30/03/2012
Contre la dictature des partis politiques
De temps à autres, certains, parmi nous, succombent aux sirènes de l'électoralisme en essayant de nous convaincre du bien fondé de voter pour tel parti ou tel candidat -généralement pour contrer tel autre-, voire même de l'opportunité pour notre mouvance de nous constituer en parti politique et de présenter notre candidature lors de consultations électorales.
Je ne saurais trop les renvoyer à ce passage du Livre vert, entre autres :
Voila donc pourquoi il n'y a pas -et il ne doit pas y avoir- de "parti kadhafiste" se présentant à de quelconques élections. Ce que certain(e)s, malheureusement, ont encore du mal à comprendre... De telles élections s'inscrivent dans le cadre de la fausse "démocratie" indirecte et parlementaire, avec dictature d'une prétendue "majorité" à la clé. Or, le propos du Livre vert et du socialisme jamahiriyen, c'est précisément tout l'inverse : la vraie démocratie, c'est à dire DIRECTE et participative, sans prétendus "représentants", sans substituts au pouvoir du peuple, et donc sans partis. Car qui dit parti dit partie, et confiscation de la souveraineté populaire au profit exclusif d'une caste, quelle que soit cette dernière.
Un "parti kadhafiste" qui se présenterait à de quelconques élections, en Libye ou n'importe où ailleurs, ce serait une trahison, un reniement pur et simple des principes fondamentaux du Livre vert. Afin de vous rafraîchir la mémoire, ou bien pour votre édification, je vous invite donc à en relire (ou à en lire, si vous ne l'avez encore jamais fait) la première partie, qui traite expressément de ce sujet, en cliquant ici : La Démocratie.
Hans CANY
12:47 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : hans cany, libye, socialisme vert | Facebook |
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Commentaires
Écrit par : annuaire banque | 09/08/2013
Écrit par : Hans CANY | 09/08/2013
La Jamahiriya est basée sur la démocratie directe, avec participation personnelle de chaque citoyen aux décisions gouvernementales par le truchement des congrès populaires. Il ne s'agit donc en aucun cas de créer un nouveau parti "classique" qui s'efforcerait de trouver sa place sur l'échiquier national et de grappiller des postes de députes à l'Assemblée, non, il est question ici d'un système fondamentalement différent et qui remet le citoyen au cœur du processus législatif. Dans une Jamahiriya, le peuple se gouverne lui-même, sans représentants d'aucune sorte, et le "gouvernement" est exécutif au sens strict.
Écrit par : Anne Prucha | 09/08/2013
Écrit par : Hans CANY | 09/08/2013
Écrit par : Orga sur | 07/11/2013
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