoir les régimes politique et économique qui leur conviennent, et selon le droit international qui protège les prisonniers, les chefs d’Etat français, britannique, états-unien devraient subir le même sort pour leurs mensonges, le massacre perpétré sur la population en Libye, et leur assassinat politique et physique d’un prisonnier, le Guide révolutionnaire, qui sont autant d’actes de trahison à l’égard des populations de leurs propres pays. En outre, ils ont livré la Libye qui, en décembre 2010 – soit, à la veille de la contre-révolution doublée de la guerre coloniale de 2011 – était le pays le moins endetté de la planète, à des bandes armées qui vont renvoyer, pour des générations – si la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste n’est pas rétablie – leur pays à la misère.

Pour plus amples informations sur la Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011) et sur la création des Etats-Unis d’Afrique qui est à l’origine de cette guerre, se reporter au site :
http://www.francoisepetitdemange.sitew.fr 

Françoise Petitdemange

 

libye, socialisme vert, géopolitique et politique internationale

 

15/01/2015

Affaire Charlie Hebdo : Mais de qui se moque-t-on ?...

 

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Il y a deux choses essentielles à comprendre (et complémentaires) :

1/ Les récents évènements sont soit des "faux drapeaux" (des coups montés de toutes pièces), soit de vrais-faux attentats, c'est-à-dire des opérations téléguidées, qu'on a laissé faire en toute connaissance de cause, voire qu'on a organisées en instrumentalisant de vrais islamistes à leur insu. De deux choses l'une : la vérité n'est pas moins complexe que cela.

2/ Il faut en finir avec les préchi-préchas politiquement corrects, avec le déni, l'angélisme, les minimisations, et avec les boniments aux sujets de la "stigmatisation", des "amalgames" etc. Ce terrorisme intellectuel, il y en a plus qu'assez. Il est grand temps de s'affranchir enfin de cette tyrannie et de se poser les vraies questions.

Ces deux dimensions sont absolument indissociables, et la synthèse en est indispensable. Si vous n'êtes éveillé(e) qu'à un seul de ces deux niveaux, alors vous ne comprenez que la moitié du problème qui se pose.
(Et si vous n'êtes sensibilisé à aucun de ces deux aspects, alors vous n'avez rien compris du tout...)



QUELQUES QUESTIONS QU'IL EST ESSENTIEL DE SE POSER

Je ne me prononce pas au sujet de la fusillade de Montrouge et de la prise d'otages du magasin casher, commises apparemment par le même débile islamiste. Ceci peut fort bien être un authentique acte spontané perpétré par un fanatique, inspiré par les évènements en cours. En revanche, s'agissant de la fameuse affaire Charlie Hebdo, on est en droit de s'interroger :

-Pourquoi, d'emblée, a-t-on évoqué un éventuel troisième terroriste de 18 ans, alors que rien ne le laisse penser au vu des vidéos du drame, et que d'ailleurs, ça s'est finalement avéré inexact ?

-Pourquoi la rue était-elle quasi déserte à cette heure de la journée ?

-Comment les terroristes ont-ils fait pour s'introduire aussi facilement dans les locaux prétendument surveillés et protégés d'un canard dont le personnel se méfiait depuis des années de possibles actions violentes ?

-Pourquoi les terroristes, qui de toute évidence étaient militairement entraînés et ont agi très professionnellement (si l'on peut dire) étaient-ils cagoulés, alors que tout cela ne ressemble en rien à la façon dont procèdent habituellement les authentiques jihadistes ?

-Pourquoi ces hommes cagoulés ont-ils hurlé très distinctement "Allahou Akbar !" dans la rue, comme pour être sûrs que cela soit bien capturé par les caméras filmant les événements ?

-Comment se fait-il que la TV israélienne ait révélé l'identité présumée des tueurs avant même que celle-ci soit censée être connue en France ? Et comme par "magie", on retrouve soi-disant, peu après... la carte d'identité de l'un d'eux dans la Citroën C3 !!! Rien que ça !!!!! Bah voyons...

-Comment se fait-il que la police, avec les moyens dont elle dispose aujourd'hui, ait soi-disant perdu à plusieurs reprises la trace des fuyards après les avoir pourtant repérés, d'abord à Paris même, puis tout au long d'un périple allant de Reims à un village de Seine et Marne, en passant par de longs détours via la Picardie ?...

-Comment se fait-il qu'après avoir percuté un véhicule, les tueurs, en s'emparant de celui d'un autre automobiliste, ont accédé à la demande de celui-ci, qui avait demandé à récupérer son chien resté dans la voiture ? De vrais jihadistes se seraient-ils embarrassés de ce genre de considération ? N'auraient-ils pas plus vite fait de flinguer directement et le chien, et le type ?

-Pourquoi les choses ont-elles tant traîné, et pourquoi nous avoir trimballés de Paris à Charleville-Mézières, puis à Reims, puis dans l'Aisne, puis en forêt de Compiègne, pour finalement aboutir dans un obscur village d'Ile de France ?...

-Les frères Kouachi étaient certes des merdeux islamistes qui ont été par le passé interpellés plusieurs fois, notamment pour leur implication dans un réseau de recrutement de jihadistes pour l'Irak. Ces deux guignols étaient si maladroits et ont commis de telles bourdes qu'on les a qualifiés de "Pieds nickelés" du jihadisme. Comment se fait-ils qu'ils se soient métamorphosés comme par magie en tueurs professionnels, agissant comme des militaires aguerris ? Et d'abord, qu'est-ce qui permet de dire avec certitude que ces deux cons sont bien les terroristes cagoulés ? Ne les a-t-on pas au contraire choisis à l'avance, comme des coupables tout désignés ?...

-Pourquoi a-t-on supprimé la présence permanente d'un véhicule de police devant les locaux du journal, en automne 2014, soit très peu de temps avant les événements (comme par hasard) ?...

-S'agit-il donc d'un véritable attentat islamiste, ou plutôt d'un coup monté par les services secrets (français, israéliens et/ou US), dans un but bien précis ?...

Question subsidiaire : NE NOUS PREND-ON PAS TOUT SIMPLEMENT POUR DES CONS ??...

 

Hans CANY

 

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Un journaliste italien et ex-député européen
ose dire la vérité (TV italienne).

A VOIR ABSOLUMENT :

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02/08/2014

Dominique de Villepin, ou le non-interventionnisme à la petite semaine

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Certains font l'éloge de Villepin, suite à sa prise de position concernant le conflit actuel à Gaza.
Pourtant, il n'y a vraiment pas de quoi tresser des couronnes de lauriers à ce type-là...

Petit rappel, pour ceux qui ont la mémoire courte :

 

 ______20 Mars 2011______

Libye résolution 1973 : communiqué de Dominique de Villepin

 

Je veux saluer au nom de République Solidaire l’engagement de la communauté internationale à travers la résolution 1973 du Conseil de Sécurité des Nations Unies en faveur de sa responsabilité à protéger les populations civiles libyennes. Celles-ci sont soumises depuis plusieurs semaines à une répression et à des attaques militaires meurtrières inacceptables.

A cet égard la mise en œuvre d’une zone d’exclusion aérienne et de frappes ciblées restent les meilleurs moyens à disposition, dans le cadre d’une étroite concertation avec la Ligue Arabe et l’Union Africaine à chaque étape du processus.

J’ai évoqué la nécessité de garantir la paix à Benghazi, devenue ville-symbole de l’avenir de la Libye.

Il ne s’agit pas aujourd’hui de créer un statu quo autour d’un conflit gelé mais d’avancer avec une détermination sans faille pour obtenir le retrait du colonel Kadhafi et des siens. Parallèlement, doivent être menées, dans le cadre de la légalité internationale incarnée par la Cour Pénale Internationale, des enquêtes rapides et approfondies sur les crimes contre l’humanité suspectés. De même, toutes les sanctions et pressions nécessaires doivent être intensifiées.

Je veux saluer ici le rôle de la France qui a su, dans une démarche d’initiative, être à la hauteur de ses messages à un moment décisif pour le renouveau de la légitimité internationale et l’avenir de la paix et de la démocratie.

Dominique de VILLEPIN
Président de République Solidaire

(Source : http://www.republiquesolidaire.fr/7490-libye-resolution-1... )

_____________________________

 


On connait la suite des événements...
Ne soyez pas amnésiques, ni dupes. Souvenez-vous de ce que fut, à ce moment précis, l'attitude et le positionnement adopté par ce soi-disant "anti-impérialiste", et l'absence totale de clairvoyance dont il a ainsi fait preuve de manière éclatante. Le masque est tombé. N'encensez pas, ne soutenez pas les simagrées calculatrices des imposteurs.
Nous n'oublierons pas.
Nous ne pardonnerons pas.

Hans CANY


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15/07/2014

Gaza, Ukraine : billet d'humeur sur l'actualité mondiale

Je suis solidaire des forces d'autodéfense ukrainiennes de la République Populaire du Donbass et autres, qui résistent courageusement à la répression du régime fantoche de Kiev, issu d'un coup d'Etat orchestré par l'Occident.

Je suis solidaire de la Palestine martyre, et du peuple de Gaza, de nouveau bombardé par l'hydre sioniste sous un prétexte douteux (false flag ?).

Pour autant, je ne suis pas un fanatique du régime russe, pas plus que je ne suis un adepte du panslavisme/"eurasisme" à la Douguine, et je conchie copieusement les islamistes du Hamas qui tiennent Gaza. Je ne pardonnerai jamais au Hamas sa prise de position de 2011 au sujet de la Libye, et je ne suis pas de ceux qui ont la mémoire courte.

Hamas qui, de surcroit, est très probablement une création originelle des services secrets de l'entité sioniste, destinée à diviser la résistance palestinienne, et qui s'est par la suite affranchie de cette tutelle pour se retourner contre Israël. Exactement comme Al Qaïda fut à l'origine une émanation occulte de la CIA, qui a fini par échapper à son contrôle en se retournant contre les USA et l'Occident. Ne soyons pas dupes.


Prendre fait et cause pour les uns ou pour les autres, ce serait pour moi courir le risque de me faire l'idiot utile de gens qui ne sont pas mes "amis",  et de servir des intérêts géostratégiques ou politico-religieux qui ne sont pas ceux que je défends. Je refuse d'effectuer un choix entre la peste et le choléra. Mon regard porte beaucoup plus loin, bien au-delà.

Pour parler franchement, je dois même avouer un certain écoeurement lorsque je constate l'ampleur de la mobilisation  actuelle pour Gaza et la Palestine, alors que malgré tous nos efforts, bien peu de gens se sont activés au sujet de la Syrie, et encore moins (!) lorsqu'il s'est agi de la Libye... Ca me désole, ça me dégoute, de voir ça.

Aussi, on comprendra que je ne souhaite pas particulièrement m'impliquer dans ce combat. J'estime avoir donné beaucoup plus que mon dû, avec la très désagréable sensation de hurler dans le désert, compte tenu du faible nombre de gens qui ont daigné nous écouter, et qui ont pris la peine de relayer nos multiples appels. En fait, j'ai déjà donné, selon l'expression consacrée. Cette fois-ci, ça se fera donc sans moi. Et je ne cache pas que j'éprouve aujourd'hui une vive amertume, une profonde rancœur à l'encontre de masses autistes et indifférentes, aux indignations très sélectives.

Hans CANY

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02/07/2014

Envoyez Sarkozy à la CPI !

L'ex-tyranneau Nabot-Léon vient donc, au matin du 1er juillet 2014, d'être placé en garde à vue, et le 2 juillet, le voici officiellement inculpé de corruption active, de trafic d'influence.

Les raisons pour lesquelles il lui est enfin demandé de rendre des comptes ne sont pourtant rien, en comparaison du degré d'abomination et d'abjection atteint par ses agissements.

Il faut aujourd'hui plus que jamais proclamer et maintenir la vérité : Sarkozy a du sang sur les mains. Notamment celui des Ivoiriens et des Libyens qu'il a délibérément fait massacrer en perpétrant les agressions impérialistes et néocoloniales que l'on sait.

Cet agent zélé du Nouvel Ordre Mondial n'est rien de moins qu'un criminel de guerre, au même titre que ses acolytes et complices Juppé, BHL, Obama, Clinton, Cameron et consorts, et tous méritent impérieusement d'être jugés pour les indicibles crimes dont ils auront été les instigateurs.

Exigeons que tout ce beau monde soit traduit devant la Cour Pénale Internationale de La Haye, pour crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

Vous avez dit Sarkozy ? A la CPI !

Hans CANY

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03/04/2014

VIDEO : Quelle est la situation en LIBYE ?

Interview de militants à l'occasion d'une manifestation de protestation à Paris, le 29 mars 2014.
A VOIR / ECOUTER ABSOLUMENT

libye, géopolitique et politique internationale, democratie, socialisme vert

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24/01/2014

LIBYE : Des évènements en cours ? Oui mais...

ACTUALITE LIBYENNE IMMEDIATE :

Depuis quelques jours, des rumeurs persistantes, renforcées par des "révélations" quotidiennes toujours plus sensationnelles, font état d'une supposée insurrection populaire massive initiée par la Résistance Verte et qui, partie du sud libyen censément libéré (?), atteindrait même désormais Benghazi et Tripoli. A en croire les tenants de cette thèse, le régime criminel des rats serait sur le point de s'effondrer, et la renaissance de la Jamahiriya serait imminente...

Pourquoi donc de tels événements, y compris le déploiement de navires de guerre russes au large des côtes libyennes (rien que ça !!), comme on a pu le lire dernièrement, ne rencontrent-ils absolument aucun écho en dehors de quelques sources ultra-confidentielles via les réseaux sociaux ?? Pourtant, l'ampleur des faits en question ne devrait pas les faire passer inaperçus, même en tenant compte d'une éventuelle conspiration du silence des merdias officiels... N'y a-t-il pas là  quelque chose de singulier, de paradoxal ?

J'ai des doutes. Je ne le cache pas. Certes, je ne suis pas de ceux qui soutiennent mordicus, avec une assurance qui frise la suffisance, qu'il ne se passe rien... alors que ces gens qui veulent sembler plus sérieux et mieux informés que les autres ne font que bluffer : ils ne savent RIEN de plus que le commun des mortels, en réalité. Ils ne font que parier sur ce qui leur semble le plus probable pour, si l'avenir leur donne raison, renforcer leur crédibilité et élargir leur audience. C'est un stratagème calculé.

Pour autant, j'ai de plus en plus de mal à croire aux affirmations de ceux qui nous parlent d'évènements aussi extraordinaires et d'une portée aussi considérable que ceux que l'on sait. Ca semble un peu trop beau -et trop gros- pour être totalement vrai. Hélas, les mythomanes, les affabulateurs et ceux qui cherchent juste à attirer l'attention sur eux sont légions, on a déjà eu l'occasion de le voir de nombreuses fois... La prudence est donc de rigueur.

A mon humble avis, et plus raisonnablement, la réalité doit se situer quelque part entre ces deux extrêmes. Je me trompe peut-être, ceci dit. L'avenir proche nous le dira. Attendons et voyons. C'est là tout ce que nous puissions faire dans l'état actuel des choses. Ne perdons jamais espoir, et gardons une foi inébranlable. Mais sachons raison garder, et ne cédons pas à la tentation de prendre trop rapidement nos souhaits pour des  réalités.
 
 
Hans CANY
 

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20/10/2013

Mouammar Kadhafi vivant ??...

C'est l'hypothèse que je maintiens depuis le début, contre vents et marées... Le site de la radio francophone iranienne IRIB vient de relayer l'info, que je reproduis ci-dessous telle quelle. Je n'affirme rien avec certitude, entendons nous bien. Mais il n'en demeure pas moins qu'il reste, aujourd'hui encore, d'excellentes raisons de douter... Et c'est le moins que je puisse dire. A vous de vous faire votre propre opinion. Suivez votre intuition, et donnez vous la peine d'analyser les faits objectivement. TOUS les faits. En tenant compte notamment de tout ce qui "cloche" dans les versions officielles...
Reste néanmoins que j'émets les plus grandes réserves quant aux propos tenus par Asaad Ambiya Abou Ghayla, le "journaliste indépendant libyen" en question, lorsqu'il attribue les éventuels montages vidéos aux pro-Kadhafi. Pour quiconque maîtrise un tant soit peu le sujet, il est bien évident que si mise en scène il y a bien eu, celle-ci bénéficie aux rats et a donc très probablement été orchestrée par eux, et non l'inverse !! Un tel contresens fleure fortement l'amateurisme, et décrédibilise quelque peu son auteur... Même si cette bourde disqualifiante n'invalide pas forcément la première partie de ses affirmations. Prudence et circonspection sont de mise, donc.


Hans CANY

( Source :
http://french.irib.ir/info/afrique2/item/279409-kadhafi,-... )

 

 

 

samedi, 19 octobre 2013 11:25

Kadhafi, vivant?!!!


IRIB- un journaliste  indépendant libyen qui examine de près les évolutions de son pays évoque dans l'un de ses derniers articles les rumeurs qui courent ces temps ci en Libye et qui affirme quie l'ex leader libyen est vivant !! l'article signé Asaad Ambiya Abou Ghayla, est repris par le journal égyptien Al Messrioun .

" Des informations sur le sort de Kadhafi et de sa famille ont toujours des preneurs en Libye et une dernière rumeur confirme que l'ex leader libyen est bien en vie et qu'il se fait soigner dans l'un des pays africains voisin de la Libye " !! Selon le journaliste , " Kadhafi aurait perdu l'une de ses jambes dans le bombardement de l'Otan en 2011" et le journaliste d'ajouter : " La vidéo qui mettait en scène le corps lynché et ensanglanté de Kadhafi et qui a été visionné par des millions de personnes via les réseaux sociaux est pour beaucoup de ses opposants , un coup monté par les pro Kadhafi qui voulaient refléter une image négative des ennemis de l'ex leader. Selon les révolutionnaires, " Ces vidéos sont toutes fabriquées et ne sont pas fondées sur la réalité ". Aucune source officielle n'est en mesure de confirmer ces informations.
 

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06/09/2013

NON à l'agression impérialiste contre la Syrie !

MOBILISEZ VOUS ! IMPLIQUEZ VOUS !
AFFICHEZ VOTRE REVOLTE !
REAGISSEZ !!

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13:52 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : géopolitique et politique internationale |  Facebook | | | |

31/08/2013

VIDEO SYRIE : le vrai visage des terroristes de la prétendue ASL

Voici quelques exemples de ce que font les prétendus "rebelles" islamistes anti-Assad en Syrie. Voici ceux que soutiennent Hollande, Fabius, BHL et autres Obama. Et voici ceux dont les ignorants et les imbéciles prennent le parti lorsqu'ils vilipendent mon soutien au "dictateur" Assad (les CONS !!)...
Les images sont dures, mais ayez au moins le courage de voir la réalité en face. Vous ne pourrez pas dire que vous ne "saviez pas"...


Hans CANY

 

EDIT du 31/08/2013 à Minuit:
La vidéo vient d'être censurée sur Dailymotion !!!  

Sous prétexte de "non-respect des conditions d'utilisation" !  
Ben voyons...

EDIT du 01/09/2013 :
Mais heureusement, RUTube est là :


  

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29/08/2013

SYRIE : Halte à l'agression impérialiste !

 

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Le fait, pour un Etat, d'attaquer militairement un autre pays sans que le peuple soit consulté, est d'essence dictatoriale. La moindre des choses devrait être de soumettre préalablement la question aux citoyens, au moyen d'un référendum. Ceci n'est qu'un exemple de plus du caractère foncièrement dictatorial du système de gouvernement que nous subissons. Voter pour ces crapules, ce n'est pas seulement abdiquer en renonçant à la souveraineté populaire. C'est aussi élire une clique d'assassins en puissance, et leur offrir sur un plateau toute latitude pour commettre leurs méfaits.

Hans CANY

 

 

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