Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/06/2015

Vous avez dit révisionnisme ? [par Robert DUN]

 Première question : a-t-on, oui ou non, le droit, de manière générale, de remettre en question les versions officielles sur un événement ?

 Seconde question : si on excepte un seul événement de cette liberté de recherche, imprescriptible à nos yeux de libertaires, ne court-on pas le risque de la voir contestée et supprimée dès que la recherche gêne une quelconque maffia politico-économique ?

 Conclusion : même si les thèses des révisionnistes étaient complètement folles, malveillantes et sans fondements sérieux, le débat ne devrait pas être interdit, car une telle interdiction fait peser une terrible menace sur la liberté de l'esprit et ne peut être acceptée que par les veaux.

 

  Troisième question : le révisionnisme est-il une contestation qui se limite à la seconde guerre mondiale ? Dans le cas de la contestation actuelle peut-être ; mais il est une révolte de toujours contre les mensonges officiels et distorsions de l'histoire à des fins de manipulation des peuples. Et ces mensonges nous ont mis en tête une vision complètement fausse de l'histoire. Que chacun en juge :

 

  On nous a accoutumés à voir les origines de l'Homme et de la civilisation au Moyen-Orient : Égypte, Mésopotamie, vallée de l'Indus. Mais quinze siècles avant notre ère, les Mayas connaissaient la durée de la révolution de Vénus à une seconde de temps terrestre près, bien qu'habitant les terres basses d'Amérique centrale qui ne sont pas spécialement propices à des observations astronomiques. À la même époque, les Chinois avaient sur de nombreux points de l'avance sur les Égyptiens et les Chaldéens. La vision de la Méditerranée, centre de convergences culturelles, et du Moyen-Orient, centre de convergence de trois continents, n'est qu'un mythe judéo-romain.

  On continue à prétendre que l'écriture alphabétique est d'origine phénicienne. Et sur ce point il y a deux rectifications d'optique à apporter : d'abord les Phéniciens n'étaient pas des Orientaux, mais de ces « peuples de la mer », selon l'expression égyptienne, autrement dit des Atlantes ( riverains de l'Atlantique ) chassés de chez eux par un effondrement de la côte géologiquement prouvé et par des raz-de-marée. Ensuite l'alphabet phénicien n'a pas donné naissance aux runes, comme on le prétend, mais il est lui-même une simple variante des divers alphabets de type runique, la version connue la plus ancienne étant les cent douze signes de l'alphabet de Glozel [ moins 20.000 environ ].

  Les guerres médiques comme affrontement entre une Grèce de citoyens libres et une armée d'esclaves perses ? Complète foutaise ! La Grèce était déjà en pleine décadence, avait une société esclavagiste. Les Perses avec leur fière devise : « Savoir bien monter à cheval, tirer à l'arc et dire la vérité » ne donnaient nullement l'image d'une armée d'esclaves. Ils furent attirés dans cette guerre par les villes grecques d'Asie mineure et ne s'engagèrent que du bout des doigts. Les affrontements sur terre eurent lieu principalement entre Grecs.

  Vous avez tous entendu parler de ce monstre appelé Néron. Or Néron eut peut-être bien des mœurs sexuelles qui nous choquent, bien qu'elles aient été banales à son époque et que le christianisme, contrairement à ses prétentions, n'y ait rien changé. Mais il assainit très vite les finances de son empire, paya les retards de solde des légions, dont il devint l'idole. Lors de l'incendie de Rome, il dirigeait personnellement les travaux de percement de l'isthme de Corinthe et les trois quarts de ses biens personnels brûlèrent dans l'incendie. Il est hors de doute qu'il n'a pas été l'incendiaire. Il n'a pas persécuté les chrétiens et n'a probablement même pas connu leur existence¹. Des chrétiens enduits de poix et enflammés pour éclairer le cirque ? Mais imaginez la puanteur ! Alors que les Romains avaient coutume de faire suivre des parfums au cirque pour ne pas être incommodés par l'odeur des corps en foule ! La fable ne prit d'ailleurs naissance qu'au seizième siècle et fut démasquée au dix-neuvième par un jésuite honnête ( rare mais ça existe ) qui fut aussitôt interdit de plume.

  Vous connaissez cet autre monstre nommé Attila. Or Attila fut élevé à Rome en otage princier. Il parlait le latin couramment et le grec était sa langue de prédilection. Il faisait suivre plusieurs chariots de livres dans ses déplacements. Son Premier Ministre était un Spartiate qui lui resta indéfectiblement fidèle malgré tous les efforts de corruption des Romains. Attila avait le titre et la solde de général romain et intervenait comme tel dans la vie de l'Empire. Il répondit à l'empereur de Byzance qui l'avait reçu : « Tu as pensé m'éblouir par ton luxe, mais je mets mon honneur à vivre aussi simplement que le plus pauvre de mes guerriers ». Homme de haute éthique, il est célébré dans la geste germanique comme un modèle de chevalerie. Notre image d'Épinal sur Attila n'est qu'un mensonge de l'Église judéo-romaine.

  Et les Vandales, quels horribles personnages ! Laissons la parole à l'évêque de Marseille Silvianus et à son livre : Du gouvernement de Dieu : « Nous les méprisons comme hérétiques ( il s'agit des Vandales ), mais leur crainte de Dieu est supérieure à la nôtre. Je ne vois pas une seule vertu en laquelle ils ne nous surpassent, nous Romains. Nous devons comprendre leur présence parmi nous comme la volonté de Dieu de faire ramener dans le droit chemin les peuples les plus corrompus par les peuples restés les plus purs. Là où dominent les Romains, tout le monde est corrompu. Là où dominent les Goths, seuls les Romains sont corrompus, mais là où dominent les Vandales même les Romains redeviennent vertueux ».

  Charlemagne, empereur à la barbe fleurie ? Une brute petite et massive, un bon lutteur et un bon nageur, qui eut trente-trois épouses légitimes, un dictateur ignare et sanguinaire, instrument docile du moine Éginhard qui lui dicta les Capitulaires de Paderborn, modèle insurpassé de génocide culturel ( contre les Saxons ). Sur le personnage, j'en passe : ce serait trop long.

  Jeanne d'Arc, sainte de la patrie ? Mais à l'époque il n'y avait pas de patrie, seulement des couronnes. Les soldats de Jeanne d'Arc avaient en commun avec les soldats « anglais » d'être en majorité irlandais, écossais ou suisses. Sorcière ? Fille de génie assurément, profondément sincère et croyante, mais peut-être bien quand même sorcière, ce qui aurait été à cette époque de la plus grande banalité et non forcément incompatible avec des croyances à vernis chrétien. Le connétable La Trémoille lui fit cadeau d'un manteau semé d'orties ; selon le symbolisme de l'époque, l'ortie était associée à la magie. Un de ses plus proches fidèles fut Gilles de Rais qui donna naissance à la légende de Barbe Bleue. Il ne semble pas avoir tué de femmes, mais avoua le meurtre d'une vingtaine d'enfants². Jeanne perturba les plans de la Papauté et fut brûlée pour cela. Charles VII ayant hérité d'une bonne dose de la débilité mentale de Charles VI, la reine-mère Isabeau de Bavière œuvra en reine de bon sens et en faveur de la paix en accordant par le traité de Troyes le royaume de France au roi d'Angleterre après la mort de son fou de mari. La Papauté misa aussi sur le roi d'Angleterre. C'est pourquoi l'évêque Cauchon fut le principal artisan de la condamnation de la malheureuse fille³. Mais le roi de France se retrouvant vainqueur à la surprise de tous, y compris à la sienne, il fallut se réconcilier avec Paris et l'on fit de la sorcière une sainte. Voilà comment on écrit l'histoire ! Churchill dira avec raison que les Anglais devaient une statue à Jeanne. Car si les rois d'Angleterre étaient devenus rois de France, leur langue de cour, le français, aurait balayé le saxon. Les rois d'Angleterre auraient trouvé sur le continent la masse démographique qui leur aurait permis d'écraser les hommes de Sherwood. Culturellement c'est bien l'Angleterre qui aurait disparu.

  On enseigne que Christophe Colomb a découvert l'Amérique, alors qu'il est prouvé que quatre siècles avant lui les Normands d'Islande et de Norvège avaient pénétré au moins jusqu'au Minnesota, ce que la pierre de Kensington prouve de manière irréfutable. Ils allèrent probablement bien plus au Sud, jusque dans le Yucatan, comme le donne à penser le « normand » ou le « barbu » de Chichen Itza. Ce qui est encore plus probant, c'est la demande faite à l'évêque de Londres par celui de Reykjavik en vue de l'envoi de missionnaires au Vinland. Pendant plus de deux siècles il y eut un trafic commercial entre les colonies du Nouveau Monde, la Norvège et l'Islande. Et Christophe Colomb savait parfaitement ces choses. Il a fait le voyage en Islande et séjourné deux mois dans le port de Reykjavik pour se renseigner sur la route et ce qu'il trouverait de l'autre côté. Tout ceci est parfaitement connu, n'est même pas contesté. On fait simplement comme si on l'ignorait, car, ne l'oublions jamais, le monde n'a droit qu'à deux capitales : Rome et Jérusalem.

  Pendant la première guerre mondiale, les Allemands coupaient les mains des petits garçons. L'ennui c'est que dans toute la Belgique on n'a pas réussi à trouver un seul enfant aux mains coupées. Sur la seconde guerre mondiale je ne veux pas ressasser les arguments des révisionnistes, connus de tous ceux qui ont pris la peine de se pencher sur la question. Je demande seulement pourquoi les médias nous mentent sur les révisionnistes. Jamais aucun révisionniste n'a contesté l'existence des camps de concentration et Paul Rassinier, le chef de file du révisionnisme, y a passé lui-même un an et demi. Pourquoi fit-on intercepter le professeur Faurisson par la police à l'entrée d'une salle de débats prétendus contradictoires, chose sur laquelle le professeur fit faire un constat d'huissier ?

  Sur quoi se fonde la différence de la loi entre hitlériens et communistes ? Qu'on ne vienne pas invoquer l'ignorance des crimes massifs du bolchévisme ! Dans les procès hitlériens, très rares, jamais un inculpé ne s'est traité lui-même de rat visqueux et de vipère lubrique. De telles auto-insultes paraissent dans tous les procès staliniens, procès dans la meilleure tradition de l'Inquisition.

Oui, il faut réviser l'histoire, toute l'histoire.

 

Robert DUN

 in "L'HOMME LIBRE, fils de la Terre", Mars 1991

 

Notes postérieures de l'auteur :

1 ) Le terme de chrétien n'était pas utilisé à l'époque de Néron. Les fanatiques qui s'accusèrent eux-mêmes de l'incendie se disaient juifs.

2 ) Le procès de Gilles de Rais est des plus suspects : on a découvert que tous ses accusateurs devant l'Inquisition étaient endettés auprès de lui. En outre il était connétable de France, reprochait publiquement au roi l'abandon de Jeanne d'Arc et était pour cela détesté de Charles VII.

3 ) Il y a plus d'un mystère autour de Jeanne d'Arc. Il n'est pas certain qu'elle ait elle-même été brûlée et il est possible qu'on lui ait substitué une quelconque débile innocente, car dix ans après sa mort théorique la chronique officielle de la ville d'Orléans fait état de sa visite en termes sans équivoque possible.

Liberte_dexpression_4.jpg

18:54 Publié dans Histoire, Lectures recommandées, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : democratie, robert dun |  Facebook | | | |

Les commentaires sont fermés.