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24/02/2015

24 Février : Jour du Souvenir païen

 

Le 24 février 391, l'empereur Théodose promulguait un édit interdisant les croyances et pratiques "païennes" sous peine de mort.

Aujourd'hui ce jour est, pour les païens, un jour hommage envers les victimes des intégrismes et de l'intolérance religieux.

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Une opération sous faux drapeau, c'est très simple...

Il y a près de deux mois, l’attentat terroriste contre la rédaction de Charlie-Hebdo a ébranlé les esprits dans le monde entier. Dans les réseaux sociaux, on a déjà beaucoup discuté de cette attaque. Différents services d’élucidation ont remarqué les incohérences massives en rapport avec l’attaque et son explication.

 

 

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21/02/2015

Classement 2015 de la liberté de la presse : la France en 38ème position


Le nouveau classement annuel pour la liberté de la presse, émanant de l'ONG Reporters Sans Frontières (RSF), vient de tomber. L'Hexagonie réussit cette fois l'exploit de se placer en...38ème position ! Juste devant l'Afrique du Sud et Samoa... Applaudissons bien fort la performance.
  Y'a bon, la "patrie des Droits de l'Homme". Cocorico.


HC




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Libye : qui présentera « l’addition » à Sarkozy, Juppé et BHL? par Bernard Lugan

 

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Au mois de mars 2011, à l’issue d’une campagne médiatique d’une rare intensité initiée par BHL, Nicolas Sarkozy décida d’entrer en guerre contre le colonel Kadhafi avec lequel il était encore dans les meilleurs termes quelques mois auparavant.

Le 17 mars, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, arracha la résolution 1973[1] au Conseil de Sécurité de l’ONU, ce qui permit d’ouvrir les hostilités.

Le 19 mars, 19 avions français (chasseurs et ravitailleurs) lancèrent un raid de 2h30 au dessus de la Libye. L’incompréhensible guerre franco-libyenne ou otano-libyenne, venait de débuter.

Les raisons de ce conflit aux conséquences à ce point dramatiques qu’une intervention internationale paraît aujourd’hui indispensable sont toujours aussi mystérieuses. A l’époque, l’Elysée avança l’argument d’une action humanitaire destinée à « sauver la population de Benghazi ». Le mardi 16 décembre 2014, le président tchadien Idriss Deby donna une autre explication en déclarant qu’en entrant en guerre en Libye:  » l’objectif de l’OTAN était d’assassiner Kadhafi. Cet objectif a été atteint« [2].

Quoiqu’il en soit de ses causes officielles ou officieuses, réelles ou supposées, étayées ou fantasmées, le résultat de cette guerre « pour la démocratie et les droits de l’homme », est catastrophique :
– Les alliés islamistes du Qatar et de la Turquie ont pris le contrôle d’une partie des approvisionnements gaziers et pétroliers de l’Europe.

– Daesh a lancé une entreprise de coagulation des milices islamistes. Celles qui lui ont fait allégeance contrôlent une partie de la Cyrénaïque et à l’ouest, elles sont sur la frontière tunisienne. Partout, elles font régner la terreur.

– L’Egypte est directement menacée ainsi que la Tunisie et l’Algérie. Au sud, le Tchad et le Niger sont en première ligne alors qu’avec Boko Haram un second front islamiste s’est ouvert sur leurs frontières.

– Les gangs islamo-mafieux déversent des dizaines de milliers de migrants sur les côtes européennes. Au lieu de les refouler, la marine italienne les récupère en mer pour les installer en Europe…d’où ils ne repartiront plus. Or, tout le monde sait que des terroristes se dissimulent parmi eux et qu’ils vont créer des cellules « dormantes » au sein de l’ « espace Schengen ».

Face à ce désastre, comme s’ils étaient étrangers au chaos qu’ils provoquèrent, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé aspirent à la plus haute charge de l’Etat français. Quant à leur inspirateur guerrier, il continue à promener sa superbe et son échancrure de col sur les plateaux des télévisions…


Bernard Lugan
18/02/2015

Source : bernardlugan.blogspot.fr

 

libye,géopolitique et politique internationale

 

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19/02/2015

"Complotisme", "conspirationnisme", "confusionnisme" : y'a bon la délation

Puisque certain(e)s, se croyant apparemment fort bien inspirés, me "dénoncent" inlassablement en tant que propagateur de thèses "complotistes" ou "confusionnistes" (sic), il est de mon devoir de rafraîchir les esprits embrumés, à propos d'un terme qu'ils se contentent généralement de répéter de façon quasi-incantatoire, tels des perroquets, mais dont le sens profond et l'origine même leur échappent.
A méditer...

HC

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hans cany

 

17:21 Publié dans Politique, Propos du paria | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : hans cany |  Facebook | | | |

17/02/2015

Alain de Benoist : « L’État islamique a été créé par les États-Unis ! »

 

 

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Pour que cette union nationale dont on nous rebat les oreilles depuis des jours ait un sens, cela nécessite la menace d’un ennemi commun. Mais quel est-il, sachant que personne ne l’a pour l’instant désigné ? Car se contenter d’évoquer le « terrorisme », ça demeure un peu vague…

Nous assistons actuellement à d’incessantes gesticulations visant à tout faire pour ne pas désigner l’ennemi sous son nom. La notion d’ennemi devient problématique dès l’instant où l’on ne veut pas en avoir, parce que l’on a oublié que l’histoire est tragique et qu’on a voulu mettre la guerre hors la loi. Mais il y a au moins deux autres raisons à ce refus d’appeler l’ennemi par son nom. La première est que cette désignation paraît politiquement incorrecte, car susceptible d’« amalgame » (le mot est d’origine arabe : âmal a-jammâa). La seconde, la plus fondamentale, est que la classe politique n’est pas étrangère à son apparition.

La France a fait deux erreurs gravissimes : la guerre en Libye, qui a plongé ce pays dans la guerre civile et l’a transformé en arsenal à ciel ouvert, et l’affaire syrienne, où nous avons apporté notre appui aux adversaires de Bachar el-Assad, qui sont les mêmes islamistes que nos troupes combattent en Irak et au Mali. À cela s’ajoute que « l’État islamique a été créé par les États-Unis », comme l’a rappelé sans ambages le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre, au Sénat le 17 décembre dernier, et que le terrorisme n’a cessé d’être financé par le Qatar et l’Arabie saoudite, que nous considérons à la fois comme des clients et des alliés.

Dans le cas du terrorisme intérieur, le problème est le même. Nous ne sommes plus en effet confrontés à un « terrorisme global » tel qu’on en a connu par le monde à la grande époque d’Al-Qaïda mais, comme Xavier Raufer ne cesse de le répéter, à un terrorisme autochtone, qui est le fait de racailles des cités ayant fait leurs classes dans le grand banditisme avant de se transformer en bombes humaines sous l’effet de l’endoctrinement ou d’un délire partagé. De Mohammed Merah aux frères Kouachi, ce terrorisme est indissociable de la criminalité (ce n’est pas avec des pétrodollars mais des braquages de proximité que les terroristes se procurent leurs kalachnikov). Lutter contre le « gangsterrorisme » implique donc de s’appuyer sur le renseignement criminel. Or, si les renseignements existent, ils ne sont pas exploités, précisément parce qu’on se refuse à admettre la réalité, à savoir que ce terrorisme est l’une des conséquences de l’immigration. La France, en d’autres termes, a sécrété un nouveau type de terrorisme en laissant s’installer un milieu criminel qui échappe en grande partie à son contrôle. C’est pour cela que chez ces terroristes, qui étaient pourtant surveillés, on n’a pas repéré le risque de passage à l’acte. Les directives données par le renseignement intérieur n’étaient pas les bonnes. On a préféré surveiller Internet et spéculer sur le retour des djihadistes plutôt que d’être sur le terrain, au cœur même des cités. Or, le problème ne se situe pas au Yémen ou en Syrie, mais dans les banlieues.

Sommes-nous en guerre ?

Le terrorisme, c’est la guerre en temps de paix. Et aussi, comme l’a dit Paul Virilio, la « guerre sans fin, aux deux sens de ce mot ». À l’étranger, nous sommes en guerre contre le djihadisme, branche terroriste de l’islamisme salafiste. En France, nous sommes en guerre contre un terrorisme intérieur, pur produit de cette immigration incontrôlée qu’on a laissée se développer comme un chaudron de sorcières d’où sortent des racailles plus ou moins débiles, passées du gangstérisme à l’islamisme radical, puis de l’islamisme radical au djihad pulsionnel.

Qui peut croire que l’on résoudra le problème avec des « cours civiques » à l’école, des incantations à la laïcité, de pieuses considérations tirées de l’histoire sainte du « vivre ensemble » ou de nouvelles lois en forme de gris-gris vaudous « contre-toutes-les-discriminations » ? C’est pourtant très exactement là que nous en sommes. La classe dirigeante est devenue totalement prisonnière de son incapacité à voir les choses en face, cause principale de son indécision (et de son désarroi, car elle ne sait plus que faire). Elle prétend se battre contre un ennemi dont elle ne veut pas reconnaître qu’il s’agit d’un Golem qu’elle a engendré. Le docteur Frankenstein ne peut pas lutter contre sa créature parce que c’est sa créature. Les terroristes dont Mohammed Merah reste le prototype sont les fruits de trente ans d’angélisme et de cécité volontaire sur l’immigration, d’une « politique de la ville » qui se résume à 100 milliards d’euros partis en fumée après avoir été distribués à des associations fictives, et d’une « culture de l’excuse » qui s’est muée en culture de l’impunité.

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

 

Source : Boulevard Voltaire

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12/02/2015

Liberté d'expression en France : Vincent Reynouard condamné à 2 ans fermes pour révisionnisme !

En ce mercredi 11 février 2015, le tribunal de Coutances vient donc de prononcer le verdict de deux ans de prison ferme (!!) à l'encontre de Vincent Reynouard, pour "délit" de révisionnisme, ou "négationnisme" (sic), comme le disent les détracteurs du révisionnisme historique. 

Deux ans, en vertu de l'ignoble loi scélérate et liberticide dite "Loi Fabius-Gayssot". Eh oui, c'est bien en France, "patrie des Droits de l'Homme" et de la sacro-sainte liberté d'expression, que l'on emprisonne aujourd'hui des gens en raison de leurs opinions, de leurs écrits, de leurs travaux. 

Deux ans !! La condamnation est si lourde que même le procureur, qui endosse pourtant le rôle d'accusateur public, a jugé cette peine excessive. C'est donc lui qui a interjeté appel...  C'est dire.

Ah qu'elle est jolie, la "liberté d'expression" en Hexagonie...
Alors, tous les Charlie/charlots : où êtes-vous donc, à présent ???
Tas de vils hypocrites !

Je vous invite à présent à visionner la vidéo déjà réalisée par mon vieil ami Vincent, suite à cette décision de "Justice" digne de l'ère des procès staliniens. Rien à ajouter.

Hans CANY

 

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Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'Histoire... [VIDEO]

Vincent Reynouard appelle l'attention sur le fait que ce sont les vainqueurs de 1945, donc les ennemis les plus acharnés du national-socialisme, qui écrivent l'histoire de l'Europe depuis maintenant 70 ans. Il s'agit donc d'une histoire partiale.

Pour le prouver, Vincent Reynouard montre les images atroces de victimes des "bons" que les Allemands auraient pu largement diffuser après la guerre, s'ils l'avaient gagnée. Allemands de Pologne massacrés, victimes des bombardements de terreur, atomisation du Japon, Allemands de l'Est massacrés, femmes violées...

Des images que l'on ne montre quasiment jamais au grand public, et pour cause : elles modifient radicalement notre perception de l'Histoire.

 

 

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En guise de conclusion, une vidéo musicale qui revient sur un crime de guerre emblématique, Dresde, le 13 février 1945 :


UK DECAY : "Dresden"

Paroles/Lyrics :

Dresden baby
Where's the lesson to learn ?
No source or reference
All your evidence burnt
Ashes the cinders they fall
But no midnight deadlines
For your ball
Because you're waiting
Oh, still waiting

No witness left
The walls now deaf
No witness left
To testify
Testify
Who'll testify ?
Against your war crimes

And they're waiting
Oh, still waiting
Feeling for the cause
Hands raised please
The lemmings fall
To take the call
To sleep with ease

Stranger in danger
Calls aid to his side
He calls for a good Samaritan
A protection of pride

The war, the spoils
From cold turns to boil
And we're waiting
Oh still waiting.

The epitaph
The charred terrain
The board wiped clean
To try and start,
They'll start again
Playing your war games

And we're waiting
Oh still waiting
They're feeling
For the cause
Hands raised please
The lemmings fall
To take the call
So sleep with ease
1980 Germany
1980 Germany
Time moves on
Predictions proved
Wrong - again
1980 Germany
And I'm still waiting...

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07/02/2015

Heureux qui communiste...est revenu de loin

 

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Heureux qui, communiste, aura vécu la fin d'un monde...mais y aura pleinement survécu. Ce fut mon cas, de fin 1983 à fin 1988, environs. De manière fanatique, obsessionnelle, je me suis engagé dans cette erreur de jeunesse, qui m'a vu soutenir les courants les plus contradictoires, du pro-soviétisme bon teint à la tentation du communisme patriotique et autogestionnaire de la Yougoslavie titiste, en passant par l'intransigeance marxiste-léniniste  pure et dure, et finalement très stalinienne, des lignes pro-albanaise et nord-coréenne. Le tout en passant par un soutien sans nuances à tous les groupes terroristes d'extrême-gauche pratiquant la lutte armée, d'Action Directe en France aux Cellules Communistes Combattantes (CCC) en Belgique, en passant par la Fraction Armée Rouge allemande (ex-"Bande à Baader"), ETA, les Brigades Rouges italiennes etc.

Une constante, cependant : je n'ai jamais été trotsko, ni même attiré, ne serait-ce que faiblement, par les trotskards de diverses obédiences. Ces gens m'ont toujours révulsés au plus haut point. De ce fait, on m'a globalement collé l'étiquette infamante du "stal", le partisan ringardisé des "vieux" PC, et le larbin inconditionnel des pires dictatures, selon eux. De cette période quelque peu confuse mais néanmoins très intense, j'ai évidemment renié l'essentiel, les plus importants fondements doctrinaux et idéologiques qui m'agitaient alors et m'attiraient irrésistiblement dans les pattes du totalitarisme rouge, exactement comme je le fus tout d'abord par le totalitarisme brun dans ma prime enfance. Néanmoins, je retiens de cette période quelques points qui paraitront secondaires aux uns, mais qui m'apparaissent d'une importance capitale à moi. Ils ont activement contribué à faire de moi ce que je suis aujourd'hui même, et ce, même si mon apostasie de cette véritable secte politique fut tout aussi radicale qu'elle restera à jamais irrémédiable.

Ces points positifs, ceux dont j'ai réellement retenu l'essence et l'ai incorporée depuis des lustres à ma propre pensée, les voici.



Les points essentiels que je retiens


D'Enver Hoxha et de la tendance pro-albanaise, très dure, je retiendrai notamment l'enseignement de ne toujours compter que sur ses propres forces. Cela sous-entend de ne jamais se faire d'illusions, de ne pas se tromper d'amis, et de ne pas s'abaisser au reniement ni à la vilénie en aucun cas. C'est aussi une ligne qui prône une indépendance nationale et une souveraineté farouches, très encline à soutenir tous les mouvements anti-impérialistes dans le monde, y compris les Khmers Rouges de Pol Pot. Enver Hoxha et le communisme albanais, c'est aussi la recherche d'une autarcie la plus complète possible, pour ne pas dépendre d'un impérialisme ou d'un autre. Une mentalité de bunker à toute épreuve, de citadelle assiégée, de forteresse imprenable. Telle est l'essence profonde de ce véritable national-communisme à la mode de Tirana.

De mon pro-soviétisme très "orthodoxe", je ne regrette absolument pas d'avoir approuvé et soutenu en son temps l'intervention militaire soviétique en Afghanistan (1979-1989). Comme je l'ai expliqué de façon détaillée dans un article (1) à ce sujet précis, non seulement je ne suis pas peu fier d'avoir été une des trop rares personnes clairvoyantes au sujet de ce qu'il se passait réellement dans ce pays, mais de surcroit, je me félicite pour ma ténacité à défendre bec et ongles ce qui semblait indéfendable aux yeux de beaucoup. Aujourd'hui, on voit très bien ce que l'ignorance et le parti pris antisoviétique/anticommuniste ont pu donner, alors qu'il apparaît enfin de plus en plus, de manière évidente, que l'Armée Rouge se trouvait alors aux avant-postes de l'Occident, qu'elle défendait tant bien que mal contre le péril grandissant de la barbarie fondamentaliste, soutenue matériellement, financièrement et politiquement par les USA et tous leurs idiots utiles, de droite comme de gauche.
Je suis sûr que bien des célébrités et des chanteurs que vous appréciez y sont allés de leur petit couplet, tant sur les "rebelles afghans" -qui n'étaient pas autre chose que les futurs talibans- que sur les méchants impérialistes russes...  Quel aveuglement consternant. Il eut fallu soutenir au contraire très massivement la juste cause de l'Armée Rouge  engagée en Afghanistan. Mais ceux-là semblent avoir été bien peu nombreux à être clairvoyants, en vérité...


De certaines grandes figures comme Fidel Castro à Cuba, Ho Chi Minh au Vietnam, Daniel Ortega et ses sandinistes au Nicaragua, Thomas Sankara au Burkina Faso, Tito en Yougoslavie, je retiendrai surtout l'attachement viscéral à la mère patrie et à sa souveraineté, ainsi qu'au progrès de la justice sociale dans leurs pays. Au crédit du titisme yougoslave, en plus du non-alignement, on pourra aussi noter les expériences marxistes du fédéralisme et de l'autogestion qui, même si condamnées à échouer dans le carcan étatique de la doctrine officielle, ont au moins eu le mérite d'exister. Elle permettent aujourd'hui de voir quel type d'erreur ne doit pas être reproduit. En outre, c'est aussi via les Non-Alignés initiés par Tito, autant que par l'actualité médiatique, que j'ai entendu parler du Libyen Mouammar El-Kadhafi, qui m'a aussitôt inspiré une vive sympathie.

Je retiens aussi de Karl Marx qu'il a dit que la Religion était l'opium du peuple. Si Marx a dit au moins une chose parfaitement exacte et juste dans sa vie, c'est bien celle-ci. A laquelle on pourrait hélas ajouter ces autres opiums que sont devenus la footballâtrie, la téléréalité, la presse "people" etc. Bref, la société du spectacle.

De l'ensemble je retiens, enfin, une violente aversion pour la ploutocratie et pour le capitalisme en général, pas seulement sous sa forme libérale. Je retiens aussi de fortes préoccupations d'ordre social et sociétal, même si le socialisme dont je me réclame aujourd'hui est d'essence proudhonienne, et non plus marxiste. Il ne s'agit plus de socialisme étatique, très loin s'en faut.

 

Et si l'URSS renaissait de ses cendres ?


Après tout, n'y a-t-il pas lieu de souhaiter ardemment le retour de l' Union Soviétique ?

-Parce que depuis la disparition du "Bloc de l'Est", les beaufs et les bourgeois capitalistes croient avoir "gagné" la partie, et ne se sentent plus pisser.

-Parce que depuis, les impérialistes yankees se croient vraiment tout permis, et n'hésitent plus du tout à agresser militairement toute nation qui ne leur prête pas allégeance.

-Parce que l'URSS, ça avait quand même une autre gueule que la Russie toute miteuse d'après.

-Parce que dans la Russie d' aujourd'hui, on n'avait pas vu autant de misère et d'inégalités chez le peuple depuis l'époque des Tsars.

-Parce qu'au moins, à l'époque soviétique, les citoyens russes avaient droit à un boulot garanti, à une médecine digne de ce nom, et à divers avantages sociaux.

-Parce que l'on peut avoir une certaine nostalgie de l'Armée Rouge et de ses impressionnants défilés sur la place du même nom.

-Parce que nous aimions beaucoup tout le décorum communiste à base d'affiches géantes, de Réalisme socialiste, de drapeaux rouges, d'étoiles rouges, de faucilles et marteaux, et de portraits de Marx-Engels-Lénine-Staline.

-Parce que les maffieux, "nouveaux riches", et autres milliardaires russes nous font gerber, et que nous rêvons que les goulags soient réouverts, pour les accueillir...

-Parce que la "Guerre froide", c'était somme toute assez rigolo, et ça mettait un peu de piment dans l'actualité mondiale.

-Parce que le KGB faisait au moins contrepoids face à la CIA, et que le Pacte de Varsovie limitait les prétentions de l'OTAN.

-Parce que de toute façon, sans le Pacte de Varsovie, à quoi est bien censée servir l'OTAN ??...


-Parce que depuis qu'il n'est plus inféodé à Moscou, le PCF est devenu tout mou, et que Georges Marchais était quand même beaucoup plus marrant que les Robert Hue et autres Marie-George Buffet.

-Parce qu'à l'époque, se dire communiste, ça ne signifiait pas être une espèce de soce-dem bien pensant et très politiquement correct, et que ce n'était donc pas un sujet de rigolade comme maintenant.

-Parce qu'à l'époque, "L' Huma" n'était pas un vulgaire torchon aseptisé comme aujourd'hui, mais plutôt une sorte de "Pravda" francophone.

-Parce qu'à l'époque, être membre des Jeunesses Communistes en France, c'était quasiment aussi diabolisé par les ducons que d'être membre des Jeunesses hitlériennes...et ça, c'était assez jouissif !

-Parce que cette crevure de "Petit Père des Peuples", quoi qu'on en dise, était quand même un bonhomme exceptionnel, aussi fascinant que tyrannique, et aussi cynique que froidement calculateur.  .

-Parce que faire passer une aussi grossière dictature sous les vocables de "démocratie populaire" et de "centralisme démocratique", c'était quand même très très fort !

-Parce que les Talibans faisaient moins chier le monde en Afghanistan quand l'Armée Rouge y était.

-Parce que le sort de Sakharov ne nous émouvait pas plus que ça à l'époque, et que nous préférions l'appeler "Sac à merde" .

-Parce que c'était amusant de scandaliser les bonnes consciences de service en parlant de "bilan globalement positif", comme avait si bien su le faire notre ineffable Jojo national.

-Parce que la langue de bois bureaucratique avait son charme.

-Parce que le jargon soviétique est tout aussi poilant qu' irremplaçable.

-Parce que lors des tentatives de putsch "conservateurs" à Moscou au début des années 90, notre sympathie allait sans réserves aux putschistes.

-Parce que si un beau jour on se réveille en apprenant que l'URSS vient de renaître de ses cendres, on fêtera l'évènement en faisant péter le champagne et en gueulant l'Internationale sur notre balcon, drapeau rouge à la fenêtre.

-Parce que...
Et puis non, merde.
Je m'égare. Je divague.


Désolé, c'était une mauvaise rechute. Je vais de ce pas me ressaisir, faire mon autocritique et tout ça. Je ne serai point une de ces vipères lubriques qui s'égarent dans les marécages fangeux du déviationnisme.

N'empêche. N'empêche qu'il y a du vrai dans tout ce que j'ai énuméré ci-dessus, et que vous pourrez difficilement le nier.

Et n'empêche que dans certains cas, et blague à part, on en viendrait presque à le regretter, le bon vieil ogre bolchévique. Mais bon, il subsiste bel et bien dans un petit pays : la RPDC, ou Corée du Nord. C'est le dernier bastion du stalinisme pur et dur.  Imaginez un univers style "1984" de George Orwell, en permanence et grandeur nature. Le tout en s'appuyant sur une armée qui n'est  visiblement pas constituée que de chochottes et de petits cœurs délicats. Cela fait rêver, non ?

 

 

Mao est mort ? Alors vive Moa !


Aujourd'hui, j'ai beaucoup changé. J'ai troqué le rouge pour le vert et le noir, le socialisme étatique, autoritaire et centraliste pour le socialisme autogestionnaire, la démocratie directe et le fédéralisme intégral. Mais au fond de moi je garde une certaine nostalgie d'un monde qui, bien que bipolaire à quelques rares et faibles exceptions, avait au moins le mérite de ne pas être totalement déséquilibré par l'hégémonie d'une grande puissance à l'échelle planétaire, par l'hégémonie d'une idéologie, d'une idéologie unique : celui d'un libéralisme à la fois économique et sociétal, sur le modèle dit "occidental". Le "socialisme" marxiste, d'essence étatique, a lamentablement échoué partout, réalisant ce que Marx avait prédit pour le capitalisme condamné à s'autodétruire. Le libéral-capitalisme finira lui aussi par s'effondrer tôt ou tard, comme s'effondrent tous les empires.

A mon époque, celle où, sur le tard, j'étais de ceux qui, au sein de la mouvance JC / PCF tentaient d'éviter la liquidation de tout l'essentiel, j'ai très vite appris ce que militer pour une cause jugée de façon hostile par au moins 80% des gens signifie, tant concrètement que politiquement. On exclut les parias, les renégats, les déviants, les révisionnistes, les "confusionnistes" et que sais-je encore, bref tous ceux que l'on voue aux gémonies pour avoir osé se détourner -ne serait-ce qu'à un très faible degré- des canons idéologiques et esthétiques que l'on cherche à imposer à tous, pour faire de nous tous des consommateurs-mains d'œuvre-clones indifférenciés et interchangeables, adaptés à leur finance apatride. Dès l'époque où j'ai rompu avec le marxisme, les éléments dissolvants du trotskysme et du juquinisme minaient le Parti Communiste de l'intérieur. Le ver était dans le fruit, dès que Georges Marchais a dû passer la main à Robert Hue. De toute façon, familiarisé avec les thèses albanaises, je voyais bien qu'elles cadraient justes avec la décomposition des partis communistes de tous pays à la même époque. Notons simplement qu'aux grandes heures du gaullisme, le PCF était carrément le deuxième parti de France... Il n'est aujourd'hui plus qu'un groupuscule gauchistoïde, bien-pensant et désuet parmi tant d'autres.

J'ai eu de sombres pressentiments lorsque j'ai vu l'Armée Rouge quitter l'Afghanistan, courant 1989. J'ai eu envie de vomir quand j'ai vu la fin atroce et ignominieuse des époux Ceaucescu en décembre 1989, de  Mohammad Najibullah et de son frère en 1996 à Kaboul (2), et de quelques autres, dont beaucoup n'ont été, heureusement pour eux, que négligemment déposés. A partir de ces instants, j'ai saisi que tout un monde, tout un système s'effondrait.

Aujourd'hui, j'estime avoir toujours vu  beaucoup plus juste qu'au moins 90% des gens, et ce depuis l'époque de l'intervention soviétique en Afghanistan. Intervention que nous aurions dû soutenir et appuyer si nous ne voulions pas nous retrouver dans la situation que nous connaissons aujourd'hui.
Pourtant, avouez-le : faites-vous encore partie de ceux qui gobent béatement une certaine propagande made in CIA ? Il y a des chances.

En guise de conclusion, on pourra noter que la désintoxication idéologique doit toujours s'appliquer de façon adaptée à chaque individu, en fonction de sa personnalité, de ses goûts, de ses penchants esthétiques etc. Tout ceci joue aussi un rôle fondamental, et je n'ai pas non plus oublié l'agit-prop, que l'on qualifierait aujourd'hui de "Communication".

Il y a du bon, du fondamental et de l'intemporel, à retenir de mon lointain passage sous les plis du drapeau rouge. Le tout est simplement de savoir trier, séparer le bon grain de l'ivraie, pour n'en retenir que quelques considérations d'ordre technique, mécanique et stratégique. Il n'est pas de sauveur suprême, proclame la chanson. Ni Dieu, ni César ni tribun. La question n'a plus lieu d'être. La nouvelle question est juste : dans quelle mesure les totalitarismes, qu'ils soient rouges, bruns, rouges-bruns ou brun-rouge exercent-ils plus qu'un attrait, par une véritable fascination ? Adhésion d'ordre idéologique ou non, et si oui, partielle ou totale, proche ou éloignée ?   Doit-on parler pour autant de "fasci-nation", comme une sorte de préoccupation d'ordre purement esthétique ? Souvent, les deux facteurs s'y additionnent, s'y conjuguent. Parfois, tel n'est pas le cas. Le mien, ce le fut. Mais j'en suis bien revenu.

 Hans CANY

 

NOTES :

1 : "Afghanistan 1979-1989 : NON, je ne regrette RIEN !"

2: Idem

 

LE PCF, c'était mieux avant.

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01/02/2015

Wikipédia ostracise Françoise Petitdemange et Michel J. Cuny

 

 

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Quarante années de censure.

Dans ce temps où la liberté d’expression est, paraît-il, fêtée dans les rues de France et de Navarre avec, comme seul objectif, de masquer la guerre qui est maintenant engagée contre l’Islam un peu partout au Moyen-Orient, et de-ci, de-là, en Afrique, il n’y a pas à s’étonner de voir la censure gagner, jour après jour, un terrain considérable.

Il y aura quarante ans en 2016 que Françoise Petitdemange et moi vivons de l’écriture, et uniquement de l’écriture de livres qui, pour une dizaine des plus récents, vont de 470 pages à 660 pages.

Depuis bientôt quarante ans, nous n’aurons jamais pu exister dans la presse nationale, qu’elle soit télévisuelle, radiophonique ou sur papier. Nous sommes comme si nous n’étions pas…

Il est vrai que nous n’avons pas hésité à étudier de près les documents qui sont sous-jacents à des intitulés aussi divers que ceux-ci : Ernest-Antoine Seillière, De Gaulle, Voltaire, Hannah Arendt, etc.

Curieusement, dès 1976, nous avions les renseignements généraux sur le dos : il s’était agi d’une visite – dont nous n’aurions jamais dû savoir qu’elle avait eu lieu – à nos propriétaires (36, rue des Trois Villes, 88100 Saint-Dié).

Les choses se sont nettement aggravées en 1994, lorsque nous avons publié « Fallait-il laisser mourir Jean Moulin ? » Le pourquoi est indiqué ici : http://souverainement.canalblog.com

Pour « Ernest-Antoine Seillière – Quand le capitalisme français dit son nom« , c’est la réélection de Jacques Chirac (inattendue) qui a clos le bec des journalistes d’abord disposés – avant le fatidique deuxième tour – à en faire état… Notre livre avait le défaut de dire quelques mots d’un ancêtre de madame Chirac (co-créateur de la Banque de France – 1801)

« Voltaire – L’or au prix du sang » ne pouvait certes pas améliorer notre situation sur la place publique. Ce qu’on comprendra mieux en jetant un oeil ici : http://voltairecriminel.canalblog.com

Même la revue « Prescrire » qui, dès les premiers contacts, ne paraissait pas devoir rester insensible aux larges investigations que nous avions menées, a dû finalement se résoudre à ne rien dire d’ « Une santé aux mains du grand capital ? – L’alerte du Médiator« . Sur son contenu, voir : http://unesanteauxmainsdugrandcapital.hautetfort.com

Il est sûr que, par sa mise en cause argumentée et définitive d’une partie essentielle de l’œuvre de Hannah Arendt, « Quand le capital se joue du travail – Chronique d’un désastre permanent » ne pouvait pas plaire à toute cette faune en quoi consiste le journalisme main stream qui tient tout le pays à la gorge désormais. On le verra ici : http://crimesdestaline.canalblog.com

Mais avec « La Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011)« , Françoise Petitdemange a carrément déclenché, sans le vouloir, l’hallali qui nous menaçait depuis longtemps, et qu’il devient urgent de pousser à sa dernière limite possible, compte tenu de l’existence d’Internet et des relais que celui-ci nous offre ici ou là dans le monde…

Une radio associative a pu voir ce qui se passait dans ses studios sitôt qu’on y faisait la tentative, à l’occasion d’une émission consacrée à ne pas salir la réputation de Muammar Gaddhafi, de joindre par téléphone Françoise Petitdemange elle-même. La preuve est ici : http://www.radiogalere.org/node/6113

Ce document prouve effectivement qu’il y a certaines choses qui ne peuvent pas plaire à tout le monde. Françoise Petitdemange montre ce qu’étaient les enjeux géopolitiques de la guerre lancée pour balayer Muammar Gaddhafi et détruire son pays… Enjeux qui s’étendent, bien sûr, à l’ensemble des quarante-deux années d’existence de la Libye révolutionnaire. Ce que le commun des mortels n’a pas besoin de savoir, en France, puisqu’il va falloir répéter, à de multiples reprises, dans le monde arabo-musulman et ailleurs, le même genre de crimes… L’économie capitaliste française n’a aucune chance de s’en tirer sans cela.

Dans ce contexte, il faut tout faire pour que le titre même de ce livre de 542 pages :  » La Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011) » de Françoise Petitdemange n’apparaisse nulle part, et d’abord pas dans… Wikipédia. Nous y voici.

Citons cet extrait du courriel adressé le 28 janvier 2015 (16 heures 54) à Wikipédia par Françoise

Petitdemange :

« Depuis 2008 que nous tentons de nous inscrire sur Wikipédia… Cela paraît impossible ! C’est tout de même assez étrange dans la mesure où Michel J. Cuny et Françoise Petitdemange (moi- même) sommes écrivain et écrivaine et vivons de l’écriture de nos ouvrages depuis… 1976 ! Wikipédia attend-il notre mort pour nous faire figurer dans ses colonnes ?

Je viens de passer une partie de l’après-midi à essayer d’ajouter le titre de mon ouvrage La Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011), Editions Paroles Vives, 2014, dans la rubrique « Bibliographie » de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne. Les prénom et nom de l’auteuse et le titre du livre apparaissent puis disparaissent de la rubrique. »

Extrait de la réponse de Wikipédia, le même jour, à 18 heures :

« L’ouvrage que vous tentez d’ajouter à la bibliographie de l’article Jamahiriya arabe libyenne ne semble pas être une source de qualité telle que définie sur Wikipédia (voir WP:Citez vos sources#Qualité des sources). Ce livre, rédigé par une personne a priori non compétente en géopolitique ou sur l’histoire de la Libye, n’est pas considéré comme une source de référence ; seules ces dernières sont acceptées dans les sections « Bibliographie » des articles. »

Pour l’ensemble de cette correspondance mémorable, voir (en déroulant juqu’au titre, en caractères rouges : « Jusqu’où peut aller la volonté de tuer en faisant taire l’expression« ) http://www.francoisepetitdemange.sitew.fr

Une petite question pour finir… et au-delà de cet « a priori » qui permet évidemment tout et n’importe quoi… Pourquoi donc ne trouve-t-on pas dans cette bibliographie consacrée à la Libye de Muammar Gaddhafi des ouvrages tels que :

Mouammar Kadhafi, « Dans le concert des nations – Libres propos et entretiens avec Edmond

Jouve« , L’Archipel, 2004 ;

Guy Georgy, « Kadhafi – Le berger des Syrtes« , Flammarion, 1996 ;

Mirella Bianco, « Kadhafi – Messager du désert« , Stock, 1974 ;

Maria Graeff-Wassink, « La femme en armes – Kadhafi féministe ?« , Armand Colin, 1990.

… auteurs « a priori » incompétents sur le sujet ? Un peu trop véridiques quant à la réalité même de la Libye révolutionnaire ?…

Mais pour qui travaille donc Wikipédia ? Pour la vérité historique ? Dans ce cas, pourquoi ce site refuse-t-il de faire état de livres véritablement documentés ? Mystère ? Peut-être pas tant que cela !…

(pour voir l’ensemble des livres qui pèsent désormais sur nous, consulter : http://www.livres-de- mjcuny-fpetitdemange.com)

Michel J. Cuny

Livre : LA LIBYE REVOLUTIONNAIRE, par Françoise Petitdemange

Il serait grand temps que le président de la république française de l’époque, Nicolas Sarkozy, que le Premier ministre britannique, David Cameron, et que le président des Etats-Unis, Barack Obama, rendent des comptes au peuple libyen et à tous les autres peuples africains, aux peuples de leurs pays – français, britannique, états-unien – et à ceux des autres pays du monde. A ce niveau de décision – faire la guerre contre la Libye qui n’avait, à aucun moment, manifesté l’intention d’attaquer un autre pays, bombarder un peuple de six millions d’habitant(e)s durant six mois, donner l’ordre de lyncher et d’assassiner le Guide libyen : tout cela appuyé sur des mensonges – , il n’est pas possible d’accepter la notion d'"erreur". Nicolas Sarkozy, David Cameron, Barack Obama savaient très bien ce qu’ils faisaient et pourquoi ils le faisaient : ils doivent passer, non pas devant la CPI (Cour Pénale Internationale), partiale et collaboratrice des intérêts impérialistes occidentaux, mais devant un tribunal africain et être jugés pour leurs crimes contre la Libye, contre le peuple libyen, contre le Guide révolutionnaire, Muammar Gaddhafi.

A partir de ce qui serait un exemple, au regard du monde, les chefs d’Etat des pays occidentaux belliqueux seraient obligés de réfléchir à deux fois avant d’attaquer tout autre pays d’Afrique ou d’une autre région du monde. Le fait que ces trois criminels n’aient toujours pas été inquiétés, pour leurs paroles mensongères et leurs actions destructrices (car cette guerre de 2011 a de terribles répercussions, non seulement sur la Libye, mais sur l’ensemble de l’Afrique), doit montrer, à ceux et à celles qui croient encore qu’il existe des démocraties dans les pays occidentaux, qu’en réalité, ceux-ci sont des Etats bourgeois, que les peuples de ces pays s’appauvrissent, que l’exploitation de l’être humain par l’être humain s’accentue, et que, pour sauvegarder le capitalisme, ces Etats bourgeois reprennent leurs guerres impérialistes contre l’Afrique, contre la Russie (en Ukraine), contre le monde arabe (en Syrie, en Irak), etc., en vue de piller les ressources de ces pays et de coloniser ou recoloniser les populations.

Où se trouve Moustafa Abdel Jalil ? Ce monsieur devrait répondre de sa collaboration avec l’ennemi (France, Grande-Bretagne, Etats-Unis) contre son propre pays et éventuellement finir sa vie en prison. Il est important de se rappeler que la loi libyenne, d’avant la guerre de 2011, punissait de la peine de mort le crime de haute trahison. Selon le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à avoir les régimes politique et économique qui leur conviennent, et selon le droit international qui protège les prisonniers, les chefs d’Etat français, britannique, états-unien devraient subir le même sort pour leurs mensonges, le massacre perpétré sur la population en Libye, et leur assassinat politique et physique d’un prisonnier, le Guide révolutionnaire, qui sont autant d’actes de trahison à l’égard des populations de leurs propres pays. En outre, ils ont livré la Libye qui, en décembre 2010 – soit, à la veille de la contre-révolution doublée de la guerre coloniale de 2011 – était le pays le moins endetté de la planète, à des bandes armées qui vont renvoyer, pour des générations – si la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste n’est pas rétablie – leur pays à la misère.

Pour plus amples informations sur la Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011) et sur la création des Etats-Unis d’Afrique qui est à l’origine de cette guerre, se reporter au site :
http://www.francoisepetitdemange.sitew.fr 

Françoise Petitdemange

 

libye, socialisme vert, géopolitique et politique internationale

 

Ce qu'est le SOCIALISME VERT

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Le socialisme vert est l'expression militante et combattante d'un corpus idéologique révolutionnaire se démarquant à la fois du capitalisme et du marxisme, et constituant une troisième voie : la Troisième Théorie universelle, telle qu'exposée dans le Livre vert de Mouammar Kadhafi.

La Troisième Théorie Universelle, comme son nom l'indique, ne concerne pas que la Libye, ni même l'ensemble du continent africain uniquement : elle est universelle, et s'adresse donc de façon égale aux peuples du monde entier, de tous continents et de toutes cultures.

Les principes fondamentaux de la Troisième Théorie Universelle peuvent être résumés ainsi :

-La DEMOCRATIE DIRECTE, participative, seule forme de démocratie réelle et véritablement digne de ce nom, par opposition à la pseudo "démocratie" parlementaire indirecte et prétendument représentative qui est en vigueur dans la plupart des Etats du monde aujourd'hui encore. Cette démocratie directe se fonde sur les congrès populaires de base, permanents, ainsi que sur le Congrès général du peuple, qui se tient annuellement, permettant aux gens de se diriger eux-mêmes, et à tous et toutes de participer à la gestion des affaires publiques s'ils souhaitent y investir leurs efforts.

-Un SOCIALISME réel et d'essence autogestionnaire, visant à faire des travailleurs et des travailleuses non plus des salariés mais des associés, chaque échelon de la chaîne de production percevant une part égale, déterminée par ladite production. Le socialisme jamahiriyen, non-marxiste, est aussi d'essence redistributrice, et sa vocation est aussi d'assurer le droit au logement et à la propriété pour tous, l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme et du profit locatif, la gratuité de divers besoins fondamentaux de la population (eau, électricité, médecine etc), la solidarité et les aides financières aux plus démunis etc.

-Un PROGRESSISME SOCIAL ET MORAL, qui repose sur l'égalité fondamentale des droits de la femme et de l'homme, sur le refus de tout racisme, le rejet du colonialisme, l'opposition radicale à tous les impérialismes et l'affirmation de la souveraineté des peuples et de leurs territoires, sur le respect et la prise en compte des minorités ethniques ou sociales etc.

 

Hans CANY
 
 
 
 

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Sous le signe de l'Etoile noire & verte

L'étoile noire est le symbole combattant du socialisme libertaire originel, celui qu'incarna en son temps, entre autres, l'illustre Pierre-Joseph PROUDHON (1809-1865), premier homme à s'être défini comme anarchiste, pionnier du socialisme autogestionnaire, chantre de l'antiparlementarisme, de la Démocratie directe, et du fédéralisme intégral.

L'étoile verte est le symbole combattant du socialisme vert, défini par Mouammar KADHAFI dans le cadre de la Troisième Théorie Universelle, et dont les principes fondamentaux reposent sur la Démocratie directe, un socialisme non-marxiste et d'essence autogestionnaire (abolition du salariat), l'anti-impérialisme, la souveraineté nationale et populaire.

L'étoile noire et verte représente la synthèse et la complémentarité de ces deux références essentielles, la seconde s'inscrivant pleinement dans la continuité de la première. La partie noire de l'étoile exprime en outre la négation totale du Système inique d'obédience capitalisto-libérale et de ses pseudo-valeurs, illustrées notamment par la fausse "démocratie" parlementaire indirecte, dite "représentative". Enfin, cette partie noire porte symboliquement le deuil de la Jamahiriya libyenne, assassinée en 2011 sur fond de complot impérialiste.

L'étoile noire, l'étoile verte, et l'étoile noire & verte sont les symboles d'une dissidence radicale, d'une résistance en constante expansion, déterminée à ne  jamais baisser les armes.

 

 

Hans CANY

 

 

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VIDEO : Qu'est-ce que le NATIONAL-ANARCHISME ?

Voici la toute première vidéo nationale-anarchiste francophone de présentation.
A DIFFUSER/PARTAGER MASSIVEMENT.
Merci.



Qu'est-ce que le NATIONAL-ANARCHISME ? par Farkasember

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19:13 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : national-anarchisme |  Facebook | | | |

INTERVIEW : Hans CANY et le national-anarchisme

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Entretien exclusif avec Hans CANY, animateur de l' Alliance Nationale-Anarchiste, le 15 mars 2014.


Propos recueillis par Betty Monde

 


Bonjour, Hans CANY. Vous êtes donc un des fondateurs d'origine du courant national-anarchiste ?


HC : Oui, j'ai contribué au lancement de cette mouvance à partir de la fin des années 1990 e.v., simultanément avec Troy Southgate au Royaume Uni, et Peter Töpfer en Allemagne. Töpfer est aujourd'hui hors course, car il s'est réorienté dans d'autres domaines. Troy Southgate et moi-même sommes aujourd'hui deux des trois fondateurs encore en piste.


Associer le national à l'anarchisme, n'est-ce pas quelque peu paradoxal ? Certains parlent d'oxymore...

HC : Ceux qui dénient le national-anarchisme sur cette base font totalement fausse route. L'idée nationale est bel et bien présente chez de grandes références de l'anarchisme, de Proudhon à Bakounine, en passant par Gustav Landauer ou même Nestor Makhno. Ceux qui font l'impasse sur cette réalité, soit ignorent les faits, dans le meilleur des cas, soient feignent de les ignorer, car cela heurte trop leurs dogmes idéologiques. Des anarchistes bakouninistes américains, au début des années 1990 e.v., sans encore utiliser le terme, étaient en quelque sorte des précurseurs, des proto-NA. Il faut bien comprendre que les nationaux-anarchistes ne sont en aucun cas des nationalistes, dans le sens où il rejettent totalement l'Etat-Nation. La nation n'est pas l'Etat. Une nation réelle, pour les nationaux-anarchistes, c'est fondé sur l'ancestralité et les particularismes culturels, ainsi et surtout que sur l'association libre et volontaire des peuples et des individus qui les composent. Ils peuvent choisir de se constituer en nations non-étatiques, sur la base d'affinités, que celles-ci soient d'ordre ethno-linguistique, philosophique, religieux, ou de quelque autre nature. De là vient notre fédéralisme intégral, interne comme externe. Le conditionnement idéologique gauchistoïde a fait de tels ravages en s'imposant partout que les mots "nation", "frontière", "souveraineté", "patrie" sont vilipendés, et voués aux gémonies par les chiens de garde du dogme. Leur viendrait-il à l'idée de s'en prendre aux Amérindiens, sous prétexte qu'ils se définissent en nation cheyenne, nation navajo, nation hopi, nation apache, nation mohicane, nation sioux etc ?? Et qu'attendent-ils donc pour remettre en question le nom de leur Confédération Nationale du Travail, tant que nous y sommes ??... Allons, soyons sérieux. L'idée nationale et l'idée anarchiste n'ont rien d'incompatible, et le national-anarchisme est loin d'être un oxymore, n'en déplaise aux endoctrinés de service.
La meilleure preuve en est que nous sommes là.



Vous parlez de bakouninistes américains. Qui étaient-ils ?


HC : Il s'agissait du Raven's Banner Collective, basé en Floride, et avec les membres duquel j'ai beaucoup correspondu et échangé, entre le début et le milieu des années 1990 e.v. Ceux-ci, avec aussi la publication britannique Alternative Green de feu Richard Hunt, m'ont beaucoup influencé, et c'est surtout à partir des idées qu'il développaient que j'ai commencé à élaborer ce qui allait devenir aujourd'hui ma propre vision du national-anarchisme. Le Raven's Banner Collective prônait l'autodétermination des peuples, les souverainetés nationales, les groupes d'affinités, l'anti-impérialisme, la démocratie directe, l'écologisme radical, l'autogestion. Alternative Green développait de son côté un écologisme radical, anarchiste, et enraciné. Tout ceci a beaucoup contribué à établir les fondations du mouvement national-anarchiste tel qu'il se présente actuellement.


Où vous situez-vous, au sein de la grande famille libertaire ?


HC : Je ne me hasarderais pas à qualifier cela de grande famille, à proprement parler. Certes, il y a les tenants de l'approche gauchiste de l'anarchisme qui font plus ou moins front contre les prétendus "confusionnistes" que nous sommes. Mais les confusionnistes ce sont eux, puisqu'ils cherchent par tous les moyens à faire taire tout ce qui sort des clous de leurs dogmes idéologiques, et qu'ils dissimulent au public l'existence d'une autre approche de l'anarchisme. Ni de gauche ni de droite, celle-ci. En outre, ils sont eux-mêmes morcelés en de multiples chapelles rivales qui s'entredéchirent. Ceci dit, ces gens ont raison de dire que nous ne sommes pas du même monde, et encore moins de la même famille... Nous n'avons que peu en commun. Les nationaux-anarchistes n'ont aucune velléité de s'infiltrer chez eux, qu'ils soient tranquilles. Et qu'ils laissent donc en paix leurs dissidents, au lieu de chercher à persécuter le premier brin d'herbe qui dépasse. De toute façon, le national-anarchisme, celui que je conçois, ne se situe ni à droite, ni à gauche du Système. Il se situe en dehors et en face. J'ajoute enfin que nous répugnons de plus  en plus à nous qualifier de "libertaires". Le mot libertaire est souvent utilisé comme synonyme d'anarchiste, mais c'est un tort. Les libertaires font un véritable dogme  de la liberté sans entraves, ce qui  est la porte ouverte à toutes les dérives, y compris libérales. Les anarchistes, eux, refusent certes l'état et l'autorité hiérarchique, mais restent conscients de la nécessité de certains garde-fous.


Les nationaux-anarchistes sont parfois décrits comme racistes, crypto-fascistes voire néonazis. Comment vous justifiez-vous, par rapport à tout cela ?

HC : Tout d'abord, il est pour le moins aberrant de devoir sans cesse se justifier face aux accusations calomnieuses de quelques excités fanatisés. Je suis totalement opposé à la haine raciale, au racisme. Ce n'est pas parce qu'on s'oppose à l'immigration massive, arme du Capital comme le disait Marx, ni parce qu'on s'oppose à l'idéologie du métissage généralisé, qui vise à transformer tous les peuples en consommateurs-clones indiférenciés, que l'on fait profession de racisme. Ces allégations sont d'une rare stupidité, et constituent un travestissement de la vérité qu'il faut dénoncer sans relâche. Les nationaux-anarchistes entendent préserver la diversité du genre humain, richesse irremplaçable qui disparaîtrait à tout jamais en cas de grand mélange généralisé et incontrôlé. Si nous controns l'idéologie dominante du métissage, c'est parce que cette tendance constitue un danger pour cette diversité. Mais le libre choix doit être laissé à chacun. A aucun moment il ne nous viendrait à l'idée de rejeter une personne métisse, d'origines mêlées, ou en couple dit mixte. En la matière, nous exposons, nous proposons, mais nous n'imposons rien. En outre, nous avons des camarades de toutes origines et de toutes ethnies, et parfois de remarquables amis. L'internationalisme consiste à mon sens en une solidarité internationale entre tous les peuples en lutte pour leur émancipation, et non en une espèce de mondialisme négateur de toutes frontières et de toutes identités nationales.
Concernant les sempiternelles accusations de néonazisme et de crypto-fascisme, qui valent chacune un bon point Godwin, on démonte sans problème toute leur ineptie en pointant deux point fondamentaux. Tout d'abord, le fascisme repose sur le culte de la hiérarchie, de l'autorité et de l'Etat. Le national-anarchisme combat la hiérarchie, est anti-autoritaire et anti-étatique. Et enfin, le nazisme n'ayant été rien d'autre qu'une variété raciste et racialiste du fascisme, le national-anarchisme, qui n'est pas raciste mais ethno-différentialiste, ne peut davantage être qualifié de nazi que de crypto-fasciste. Tout ceci n'est pourtant pas bien sorcier à capter. Après, bien sûr, les pires aveugles sont toujours ceux qui se refusent à voir...


Que répondez-vous à ceux qui assimilent votre antisionisme à de l'antisémitisme ?

HC : Il faut en finir une bonne fois pour toutes avec ce terrorisme intellectuel qui consiste à assimiler systématiquement toute opposition au sionisme à de l'antisémitisme. Ceci est une vaste escroquerie. Le sionisme, c'est le nationalisme juif pro-israélien. L'antisionisme se place donc en opposition au sionisme sur le plan politique. L'antijudaïsme, lui, concerne la religion. Et l'antisémitisme -terme impropre puisque les Arabes sont eux aussi sémites- est la haine et le rejet du juif d'un point de vue "racial". Il n'y a donc objectivement aucun lien entre opposition politique à une doctrine et à une entité, opposition religieuse, et racisme.
Il y a même de nombreux juifs antisionistes, et ceux-ci ne sont pas les moins radicaux. Ceux qui prétendent le contraire mentent, et le savent très bien au fond d'eux-mêmes. Les nationaux-anarchistes ne sont pas antisémites. Ils se réfèrent même, entre autres, à Gustav Landauer, anarchiste juif allemand assassiné en 1919 par les forces réactionnaires. Les mensonges, les calomnies et la diffamation doivent cesser.



Certains vous reprochent aussi votre soutien à Kadhafi et à son oeuvre...


HC : La grande majorité de ceux qui croient imbécilement m'asséner un élément à charge en pointant cela sont généralement de grands ignorants, qui ne savent même pas de quoi ils parlent. Là encore, plus de 40 ans de propagande médiatique visant à diaboliser Kadhafi et "son régime" ont fait de sérieux ravages. Surtout sur les esprit faibles et les plus manipulables. J'en ai même vu qui en sont encore à confondre Kadhafi avec l'islamisme, alors que ce sont précisément les rats islamistes d'Al Qaïda et assimilés, soutenus par les criminels impérialistes de l'OTAN, qui ont tué la Jamahiriya libyenne ! Un comble !! Sans commentaires... Qu'ils passent outre leurs consternants préjugés, et qu'ils se donnent donc la peine de découvrir ce que sont vraiment les principes de la Troisième Théorie Universelle, du Socialisme vert. Ils auront ainsi la surprise de voir que tout repose sur la Démocratie directe, le socialisme non-marxiste, l'anti-impérialisme, l'abolition du salariat, la gratuité de nombreuses choses, le progressime sociétal etc. Tout ceci est parfaitement exposé dans le Livre vert de Mouammar Kadhafi, que je conseille très vivement. S'il y avait un pays dont le système se rapprochait le plus du socialisme libertaire, c'était bien la Jamahiriya libyenne. Du reste, Mouammar Kadhafi lui-même a plusieurs fois cité Proudhon, Bakounine et Kropotkine parmi ses propres influences. Ce n'est pas pour rien, et le Livre vert s'en ressent. Que l'on cesse donc de gober les mensonges des criminels impérialistes de 2011. Honte à ceux qui les ont approuvés ou qui sont restés indifférents.


Vous vous manifestez aussi dans les domaines de l'Ecologie profonde et de la défense des animaux. Ce combat est-il pour vous secondaire, par rapport à vos autres objectifs ?

HC : Pas du tout, tout est complémentaire. Pour les nationaux-anarchistes, la libération humaine, la libération animale et la libération de la Terre forment un tout indissociable. Ainsi que le proclamaient les camarades du Raven's Banner Collective en 1992 e.v., la consciente écologique, une conscience qui nous dit "Earth First !" -Terre d'abord- , doit être présente au coeur de toutes les transformations révolutionnaires de la société. Il en va de même pour la cause de nos frères animaux. Pour paraphraser Bakounine, je dirais que je ne deviens vraiment libre qu'avec la liberté des autres. L'industrie de la viande, l'élevage, la vivisection, la chasse, la pêche, la corrida, les cirques et les zoos menacent l'animal, être sensible, au même titre que la pollution, l'urbanisation outrancière et la surexploitation avide de leurs ressources menacent l'environnement et la Terre Mère. De surcroit, la monstrueuse exploitation des animaux a un impact catastrophique sur le plan environnemental et sanitaire, et donc aussi sur les humains. Tout est lié.


On vous classifie comme régionalistes, aussi.

HC : Ce terme de régionalisme est impropre. Il renvoie à la notion de "région", de "province" dépendante d'un état central. Nous ne sommes pas non plus forcément indépendantistes, lorsque cela suppose l'instauration d'un nouvel Etat-Nation. Le terme le plus approprié concernant les nationaux-anarchistes est celui d'autonomistes. Autonomisme bien plus radical que le désuet régionalisme, mais sans l'étatisme qui démange certains nationalistes indépendantistes. La doctrine nationale-anarchiste prône l'éclatement des Etats-Nations actuels, pour en faire de multiples régions autonomes, fédérées entre elles par affinités, et pouvant se regrouper au sein de grandes confédérations, ou fédérations de fédérations, à l'échelle d'un Etat actuel voire même continentale, par exemple. Et même ces régions autonomes fédérées pourraient être amenées à se doter elles-mêmes de structures fédérales, à tous niveaux. Ceci pour garantir une autonomie maximale à tout un chacun.
C'est en cela que nous sommes des fédéralistes intégraux, car partisans du fédéralisme externe et interne. D'où notre soutien global à beaucoup de luttes de libération nationale et sociale, non seulement au sein du prétendu Hexagone, mais aussi dans le monde entier.


Vous allez voter, aux prochaines élections ?

HC : Jamais de la vie, que les dieux m'en préservent ! Je ne signerai pas de chèque en blanc à des escrocs qui cherchent juste à être califes à la place du calife, et qui usurpent la souveraineté populaire en se drapant pudiquement sous les plis d'une fausse "démocratie".
La démocratie, la vraie, n'a strictement rien à voir avec cette sinistre mascarade des élections et de la fausse alternance. Ce système a trop vécu, et a suffisamment abusé les masses. Son temps est fini, comme doit se terminer l'ère des gouvernements et des Etats-Nations. Place à une démocratie réelle, par les peuples et pour les peuples.


Vous prônez la démocratie directe ?

HC : Oui, tout à fait. La pseudo-"démocratie" parlementaire indirecte, dite "représentative", n'est qu'une grossière falsification de la Démocratie authentique, mot qui a été complètement dépouillé de sa signification originelle. Le régime actuel n'est en aucun cas une démocratie. On pourrait même dire que c'en est tout l'inverse. Il s'agit en réalité d'une oligarchie, dans laquelle seul un petit nombre exerce le pouvoir et maintient son contrôle. Les nationaux-anarchistes prônent la Démocratie directe, réelle, avec contôle populaire et révocation éventuelle des mandatés. De nombreuses pistes sont à étudier et à retenir dans ce sens. Il y a déjà la première des trois parties du Livre vert de Mouammar Kadhafi, qui est consacrée à cette question de la démocratie directe et de son organisation, ce qui est fait avec brio. On pourra aussi se référer avec profit à la démocratie athénienne, aux exemples suisse et vénézuélien, à des expériences historiques diverses, telles que la Commune de Budapest en 1956, les anarchistes de Catalogne durant la guerre civile espagnole, l'expérience des makhnovistes en Ukraine etc. Et on peut aussi se tourner vers les initiatives citoyennes en ce sens qui fleurissent un peu partout en Hexagonie et en Europe depuis quelques années. On pensera, par exemple et entre autres, à la mouvance pour une démocratie réelle qui gravite autour d'Etienne Chouard.


Quelle est la position nationale-anarchiste par rapport au révisionnisme historique ?

HC : Cette question reste à la libre appréciation de chacun, les opinions sur le sujet pouvant être diverses et variées, en fonction des individus. L'Alliance Nationale-Anarchiste n'a en tout cas pas vocation à s'engager dans le militantisme pour la cause des historiens révisionnistes et de leurs travaux. Néanmoins, elle prend clairement position pour la liberté de recherche, d'expression et de publication/diffusion pour les révisionnistes, et pour l'ouverture de libres débats publics. Elle appelle de ses voeux l'abrogation de la loi scélérate et liberticide dite loi Fabius-Gayssot.


Vous impliquez-vous dans des actions dites de terrain ? Prônez-vous l'action violente ?

HC : A titre personnel, pas du tout. Les milices supplétives du Système, ces idiots utiles de l'ordre bourgeois que sont les gauchistes et autres "antifas", ont trop profondément gangréné les mouvements sociaux et militants dans leur ensemble pour qu'il soit opportun de se faire de quelconques illusions à ce niveau. Du moins, dans l'état actuel des choses. De toute façon, je doute de la compétence et du degré de conscience politique de la classe ouvrière, et je ne crois pas aux vertus de la révolution violente. En bon proudhonnien qui se respecte, j'aspire à une révolution "en douceur", au moyen de réformes radicales et graduelles. Et avant toute chose, c'est la révolution des esprits qui doit tout d'abord porter ses fruits. Nous condamnons fermement les violences et les dégradations commises par des hordes gauchistes et "antifas" décérébrées, récemment.


Merci pour cet entretien. Pour terminer, quel est l'état actuel de la mouvance nationale-anarchiste ? Vos attentes sont-elles satisfaites ?

HC: La section anglophone, le National-Anarchist Movement (N-A.M.) animée par Troy Southgate, est à ce jour la section la plus développée et qui a le plus vaste impact à l'échelon mondial. L'Alliance Nationale-Anarchiste enregistre une progression de plus en plus nette de son audience, à mesure que s'effondrent les murs du mensonge et de la calomnie. Des sections existent aux USA, en Espagne, en Catalogne, en Italie, au Portugal, en Pologne, en Russie, en Hongrie, au Canada, au Brésil, en Australie...et j'en oublie sans doute. Le courant national-anarchiste est en pleine expansion internationale, actuellement. Notre message est finalement passé et bien passé. Nos adversaires et nos ennemis de tous bords devront dorénavant -et de plus en plus- compter avec cette force d'avenir que nous incarnons.

 

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