20/01/2015
De la nécessaire distinction entre laïcs et laïcards
Je vois régulièrement, ça et là, des gens qui pestent plus ou moins violemment contre "les laïcards" et leurs méfaits, réels ou fantasmés. Bien souvent, derrière ce terme, c'est en réalité la notion même de laïcité qui est vilipendée sans la moindre nuance, comme si les diverses théocraties et autres religions institutionnalisées lui étaient forcément préférables. Je réfute avec force ce raccourci fallacieux, et potentiellement très dangereux, car porteur de germes liberticides.
A mon sens, il est en effet absolument nécessaire de faire une distinction lucide entre ce qu'on appelle les "laïcards" d'une part, et la laïcité d'autre part. Les laïcards, ce sont des "laïcs" zélés, excessifs et aux visées totalitaires, qui s'acharnent systématiquement sur tout ce qui peut évoquer, de près ou de loin, une croyance, une spiritualité ou une religion. Ce sont par exemple ceux que l'on a surnommés les "bouffeurs de curés", en France. Bref, ce sont eux aussi des intégristes, à leur façon.
La laïcité, en revanche, c'est tout simplement le principe de neutralité de la sphère publique en matière religieuse. Ce n'est pas l'anti-religion, mais juste le principe de séparation entre le temporel et le spirituel, en reléguant la religion à la sphère privée. Et en reconnaissant à chacun le droit de croire ou de ne pas croire en ce qu'il veut. La laïcité, c'est la justice, l'équité, la liberté pour tous. Et c'est ce qui préserve des conflits religieux. J'y suis personnellement très attaché. Mais cela ne fait pas de moi un laïcard pour autant.
Hans CANY
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18/01/2015
L’arrestation de Dieudonné ou l’imposture de la « liberté d’expression » – Glenn Greenwald
Article initialement paru en anglais sur le site de Glenn Greenwald, un journaliste politique, avocat, blogueur et écrivain américain. À partir de 2013, c’est lui qui commence à publier les révélations d’Edward Snowden sur les programmes de surveillance de masse (PRISM, XKeyscore) des citoyens, entreprises et États du monde entier par la NSA.
En France, un comédien est arrêté pour un commentaire sur Facebook, exposant l’imposture de la célébration occidentale de la « liberté d’expression »
48 heures après avoir été l’hôte d’une grande marche sous la bannière de la liberté d’expression, la France ouvrait une enquête judiciaire sur un comédien controversé pour un post Facebook qu’il avait écrit à propos de l’attaque de Charlie Hebdo, et ce matin, il fut arrêté pour ce même post, au prétexte « d’apologie du terrorisme ». Le comédien, Dieudonné (ci-dessus), s’était par le passé présenté à des élections en France sur une liste qu’il avait appelée « antisioniste », avait vu ses spectacles interdits par de nombreuses communes à travers la France, et avait été poursuivi de multiples fois pour avoir exprimé des idées interdites dans ce pays.
Le point de vue apparemment criminel qu’il aurait posté sur Facebook était le suivant : « Ce soir, en ce qui me concerne, je me sens Charlie Coulibaly ». Les enquêteurs en conclurent qu’il s’agissait d’une moquerie du slogan « Je Suis Charlie » et que cela exprimait un soutien envers celui qui avait commis des meurtres dans un supermarché à Paris (dont le nom de famille était « Coulibaly »). Exprimer une telle opinion est bien évidemment un crime en cette République de Liberté, qui se targue d’un lignage d’intellectuels du 20ème siècle – de Sartre et Genet à Foucault et Derrida – dont la marque de fabrique était de ne laisser aucune doctrine ou convention intacte, peu importe sa sainteté.
Depuis cette glorieuse marche de la « liberté d’expression », la France a rapporté avoir ouvert 54 procédures judiciaires pour « apologie du terrorisme ». L’AP (associated press) signalait ce matin que « la France a ordonné aux procureurs à travers le pays de s’attaquer aux discours de haine, antisémites et faisant l’apologie du terrorisme ».
Aussi pernicieuses que soient cette arrestation, et les autres « mesures répressives », cela permet un examen critique : à savoir que cela souligne l’imposture totale de cette semaine de célébration de la « liberté d’expression » en Occident. La veille des attentats de Charlie Hebdo, par hasard, j’étais en train de documenter de nombreuses affaires occidentales – et des USA – où des musulmans avaient été poursuivis et même emprisonnés pour leurs discours politiques. Quasiment aucun des courageux défenseurs de la liberté d’expression de cette semaine n’ont dit mot sur ces affaires – avant l’affaire Charlie Hebdo, ou après. C’est parce que « liberté d’expression », aux yeux de nombre d’occidentaux, signifie en réalité : il est vital que les idées que j’aime soient protégées et que le droit d’offenser des groupes que je n’aime pas soit hautement respecté ; tout le reste est discutable.
Il est probablement exact que bien des points de vue de Dieudonné soient nocifs, bien que ses supporters et lui-même insistent qu’il ne s’agit que de « satire », le tout dans la bonne humeur. A cet égard, la controverse qu’ils provoquent est similaire aux dessins de Charlie Hebdo maintenant-très-appréciés (un militant de gauche français insiste sur le fait que les dessinateurs étaient seulement moqueurs et pas racistes et sectaires, mais Olivier Cyran, un ancien rédacteur du magazine qui avait démissionné en 2001, avait écrit une lettre ouverte en 2013 amplement documentée et condamnant Charlie Hebdo pour s’être plongé à la suite du 11 septembre, et plein gaz, dans un sectarisme anti-musulman obsessionnel).
Au-delà de la menace évidente que pose cette arrestation à la liberté d’expression, il est évidemment inconcevable qu’une seule figure médiatique occidentale de premier plan se mette à tweeter « #JeSuisDieudonné » ou publie des photographies d’elle-même en train de faire le geste « évoquant le nazisme » (quenelle) par « solidarité » avec son droit à la liberté d’expression. Et ça serait vrai même s’il avait été tué pour ses idées et pas « simplement » arrêté et poursuivi en justice. C’est parce que la célébration des dessinateurs de Charlie Hebdo de la semaine dernière (bien au-delà d’un simple deuil pour ces meurtres injustes) était tout autant une approbation de leurs messages anti-musulmans qu’une célébration de leur liberté d’expression – au moins autant.
L’essentiel des hommages à la « liberté d’expression » de la semaine dernière n’étaient rien de plus qu’une tentative de protéger et sacraliser un discours qui s’attaque aux groupes défavorisés tout en interdisant les discours qui feraient de même mais envers les groupes favorisés, en camouflant insidieusement ça sous de nobles principes de liberté. En réponse à mon article de lundi contenant des dessins anti-juifs – que j’ai posté pour démontrer la sélectivité extrême et l’inauthenticité de ce nouveau culte du discours diffamatoire – j’ai été assailli de circonvolutions sans fin tentant de m’expliquer pourquoi le discours anti-musulman était tout à fait correct et noble tandis que le discours anti-juif est hideux offensant et démoniaque (la distinction la plus souvent évoquée – « les juifs sont une race/ethnie tandis que les musulmans ne le sont pas » – surprendrait bien des juifs asiatiques, noirs, latinos et blancs, ainsi que ceux qui s’identifient comme « musulman » comme leur identité culturelle bien que ne priant pas 5 fois par jour). Comme d’habitude : c’est la liberté d’expression si cela évoque des idées que j’aime ou si ça s’attaque à des groupes que je n’aime pas, mais c’est très différent si je fais partie du groupe visé.
Pensez à l’accusation « d’apologie du terrorisme » au nom de laquelle Dieudonné a été arrêté. Cela devrait-il être une infraction – entrainant donc arrestation, poursuite judiciaire et emprisonnement – de dire quelque chose qui équivaut à : les pays occidentaux comme la France sèment la violence depuis si longtemps dans les pays musulmans que je crois aujourd’hui qu’il soit justifiable que la violence s’importe en France dans le but qu’ils arrêtent ? Si vous voulez que de telles « apologies du terrorisme » soient poursuivies en justice (au lieu de les combattre socialement) alors pourquoi ne pas condamner ceux qui justifient, célèbrent et glorifient l’invasion et la destruction de l’Irak, avec son slogan de « choc et stupeur » signifiant l’intention de terroriser la population civile afin qu’elle se soumette, et ses tactiques monstrueuses comme à Falloujah ? Ou pourquoi pas l’appel psychotique du présentateur de Fox News, qui, pendant une discussion sur les musulmans radicaux, à appelé à « les tuer tous ». Pourquoi un point de vue est-il autorisé et l’autre passible de poursuite – à part parce que la loi est utilisée pour contrôler les discours politiques et qu’une forme de terrorisme (violence dans le monde musulman) est le fait de l’Occident, qui est l’assaillant, pas la victime ?
Pour ceux que ça intéresse mon argumentation développée contre toutes les lois « discours de haine » et autres tentatives d’exploiter la loi pour policer un discours politique est ici. Cet essai a principalement été écrit pour dénoncer la proposition de la ministre française Najat Vallaud-Belkacem de forcer Twitter à coopérer avec le gouvernement Français afin de supprimer les tweets que des officiels comme cette ministre (et ses futurs successeurs) jugent « haineux ». La France est aussi représentative de la liberté d’expression que Charlie Hebdo, qui avait viré un de ses rédacteurs en 2009 pour une seule phrase supposément antisémite publiée au milieu d’une orgie de contenu anti-musulman (pas juste anti-Islam). Les célébrations françaises de cette semaine – et la horde de leaders tyranniques qui s’y sont associés – avaient bien peu à voir avec la liberté d’expression mais bien plus avec la répression d’idées qu’ils réprouvent, et la sanctification de celles qu’ils approuvent.
Peut-être que la figure intellectuelle la plus corrompue dans toute cette histoire, est, sans surprise, l’intellectuel public le plus diffusé (mais aussi, et haut la main, le plus surestimé au monde), le philosophe Bernard-Henri Lévy. Il demande que soit supprimé tout ce qui ressemble de près ou de loin à un point de vue anti-juif (il a appelé à l’interdiction des spectacles de Dieudonné – « Je ne comprends même pas pourquoi quiconque souhaiterait en débattre » – et approuvé le licenciement du rédacteur de Charlie Hebdo en 2009 pour offense envers les juifs), tout en paradant sans aucun scrupule en tant que grand champion de la liberté d’expression, du moment que c’est anti-musulman, tout au long de la semaine dernière.
Mais ceci, inévitablement, est précisément le but, et la conséquence, de lois qui criminalisent certaines idées et de ceux qui approuvent de telles lois : codifier un système où les opinions qu’ils approuvent sont sanctifiées et les groupes qui les émettent protégés. Les opinions et les groupes qu’ils aiment le moins – et seulement eux – sont passibles d’oppressions et de diffamations.
L’arrestation de ce comédien français si rapidement après l’épique marche de Paris pour la liberté d’expression souligne ça bien plus que tout ce que j’aurais pu écrire sur la sélectivité et la fraude de la parade « pour la liberté d’expression » de cette semaine. Cela montre – à nouveau – pourquoi ceux qui veulent criminaliser les idées qu’ils n’approuvent pas sont au moins aussi dangereux et tyranniques que les idées qu’ils combattent : au moins.
Traduction: Nicolas CASAUX
Source : Le Partage
18:56 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : democratie | Facebook | | | |
Charlie Hebdo : Un effroyable coup monté ? [INTERVIEW]
Véronique C. , sous la forme d'une mini-interview, m'a invité à préciser le fond de ma pensée, au sujet des thèses "complotistes" dont je me suis fait l'écho, suite aux récents évènements parisiens.
Vous trouverez donc ci-dessous, in extenso, la retranscription de ce bref entretien.
Véronique C. :
Tu penses que les récents attentats parisiens, et notamment celui qui a visé le personnel de Charlie Hebdo, sont en fait des coups montés, des opérations sous "faux drapeau". Si c'est le cas, dans quel but ?
Hans Cany :
Les mobiles du crime peuvent être multiples et complémentaires :
1/ Exacerber les réactions anti-islamistes et anti-islam, pour le plus grand profit des lobbies sionistes, qui peuvent encore et toujours se poser en "victimes", et instrumentaliser tous ceux qui tombent dans le panneau. Stratégie de la tension dont le but est bien sûr de "diviser pour mieux régner". La bêtise des extrémistes des deux bords -"islamophiles" et islamistes comme "islamophobes" sans nuances- se charge du reste, via l'hystérie et la surenchère généralisées, de part et d'autre.
2/ Légitimer la "juste" cause d'Israël aux yeux des gogos, et prévenir toute velléité de s'en désolidariser.
3/ Justifier de futures nouvelles opérations militaires à l'Etranger, avec l'assentiment du bon peuple.
4/ Conditionner le peuple à la surenchère sécuritaire, et nous enlever les dernières libertés qu'il nous reste, au nom de "notre sécurité". Là encore sous les applaudissements des crédules. Etc.
On peut aussi trouver d'autres motivations. Mais ces quatre-ci m'apparaissent les plus évidentes.
Véronique C. :
Je ne trouve pas qu'il existe beaucoup de critiques anti-islamistes à la base en France et particulièrement avec ce gouvernement. C'est toujours les bien-pensants style "Touche pas à mon pote", SOS Racisme etc... On se laisse bouffer et on n'ose rien dire. Rayon halal dans les supermarchés, burqa, pas de porc dans les cantines, construction de mosquées aux frais du contribuable, refus de nos traditions comme les crèches etc. Et même là on entend les faux-culs de toutes religions scander qu'on est tous frères. Quant aux prochaines interventions, que reste-t'il encore à détruire ? Ils ont mis en place des islamistes partout, vont-ils à présent combattre leurs créatures ?
Hans Cany :
Nous sommes face à un phénomène d'autant plus pernicieux qu'il est triple : un mélange subtil de vrais attentats, de vrais-faux attentats, impliquant des fanatiques et autres abrutis instrumentalisés à leur insu, et de "faux drapeaux", c'est-à-dire des manipulations et des coups montés de toutes pièces. Difficile de démêler le vrai du faux dans un tel contexte... Quant au fait de combattre leurs propres créatures, c'est déjà le cas depuis quelque temps. On le voit notamment en Irak et en Syrie, où ils se mettent à présent à bombarder leur créature qu'est l'EIIL/Daesh, dont le contrôle direct leur a visiblement échappé. On avait assisté au même phénomène avec Al Qaïda, qui était pourtant, à l'origine, un pur produit de la CIA.
Véronique C. :
Selon toi, ce seraient les services secrets qui auraient tué les journalistes ?
Hans Cany :
Oui. Et comme le dit Jean-Marie Le Pen, pas forcément les services français, ni même la CIA, quoiqu'il n'est pas exclu qu'ils y soient quand même impliqués eux aussi à des degrés divers. Je pense plus particulièrement au MOSSAD, pour ne pas le nommer. Je ne l'ai pas dit ouvertement dans mon article. Mais je le sous-entends fortement, pour ceux qui savent lire entre les lignes, et qui prêtent attention aux illustrations...
Véronique C. :
Avec ou sans l'accord de Hollande ?
Hans Cany :
A vrai dire, ce problème n'est que d'intérêt secondaire. A mon humble avis, Hollande n'est au fond qu'un pantin, sommé de se soumettre, de gré ou de force, à des intérêts qui le dépassent. Qu'il soit d'accord ou non, au fond de lui-même, ne fait aucune différence aux yeux de ceux qui tirent les ficelles. La seule chose qui leur importe, c'est qu'il joue le jeu, en faisant "comme si"...
Véronique C. :
Mais si l'on part de l'hypothèse d'un coup monté, n'est-il pas fait au contraire pour privilégier les musulmans dits modérés ? Je m'explique : depuis ces assassinats, on nous ressort le "black, blanc, beur" et "tous frères". On isole Marine Le Pen qui montait dans les sondages en l'excluant du front républicain. On empêche PEGIDA de manifester à Dresde pour cause de risque d'attentat. En Angleterre, on va retirer tout dessin de cochon ou de saucisse dans les livres d'enfants. N'est-ce pas pour trouver un ennemi commun, l' "islamiste radical", et asseoir un peu plus les musulmans entre guillemets "normaux" ?
Hans Cany :
On assiste effectivement aussi à cet inquiétant phénomène qu'est la répression accrue de toute velléité contestataire, alors même que la colère monte un peu partout, à juste titre, contre une invasion massive et une islamisation galopante de nos sociétés. Le prétexte de cette intensification de la répression étatique, c'est bien entendu la lutte contre les prétendus "amalgames", la "stigmatisation", et autres préchi-préchas habituels, qui dissimule bien mal une mauvaise foi manifeste, dont le vrai mobile est d'ordre purement idéologique. Ce système est aux abois, il a peur pour sa pérennité. Et donc, il se durcit. Pour justifier cette dérive liberticide d'essence totalitaire, on s'appuie bien entendu sur les excès et les outrances des "islamophobes" les plus extrêmes et les moins réfléchis, qui tendent ainsi le bâton permettant de mieux frapper toute contestation. Les imbéciles, hélas, se trouvent des deux côtés, y compris chez ceux qui entendent résister. Quoi qu'il en soit, il est aujourd'hui, plus que jamais, nécessaire de résister de toutes nos forces à ces tentatives d'intimidation, et face à ce qu'il faut bien appeler de l'oppression pure et dure. Il n'y a, de toute façon, pas d'autre alternative. Les concessions à la tyrannie du "politiquement correct" sont contre-productives. Et même dangereuses, à terme. Puisqu'elles finissent par étouffer dans l'oeuf toute tentative de révolte et de résistance. Il ne faut plus jamais courber l'échine, et rompre plutôt que plier. Mais si le peuple persévère, ne se décourage jamais et ne sombre ni dans les outrances, ni dans la récupération, ce n'est pas lui qui, au final, rompra.
05:18 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : hans cany | Facebook | | | |
17/01/2015
Mise au point : POUR QUI VOUS/ME PRENEZ-VOUS ?
Je sais qu'un certain nombre de "vedettes" (plus ou moins célèbres) lisent régulièrement ou occasionnellement mes écrits, et qu'une partie d'entre elles aimeraient sincèrement faire plus ample connaissance avec moi. Seulement, si elles attendent que je prenne l'initiative de venir vers elles, les célébrités en question risquent d'attendre longtemps...
N'étant pas du tout enclin à reconnaître quelque rapport hiérarchique que ce soit, je ne suis pas disposé, par tempérament, à endosser le rôle du gueux venant prêter allégeance et mendier un semblant de reconnaissance auprès de son seigneur.
Aussi illustres soient-ils, et quel que soit leur degré de notoriété, ceux et celles qui s'intéressent à ce que je fais, dis et écris sont invités à faire le premier pas, car je n'ai aucune envie de me faire éconduire avec hauteur et suffisance. Si vous me jugez digne d'intérêt, faites l'effort de venir vous aussi sur mon mur Facebook et/ou sur mes divers blogs, de "liker", de commenter etc. Je ne vois pas au nom de quoi les efforts devraient se faire à sens unique.
Je n'admets que les rapports D'EGAL A EGAL, qui que vous soyez , quels que soient votre renommée, votre âge, votre statut social, votre titre, votre grade, vos activités et responsabilités, ou autres. Cela vous paraîtra peut-être présomptueux de ma part, mais c'est à prendre ou à laisser. Si cette formule ne vous convient pas, allez au Diable. Et qu'on ne s'inquiète pas outre mesure à mon sujet : si vous choisissez de me snober, je pense que je m'en remettrai vite. Merci.
Hans CANY
23:26 Publié dans Propos du paria | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany | Facebook | | | |
Jean-Marie LE PEN : "L'attentat contre Charlie Hebdo porte la signature de services secrets"
Voici quelques déclarations de Jean-Marie LE PEN, président d'honneur du Front National, au sujet des tragiques affaires terroristes qui viennent d'ébranler Paris, et de plonger dans l'hystérie la France entière :
"L'exécution de Charlie Hebdo porte la signature d'une opération des services secrets. Mais nous n'avons pas de preuves. Je ne pense pas que les organisateurs de ce crime soient les autorités françaises mais elles ont permis que ce crime ait lieu. Pour l'instant, ce ne sont que des soupçons."
(...)
"Ces passeports oubliés des frères Kouachi me font penser à l'avion en feu du 11 septembre 2001 et du passeport appartenant au terroriste retrouvé intact comme par magie. On nous dit désormais que les terroristes sont des idiots et c'est pour cela qu'ils ont soi-disant laissé leurs papiers dans la voiture"
Je salue la grande clairvoyance de Jean-Marie LE PEN, qui une fois de plus abonde dans le même sens que moi (et pourtant, je vous le jure : nous ne nous sommes aucunement concertés ^^). Il se montre, dans le cadre des récentes affaires terroristes parisiennes, nettement plus perspicace que beaucoup de gens, y compris de sa propre famille politique, voire même que certains de ses proches.
Bien sûr, et notamment lorsque l'on mène un combat contre l'immigration et l'islamisation, il peut être tentant, de prime abord, de se contenter de relayer tout bêtement les thèses officielles. C'est beaucoup plus simple, cela évite de se poser des questions dérangeantes, et cela apporte de surcroit de l'eau au moulin de la "cause". Seulement, la recherche de la vérité exige de voir un peu plus loin que le bout de son nez. Ce qu'hélas trop de gens ne daignent même pas faire, aveuglés qu'ils sont par leurs haines, leurs partis pris et leurs passions exacerbées...
A titre personnel, non seulement je hais tout autant l'islamisme que l'islamisation de la société, mais de surcroit je n'aime même pas l'islam tout court, même celui que l'on dit "modéré". Je ne m'en suis jamais caché. Seulement, les choses sont ici beaucoup plus complexes et pernicieuses que ce qu'on essaie de nous faire croire de part et d'autre.
Se contenter de tout mettre sans la moindre nuance sur le dos des islamistes -voire sur le dos des musulmans en général- n'est pas seulement injuste : c'est aussi très dangereux, et cela ne contribue en rien à l'émergence de la vérité. Un minimum de réflexion, de bon sens et d'honnêteté intellectuelle sont ici absolument indispensables.
Ne nous faisons pas les idiots utiles de ceux qui, dans l'ombre, tirent les ficelles, et se réjouissent d'avance en encourageant une surenchère qui ne pourra au final nous conduire qu'à la guerre civile dans toute son horreur. Pour leur plus grand profit... Prudence et équité de jugements sont aujourd'hui plus nécessaires que jamais. J'invite tout le monde, les "islamophobes" comme les "islamophiles", à méditer ces quelques paroles. Puissent-elles contribuer à leur ouvrir les yeux, et à les inciter à davantage de sagesse.
Hans CANY
En guise de conclusion, voici le message que je tiens à vous délivrer, et que je vous encourage à relayer :
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Questions autour de la carte d’identité d’un terroriste
Une opinion de Jean-Claude Paye, sociologue, auteur de "L’Emprise de l’image, De Guantanamo à Tarnac" (Editions Yves Michel 2012)
Les enquêteurs ont retrouvé la carte d’identité de l’aîné des frères Kouachi dans la voiture abandonnée dans le nord-est de Paris. A partir de ce document, la police s’aperçoit qu’il s’agit d’individus connus des services antiterroristes, la "traque" peut alors commencer.
Comment des tueurs, commettant un attentat avec un sang-froid et une maîtrise qualifiés de professionnels, peuvent-ils commettre une telle erreur ? Ne pas s’encombrer de ses papiers fait pourtant partie de l’abc du simple cambrioleur.
Cependant cela nous étonne à peine. Un papier d’identité, trouvé miraculeusement et désignant l’auteur des attentats venant d’être commis, est devenu un classique. Il s’agit d’un événement qui se répète, une compulsion de répétition désignant à chaque fois un coupable appartenant à une "mouvance jihadiste".
Dans la version officielle du 11 septembre, le FBI affirmait avoir retrouvé le passeport intact de l’un des kamikazes, Satam Al Suqami, à proximité d’une des deux tours complètement pulvérisées par les explosions dégageant une température capable de faire fondre l’acier des structures métalliques d’un building, mais laissant intact un document en papier. Le crash du quatrième avion, s’écrasant en rase campagne à Shanksville, a également permis à la police fédérale de retrouver le passeport de l’un des terroristes présumés. Ce document partiellement brûlé permet quand même d’identifier la personne, grâce à la présence de son nom, de son prénom et de sa photo. Cette possibilité est d’autant plus troublante que du crash de l’avion ne subsistait qu’un cratère d’impact, point de morceau de fuselage ou de moteur, seul restait ce passeport partiellement brûlé.
Depuis le 11/9, l’invraisemblable fait partie de notre quotidienneté. Il est devenu le fondement de la vérité. La Raison est bannie. Il ne s’agit pas de croire ce qui est dit, mais bien la voix qui parle, quel que soit le non-sens de l’énonciation. Plus celui-ci est patent, plus la foi en ce qui est affirmé devient indéfectible. L’invraisemblable devient ainsi la mesure et la garantie du vrai.
Le discours portant sur les affaires Merah ou Nemmouche en atteste. Merah, encerclé par des dizaines de policiers, serait parvenu, en trompant la surveillance des forces spéciales, à sortir de son domicile et ensuite à y retourner, afin de se faire tuer par un "sniper" qui aurait tiré en "légitime défense" avec des "armes non létales".
Quant à Nemmouche, l’auteur de la tuerie au Musée juif de Bruxelles, il ne se serait pas débarrassé de ses armes, car il cherchait à les revendre. Pour ce faire, il aurait fait le choix du mode de transport international le plus surveillé, en les transportant dans un bus assurant la liaison Amsterdam, Bruxelles, Marseille. Un "contrôle de douane inopiné" aurait permis de le confondre et de l’arrêter.
Dans tous les cas, le caractère déréalisant de ce qui est présenté nous installe dans la sidération. Tel le regard de la Gorgone, il nous pétrifie. Il nous montre que quelque chose ne va pas dans le discours. Il exhibe une faille qui n’a pas pour effet de nous tromper, mais de nous morceler. Le spectateur ne peut alors retrouver un semblant d’unité que par un surcroît d’adhésion à ce qui est énoncé.
Source : LALIBRE.BE
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15/01/2015
Affaire Charlie Hebdo : Mais de qui se moque-t-on ?...
Il y a deux choses essentielles à comprendre (et complémentaires) :
1/ Les récents évènements sont soit des "faux drapeaux" (des coups montés de toutes pièces), soit de vrais-faux attentats, c'est-à-dire des opérations téléguidées, qu'on a laissé faire en toute connaissance de cause, voire qu'on a organisées en instrumentalisant de vrais islamistes à leur insu. De deux choses l'une : la vérité n'est pas moins complexe que cela.
2/ Il faut en finir avec les préchi-préchas politiquement corrects, avec le déni, l'angélisme, les minimisations, et avec les boniments aux sujets de la "stigmatisation", des "amalgames" etc. Ce terrorisme intellectuel, il y en a plus qu'assez. Il est grand temps de s'affranchir enfin de cette tyrannie et de se poser les vraies questions.
Ces deux dimensions sont absolument indissociables, et la synthèse en est indispensable. Si vous n'êtes éveillé(e) qu'à un seul de ces deux niveaux, alors vous ne comprenez que la moitié du problème qui se pose.
(Et si vous n'êtes sensibilisé à aucun de ces deux aspects, alors vous n'avez rien compris du tout...)
QUELQUES QUESTIONS QU'IL EST ESSENTIEL DE SE POSER
Je ne me prononce pas au sujet de la fusillade de Montrouge et de la prise d'otages du magasin casher, commises apparemment par le même débile islamiste. Ceci peut fort bien être un authentique acte spontané perpétré par un fanatique, inspiré par les évènements en cours. En revanche, s'agissant de la fameuse affaire Charlie Hebdo, on est en droit de s'interroger :
-Pourquoi, d'emblée, a-t-on évoqué un éventuel troisième terroriste de 18 ans, alors que rien ne le laisse penser au vu des vidéos du drame, et que d'ailleurs, ça s'est finalement avéré inexact ?
-Pourquoi la rue était-elle quasi déserte à cette heure de la journée ?
-Comment les terroristes ont-ils fait pour s'introduire aussi facilement dans les locaux prétendument surveillés et protégés d'un canard dont le personnel se méfiait depuis des années de possibles actions violentes ?
-Pourquoi les terroristes, qui de toute évidence étaient militairement entraînés et ont agi très professionnellement (si l'on peut dire) étaient-ils cagoulés, alors que tout cela ne ressemble en rien à la façon dont procèdent habituellement les authentiques jihadistes ?
-Pourquoi ces hommes cagoulés ont-ils hurlé très distinctement "Allahou Akbar !" dans la rue, comme pour être sûrs que cela soit bien capturé par les caméras filmant les événements ?
-Comment se fait-il que la TV israélienne ait révélé l'identité présumée des tueurs avant même que celle-ci soit censée être connue en France ? Et comme par "magie", on retrouve soi-disant, peu après... la carte d'identité de l'un d'eux dans la Citroën C3 !!! Rien que ça !!!!! Bah voyons...
-Comment se fait-il que la police, avec les moyens dont elle dispose aujourd'hui, ait soi-disant perdu à plusieurs reprises la trace des fuyards après les avoir pourtant repérés, d'abord à Paris même, puis tout au long d'un périple allant de Reims à un village de Seine et Marne, en passant par de longs détours via la Picardie ?...
-Comment se fait-il qu'après avoir percuté un véhicule, les tueurs, en s'emparant de celui d'un autre automobiliste, ont accédé à la demande de celui-ci, qui avait demandé à récupérer son chien resté dans la voiture ? De vrais jihadistes se seraient-ils embarrassés de ce genre de considération ? N'auraient-ils pas plus vite fait de flinguer directement et le chien, et le type ?
-Pourquoi les choses ont-elles tant traîné, et pourquoi nous avoir trimballés de Paris à Charleville-Mézières, puis à Reims, puis dans l'Aisne, puis en forêt de Compiègne, pour finalement aboutir dans un obscur village d'Ile de France ?...
-Les frères Kouachi étaient certes des merdeux islamistes qui ont été par le passé interpellés plusieurs fois, notamment pour leur implication dans un réseau de recrutement de jihadistes pour l'Irak. Ces deux guignols étaient si maladroits et ont commis de telles bourdes qu'on les a qualifiés de "Pieds nickelés" du jihadisme. Comment se fait-ils qu'ils se soient métamorphosés comme par magie en tueurs professionnels, agissant comme des militaires aguerris ? Et d'abord, qu'est-ce qui permet de dire avec certitude que ces deux cons sont bien les terroristes cagoulés ? Ne les a-t-on pas au contraire choisis à l'avance, comme des coupables tout désignés ?...
-Pourquoi a-t-on supprimé la présence permanente d'un véhicule de police devant les locaux du journal, en automne 2014, soit très peu de temps avant les événements (comme par hasard) ?...
-S'agit-il donc d'un véritable attentat islamiste, ou plutôt d'un coup monté par les services secrets (français, israéliens et/ou US), dans un but bien précis ?...
Question subsidiaire : NE NOUS PREND-ON PAS TOUT SIMPLEMENT POUR DES CONS ??...
Hans CANY
Un journaliste italien et ex-député européen
ose dire la vérité (TV italienne).
A VOIR ABSOLUMENT :
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Des journalistes allemands : « On nous a trompés – les leaders ne marchaient pas à la tête du peuple, à Paris, ils défilaient dans une ruelle bien gardée »
Les « Nouvelles Economiques Allemandes » et beaucoup d’autres publications de la RFA ont exprimé leur perplexité devant les photos de la procession des leaders mondiaux soi-disant à la tête de la marche de la paix, à Paris.
Cette même marche qui s’est déroulée après l’assassinat par des terroristes islamistes des journalistes du magazine satirique Charlie Habdo, et la prise d’otages dans un magasin juif de produits kasher.
Cette même marche à laquelle le président ukrainien Porochenko se lamentait de façon si pittoresque, tout en ignorant obstinément la tragédie globale liée à la guerre du Donbasss, dans son propre pays.
Les journalistes allemands ont éclairci que la soi-disant marche pour la paix à laquelle participaient les leaders des pays européens était une mise-en-scène bien organisée : les chefs de gouvernement défilaient vers les caméras non à la tête du peuple, mais dans une ruelle bien gardée et barrée par les services de l’ordre.
Les Nouvelles Economiques Allemandes écrivent : « Ces photographies ont fait le tour du monde : plus d’un million de personnes à la marche de Paris, dimanche, une solidarité saisissante avec les victimes des attentats terroristes. En tête du mouvement de la colonne, les leaders européens. Pratiquement dans chaque journal télévisé, on parlait de la marche mémorielle, les citoyens et les politiques montraient leur unité.
Cependant, maintenant, comme on l’a compris, c’était juste une illusion d’optique. Les politiques ne marchaient pas à la tête de la manifestation, mais dans une ruelle fermée qui mène à la place Léon Blum.
Le « peuple », derrière les politiques, ce n’était pas les Parisiens mais les forces de sécurité. La rue derrière le petit groupe de politiciens est restée vide. L’enregistrement a été fait près de la station de métro « Voltaire », a confirmé le journal « le Monde ».
Traduction: Laurence Guillon
Source : Rusvesna
01:25 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | | |