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18/01/2011

Pourquoi je suis "végé"

 

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Quelques petites précisions à titre purement informatif, juste pour que vous connaissiez  mieux la nature exacte de mon positionnement végétarien et "pro-animaux", lequel est d'ailleurs en partie lié à ma foi païenne (à l'instar des gens de PAGAN ANIMAL RIGHTS en Grande Bretagne, par exemple). Il ne faut pas voir là que "sensiblerie" -comme disent certains- plus ou moins inepte, mais bien l'expression de convictions profondes, basées non seulement sur mes croyances spirituelles (cycle des réincarnations, lois du karma), mais aussi et surtout sur des considérations d'ordre éthique, moral et philosophique.

 

Sachez avant tout que je suis en fait un peu plus que "simplement" végétarien. Je ne suis pas vegan à 100%, mais je m'en rapproche sensiblement.  Ma position est intermédiaire, disons. Je suis donc un végétarien radical, voire un végétarien "veganisant", comme on voudra. Non seulement je m'abstiens évidemment de toute chair animale (viande ou poisson), mais de surcroit je m'abstiens aussi de lait animal en règle générale (à de rares exceptions près), d'oeufs provenant d'élevages en batteries, et je refuse l'exploitation des animaux pour l'habillement (cuir, fourrure...), les pratiques rituelles (sacrifices religieux), la science/médecine/cosmétique (expérimentation animale) ou les "loisirs" (cirques, corridas, combats d'animaux, chasse etc).

 

Ma position n'a strictement rien à voir avec un vague et très généraliste "respect de toute vie". Elle se rapporte à la prise en compte de la vie sensible, au sens animal du terme (animal humain y compris, donc). Ce qui ne signifie pas pour autant que je ne tienne aucun compte de la vie végétale, entendons nous bien. Seulement, cette dernière n'étant pas pourvue des mêmes caractéristiques physiologiques (absence d'encéphale, de système nerveux, et donc absence de toute sensibilité physique et de conscience perceptive etc), il serait totalement absurde de la placer sur le même plan que la vie animale. Les deux formes de vie sont absolument  dissemblables, au moins à ce niveau. Mettre une salade sur le même plan qu'un boeuf n'a aucun sens. Les animaux sont tous des êtres sensibles, ont tous le droit fondamental de vivre et de disposer d'eux-mêmes. De plus, ils ne sont pas volontaires pour se faire sacrifier, tuer et/ou manger, pas plus qu'ils ne sont volontaires pour la vivisection (expérimentation animale), la corrida, etc etc. Ils ne sont pas des choses ni notre propriété, et nous n'avons pas à disposer de leurs vies ni à nier leurs intérêts et droits les plus élémentaires.

Au-delà du spécisme, il me semble essentiel de combattre la mentaphobie (préjugé qui consiste à ne pas admettre l'existence d'une pensée, d'une volonté et d'une conscience animales, pourtant réfuté par les dernières avancées scientifiques).

 

En outre l'être humain n'est autre qu'un primate, et comme tous les primates, il n'est absolument pas conçu, physiquement et naturellement, pour être un prétendu "prédateur". De toute façon, on vit parfaitement bien sans avoir à tuer d'autres animaux ni à consommer de chair de cadavres, contrairement aux espèces authentiquement carnivores et/ou charognardes. A ce sujet, lire par exemple cet article, suivi d'un entretien fort édifiant avec un médecin/nutritionniste renommé : http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=911 [SOMMES-NOUS CARNIVORES, OMNIVORES OU HERBIVORES ?] La question ne se pose donc même pas pour moi. Car à partir de là, c'est un faux débat : la chair animale n'est en aucun cas indispensable à l'alimentation humaine.

 

Voila donc, en résumé, quels sont les fondements de mon "engagement" à ce niveau.J'espère que ces quelques lignes vous auront permis de mieux connaître cet aspect particulier de ma personnalité, lequel n'est en fait pas si marginal que ça, beaucoup plus répandu que vous ne seriez peut-être tentés de le croire... 

 

Hans CANY

(13 août 2010 E.V.)

 

 

 

Abattage rituel et sacrifices sanglants

Alors que j'affiche très volontiers ma tolérance absolue en matière de spiritualité, au nom de la liberté de conscience la plus élémentaire, on me demande parfois quelle est ma position au sujet de l'abattage rituel et des sacrifices animaux effectués dans le cadre de telle ou telle pratique religieuse.Par ce petit texte, j'entends donc apporter une réponse parfaitement claire à cette question.

 

Je suis, bien sûr, très farouchement opposé à ce genre de "rites" barbares, d'où qu'ils viennent, et quelle que soit la religion dont se réclament ceux qui s'y adonnent, fussent-ils musulmans, juifs, païens ou n'importe quoi d'autre. Ces crimes abjects doivent être abolis.Je suis et resterai toujours absolument intraitable sur ce point.Je parle non seulement de l'abattage "rituel" des animaux dits "de boucherie", acte ignoble entre tous, mais aussi des divers sacrifices effectués à l'occasion de cérémonies.

 

A mon sens, la pratique du sacrifice animal ou humain relève de surcroit d'une conception spirituelle de très bas étage, qui confine à la superstition et à la bêtise pure et simple.Bien sûr, je comprends le principe de la chose : il s'agit de renvoyer le souffle de vie ou l'âme vers sa source créatrice, dans l'espoir de susciter l'attention de la divinité et de s'attirer ses bonnes grâces.Il n'en demeure pas moins que je trouve cela non seulement criminel, mais aussi immoral et totalement stupide.

Au nom de quoi Dieu (ou une quelconque divinité), pourvoyeur de vie (et parfois "tout Amour"), pourrait-Il être ravi que l'on ôte ainsi la vie et/ou l'âme qu'Il est censé avoir donné à une de Ses créatures, et qu'on la lui renvoie de façon violente et anti-naturelle ?!? Cela ne tient pas debout, c'est absurde. Et encore plus si la victime du sacrifice n'est pas consentante !!! (Il semblerait que dans certains cas, et dans diverses traditions, certains sacrifiés humains aient été parfaitement consentants. Ce qui est alors un "moindre" mal, mais bon...)

 

Chez de nombreux païens de toutes traditions, y compris chez la grande majorité des hindous, les sacrifices ont depuis longtemps pris la forme d'offrandes végétales et de nourriture. Et c'est très bien ainsi.

 

Pour moi, les musulmans ou juifs qui égorgent des moutons, comme les simili païens qui, à notre époque, s'adonnent ou voudraient s'adonner à des choses du même tonneau, ne sont que de beaux spécimens d'imbéciles et de fieffés salopards.

 

Tous les peuples, toutes les cultures et toutes les religions ont, à un moment ou un autre de leur existence, pratiqué le sacrifice humain et/ou animal. Mais arrive toujours un moment où il faut savoir faire preuve de discernement, en opérant une distinction entre ce qui est essentiel et conserve une valeur intemporelle d'une part, et ce qui porte clairement la marque de son temps et des moeurs qui y sont liées d'autre part... L'ancienneté (relative) d'une pratique n'est en aucun cas le gage de sa légitimité et de sa moralité, très loin s'en faut.

 

Le divin ne se trouve pas hors de nous, mais en nous. Il est non seulement le souffle de vie, mais aussi l'esprit, et ce que nous nommons quasi-instinctivement l'âme, sans même parfois pouvoir définir précisément cette dernière. L'esprit et... l'âme appartiennent à tout ce qui peut penser, à des degrés divers. Mais le souffle de vie, lui aussi parcelle du divin, réside en tout ce qui vit. Même en ce qui ne peut ni penser ni souffrir au sens animal du terme. Ce sont l'esprit et l'âme qui permettent de percevoir les sensations physiques et mentales : la douleur, la souffrance, le bien-être et les émotions, heureuses ou non.

 

TOUS les animaux, même les plus "primitifs" et les plus "insignifiants", sont au moins pourvus d'un esprit, qui en fait des êtres SENSIBLES, capables de se mouvoir et d'agir en fonction de leurs besoins, d'adapter leur comportement en fonction des circonstances, etc.

 

Et c'est pourquoi, à mon sens, toute conception spirituelle un tant soit peu élevée se doit de tenir compte de toute vie, mais aussi et surtout de toute vie sensible, à sa juste valeur.


Hans CANY, le 27 juillet 2010 E.V.


 

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Casher-Halal : mêmes saloperies abjectes !!!

Certains de nos compatriotes se focalisent sur le halal alors que le casher est similairement répugnant ! Non BB tu n'es pas seule !!!  

 

Moi aussi, je suis atterré  de cette cruauté ordinaire qui s'installe insidieusement mais sûrement dans notre pays sous l'égide de fanatismes religieux rétrogrades qui ne concernent pas les français, qu'ils soient chrétiens ou non religieux. Face à cette  barbarie en cours de s'imposer officiellement dans la presque indifférence du peuple moyen à la conscience anesthésiée, il n'est nul besoin de lutter, et il n'y a rien à attendre du gouvernement dont le niveau de conscience morale rappelle hélas celui de l'empire  romain - la preuve si monsieur Sarkozy en est encore à aimer la corrida. La seule solution immédiate efficace à 100% est celle que je préconise depuis toujours : fermer le robinet de la consommation de viande...halal, casher ou pas. Cela remettra les pendules à l'heure au moment où il devient impossible de savoir dans un restaurant si vous participez ou non à cette pratique de la honte, laquelle Dieu (toujours lui) a bon dos de conseiller.... Au moins, en ce qui concerne la viande casher, on avait le bon goût de rester discret dans les club fermés d'Israël, mais là, il y a viol des consciences, et de plus chez nous en France !!! De toutes façons, à manger de la viande, il n'y a que du mal à prendre (cholestérol, résidus d'antibiotiques, d'hormones de croissance, d'engrais chimiques, milliers de poisons phytosanitaires tous plus cancérigènes les uns que les autres. Et n'écoutez pas ceux qui essayent de justifier leur gourmandise et leur paresse à se remettre en question en affirmant que la viande est indispensable à la santé. Personnellement je suis végétarien depuis plus de 30 ans, ce qui veut dire que je mange de TOUT sauf des animaux, et si à 70 ans j'étais carencé , je le saurais, d'autant plus que mes performances avec minimum 12 heures de travail par jour ne faiblissent pas. Alors chers amis, profitez de l'occasion pour faire le pas de rejoindre les 23 millions de végétariens actuels en Europe et d'effectuer du même coup le plus magistral acte civique au niveau planétaire pour faire avancer les choses. Il n'y a là aucune violence, aucune revendication, aucune autorisation, mais la simple libération d'une addiction qui vous maintient dans les basses fréquences de la vie, donc vous fragilise. Pour en revenir à notre chère Brigitte, Je dis chapeau pour son charisme, son engagement, et son travail extraordinaire au service du monde animal. Je regrette seulement qu'en tant qu'hypersensible écorchée vive, elle en ait perdu l'élégance du langage, ce qui politiquement et médiatiquement la dessert face ses détracteurs et entraîne une perte d'impact à ses messages. Dommage! Mais qu'on la pardonne SVP, elle est une grande âme qui souffre.

 

Michel Dogna

Journaliste d'investigations thérapeutiques - écrivain 

 

 

La grandeur d’une nation et de ses progrès moraux peuvent être jugés à la manière dont elle traite les animaux. (Mahatma Gandhi)

 

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Les jours de la semaine, un héritage païen

Avez-vous déjà noté les étonnantes similitudes et correspondances symboliques entre les noms que portent les jours de la semaine dans les différentes langues européennes ?...

Au-delà des évidentes parentés entre les langues de souche germanique (comme par exemple l'anglais et l'allemand), force est de constater, à quelques exceptions près, leurs remarquables concordances sur le plan symbolique, non seulement de par les noms des planètes auxquelles chaque jour fait référence, mais également et surtout de par les divinités et leurs attributions qui y sont associées.

Pour ne prendre qu'un exemple très simple, examinons de plus près les correspondances de ces noms entre trois langues européennes bien connues, le français, l'anglais, et l'allemand :



Français : Lundi ("Jour de la Lune")

Anglais : Monday ("Jour de la Lune")

Allemand : Montag ("Jour de la Lune")



Français : Mardi ("Jour de Mars", dieu de la guerre)

Anglais : Tuesday ("Jour de Tyr", dieu de la guerre)

Allemand : Dienstag  (« jour de Thincsus »), dieu de la guerre)



Français : Mercredi ("Jour de Mercure")

Anglais : Wednesday (Wodan's Day, "Jour de Wodan" ==>correspondance Mercure-Lug-Wodan/Odin)

Allemand : Mittwoch ("Milieu de la semaine" ==> sans correspondance)



Français : Jeudi ("Jour de Jupiter", dieu de la foudre)

Anglais : Thursday ("Jour de Thor", dieu de la foudre)

Allemand : Donnerstag ("Jour de Donar/Thor", dieu de la foudre)



Français : Vendredi ("Jour de Venus", déesse de l'amour)

Anglais : Friday ("Jour de Freya", déesse de l'amour)

Allemand : Freitag ("Jour de Freya", déesse de l'amour)



Français : Samedi ("Jour de Saturne")

Anglais : Saturday ("Jour de Saturne")

Allemand : Samstag ("Jour de Saturne")



Français : Dimanche ("Dominus Dies", interprétation chrétienne tardive où le Dieu biblique remplace le Dieu Soleil)

Anglais : Sunday ("Jour du Soleil")

Allemand : Sonntag ("Jour du Soleil")




Loin d'être le fruit de coïncidences liées aux hasards de l'évolution linguistique, ce fait en apparence anodin ne l'est pas du tout, puisqu'il illustre non seulement la pérennité des symboles mythologiques païens jusqu'à l'époque actuelle , mais aussi et surtout les étroites affinités spirituelles et culturelles ayant persisté de tous temps entre les divers peuples apparentés à l'indo-européanisme (quelles que soient les branches auxquelles se rattachent leurs langues respectives : germaniques, latines, celtiques, etc).

Le patrimoine spirituel et culturel de tous les peuples européens constitue bel et bien un creuset civilisationnel commun. Et c'est à nous, Européen(ne)s modernes, dépositaires de ces traditions ancestrales, qu'il incombe de retrouver la trace d'une mémoire trop longtemps occultée. Car, pour paraphraser Nietzsche, l'avenir appartient aux peuples qui auront la plus longue mémoire...

 

Hans CANY


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Tolérance chrétienne...

Certain(e)s, par préjugé antireligieux et/ou par méconnaissance manifeste du sujet, s'imaginent allègrement que les différentes formes de spiritualité païennes ne sont que des religions fonctionnant de la même façon que les trois grandes religions monothéistes officielles, prétendant chacune détenir «la vérité» seule et unique, imposer leurs vues de façon universelle au nom de dogmes figés et centralisés, ne tolérant ni l'incroyance, ni l'existence d'autres croyances, etc etc. En réalité, rien n'est plus inexact, et ce sont bien au contraire les païens qui, victimes de leurs propres principes fondamentaux en matière de tolérance et de liberté de conscience, ont depuis des siècles subi l'intolérance et les pires persécutions de la part des religions dites «révélées», dès lors que celles-ci ont eu les moyens d'imposer leurs diktats.

Au contraire de ces dernières, il n'existe en effet aucune velléité de prosélytisme de la part des divers courants du paganisme dont certains existent encore aujourd'hui (traditions celto-druidique, germano-nordique, greco-romaine, Wicca, shamanismes, Hindouisme, etc).
Par exemple, comme le fait remarquer avec raison le site de l'Assemblée Universelle des Druides d'Arduina (Source : http://www.druides-arduina.org/index.php ) :

"Le druidisme moderne est une Tradition philosophique inspirée du druidisme antique qui récuse toute assimilation à une quelconque religion, secte, ou idéologie politique.
Le druidisme soutient l’idée du libre choix. Il réprouve toute forme d’intolérance et d’exclusivité culturelle ou religieuse.
Fondamentalement initiatique, la Tradition druidique évite le prosélytisme ostentatoire et ne cherche pas à convertir."



Le fait est que jamais les divers paganismes n'ont cherché à imposer leur foi à d'autres peuples (Croisades, missionnaires, guerres "saintes"...), ni n'ont persécuté les hérétiques ou les incroyants au sein de leurs propres peuples (Inquisition, bûchers, procès religieux...).
Il est donc bien évident qu'en matière de tolérance, au moins à ce niveau, aucune comparaison n'est possible avec les 3 grandes religions "du Livre"...

Aussi, pour information et pour mémoire, je vous invite à prendre connaissance ci-dessous d'une petite liste non-exhaustive des agissements perpétrés depuis environ 2000 ans par l'Eglise chrétienne pour asseoir sa domination aux dépens des païens, tant en Europe qu'au Proche Orient, en Afrique et dans le Nouveau Monde.
Cette chronologie est forcément incomplète, ne s'attardant que sur quelques faits marquants et significatifs tout autant que symboliques. Elle ne peut bien sur pas se permettre de développer longuement chaque événement. En outre, ne sont pris en compte ici -car c'est le sujet traité- que les faits concernant directement le paganisme. Il y aurait bien sûr beaucoup à dire, aussi, sur les multiples crimes et exactions commis par l'Eglise tout au long de son histoire contre les diverses hérésies chrétiennes, contre les incroyants, ainsi que contre les tenants d'autres religions monothéistes rivales. Mais tel n'est pas le but de l'énumération qui suit. Elle a simplement pour objet de vous montrer de quelle façon, depuis la christianisation de l'Empire romain jusqu'à nos jours, cette religion « d'amour et de tolérance» n'a supplanté le paganisme qu'aux moyens de la force, de la contrainte, de l'imposition, du crime et de la terreur de masse.
Comme vous le verrez, celles-ci vont crescendo, et cette chronologie est on ne peut plus édifiante... Bonne lecture.

H.C.


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2000 ANS DE RELIGION D'AMOUR ET DE TOLERANCE CHRETIENNE : LE MARTYROLOGE DES PAÏENS



+ 323 : L'empereur romain Constantin, premier souverain ouvertement favorable aux chrétiens, ordonne la destruction du temple d'Aphrodite à Aphaca, au Liban, et du temple de Mambré en Palestine. Ces temples sont censés «profaner le lieu où est apparu Abraham»...

+ 326 : Destruction du temple d'Asclepios à Aigeai, en Cilicie.

+ 330 : Fermeture du temple de Belenos-Apollon à Bayeux, en Gaule.

+ 346 : Première interdiction des cultes païens.

+ 353 (1er aout) : Défaite du dernier prince païen, Magnence, face à Constance II.

+ 354 (1er décembre) : Interdiction sous peine de mort de faire des sacrifices dans l'enceinte de temples païens.

+ 357 : Le dernier ex-voto est consacré dans le temple d'Apollon à Rome.

+ 358 (19 décembre) : Interdiction de tous les rites utilisant des statues comme support.

+ 363 (26 juin) : Mort de l' Empereur Julien, dernier empereur romain païen , qui avait tenté de restaurer le paganisme.

+ 364 (août) : Valentinien signe le dernier édit de tolérance envers les païens.

+ 365 : Règne éphémère de Procope, dernier empereur romain païen d'Orient.

+ 367 : Malgré les protestations du Pape, le Préfet de Rome, le païen Vettius Agorius Praetextatus, fait restaurer le portique des Douze Olympiens.

+ 370 (12 mars) : Exécution de Maxime d'Ephèse (philosophe et théurge, ancien conseiller de l'Empereur Julien), ainsi que du philosophe Simonidès.

+ 371 : Début de la christianisation officielle de la Gaule par Saint Martin : début de la destruction -souvent sous la contrainte- de lieux sacrés, de temples, d'arbres, de fontaines...

+ 383 : Influencé par Saint Ambroise, l' Empereur Gratien abandonne le titre de Pontifex Maximus, et supprime les dernières subventions versées à des prêtres païens.

+ 384 : Première majorité «chrétienne» au Sénat de Rome. Multiplication des conversions opportunistes, dictées par l'intérêt mais aussi par la crainte.

+ 386 : L'intervention de l'armée est nécessaire pour détruire les temples païens de Palmyre et d'Apamée. Partout, des milices chrétiennes terrorisent l'Egypte, le Liban, la Syrie...

+ 390 : Plaidoyer païen du Préfet de Rome Symmaque, et discours «Pro templis» du dernier grand rhéteur grec Libanios, ami fidèle de Julien.

+ 391 (24 février) : Interdiction des cultes païens à Rome.

+ 391 (26 juin) : Interdiction des cultes païens en Egypte. Destructions massives, notamment celle du Sérapeion d'Alexandrie, malgré la résistance de la population et du philosophe Olympios. Répression des révoltes, fuite des fidèles...

+ 392 : Mort de Tatianos, dernier Préfet du Prétoire non chrétien.

+ 392 (15 mai) : Le roi franc Arbogast, un païen, prend le pouvoir à Rome avec l'aide de plusieurs grandes familles romaines restées fidèles à leur foi païenne, les Symmachi et les Flaviani.

+ 392 (8 novembre) : Interdiction par Théodose de tous les cultes païens, et suppression de la liberté de pensée. Ce souverain chrétien ordonne la fermeture et la destruction de tous les temples.

+ 393 : Interdiction des Jeux Olympiques.

+ 394 (5 septembre) : Défaite d'Arbogast, qui arbore des étendards frappés du portrait d'Hercule. Fin de la dernière tentative de restauration païenne, et épuration de l'aristocratie romaine par les chrétiens.

+ 398 : Porphyre (le «saint» chrétien, pas le philosophe auteur du «Contre les Chrétiens» !) fait fermer les temples de Gaza.

+ 399 : Le Préfet de Damas reçoit l'ordre de raser les temples ruraux. Début d'une vague de destructions de temples païens en Afrique du Nord, avec la bénédiction de Saint Augustin. Répression aussi des révoltes populaires qui font suite à ces destructions.

+ 402 : Destruction des derniers temples de Gaza, et nouvelle répression des révoltes suscitées par cette destruction.

+ 405 : Saccage des temples de Phénicie par des moines chrétiens.

+ 408 : Confiscation des revenus des derniers temples.

+ 408 (14 novembre) : Edit interdisant l'accès de la haute administration romaine aux non chrétiens. En Italie, le comte Générid s'oppose à son application.

+ 410 : Dernier culte druidique attesté en Gaule armoricaine.

+ 410 (24 août) : Le Wisigoth Alaric, dont les hommes sont officiellement «chrétiens», fait le siège de Rome. Le Pape refuse l'aide des païens pour protéger la ville. Après la chute et le pillage de Rome, les païens survivants sont dénoncés par leurs voisins chrétiens aux envahisseurs...

+ 415 : Assignation des prêtres païens à résidence, et confiscation de leurs biens en Afrique. Assassinat d' Hypathie, poétesse et philosophe païenne née en 370, par des moines chrétiens à l'instigation de l'évêque Cyrille d'Alexandrie. Elle est lynchée, massacrée à coups de tessons. Les morceaux de son corps déchiqueté sont exhibés dans les rues puis brûlés.

+ 416 (7 décembre) : Les païens sont exclus de l'armée, de l'administration et de la Justice.

+ 423 : Les empereurs Honorius et Théodose II promettent protection aux païens «qui se tiendront tranquilles»...


+ 431 : Le Concile d'Ephèse décide de fixer dans cette ville le lieu d'enterrement officiel de la mère de Jésus. Les nombreux temples de cette ville, voués à la déesse Artemis, et dont le rayonnement s'étend sur tout le monde antique, sont saccagés et détruits : il faut faire place aux églises !

+ 435 : La peine de mort est de nouveau promise aux païens pratiquants. Un nouvel édit ordonne la destruction des temples encore intacts.

+ 438 (31 janvier) : Confirmation de la loi prévoyant la peine de mort pour les païens.

+ 451 (4 novembre) : La peine de mort prévue pour les pratiquants est étendue au propriétaire du local où a lieu le culte.

+ 455 : pillage de Rome par Genséric.

+ 475 : Dans la plaine du Landry, à l'emplacement d'un ancien lieu de culte druidique, est construite la première abbaye chrétienne de Catulliacum dédiée à Saint Denis.

+ 476 : Fin officielle de l'Empire romain d'Occident.

+ 482/488 : Dernières révoltes païennes en Asie Mineure. Le poète païen Pampréprios est décapité en 488.

+ 485 (27 avril) : Mort du philosophe grec Proclos à Athènes. C'était le dernier grand philosophe non chrétien.

+ 486 : Chasse aux temples clandestins d'Isis en Egypte. Assassinat du dernier des grands généraux païens, Marcellinus, vainqueur des Vandales en Sicile et en Sardaigne.

+ 496 (21 décembre) : Chlodwig, plus connu sous le nom latinisé de Clovis, roi des Francs, choisit de se faire «chrétien» pour obtenir le soutien de l'Eglise. Conversion officielle obligatoire de son armée et de l'ensemble de ses sujets.

+ 515 : Christianisation totale de la région de la Mer Morte. L'Empereur Justinien rend le baptême obligatoire, et renouvelle la peine de mort prévue pour les non chrétiens.

+ 529 : Justinien ferme l'école platonicienne d'Athènes. Certains philosophes s'enfuient en Perse, où ils créent une école néo-platonicienne païenne à Harrân. Elle survivra jusqu'au Xième siècle.

+ 537 : Fermeture officielle du temple d'Isis à Philae, dans le sud de l'Egypte, après une longue série de persécutions à l'encontre des païens qui s'y étaient réfugiés.

+ 542 : Jean d'Ephèse est nommé prévôt préposé aux païens d'Asie Mineure. Il s'ensuit aussitôt une vague de persécutions anti-païennes sans précédent.

+ 550 : Christianisation totale de la Galice et de la Sardaigne.

+ 555 : Fin du culte de Baal à Baalbeck, au Liban.

+ 573 : Bataille d'Armtered près de Carlisle, en Grande Bretagne. Fin du dernier royaume païen de la région. Le druide Merlin s'enfuit en Ecosse.

+ 580 : L'empereur Tibère déclenche une nouvelle vague de persécutions anti-païennes, qui est particulièrement féroce au Liban. Des milliers de païens sont arrêtés, torturés, crucifiés. Parmi eux, le gouverneur d'Antioche, Anatolios, surpris en train de prier Zeus. C'est la première Inquisition connue.

+ 582 : L'Empereur Maurice relance les persécutions et les tortures.

+ 589 : Le Concile de Narbonne condamne l'usage de dédier le jeudi à Jupiter (jeudi = jour de Jovis, Jupiter)

+ 625 : Le Concile de Reims condamne les chrétiens qui participent aux festins des païens.

+ 743 : Le Concile de Lestines condamne les «superstitions vivaces» païennes («Sacra Iovis et Mercuri...»).

+ 772 : Charlemagne commence la christianisation forcée des Saxons. Destruction de l'arbre sacré Irminsul, dans le lieu de culte d'Eresburg.

+ 782 : Massacre de Werden, toujours à l'instigation de Charlemagne. Plus de 4500 Saxons ayant refusé d'être baptisés sont massacrés.

+ 789 : Loi interdisant les cultes rendus aux arbres, pierres et fontaines.

+ 794 : Une loi impose de couper tous les arbres sacrés.

+ 800 : Charlemagne ordonne la destruction de toutes les «pierres païennes». Beaucoup de mégalithes sont alors renversés, et parfois enterrés.

+ 850 : Christianisation des derniers villages païens du Péloponnèse, dans le sud de la Grèce.

+ 867 : Une loi capitulaire de Louis le Débonnaire est promulguée contre «Diane, les sorcières, et le retour de l'idolâtrie»...

+ 950 : Fermeture du temple païen de Carrhae, le dernier en Orient devenu entre temps terre d'Islam...

+ 966 : Christianisation forcée de la Pologne.

+ 978 : Mort de Domnal Hua, dernier roi d'Irlande ayant encore des druides à sa cour.

+ 989 : Baptême du prince Vladimir en Russie.

+ 997 : Christianisation de la Hongrie.

+ 1037 : Dernières révoltes païennes en Pologne.

+ 1047 : Le futur Guillaume le Conquérant défait une armée de Normands païens au Val des Dunes.

+ 1050 : Fermeture de l'école néo-platonicienne de Carrhae par les Turcs seldjoukides. Fin de la christianisation officielle de la Scandinavie.

+ 1230-1283 : Une série de bulles papales autorise les chevaliers teutoniques à mener croisade en Prusse et dans les Pays baltes. Ce prétexte les autorise à germaniser, christianiser et/ou exterminer les tribus borusses (vieux Prussiens) de la région.

+ 1386 : L'annexion de la Lituanie païenne par la Pologne chrétienne met fin au dernier royaume païen d'Europe.

+ 1409/1410 : La Samogitie, une province du nord-est de la Lituanie qui est restée majoritairement païenne, se révolte. Les Chevaliers teutoniques interviennent, mais sont battus à la bataille de Tannenberg par une coalition de Polonais et de Lituaniens.

+ 1452 : Mort du philosophe byzantin Georges Gémiste Pléthon, considéré par certains comme le premier des «néopaïens».

+ 1453 : Fin officielle de l'Empire romain d'Orient.

+ 1493 : Début de la christianisation forcée des Indiens d'Amérique. Point de départ d'un véritable ethnocide à très grande échelle, commençant notamment par la destruction des civilisations païennes d'Amérique du Sud (Incas) et d'Amérique Centrale (Aztèques).
En Europe, le Concile de Trente lance une nouvelle vague de christianisation des campagnes (preuve qu'elles n'étaient alors pas aussi chrétiennes qu'on tend trop souvent à le croire !), qui durera plus d'un siècle.

+ 1850 : Début des missions d'évangélisation (parfois soutenues par les armées coloniales) en Afrique et en Asie.

+ 1937 (14 mars) : Le Pape Pie XII proclame : «Notre Dieu [...] n'admet ni ne peut admettre à côté de Lui aucun autre dieu» (Encyclique «Mit brennender Sorge»).

+ 1943 : Le régime collaborationniste de Vichy, notoirement catholique et conservateur, interdit la revue néo-druidique bretonne «KAD»

+ Années 1930 et 1940 : En Allemagne, le régime hitlérien, dont certains hauts dignitaires sont chrétiens, persécute et interdit de nombreuses associations et publications néopaïennes.

+ 1988 : Ouverture d'écoles coraniques dans les derniers villages païens Kalash au Pakistan.
En matière de persécutions et de conversions plus ou moins forcées des païens, l'Islam n'a en effet jamais rien eu à envier au Christianisme...

+ 1989 : Agitation de diverses sectes chrétiennes américaines contre l'existence d'associations néopaïennes.


Etc etc.

paganisme,religions

21:34 Publié dans Histoire, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paganisme, religions |  Facebook | | | |