26/04/2019
Belenos, soleil celtique
Bel / Beli / Belen / Beleni ou Belenos, connu aussi sous la forme latinisée de Belenus, est une divinité solaire du panthéon celtique. Il incarne tout particulièrement les pouvoirs bienfaisants et régénérateur du rayonnement solaire, et à ce titre, il s'agit d'un dieu guérisseur, également associé aux sources d'eau thérapeutiques.
Bien qu'il en soit complémentaire, il ne doit pas être confondu avec Lug / Lugh ou Lugos, autre dieu celtique à caractère solaire lui aussi, mais qui pour sa part incarne plutôt l'aspect dispensateur de lumière du Soleil, voire sa lumière elle-même.
Belenos correspond à Apollon chez les Gréco-Romains, et à Baldr / Balder / Baldur dans la tradition germano-nordique. On retrouve d'ailleurs dans le nom de ce dernier la racine indo-européenne bhel, qui signifie « brillant », « brûlant », « resplendissant », « éclatant ».
Comme son nom le suggère de manière explicite, c'est tout particulièrement Bel / Belenos que l'on honore à l'occasion de la fête celtique de Beltaine, dans la nuit du 30 avril au 1er mai, laquelle marque la fin de la partie sombre de l'année, et le passage à la saison claire.
Le grand nombre de toponymes directement hérité de son nom témoigne de l'importance passée de son culte, comme de son caractère de divinité majeure du panthéon gaulois. Ainsi, tous les toponymes de type Beaune, fort répandus dans beaucoup de régions françaises, en procèdent. Même chose pour les toponymes de type Bellenot, Belmont, Bligny (déformation de Beligny), Bel air, ainsi que pour tous les dérivés de ces noms. De façon générale, beaucoup de noms de lieux construits à partir du préfixe Bel ou Belle, voire même à partir des simples racines Be ou Bl, ont de grandes chances de conserver ainsi le souvenir de l'ancien dieu.
En forêt de Brocéliande, en Bretagne, la célèbre fontaine de Barenton, qui fut jadis une fontaine thérapeutique prisée des druides locaux pour les propriétés attribuées à son eau, est elle aussi très probablement un ancien sanctuaire forestier dédié à Bel / Belenos. Barenton serait en effet une déformation de Belenton, ancien nom du lieu forgé à partir du nom Bel et du mot nemeton, signifiant sanctuaire en langue gauloise. Bel-Nemeton : "le sanctuaire de Bel".
Au large de l'illustre Mont Saint-Michel, près d'Avranche, l'îlot inhabité de Tombelaine, "Tombe-Bélen", en garde lui aussi la trace évidente. Du reste, il est très probable -sinon certain- que le Mont lui-même, qui s'est longtemps appelé Mont-Tombe avant d'être rebaptisé, soit en fait un ancien lieu de culte de Belenos. Le culte de Bel / Belen / Belenos se célébrait souvent au sommet d'éminences naturelles, et de nombreuses collines y furent ainsi consacrées.
Avec la christianisation, beaucoup furent justement re-consacrées à... l'archange Saint-Michel. En réalité, le simple fait, pour un lieu, d'être consacré à ce Saint-Michel, dont le caractère solaire est aussi très marqué, permet tout au moins de présumer fortement que ce même lieu était naguère dédié au dieu celte, ou du moins à une divinité solaire équivalente.
Hans Cany
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22/03/2019
Pour les peuples, contre le Système !
Nous, Nationalistes Révolutionnaires, Solidaristes et Identitaires, dénonçons le Système comme l'ennemi N°1 de notre identité politique, culturelle et ethnique.
==> POLITIQUE : Le Système sous lequel nous vivons n'a de "démocratique" que le nom. En réalité, l'Etat comme le pouvoir politique sont aux mains de la finance internationale. C'est elle qui désigne et manoeuvre les pantins de Gauche et de Droite que le consommateur-citoyen a ensuite seulement le droit d' "élire", après quoi il n'a plus son mot à dire par rapport à la politique menée. Droite ou Gauche, c'est juste Coca ou Pepsi.
==> CULTURELLE : Le Système socio-économique capitaliste impose ses choix et son mode de vie : sous-culture de la "Télé-Réalité" made in USA, fast-food immondes et identiques de Paris à Tokyo, vomi idéologique des "Droits-de-l'Homme" et des préoccupations "humanitaires", idéologie du métissage, hystérie délirante du néo-féminisme, désorientation mentale via l'aberrante "théorie du genre"... Tout ceci menant au final à la destruction des peuples et de leurs identités, en sapant leurs valeurs traditionnelles et en les uniformisant d'un bout à l'autre du monde.
==> ETHNIQUE : Beaucoup d'immigrés ne sont au fond ni des coupables, ni nos ennemis. Le vrai coupable, notre véritable ennemi, c'est le Système socialo-libéral qui a créé et encouragé le phénomène migratoire. Ce système est entièrement entre les mains des cosmopolites de droite comme de gauche qui veulent faire de l'ensemble des peuples européens un conglomérat de métis sans âmes et indifférenciés, tout juste bons à produire et à consommer. C'est le but ultime du Grand Remplacement en cours... Ce sont ces mêmes cosmopolites et leurs idiots utiles de l'extrême-gauche "antifa" qui font aujourd'hui régner le terrorisme intellectuel dans les écoles, les universités et les médias, au nom d'un soi-disant "antiracisme" qui ne profite en fait même pas aux immigrés, mais bel et bien à l'ordre établi.
LE SYSTEME A RENDU CE MONDE INVIVABLE.
IL EST GRAND TEMPS DE REAGIR.
POUR RENDRE LE POUVOIR AU PEUPLE,
DEFENDRE LES CULTURES
ET PRESERVER NOTRE IDENTITE,
UNE SEULE SOLUTION :
LA REBELLION !
02:30 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : identité & racines, democratie | Facebook | | | |
21/03/2019
Sunna, ou le Soleil au féminin
Dans la tradition païenne germano-nordique, l'astre solaire était personnifié par une déesse nommée Sunna, ainsi que la désignent les anciennes Formules magiques de Mersebourg, découvertes en Allemagne, ou Sól, telle que la mentionne en Scandinavie le Vafþrúðnismál, troisième poème de l'Edda poétique.
Cette figure mythologique témoigne du fait que le Soleil revêt un caractère féminin et non masculin dans la culture germanique, ce dont on retrouve aujourd'hui encore la trace en langue allemande moderne : le Soleil y est en effet de genre féminin (Die Sonne), tandis que la Lune y est de genre masculin (Der Mond).
"Sonne" conserve en outre la trace étymologique évidente du nom de Sunna, de la même façon que l'anglais "Sun", le néerlandais "zon" etc, tandis que le souvenir de sa variante scandinave Sól se retrouve entre autres dans le norvégien et le suédois modernes "sol".
Hans Cany
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13/03/2019
L'effondrement qui vient
Illustration : Nicholas Hiatt
Aucun empire n'est éternel, et tous finissent tôt ou tard par s'effondrer. Il en fut ainsi de l'Empire Romain d'Occident, comme plus tard du Premier et du Second Empire français, de l'empire tsariste russe, de l'empire austro-hongrois, de l'empire ottoman, du Second et du Troisième Reich allemands, des divers empires coloniaux européens, de l'empire soviétique et de sa cohorte d'Etats satellites etc. Ainsi finissent tous les empires, sans exception. Tous se voulaient bâtis pour traverser les siècles voire les millénaires, mais tous se sont écroulés comme châteaux de cartes, parfois de façon soudaine, au bout de quelques siècles ou décennies, voire de quelques années. Ceci s'observe et se vérifie systématiquement, dès lors qu'une quelconque structure impériale se retrouve à son point maximum de puissance expansionniste. Après l'ascension vient toujours la chute. L'empire se veut intrinsèquement supranational, et ce sont ses velléités tantôt suprémacistes et hégémoniques, tantôt universalistes et intégrationnistes, qui le minent littéralement de l'intérieur et précipitent inéluctablement sa perte.
Aujourd'hui, l'empire occidental, dominé par le poids lourd états-unien, bat de l'aile. Il se trouve à la fois pris au piège des conséquences de ses propres actes, et contrarié dans ses projets par la spectaculaire résurgence de la Russie en tant que superpuissance sur la scène internationale, mettant un terme salutaire à vingt-cinq ans de diktat unipolaire. L'Union Européenne (UE), vassale des Etats-Unis dans le cadre de l'empire occidental, se voit elle aussi menacée d'effondrement global. Tout comme l'empire romain, elle croule aujourd'hui sous le poids de ses contradictions, comme sous celui des inévitables conséquences de ses propres agissements, tant extérieurs qu'intérieurs. Et tout comme l'Empire romain, l'empire occidental, à commencer par l'UE, est en train de succomber sous les assauts conjugués d'une triple crise économique, migratoire et civilisationnelle, crise d'une ampleur sans précédent qui ne pourra in fine qu'avoir raison de lui et des pseudo-valeurs qu'il incarne. Ses principes moraux, ses dogmes économiques, son colonialisme culturel et ses prétentions universalistes, associés à un immigrationnisme et à un ethno-masochisme forcenés, ne pourront, au terme du processus mortifère en cours, que le mener là où on fini tous ses prédécesseurs.
A la suite de Paul Valery et pour reprendre sa célèbre formule, nous savons que toutes les civilisations sont mortelles. Celle qu'incarne aujourd'hui le modèle occidental n'échappe nullement à la règle. Nous le savons pareillement, l'empire romain s'est effondré pour des causes non seulement économiques, sociales et politiques, mais aussi -et peut-être avant tout- pour des raisons d'ordre ethnique. Ceci a brillamment été exposé de façon détaillée par, entre autres, l’autodidacte André Lama, dans les deux volumes de son étude magistrale intitulée Des Dieux et des Empereurs [1], et publiée pour la première fois en 1998. Cette chose que l'on peut qualifier d'empire occidental, comprenant l'UE via la nébuleuse atlantiste, est elle aussi en train de dépérir pour des raisons analogues.
Force est de constater en effet que les similitudes entre les deux situations historiques sont pour le moins troublantes. A commencer par le contexte social. L'empire occidental comme l'empire romain ont rapidement étendu leurs territoires respectifs, avec pour principale préoccupation d'en faire de vastes blocs commerciaux, capables de rivaliser avec les grandes puissances économiques de leurs époques. L'un comme l'autre s'efforce sans relâche de déresponsabiliser ses citoyens, et surtout de les tenir à l'écart de la chose publique, chasse gardée d'une petite caste d'oligarques dont beaucoup n'ont jamais été élus. Pour ce faire, les notables, les politiciens, les sénateurs et jusqu'à l'empereur lui-même ont fort généreusement pratiqué le clientélisme à outrance, achetant littéralement la plèbe avec du pain et des jeux, les fameux Panem et Circenses, afin qu'elle se tienne tranquille et applaudisse ses tribuns sans véritablement comprendre les arcanes de leurs jeux politiques. Les pouvoirs en place, dans les divers pays de l'empire occidental -et donc de l'UE-, ne procèdent pas autrement, en gavant leurs populations de programmes TV débilitants et de propagande médiatique orwellienne, de culte du consumérisme, de footballâtrie et autres anesthésiants tous plus abrutissants les uns que les autres. Dans les deux cas, le but recherché est fondamentalement le même : réduire le citoyen ordinaire, le peuple, au silence, ou tout au moins à l'impuissance politique. Lorsque les pouvoirs en place ne peuvent plus se maintenir qu'en usant de tels subterfuges, nous pouvons avoir la certitude que nous assistons à la fin de quelque chose, à la fin d'un monde. Non pas à la fin du monde, mais à celle d'un certain monde.
En proie à une crise spirituelle majeure, doublée d'une pénétration culturelle étrangère de plus en plus conséquente, l'empire romain constituera un terreau idéal pour la transplantation de cultes exotiques [2], qui prospèreront en consommant la rupture avec la tradition religieuse de l'empire, et donc avec une part importante des fondements de son identité. L'activité de ces diverses sectes agira comme un puissant dissolvant de la romanité originelle, et l'une d'elle contribuera de manière décisive à l'acculturation de Rome [3]. L'empire occidental moderne, quant à lui, est si obnubilé par l'esprit marchand et le matérialisme qu'il s'est produit en son sein une véritable désertion spirituelle, ses églises et ses temples se vidant à mesure que les mosquées se remplissent. Les pays de l'Union Européenne, notamment, connaissent bien ce phénomène. Il est le symptôme du nihilisme ambiant, de l'absence d'idéal et de foi instiguée par le consumérisme et la "réussite" matérielle érigés en valeurs sacrées toutes-puissantes par la ploutocratie libérale triomphante.
Mais les analogies ne se limitent toutefois pas à cela, tant s'en faut. Il suffit, pour s'en convaincre, d'énumérer plusieurs autres rapprochements qui parlent d'eux-mêmes.
A l'instar de l'Empire romain décadent, le moderne empire occidental, au premier rang duquel les USA et leurs vassaux de l'Union Européenne, est une structure parvenue à l'apogée de sa puissance et de son expansion, et qui amorce aujourd'hui une inéluctable spirale de déclin.
Comme l'Empire romain, les pays phares de l'Union Européenne ont, au cours des 40 dernières années, axé leur politique sur le mirage de l'insertion, de l'intégration, voire de l'assimilation, avec les résultats catastrophiques que nous connaissons à présent [4].
Comme l'Empire romain, les pays phares de l'Union Européenne bradent littéralement leur nationalité administrative, en la réduisant à une simple citoyenneté de convention qu'elle accorde à une proportion croissante d'éléments allogènes [5].
Comme l'Empire romain, les pays phares de l'Union Européenne ont permis, par calcul autant que par irresponsabilité, l'accueil d'une multitude de réfugiés de guerre et autres "migrants". A peine les nouveaux venus passés plus ou moins en force, l'engrenage infernal s'est aussitôt activé, la première vague de "migrants" appelant mécaniquement la suivante, et ainsi de suite [6].
Comme l'Empire romain, l'Union Européenne doit faire face à un flux migratoire de provenances diverses, d'ampleur inédite, avec pour corollaire tous les "effets collatéraux" qui en découlent : tensions ethniques et religieuses, émeutes communautaires, explosion de l'insécurité et des violences (agressions, viols, meurtres, destructions de biens privés et publics, terrorisme etc), multiplication des zones de non-droit où l'Etat, démissionnaire, renonce à exercer son autorité [7] etc.
Comme l'Empire romain, l'Union Européenne accueille en son sein un véritable cheval de Troie qui le perdra. Rome avait cru judicieux de fédérer les peuples "barbares" en les incorporant en masse à son armée, d'abord sous la forme de troupes auxiliaires, puis directement en les intégrant à ses légions. Ces contingents étrangers se retourneront contre elle, et ce seront eux qui, au Vème siècle, donneront le coup de grâce à l'empire qui les avait abrités. L'Union Européenne, elle, est submergée par une invasion galopante qui la perdra aussi, en raison de l'arrivée et de la présence sur son sol de dizaines de millions d'allogènes, dont certains, animés d'intentions conquérantes ou terroristes, passent d'ores et déjà à l'action. Au rythme où vont les choses, combien de temps faudra-t-il encore avant que des villages d'Europe voire des régions tout entières tombent aux mains des nouveaux barbares des années 2000 ?
L'Union Européenne, on est en droit de le redouter, n'a pour l'heure encore connu que les prémices de ce qui l'attend. Submergé de toutes parts, le monde romain, à l'aube du Vème siècle, est déjà exsangue. La suite du processus sera cataclysmique, et sonnera finalement le glas de l'Empire romain d'Occident. En 410, Rome est prise par le Wisigoth Alaric. La Ville éternelle, cœur de l'empire, est mise à sac et livrée au pillage par ses troupes quatre jours durant. Pillages, destructions, meurtres et viols s'abattent sur les Romains, qui en resteront durablement traumatisés. Détail savoureux : les Goths, convertis au christianisme -à l'hérésie arienne- ont eu la délicatesse d'épargner les églises, alors qu'ils mettaient la cité à feu et à sang. Miracle d'un monde qui ne se voulait plus divisé entre "civilisés" et "barbares", mais entre chrétiens et "païens". Dès 455, le même scénario se reproduit, sous l'égide cette fois de Genséric, roi des Vandales et des Alains. Ceux-ci, surgissant par la Méditerranée de l'Afrique du Nord où le royaume vandale s'étaient implanté, apportent avec eux des hordes hétéroclites en provenance du continent africain, qui ravagent de plus belle la ville quinze jours durant. Genséric rapportera en Afrique un butin considérable, laissant derrière lui une Rome dévastée qui n'était désormais plus que l'ombre d'elle-même.
Le répit fut pourtant de courte durée, puisque la mégalopole romaine fut reprise et mise à sac à peine vingt-et-un an plus tard par les troupes d'Odoacre, un Skire [8] à la tête d'une coalition de contingents barbares de l'armée romaine qui se soulevaient contre le pouvoir impérial. Ceux-ci lui portèrent cette fois un coup fatal. Le coup de grâce fut définitivement porté à la vieille Rome chancelante lorsque Odoacre déposa le dérisoire dernier empereur, Romulus Augustule, et renvoya symboliquement les insignes impériaux à Constantinople, capitale de l'Empire romain d'Orient depuis la séparation entre celui-ci et Rome en 395. L'Empire romain d'Occident avait vécu. Les aqueducs tombèrent à sec. Les voies romaines, jadis régulièrement entretenues, ne le furent plus. Et ce qui subsistait des monuments, profanés ou désaffectés, tomba en ruines au fil du temps. Le souvenir de ce que fut autrefois la romanité n'exista dès lors plus qu'à travers ce que les envahisseurs avaient consenti à s'attribuer. Sur les ruines encore fumantes d'un empire déchu et démantelé, se bâtit un nouveau monde fragmenté en une kyrielle de royaumes barbares rivaux aux frontières mouvantes. Plusieurs siècles d'obscurité, de violences et de désordre consécutifs à cette chute d'une civilisation tout entière allaient laisser pour longtemps l'Europe en état de choc. Celle-ci mettra, à vrai dire, de nombreux siècles à se remettre d'une crise qui aura eu raison du plus puissant des empires du continent.
Depuis 2015, l'Union Européenne, déjà minée depuis des années par l'incursion continue d'un nombre indéterminé d'immigrés clandestins, en sus de l'immigration légale, se trouve confrontée à une crise migratoire d'une ampleur sans précédent. En conséquence de sa politique interventionniste irresponsable menée depuis 2011 en Libye puis en Syrie, un phénomène migratoire de masse submerge littéralement ses frontières méditerranéennes et sud-orientales. Ce sont des dizaines, des centaines de milliers et même des millions de "migrants" allogènes qui affluent vers l'UE, non seulement en provenance de Syrie et d'Irak, pépinières de réfugiés et de dangereux terroristes, mais aussi de Libye, du Maghreb, du Pakistan, d'Afghanistan, et de divers pays d'Afrique subsaharienne. Il est mal aisé de faire la part entre ce qui relève des conséquences de la politique criminelle des Etats de l'UE, et en particulier de ceux qui sont membres de l'OTAN, et ce qui relève d'un plan d'invasion migratoire concerté, correspondant à la fois aux visées des islamistes conquérants, et aux besoins plus ou moins avoués du mondialisme libéral.
L'ineffable Jacques Attali, chantre d'une gouvernance mondiale, n'a-t-il pas osé affirmer que la France avait besoin de 300 000 immigrés supplémentaires ? Les technocrates criminels de Bruxelles n'ont-ils pas entériné l'ethnocide généralisé des peuples européens autochtones, en décrétant que l'UE se devait d'accueillir plus de 15 millions de "migrants" d'ici à 2025 ? L'impact ethnique et social de cette vague migratoire inouïe, en plus de représenter un danger énorme d'infiltration d'éléments hostiles, voire terroristes, sera bien évidemment considérable sur l'ensemble du continent. Quarante années de politique immigrationniste irresponsable auront fortement érodé le vieil édifice. Quelques années d' invasion migratoire à l'échelon continental auront raison de lui, et lui porteront le coup fatal qui le feront s'effondrer. Son évolution démographique, sa composition ethnique, s'en trouvent d'ores et déjà profondément bouleversés. Il faut s'y résigner, ou plutôt avoir le courage de faire face à une nouvelle réalité : l'Europe, du fait de la politique suicidaire menée par les dirigeants de l'UE, ne sera plus jamais l'Europe européenne qu'elle fut jadis.
L'empire occidental moderne, et notamment l'Union Européenne, connaîtra-t-il le funeste sort du défunt Empire romain ? Seul l'avenir nous le dira, même si les signes les plus alarmants se trouvent à présent réunis pour nous permettre raisonnablement d'envisager le pire. Bien sûr, depuis le Vème siècle, les temps ont changé. Mais là où, à l'exception notable des Huns, les "barbares" Wisigoths, Ostrogoths, Francs, Burgondes, Vandales, Suèves et autres Bretons appartenaient tous, malgré tout, au même creuset civilisationnel indo-européen que les Romains, les populations extra-européennes qui s'installent massivement sur notre sol à la faveur du grand chambardement actuel relèvent quant à elles de socles ethno-culturels et religieux fondamentalement différents de ceux qui prévalent dans les "pays d'accueil". Ce hiatus est à la source de complications supplémentaires, qui en font donc en fait un facteur aggravant.
Ainsi que l'avait déjà perçu Robert Dun voici déjà près de trente ans, nous n'avons rien à attendre ni à espérer de la part des criminels devenus fous qui prétendent nous gouverner. Tel un virus né à l'aube des années 2000 dans la poussière des tours jumelles de New York, le poison d'un islam rétrograde et plus conquérant que jamais, dopé par les succès de ces nouveaux barbares que sont les fondamentalistes avec leur cortège d'indicibles atrocités, étend à présent son ombre menaçante sur le monde entier. Notre vieille terre d'Europe n'est elle-même plus épargnée par cette gangrène, et ce d'autant moins que ce sont précisément ceux qui ont œuvré à sa naissance et à son développement qui y tiennent les rênes du pouvoir. Il ne sert donc évidemment à rien de s'en remettre à la bonne volonté, toujours feinte, de ces traitres patentés. Ceux-ci poursuivent en réalité des buts diamétralement opposés aux intérêts des peuples du Vieux Continent.
Quelle peut donc être l'attitude à adopter en ces temps de crise aiguë, nous qui, en tant qu'autochtones européens, perpétuons de par notre sang l'esprit et l'héritage de nos ancêtres non seulement gréco-latins, mais aussi Germains, Celtes, Slaves et autres ? Ainsi que l'a récemment pointé Troy Southgate dans le cadre d'un article [9], trois possibilités se présentent à première vue. La première est de céder aux sirènes du fatalisme ambiant, en se résignant à l'invasion migratoire par défaitisme ou au nom de la mondialisation, et donc en acceptant l'idée d'une mort lente de nos ethnies, dans un grand magma de métissage généralisé. La seconde consiste à s'opposer physiquement à l'invasion, en se préparant concrètement à des années de retranchement et de guerre civile interethnique. La troisième consiste à faire confiance aux partis politiques qui entendent s'opposer à l'immigration et aux gouvernances suicidaires qui prévalent dans nos pays. A l'instar de Troy Southgate, je considère pour ma part qu'aucune de ces trois voies n'est de nature à nous mener vers une solution pacifique. Car dans le premier cas, c'est du suicide pur et simple. Dans le second cas, le risque est gros de perdre la vie dans un conflit inepte, au sein duquel les hommes libres n'ont de toute façon pas leur place. Et dans le troisième cas, les chances de réussite s'annoncent bien minces pour les fils et filles d'Europe, tant le système politique apparait aujourd'hui verrouillé de toutes parts...
L'effondrement des valeurs occidentales est en cours, et avec lui celui des institutions politiques et financières qui en sont l'émanation concrète. Dans cette phase de déclin accéléré, notre continent connaît de profonds bouleversements. Que nous le voulions ou non, nous devons accepter de voir la réalité en face, et cette réalité est que l'Europe, en tant que zone territoriale, n'est déjà plus peuplée uniquement d'Européens. Nous finissons par nous sentir étrangers dans des zones de plus en plus nombreuses de nos propres pays, de nos propres villes, et la tendance générale, qui est à la crispation de plus en plus vive des communautarismes, promet d'aller crescendo. Peut-être devrions-nous reprendre à notre compte, dans notre plus vital intérêt, ce communautarisme ambiant. Lui seul nous permettra sans doute de faire front à l'adversité, en remettant à l'honneur ciment identitaire commun, tout en assurant la pérennité de nos peuples en tant qu'entités organiques. Nous pouvons le faire en devenant, pour reprendre l'expression de Robert Dun, des missionnaires, c'est-à-dire en nous faisant les dépositaires d'un héritage culturel, biologique, spirituel et moral dont il nous incombe de transmettre et de perpétuer la flamme, quoi qu'il advienne. Car l'Europe n'a de sens et n'existe que là où se trouvent des Européens, pleinement conscients d'eux-mêmes et de leurs racines, de leurs identités.
La civilisation occidentale mourante, fondée sur les valeurs matérielles du cosmopolitisme, du consumérisme et du profit, ne vaut pas la peine que nous nous battions pour elle, ni que nous en sauvegardions les bases. Le conflit de civilisations en cours ne doit pas nous entraîner dans sa déferlante d'hystérie collective, pas plus que l'empire occidental ne doit nous entraîner dans sa chute, et il est dans notre intérêt d'éviter le combat autant que possible. Comme l'a préconisé Robert Dun sous forme d'un cri d'alerte [10] nous mettant en garde contre le chaos qui s'annonce, il importe en effet de ne nous battre qu'en cas d'absolue nécessité, uniquement pour nous défendre si nous sommes personnellement agressés.
A l'heure où, tels Néron, les psychopathes et les criminels qui gouvernent l'Occident se contentent de regarder Rome brûler tout en jouant de la lyre, l'essentiel est bien sûr avant toute chose de survivre, mais aussi de demeurer nous-mêmes et de faire honneur à l'esprit de résistance opiniâtre qui fut celui de nos lointains aïeux. Car ce n'est qu'en sachant d'où l'on vient que l'on peut véritablement choisir où l'on va.
L'heure tourne. Certains commencent déjà à essayer de se regrouper au sein de petites collectivités soudées, formées en fonction des liens affinitaires entre celles et ceux qui les composent, et fédérées, par alliances, à d'autres collectivités analogues, avec pour objectif de former ainsi une puissante chaîne de solidarités inter-communautaires. L'entraide ferait alors la force, jetant les bases d'une nouvelle conception de l'européanité, et l'Europe existerait ainsi partout où se trouveraient des Européens. De la sorte, nous serions en mesure de faire front et de survivre à la longue nuit qui s'annonce, sans jamais cesser d'espérer et d'attendre le retour inévitable du soleil triomphant, qui se produira tôt ou tard. Cette option survivaliste serait-elle donc au final la plus pertinente ?
Qui peut dire ce qu'il adviendra au terme de la crise internationale actuelle ? Qui sait si l'Occident connaîtra un répit in extremis, ou si sa chute est véritablement imminente ? La seule certitude est qu'il finira par sombrer, et que nous sommes aujourd'hui, bon gré mal gré, témoins de sa lente agonie. Nous ne savons pas, à vrai dire, si nous connaîtrons ou non l'aboutissement de ce processus de dépérissement. Et quand bien même, si nous y survivons, qui sait si nous vivrons suffisamment longtemps pour connaître le retour de la lumière ? Qu'importe, l'essentiel étant de garder une foi inébranlable, et d'œuvrer sans relâche, à tous niveaux pour anticiper et favoriser ce retour.
Le sort de l'empire occidental ne sera probablement guère différent, à court ou moyen terme, de celui de l'Empire romain d'Occident. D'autant plus que nous ne devons pas écarter la menace d'une nouvelle crise financière imminente, laquelle pourrait bien précipiter sa chute. Qui vivra verra, comme dit l'adage. Mais tant que nous ne confondrons pas l'Europe multimillénaire avec l'Union qui se prétend européenne, tant que nous ne lierons pas le destin de la première au sort de la seconde, nous resterons les héritiers et les gardiens d'une force plurimillénaire qui, demain comme hier, finira inévitablement par triompher des ténèbres et de l'adversité.
Haut les cœurs. Nous vivons la fin d'un âge sombre, mais le jour nait du plus profond de la nuit. Apollon, Bélénos et Balder reviendront, et cette fois, ce sera pour toujours.
Hans CANY
NOTES :
[1] : "Des Dieux et des Empereurs - Mélanges romains" par André Lama, Tomes I et II, 1998 et 2003, édité par la Société des écrivains. Réédité en 2010 par les éditions Dualpha, en un seul volume intitulé "Causes ethniques de la chute de l'empire romain".
[2] : Peuple superstitieux et soucieux de ne pas s'attirer les foudres éventuelles des divinités honorées par d'autres populations, les Romains se sont toujours montrés tolérants et pragmatiques en matière de croyances, allant jusqu'à pratiquer le syncrétisme en intégrant des divinités étrangères à leur propre panthéon. Dans un contexte de plus en plus généralisé de confusion ethnique, de perte des repères et de grand déracinement spirituel, les cultes allogènes d'importation exotique, tels que ceux de Mithra, d'Isis et autre Cybèle trouvèrent un terreau fertile dans lequel prospérer, et participèrent eux aussi à la dissolution de la romanité telle qu'elle avait été conçue jusqu'alors.
[3] : Le moins que je puisse faire ici est de mentionner le travail de sape effectué par la subversion chrétienne avec la volonté délibérée de mettre à bas l'empire, en le minant de l'intérieur. Le christianisme, implanté à Rome à partir du IIème siècle, est une secte d'importation proche-orientale, issue d'une hérésie du judaïsme. Elle ne cache pas sa franche hostilité à l'empire païen et à ses institutions. Persécutée pendant un temps, non pas du fait de ses conceptions religieuses, mais en tant que groupe séditieux représentant un danger pour l'ordre public, la secte chrétienne contribuera néanmoins à diffuser chez les classes les plus modestes de la population un messianisme "révélé" aux forts accents universalistes. Elle exercera progressivement une influence intellectuelle et politique telle qu'elle finira par gagner les cercles de pouvoir, et même par s'imposer à partir de 380, date de l'adoption officielle du christianisme en tant que religion d'Etat. Dès lors, le monde ne se concevait plus comme une opposition entre "civilisés" et "barbares", mais entre chrétiens et "païens", ouvrant la porte à un universalisme qui allait in fine mener Rome à sa perte. Après avoir lui-même pratiqué le colonialisme culturel à outrance, l'empire se voyait à son tour colonisé moralement et spirituellement par une secte professant une doctrine monothéiste étrangère à sa tradition religieuse. Le bouleversement fut si profond qu'aujourd'hui encore, la quasi-totalité des nations d'Europe reste marquée par cette acculturation initiale.
[4] : L'expansion de l'Empire romain s'est fondée sur l'intégration de plus en plus poussée des étrangers. Ceux-ci, d'origines diverses, sont souvent pétris de romanité, les uns par choix, les autres par nécessité ou calcul. Ils accéderont rapidement à tous les postes administratifs, y compris dans l'armée, de plus en plus coûteuse et composite. De plus en plus d'éléments allogènes intègreront les légions romaines, et en occuperont les plus hauts grades. A la fin du IIème siècle, déjà, pas moins de la moitié des sénateurs et des chevaliers est issue de notables "barbares" romanisés. De la fin du IIIème siècle jusqu'à la chute de Rome, en 476, les recrues d'origine étrangère finiront par représenter la moitié des effectifs de l'armée romaine. Une armée qui pèse de plus en plus lourd sur les finances de l'empire, qui doivent supporter le paiement de soldes conséquentes afin d'assurer la loyauté d'unités entières, toujours promptes à se mutiner, voire à faire sécession.
[5] : En l'an 212 de l'ère chrétienne, l'empereur Caracalla, par un édit, accorde systématiquement la citoyenneté romaine à tout habitant libre de l'Empire romain. Une décision lourde de conséquences qui, sous couvert d'intégration et même d'assimilation, fonctionnera comme une véritable pompe aspirante, contribuera fortement à la désagrégation de l'identité romaine originelle, et finira par annihiler l'autorité et la puissance de Rome en intégrant de plus en plus d'éléments étrangers, jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir politique et militaire. Dans la quasi-totalité des pays de l'Union Européenne, c'est le "droit du sol" qui prévaut. Un dogme juridique qui octroie automatiquement la nationalité d'un pays à quiconque nait sur son sol, ce qui revient à dire qu'un cheval est une vache s'il est né dans une étable, pour reprendre un bon mot. Au nom de ce sacro-saint principe droits-de-l'hommiste, les "nationalités" de papier se multiplient, sans même parler des phénomènes d'octroi de doubles nationalités, de "régularisations" en catimini de contingents de clandestins qualifiés par la novlangue de bois de "sans-papiers", ni de la submersion inédite que subissent à l'heure actuelle les frontières du Vieux Continent, sous la pression colossale d'un flot ininterrompu de prétendus "migrants", venus qui de Syrie ou d'Irak, qui du Pakistan, ou de divers pays d'Afrique subsaharienne.
[6] : L'an 370 marque pour l'Empire romain le début d'une vaste crise migratoire, qui ne fera que s'amplifier et le fragiliser jusqu'à sa chute . Les Goths, poussés par les Huns qui envahissent leurs territoires, se ruent en masse sur les frontières de l'empire, afin de s'y réfugier. Littéralement submergées par cet afflux subit, les autorités romaines, prises au dépourvu, peinent à l'endiguer. Devant le fait accompli, l'empereur Valens se résigne bon gré mal à "accueillir" cette vague de "réfugiés", songeant néanmoins à utiliser ces Goths contre les Perses. Leurs armes leur sont donc laissées à cet effet. En 376, ils sont des dizaines de milliers, peut-être une centaine de milliers, nombre considérable pour l'époque, qui se pressent aux portes de l'empire. Une fois de plus, ce dernier cède. Mais ces "réfugiés" Goths pourtant romanisés en apparence, devenus nombreux, ne tardent pas à se soulever contre l'autorité impériale. En 378, ils infligent une cuisante défaite militaire aux légions romaines à Andrinople, en Turquie actuelle. C'est ainsi que dès 382, les Goths, s'imposant de plus en plus, obtenaient de l'empire un traité reconnaissant et garantissant leur autonomie. Le ver était dans le fruit, et cette capitulation romaine face à ce qu'il faut bien nommer une invasion migratoire allait par la suite fonctionner comme une véritable pompe aspirante, incitant toujours et encore plus de groupes de populations barbares à se ruer sur le juteux gâteau romain. Le limes ne suffit plus à contenir l'élément étranger à l'extérieur des frontières, et le caractère cosmopolite de l'institution impériale ne peut que s'en accroître. Le processus de dissolution étant enclenché, l'empire ne sera dès lors plus jamais le même, et ne s'en relèvera finalement pas.
[7] : A mesure que la crise majeure qu'il traverse s'éternise et s'amplifie, l'Empire romain, surtout à partir de la fin du IVème siècle, se voit contraint de renoncer à son autorité sur un nombre sans cesse croissant d'enclaves , contrôlées sur son territoire par des groupes barbares divers et variés. Au Vème siècle, la situation économique et militaire devient si critique que ce sont des provinces et des colonies entières dont il doit se retirer, faute de moyens militaires suffisants pour en assurer le contrôle. C'est ainsi que nombre de territoires de l'Empire romain, tantôt conquis par les armes, tantôt abandonnés par nécessité, tombent aux mains des envahisseurs, et l'affaiblissent toujours davantage.
[8] : Les Skires étaient un peuple germanique originaire des rivages de la mer Baltique.
[9] : "La race est la nation, et la nation est la race" par Troy Southgate, novembre 2015. Texte en ligne : http://national-anarchisme.hautetfort.com/archive/2015/12...
[10] : "Camarade, ne te trompe pas d'ennemi" par Robert Dun, In "L'HOMME LIBRE, fils de la Terre" , Juin 1995. Texte en ligne : http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2015/11/24/cama...
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Ce qu'est le Solidarisme
Ne se positionnant ni à gauche ni à droite du Système établi, il lui fait face et n'entend pas simplement en réformer ou en aménager les institutions. Son objectif est au contraire de modifier en profondeur et à tous niveaux ce vieux régime en pleine déliquescence et de le remplacer, de manière à rebâtir sur ses décombres les fondations d'une société plus juste, conforme aux intérêts réels du Peuple et de la Nation.
Comme son nom le suggère, le Solidarisme repose avant tout sur la notion de solidarité, de principe comme en actes :
-Solidarité avec les membres de notre propre communauté, lorsque ceux-ci le méritent.
-Solidarité avec d'autres peuples et nations qui mènent une lutte analogue à la nôtre, pour leur propre libération.
Les principes fondamentaux du solidarisme peuvent être résumés en trois points essentiels :
. L'expression d'une CONSCIENCE SOCIALE développée, la défense des intérêts du peuple et des travailleurs face aux abus du capitalisme libéral et des puissances financières cosmopolites. Le prétendu "socialisme" a aujourd'hui trahi le peuple en abandonnant le terrain réel des luttes sociales, et en recentrant son discours sur des "combats" sociétaux d'arrière-garde : immigrationnisme forcené, préférence étrangère, mise en avant des minorités sexuelles, négation de la famille, pseudo-féminisme de bazar etc. Il est temps de retrouver le sens d'un socialisme réel, non pas d'essence gauchiste, mais dans le cadre d'une véritable recherche de justice sociale, et sur la base d'une simple formule de bon sens : les nôtres avant les autres.
. Une ligne A LA FOIS CONSERVATRICE ET NOVATRICE, conciliant tradition et modernité. Si nous aspirons à de nécessaires transformations politiques et sociales, nous n'entendons pas négliger pour autant la préservation de l'héritage de nos aïeux, pas plus que l'intégrité de celui que nous lèguerons aux générations futures. En ce sens, nous accordons une importance toute particulière non seulement à la sauvegarde du patrimoine historique, architectural, culturel, artistique et traditionnel, fondement de notre identité, mais aussi à celle du patrimoine naturel et environnemental, ni l'un ni l'autre ne devant se voir sacrifié sur l'autel du profit.
Les couleurs emblématiques du solidarisme sont le rouge associé au noir, le rouge symbolisant l'idée sociale, le noir représentant l'idée nationale.
Le Trident solidariste, symbole de la tripartition fonctionnelle indo-européenne, peut quant à lui être interprété de différentes manières, toutes équivalentes au demeurant. Il représente en effet l'alliance des trois forces vives de la Nation : producteurs, combattants, et intellectuels. Ou bien encore : ouvriers, paysans et intellectuels. (etc)
En résumé, le solidarisme représente donc pour l’ensemble des peuples du Vieux Continent un espoir nouveau. Il s’agit d’une alternative réelle, viable et inédite, la seule qui soit aujourd’hui à même de leur assurer une véritable émancipation tant sociale que nationale, et de redonner toute la place qui lui revient à notre chère patrie commune : la grande Europe.
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12/03/2019
Le Vatican : un puissant dissolvant [Par Alfred Rosenberg]
La puissance de l'église romaine repose sur la reconnaissance du pape, par les catholiques, comme représentant de Dieu. Toutes les actions, tous les dogmes du Vatican et de ses serviteurs servirent, et servent encore, à propager ce mythe et à l'entretenir. Le mythe de la « représentation de Dieu » ne pouvait admettre une race ou une nation comme valeur suprême, mais seulement la grandeur de l'amour et de l'humilité de ses partisans vis-à-vis du pape, « représentant de Dieu ».
En échange de cette soumission, on promettait le bonheur éternel. La négation de la personnalité, forme suprême d'éducation raciale, se trouve donc dans l'essence du mythe romain (syro-judéo-alpin), ce qui implique purement et simplement pour eux l'infériorité de la notion de peuple. Race, peuple, personnalité sont des instruments entre les mains du représentant du dieu chrétien servant à asseoir sa puissance universelle. C'est pourquoi Rome n'élabore, nécessairement, aucune politique organique de l'espace, mais seulement un centre et une diaspora, une communauté des croyants. Ainsi, un pape conscient de son devoir vis-à-vis du mythe ne cherche qu'à renforcer réciproquement la diaspora par le centre, et élever le prestige du centre par des succès dans la diaspora.
Comme État universel des croyants, Rome n'a pas de territoire, c'est-à-dire qu'il ne réclame celui-ci qu'en tant que symbole du « droit » à la souveraineté terrestre. Il est donc ici aussi libéré de toutes les manifestations de la volonté concernant l'espace, le sang et le sol. Comme le vrai juif ne distingue que les « purs » et les « impurs », le musulman, les « croyants » et les « incroyants », Rome ne connaît que les catholiques (identiques, selon elle, aux chrétiens) et les non-catholiques (païens). En conformité avec son idéal, le Vatican ne peut donc juger les luttes religieuses, nationales ou sociales, les conflits dynastiques ou économiques, que d'un seul point de vue : est-ce que la destruction d'une religion non catholique, d'une nation, d'une classe, etc. promet un accroissement de puissance pour la totalité des catholiques, sans considérer qu'il s'agisse de Blancs, de Noirs ou de Jaunes ? Si tel est le cas, il faut faire pénétrer chez les croyants la volonté de combattre.
Les agents de Rome ont défendu le système de la monarchie absolue quand cela était considéré comme utile ou lorsque la pression du monde exigeait une concession. Puis, ils ont soutenu, sans aucune gêne, après un changement de l'opinion mondiale au XVIIIe siècle, l'idée de souveraineté du peuple. Ils étaient alternativement pour le trône et l'autel, mais aussi pour la république et la bourse, en fonction de l'attitude qui rapprochait du pouvoir. Ils étaient chauvins à l'extrême, et ailleurs, ils prêchaient que le pacifisme était le vrai message chrétien lorsque le peuple ou la classe concernés devaient être brisés, écrasés. Pour cela, il n'était nullement nécessaire que les instruments du Vatican, nonces, cardinaux, évêques, etc., fussent des menteurs et des escrocs conscients ; ils pouvaient même, au contraire, être des individus irréprochables. Mais le Vatican veillait, après l'examen sérieux d'un postulant à une place, que, par exemple, vienne à Paris un nonce qui pouvait déclarer, en totale union avec l'Institut catholique, « que combattre la France était combattre Dieu ». Il veillait à l'avancement du Belge fanatique, Mercier qui excitait ses compatriotes catholiques à la résistance contre les « barbares » prussiens protestants. Il contrôlait aussi que les hauts postes en Allemagne fussent occupés par des pacifistes. Ainsi, il advint, par exemple, qu'un jésuite prêcha, au nom du Christ, la haine et encore la haine, tandis qu'un membre du même ordre, dans un autre pays, la rejette comme non-chrétienne et exige humilité et soumission.
Peu importe, la somme de perfidie qu'on a pu constater : l'orientation de tout ce qui se fait à Rome suit un axe logique, exempt de scrupules sentimentaux. Car il n'y a pas plus de « christianisme », qu'il n'y a d'« économie » ou de « politique » comme référence en soi. Tout n'est que moyen pour rallier au mythe de la « représentation de Dieu sur terre », de nouvelles âmes en fonction de leur attitude propre. La nature des mots d'ordre du moment est exclusivement une question de stratégie ; le mythe central détermine le reste. Sa victoire totale signifierait qu'une caste de prêtres régnerait sur une masse de milliards d'hommes sans race, sans volonté, sur une communauté organisée selon des principes communistes, et on considérerait son existence comme un don divin accordé par l'entremise du tout-puissant sorcier. C'est à peu près, ce que les jésuites ont tenté de réaliser autrefois au Paraguay. Des millions d'êtres servent encore aujourd'hui, sans le savoir et sans comprendre, ce système sans race et sans personnalité, parce que tous sont répartis dans le cadre d'une nation, d'un espace ou d'une classe. Et si par hasard la chance leur sourit, ils l'attribuent à la grande bienveillance du Vatican : c'est à cela que doivent s'employer les nonces de l'endroit en suggérant cette fictive intervention de l'église romaine.
Alfred Rosenberg
(Extrait du Mythe du XXème Siècle, livre troisième, chap. Mythe et Type)
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08/03/2019
Qu'est-ce que le national-anarchisme ?
La lecture attentive du texte de présentation suivant vous permettra de découvrir et de comprendre ce qu'est le national-anarchisme.
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Le national-anarchisme est une idée méta-anarchiste
et méta-nationaliste qui transcende l'anarchisme comme le nationalisme conventionnels.
Pourquoi méta ?
Méta est un préfixe qui provient du grec μετά (meta), et signifiant après, au-delà de. Il exprime donc, tout à la fois, la réflexion, le changement, la succession, le fait d'aller au-delà.
Le national-anarchisme transcende l'anarchisme conventionnel, puisque contrairement aux diverses écoles gauchistes se réclamant de l'anarchisme, il ne rejette pas les idées de nations et de frontières, et ne se veut ni apatride, ni "citoyen du monde". Une nation, selon les nationaux-anarchistes, est un groupe humain dont les membres s'associent de façon libre et volontaire selon différents critères qu'ils estiment pertinents, lesquels peuvent être d'ordre biologique, culturel ou autres. L'idée de nation est donc ici clairement distincte et séparée de celle d'Etat, celui-ci ne constituant qu'une abstraction politique, juridique et administrative sans lien concret avec la nation ou patrie organique. Cette conception de la nation en tant que collectivité naturelle d'êtres humains librement associés n'a toutefois rien d'une invention récente. Elle a en effet été développée de longue date au sein même des milieux anarchistes, sur la base des groupes affinitaires (ou groupes d'affinités), comme du droit inaliénable pour chaque peuple de s'autodéterminer et de préserver son identité.
Le national-anarchisme transcende le nationalisme conventionnel, puisqu'il s'oppose au centralisme étatique uniformisant , et qu'il tend vers un fédéralisme intégral, interne comme externe. D'une part, un fédéralisme interne qui, en favorisant le localisme et par le biais du principe de subsidiarité, assure une autonomie substantielle à chaque composante spécifique (région, province etc) de la nation. D'autre part, un fédéralisme externe permettant à la nation de s'insérer dans un ensemble fédéral voire confédéral plus vaste, en s'associant librement à d'autres nations sur des bases affinitaires (d'ordre ethnique, civilisationnel, culturel ou autre). Le national-anarchisme rejette le centralisme du nationalisme conventionnel qui prône l'unité forcée à l'échelon national , souvent sur la base de mythes fondateurs fallacieux, tout comme il rejette le mondialisme qui n'est que l'aboutissement, à l'échelon mondial, de cette même logique de l'unité forcée.
La logique coercitive de l'unité forcée et du centralisme étatique mène inévitablement à l'assimilation, à l'uniformisation ou au « nettoyage ethnique », lesquels ne sont jamais que trois formes d'ethnocide. Elle constitue donc la négation de la diversité bio-culturelle humaine. Les nationaux-anarchistes soutiennent par conséquent l'ethnopluralisme (ou ethno-différentialisme), bien qu'ils ne considèrent pas tous le facteur biologique comme primordial et déterminant.
Les nationaux-anarchistes ne s'accordent pas nécessairement entre eux sur ce que doit être la méthode d'organisation idéale d'un groupe humain. En la matière, chaque communauté, chaque nation reste entièrement libre d'adopter le système politique qui lui semble le plus approprié. Certains nationaux-anarchistes se réclament des principes de la démocratie directe (d'inspiration athénienne, helvétique ou autre) ou de l'autogestion en matière d'organisation de la production et de l'économie, tandis que d'autres auront d'autres références, préfèreront suivre d'autres voies, voire expérimenter de nouvelles formules totalement inédites. C'est pourquoi le national-anarchisme, en sus d'être un «méta-anarchisme», se veut aussi un courant pragmatique et protéiforme, dont les applications concrètes peuvent se décliner de façons très diverses.
En complément des deux idées-forces mentionnées au début du présent texte, il est néanmoins possible d'identifier deux autres orientations essentielles qui font plus ou moins consensus au sein de la mouvance.
La première de ces orientations est commune à l'ensemble des anarchistes dignes de ce nom, puisqu'elle réside dans le refus du principe hiérarchique, et tout particulièrement dans le rejet des hiérarchies imposées par une autorité elle-même imposée, sur la base de critères plus ou moins subjectifs et arbitraires. L'anarchiste authentique ne pourra éventuellement reconnaître comme légitime que l'autorité choisie, fondée sur des compétences ou des connaissances faisant objectivement autorité dans un domaine spécifique, et n'acceptera de se conformer à une quelconque discipline que dans la mesure du libre consentement. Pour paraphraser Robert Dun, qui avait su exprimer ce principe élémentaire en une formule concise, l'anarchiste [est un] homme d'ordre social consenti, respectueux des autres, mais qui refuse toute loi ne correspondant pas à sa loi intérieure et à sa raison.
La seconde de ces orientations réside dans le refus du dogme libéral-libertaire de la liberté absolue. Les termes d'anarchiste et de libertaire sont souvent perçus à tort comme synonymes, alors qu'il conviendrait pourtant de les distinguer. Les libéraux, dans les domaine économique comme sociétal, ont en commun avec les libertaires d'ériger la liberté en véritable dogme. Dogme de la liberté absolue d' "entreprendre" (donc de réaliser des profits de façon illimitée) pour les uns, dogme de la liberté absolue d'agir en tous lieux comme bon leur semble pour les autres, dogme d'une liberté absolue de circulation des biens comme des personnes pour tous. En conséquence de quoi libertaires et libéraux se rejoignent objectivement dans leurs velléités d'abolir les frontières et d'annihiler les identités et souverainetés nationales, perçues comme autant d'obstacles à l'exercice de ces prétendues "libertés". A contre-courant de ce dogme libéral-libertaire, le national-anarchiste est partisan, sans la moindre réserve ni aucun complexe, de restreindre la liberté de l'autre de lui causer du tort. La liberté n'est pas centrale à l'anarchisme, et l'anarchisme est antithétique avec la liberté absolue : la loi du plus fort n'est jamais qu'une hiérarchie de la force.
L'idéologie gauchiste dite "libertaire" n'est que l'aboutissement d'une confusion opérée entre le socialisme et la gauche, via le libéralisme. Lesdits "libertaires", qui se prétendent anarchistes -alors qu'ils ne sont bien souvent que des marxistes qui s'ignorent- , ceux qui relèvent de ce que l'on appelle communément "l'extrême-gauche", ont dévié de l'anarchisme originel tel que prôné par Proudhon ou Bakounine, en incorporant dans leur pensée des poncifs libéraux. Par exemple, en prônant la polygamie, l'hypersexualisation et l'aberrante "théorie du genre", lesquels ne sont autres que des dogmes idéologiques inhérents au libéralisme sociétal.
La liberté, ce n'est pas le droit de faire tout et n'importe quoi de manière illimitée et inconditionnelle. La liberté réelle, authentique, réside dans la possibilité de refuser et d'exclure de qui nous apparaît nuisible, contraire à nos intérêts et/ou à notre philosophie de vie. Certains crieront dès lors à la discrimination. Les nationaux-anarchistes leur rétorqueront en toute sérénité que le droit à ladite discrimination devrait précisément figurer au premier plan des droits humains les plus fondamentaux, puisque discriminer, c'est choisir. En conséquence de quoi nous revendiquons ce droit élémentaire, au nom du principe non moins élémentaire de la liberté de choix.
CONCLUSION
Notre conviction est que toutes les nations, tous les peuples et les cultures, tous les groupes ethniques ont le droit absolu de se préserver tels qu'ils sont et de s'autodéterminer.
Par conséquent, les nationaux-anarchistes ont pour but la création de communautés nationales décentralisées, au fonctionnement reposant sur l'association libre et volontaire d'individus se regroupant sur la base de leurs affinités organiques (ethno-culturelles, linguistiques), philosophiques et/ou spirituelles. Ils affirment avec force le principe de souveraineté nationale et populaire, en vertu duquel des individus librement associés en nations peuvent occuper leur propre territoire précisément délimité, et y vivre conformément à leurs propres choix, coutumes et principes. Ces espaces peuvent ainsi être régis de façon très différente les uns des autres, offrant à chacun un vaste éventail de possibilités en fonction de ses choix et aspirations, ainsi qu'une alternative véritable à la dictature de la majorité improprement nommée «démocratie» au sein des Etats-Nations contemporains. De surcroit, ces nations ou communautés autonomes peuvent éventuellement choisir de s'associer entre elles sur des bases affinitaires et se fédérer, pouvant même aller jusqu'à s'associer plus largement sous la forme de confédérations (fédérations de fédérations), respectant et préservant l'autonomie de chaque composante. Il s'agit là d'une alternative véritable à tous les dogmes centralistes de «droite» comme de «gauche». Une alternative qui respecte à la fois la liberté de l'individu, la liberté des collectivités volontaires d'individus, et la grande diversité du genre humain, richesse inestimable qu'il convient de préserver de toute uniformisation d'essence totalitaire.
Hans Cany
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28/02/2019
Mon CV militant [Hans Cany]
Mon parcours politique,
en quelques dates.
1984-1988
. Période prosoviétique. Adhésion à la Jeunesse Communiste (section jeunes du PCF) de 1986 à 1988.
. Soutien à la Jamahiriya libyenne et au colonel Kadhafi à partir de 1986.
. Rapprochement avec la tendance marxiste-léniniste pro-albanaise en 1987-1988.
. Été 1988 : Séjour en République Socialiste Fédérative de Yougoslavie, et éveil d'un vif intérêt pour la voie communiste yougoslave (=> autogestion, fédéralisme, souveraineté nationale, non-alignement etc). Par conséquent, éloignement du modèle albanais ainsi que du marxisme-léninisme "orthodoxe" et autoritaire en général => tournant idéologique déterminant.
. Découverte de la mouvance communiste libertaire.
1989
. Découverte de l'anarcho-syndicalisme.
. Premières expériences militantes dans les milieux anarchistes.
. Fin 1989 : début de l' "excommunication" par les gauchistes, sous prétexte de dérives "fascisantes", voire "nazifiantes" [sic]... Mise à l'index immédiate par le microcosme "antifasciste" naissant, sur fond de calomnies et de délation publique, notamment par voie de presse (fanzines et feuilles d' "info" politiques ou politisés).
1990-1994
. Affiliation à l'Alliance Ouvrière Anarchiste (AOA), scission "hérétique" de la FA et de la CNT, fondée en 1956.
1992-1993
. Découverte du Raven's Banner Collective, collectif anarchiste californien au discours fondé sur le droit à l'autodétermination.
. Rapprochement avec la mouvance anarcho-écologiste identitaire incarnée au Royaume-Uni par Richard Hunt (Alternative Green).
1994-1996
. Adhésion au mouvement Nouvelle Résistance (NR), scission du mouvement tercériste, solidariste et nationaliste révolutionnaire Troisième Voie.
. Affiliation à l' "aile gauche" du mouvement (courant national-bolchévik / national-communiste dit "rouge-brun").
. Animation d'une tendance socialiste libertaire au sein de NR.
. Implication militante dans le cadre des pôles écologiste (Résistance Verte), syndicaliste (Résistance Ouvrière) et régionaliste/autonomiste/fédéraliste liés à NR.
1997-1998
. Affiliation à l'Union des Cercles Résistance
1999-2001
. Adhésion à Unité Radicale (UR)
2000
. Contribution, indépendamment mais parallèlement aux actions similaires de Troy Southgate (Grande Bretagne) et de Peter Töpfer (Allemagne), au lancement et au développement d'un courant de pensée national-anarchiste.
2002
. Militantisme pour le MNR de Bruno Mégret puis pour le Front National de Jean-Marie le Pen, dans le cadre de la campagne électorale présidentielle.
2004
. Premières vraies initiatives de création d'un courant national-anarchiste francophone, via internet.
2005-2007
. Rapprochement avec les milieux nationalistes bretons (Adsav) et flamands (Vlaams Belang).
. Adhésion à l'Alliance Régionale Flandre-Artois-Hainaut (ARFAH), puis démission pour cause de désaccord avec la ligne suivie par ce mouvement régionaliste.
2009-2010
. Tentative avortée de réactivation de l'AOA.
Fin 2010-2011
. Adhésion au Front National (FN).
2011-2014
. Engagement soutenu pour la défense de la Jamahiriya libyenne et des principes de la Troisième Théorie Universelle.
2013- présent
. Fondation et animation de l'Alliance Nationale-Anarchiste (ANA), devenue Ligue Nationale-Anarchiste (LNA) à partir de janvier 2015.
2018- 2019
. Adhésion au mouvement solidariste belge NATION.
Septembre 2019
. Ralliement au groupe scissionniste des dissidents de NATION.
. Participation en tant qu'électron libre à la création d'une nouvelle structure issue de la dissidence du mouvement.
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08/02/2019
La Bête du Gévaudan et autres histoires vraies, par Jean-Claude Bourret [CHRONIQUE LITTERAIRE]
Dans ce remarquable ouvrage de près de 290 pages, le célèbre journaliste Jean-Claude Bourret, notamment connu du grand public pour avoir été -entre autres- présentateur vedette du journal télévisé de TF1 entre le milieu des années 70 et la fin des années 80, s'attaque, sous la forme de dossiers tous plus alléchants les uns que les autres, à cinq grandes énigmes qui n'ont eu de cesse de défrayer la chronique depuis maintenant des lustres.
Le second de ces dossiers dans l'ordre où ils sont traités dans le livre, mais qui en est le sujet central puisque ce ne sont pas moins de 140 pages qui y sont consacrées, c'est bien évidemment celui de la légendaire Bête du Gévaudan. Une mystérieuse créature qui trois années durant, de 1764 à 1767, sema la mort et l'épouvante dans cette province reculée du Royaume de France, dont le territoire correspond grosso modo à celui de l'actuel département de la Lozère. S'étant de longue date pris de passion pour cette affaire hors du commun, c'est en fait l'aboutissement d'une bonne trentaine d'années de recherches approfondies que l'auteur, qui avait déjà écrit sur le sujet précédemment, nous livre ici.
Loin des hypothèses alambiquées et autres théories fumeuses, toutes plus sensationnalistes et invraisemblables les unes que les autres, échafaudées au fil des années par un grand nombre de prétendants à la résolution de l'énigme séculaire, M. Bourret nous présente ici un travail remarquable et fort bien documenté. Exposant le déroulement des faits d'une manière très vivante qui ne peut que tenir ses lecteurs en haleine, il les mène progressivement jusqu'à une conclusion qui, si elle ne reflète bien entendu que sa conviction profonde, s'avère objectivement fort convaincante, étayée qu'elle est par nombre d'indices probants et d'arguments solides. Cette étrange affaire m'ayant personnellement intrigué dès le plus jeune âge, je n'hésiterai pas à dire que la présente étude constitue de loin la plus exhaustive, la plus sérieuse et la plus crédible qu'il m'ait jamais été donné de lire sur la question. Toutefois, soucieux de préserver le plaisir de la découverte chez les personnes intéressées, je n'en dévoilerai pas davantage dans le cadre de cette chronique... Faites donc l'acquisition du livre, car ne serait-ce que pour cette partie centrale, il vaut largement son prix de vente.
Du reste, si les autres dossiers abordés le sont de façon plus concise, leur traitement respectif s'étalant sur un nombre de pages plus modeste, ils n'en sont pas moins captivants. Nous allons ainsi revisiter successivement quatre autres affaires tout aussi obscures que sulfureuses.
Tout d'abord celle que l'on désigne sous le nom des possédées de Loudun, curieuse histoire de nonnes subitement victimes d'envoûtement démoniaque dans la première moitié du XVIIème siècle, et dont on rendit alors responsable Urbain Grandier, prêtre local aux moeurs quelque peu dissolues. L'affaire prit rapidement des proportions telles que l'intéressé ne tarda point à la payer de sa vie. Mais que reprochait-on véritablement à ce curé atypique ? D'être un suppôt du Diable se livrant à des pratiques impies, ou bien plutôt de faire obstacle aux projets de personnages haut placés ?...
On se penchera ensuite sur le cas, tout aussi pathologique que pathétique, du "Vampire de Montparnasse", acteur tourmenté d'une sordide affaire de nécrophilie, vers le milieu du XIXème siècle. Des actes obéissant en fait à d'irrépressibles impulsions, induites par ses obsessions morbides et une perversion maladive, relevant de la psychiatrie.
On reviendra sur l'histoire littéralement hallucinante -et pour le moins déroutante- de ces deux Anglaises qui, au cours de l'été 1901, affirmèrent avoir vécu une véritable expérience d'incursion temporelle dans les jardins du château de Versailles, dans les parages du petit Trianon. Se sont-elles vues véritablement projetées, subitement, en pleine fin du XVIIIème siècle en ces mêmes lieux ? Ont-elles vraiment vu des êtres d'un autre temps ? Ne furent-elles finalement que deux affabulatrices, ou bien y a-t-il au contraire certains éléments permettant d'accréditer leurs dires, ou tout au moins d'attester leur bonne foi ?...
Enfin, on évoquera et on analysera avec pertinence le phénomène inquiétant de la combustion spontanée, lequel repose sur des faits incontestablement avérés, mais qui demeure à ce jour une énigme insoluble, aucune tentative d'explication un tant soit peu rationnelle, pas même scientifique, ne tenant jusqu'à présent la route. Comme on pourra le constater à la lecture de ce dossier, les talibans du rationalisme cartésien comme les sceptiques professionnels, face à ces faits inexpliqués, en sont donc toujours pour leurs frais.
L'univers n'est-il pas empli de choses que nous ne savons pas (encore ?) expliquer, ou dont nous ne soupçonnons même pas l'existence ? L'ampleur de l'ignorance humaine ne devrait-elle pas, pour peu que l'on en prenne conscience, relativiser nos certitudes prétendument acquises, nous inviter à la prudence, et nous inspirer davantage d'humilité ? Ce qu'il faut en tout cas -et avant tout- retenir des cinq histoires vraies dont traite cet excellent livre, certaines se voyant démystifiées à l'aune d'une approche rationnelle, tandis que d'autres voient au contraire s'épaissir le brouillard de leur singularité, c'est que la réalité crue peut quelquefois s'avérer au moins aussi extraordinaire que les fantasmes nés de l'imaginaire et des superstitions, si ce n'est plus encore.
J'ajouterai pour conclure que l'ensemble de l'ouvrage jouit d'un style d'écriture particulièrement fluide qui en rend la lecture tout aussi agréable dans sa forme que passionnante sur le fond. On aurait donc grand tort de passer à côté d'un livre qui, de par sa grande qualité générale, mérite vraiment de faire date dans le domaine qui est le sien. Les passionnés comme les simples curieux désireux d'en savoir plus sur ces étrangetés peuvent donc se jeter dessus les yeux fermés. Car ils ne le regretteront pas, cela ne fait pas le moindre doute.
Hans Cany
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Quatrième de couverture :
Sous le règne de Louis XV, en 1764, une créature inconnue sème
la terreur dans la province du Gévaudan, entre Cantal et Cévennes.
Des centaines de paysans, le plus souvent de jeunes bergères, sont
dévorés ou mutilés. Avant de disparaître dans la forêt qui recouvre
cette contrée, la Bestia, comme on l'appelle déjà, emporte parfois un
bras, une jambe ou même... une tête.
Les descriptions livrées par les rares survivants varient, sauf sur un
point : le fauve, énorme et terrifiant, était dressé sur ses pattes arrière.
S'agit-il d'un loup ? D'une hyène ? D'un véritable monstre... voire
de plusieurs ? À Versailles, le roi s'exaspère : la Bête du Gévaudan fait
de l'armée française la risée de l'Europe... Trois ans de traque seront
pourtant nécessaires pour faire cesser ses attaques.
L'Histoire fourmille d'énigmes dont la clé n'est pas à portée de clic.
Et les faits ne sont pas toujours ce qu'ils paraissent être.
Urbain Grandier, curé de Loudun, brûlé vif en 1634 pour sorcellerie,
était-il coupable ? L'être maléfique qui, en 1849, déterrait les cadavres
dans les cimetières parisiens était-il un vampire ? Les deux Anglaises
qui, en 1901, juraient avoir vu Marie-Antoinette dans les jardins de
Trianon étaient-elles saines d'esprit ? Aura-t-on un jour l'explication
des «combustions humaines spontanées» qui défraient la chronique
depuis... le XVIIIe siècle ?
Ce livre rassemble cinq grands dossiers de la France mystérieuse.
Sur chacun d'eux, Jean-Claude Bourret nous livre son intime conviction.
Titre : La Bête du Gévaudan et autres histoires vraies
Auteur : Jean-Claude Bourret
ISBN / EAN : 978-2-8098-1848-2 / 9782809818482
Date de parution : 13 avril 2016
Editeur : L'Archipel
Format : 23cm X 14cm
Pages : 286
Prix : 19,00€
Une reconstitution grandeur nature supposée de la fameuse bête du Gévaudan (11 avril 2016 à Paris)
© Elliott Verdier / AFP
10:42 Publié dans Histoire, Lectures recommandées, Mystères, mythes, légendes & paranormal | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : hans cany | Facebook | | | |
01/02/2019
Nietzsche contre le judéo-christianisme
Je m’attache simplement ici au problème de la genèse du christianisme.
Le premier principe pour le résoudre est celui-ci :
le christianisme ne peut être compris que si on tient compte du lieu où il a pris naissance. Ce n’est pas un mouvement qui va à l’encontre de l’instinct juif, c’en est la conséquence même.
Les Juifs sont le peuple le plus étrange de la terre, car, placés devant la question d’être ou de ne pas être, ils ont choisi délibérément, et d’une manière inquiétante, d’être à tout prix; ce prix était la falsification radicale de la nature, du naturel, de la réalité du monde intérieur autant que du monde extérieur.
Les Juifs créèrent de leur propre initiative un mouvement contraire aux conditions naturelles :
ils transformèrent la religion, le culte, la morale, l’histoire, la psychologie, pour en faire une incurable contradiction de leurs valeurs naturelles propres. Nous rencontrons le même phénomène, dans des proportions encore plus grandes, avec l’Eglise chrétienne; mais elle ne peut revendiquer la moindre originalité, comparée au «peuple saint». C’est pourquoi les Juifs sont précisément le peuple le plus désastreux de l’histoire du monde : ils ont eu une influence si perfide sur l’humanité que même aujourd’hui un chrétien peut se croire antijuif sans réaliser qu’il est lui-même l’ultime conséquence juive. Ce qui autrefois n’était que maladif est aujourd’hui indécent – il est indécent aujourd’hui d’être chrétien.
Ici commence mon écœurement... Je condamne le christianisme. Je dresse contre l’Eglise chrétienne la plus terrible des accusations qui lui ait jamais été portée. Elle est pour moi source de corruption. Avec son idéal d’anémie, de «sainteté», elle vide l’être humain de tout son sang, de tout son amour, de tout son espoir de vivre ; la croix est la marque de reconnaissance d’une terrible conspiration souterraine – contre la santé, la beauté, le courage, l’esprit, la bienveillance de l’âme, contre la vie elle-même.
Ce réquisitoire contre le christianisme, je l’écrirai sur tous les murs, partout où il y a des murs...
Je dis que c’est une tare indélébile que porte l’humanité.
Friedrich Nietzsche, in L’Antéchrist
04:19 Publié dans Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : religions | Facebook | | | |
31/12/2018
Les tartuffes de la liberté contre la liberté [par Robert Dun]
Je tiens d’abord à dire et expliquer que je ne suis ni membre, ni sympathisant du Front National, que je n’ai voté ni au premier, ni au second tour de la farce électorale, ce qui est constatable sur ma carte d’électeur. Ce qui suit n’est donc pas dicté par la sympathie, mais uniquement pour défendre la liberté contre ses pires ennemis, lesquels ont le cynisme de brandir le drapeau tricolore et le drapeau rouge de la Commune.
Pourquoi suis‑je contre le Front National alors que j’approuve son combat pour la sécurité et les identités européennes ? D’abord parce que je ne crois pas le moins du monde au libéralisme économique dans le contexte capitaliste. Je crois au contraire qu'une domination du politique sur l’économique serait transitoirement une indispensable protection des salariés contre l’inextinguible avidité des possédants. Ensuite, parce que je suis fondamentalement anti‑chrétien. J’ai déjà exposé souvent que combattre les déchéances contemporaines avec le Christianisme, c’était combattre un effet avec sa propre cause. Je sais aussi qu’une bonne partie des membres du FN seraient trop heureux de rétablir l’Inquisition, et de neutraliser païens et nietzschéens de ma sorte.
Alors pourquoi le défendre ? Doucement Messieurs les falsificateurs de problèmes ! Je ne défends pas le FN, je défends la liberté, une liberté de laquelle vous avez perdu le droit de parler.
De toutes façons ce n’est pas mon style d’aboyer avec les chiens. Mais il y a plus : vous attaquez le FN comme fasciste (que veut dire exactement ce mot ?), alors qu’il est actuellement le seul parti qui puisse se prétendre démocrate au sens que vous‑mêmes donnez à ce mot. Le FN réclame le référendum d’initiative populaire. Le référendum est un procédé fasciste, dites‑vous ? Le référendum d’initiative étatique peut‑être, encore que ce fut discutable (si oui, de Gaulle était fasciste), mais non, le référendum d’initiative populaire qui existe dans le plus démocratique des pays d’Europe, en Suisse, où les ennemis mondialistes de la liberté tentent de l’abolir ou de le rendre impossible, ne qui revient au même. Le FN n’a jamais appelé à la révolte et à la lutte armée, comme le font certains groupes gauchistes qui ont largement infiltré le PS, et se sont toujours signalés par leur intolérance. Le PC a prôné longtemps la dictature du prolétariat, ce qui signifie la dictature d’une clique d’intellectuels glacés complètement coupés du peuple. Il prétend y avoir renoncé, mais depuis la loi Fabius‑Gayssot, j’en doute fort.
Bas les masques, Messieurs. La gauche est composée de traîtres au socialisme. Pierre Mauroy lui‑même, alors premier ministre de Mitterrand, s’est défendu d’être marxiste. Or, si la solution marxiste s’est avérée désastreuse, sa critique s’avère chaque jour plus juste. Nous vivons l’impasse finale de l’économie concurrentielle sauvage, dite économie libérale, telle que Hegel, Karl Marx et Jaurès l’ont prévue. Ce serait votre devoir de le dire. Pourquoi vous taisez‑vous, alors qu’un chancelier de droite, le chancelier Erhard, successeur d’Adenauer, a eu cette phrase prophétique: “Le communisme est une bonne question, mais une mauvaise réponse”.
Vous avez trahi la laïcité dans l’affaire des tchadors. Vous avez trahi les travailleurs européens en menant une politique parallèle à celle du patronat et de la droite, qui ont voulu écraser les revendications ouvrières par le raz‑de‑marée de la main d’œuvre immigrée.
Vous savez fort bien, qu’avec les accords d’Evian, de Gaulle a ouvert toutes grandes les frontières à l’invasion africaine; vous savez tout aussi bien, que Balladur est le théoricien de la soi‑disant nécessité de l’immigration, que Giscard est l’auteur du regroupement familial. Alors pourquoi cette complicité ? Parce que vous avez été assez naïfs pour croire que ces masses allogènes allaient devenir votre instrument de prise du pouvoir. Vous les avez sous‑estimées parce que vous les méprisez, comme vous méprisez tout humain, toute pensée qui s’oppose à vos vues de cancres en sciences humaines. Leur réponse a été l’Islam fondamentaliste et politique, que je redoute mais que je respecte et même admire sur certains points.
De la même manière la droite a trahi la petite bourgeoisie et les nationalistes issus du vieux gaullisme. Vous n’êtes les uns et les autres que les carpettes des mêmes lobbies aux buts inavouables, des multinationales et de la finance apatride. Vous n’ouvrez la bouche que pour mentir. Vous ne cessez de nous rabâcher les devoirs de solidarité du Nord envers le Sud. Mais le Sud, Messieurs, ce sont les maîtres que vous servez lâchement qui l’affament. Si Africains et Mexicains pouvaient vivre chez eux sans avoir à payer, des intérêts exorbitants pour des prêts fictifs d’un argent qui n’existe que sur les livres et ordinateurs des banques, mais nullement dans leurs coffres, ils resteraient chez eux et il n’y aurait pas d’affrontement Nord‑Sud.
Et tous ces malheureux que vous avez contraints à l’exil, vous les parquez dans des quartiers désespérants. En 68 on savait déjà que ces ensembles étaient nécrosant et le concept de sarcellisation était à l’ordre du jour des conversations. Depuis, gens de gauche comme de droite, vous avez construit des dizaines de nouveaux Sarcelles. Et vous avez le front de vous poser en défenseurs de la dignité humaine contre ceux qui luttent pour le respect universel des identités raciales et culturelles.
Non, Messieurs les tricheurs, nous autres nous ne trichons pas. La défense raciale des Mongols, seul peuple qui a la particularité de pouvoir émettre par la voix deux notes de musique simultanément, des équilibristes chinois, des Japonais et Sud‑Asiatiques au système nerveux supérieur au nôtre, nous importe autant que l’intégrité de nos propres peuples. Mais nous n’allons pas en, Chine grimacer sur les droits de l’homme que notre société viole à tours de bras.
Avez‑vous levé le petit doigt lorsque le pauvre Ukrainien, Demjanjuk, croupissait pendant sept ans dans les prisons israéliennes, accusé de crimes en camp de concentration, alors que sa taille était supérieure de dix centimètres à celle mentionnée sur la carte d’identité soviétique dont se servait l’accusation, et que ses empreintes digitales étaient différentes ? Non, vous n’avez pas bougé, parce que vous êtes des carpettes, et je n’ai même pas réussi à intéresser Amnesty International à son cas. Droite ou gauche, même combat : la destruction par métissage des peuples d’Europe coupables d’être d’esprit trop libre et trop revendicatif.
Votre antifascisme est une farce grotesque. Les pays communistes ont fait plus de victimes de persécutions idéologiques que Mussolini, Hitler, Franco et Salazar réunis. Cela ne vous a jamais empêchés de vous allier à leurs partisans.
Vous allez prêcher la tolérance aux Chinois, mais vous avez rétabli le délit d’opinion, vous interdisez les annonces par lesquelles des hommes libres pourraient entrer en contact. Nous en avons fait l’expérience à Lyon, à Saint‑Etienne et au Puy. Nous avons relaté les faits en leur temps et en détenons les preuves.
Je ne prétends pas que les régimes fascistes étaient irréprochables, mais ils respectaient mieux les penseurs que les pseudo‑démocraties actuelles (je pense surtout à la France et à l’Allemagne). Récriez‑vous, Messieurs, mais les faits sont têtus.
Sous Mussolini, le penseur anarchiste Enrico Malatesta pouvait écrire et parler, le professeur anarchiste Camillio Berneri resta en fonction à la Faculté de Rome.
Vous autres, vous avez fermé la Faculté au professeur Faurisson, membre de la Libre Pensée, vous avez révoqué Vincent Reynouard qui n’a jamais fait de politique en classe, et a eu le soutien de ses élèves. En août 1939, deux semaines avant la déclaration de guerre, Philibert Besson déclara dans un café de Vorey: “La guerre éclatera dans deux semaines et nous la perdrons”. Nous n’étions pas encore en état de siège et il avait le droit de dire cela. Pourtant dès la déclaration, de guerre à l’Allemagne, il fut arrêté pour propos défaitistes et mourut sous Pétain (gauche droite même combat), probablement assassiné à la prison de Riom.
A titre de comparaison : le 22 juin, 1941, immédiatement après l’agression allemande contre l’URSS, le professeur et colonel SS Johann von Leers déclara du haut de sa chaire de la Faculté de Berlin que cette agression était "catastrophique", et vaudrait à l’Allemagne "les pires malheurs de son histoire”. Il fut interdit de cours, mais non arrêté, put s’exiler et termina ses jours comme conseiller privé de Nasser.
Attaqué de manière discourtoise et peu scientifique après la publication de son ouvrage “Le mythe du XXème siècle” par des auteurs catholiques, Rosenberg ne les attaqua jamais en justice, et se contenta de leur répondre. Je ne porte ici aucun jugement sur l’ouvrage de Rosenberg, que personnellement je trouve assommant. Je relate simplement un fait significatif sur la tolérance et la liberté d’opinion.
Le seul pays européen où existe actuellement une totale liberté d’opinion est la Russie. Les goulags ont été moins efficaces que les névroses, l’abêtissement et l’avilissement issus du bouillon de culture yankee. Les limaces de la soft‑idéologie, vous Messieurs, faux protecteurs de la liberté, ne pouvez tolérer que les larves. Tout penseur libre est votre ennemi. Tout homme de courage, même un peu idiot, est votre ennemi.
Je vous entends déjà: “Que conseillez‑vous, vous qui êtes si fort ?” Rien Messieurs. Freud répondit à une bourgeoise déboussolée qui lui demandait si elle devait élever son fils sévèrement ou librement: “Comme vous voudrez, Madame, de toutes façons ce sera mal”. Je vous dis de même: “Faites ce que vous voudrez, Messieurs, de toutes façons ce sera mal”. Ce sera mal parce que vous êtes ce que vous êtes : des cancres en sciences humaines, des idéologues bornés, des carpettes des puissances économiques, des tricheurs qui méprisent le peuple, sans compter les voleurs des finances publiques.
Votre seule utilité est d’être les promoteurs d’une décadence qui donnera le grand coup de balai à une civilisation destructrice de tout ce qu’il y a d’humain dans l’homme.
Robert DUN
Article paru dans la revue L’HOMME LIBRE fils de la terre – Décembre 1997
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05/12/2018
Que Noël soit devenu une « fête du consumérisme » est une abjection
Entretien avec Alain de Benoist, réalisé par Nicolas Gauthier
Au risque de se répéter en filant la métaphore horticole à propos des fameuses « racines chrétiennes » de l’Europe, ne serait-il pas plus opportun d’évoquer des racines païennes, un tronc chrétien et des branches judéo-musulmanes ?
Alain de Benoist : Plus que fameuses, les « racines chrétiennes » de l’Europe me paraissent surtout fumeuses. Si les mots ont un sens, les racines sont ce qui plonge au plus profond, ce qui touche à l’origine. Or, sans même remonter au néolithique, ou plus haut, il est évident que les racines de l’Europe renvoient à l’Antiquité préchrétienne, en l’occurrence aux cultures gréco-romaines, celto-germaniques et balto-slaves qui sont attestées des siècles, et parfois des millénaires, avant la naissance du Christ. Les poèmes homériques, composés avant même que la Bible ne fût écrite, ne feraient-ils pas partie de nos racines ? Pas plus que les présocratiques, la République romaine, la religion celtique ou les constructions mégalithiques de Stonehenge et de Newgrange ? Soyons sérieux un instant. Nul ne peut nier le rôle du christianisme dans l’histoire de l’Europe, mais parler de « racines chrétiennes » est une autre histoire. Sur le plan spirituel, les racines de l’Europe, ce sont les religions de l’Antiquité. Faire comme si les cultures de l’Antiquité préchrétienne n’avaient pas existé revient tout simplement à amputer la mémoire européenne de sa longue durée.
Cela dit, votre métaphore horticole me laisse un peu sceptique. Elle évoque une histoire strictement linéaire qui ne me paraît pas correspondre à la réalité. Si l’on veut faire apparaître la pluralité dialectique des éléments ayant contribué à l’histoire de l’Europe, je crois plus fructueux de conjuguer approche synchronique et approche diachronique.
Jadis fête païenne, puis fête de la Nativité pour les catholiques, Noël est aujourd’hui devenu surtout une fête du consumérisme. Peut-on résumer les choses comme cela ?
Alain de Benoist : Comme chacun le sait, ou devrait le savoir, les Évangiles (qu’ils soient canoniques ou apocryphes) sont totalement muets sur la date de naissance de celui que ses contemporains appelaient Ieschoua ben Miriam, et que nous connaissons sous le nom de Jésus. Vers 245, Origène déclarera d’ailleurs « inconvenant » qu’on s’occupe d’une telle question. Ce n’est en fait qu’à partir du IIe ou du IIIe siècle que l’on se mit en devoir de fixer une date pour la naissance de Jésus. On produisit alors des affirmations totalement contradictoires. Le De Pascha Computus, longtemps attribué à Cyprien de Carthage, se prononça pour le 28 mars, tandis que les communautés chrétiennes d’Orient en tenaient pour le 6 janvier, date correspondant chez les Grecs à l’Épiphanie de Dionysos. En Occident, la date du 25 décembre s’est probablement imposée pour contrecarrer l’influence du culte de Mithra, dont on célébrait ce jour-là la renaissance annuelle, peu après les Saturnales romaines. C’était également le jour où, sous l’Empire, on commémorait la fête de Sol Invictus, le « Soleil invaincu ». La première mention latine du 25 décembre comme fête de la Nativité remonte à l’an 354, la célébration proprement dite semblant avoir été instituée sous Honorius, qui régna en Occident de 395 à 423. Noël ne deviendra toutefois une fête d’obligation qu’au concile d’Agde, en 506. Justinien, en 529, en fit un jour férié.
Que Noël soit aujourd’hui devenu une « fête du consumérisme » est évidemment une abjection. L’un des contributeurs de Boulevard Voltaire en a profité, dans une chronique récente, pour mettre en cause « quelque dieu païen de la consommation ». Je serais bien curieux de savoir à quelle divinité il faisait allusion. Dans quel texte sacré du paganisme aurait-il d’ailleurs pu trouver un éloge de la « consommation » ? Dans le Hávamál ? Les Mabinogion ? L’Atharva-Véda ? L’Iliade ou l’Odyssée ? L’ancienne théologie romaine ? La vérité est que la « consommation », au sens que nous donnons à ce terme, est constamment condamnée dans le paganisme antique. Voyez le mythe de Midas, le mythe de Gullveig, la « malédiction de l’or » dans la religion germanique. La consommation marchande relève de cette démesure que les Grecs appelaient hybris – et aussi de cette chrématistique que dénonce Aristote en des termes dénués de toute équivoque. Elle relève enfin du domaine de la production et de la reproduction que les Anciens considéraient comme clairement subordonné à ceux de la guerre et de la souveraineté politique et spirituelle (la « troisième fonction » dans le schéma dumézilien de l’idéologie tripartite des Indo-Européens).
Vous avez vous-même publié un livre intitulé Fêter noël. légendes et traditions, qui a connu depuis 1982 deux éditions successives. Entre renouveau païen et naissance du Christ, autre forme de renouvellement, quel sens donner aujourd’hui à cette célébration ?
Alain de Benoist : En Europe, depuis des millénaires, les hommes se sont réunis autour du feu au moment du solstice d’hiver, durant cette période où règnent le froid, l’obscurité et la nuit, pour aider le soleil à reprendre sa course et dire leur confiance dans le retour de la vie. Le sapin de Noël, cet arbre qui reste toujours vert, en est le symbole le plus connu. Quel que soit le sens que l’on donne à ce moment de l’année – les « Douze nuits » qui vont de la Sainte-Lucie des Suédois à Noël ou de Noël au 6 janvier, date de l’ancienne Épiphanie –, qu’il s’agisse de fêter la nativité du Christ ou de célébrer l’éternel enchaînement des saisons, il est toujours question d’une renaissance. À Rome, la déesse du solstice d’hiver était Diva Angerona, que l’on représentait la bouche bandée ou scellée, un doigt sur les lèvres pour commander le silence. Moment de fête joyeuse et de chants émouvants, Noël devrait être en effet également un moment de gravité, de silence et de recueillement. Dans le monde où nous vivons, où la valeur marchande s’est imposée à toutes les autres, on peut même faire de sa célébration un acte de foi : c’est au plus noir de la nuit, lorsque tout paraît froid, triste et glacé, qu’il faut se convaincre que la lumière reviendra.
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Originellement publié sur Boulevard Voltaire, 2013 E.V.
Source : http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/que-noel-soit-deve...
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22/10/2018
HALLOWEEN / SAMHAIN / SAMONIOS, expression de la Tradition païenne d'Europe
A en croire les plus virulents détracteurs d'Halloween, cette fête mercantile et d'origine états-unienne n'aurait strictement rien à faire chez nous autres, Européens sans ascendance anglo-saxonne.
Au mieux, elle se voit réduite à une dérisoire festivité enfantine au cours de laquelle des marmots grimés font du porte à porte pour quémander des bonbons, à une simple soirée déguisée sur fond d'imagerie macabre d'un goût douteux. Au pire, on dénonce en elle une méprisable manifestation de l'impérialisme culturel yankee, voire même l'expression d'une inquiétante recrudescence de subversion satanique, dont le but caché mais évident serait d'annihiler et de remplacer notre traditionnelle et très chrétienne Toussaint...
Compte tenu de l'ineptie des fantasmes ambiants et de la confusion régnante, à l'intention des Hilotes et des Béotiens, et afin de rappeler à tout un chacun ce qu'il en est véritablement, il apparait important de remettre certaines pendules à l'heure.
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HALLOWEEN : qu'est-ce donc, au juste ? Il convient en tout premier lieu de faire justice d'une certaine idée reçue.
Nonobstant un préjugé hélas fort répandu, il ne s'agit nullement d'une fête carnavalesque américaine, ni d'une mascarade commerciale de création récente.
Ce sont en réalité les migrants originaires des îles britanniques (Anglais, mais surtout Irlandais, Gallois et Ecossais) qui l'ont exportée aux USA entre le XVIIème et le XIXème siècles, et c'est donc par cette voie qu'elle nous revient aujourd'hui en Europe continentale.
C'est dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, mais aussi pendant une bonne dizaine de jours avant et après cette date, qu'était célébrée dans une grande partie de l'Europe une fête païenne majeure baptisée Hallowe'en dans la Tradition germano-celtique du monde anglo-saxon, et correspondant à la Samain/Samhain des Celtes. Contrairement à une croyance tenace, cette fête n'est pas non plus que l'apanage de l'Irlande et de la Grande Bretagne, puisqu'elle était également célébrée chez les Celtes continentaux et notamment en Gaule, sous le nom de Samonios.
Halloween/Sam(h)ain/Samonios, correspond originellement aux festivités qui marquaient la célébration du nouvel an celtique. Halloween est également l'héritière d'une fête équivalente dans la tradition germano-nordique, et c'est en ce sens qu'elle constitue un des nombreux points de convergence entre les deux mondes culturels et civilisationnels que sont le monde germanique d'une part, et le monde celtique d'autre part, étroitement apparentés à plus d'un titre.
Cette célébration marque le passage de la partie lumineuse du cycle des saisons à sa partie sombre, partie sombre qui inaugure donc une nouvelle année. Le passage inverse, de la partie obscure à la partie lumineuse, est célébré quant à lui dans la nuit du 30 avril au 1er mai : c'est alors la fête de Cetsamhain/Beltaine dans la Tradition celtique, ou "Nuit de Walpurgis"/Ostara dans la Tradition germanique, qui est en fait l'exacte réplique d'Halloween/Sam(h)ain/samonios, avec les mêmes implications, mais bien évidemment "inversées".
Célébration de l'entrée dans la période la plus sombre de l'année et de la mort symbolique de la Nature, Halloween/Samain, tout comme Beltaine/Walpurgis, constitue une nuit "hors du temps", peuplée de forces obscures et au cours de laquelle le monde des morts et de l'au-delà interfère avec celui des vivants. Elle est marquée par l'errance de forces impalpables, de créatures ténébreuses et inquiétantes, au premier rang desquelles les sorcier(e)s maléfiques, les spectres, les revenants , les loups-garous, et autres monstres.
Elle est donc aussi la fête des morts et des esprits désincarnés, le Jour des Morts proprement dit se célébrant le 1er novembre, devenu la "Toussaint" sous l'effet de la christianisation. L'Eglise chrétienne a tenté de récupérer cette tradition païenne de la Fête des Morts en la décalant officiellement au 2 novembre, mais les gens continuent de se rendre dans les cimetières le 1er, et non le 2 novembre. Ceci illustre de façon limpide la persistance d'une tradition plurimillénaire fortement enracinée dans l'héritage ancestral européen.
A toutes celles et tous ceux qui se soucient de rétablir le lien avec leurs véritables racines spirituelles ancestrales, je souhaite donc une excellente célébration de cette nuit exceptionnelle. Il serait infiniment regrettable de la condamner à l'oubli, comme de l'abandonner définitivement, vidée de son contenu véritable, aux seules récupérations profanes et commerciales. Halloween est aujourd'hui de retour sur le sol de la vieille Europe. Nous ne devons pas bouder ce grand retour d'une part importante de nous-mêmes, mais bien au contraire nous en réjouir.
Hans CANY
Pour en savoir plus à ce sujet, je vous recommande vivement la lecture
du remarquable "B.A.-BA HALLOWEEN" de Jean-Paul Ronecker
(Editions Pardès)
Une étude magistrale et captivante, fort bien documentée
tout en restant accessible à toutes et à tous.
09:18 Publié dans Histoire, Mystères, mythes, légendes & paranormal, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hans cany, identité & racines | Facebook | | | |
02/10/2018
"Chevaucher le tigre" : ce que signifie la formule
"Chevaucher le tigre" : Cette formule originaire de l'Extrême-Orient, notoirement reprise et diffusée en Occident via le métaphysicien et philosophe italien Julius Evola, s'applique parfaitement à l'époque de déclin généralisé que nous traversons, laquelle présente tous les symptômes d'une fin de cycle, d'un monde en phase terminale. Elle signifie en substance que si l'on parvient à chevaucher le tigre, on l'empêche de se jeter sur soi, et on se préserve donc de ses attaques. Et si l'on ne se laisse pas désarçonner, si l'on ne lâche pas prise et si l'on se maintient fermement et patiemment sur son dos, il est au final possible d'avoir raison de lui...
A méditer.
Hans Cany
21:53 Publié dans Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany | Facebook | | | |
07/09/2018
Abêtissement généralisé, navrant signe des temps
J'ai la sensation de plus en plus nette qu'une substantielle baisse du quotient intellectuel affecte aujourd'hui l'écrasante majorité des gens.
Qu'il s'agisse de conscience politique comme de questions d'ordre sociétal, d'implication -même occasionnelle et fugitive- dans quoi que ce soit, de curiosité et de culture générales, de centres d'intérêt, voire même de la simple compréhension de banalités toutes connes, le niveau d'ensemble me parait dramatiquement et inexorablement tiré vers le bas, toujours plus bas...
A quoi est donc dû ce singulier syndrome d'abrutissement généralisé ? Les "complotistes" les plus "paranoïaques" auraient-il donc finalement raison, lorsqu'ils affirment que l'on abêtit délibérément la population à son insu, en lui injectant certaines substances via la nourriture industrielle, l'eau, les vaccins, le fluor, les chemtrails etc ?
Je l'avoue, je le confesse : à force de constater quotidiennement l'indéniable réalité, y compris "virtuellement" par le biais de cette excellente sonde sociologique qu'est Facebook, je ne suis vraiment plus loin de penser qu'il y a du vrai dans ces théories de la conspiration pour le contrôle des masses...
Il faut bien, hélas, se rendre à l'évidence : dans un monde où le règne de la quantité a pris le pas sur celui de la qualité, où l'inversion des valeurs est devenue règle et où le nivellement par le bas fait aujourd'hui force de loi en tous domaines, il était inévitable que la médiocrité et la régression finissent par s'ériger en normes.
Triste vie, triste monde. Et triste compagnie. Triste privilège que de vivre une si misérable époque que celle qui marque la phase terminale du Kali Yuga. Car cela n'a rien d'une bénédiction, mais tout d'une malédiction.
Hans Cany
22:45 Publié dans Propos du paria | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany | Facebook | | | |
L'âge sombre en cours : le Kali Yuga
Alors que l'eschatologie monothéiste, tenante d'une conception linéaire du temps, annonce la fin des temps marquée par une grande Révélation (Apocalypse) suivie d'un Jugement dernier, d'autres traditions mystiques et spirituelles adhèrent à une conception cyclique fort différente, selon laquelle le monde s'achemine non pas vers la fin des fin des temps mais vers la fin d'un cycle, dont l'achèvement marquera le début d'un nouveau cycle cosmique.
Aujourd'hui, seuls ceux qui sont un tant soit peu familiarisés avec la doctrine cyclique des quatre âges du monde savent que celle-ci est fondamentale non seulement dans les traditions védique et hindoue, mais également dans d'autres branches de la famille civilisationnelle indo-européenne, notamment chez les Grecs anciens, avec les âges d'or, d'argent, de bronze, et de fer (ou d'airain). Ces dernières dénominations sont d'ailleurs aussi employées dans la cosmogonie hindoue, ce qui témoigne d'une évidente filiation aux racines très profondes. On retrouve des conceptions cycliques analogues en Perse antique, au Tibet (cinq âges pour la tradition tibétaine). Les cosmogonies et calendriers maya et aztèque sont eux aussi à dimension cyclique, et on retrouve également des notions analogues chez ces peuples précolombiens.
Mais cet âge aux connotations sinistres, qu'est-il au juste ?
Nous vivons présentement la phase déclinante -mais qui s'intensifie au fur et à mesure qu'il décline- de l'Âge noir, le Kali Yuga ( en sankrit कलियुग ), Âge de Kali ou Âge de Fer, dernier cycle du Mahayuga, le grand cycle cosmique des quatre âges du monde. Ce sont des temps obscurs, une ère de valeurs inversées et de mensonge généralisé, où le règne du matériel , de la quantité, de l'ignorance et des fausses valeurs exerce le poids sans cesse grandissant de sa tyrannie.
Le Kali Yuga, selon le Mahābhārata ( महाभारत ), a débuté en 3102 avant l'ère chrétienne, et lorsqu'il s'achèvera, quelque chose ou quelqu'un que les textes védiques et hindous personnifient en Kalkî ( कल्कि ), dernier avatar de Vishnu d'après le brahmanisme, viendra anéantir les puissances négatives. La fin du Kali Yuga conduira au Pralaya, la dissolution, et marquera le commencement d'un nouveau Mahayuga, grand cycle constitué lui aussi de quatre ères cycliques.
Hans Cany
Le 11/08/2015 E.V.
Kalkî, ultime avatar de Vishnu,
combat les forces obscures à l'issue du Kali Yuga.
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04/08/2018
Non à l'idéologie du métissage généralisé
L'idéologie du métissage, dont on nous rebat les oreilles vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept à peu près partout, est aujourd'hui devenue une véritable pensée unique dont les politicards qui prétendent nous gouverner, de droite comme de gauche, se font toujours les plus fervents apôtres. A titre d'exemples, voici quelques citations on ne peut plus révélatrices, qui illustrent bien la parfaite connivence des différents acteurs du Système UMPS sur ce point précis, ce qui ne relève nullement du hasard :
. « il faut faire cette éducation du pays pour qu’il apprenne que désormais son avenir c’est le métissage... » (Julien Dray, PS)
. « Le métissage, je le dis ici, est une chance pour la France. Je serai la présidente de la France métissée et qui se reconnaît comme telle. » (Ségolène Royal, PS)
. « Notre avenir ? Une société métissée fière et énergique » (Valerie Pécresse, UMP/LR)
. « Je veux être le président d’une France qui aura compris que la création demain sera dans le mélange, dans l’ouverture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot, dans le métissage. » (Nicolas Sarkozy, UMP/LR)
. « L'objectif, c'est relever le défi de metissage. En relevant ce défi, la France est fidèle à son histoire. » (Nicolas Sarkozy¨, UMP/LR)
. « Je crois que l'immigration, le métissage sont une chance pour l'Europe » (Jean-Michel Quillardet, Grand Maitre du Grand Orient de France)
Face à la toute-puissance de cette pensée dominante qui transcende ces faux-semblants que sont les clivages politiques officiels, les voix dissidentes sont fort heureusement de plus en plus nombreuses à se faire entendre. Même si, pour ce faire, elles se heurtent fatalement au mur du terrorisme intellectuel ambiant, dont l'action consiste essentiellement à tenter d'étouffer toute expression d'opinions décrétées incorrectes par le sacro-saint catéchisme immigrationniste. Le fait de rejeter l'idéologie du métissage serait-il donc fondamentalement "raciste", comme certains se plaisent à le crier sur tous les toits ? Pour ma part, je m'oppose à la haine raciale et aux thèses «suprémacistes», quelles qu'elles soient. Ma vision découle d'un attachement profond à ceux dont je me sens proche pour telle ou telle raison, et d'un sincère respect pour tous les autres. Cette position, que l'on peut désigner sous le nom d'ethno-différentialiste voire d'ethno-pluralisme, se situe aux antipodes de la haine raciale, et se base fondamentalement sur le principe d'autodétermination pour tous les peuples et tous les groupes d'individus. De plus, je le répète, je ne souscris aucunement aux doctrines de la suprématie blanche, pas plus que je ne souhaite imposer ma vision du monde aux autres.
Il n'existe pas de races "supérieures", ni de races "inférieures". De mon point de vue, le facteur racial ne peut déterminer la valeur d'un individu de quelque façon que ce soit, ce qu'illustre de manière évidente le simple fait que certains Noirs sont beaucoup plus estimables que certains Blancs, et vice-versa. Je suis fondamentalement opposé à l'idéologie du "melting pot", mais je n'en désire pas moins créer des liens d'affinités et d'amitié avec d'autres mouvements et individus, quelle que soit leur origine raciale ou ethnique. Je considère simplement le métissage global, à grande échelle, comme une menace très grave qui met en danger la diversité du genre humain en l'uniformisant peu à peu, de la même façon que la chasse et la pollution menacent le monde animal et l'environnement.
Ensemble, avec les hommes et femmes de bonne volonté du monde entier, nous devons chercher à défendre nos identités respectives face aux ravages du déracinement cosmopolite. L'unité dans la diversité, telle est la clé : au sein d'une humanité uniformisée et indifférenciée, pas d'échanges possibles !
En soi, l'individu ne fait pas tout. Sa mentalité et sa vision du monde sont largement conditionnés par le milieu social, l'environnement physique et culturel au sein desquels il s'est construit. Donc, s'il convient de prendre en compte l'individu unique en tant que tel, il n'en faut pas moins se garder de sombrer dans l'extrémisme inverse. Nier l'individu en le réduisant à une simple composante d'un groupe, ou à contrario nier le groupe dont il est issu pour ne prendre en considération que l'individu déraciné, "affranchi" de tout déterminisme et de tout héritage, c'est dans chacun de ces cas extrêmes faire preuve d'hémiplégie morale et intellectuelle.
Il suffit d'ouvrir un petit Larousse pour y lire la définition du mot racisme, laquelle est on ne peut plus claire :
RACISME n.m. 1. Idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les "races"; comportement inspiré par cette idéologie. 2. Attitude d'hostilité systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes.
Il n'y a donc rien de commun entre le racisme et le simple fait de reconnaître l'existence évidente des races, qui constituent des subdivisions, des catégories au sein de l'espèce humaine. Refuser le métissage, c'est refuser l'uniformisation du genre humain, la destruction de sa diversité au moyen d'un mélange généralisé de toutes ses variétés et catégories. Le racisme consiste pour sa part à établir des hiérarchies de valeur entre lesdites variétés et catégories. Nuance, et elle est de taille... CQFD.
Hans Cany
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01/08/2018
Panthéon celtique : le dieu LUG, proche du Wotan germanique
31 juillet 2015 E.V.
09:14 Publié dans Histoire, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : identité & racines, paganisme, religions, hans cany | Facebook | | | |
27/06/2018
L'abolition des frontières : une idée folle et irresponsable
La question des frontières entre différents territoires donne aujourd'hui lieu à des débats passionnés. Ses implications revêtent une importance si capitale que c'en est devenu un sujet clivant, divisant en deux camps inconciliables les "citoyens du monde" se voulant apatrides d'une part, et d'autre part ceux qui entendent défendre les identités et racines ethno-culturelles dont ils revendiquent l'héritage.
Bien évidemment, les frontières politiques de certains Etats actuels, ne tenant aucun compte des réalités historiques, linguistiques, culturelles et régionales, sont non seulement arbitraires, mais relèvent même parfois de la plus criante aberration. C'est souvent en s'appuyant sur de tels exemples que les partisans de l'abolition des frontières s'efforcent d'étayer leur argumentation, puisqu'il leur semble aller de soi que de telles iniquités trouvent bel et bien leur source dans l'existence même des frontières. Seulement, allez demander aux Amérindiens, aux Palestiniens, ou aux Aborigènes d'Australie ce qu'ils pensent de l'absence totale de frontières reconnues, à la lumière de leurs tragiques expériences... Il y a fort à parier qu'ils ne partageront pas forcément ce point de vue !
Qu'est-ce donc qu'une frontière, au juste ? Une frontière, c'est ce qui définit la territorialité, le droit pour un groupe d'individus d'être souverain chez lui, au même titre qu'un individu a indiscutablement droit à l'intimité et à la souveraineté. Un individu insécurisé chez lui, non souverain en son propre domicile, ne serait assurément pas libre. Il en va bien évidemment de même pour toute collectivité humaine, pour toute nation, sur le territoire délimité par des frontières qui constitue sa patrie charnelle et son cadre de vie.
Une frontière, c'est tout simplement ce qu'implique le droit à l'autodétermination, à l'autonomie et à l'indépendance pour tous les peuples et collectivités humaines. Sans territoires définis, sans délimitations précises, les notions d'autodétermination, de souveraineté et d'indépendance ne signifient plus rien.
Une frontière, c'est ce qui marque la délimitation entre deux nations distinctes, c'est-à-dire entre deux groupes humains ayant chacun une identité ethno-culturelle qui lui est propre.
Par nation, il faut comprendre avant tout entité ethno-culturelle, une communauté qui ne se résume pas à la simple addition des individus qui la composent, mais qui est le produit d'une histoire, d'une culture et d'un héritage ancestral communs, formant le creuset d'une identité spécifique et clairement définie. Le sentiment national, la conscience de ce fait identitaire réel, bien concret, ne constitue aucunement en soi un facteur aliénant et liberticide , ni n'implique le racisme, pas plus que la xénophobie. L'amour des siens n'implique pas la haine de l'autre, et préférer son prochain à son lointain n'a rien d'immoral ni d'artificiel, bien au contraire. Le fait national est tout simplement un fait naturel, reposant sur la transmission héréditaire, d'individus à individus, de liens génétiques et socio-culturels.
Des esprits se voulant généreux et pétris d'équité conçoivent apparemment que la suppression des frontières constituerait la panacée contre la xénophobie et le racisme, et qu'elle représenterait, à travers le prisme déformant d'une sorte d'idéologie de la repentance et de la rédemption éternelles, le juste prix à payer pour répondre collectivement de fautes commises jadis par nos aïeux. En d'autres termes, on attend des "réparations" de la part de gens qui n'ont personnellement commis aucune faute, au bénéfice de gens qui, pour leur part, n'en ont jamais subi préjudice. Double non-sens, fondé sur le sophisme de la culpabilité collective et héréditaire. D'autres souhaitent simplement ouvrir les portes des pays industrialisés et "traditionnellement impérialistes" à l'immigration en masse des populations pauvres.
En réalité, outre son caractère dangereusement irresponsable, cette idée de libre circulation totale et sans entrave, si généreuse qu'elle puisse sembler a priori, ne tient aucun compte d'un fait pourtant évident : les problèmes sociaux, économiques, politiques, culturels et religieux des pays du Tiers-Monde ne seront nullement résolus par une fuite en masse de leurs ressortissants vers les pays dits "riches". Bien au contraire, serait-on même tenté d'ajouter.
Pour les pays d'accueil, l'impact sur l'environnement social comme écologique d'un flux migratoire aussi colossal serait catastrophique. Et nul n'est besoin de mentionner le cataclysme économique et le déséquilibre ethno-démographique qu'il engendrerait.
Ceci dit, quelles que soient les politiques d'immigration à venir, il est évident que les puissances d'argent qui régissent aujourd'hui le monde et qui s'emploient justement à détruire les indépendances nationales devront tôt ou tard faire face aux conséquences de leur exploitation permanente des nations d'Afrique, d'Asie, et d'Amérique latine. La véritable solution aux conditions misérables que subissent les peuples de ces trois continents réside, comme pour tous les autres peuples, dans une véritable révolution sociale et nationale émancipatrice, dans leur affranchissement des carcans obscurantistes et théocratiques, ainsi que dans la préservation et la mise en valeur de leurs particularismes ethno-culturels les plus enrichissants.
La suppression des frontières est un thème très répandu à l'heure actuelle dans la propagande des mouvements "radicaux", du moins ceux qui relèvent de la nébuleuse d'extrême-gauche. Pourtant, ce concept, outre sa dimension hautement utopique, implique de possibles développements racistes, impérialistes, et écologiquement dévastateurs qui ne sont que fort rarement analysés. En outre, les libéraux, désireux d'asseoir leur domination politico-économique sur le monde entier par la mondialisation du capitalisme, ne tendent-ils pas, eux aussi, à nier les frontières et à encourager l'uniformisation ?
L'objectif plus ou moins avoué du libéralisme économique et sociétal, c'est le grand magma planétaire indifférencié. C'est la poursuite d'une uniformisation toujours plus globalisante voire totalitaire, pour qu'à force de brassages et de mélanges les identités et particularismes disparaissent. Pour faire de l'humanité une armée de zombies indifférenciés, de consommateurs-clones malléables et redevables à merci, identiques de Los Angeles à Vladivostok comme de Reykjavik à Tombouctou , ou encore de Paris à Pékin, le grand rêve de l'ultralibéralisme a toujours été de s'affranchir de l'autorité des frontières.
Le capitalisme libéral est par essence cosmopolite, apatride. Les seules lois et les seules valeurs qui le régissent sont les prix de revient et les bénéfices. Il n'a que faire des nationalités, des souverainetés populaires et des frontières, et souhaite continuellement les affaiblir et les faire disparaître, consacrant ainsi le triomphe de l'économique sur le politique.
Effacer les frontières, détruire les indépendances nationales, c'est l'objectif ultime du grand Capital multinational et apatride. Prôner l'abolition des frontières, c'est objectivement jouer le jeu des libéraux, en leur servant fort opportunément d'idiots utiles.
Les problèmes qu'implique le maintien des frontières actuelles sont hélas particulièrement criants pour des peuples sans souveraineté reconnue comme les Basques, les Bretons, les Corses, les Kurdes, ou encore beaucoup de peuples africains, américains et asiatiques dont les terres ont été spoliées, escamotées par des lignes tracées sur une carte. Les gouvernements et les Etats concernés ne doivent pas s'interposer sur le chemin de l'autodétermination des peuples, même si dans de nombreux cas, des solutions fédérales peuvent constituer des alternatives crédibles et viables aux velléités séparatistes. En ce sens, il ne doit pas y avoir de frontières limitant la solidarité, l'entraide, et la coopération volontaire. Mais la négation des frontières et des nationalités constitue bien le piège ultime qu'il convient d'éviter, sous peine de scier la branche sur laquelle on est assis, et de se faire l'instrument du cancer mondialiste.
Ainsi donc, le combat inter-nationaliste doit être compris et appliqué dans le sens le plus équitable : pas de frontières limitant la solidarité, et pas de frontières imposées contre leur gré à des nations réelles sans souveraineté. En revanche, pourquoi nier le droit des peuples et des groupes humains à l'autodétermination et à la souveraineté territoriale ? Le choix individuel des "apatrides" volontaires, en soi, est certes respectable. Mais il cesse de l'être à partir du moment où ils entendent l'imposer de façon universelle, en refusant aux autres le droit de se constituer en entités collectives souveraines.
Par le refus de toute logique génocidaire ou assimilationniste , il convient de lutter pour un réel pluralisme, car la diversité ethnique, culturelle, et linguistique est le fondement même de la richesse de l'humanité. Par la solidarité de tous les peuples en lutte contre l'impérialisme de par le monde, il convient donc d'opter pour un inter-nationalisme véritable qui, au lieu de nier et de rejeter les différences, au lieu de détruire les souverainetés et les autonomies, les reconnaît et œuvre à leur préservation.
L'inter-nationalisme bien compris doit consister en la solidarité internationale de tous les peuples qui luttent pour rester eux-mêmes, maîtres chez eux, et non en une sorte de mondialisme massifiant, uniformisant et négateur de toutes les frontières.
Il ne s'agit pas ici de plaider en faveur des rivalités et de la division du genre humain, mais bien au contraire en faveur de L'UNITE DANS LA DIVERSITE, pour reprendre -et retourner contre eux- une formule chère aux chantres de l'U.E. Une unité qui n'est concevable que sur des bases volontaires et affinitaires, puisqu'il est bien évident qu'on ne peut éternellement contraindre des peuples et des cultures que tout oppose à cohabiter contre leur gré.
L'histoire, y compris récente, regorge d'exemples de nations brimées dont les droits ont été bafoués pendant plus ou moins longtemps, mais qui toujours finissent par se réveiller, par retrouver leur fierté et briser leurs chaînes. La flamme nationale est une flamme éternelle, quels que soient les moyens déployés -toujours vainement- par ceux qui tentent de l'étouffer, de l'éteindre. Elle renaîtra encore et toujours, car l'identité et la souveraineté, garanties par le maintien de frontières effectives, sont tout simplement des questions de liberté. Les frontières matérialisent notre liberté de choix, notre liberté d'association, notre liberté de demeurer nous-mêmes et de vivre comme nous l'entendons.
Hans Cany
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20/06/2018
Voici venir l'Eté
Je vous souhaite une excellente célébration de la nuit la plus courte.
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16/05/2018
Devoir de mémoire : le massacre de Verden
Tout comme le fait aujourd'hui Daech (ISIS / IS / EI) au nom de l'Islam, c'est par la terreur de masse assortie de massacres que les catholiques romains ont jadis imposé leur religion et "converti" de force les païens.
Le massacre de Verden, lors duquel 4500 Saxons païens refusant de se convertir au christianisme furent décapités sur ordre de Charlemagne, eut lieu en octobre 782 de l'ère vulgaire, en Basse-Saxe.
L'inspiration de cet acte était clairement biblique. Charlemagne avait en effet déclaré vouloir agir "comme un vrai roi d'Israël", se référant ouvertement à l'extermination totale des Amalécites et à la conquête des Moabites par le roi David, telles qu'elles sont relatées dans l'Ancien Testament....
Hans Cany
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08/10/2017
NIETZSCHE CONTRE LE TRAVAIL
« Les Américains aspirent à l’or ; et leur frénésie de travail – le vrai vice du Nouveau Monde – commence déjà à ensauvager la vieille Europe en y décimant d’étrange sorte la pensée.
On a maintenant honte du repos ; on éprouverait presque un remords à méditer. On pense montre en main, tout de même qu’on déjeune, un œil sur le courrier de la Bourse ; on vit constamment comme le monsieur qui a peur de "rater quelque chose".
"Mieux vaut agir que ne rien faire", voilà encore un de ces principes chargés à balle qui risquent de porter le coup de grâce à toute culture supérieure, à toute suprématie du goût. Cette frénésie de travail sonne le glas de toute forme ; pis, elle enterre le sentiment même de cette forme, le sens mélodique du mouvement ; on devient aveugle et sourd à toutes les harmonies. […]
On manque de temps, on manque de force à consacrer à la cérémonie, aux détours de la courtoisie, à l'esprit de conversation, et au loisir d'une façon générale. Car la vie, devenue chasse au gain, oblige l’esprit à s’épuiser sans trêve au jeu de dissimuler, de duper, ou de prévenir l’adversaire ; la véritable vertu consiste maintenant à faire une chose plus vite qu’un autre. [...] Si l'on trouve encore du plaisir à la société et aux arts, c'est un plaisir du genre de ceux que peuvent se tailler des esclaves tués de travail [...] Chaque jour, le travail accapare davantage la bonne conscience à son profit : le goût de la joie s'appelle déjà "besoin de repos"; il commence à rougir de lui-même [...].
Eh bien autrefois, c'était le contraire : c'était le travail qui donnait des remords. Un homme bien né cachait le sien, si la misère le contraignait à en faire un. »
Friedrich Nietzsche
(Le gai savoir, 1882, traduction d'Alexandre Vialatte)
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24/09/2017
Asperger et fière de l'être, par Alexandra Reynaud [Lecture recommandée]
Voyage au coeur d'un autisme pas comme les autres...
Alexandra Reynaud, diagnostiquée non seulement autiste Asperger mais également THPI (Très Haut Potentiel Intellectuel) -ce qu'elle ne se prive d'ailleurs pas de rappeler à de multiples reprises au fil des pages qui le composent-, signe ici un second opus indéniablement remarquable, tant du point de vue de son fond que de sa forme. Elle y fait notamment justice de nombreux préjugés et autres idées reçues, à propos d'un Trouble du Spectre Autistique (TSA) encore trop méconnu.Tout particulièrement en France, grande retardataire en la matière.
Fort bien rédigé, d'une haute tenue générale tout en bénéficiant d'un style d'écriture qui le rend agréable à lire et préserve sa facilité d'accès, il nous livre un témoignage d'autant plus exceptionnel qu'il se rapporte à l'expérience, aux réflexions et au quotidien personnels d'une femme, la gent féminine restant dans l'état actuel des choses sous-représentée dès lors qu'il s'agit des personnes porteuses du Syndrome d'Asperger. En effet, ainsi que le souligne l'auteure, la proportion en la matière serait d'environ sept à dix garçons pour une fille. Pour autant, ceci n'implique nullement que cette forme d'autisme n'affecte que des individus de sexe masculin, contrairement à ce que d'aucuns -certains "spécialistes" y compris-, malheureusement encore trop nombreux, demeurent enclins à croire et à affirmer de façon pour le moins péremptoire.
Pour avoir lu divers autres témoignages écrits se rapportant à la thématique ici abordée, je puis affirmer, sans exagération ni complaisance abusive d'aucune sorte, qu' Asperger et fière de l'être se démarque véritablement du lot. Non seulement en raison des particularités précitées comme de la qualité de sa forme écrite précédemment évoquée, mais aussi pour son caractère concis, de même que pour sa densité didactique hors du commun. Loin de ne se rapporter qu'au cas personnel d'Alexandra (et de son fils Elijah), loin aussi de ne se rapporter qu'au cas spécifique des femmes et filles Asperger, c'est en réalité tout un chacun qui pourra s'y retrouver, quel que soit son âge ou son sexe. Et ce même si, comme elle le rappelle à juste titre, chaque cas étant unique, il n'existe pour ainsi dire pas deux autistes Asperger dont les symptômes et les particularités soient en tous points identiques.
A titre personnel, je dois toutefois dire que cette lecture m'a beaucoup apporté. Non seulement parce que j'ai eu la surprise de me reconnaître pleinement dans nombre de spécificités inhérentes à son propre cas -les singularités et restrictions d'ordre alimentaire n'étant pas les moindres, parmi beaucoup d'autres-, mais aussi parce que j'aurais ainsi appris des termes dont j'ignorais jusqu'à l'existence. Ceux-ci me permettent désormais de mettre un nom précis sur certains "troubles" qui m'habitent depuis toujours, sans que j'aie pu parvenir, jusqu'à présent, à les définir de façon nette et précise. Ainsi de la synesthésie, cette tendance à associer mentalement un mot ou un chiffre à une couleur et/ou à une odeur. Ainsi, également, de la prosopagnosie, cette grande difficulté à mémoriser -et donc à reconnaître- les traits de beaucoup de visages humains, véritable malédiction sur les plans social et relationnel, puisqu'elle peut être à l'origine de nombreux quiproquos, confusions et malentendus. Mais je vous laisserai simplement le soin d'en découvrir plus, tout au long de ce captivant ouvrage.
Cette recension serait incomplète si j'omettais de mentionner un détail important, à savoir qu'Alexandra Reynaud développe longuement et de manière pointue les questions essentielles qui se rapportent à la reconnaissance officielle du syndrome, d'un point de vue médical. Quel est l'intérêt d'un diagnostic, que ce soit sur le plan personnel, psychologique, ou sur le plan concret, en termes professionnels et sociaux ? Que peut-on en attendre ? Quels en sont les avantages et les inconvénients ? Quel est exactement la procédure à engager ? Quelles en sont les modalités, à qui s'adresser, vers où s'orienter ? Autant de questions qui trouveront des réponses claires et détaillées dans les pages de ce livre. En outre, il contient de nombreuses informations et références susceptibles de vous être de la plus haute utilité, que votre intention soit d'obtenir un diagnostic officiel, ou simplement de vous auto-diagnostiquer à titre indicatif, dans le cas où vous nourririez quelque doute concernant votre hypothétique qualité d' "aspie". Donc, n'hésitez pas. Son acquisition, comme le minime investissement que celle-ci implique, en valent très largement la peine.
Hans Cany
Éditeur : Eyrolles
Parution : Février 2017
Prix de vente au public (TTC) : 15 €
Format : 160 pages ; 15 x 22,5 cm ; broché
ISBN 978-2-212-56662-8
EAN 9782212566628
Quatrième de couverture :
"Je suis aspie, je n'ai pas choisi de l'être, je suis née ainsi et ça ne me rend pas extraordinaire car je suis loin d'être la seule dans ce cas. Pourtant, sans être exceptionnelle, je ne suis pas comme tout le monde.
Le syndrome dAsperger me complique la vie, mais ne m'enclave pas dans un compartiment dont je ne pourrais sortir. Je refuse de jouer les bêtes de foire et d'être exhibée comme une curiosité. Témoigner sert aussi à cela : clamer haut et fort son droit à être à la fois singulière et ordinaire."
Le syndrome d'Asperger est un trouble du spectre autistique dont les symptômes, plus discrets que ceux de l'autisme classique, compliquent fortement les interactions sociales des personnes qui en sont atteintes. Elles éprouvent en effet des difficultés à comprendre les codes sociaux, à identifier les sentiments et les émotions chez les autres. Ces différences, parfois indécelables, constituent un réel handicap au quotidien.
Alexandra Reynaud a été jusqu'à presque 30 ans une Asperger qui s'ignore. Elle est la première aspergirl française à témoigner dans un livre de son parcours diagnostique, de la façon dont le trouble lui fait aborder la vie au jour le jour, mais aussi de ce que sa différence lui apporte.
C'est l'auteur du livre Les Tribulations d'un Petit Zèbre et la créatrice des blogs Les Tribulations d'un Petit Zèbre et Les Tribulations d'une aspergirl.
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03/09/2017
Manifeste VERT DE GRIS : pour un écologisme profondément enraciné
À l’heure où la plupart des formations écologistes s’affichent en membres conformistes de l’establishment politicard, relaient le crédo libéral-libertaire et adoptent la vision du monde anthropocentrique de la civilisation industrielle et marchande, nous affirmons que les principes et agissements de ce modèle de “civilisation” sont anti-écologiques, ethnocides et liberticides.
Nous entendons développer une nouvelle vision du monde basée sur la reconnaissance de la valeur intrinsèque de chaque composant de la Nature, ainsi que de l’interdépendance et des interactions qui existent entre tous les êtres vivants, végétaux et animaux (y compris l’animal humain).
Par opposition à l’écologisme humaniste, qui n’engendre qu’un simple environnementalisme politiquement correct et mollasson, nous nous affirmons en tant que défenseurs d’une conception naturaliste de l’Ecologie : l’ECOLOGISME RADICAL, forme militante du courant philosophique connu sous le nom d’ECOLOGIE PROFONDE.
Considérant en outre que le combat écologiste va de pair avec le combat pour la libération sociale et nationale, nous n’hésitons pas à pousser notre raisonnement jusqu’à ses conclusions logiques, et nous nous posons donc comme partisans d’un idéal enraciné et fédéral, respectueux de l'intégrité et de la diversité des identités ethno-culturelles comme des autonomies.
Nous considérons que pour défendre plus intensément notre Terre-Mère, il est important de ne pas s’en tenir exclusivement au domaine politique. La discussion doit en effet être également amenée sur le terrain philosophique ainsi que sur le plan métaphysique. Nous défendrons d’autant mieux Gaïa, la Terre-Mère, que nous ressentirons les connexions profondes existant entre elle et nous. La planète, la biosphère, et donc la Terre-Mère, sont alors envisagées comme une totalité vivante, et chaque élément, chaque être est partie intégrante de ce grand Tout. Que nous soyons athées, agnostiques ou néopaïens/panthéistes, la défense de notre Terre devient de ce fait une véritable guerre sacrée. Nous prônons en conséquence une redécouverte de nos véritables racines spirituelles ancestrales, en encourageant le retour à une étroite communion avec Mère Nature.
Nous rejetons tout compromis réducteur, en refusant de nous situer dans le cadre du Système établi et de la pseudo-”démocratie” parlementaire indirecte et bourgeoise que nous entendons combattre dans ses principes mêmes. Ainsi, nous ne nous positionnons ni “à gauche” ni “à droite” de ce système et de cette société, mais EN-DEHORS ET EN FACE. L’Ecologie n’a pas à être prisonnière du moralisme droits-de-l'hommiste et “humanitaire", ni des dogmatismes “rouges”, “roses”, ou “bleus”. Elle doit simplement se parer d’un vert profond, et s’affranchir du conformisme idéologique ambiant.
Notre combat et nos principaux axes de lutte reposent sur :
-Le refus de tout compromis politique ou économique dans la défense de la Terre-Mère (ECOLOGIE GLOBALE ET RADICALE)
-Le soutien aux diverses initiatives et luttes pour la défense et la préservation de l’environnement: dénonciation des pollutions, promotion des énergies renouvelables et alternatives, du recyclage, etc (ECOLOGIE PRATIQUE )
-Un rejet absolu de la dictature marchande mondialiste et du Système capitaliste, ennemis jurés de Gaïa, et la recherche d’alternatives sociales, politiques, et économiques à ce système honni : solidarités associatives, expériences autogestionnaires, nouveaux systèmes d’échanges et de production, etc (ECOLOGIE SOCIALE, SOLIDARISME, SUBVERSION VERTE, ET ANTI-PLOUTOCRATIE)
-Le combat pour la décentralisation, les actions locales et le développement des solidarités inter-régionales (AUTONOMIES LOCALES ET FÉDÉRALISME)
-La revendication du droit à l’autodétermination pour tous les peuples, communautés et groupes affinitaires, culturels ou ethniques sur leurs terres ancestrales, ainsi que la défense de leur droit inaliénable à préserver leur intégrité, leur identité et leurs particularismes, dans la mesure où ces derniers ne nuisent pas à l’équilibre de la biosphère et ne relèvent pas de “traditions” barbares préjudiciables aux animaux (ECOLOGIE HUMAINE, LIBERATION NATIONALE, ANTI-IMPÉRIALISME, et SOLIDARITE INTER-NATIONALE)
-Le rejet de toute logique anthropocentrée et nataliste, et la reconnaissance du phénomène de surpopulation humaine de la Planète comme danger mortel pour la pérennité de l’équilibre de cette dernière. (ECOLOGIE HUMAINE ET NEO-MALTHUSIANISME)
-Un positionnement intraitable d’opposition à la mentalité anthropocentrée, et pour la défense tous azimuts de nos frères animaux (CAUSE ANIMALE, DEFENSE DES ANIMAUX)
-La défense des libertés individuelles fondamentales, et en premier lieu de la liberté d’expression. Nous nous opposons résolument au hold-up idéologique et à l'accaparement de l'écologisme comme de tout mouvement contestataire en général par les "antifas" et autres gauchistoïdes formatés de tous poils (RÉSISTANCE À LA PENSÉE UNIQUE)
Notre projet de société s’articule autour du concept libérateur des groupes affinitaires. Il vise à créer de petites collectivités d’individus librement associés, des petites villes, des villages et des régions autonomes regroupés en fédérations, ces dernières s’inscrivant à l’échelle de chaque continent dans le cadre de grandes CONFÉDÉRATIONS DE PEUPLES SOLIDAIRES qui en assureraient la coordination. Ces diverses composantes s’administreraient elles-mêmes à travers le principe d’une DÉMOCRATIE DIRECTE ET DÉCENTRALISÉE, celle-ci s’appuyant sur la création et le fonctionnement de collectivités autonomes, de communes vertes, de congrès populaires, et de groupements autogérés.
Totalement libres et indépendants de toute structure organisée comme de tout parti politique, nous entendons simplement oeuvrer à la diffusion et au développement des idéaux précités, par les moyens que chacun jugera appropriés à sa propre personnalité et à ses capacités.
Nous autres, qui incarnons le courant vert de gris, nous affirmons comme résolument écologistes, animalistes, enracinés, autonomistes, fédéralistes, anticapitalistes, anti-impérialistes, et totalement indépendants des conventions véhiculées par les divers lobbies institutionnels et bien-pensants, de droite comme de gauche. De toutes origines sociales comme de toutes nationalités, nous entendons lutter pour la défense de la vie, du futur de la planète, de notre futur, de nos libertés, de nos identités, et de notre droit élémentaire de demeurer nous-mêmes, seuls maîtres chez nous.
Hans CANY
06:53 Publié dans Cause animale et végétarisme, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany, ecologie, identité & racines | Facebook | | | |
02/09/2017
Abattages rituels et sacrifices sanglants, au degré zéro de l'élévation spirituelle
Alors que j'affiche très volontiers, au nom de la liberté de conscience la plus élémentaire, une large ouverture d'esprit en matière de spiritualité, on me demande parfois quelle est ma position au sujet de l'abattage rituel et des sacrifices animaux effectués dans le cadre de telle ou telle pratique religieuse. Par ce court texte, j'entends donc apporter une réponse parfaitement claire à cette épineuse question, laquelle donne aujourd'hui lieu à de fort houleuses controverses.
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Il va sans dire que ma condamnation de ce type de "rites" barbares, d'où qu'ils viennent, est absolument sans appel, et ce quelle que soit la religion dont se réclament ceux qui s'y adonnent, fussent-ils musulmans, juifs, païens ou de quelque autre confession que ce soit. Ces crimes abjects doivent être partout abolis. Je suis et resterai toujours absolument intraitable sur ce point.
Je précise d'emblée que cette condamnation de principe s'applique non seulement à l'abattage "rituel" des animaux dits "de boucherie", acte ignoble entre tous, mais aussi aux divers sacrifices sanglants effectués à l'occasion de quelconques cérémonies.
Au risque assumé de m'attirer l'ire de ceux qui, de plus ou moins bonne foi, approuvent ou tolèrent de semblables agissements au nom d'une prétendue défense de la diversité ou de la liberté de culte, j'oserai même ajouter sans le moindre complexe qu'à mes yeux, la pratique du sacrifice animal ou humain relève de surcroit d'une conception spirituelle de très bas étage, qui confine à la superstition et à la bêtise pure et simple.
Bien sûr, le principe de l'acte repose sur une notion simpliste qu'il est pour le moins aisé de décrypter. Il s'agit tout bonnement de renvoyer le souffle de vie ou l'âme de la victime sacrificielle vers la source créatrice dont il ou elle est issu(e), dans l'espoir de susciter l'attention de la divinité et de s'attirer ses bonnes grâces. Il n'en demeure pas moins que ce raisonnement puéril et d'une naïveté confondante, aussi amoral soit-il, ne fait en réalité que servir de prétexte et de couverture à la commission de ce qu'il convient objectivement de désigner pour ce qu'ils sont : des meurtres.
Au nom de quoi Dieu -ou une quelconque autre entité divine-, pourvoyeur de vie et parfois même "tout Amour", pourrait-Il être ravi que l'on ôte ainsi la vie et/ou l'âme qu'Il est censé avoir insufflé à l'une de Ses créatures, et qu'on la lui renvoie par le truchement d'un acte violent et anti-naturel ? C'est fondamentalement absurde et philosophiquement immoral, plutôt qu'amoral. Et ce, d'autant plus si la victime du sacrifice n'est pas consentante !
Chez de nombreux païens de toutes traditions, y compris chez la grande majorité des adeptes de l'hindouisme, les sacrifices ont depuis longtemps pris la forme d'offrandes végétales et de nourriture. Faudrait-il donc déplorer cette évolution liturgique ? Assurément non, bien au contraire.
Du point de vue qui est le mien, les musulmans ou juifs qui égorgent des moutons, comme les simili païens qui, à notre époque, s'adonnent ou voudraient s'adonner à des pratiques anachroniques du même ordre, ne sont que de fieffés spécimens d'imbéciles conditionnés qui se rendent coupables, de façon plus ou moins consciente, de crimes.
Tous les peuples, toutes les cultures et toutes les religions ont, à un moment ou l'autre de leur existence, pratiqué le sacrifice humain et/ou animal. Mais arrive toujours un moment où il faut savoir faire preuve de discernement, en opérant une distinction entre ce qui est essentiel et conserve une valeur intemporelle d'une part, et ce qui porte clairement la marque de son temps et des moeurs qui y sont liées d'autre part. L'ancienneté -toute relative- d'une pratique n'est en aucun cas le gage de sa légitimité ni de sa moralité, tant s'en faut.
Le divin ne se trouve pas hors de nous, mais en nous. Il est non seulement le souffle de vie, mais aussi l'esprit, et ce que nous nommons quasi-instinctivement l'âme, sans même parfois pouvoir définir précisément cette dernière. L'esprit et l'âme appartiennent à tout ce qui peut penser, à des degrés divers. Mais le souffle de vie, lui aussi parcelle du divin, réside en tout ce qui vit. Même en ce qui ne peut ni penser ni souffrir au sens animal du terme. Ce sont l'esprit et l'âme qui permettent de percevoir les sensations physiques et mentales : la douleur, la souffrance, le bien-être et les émotions, heureuses ou non.
Tous les animaux, même les plus "primitifs" et les plus "insignifiants", sont au moins pourvus d'un esprit et d'une conscience perceptive, lesquels en font des êtres sensibles, capables de se mouvoir et d'agir en fonction de leurs besoins, d'adapter leur comportement en fonction des circonstances, de ressentir la douleur ou le bien-être, la peine ou la joie, la peur ou la quiétude, en percevant ces sensations basiques exactement de la même manière que le font les êtres humains. L'espèce humaine, du reste, ne fait jamais que relever du règne animal, exactement au même titre que tant d'autres espèces qu'elle tend à qualifier, de façon bien présomptueuse, d' "inférieures".
C'est donc pourquoi, à mon sens, toute conception spirituelle un tant soit peu élaborée se doit non seulement de tenir compte de toute vie, mais aussi et surtout de toute vie sensible, à sa juste valeur. Tout ce qui va dans le sens d'une évolution positive et d'une véritable élévation des consciences ne peut que rejeter catégoriquement ce qui devrait apparaître aux yeux de tous comme des pratiques odieuses issues d'autres temps, et dont la seule évocation ne peut qu'inspirer le plus profond dégoût.
Hans Cany
06:25 Publié dans Cause animale et végétarisme, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : végétarisme, hans cany, libération animale, religions | Facebook | | | |
31/08/2017
Saïf al-Islam Kadhafi : "espoir de la Libye" ? Doutes et mise au point
Les propos et réflexions qui suivent n'engagent que moi.
Je ne parlerai donc ici qu’en mon nom propre, bien que je sois convaincu qu’un grand nombre d’autres partisans kadhafistes partagent plus ou moins secrètement mon point de vue, à défaut de l’exprimer ouvertement comme je le fais ci-dessous. Il est temps aujourd'hui, pour tous ceux qui, comme moi-même, doutent et s'interrogent, de sortir de la prudente réserve dans laquelle ils demeuraient confinés jusqu'à présent.
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Une "détention" suivie d'une "libération" qui posent questions
Si je ne peux évidemment que saluer la libération enfin effective de Saïf al-Islam, officiellement annoncée le 10 juin 2017, de nombreuses questions se posent quant au contexte véritable dans lequel elle se produit.
C’est sous l’égide de ce type d’individus que Saïf al-Islam, idéologiquement plutôt « tiède » et depuis longtemps déjà soumis à l’influence occidentale du faits de ses longs et fréquents séjours en Europe, parviendra par le truchement de son père à imposer de notables changements en matière de commerce et d’économie dans un premier temps. Par la suite, il obtiendra aussi de notables infléchissements en matière de politique étrangère, de même que l’adoption de mesures réduisant le champ d’application de la démocratie directe. Mais le coup de grâce et l’erreur ultime, fatale, fut certainement la libération massive par Saïf de milliers de djihadistes et autres terroristes islamistes incarcérés dans les prisons libyennes par son père... contre lequel ils s’empresseront aussitôt, dès le 17 février 2011, de reprendre les armes, avec toutes les conséquences cataclysmiques que l’on sait !
Il est notoire que Saïf est un peu trop enclin aux compromissions pour que l'on puisse en attendre monts et merveilles. Saïf n'est pas son père, loin s'en faut. Il ne faut pas se faire d'illusions. Pour ma part, je me refuse donc à reconnaître son autorité. Et je le considèrerai encore moins comme l’ improbable nouveau "Guide" d’une future nouvelle Jamahiriya.
Probablement un moindre mal pour la Libye
Je crois que dans une certaine mesure, même si je ne me fais guère d’illusions à son sujet, Saïf al-Islam peut malgré tout œuvrer à une certaine stabilisation et à une normalisation de la situation intérieure sur fond de « réconciliation nationale », seules à même d’assurer la restauration d’un semblant d’unité et de cohésion territoriales dans le pays. C’est une étape incontournable si l’on veut que soit enfin mis un terme à la situation dramatique que connait la Libye depuis six longues années, conséquence directe du grand crime impérialiste perpétré par les forces de l’OTAN et leurs alliés.
Je pense que Saïf al-Islam, au-delà de tout ce qu’on peut lui reprocher, est potentiellement en mesure d’accomplir cette tâche qui consiste à prodiguer au pays les « premiers soins », dans une situation d’urgence absolue. Le prestige attaché à son patronyme comme à son passé -même si c’est à tort- lui assure une certaine légitimité et une audience indéniable auprès de nombreux chefs de tribus. Il ne faut pas oublier que la société libyenne est traditionnellement organisée de façon tribale, clanique. Celui qui parvient à rallier, à fédérer l’ensemble des tribus, ou du moins les plus importantes, détient les clés du pouvoir en Libye.
Je ne peux donc que lui souhaiter une pleine réussite dans cette tâche, même si certaines rumeurs me font hélas douter qu’il opte pour la meilleure des stratégies. Il est en effet plus ou moins question, selon certaines sources, d’une possible alliance combattante entre les partisans de Saïf al-Islam et ceux du prétendu « maréchal » autoproclamé Haftar. Or, si cela s’avère bien exact, le pire est hélas à redouter. Lorsqu’on sait qu’Haftar n’est autre qu’un militaire félon, renégat de la Jamahiriya ayant rejoint le camp des traîtres en 2011, lorsqu’on sait aussi qu’il est notoirement entouré d’éléments salafistes, lesquels se retrouvent d’ailleurs en très grandes proportions au sein même de ses troupes, on est en droit de s’interroger quant à la pertinence d’un tel choix d’alliance…
Mon pronostic en demi-teinte
Le 31 août 2017,
à la veille du 48ème anniversaire
de la Révolution Al Fateh.
23:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hans cany, libye, géopolitique et politique internationale, socialisme vert | Facebook | | | |
15/08/2017
Hans Cany : 30 ans de kadhafisme sans concessions
S'il est une constante de mes trois dernières décennies de combats et de convictions politiques, au-delà d'évolutions successives qui, à des degrés divers, ont pu faire varier mes engagements au fil des années,
il s'agit sans conteste de mon soutien sans faille au système de gouvernement unique au monde qui aura prévalu en Libye jusqu'à l'automne 2011 : celui de la Jamahiriya, ou "Etat des masses".
Bref retour sur l'historique de ce positionnement personnel, complété de quelques réflexions concernant la situation actuelle.
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Aux sources d'une prise de conscience
J’ai commencé à m’intéresser à Mouammar Kadhafi et au cas libyen aux alentours de 1984, mais je n’ai pleinement pris conscience de la nature spécifique du système de la Jamahiriya qu’à partir d’avril 1986, date à laquelle j’ai été fortement sensibilisé à cette cause par l’actualité du moment. Les USA de Ronald Reagan venaient en effet de mener des raids aériens meurtriers sur Tripoli et Benghazi, en guise de représailles suite à des attentats terroristes perpétrés contre des intérêts US sur le sol européen, dont la Libye était accusée d’être l’instigatrice. Révolté par ce qui m’est aussitôt apparu comme une agression impérialiste qu’aucun élément probant ne venait justifier, j’ai dès lors pris fait et cause, malgré mon jeune âge, pour la Libye kadhafiste.
Ce qui m’a séduit à l’époque et ce qui m’a toujours motivé en ce sens, tout en m'inspirant une certaine fascination doublée de réels sentiments de sympathie à l'égard de la personnalité forte et tout à fait atypique de Mouammar Kadhafi, c'était l’attitude farouchement insoumise de la Jamahiriya libyenne sur la scène internationale, son appartenance remarquée au camp des nations anti-impérialistes, ainsi que ses orientations résolument socialistes et progressistes sur le plan intérieur.
Tant par tempérament personnel que par choix réfléchi, je tiens depuis lors à rester ce qu’il convient de nommer un électron libre. En d’autres termes, je ne fais pas officiellement partie de quelque structure organisationnelle que ce soit, tenant par-dessus tout à conserver la plus totale autonomie individuelle en matière d’actions et de prises de positions. Il n’en demeure pas moins que je suis globalement proche des orientations du C.R.I., auquel j’apporte un soutien critique sans en être officiellement membre.
Activisme et communication
Depuis de nombreuses années, je suis blogueur indépendant. J’anime entre autres sur Facebook la page DRAPEAU VERT (https://www.facebook.com/drapeauvert ), et je suis accessoirement co-administrateur de la page francophone officielle du Comité Révolutionnaire International (C.R.I. : https://www.facebook.com/cri.europe ), même si mes interventions sur cette dernière restent limitées.
Mon activisme se concentre principalement sur la communication via les supports numériques : animation de blogs militants, administration de pages et de groupes sur Facebook, rédaction d’articles et de textes de fond, réalisation de visuels, diffusion et partage de propagande en tous genres (textes, vidéos, pétitions, créations graphiques) etc. En résumé, l’expression de mon combat se situe donc sur les plans rédactionnel, doctrinal, et propagandiste.
Les activistes du C.R.I., notamment ceux qui résident dans de grandes agglomérations, prennent quant à eux part à des actions de terrain : organisation de manifestations et participation à des rassemblements militants (par exemple devant des ambassades), démarches effectuées auprès d’organismes officiels supranationaux, diffusion de tracts et opérations de sensibilisation à l’adresse du grand public, participations à des colloques et autres réunions. Nous incarnons aujourd’hui une force grandissante, laquelle est loin de ne se résumer qu’à un sigle et à quelques pages internet.
Une idéologie spécifiquement libyenne ?
Comme son nom l’indique de façon explicite, la Troisième Théorie Universelle ne concerne pas que la Libye et les Libyens. Il s’agit d’une doctrine cohérente et unique en son genre, sorte de troisième voie se situant en dehors et au-delà du capitalisme comme du marxisme, qui s’adresse en réalité aux peuples et aux nations du monde entier.
De même, il faut bien comprendre que le drapeau vert, par exemple, n’est pas simplement l’étendard national de « l’ancien régime » libyen. Bien plus que cela, il constitue en réalité le symbole d’un idéal politico-idéologique transnational, car transposable partout, moyennant bien sûr quelques adaptations locales, inhérentes aux particularismes ethno-culturels de chaque peuple. Ainsi que Mouammar Kadhafi lui-même a bien pris soin de le rappeler au cœur de la tourmente de l’été 2011, le drapeau vert appartient aux masses populaires du monde entier, à tout le monde, à tous ceux et toutes celles qui ont foi en un certain idéal.
L’idéal en question est exposé de façon claire et accessible à tous dans les pages du Livre Vert, et s’articule autour de trois axes fondamentaux : la souveraineté populaire et la démocratie directe, un socialisme non-marxiste d’essence autogestionnaire, et un modèle de société qui s’emploie à équilibrer de façon optimale un certain progressisme sociétal d’une part, et le respect d’un certain héritage traditionnel d’autre part.
Pour Mouammar Kadhafi, c’est l’idée de Nation qui constitue le moteur de l’Histoire, au contraire des marxistes qui attribuent ce rôle à l’Economie. La nation doit s’identifier au peuple, pour que le peuple s’identifie à la nation. En s’équilibrant ainsi de manière optimale, le facteur social et le facteur national ne font plus qu’un. Telle est l’essence profonde de ce socialisme vert : il s’agit en fait d’un socialisme national, applicable et adaptable partout.
Quelle pertinence pour les non-Libyens ?
En tant que non-Libyen, je crois fermement que de telles idées sont positives, et qu’en luttant pour leur triomphe, je me bats pour la justice et la vérité. Ce qui me séduit chez elles, ce sont leurs orientations généreuses qui me rappellent de prestigieux prédécesseurs aussi divers que Pierre-Joseph Proudhon, Piotr Kropotkine ou Gamal Abdel Nasser, qui ont d’ailleurs tous été reconnus par Mouammar Kadhafi comme figurant au nombre de ses sources majeures d’inspiration.
On y retrouve donc pêle-mêle les expériences autogestionnaires, les velléités d’abolition du salariat, la souveraineté populaire illustrée par l’exercice d’une démocratie directe à divers échelons de la société, la gratuité du logement ainsi que de plusieurs ressources de première nécessité (eau, électricité…), la forte diminution des prix de certaines denrées, les aides sociales en tous genres, la redistribution au peuple des richesses crées par le commerce national (manne pétrolière en l’occurrence), la constitution de milices populaires de défense, la lutte contre l’obscurantisme religieux, les efforts déployés en faveur de l’éducation et de l’enseignement, l'égalité des droits de l'homme et de la femme, l’anti-impérialisme, l’antisionisme etc etc. Autant de valeurs que je partage, et de mesures politico-sociales que je pense être souhaitables partout.
La Libye n’est toutefois pas pour moi une fin en soi. Si elle renouait pleinement un jour avec l’idée jamahiriyenne et avec les principes du Livre Vert, ce serait bien sûr à mes yeux une excellente nouvelle pour le pays et son peuple, et je ne pourrai bien évidemment que m’en réjouir. Mais si la Libye verte ne devait jamais renaître de ses cendres, alors tant pis, mon attention et mon engagement se porteront ailleurs. Les particularismes culturels et religieux de ce pays ne sont pas les miens, et nonobstant l’intérêt que je peux lui porter par ailleurs, j’y serai toujours complètement étranger. Il n’est nul besoin d’être musulman, arabe ou africain pour être kadhafiste.
Il doit être bien entendu de tous que l’objet de mon engagement est d’ordre purement idéologique et militant. Mes préoccupations ne se rapportent qu’occasionnellement à l’actualité libyenne, elles ne sont pas guidées par des soucis d’ordre humanitaire, et je ne m’estime pas concerné par les initiatives diverses et variées des uns ou des autres, dont le seul objectif est de ramener la « paix civile » et la « stabilité politique » dans ce pays. Si celles-ci sont bien sûr préférables au chaos pour le peuple libyen (car tout est toujours préférable au chaos), il n’en demeure pas moins qu’elles sortent du cadre de mon engagement militant.
Renaissance de la Jamahiriya libyenne : pas à n'importe quel prix
Aujourd'hui, je soutiens bien entendu le principe d’un retour, d’une restauration pleine et entière de la Jamahiriya libyenne, mais si et seulement si ce retour s’inscrit dans le cadre d’une certaine intégrité idéologique. Afin de couper court par avance à tout éventuel malentendu, je tiens à préciser que les propos suivants, conclusion de cette brève présentation de mes vues en la matière, n'engagent que moi. Ils ne font en effet que refléter mon opinion personnelle, et j'en assume donc la pleine et entière responsabilité.
Si elle a historiquement adopté la dénomination officielle de Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, cela n’a à mon sens rien d’anecdotique, ni de négociable ou d’aménageable. Renoncer au caractère fondamentalement POPULAIRE et SOCIALISTE de l’idée jamahiriyenne équivaudrait à une trahison pure et simple des principes essentiels sur lesquels doit reposer un tel système de gouvernement, et qui sont clairement définis par les trois parties constituant le Livre Vert, manifeste intemporel de la Troisième Théorie Universelle.
L’hypothétique instauration d’une nouvelle « Jamahiriya », reniant plus ou moins ouvertement tout ou partie des idées fondamentales exposées par le Frère Guide Mouammar al-Kadhafi, sous prétexte de « compromis » dans la recherche d’une « réconciliation nationale » à tout prix, reviendrait à l’instauration d’une véritable imposture. Une telle « Jamahiriya », complètement dénaturée et vidée de sa substance originelle, ne constituerait plus à mon sens qu’une coquille vide, qui n’en conserverait plus guère que le nom – et éventuellement le décorum, triste reliquat d’un passé certes mythifié, fantasmé, mais bel et bien révolu. Il n’est nul besoin de préciser que ce genre de perspective ne m’intéresse tout simplement pas. Le combat pour le retour d’une prétendue « Jamahiriya » à n’importe quel prix n’est tout simplement pas le mien.
Hans Cany
Le 15 août 2017
. 1ère partie, LA DEMOCRATIE : http://
. 2ème partie, LE SOCIALISME : http://
. 3ème partie, LES FONDEMENTS SOCIAUX DE LA TROISIEME THEORIE UNIVERSELLE : http://
17:47 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany, libye, géopolitique et politique internationale, proudhon, anarchisme, socialisme vert, democratie | Facebook | | | |
08/07/2017
Ramiro Ledesma Ramos et la question juive [par José Cuadrado Costa]
Contribution à l'histoire de l'Espagne, au sujet de Ramiro Ledesma Ramos (1905-1936), cofondateur en 1931 des Juntas de Ofensiva Nacional-Sindicalista (J.O.N.S.), lesquelles fusionnèrent en 1934 avec la Falange Española (Phalange espagnole) de José Antonio Primo de Rivera.
Ce texte de José Cuadrado Costa a été publié en juillet 1980 dans le numéro 176 de la revue Défense de l'Occident. Il constituait un chapitre du livre posthume de Cuadrado Costa, "Ramiro Ledesma Ramos, un romaticismo de acero" ("Ramiro Ledesma Ramos, un romantisme d'acier"), qui fut édité en 1990 par Barbarroja à Madrid.
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Deux auteurs aussi différents dans leurs perspectives et dans leurs conclusions que Sánchez Diana et Herbert R. Southwort ne s'entendent que sur un seul point : déclarer que Ramiro Ledesma Ramos "n'était pas raciste et pas plus (sic) antisémite". Telle est la phrase de Southwort dans son Antifalange (Antiphalange), phrase que Sánchez Diana cite, en l'approuvant, dans sa Biografía política (Biographie politique) (p. 235), pour se contredire par la suite, aux pages 299-300, quand, analysant les relations de Ledesma Ramos avec le national-socialisme, il dit sans ambages: "Il est d'accord avec l'antisémitisme...".
Dans une lettre personnelle de cet auteur, celui-ci dit à ce sujet que Ramos était plus proche du national-socialisme que du fascisme italien - ce qui est totalement exact -, mais il glisse ces affirmations incroyables : "Ce qui l'éloignait du national-socialisme était le Racisme - non pour les idées religieuses - mais parce qu'il savait ce que la culture des juifs avait fait - c'était un disciple théorique d'Einstein". Plus avant, nous rendrons justice de ces affirmations. Pour le moment, contentons-nous de signaler la totale confusion des auteurs dès qu'ils abordent (toujours superficiellement) cette question : nous avons vu que deux auteurs - l'un partisan et l'autre adversaire de Ledesma Ramos - tombent d'accord pour dire que Ramos n'était pas "antisémite"; mais il se produit la même chose pour l'opinion contraire, l'affirmation pour Hitler et le national-socialisme : voyez, par exemple, La Revolucón y la guerra de España (La Révolution et la guerre d'Espagne), de Broué et Témine ou La Falange, partido fascista (La Phalange, parti fasciste), de Jerez-Riesco.
Ces confusions sont d'autant plus intolérables que - comme nous allons le démontrer - Ledesma Ramos prit clairement position contre le judaïsme, et, plus concrètement, contre deux de ses principaux instruments : le capitalisme et le marxisme.
Avant de poursuivre, il convient de faire une précision importante : le terme "antisémitisme" est vulgaire, banal, comme le remarque Giorgio Freda, d'une imprécision grossière, générateur d'équivoques que ne cesse d’utiliser la propagande sioniste pour créer des difficultés et des malentendus entre des personnes et les groupes qualifiés d'"antisémites" et les peuples arabes, eux aussi "sémites". Il s'agit là, comme en de nombreux autres cas, d'une manœuvre tendant à diviser le camp de la lutte contre le sionisme. Je parlerai donc toujours d'"antisionisme" et d'"antijudaïsme", qui sont les termes les mieux adaptés au problème, le second d'entre eux étant fréquemment utilisé par Ramos, qui emploie très rarement celui d'"antisémitisme", sans doute par concession au vocabulaire polémique de l'époque.
Comme point de départ, nous allons poser un fait incontestable : Ramiro Ledesma ne plaça l'axe de son activité politique ni dans le concept de "race" ni dans la lutte contre les juifs en tant que tels; et, ce faisant, il apporta une fois de plus la preuve de son talent et de sa juste vision politique. Car, en effet, il aurait été inefficace, en plus d'absurde et de ridicule, de fonder l'action sur la base de la lutte contre les juifs dans un pays qui, comme l'Espagne des années 30, avait à peine des juifs. Cette lutte était pertinente dans des pays comme l'Allemagne, la Roumanie et la Hongrie, dans lesquels la communauté juive détenait les postes-clefs d’une manière nettement disproportionnée par rapport à son nombre.
Mais, il existe un autre fait indubitable, et c'est que Ramiro Ledesma se lança dans la lutte politique afin de réaliser une Révolution Nationale dont les deux plus grands ennemis étaient - et sont toujours - deux des plus importants instruments du sionisme dans la recherche de la domination mondiale : le capitalisme financier et le marxisme. Et il y a plus encore : en diverses occasions, mécontent de la lutte théorique et pratique, Ledesma Ramos désigna clairement le judaïsme comme ennemi mortel, sans tomber pour autant les extrêmes discrédités de l'antisémitisme vulgaire, comme le fit Albiñana, et sans faire du juif un "deux ex machina" avec lequel tout s’explique, comme il arrive chez tant d'"antisémites", justement fustigés par Nietzsche.
Nous trouvons un clair exemple de ces derniers antisémites avec Onésimo Redondo, de formation jésuitique et "antisémite" à partir de positions catholiques, "antisémitisme" véritablement discrédité (1), puisque l'Eglise catholique elle-même l'a désapprouvé, comme le prouvent deux exemples, parmi beaucoup d'autres : avant le Concile Vatican II on disait, pensant les offices du Vendredi Saint: "Oremus et pro perfidis iudeis...", aujourd'hui on a supprimé le "perfidis", et, comme dit Bochaca (Historia de los vencidos -Histoire des vaincus-. Tome II) qui sait si demain on ne dira pas "oremus et pro bonissimis iudeis...". Le Pape Wojtyla a déjà fait quelques pas dans cette direction, en se prosternant à Auschwitz et en agissant comme pion de luxe du sionisme.
Redondo reprochait au premier périodique de Ledesma, "La Conquista del Estado" (La Conquête de l'Etat) de ne pas se faire l'écho de cette attitude : "...nous regrettons l'activité antisémite dont ce mouvement a besoin pour être efficace et juste. Nous ne nous lasserons pas de le répéter" ("Libertad" -Liberté-, nº 1, 13 juin 1931). Mais tandis que le groupe de la "Conquista" combattait de facto le capital juif, Redondo commençait son activité politique en étant étroitement lié aux cercles catholiques du périodique "El Debate" (Le Débat), qui seconda la campagne internationale contre le national-socialisme en s'unissant au chœur des pleureuses protectrices des juifs "persécutés" par Hitler.
Si la lutte pour le national-syndicalisme devait avoir un résultat, elle ne pouvait l'obtenir que sur le terrain de combat sur lequel Ramiro Ledesma l'avait placée : la lutte contre le capitalisme, principal création et quintessence de l'esprit juif, et contre le marxisme, qui détournait les justes aspirations révolutionnaires des travailleurs. D'autre part, il faut tenir compte que jamais Ledesma Ramos ne fit l'éloge du mélange des races comme le fit le Marquis d'Estella (dans l'article "Al volver", dans "La Nación" -La Nation-, 23 octobre 1933). Il ne rejeta pas non plus le racisme de façon aussi absolue que ne le fera José Antonio Primo de Rivera (qui, dans une réponse donnée au journaliste Ramón Blardony, à Alicante, 16 juin 1936, dit : "La Phalange n'est, ni ne peut être raciste"), pas plus qu'il ne nia qu'une nation puisse se fonder sur des fondements ethniques : Ramiro Ledesma l'admit expressément et l'approuva au cours de son analyse de la Révolution nationale-socialiste dans son Discurso a las Juventudes de España (Discours aux jeunesses de l'Espagne), tandis que José Antonio le nia à plusieurs reprises (en citant au hasard : dans les discours parlementaires prononcés le 30 novembre 1934 et le 11 décembre de cette même année).
Ces précisions faites, venons-en à l'étude des références au judaïsme que fit Ramiro Ledesma dans son œuvre écrite, unique moyen de parvenir à la vérité.
Déjà dans son roman El sello de la muerte (Le Sceau de la Mort), il constatait l'influence des juifs, croissante depuis le XIXème siècle: "Vous souvenez-vous de Metternich ? Car il se plaignait en disant : « L'ordre social est troublé, les juifs et les journalistes sont les âmes du monde ». Pauvre homme ! Ses plaintes représentaient, au milieu des troubles du siècle dernier, toute une anticipation..." (2).
En ce qui concerne le prétendu "magistère" d'Einstein - auquel nous avons fait allusion plus haut- sur Ledesma, il faut prendre en considération différents points. Ramiro Ledesma étudiait la philosophie et les sciences exactes, et, à ce titre, il était parfaitement naturel qu'il s'intéressât aux théories d'Einstein qui, justement, atteignaient l'Espagne à cette époque, à la fin des années 20. Mais de là a être le disciple théorique d'Einstein, comme le prétend Sánchez Diana, il y a un grand pas. En plus de trois années de collaborations philosophiques et scientifiques à "La Gaceta Literaria" (La Gazette Littéraire) et à la "Revista de Occidente" (Revue de l'Occident), il ne se référa à Einstein que dans deux articles: "Hans Driesch et les théories d'Einstein", paru dans "La Gaceta Literaria" du 15 octobre 1928 et dans "Bertrand Russell : Analyse de la matière", paru dans le numéro de mai 1929 de la "Revista de Occidente". Dans le premier de ces articles, il ne reconnaît aux théories d'Einstein qu'une "valeur d'agitation", le mérite de souligner "l'insuffisance des conceptions classiques dépassées". Et ceci ne permet pas de parler du "magistère d'Einstein", et encore moins si l'on considère que dans l'article suscité, Ramiro Ledesma prévoit "le cas - en rien improbable - où l'on parviendrait à démontrer la fausseté de la théorie (d'Einstein)". Le système de valeurs de Ledesma, avec sa recherche passionnée de l'absolu, contredit d'une manière criante les ultimes conséquences des théories d'Eisntein qu'Evola résume adroitement sous la forme suivante:
"...masse et énergie se réduisent ici aux valeurs convertibles d'une formule abstraite et (...) le seul résultat de tout cela est d'ordre pratique : l'application de la formule contrôle des forces atomiques. Ceci mis à part, tout est consumé par le feu de l'abstraction algébrique associée à un expérimentalisme radical, c'est-à-dire à l'enregistrement des simples phénomènes" (3).
Ceci pour ce qui se rapporte a l'aspect scientifique, parce que si nous pénétrons sur le terrain des idées politiques, Ledesma est l'exact contraire d'Einstein, dont l'activité en ce domaine démontre le niveau mental d'un imbécile profond, comme dans le cas du soutien qu'il apporta aux rouges pendant la guerre civile, ce qui fit dire a Ortega y Gasset : "Il y a quelques jours, Albert Einstein a cru de son droit de donner son opinion sur la guerre civile espagnole et de prendre position devant elle. Or, Albert Einstein témoigne d'une ignorance radicale de ce qui s'est passé en Espagne, en ce moment, depuis des siècles et depuis toujours. L'esprit qui le porte à cette insolente intervention est le même que celui qui, depuis très longtemps, cause le discrédit, à son tour, fait que le monde va à la dérive, faute de Pouvoir spirituel." (4).
Voici le jugement de l'un des vrais maîtres de Ramiro Ledesma. (Un autre de ses maîtres fut Martin Heidegger, auquel il consacra trois articles, les premiers qui, en Espagne, parlèrent du philosophe allemand. Cependant, nous ne voulons pas évoquer ici l'adhésion de Heidegger au national-socialisme, puisque nous voulons seulement, pour l'instant, nous placer sur le terrain intellectuel).
Dans le second des articles cités, les références à Einstein sont encore très épisodiques et circonstancielles, sans qu'y puisse apparaître non plus rien qui justifie l'existence de ce prétendu "magistère". Ramiro Ledesma n'a rien laissé non plus dans ses papiers inédits qui fasse référence à Einstein; par contre, il envisageait d'écrire un livre sur Kant et Copernic - c'est-à-dire le contraire d'Einstein, livre que son sacrifice à la lutte révolutionnaire l'empêcha d'écrire.
En ce qui concerne le fait de "savoir ce que les juifs avaient fait dans le domaine de la culture", Ledesma le savait certainement : ils l'avaient corrompue. C'est pourquoi, les penseurs qui l'influencèrent le plus (Fichte, Sorel, Nietzsche et Spengler), non seulement n'éprouvaient aucune sympathie pour les juifs, mais plutôt le contraire. Nous possédons des listes assez longues des livres consultés par Ledesma à la bibliothèque de l'Athénée, et il n'y figure pas d’autres auteurs juifs que ceux ayant écrit des livres de mathématique pure (les juifs, comme on le sait, sont très nombreux dans ce domaine) ou que ceux ayant écrit quelque livre consulté par simple curiosité (Freud, par exemple).
Ramiro Ledesma n'accorde pas non plus, dans ses articles philosophiques, sa préférence ou son intérêt à des auteurs juifs; il s'y réfère seulement dans deux autres articles : "La causalité de Meyerson", où il se réfère à nouveau, tangentiellement, à Einstein, paru dans le numéro de septembre 1929 de la "Revista de Occidente", et dans "Les sensations tactiles" ("Revista de Occidente", juin 1930), où il fait la recension d'un livre de David Katz. Il ne semble pas nécessaire de souligner le caractère "professionel" et académique de tous ces articles de "La Gaceta Literaria" et de la "Revista de Occidente", dont il avait à charge les rubriques de "Philosophie et Science", ni d'insister sur le caractère objectif et quasi impersonnel avec lequel Ledesma accomplit ce travail.
Quant à son activité politique, dans la "La Conquista del Estado", numéros 6 et 12, parurent des extraits de Mein Kampf (dont l'édition espagnole fut envisagée), ainsi qu'un élogieux article de Ledesma dans le numéro 2 sur le national-socialisme et ses chefs, et la significative exclamation : "La démocratie bourgeoise et parlementaire s'écroule en Allemagne. Hourra pour Hitler !" (5). Qu'aujourd'hui l'on veuille faire le silence sur tout ceci par "réalisme politique", c'est-à-dire par opportunisme et par imbécillité, est une chose, mais qu'il en ait été ainsi, personne ne pourra l'empêcher.
Lors de la fameuse conférence de l'Athénée de Madrid, le 2 avril 1932, "Le fascisme face au marxisme", Ledesma Ramos mit à jour la lutte de l'internationalisme sioniste contre les Etats nationaux (6) : "Seule la conscience d'un juif comme Marx pouvait imaginer la destruction des valeurs nationales", phrase qui blessa beaucoup l'éditorialiste du périodique "El Socialista" (Le Socialiste). Et pour cause !, dirions-nous...
Dans le numéro 1 (mai 1933) de la revue "JONS", Ramiro Ledesma analyse avec sa profondeur habituelle les conséquences de la prise du pouvoir par Hitler en Allemagne (7). Ledesma voit deux objectifs fondamentaux, étroitement unis, du mouvement de Hitler :
"Vigueur de l'authenticité allemande, c'est-à-dire substitution des marxistes et des juifs du gouvernement et direction de l'Allemagne par des hommes, des idées et des sentiments allemands. Et le second : procéder d'une manière révolutionnaire à l'implantation de nouvelles formes économiques, financières et sociales qui empêchent des millions d'Allemands au chômage forcé d'avoir faim, et qui fassent obstacle à la tyrannie financière à laquelle les grands spéculateurs bancaires - presque tous juifs - soumettent la population allemande...".
Ramiro Ledesma voit précisément dans le second objectif la "grande épreuve" du régime de Hitler. Dans l'article que nous sommes en train d'analyser, Ledesma Ramos justifie la lutte antijuive du national-socialisme et coupe court à la campagne contre le national-socialisme que menaient, en Espagne également, ces forces qui préfiguraient déjà l'immonde coalition de la prochaine guerre mondiale, ce gigantesque "Front Populaire" qui allait des catholiques aux communistes en passant par tous les degrés et incluant tous les représentants de la subversion contemporaine :
"L'Espagne n'est pas précisément le pays d'où peut être jugé avec une certaine objectivité le fait allemand. Ici domine, avec une insistance absurde, la volonté officielle de nous présenter comme le refuge de toutes les idées et de toutes les politiques que les autres tentèrent et firent échouer. Dans ces sphères, on hait, sans y rien y comprendre, le mouvement de Hitler. Et il se produit ainsi que, l'Espagne étant peut-être le seul pays qui pouvait justifier aujourd'hui devant le monde l’action antisémite de l'Allemagne - puisqu'elle-même eut dans un moment mémorable à défendre son expression nationale et son indépendance contre les manigances israélites - (8) elle se convertit de nos jours en terre promise pour les juifs, et viennent ici ceux qui fuient ce qu'ils appellent « leur patrie allemande », d'où, après tout, on ne les expulse ni ne les persécute d'une quelconque façon inhumaine. Il est clair qu'aussi bien l'archevêque Verdier, en France, que « El Debate », en Espagne, se sont unis à la protestation des juifs contre la persécution hitlérienne. En Espagne, il n'existe certainement pas, aujourd'hui, une question juive. Mais, en parviendra-t-on pas à ce qu'elle existe -et sous une forme effrayante - si des catholiques de « El Debate » aux radicaux-socialistes, tous offrent notre sol à tous ceux qui, aujourd'hui, fuient et s'échappent d'Allemagne ?".
Dans le numéro 2 (9) de cette même revue, Ledesma évoque le judaïsme, sans le nommer, en disant : "...quoique l'ennemi marxiste se nourrisse de résidus extrahispaniques, de races qui jusqu'ici vécurent d'une manière parasitaire et occulte dans notre pays avec des caractéristiques lâches...".
Ramiro Ledesma revient à la charge dans le numéro 3 de "JONS" (10):
"En Espagne, du fait des alluvions et résidus raciaux survenus, et d'une lassitude incontestable à l'égard des réalisations collectives, on a propagé l'idée qu'il est primordial et d'un plus grand intérêt de se sentir homme plutôt qu'Espagnol. A tous ces êtres peu sensibles et secs, sans force ni dignité nationale, il faut apprendre que leur éloignement de tout ce qui est espagnol leur défend et leur interdit de s'élever à la catégorie humaine. Il n'y a rien de plus absurde, négatif et fade que cet internationalisme humanitariste, avec droits de l'homme, citoyenneté mondiale et dialogues en esperanto".
Il est clair que le judaïsme est ici désigné comme le principal inspirateur - mais non l'unique, loin de là - de ce cosmopolitisme informe et vague de cette époque de décadence, avec son dogme humanitaire et ses rêves de citoyenneté mondiale. Même l'esperanto fut, comme cela se sait, inventé par un juif.
Dans son analyse de la Révolution nationale-socialiste, Ramiro Ledesma met à jour le levier le plus fécond que, sur le plan politique, peut aujourd'hui utiliser le mouvement antijuif : l'opposition au système capitaliste. Car, en effet, peu importe que les banquiers, les financiers, les grands industriels et les grands capitalistes ne soient pas juifs de race, leur adoration de l'argent - qu'ils ne sont pas les seuls à adorer, mais qu'ils élèvent au plus haut degré -, leur recherche insatiable de la richesse par l'exploitation et le piétinement de la communauté populaire les placent sur le même plan que les juifs puisqu'ils se sont pleinement assimilés leur esprit, selon la juste observation de Werner Sombart. Pour employer l'expression de Claudio Mutti (11), ce sont les juifs "honoris causa", à mettre sur le même plan que les juifs "originis causa".
Ramiro Ledesma le comprit parfaitement et, après avoir dénoncé le juif et le capital financier comme fauteurs de la ruine de l'Allemagne après la première guerre mondiale, il conclut :
"...L'anticapitalisme de l'hitlérien est différent de l'anticapitalisme du marxiste. Celui-là, voit non seulement dans le régime capitaliste un système déterminé par les relations économiques, mais il voit également le juif, il ajoute au concept économique strict un concept raciste. L'idée anticapitaliste et l'idée antijuive sont presque une seule et même chose pour le national-socialisme" (12). Remarquez que Ledesma parle, dans ce passage fondamental, d'"antijudaïsme", et non d'"antisémitisme".
Dans le périodique "La Patria Libre" (La Patrie Libre), Ledesma poursuit sa campagne contre le capitalisme, en désignant comme le grand ennemi social des ouvriers et également des patrons le grand capital spéculateur et financier, ainsi que "les spéculateurs et les prêteurs qui étranglent les économies et les patrimoines modestes" (13). Il maintient cette position dans son dernier périodique, "Nuestra Revolución" (Notre Révolution), dans l'article consacré au combat contre le contrôle des mines de cuivre espagnoles par l'impérialisme anglais.
L'attitude de Ledesma ne se limita pas à la dénonciation verbale et écrite : que l’on se rappelle l'appui donné par "La Conquista del Estado" à la grève déclenchée par la CNT contre la Compagnie Téléphonique, contrôlée alors, de même qu'aujourd'hui, par la société ITT judéo-yankee, grève qui valut à Ledesma l'un de ses nombreux séjours en prison.
Après ce bref examen, nous pouvons parvenir à la conclusion que l'antijudaïsme de Ledesma Ramos est très différent de cette attitude folklorique, souvent proche de la manie de la persécution et de la paranoïa, qui forme le patrimoine de certains "néo-fascistes" de salon.
La lutte de Ledesma s'orienta non contre les juifs, presque inexistants en Espagne, mais contre l'esprit juif surtout exprimé par le capitalisme et aussi, bien qu'à moindre échelle, par le marxisme. Etant donné la soumission actuelle de l'Espagne et de l'Europe à l'impérialisme yankee, lequel est entièrement contrôlé par des juifs, étant donné la prédominance des valeurs judaïques dans la société "occidentale" et étant donné la soumission canine des partis socialistes à Tel-Aviv, qui tient à sa merci l'Internationale dite Socialiste (!), que chacun en tire les conclusions opportunes et dise si la lutte de Ramiro Ledesma Ramos, dans ce domaine également, n'est pas de la plus grande actualité.
José Cuadrado Costa
Notes :
(1) Des attitudes comme celle-ci justifient l'affirmation de Nietzsche selon laquelle "c'est justement pourquoi les Juifs sont le peuple le plus funeste de l'histoire du monde : l'humanité fut à ce point faussée par l'effet ultérieur de leur action qu'un chrétien peut de nos jours se sentir anti-juif sans se considérer comme la dernière conséquence juive" (L'Antéchrist, § 24, UGE, Paris, 1967).
(2) El Sello de la Muerte, Ed. Reus, Madrid, 1924, p. 12.
(3) Chevaucher le tigre, Ed. La Colombe, Paris, 1964, p. 166.
(4) La rebelión de las masas, Ed. Revista de Occidente, Madrid, 1959, 33ème édition, p. 309.
(5) La Falange, partido Fascista, de J.-L. Jerez Riesco, Ed. Bau, Barcelone, 1977, p. 88.
(6) Il fait allusion à l'expulsion des juifs d'Espagne, menée à bien en 1492 par les Rois Catholiques.
(9) "Nôtre Révolution", dans "JONS", nº 2, juin 1933.
(10) "La volonté de l'Espagne", dans "JONS", nº 3, août 1933.
(11) Ebraicità ed Ebraismo, par Claudio Mutti, Ed. di Ar, Padova, 1976.
(12) Discurso a las juventudes de España, p. 303, Ed. Ariel, 1968, Esplugas de Llobregat.
(13) "Le déplacement des masses" et "Lutte de classes ?", dans "La Patria Libre", cité par Tomás Borrás, Ramiro Ledesma Ramos, p. 636 et s., Ed. Nacional, Madrid, 1971.
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04/07/2017
Abolition de la "taxe d'habitation" : vous y aviez cru ?
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31/05/2017
Pour qui sonne le glas ? [par Charles Giroud-Montessuis]
Avec cette « élection » de Monsieur Macron, avons-nous atteint le point de non-retour ? Le système peut-il permettre un réajustement ? Les pouvoirs bancaires et maçonniques contrôlent tout, et le poids démographique des envahisseurs pourra-t-il encore permettre un vote souverainiste ?
J’avais imaginé qu’une révolte soit possible mais les esprits sont trop atrophiés pour un réveil de conscience. Comment des gens qui ont peur des mots et qui ont peur de voter pourraient-ils se révolter ? La république islamique est-elle inéluctable? Les français sont-ils condamnés à vivre dans des réserves dans la Creuse ou la Lozère?
C’est la société du sida mental, celle qui a perdu ses défenses immunitaires, qui n’est plus capable du moindre discernement, de distinguer la nuit du jour et l’ami de l’ennemi. Depuis cinquante ans, la propagande a enraciné dans les esprits que la servilité est la vertu suprême, et que la soumission, c’est la liberté. Les esprits anesthésiés ont perdu leur intégrité.
On brûle les voitures des français, viole leurs filles, pille leurs maisons, transforme leurs rues en poubelles, tue leurs policiers, saccage leurs églises, réécrit leur histoire, on prend leur place et on occupe leur pays. Mais ceux qui résistent sont la haine. Il ne faut pas juger. Il ne faut pas être négatif. Il ne faut pas céder à l’intolérance. “Après tout si nous sommes envahis, c’est peut être bon pour nous”. Il suffit de leur parler pour voir leur incapacité à réagir. C’est comme si on les avait déconnectés : “Il faut voir le bien dans cette situation. Il faut accepter. Si les envahisseurs sont ici, c’est parce qu’il y a une finalité à laquelle nous devons nous ouvrir. Il faut les aimer pour les accueillir.”
Hypnotisés, leur bon sens est une inversion de sagesse, la marque de leur esclavage. Les Indiens d’Amérique avaient d’abord accepté les envahisseurs. Quand ils ont voulu résister, c’était trop tard. Le bénéfice moral et matériel sur leurs cultures est évident. Cyril Hanouna, Jamel Debbouze, Frank Ribéry sont la France de Macron.
Sommes-nous condamnés à descendre vers la planète des singes, ou faudra t’il attendre l’ultime moment (n’y sommes-nous pas déjà ?) pour que la braise d’intelligence incréée à la source de chaque conscience finisse par s’enflammer ?
Charles Giroud-Montessuis
(Mai 2017)
12:44 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : identité & racines | Facebook | | | |