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28/04/2015

CAUSE ANIMALE : L'écrasante responsabilité des croyances anthropocentrées

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Dans ce très intéressant texte, Savitri Devi souligne l'accablante responsabilité des croyances anthropocentrées (judaisme-christianisme-islam et "humanisme") dans la genèse des mentalités permettant la maltraitance animale à vaste échelle.


Rappel salutaire de quelques vérités que d'aucuns ignorent, ou n'aiment pas voir ni entendre dire...

 

 

 

 

 

LES CROYANCES ANTHROPOCENTREES :

Elles placent l'Homme au centre et au dessus de tout

Par Savitri Devi

 

Selon les croyances religieuses que nous avons qualifiées «d'anthropocentrées», l'homme, seul créé «à l'image de Dieu», est l'enfant chéri de Dieu, peut-être même son seul enfant sur cette Terre. Le Père des Cieux des Evangiles chrétiens aime les moineaux, sans aucun doute. Mais il aime l'homme infiniment plus. Il aime les lys aussi; il les a faits plus beaux que «Salomon dans toute sa gloire»; cependant, l'homme est le principal objet de sa sollicitude, non eux. Parmi tous les êtres vivants qui sont nés dans le monde visible, seul l'homme est supposé posséder une âme immortelle. Lui seul a été créé pour l'éternité. Ce monde éphémère a été créé pour qu'il puisse en jouir et s'en nourrir pendant sa courte vie sur Terre, et les autres créatures -- aussi bien les quadrupèdes que les oiseaux -- ont été désignées pour lui servir de nourriture.

Et ce n'est pas tout. Un schéma complet de Salut a été établi pour lui par Dieu lui-même, pour que l'homme puisse tout de même atteindre la béatitude éternelle en dépit de ses péchés. Dieu a inspiré les prophètes pour appeler l'humanité rebelle à la repentance et pour lui montrer le chemin de la vertu. Et selon la croyance chrétienne, il a même envoyé son Fils unique pour souffrir et pour mourir, pour que son sang puisse devenir la rançon de tous les pécheurs qui mettent leur foi en lui. Toute la splendeur du monde matériel; toute la beauté, la force et l'amour des millions de bêtes, d'oiseaux, de poissons, d'arbres et de végétaux; la majesté des montagnes revêtues de neige, la beauté des vagues incessantes, tout cela et plus encore, ne vaut pas, aux yeux de Dieu, l'âme immortelle d'un humain imbécile -- ainsi parlent les Evangiles. C'est pourquoi la chasse aux tigres et aux cerfs, le massacre de doux agneaux innocents, si heureux de vivre, la dissection de jolis cochons d'Inde ou de chiens intelligents, ne sont pas des «péchés» selon les religions anthropocentrées, pas même si elles entraînent la souffrance la plus terrible. Mais l'euthanasie sans douleur appliquée à des idiots humains inutiles est un «crime». Comment pourrait-il en être autrement? Ils ont deux jambes, pas de queue, et une âme immortelle. Si dégénérés qu'ils puissent être, ils sont des hommes.

Je ne peux pas m'empêcher de me rappeler la réponse d'un étudiant en médecine français, membre de la «Fédération chrétienne des étudiants», à qui j'avais demandé, vingt-cinq ans plus tôt, comment il pouvait concilier ses aspirations religieuses avec son soutien à la vivisection. «Quel conflit peut-il y avoir entre les deux?», dit-il; «le Christ n'est pas mort pour les cochons d'Inde et les chiens». Je ne sais pas ce que le Christ aurait réellement dit sur ce sujet. Le fait demeure que, du point de vue du christianisme historique, le garçon avait raison. Et sa réponse est suffisante pour nous dégoûter pour toujours de toutes les croyances anthropocentrées.

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Les croyances anthropocentrées ne possèdent même pas ce minimum de cohérence interne qui oblige parfois à reconnaître une certaine force dans un mauvais système de pensée. Ceux qui croient en elles et qui parviennent à ne pas être trop irrémédiablement irrationnels, tentent de justifier leur point de vue en disant que l'homme, en tant qu'espèce, est supérieur aux bêtes non douées de parole. Il peut parler, et elles ne peuvent pas. Cela est certain. Il peut parler, et en conséquence il peut définir et déduire, et passer d'une déduction à une autre. Il peut transmettre à d'autres gens les conclusions de son raisonnement et les résultats de son expérience. Il devient plus conscient de ses propres pensées en les exprimant. En un mot, il peut faire tout ce qui est possible seulement par l'usage d'un système conventionnel de sons symboliques, qu'il appelle langage, et que les animaux et les oiseaux ne possèdent pas. Son être est élevé au-dessus des nécessités immédiates de la vie quotidienne, et son esprit le rend capable d'évolution, en utilisant ce système.

Chacun reconnaîtra que cela est vrai dans une large mesure, cependant tous ne verront pas nécessairement quel rapport il peut y avoir entre cet avantage humain de la parole et l'exploitation par l'homme des animaux non doués de parole. Il est plus difficile de comprendre la place privilégiée que des religions comme le judaïsme, le christianisme et l'islam donnent à l'homme, lorsqu'on se rappelle que les livres sacrés de ces trois fameuses religions admettent l'existence de créatures célestes beaucoup plus belles et plus intelligentes que lui, en particulier les anges -- des créatures qui n'ont pas besoin d'attendre le jour de la résurrection pour acquérir un corps «glorieux», mais qui sont, d'ores et déjà, dans leur corps de lumière, libérés de la maladie, de la déchéance et de la mort. Eux, et non les maladroits fils d'Adam, auraient dû être les seuls à pouvoir disposer à leur gré de la nature et de l'homme, car il semblerait, selon ce qu'on peut trouver sur eux dans les Saintes Ecritures, que les anges sont autant supérieurs aux hommes que les hommes les plus brillants peuvent prétendre être supérieurs aux animaux, et même plus.

Cependant, il semble que Dieu aime l'homme avant tout. Tous les humains pécheurs peuvent être sauvés par sa grâce; alors que ces pauvres anges qui autrefois, à l'aube des temps, se rebellèrent contre leur Créateur sous la direction de Lucifer, n'ont pas d'autre alternative que de rester damnés pour toujours. Aucun Rédempteur ne fut jamais envoyé pour payer la rançon de leurs péchés. Aucun espoir de Salut ne leur fut jamais donné. Aucune repentance de leur part, semble-t-il, ne leur serait utile. Pourquoi? Dieu seul le sait. Ils ne sont pas des hommes, ils ne sont pas les enfants chéris de Dieu. C'est la seule explication qu'on peut donner, s'il en existe une pour l'étrange justice et les goûts bizarres du vieux Père Jéhovah. Ils ne sont pas des hommes. Aussi intelligents et beaux qu'ils puissent être, et pleins de potentialités infinies pour le bien comme pour le mal, si on leur donnait seulement une chance, ils ne valent apparemment pas, aux yeux de Dieu, l'ivrogne repenti qui pleurniche bruyamment à la fin d'un meeting de l'Armée du Salut. Les desseins de Dieu ne peuvent être discutés. Mais alors, ne nous dites pas que son amour pour l'homme est «justifié» par la supériorité de l'homme, et que le droit qu'il donna à l'espèce choisie d'exploiter les autres créatures plus faibles est fondé sur une base raisonnable. Il ne l'est pas. Car s'il l'était, il y aurait eu, au Paradis, une place pour les anges déchus et repentis, et au moins autant de joie pour l'un d'entre eux que pour les âmes de dix mille ivrognes du quartier Est de Londres.

La vraie raison pour cette insistance continuelle sur le bien-être de l'homme seul, dans ce monde et dans l'autre, semble résider dans l'incapacité de Dieu à transcender une certaine partialité puérile -- nous parlons, bien sûr, du Dieu personnalisé des religions anthropocentrées enracinées dans le judaïsme, et non de cette Puissance impersonnelle qui se trouve derrière toute existence, en laquelle nous croyons. Le Dieu des chrétiens, le Dieu de l'islam, et le Dieu de la plupart de ces libres penseurs qui ne sont pas des athées complets, n'est jamais parvenu à se débarrasser complètement des habitudes qu'il avait autrefois lorsqu'il n'était que le dieu protecteur de quelques tribus de nomades du désert, esclaves dans le pays des Pharaons. Il a été capable de s'élever du rang d'un dieu national à celui d'un Dieu de toute l'humanité. Mais c'est tout. Son amour semble avoir été dépensé pendant sa transformation de «Peuple Elu» d'Israël en Espèce Elue de l'humanité. Il n'avait pas en lui le désir d'étendre ses sentiments paternels encore au-delà de ces étroites limites. Il ne lui est jamais apparu combien elles étaient étroites en fait et combien irrationnelles, combien médiocres, combien trop-humaine était cette préférence infantile pour l'homme, chez un Dieu qui est supposé avoir créé la Voie Lactée.

Les dieux nationaux assoiffés de sang de l'antiquité moyen-orientale -- autrefois ses rivaux, à présent tous morts -- étaient plus cohérents dans leurs limitations. Ils limitaient leur domaine à une cité, ou tout au plus à un pays, et dans les cas d'urgence ils acceptaient -- certains disent, réclamaient -- des victimes humaines aussi bien que des offrandes de chair animale. C'étaient des dieux sinistres, pour la plupart. Mais il y avait quelque chose de franc et de rassurant dans leurs limitations mêmes. Avec eux, on savait où on allait. On n'était pas emmené en leur nom par des prophètes et des saints qui nous montraient le chemin menant tout droit à l'amour universel, pour ensuite vous abandonner au milieu du chemin. Les prophètes de Jéhovah pouvaient appeler «abominations» ces religions archaïques, mais elles étaient cohérentes. Jéhovah lui-même était ainsi, aussi longtemps qu'il resta le simple dieu tribal des Juifs.

Mais lorsque plus tard les Juifs proclamèrent qu'il était le Dieu de toute l'humanité; lorsqu'il se glissa à l'intérieur du christianisme en tant que Père des Cieux et Première Personne de la Sainte Trinité; et à l'intérieur de l'islam en tant que Dieu Unique révélé à l'humanité par l'intermédiaire de son dernier et définitif porte-parole, le Prophète Mahomet; et finalement, lorsqu'il inspira l'idéologie des humanistes théistes -- et même athées -- en tant qu'inévitable reliquat d'une tradition lente à mourir, alors sa conception devint de plus en plus irrationnelle. Il y eut de moins en moins de raisons pour qu'il limite sa sollicitude à l'humanité. Cependant il s'arrêta là. Il y eut de plus en plus de raisons pour qu'il se développe comme un véritable Dieu Universel de toute la Vie. Cependant il n'évolua pas ainsi. Il ne put pas se débarrasser de sa vieille tendance à choisir une fraction de sa création et à la bénir avec une bénédiction spéciale, à l'exclusion de tout le reste. Cette fraction du Grand Univers avait autrefois été le peuple juif. Ce fut dès lors l'espèce humaine -- une amélioration insignifiante, si on la considère d'un point de vue astronomique (c'est-à-dire depuis ce que nous pouvons imaginer comme étant la seule véritable divinité).

Les grandes religions du monde à l'ouest de l'Inde restèrent anthropocentrées, semble-t-il, parce qu'elles ne purent jamais se libérer entièrement de la marque de leur origine tribale particulière, parmi les fils d'Abraham. Les Juifs ne furent jamais un peuple qui pût être accusé de donner aux animaux une trop grande place dans sa vie et dans ses pensées quotidiennes. Le Christ, qui vint «pour accomplir» la loi et les prophéties juives (pas pour introduire dans le monde une manière de penser différente, plus rationnelle, et réellement meilleure), ne semble jamais s'être beaucoup tracassé à propos des créatures non douées de parole. Nous parlons, bien sûr, du Christ tel qu'il nous est présenté dans les Evangiles chrétiens. Ce Christ -- nous n'avons pas de raison particulière de rechercher si un autre, plus «vrai», vécut jamais -- n'accomplit jamais un miracle, n'intervint même jamais d'une manière naturelle, en faveur d'un animal, contrairement à son contemporain, Apollonios de Tyane, pour ne pas parler de nombreux Maîtres anciens et illustres, comme le Bouddha. Il ne parla jamais de l'amour de Dieu pour les animaux, sauf pour affirmer qu'Il aimait les êtres humains a fortiori beaucoup plus. Il ne mentionna jamais, ni ne sous-entendit les devoirs de l'homme envers eux, bien qu'il n'oublia pas de mentionner d'autres devoirs, et de les souligner.

Si les Evangiles doivent être pris comme ils sont écrits, alors les rapports du Christ avec les créatures non-humaines consistent, en une occasion, à envoyer quelques esprits mauvais dans un troupeau de cochons afin qu'ils ne puissent pas tourmenter plus longtemps un homme [Luc, 8.32, 33], et une autre fois, de faire en sorte que ses disciples, qui comme chacun sait, étaient pour la plupart des pêcheurs de profession, attrapent une quantité incroyable de poissons dans leurs filets [Luc, 5. 4-11]. Dans les deux cas son intention était évidemment de favoriser les êtres humains, aux dépens des créatures animales, cochons ou poissons. Quant aux plantes, il est vrai qu'il admira les lys dans les prés; mais il n'est pas moins vrai qu'il maudit un figuier pour ne pas avoir donné de figues hors de saison et le fit dépérir, pour que ses disciples puissent comprendre la puissance de la foi et de la prière [Marc, 11. 12-14 et 20-23]. Les chrétiens fervents, Anglais ou Allemands, qui aiment les animaux et les arbres, peuvent rétorquer que personne ne sait exactement tout ce que Jésus a réellement dit, et que les Evangiles contiennent le récit de seulement quelques-uns de ses innombrables miracles. Cela se peut. Mais comme il n'existe aucun récit de sa vie excepté l'Evangile, nous devons nous contenter de ce qui y est révélé. De plus, le christianisme en tant que développement historique est centré autour de la personne du Christ tel que les Evangiles le décrivent. Et comme Norman Douglas l'a bien remarqué [How About Europe? Chatto & Windus, Londres 1930, p. 242], cela reste un fait que le léger progrès accompli pendant les années récentes dans les pays du nord-ouest de l'Europe et en Amérique, en faveur d'une attitude bienveillante envers les animaux, a été réalisé malgré le christianisme, et non grâce à lui.

Dire, comme certains le font, que chaque mot des Evangiles chrétiens a un sens ésotérique, et que «cochons» et «poissons» et le «figuier stérile» servent à désigner autre chose que de véritables créatures vivantes, n'améliorerait guère les choses. Il resterait vrai que la bienveillance envers les animaux ne figure pas dans l'enseignement de Jésus tel qu'il nous est parvenu, alors que d'autres vertus, en particulier la bienveillance envers les humains, sont hautement recommandées. Et le développement du christianisme historique resterait, dans tous ses détails, tel que nous le connaissons. 

 

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Que les gens dont le regard sur le monde est conditionné par la tradition biblique doivent insister fortement sur la place spéciale de l'homme dans la manifestation de la Vie; qu'ils devraient insister sur les souffrances de l'homme, et sur la nécessité du bonheur de l'homme, apparemment sans accorder davantage qu'une pensée aux autres créatures vivantes, on peut le comprendre. Ils suivent les enseignements du Livre, auquel ils ajoutent parfois quelques écrits secondaires basés sur lui. On ne peut pas attendre d'eux qu'ils aillent au-delà de ce qui est prescrit dans le Livre ou dans ces écritures ultérieures.

Mais il y a en Occident, et même depuis le Moyen-Age, un nombre de plus en plus grand de gens qui osent vivre sans obéir totalement au Livre; qui rejettent ouvertement toute révélation divine comme improbable, et qui voient dans leur conscience la seule source de leurs jugements moraux et leur seul guide dans le domaine moral. Il est remarquable que ces gens, libérés des chaînes de toute religion établie, conservent encore le regard de leurs pères au sujet de la relation de l'homme avec les animaux et avec la nature vivante en général. La Libre Pensée, qui s'est pourtant détournée de toutes les métaphysiques anthropocentrées, qui a pourtant remplacé les conceptions anthropocentrées de l'Univers par une vision magnifique d'ordre et de beauté à une échelle cosmique -- une vision scientifique, plus inspirante que tout ce que la spéculation religieuse a jamais inventé, et dans laquelle l'homme n'est qu'un détail négligeable -- la Libre Pensée, disons-nous, a entièrement omis de rejeter les échelles de valeurs anthropocentrées, également dépassées, puisque héritées de ces religions qui sont sorties du judaïsme. Les Fils du Rationalisme Grec, comme le montre leur attitude intellectuelle, les Occidentaux qui se vantent de ne plus être chrétiens -- et les quelques jeunes hommes avancés de Turquie et de Perse, et du reste du Proche et du Moyen-Orient, qui se vantent de ne plus être des musulmans orthodoxes -- demeurent, au regard de leur échelle de valeurs morales, les fils d'une tradition religieuse profondément enracinée qui vient d'aussi loin que les plus vieux fragments des Ecritures juives: la tradition selon laquelle l'homme, créé à l'image de Dieu, est le seul être vivant né pour l'éternité, et a une valeur totalement hors de proportion avec celle de chacune des autres espèces animales.

Il est vrai que pendant ces dernières années, il y eut en Occident -- non, il y a, car rien de ce qui est en harmonie avec les Lois de la Vie ne peut jamais être complètement supprimé -- une école de pensée non-chrétienne (on peut même dire anti-chrétienne) et d'une portée dépassant de loin le cadre de la politique, qui dénonça courageusement cette tradition erronée d'un autre âge, et qui établit une échelle de valeurs différente et des règles de comportement différentes. Elle accepta le principe des droits des animaux, et plaça un bel animal au-dessus d'un homme dégénéré. Elle remplaça le faux idéal de la «fraternité humaine» par le seul vrai idéal de l'humanité naturellement hiérarchisée, harmonieusement intégrée dans le Royaume de la Vie, lui aussi naturellement hiérarchisé, et comme corollaire logique de cela, elle prôna audacieusement le retour à la mystique du nationalisme authentique enraciné dans une saine conscience raciale, et la résurrection des vieux dieux nationaux de la fertilité et de la bataille (ou l'exaltation de leurs équivalents philosophiques) qu'un «penseur» grec et quelques-uns des prophètes juifs eux- mêmes avaient déjà écartés -- pour parler poliment: «transcendés» -- au temps de l'Antiquité décadente. Et ses valeurs raciales, solidement fondées sur le roc de la réalité divine, et intelligemment défendues, en comparaison avec celles de l'anthropo-centrisme traditionnel, héritées du christianisme, sont, et ne peuvent que demeurer, quel qu'ait été le destin matériel de leur grand Représentant et du régime qu'il créa, les seules valeurs indépassables du monde contemporain et futur. Mais c'est un «crime», pour l'époque actuelle, de les mentionner, sans parler de les soutenir ouvertement -- ainsi que toutes leurs récentes applications.

Les idéologies opposées, plus en accord avec les tendances générales de la Libre Pensée moderne héritée de la Renaissance, ont rompu seulement en apparence avec les croyances anthropocentrées. En fait, nos socialistes internationaux et nos communistes, tout en poussant Dieu et le surnaturel en dehors de leur champ de vision, sont plus semblables aux chrétiens que les Eglises chrétiennes ne l'ont jamais été. Celui qui a dit: «aime ton prochain comme toi-même» n'a pas de disciples plus sincères et plus parfaits de nos jours, que ces zélotes dont la préoccupation première est de donner à chaque être humain une vie confortable et toutes les possibilités de développement, par l'exploitation intensive et systématique de la totalité des ressources du monde matériel, animé et inanimé, pour le bien-être de l'homme. Le communisme, cette nouvelle religion -- car c'est une sorte de religion -- exaltant l'homme ordinaire, cette philosophie des droits de l'humanité en tant qu'espèce privilégiée, est l'aboutissement naturel et logique du véritable christianisme. C'est la doctrine chrétienne du travail et de l'amour pour son prochain, libérée du poids écrasant de la théologie chrétienne. C'est le véritable christianisme, moins le clergé -- que le Christ méprisait complètement -- et moins toutes les croyances de l'Eglise concernant l'âme humaine et toute la mythologie de la Bible -- que le Christ aurait sûrement apprécié beaucoup moins qu'un simple élan spontané du cœur vers l'humanité souffrante. Le Christ, s'il revenait, ne se sentirait probablement nulle part autant «chez lui» que dans les pays qui ont fait de l'amour de l'homme ordinaire l'âme de leur système politique.

Et ce n'est pas tout. Même la théologie chrétienne ne restera peut-être pas toujours aussi inutile que le pensent souvent nos amis communistes. Il se pourrait, un jour, qu'ils en viennent eux-mêmes à l'utiliser. Et si jamais ils le font, qui les en blâmera sinon ces chrétiens de nom qui ont oublié le caractère parfaitement «prolétarien» de leur Maître et de ses premiers disciples? Le mythe du Dieu de l'humanité s'incarnant dans le fils du charpentier de Nazareth peut bien être interprété comme un symbole préfigurant la déification de la majorité travailleuse des hommes de notre époque -- des «masses», de l'homme en général.

En d'autres mots, le rejet de la croyance au surnaturel, et la venue d'un regard scientifique sur le monde matériel, n'ont pas le moins du monde élargi le regard moral des Occidentaux. Et à moins qu'ils ne soient des racialistes cohérents, adorateurs de la Vie hiérarchisée, ceux qui aujourd'hui proclament ouvertement que la civilisation peut bien exister sans son arrière-plan traditionnel chrétien (ou musulman) s'en tiennent à une échelle de valeurs qui procède, soit d'un amour encore plus étroit que celui qui est prêché au nom du Christ ou de l'islam (par l'amour d'un simple individu ou de sa famille), soit tout au plus du même amour -- pas d'un amour plus élargi; pas d'un amour véritablement universel.

La moralité «généreuse» dérivée de la Libre Pensée moderne n'est pas meilleure que celle qui est basée sur les antiques croyances anthropocentrées, qui ont leur origine dans la tradition juive. C'est une moralité -- comme la vieille moralité chinoise, partout où le vrai bouddhisme et le vrai taoïsme ne l'ont pas modifiée -- centrée sur la «dignité de tous les hommes» et sur la société humaine en tant que référence suprême, la seule réalité que l'individu doit respecter et pour laquelle il doit vivre; une moralité qui ignore tout de l'affiliation de l'homme avec le reste de la nature vivante, et qui regarde les créatures sensibles comme n'ayant aucune valeur excepté dans le sens où elles peuvent être exploitées par l'homme pour le but plus «élevé» de sa santé, de son confort, de son habillement, de son amusement, etc. La croyance morale du Libre Penseur d'aujourd'hui est une croyance anthropocentrée -- non moins que celle de Descartes et de Malebranche, et plus tard, des idéalistes de la Révolution Française, et finalement d'Auguste Comte.

Nous croyons qu'il existe une manière différente de voir les choses -- une manière différente, en comparaison avec laquelle cette vision anthropocentrée semble aussi infantile, médiocre et barbare que peut sembler l'être la philosophie d'une tribu anthropophage, quand on la compare à celle des Saints chrétiens, ou même à celle des plus sincères idéologues du socialisme ou du communisme international moderne.

 Savitri Devi

 

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Trad. Arjuna. Le texte qui précède est extrait du premier chapitre du livre de Savitri Devi: Impeachment of Man (Calcutta, 1959). Le livre fut écrit en 1945-46. La plus récente édition peut être commandée à Noontide Press.

20/04/2015

Impôts, taxes : A quand la grande révolte des "contribuables" ?

Pierre-Joseph Proudhon l'avait déjà résumé en 1860, en une formule demeurée célèbre : "Ce nom depuis tant de siècles odieux et maudit : l'impôt."
C'en est devenu le plus évident de tous les lieux communs. Qui, au cours de sa vie, n'a jamais pesté contre le paiement de ses impôts ? Seulement, le sujet est bien trop grave pour ne se solder que par quelques traditionnelles et bien désuètes bougonneries.


Car au-delà des contestations routinières qui consistent à se plaindre tantôt du taux d'imposition, tantôt du champ d'application de la taxe, c'est en réalité le principe même de nombre de ces prélèvements obligatoires qu'il convient de remettre radicalement en question.

La TVA, que tout un chacun, puissant comme misérable, doit payer sur absolument tout ce qu'il achète, des biens de consommation quotidiens jusqu'aux articles de grand luxe, en tant que "Taxe sur la Valeur ajoutée", n'est rien de moins qu'une taxe visant les marges bénéficiaires des commerçants et prestataires de tous poils. Outre le fait qu'en soi, le principe même d'un tel impôt, nuisible à la liberté d'entreprendre, plombe la vie économique et est des plus contestables, le comble de l'injustice est atteint lorsque l'on prend conscience du fait que le coût de cette TVA  est répercuté sur le prix de vente. De sorte qu'au final, cet impôt censé taxer les bénéfices est en fait payé par...l'acheteur ou consommateur ! C'est en vertu de ce principe d'une simplicité confondante que la TVA joue un rôle majeur dans l'inflation, et que son impact sur le sacro-saint pouvoir d'achat des ménages est considérable.

La prétendue "taxe d'habitation" et l'ignoble taxe dite foncière, elles, ont pour objet de rendre payant ce qui est théoriquement censé relever du droit inaliénable et fondamental de tout citoyen. Ces deux "taxes", dignes héritières du scandaleux impôt sur les "portes et fenêtres" de l'Ancien Régime, consistent en effet, tout bonnement, à faire payer -et au prix fort- le simple fait d'habiter sous un toit ! Peu importe que vous ayiez la chance de posséder le logement et les terrains que vous occupez, ou que cette acquisition soit l'aboutissement de longues années de labeur et de sacrifices personnels. Vous devrez vous acquitter à ce titre d'une rançon conséquente, à laquelle s'ajoutera en sus l'inique "taxe d'habitation", qui frappe de façon arbitraire et inégale  tous les citoyens, même les locataires les plus modestes, en fonction de la commune où ils résident.

Et si vous ne payez pas, "ils" ont tout prévu : les "pénalités de retard", les saisies, et même jusqu'à l'expulsion, voire l'expropriation ! Comment est-il donc simplement possible  qu' à notre époque, si peu de gens soient encore conscients de l'abjection que représente l'existence même de ces "taxes" ? Même les allocataires de minimas sociaux s'y  retrouvent aujourd'hui assujettis. Faire payer le droit d'habiter sous un toit !! Certaines révolutions ont pourtant éclaté pour moins que ça...


La soi-disant "Cotisation Foncière des Entreprises", qui là encore frappe arbitrairement tous les commerçants et artisans, et dont le montant est aussi fixé ici en fonction de leur commune de résidence. Cet "impôt", qui relève davantage du vol qualifié que d'autre chose, remplace de facto la "Taxe professionnelle" prétendument abolie par Sarkozy. Mais comme dans bien des cas, "ils" reprennent donc d'une main ce qu'ils font mine de donner de l'autre. Le prétexte invoqué pour justifier l'existence de cette ignoble "CFE", c'est le fait de taxer les locaux dans lesquels un quelconque entrepreneur exerce son activité, qu'il s'agisse d'un magasin, d'un atelier ou autre, et que l'entrepreneur en question soit propriétaire ou locataire desdits locaux. Pire encore : s'il ne dispose d'aucun local spécifique, se contentant, par exemple, d'exercer son activité à partir de son domicile personnel, la "CFE" s'appliquera par conséquent à ce domicile personnel, et revient donc à lui imposer une seconde "taxe d'habitation" : les mêmes locaux sont ainsi taxés deux fois, voire trois fois s'il en est l'heureux propriétaire !!

Ajoutons à cela que le comble de l'infamie a été atteint lorsque l'exonération de cette "CFE", pour les "sans-dents" que sont les auto-entrepreneurs, a été abrogée fin 2014. Depuis le 1er janvier 2015, aussi aberrant et scandaleux que cela puisse paraître, les auto-entrepreneurs, qui sont dans la presque totalité des cas  des gens désargentés, ne réalisant que peu ou pas de chiffre d'affaire et qui ne disposent bien évidemment d'aucun local dédié à l'exercice de leur activité, se retrouvent donc eux aussi soumis à ce véritable racket institutionnalisé. Pour peu qu'il s'agisse d'allocataires du RSA, donc sans réelles ressources, on ne leur impose pas moins et la "taxe d'habitation", et la "CFE", dont on imagine mal comment ils pourraient s'acquitter, compte tenu de leurs revenus.

La liste des impôts et taxes totalement injustes et injustifiables dans leur essence même serait pour le moins fastidieuse à établir. Que l'on songe par exemple à la prétendue "Redevance audiovisuelle", dont le but est de financer la propagande médiatique, ainsi qu'une colossale entreprise permanente d'abrutissement des masses. Mais  que l'on songe aussi au Contrôle Technique obligatoire -et bien entendu payant, au prix fort- pour tous les véhicules de plus de quatre ans d'existence. Au RSI, qui fait de la vie de millions de travailleurs indépendants un véritable enfer. Aux "droits de succession", qui vous font acheter le droit d'hériter de vos proches.  Ou encore aux multiples "frais de gestion", "de dossier", frais administratifs divers, amendes et autres pénalités, qui ne sont jamais que des impôts déguisés, uniquement destinés à vous détrousser encore et toujours davantage, pour le plus grand profit de l'oligarchie parasitaire qui prétend vous gouverner. Car le butin qu'elle amasse ainsi ferait pâlir de jalousie les plus tristement célèbres figures du grand banditisme et de la Mafia.

Nous n'avons que faire, aujourd'hui, des organismes "respectables" qui prétendent défendre les intérêts des contribuables en usant d'une rhétorique mesurée, policée, consensuelle et aseptisée, toujours prompts à capituler, à se résigner aux plus honteuses et aux plus humiliantes compromissions. Ces organismes ne nous représentent aucunement, et il y a bien longtemps déjà que plus personne ne se fait d'illusions déplacées à leur sujet. Face au racket administratif et étatique généralisé, face à ce qu'il faut bien qualifier de crime en bandes organisées, c'est à l'émergence d'une nouvelle génération de résistants à l'ignominie que les temps appellent. Une nouvelle génération de résistants qui ne craindra pas de remettre radicalement en question l'existence même de l'infamie, ni de sortir, au besoin, du cadre de la "légalité" établie. Car lorsque l'injustice, la négation du droit et l'inacceptable se font loi, l'insoumission et la révolte deviennent le premier devoir de tout citoyen libre et éveillé.

Hans Cany

 

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12/04/2015

Le Traité transatlantique et autres menaces [VIDEO]

 

Dans cette édifiante vidéo, Alain de Benoist présente son nouveau livre, dont le titre éloquent, "Le Traité transatlantique et autres menaces", résonne comme un cri d'alerte. Il explique de façon concise et facilement accessible en quoi les dispositions dudit traité constituent un danger non seulement pour les intérêts économiques et la souveraineté des pays d'Europe, mais aussi pour l'ensemble de leurs citoyens, qui en verront leur vie quotidienne sérieusement impactée. A visionner/écouter attentivement, de façon à appréhender le problème et ses implications à  leur juste mesure.

H.C.


Alain de Benoist présente son livre "Le Traité... par kontrekulture

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29/03/2015

Les hologrammes du 11 septembre : Et si c'était vrai ? [VIDEOS]

 

A VISIONNER ABSOLUMENT !

 

Je souhaite porter à votre connaissance le contenu des vidéos ci-dessous, que je vous invite vivement à visionner attentivement et en intégralité. Elles vous promettent une révélation, aussi improbable que cela puisse vous sembler a priori. Il est absolument nécessaire  pour vous d'avoir accès à ces informations, afin de vous permettre de vous forger votre propre opinion sur le sujet. Après les avoir vues, vous comprendrez pourquoi elles m'ont au final convaincu.

Je suis souvent le premier à remettre en question les versions officielles de certains évènements. Mais j'ai longtemps été très réfractaire à l'idée que des choses particulièrement spectaculaires puissent n'être en réalité que des hologrammes habilement faits, destinés à mieux tromper le public. Il y a des cas où cette thèse me semblait exagérée. Ca me paraissait trop "gros" pour être crédible, et d'autant plus improbable que je pensais cela techniquement impossible. Pourtant, je me suis spontanément remémoré quelque chose, récemment. Je vous livre donc cette anecdote, en guise de préambule.

Voici une bonne vingtaine d'années, j'avais vu à la TV, en direct, un tour de "magie" du célèbre David Copperfield, prestidigitateur aussi talentueux que disposant de moyens conséquents. Il se trouvait à Paris. La nuit venait de tomber. La tour Eiffel était illuminée, et il annonçait qu'il allait la faire...disparaître ! Rien de moins. Après quelques simagrées d'usage, des millions de téléspectateurs ont pu constater, ébahis, que la fameuse tour semblait effectivement avoir disparu corps et bien... Mieux encore : des caméras disposées aux quatre coins de Paris ont alors montré que cette disparition apparente était visible de partout, quel que soit l'angle de vision !!! On aurait pu mettre sa main au feu qu'en effet, il n'y avait plus rien... Ce tour de prestidigitation m'avait véritablement bluffé, et je me suis demandé très longtemps quel pouvait être le "truc", sans trouver de réponse satisfaisante.

En y réfléchissant de nouveau, cela me semble finalement évident : il a dû employer une puissante projection d'hologrammes. Si l'on prend conscience de cela, on ne peut que convenir du fait qu'aujourd'hui, ce genre de choses n'a plus rien d'impossible, sur le plan technique. Cela semble même être devenu un jeu d'enfant, puisque même à cette époque, un "simple" civil, en l'occurrence un illusionniste médiatisé, pouvait s'en servir pour épater la galerie. Aujourd'hui, la technologie holographique a réalisé des progrès stupéfiants, et est même capable de reproduire le bruit, les vibrations... A tel point qu'à présent, il devient de plus en plus difficile de discerner le réel de l'illusion. Nous vivons dans un monde  englué à la fois dans la société du spectacle et dans le mensonge institutionnalisé. Plus nombreux seront les éveillés, plus nous approcherons du temps de la délivrance.

Hans Cany

 

 


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Curieux, cet avion qui se "fond" littéralement
dans la tour... N'est-il pas ?

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16/03/2015

Mouseland: Un petit dessin animé qui illustre l'escroquerie de l'élection et des gouvernements élus

A l'intention de tous ceux et toutes celles qui s'avèrent manifestement un peu durs à la comprenette, voici un petit dessin animé qui vous aidera peut-être à mieux saisir, sur un mode ludique, certaines choses essentielles qui semblent vous avoir échappé.
Du moins, j'ose espérer que cela vous aidera...


A REGARDER ABSOLUMENT.
Merci de votre attention.

SI LES ELECTIONS POUVAIENT REELLEMENT CHANGER LES CHOSES, ELLES SERAIENT INTERDITES !
(Et ce, depuis longtemps...)

 

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13:34 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : democratie |  Facebook | | | |

15/03/2015

Le scandale inouï de la CFE imposée aux auto-entrepreneurs

Cela n'aura échappé à personne. Le matraquage fiscal, déjà fortement intensifié durant l'ère Sarkozy, est aujourd'hui, sous le règne d'un gouvernement prétendument "socialiste" (sic), en train de prendre des proportions inédites. N'ayons pas peur des mots : il atteint désormais des sommets qui repoussent toujours et encore plus loin les limites de l'indécence.

Il est en ce moment même question de l'élargissement de la "redevance audiovisuelle" aux heureux possesseurs de supports mobiles, tels que les tablettes et autres smartphones. En attendant un probable élargissement de cette prétendue "redevance" aux simples possesseurs d'ordinateurs disposant d'une connexion internet, de façon générale. Ce qui, à mon humble avis, ne saurait tarder. On parle même, entre mille autres choses, de la création d'une taxe sur le simple mouillage, à laquelle seraient assujettis les propriétaires d'embarcations !  Ben voyons.

Dans un même ordre d'idée, ils ont récemment élargi la prétendue "Cotisation Foncière des Entreprises" (CFE) aux simples auto-entrepreneurs, qui sont généralement des gens qui ne gagnent pas un rond, et qui ne disposent d'aucun local pour exercer leur activité, puisqu'ils font juste ça à partir de leur domicile personnel. Cette "CFE" s'élève, pour la tranche minimale, à une modique somme comprise entre 215 et 500 euros... Rien que ça.

Or, les auto-entrepreneurs en question paient déjà, en tant que locataires, la prétendue "taxe d'habitation", impôt contestable en soi par excellence, puisqu'il consiste tout bonnement à faire payer le droit fondamental d'habiter sous un toit. Le comble de l'ignominie est allègrement franchi, lorsqu'on prend conscience du fait que non seulement les locataires doivent s'acquitter de cette "taxe", mais que les propriétaires doivent aussi payer une "taxe foncière" sur...les mêmes logements, lesquels sont ainsi, de facto, doublement taxés ! Avec la CFE élargie aux "sans dents" que sont les auto-entrepreneurs, c'est donc une double peine qu'on leur inflige,  sous un prétexte analogue dans les deux cas. Et tout ceci, bien entendu, s'ajoutant au scandale du RSI, prélèvement régulier effectué sur le chiffre d'affaire desdits auto-entrepreneurs, auquel ils sont soumis au même titre que tous les commerçants, artisans et autres acteurs des professions dites "libérales".

L'insoumission fiscale pure et simple sera bientôt notre ultime recours. Il faudra avoir le cran de refuser catégoriquement de verser ces rançons. Mais combien sont ceux qui auront le courage de tenir tête à ces gangsters, face aux pressions, à l'intimidation et aux chantages administratifs ? La colère gronde, la colère monte. Doucement mais sûrement, et ce de toutes parts. Nos chers gouvernants seraient mieux avisés d'en tenir compte, sans quoi le retour de manivelle promet, à la longue, d'être assez rude pour eux.

Combien de temps allons-nous encore rester passifs face à de telles infamies ?!? C'est plus qu'un scandale. Cela relève carrément du vol qualifié, voire du crime organisé. Réveillez-vous. Réveillons-nous.

Hans CANY

 

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La théorie de la "théorie du complot", par Etienne CHOUARD [VIDEO]

Nécessaire mise au point d'Etienne CHOUARD, d'une durée de 3mn50s, à l'intention de tous ceux et toutes celles auxquels quelque chose d'essentiel a manifestement échappé...

 

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24/02/2015

24 Février : Jour du Souvenir païen

 

Le 24 février 391, l'empereur Théodose promulguait un édit interdisant les croyances et pratiques "païennes" sous peine de mort.

Aujourd'hui ce jour est, pour les païens, un jour hommage envers les victimes des intégrismes et de l'intolérance religieux.

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Une opération sous faux drapeau, c'est très simple...

Il y a près de deux mois, l’attentat terroriste contre la rédaction de Charlie-Hebdo a ébranlé les esprits dans le monde entier. Dans les réseaux sociaux, on a déjà beaucoup discuté de cette attaque. Différents services d’élucidation ont remarqué les incohérences massives en rapport avec l’attaque et son explication.

 

 

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13:22 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | | |

21/02/2015

Classement 2015 de la liberté de la presse : la France en 38ème position


Le nouveau classement annuel pour la liberté de la presse, émanant de l'ONG Reporters Sans Frontières (RSF), vient de tomber. L'Hexagonie réussit cette fois l'exploit de se placer en...38ème position ! Juste devant l'Afrique du Sud et Samoa... Applaudissons bien fort la performance.
  Y'a bon, la "patrie des Droits de l'Homme". Cocorico.


HC




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Libye : qui présentera « l’addition » à Sarkozy, Juppé et BHL? par Bernard Lugan

 

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Au mois de mars 2011, à l’issue d’une campagne médiatique d’une rare intensité initiée par BHL, Nicolas Sarkozy décida d’entrer en guerre contre le colonel Kadhafi avec lequel il était encore dans les meilleurs termes quelques mois auparavant.

Le 17 mars, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, arracha la résolution 1973[1] au Conseil de Sécurité de l’ONU, ce qui permit d’ouvrir les hostilités.

Le 19 mars, 19 avions français (chasseurs et ravitailleurs) lancèrent un raid de 2h30 au dessus de la Libye. L’incompréhensible guerre franco-libyenne ou otano-libyenne, venait de débuter.

Les raisons de ce conflit aux conséquences à ce point dramatiques qu’une intervention internationale paraît aujourd’hui indispensable sont toujours aussi mystérieuses. A l’époque, l’Elysée avança l’argument d’une action humanitaire destinée à « sauver la population de Benghazi ». Le mardi 16 décembre 2014, le président tchadien Idriss Deby donna une autre explication en déclarant qu’en entrant en guerre en Libye:  » l’objectif de l’OTAN était d’assassiner Kadhafi. Cet objectif a été atteint« [2].

Quoiqu’il en soit de ses causes officielles ou officieuses, réelles ou supposées, étayées ou fantasmées, le résultat de cette guerre « pour la démocratie et les droits de l’homme », est catastrophique :
– Les alliés islamistes du Qatar et de la Turquie ont pris le contrôle d’une partie des approvisionnements gaziers et pétroliers de l’Europe.

– Daesh a lancé une entreprise de coagulation des milices islamistes. Celles qui lui ont fait allégeance contrôlent une partie de la Cyrénaïque et à l’ouest, elles sont sur la frontière tunisienne. Partout, elles font régner la terreur.

– L’Egypte est directement menacée ainsi que la Tunisie et l’Algérie. Au sud, le Tchad et le Niger sont en première ligne alors qu’avec Boko Haram un second front islamiste s’est ouvert sur leurs frontières.

– Les gangs islamo-mafieux déversent des dizaines de milliers de migrants sur les côtes européennes. Au lieu de les refouler, la marine italienne les récupère en mer pour les installer en Europe…d’où ils ne repartiront plus. Or, tout le monde sait que des terroristes se dissimulent parmi eux et qu’ils vont créer des cellules « dormantes » au sein de l’ « espace Schengen ».

Face à ce désastre, comme s’ils étaient étrangers au chaos qu’ils provoquèrent, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé aspirent à la plus haute charge de l’Etat français. Quant à leur inspirateur guerrier, il continue à promener sa superbe et son échancrure de col sur les plateaux des télévisions…


Bernard Lugan
18/02/2015

Source : bernardlugan.blogspot.fr

 

libye,géopolitique et politique internationale

 

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19/02/2015

"Complotisme", "conspirationnisme", "confusionnisme" : y'a bon la délation

Puisque certain(e)s, se croyant apparemment fort bien inspirés, me "dénoncent" inlassablement en tant que propagateur de thèses "complotistes" ou "confusionnistes" (sic), il est de mon devoir de rafraîchir les esprits embrumés, à propos d'un terme qu'ils se contentent généralement de répéter de façon quasi-incantatoire, tels des perroquets, mais dont le sens profond et l'origine même leur échappent.
A méditer...

HC

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hans cany

 

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17/02/2015

Alain de Benoist : « L’État islamique a été créé par les États-Unis ! »

 

 

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Pour que cette union nationale dont on nous rebat les oreilles depuis des jours ait un sens, cela nécessite la menace d’un ennemi commun. Mais quel est-il, sachant que personne ne l’a pour l’instant désigné ? Car se contenter d’évoquer le « terrorisme », ça demeure un peu vague…

Nous assistons actuellement à d’incessantes gesticulations visant à tout faire pour ne pas désigner l’ennemi sous son nom. La notion d’ennemi devient problématique dès l’instant où l’on ne veut pas en avoir, parce que l’on a oublié que l’histoire est tragique et qu’on a voulu mettre la guerre hors la loi. Mais il y a au moins deux autres raisons à ce refus d’appeler l’ennemi par son nom. La première est que cette désignation paraît politiquement incorrecte, car susceptible d’« amalgame » (le mot est d’origine arabe : âmal a-jammâa). La seconde, la plus fondamentale, est que la classe politique n’est pas étrangère à son apparition.

La France a fait deux erreurs gravissimes : la guerre en Libye, qui a plongé ce pays dans la guerre civile et l’a transformé en arsenal à ciel ouvert, et l’affaire syrienne, où nous avons apporté notre appui aux adversaires de Bachar el-Assad, qui sont les mêmes islamistes que nos troupes combattent en Irak et au Mali. À cela s’ajoute que « l’État islamique a été créé par les États-Unis », comme l’a rappelé sans ambages le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre, au Sénat le 17 décembre dernier, et que le terrorisme n’a cessé d’être financé par le Qatar et l’Arabie saoudite, que nous considérons à la fois comme des clients et des alliés.

Dans le cas du terrorisme intérieur, le problème est le même. Nous ne sommes plus en effet confrontés à un « terrorisme global » tel qu’on en a connu par le monde à la grande époque d’Al-Qaïda mais, comme Xavier Raufer ne cesse de le répéter, à un terrorisme autochtone, qui est le fait de racailles des cités ayant fait leurs classes dans le grand banditisme avant de se transformer en bombes humaines sous l’effet de l’endoctrinement ou d’un délire partagé. De Mohammed Merah aux frères Kouachi, ce terrorisme est indissociable de la criminalité (ce n’est pas avec des pétrodollars mais des braquages de proximité que les terroristes se procurent leurs kalachnikov). Lutter contre le « gangsterrorisme » implique donc de s’appuyer sur le renseignement criminel. Or, si les renseignements existent, ils ne sont pas exploités, précisément parce qu’on se refuse à admettre la réalité, à savoir que ce terrorisme est l’une des conséquences de l’immigration. La France, en d’autres termes, a sécrété un nouveau type de terrorisme en laissant s’installer un milieu criminel qui échappe en grande partie à son contrôle. C’est pour cela que chez ces terroristes, qui étaient pourtant surveillés, on n’a pas repéré le risque de passage à l’acte. Les directives données par le renseignement intérieur n’étaient pas les bonnes. On a préféré surveiller Internet et spéculer sur le retour des djihadistes plutôt que d’être sur le terrain, au cœur même des cités. Or, le problème ne se situe pas au Yémen ou en Syrie, mais dans les banlieues.

Sommes-nous en guerre ?

Le terrorisme, c’est la guerre en temps de paix. Et aussi, comme l’a dit Paul Virilio, la « guerre sans fin, aux deux sens de ce mot ». À l’étranger, nous sommes en guerre contre le djihadisme, branche terroriste de l’islamisme salafiste. En France, nous sommes en guerre contre un terrorisme intérieur, pur produit de cette immigration incontrôlée qu’on a laissée se développer comme un chaudron de sorcières d’où sortent des racailles plus ou moins débiles, passées du gangstérisme à l’islamisme radical, puis de l’islamisme radical au djihad pulsionnel.

Qui peut croire que l’on résoudra le problème avec des « cours civiques » à l’école, des incantations à la laïcité, de pieuses considérations tirées de l’histoire sainte du « vivre ensemble » ou de nouvelles lois en forme de gris-gris vaudous « contre-toutes-les-discriminations » ? C’est pourtant très exactement là que nous en sommes. La classe dirigeante est devenue totalement prisonnière de son incapacité à voir les choses en face, cause principale de son indécision (et de son désarroi, car elle ne sait plus que faire). Elle prétend se battre contre un ennemi dont elle ne veut pas reconnaître qu’il s’agit d’un Golem qu’elle a engendré. Le docteur Frankenstein ne peut pas lutter contre sa créature parce que c’est sa créature. Les terroristes dont Mohammed Merah reste le prototype sont les fruits de trente ans d’angélisme et de cécité volontaire sur l’immigration, d’une « politique de la ville » qui se résume à 100 milliards d’euros partis en fumée après avoir été distribués à des associations fictives, et d’une « culture de l’excuse » qui s’est muée en culture de l’impunité.

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

 

Source : Boulevard Voltaire

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12/02/2015

Liberté d'expression en France : Vincent Reynouard condamné à 2 ans fermes pour révisionnisme !

En ce mercredi 11 février 2015, le tribunal de Coutances vient donc de prononcer le verdict de deux ans de prison ferme (!!) à l'encontre de Vincent Reynouard, pour "délit" de révisionnisme, ou "négationnisme" (sic), comme le disent les détracteurs du révisionnisme historique. 

Deux ans, en vertu de l'ignoble loi scélérate et liberticide dite "Loi Fabius-Gayssot". Eh oui, c'est bien en France, "patrie des Droits de l'Homme" et de la sacro-sainte liberté d'expression, que l'on emprisonne aujourd'hui des gens en raison de leurs opinions, de leurs écrits, de leurs travaux. 

Deux ans !! La condamnation est si lourde que même le procureur, qui endosse pourtant le rôle d'accusateur public, a jugé cette peine excessive. C'est donc lui qui a interjeté appel...  C'est dire.

Ah qu'elle est jolie, la "liberté d'expression" en Hexagonie...
Alors, tous les Charlie/charlots : où êtes-vous donc, à présent ???
Tas de vils hypocrites !

Je vous invite à présent à visionner la vidéo déjà réalisée par mon vieil ami Vincent, suite à cette décision de "Justice" digne de l'ère des procès staliniens. Rien à ajouter.

Hans CANY

 

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Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'Histoire... [VIDEO]

Vincent Reynouard appelle l'attention sur le fait que ce sont les vainqueurs de 1945, donc les ennemis les plus acharnés du national-socialisme, qui écrivent l'histoire de l'Europe depuis maintenant 70 ans. Il s'agit donc d'une histoire partiale.

Pour le prouver, Vincent Reynouard montre les images atroces de victimes des "bons" que les Allemands auraient pu largement diffuser après la guerre, s'ils l'avaient gagnée. Allemands de Pologne massacrés, victimes des bombardements de terreur, atomisation du Japon, Allemands de l'Est massacrés, femmes violées...

Des images que l'on ne montre quasiment jamais au grand public, et pour cause : elles modifient radicalement notre perception de l'Histoire.

 

 

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En guise de conclusion, une vidéo musicale qui revient sur un crime de guerre emblématique, Dresde, le 13 février 1945 :


UK DECAY : "Dresden"

Paroles/Lyrics :

Dresden baby
Where's the lesson to learn ?
No source or reference
All your evidence burnt
Ashes the cinders they fall
But no midnight deadlines
For your ball
Because you're waiting
Oh, still waiting

No witness left
The walls now deaf
No witness left
To testify
Testify
Who'll testify ?
Against your war crimes

And they're waiting
Oh, still waiting
Feeling for the cause
Hands raised please
The lemmings fall
To take the call
To sleep with ease

Stranger in danger
Calls aid to his side
He calls for a good Samaritan
A protection of pride

The war, the spoils
From cold turns to boil
And we're waiting
Oh still waiting.

The epitaph
The charred terrain
The board wiped clean
To try and start,
They'll start again
Playing your war games

And we're waiting
Oh still waiting
They're feeling
For the cause
Hands raised please
The lemmings fall
To take the call
So sleep with ease
1980 Germany
1980 Germany
Time moves on
Predictions proved
Wrong - again
1980 Germany
And I'm still waiting...

21:33 Publié dans Histoire, Musique, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | | |

07/02/2015

Heureux qui communiste...est revenu de loin

 

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Heureux qui, communiste, aura vécu la fin d'un monde...mais y aura pleinement survécu. Ce fut mon cas, de fin 1983 à fin 1988, environs. De manière fanatique, obsessionnelle, je me suis engagé dans cette erreur de jeunesse, qui m'a vu soutenir les courants les plus contradictoires, du pro-soviétisme bon teint à la tentation du communisme patriotique et autogestionnaire de la Yougoslavie titiste, en passant par l'intransigeance marxiste-léniniste  pure et dure, et finalement très stalinienne, des lignes pro-albanaise et nord-coréenne. Le tout en passant par un soutien sans nuances à tous les groupes terroristes d'extrême-gauche pratiquant la lutte armée, d'Action Directe en France aux Cellules Communistes Combattantes (CCC) en Belgique, en passant par la Fraction Armée Rouge allemande (ex-"Bande à Baader"), ETA, les Brigades Rouges italiennes etc.

Une constante, cependant : je n'ai jamais été trotsko, ni même attiré, ne serait-ce que faiblement, par les trotskards de diverses obédiences. Ces gens m'ont toujours révulsés au plus haut point. De ce fait, on m'a globalement collé l'étiquette infamante du "stal", le partisan ringardisé des "vieux" PC, et le larbin inconditionnel des pires dictatures, selon eux. De cette période quelque peu confuse mais néanmoins très intense, j'ai évidemment renié l'essentiel, les plus importants fondements doctrinaux et idéologiques qui m'agitaient alors et m'attiraient irrésistiblement dans les pattes du totalitarisme rouge, exactement comme je le fus tout d'abord par le totalitarisme brun dans ma prime enfance. Néanmoins, je retiens de cette période quelques points qui paraitront secondaires aux uns, mais qui m'apparaissent d'une importance capitale à moi. Ils ont activement contribué à faire de moi ce que je suis aujourd'hui même, et ce, même si mon apostasie de cette véritable secte politique fut tout aussi radicale qu'elle restera à jamais irrémédiable.

Ces points positifs, ceux dont j'ai réellement retenu l'essence et l'ai incorporée depuis des lustres à ma propre pensée, les voici.



Les points essentiels que je retiens


D'Enver Hoxha et de la tendance pro-albanaise, très dure, je retiendrai notamment l'enseignement de ne toujours compter que sur ses propres forces. Cela sous-entend de ne jamais se faire d'illusions, de ne pas se tromper d'amis, et de ne pas s'abaisser au reniement ni à la vilénie en aucun cas. C'est aussi une ligne qui prône une indépendance nationale et une souveraineté farouches, très encline à soutenir tous les mouvements anti-impérialistes dans le monde, y compris les Khmers Rouges de Pol Pot. Enver Hoxha et le communisme albanais, c'est aussi la recherche d'une autarcie la plus complète possible, pour ne pas dépendre d'un impérialisme ou d'un autre. Une mentalité de bunker à toute épreuve, de citadelle assiégée, de forteresse imprenable. Telle est l'essence profonde de ce véritable national-communisme à la mode de Tirana.

De mon pro-soviétisme très "orthodoxe", je ne regrette absolument pas d'avoir approuvé et soutenu en son temps l'intervention militaire soviétique en Afghanistan (1979-1989). Comme je l'ai expliqué de façon détaillée dans un article (1) à ce sujet précis, non seulement je ne suis pas peu fier d'avoir été une des trop rares personnes clairvoyantes au sujet de ce qu'il se passait réellement dans ce pays, mais de surcroit, je me félicite pour ma ténacité à défendre bec et ongles ce qui semblait indéfendable aux yeux de beaucoup. Aujourd'hui, on voit très bien ce que l'ignorance et le parti pris antisoviétique/anticommuniste ont pu donner, alors qu'il apparaît enfin de plus en plus, de manière évidente, que l'Armée Rouge se trouvait alors aux avant-postes de l'Occident, qu'elle défendait tant bien que mal contre le péril grandissant de la barbarie fondamentaliste, soutenue matériellement, financièrement et politiquement par les USA et tous leurs idiots utiles, de droite comme de gauche.
Je suis sûr que bien des célébrités et des chanteurs que vous appréciez y sont allés de leur petit couplet, tant sur les "rebelles afghans" -qui n'étaient pas autre chose que les futurs talibans- que sur les méchants impérialistes russes...  Quel aveuglement consternant. Il eut fallu soutenir au contraire très massivement la juste cause de l'Armée Rouge  engagée en Afghanistan. Mais ceux-là semblent avoir été bien peu nombreux à être clairvoyants, en vérité...


De certaines grandes figures comme Fidel Castro à Cuba, Ho Chi Minh au Vietnam, Daniel Ortega et ses sandinistes au Nicaragua, Thomas Sankara au Burkina Faso, Tito en Yougoslavie, je retiendrai surtout l'attachement viscéral à la mère patrie et à sa souveraineté, ainsi qu'au progrès de la justice sociale dans leurs pays. Au crédit du titisme yougoslave, en plus du non-alignement, on pourra aussi noter les expériences marxistes du fédéralisme et de l'autogestion qui, même si condamnées à échouer dans le carcan étatique de la doctrine officielle, ont au moins eu le mérite d'exister. Elle permettent aujourd'hui de voir quel type d'erreur ne doit pas être reproduit. En outre, c'est aussi via les Non-Alignés initiés par Tito, autant que par l'actualité médiatique, que j'ai entendu parler du Libyen Mouammar El-Kadhafi, qui m'a aussitôt inspiré une vive sympathie.

Je retiens aussi de Karl Marx qu'il a dit que la Religion était l'opium du peuple. Si Marx a dit au moins une chose parfaitement exacte et juste dans sa vie, c'est bien celle-ci. A laquelle on pourrait hélas ajouter ces autres opiums que sont devenus la footballâtrie, la téléréalité, la presse "people" etc. Bref, la société du spectacle.

De l'ensemble je retiens, enfin, une violente aversion pour la ploutocratie et pour le capitalisme en général, pas seulement sous sa forme libérale. Je retiens aussi de fortes préoccupations d'ordre social et sociétal, même si le socialisme dont je me réclame aujourd'hui est d'essence proudhonienne, et non plus marxiste. Il ne s'agit plus de socialisme étatique, très loin s'en faut.

 

Et si l'URSS renaissait de ses cendres ?


Après tout, n'y a-t-il pas lieu de souhaiter ardemment le retour de l' Union Soviétique ?

-Parce que depuis la disparition du "Bloc de l'Est", les beaufs et les bourgeois capitalistes croient avoir "gagné" la partie, et ne se sentent plus pisser.

-Parce que depuis, les impérialistes yankees se croient vraiment tout permis, et n'hésitent plus du tout à agresser militairement toute nation qui ne leur prête pas allégeance.

-Parce que l'URSS, ça avait quand même une autre gueule que la Russie toute miteuse d'après.

-Parce que dans la Russie d' aujourd'hui, on n'avait pas vu autant de misère et d'inégalités chez le peuple depuis l'époque des Tsars.

-Parce qu'au moins, à l'époque soviétique, les citoyens russes avaient droit à un boulot garanti, à une médecine digne de ce nom, et à divers avantages sociaux.

-Parce que l'on peut avoir une certaine nostalgie de l'Armée Rouge et de ses impressionnants défilés sur la place du même nom.

-Parce que nous aimions beaucoup tout le décorum communiste à base d'affiches géantes, de Réalisme socialiste, de drapeaux rouges, d'étoiles rouges, de faucilles et marteaux, et de portraits de Marx-Engels-Lénine-Staline.

-Parce que les maffieux, "nouveaux riches", et autres milliardaires russes nous font gerber, et que nous rêvons que les goulags soient réouverts, pour les accueillir...

-Parce que la "Guerre froide", c'était somme toute assez rigolo, et ça mettait un peu de piment dans l'actualité mondiale.

-Parce que le KGB faisait au moins contrepoids face à la CIA, et que le Pacte de Varsovie limitait les prétentions de l'OTAN.

-Parce que de toute façon, sans le Pacte de Varsovie, à quoi est bien censée servir l'OTAN ??...


-Parce que depuis qu'il n'est plus inféodé à Moscou, le PCF est devenu tout mou, et que Georges Marchais était quand même beaucoup plus marrant que les Robert Hue et autres Marie-George Buffet.

-Parce qu'à l'époque, se dire communiste, ça ne signifiait pas être une espèce de soce-dem bien pensant et très politiquement correct, et que ce n'était donc pas un sujet de rigolade comme maintenant.

-Parce qu'à l'époque, "L' Huma" n'était pas un vulgaire torchon aseptisé comme aujourd'hui, mais plutôt une sorte de "Pravda" francophone.

-Parce qu'à l'époque, être membre des Jeunesses Communistes en France, c'était quasiment aussi diabolisé par les ducons que d'être membre des Jeunesses hitlériennes...et ça, c'était assez jouissif !

-Parce que cette crevure de "Petit Père des Peuples", quoi qu'on en dise, était quand même un bonhomme exceptionnel, aussi fascinant que tyrannique, et aussi cynique que froidement calculateur.  .

-Parce que faire passer une aussi grossière dictature sous les vocables de "démocratie populaire" et de "centralisme démocratique", c'était quand même très très fort !

-Parce que les Talibans faisaient moins chier le monde en Afghanistan quand l'Armée Rouge y était.

-Parce que le sort de Sakharov ne nous émouvait pas plus que ça à l'époque, et que nous préférions l'appeler "Sac à merde" .

-Parce que c'était amusant de scandaliser les bonnes consciences de service en parlant de "bilan globalement positif", comme avait si bien su le faire notre ineffable Jojo national.

-Parce que la langue de bois bureaucratique avait son charme.

-Parce que le jargon soviétique est tout aussi poilant qu' irremplaçable.

-Parce que lors des tentatives de putsch "conservateurs" à Moscou au début des années 90, notre sympathie allait sans réserves aux putschistes.

-Parce que si un beau jour on se réveille en apprenant que l'URSS vient de renaître de ses cendres, on fêtera l'évènement en faisant péter le champagne et en gueulant l'Internationale sur notre balcon, drapeau rouge à la fenêtre.

-Parce que...
Et puis non, merde.
Je m'égare. Je divague.


Désolé, c'était une mauvaise rechute. Je vais de ce pas me ressaisir, faire mon autocritique et tout ça. Je ne serai point une de ces vipères lubriques qui s'égarent dans les marécages fangeux du déviationnisme.

N'empêche. N'empêche qu'il y a du vrai dans tout ce que j'ai énuméré ci-dessus, et que vous pourrez difficilement le nier.

Et n'empêche que dans certains cas, et blague à part, on en viendrait presque à le regretter, le bon vieil ogre bolchévique. Mais bon, il subsiste bel et bien dans un petit pays : la RPDC, ou Corée du Nord. C'est le dernier bastion du stalinisme pur et dur.  Imaginez un univers style "1984" de George Orwell, en permanence et grandeur nature. Le tout en s'appuyant sur une armée qui n'est  visiblement pas constituée que de chochottes et de petits cœurs délicats. Cela fait rêver, non ?

 

 

Mao est mort ? Alors vive Moa !


Aujourd'hui, j'ai beaucoup changé. J'ai troqué le rouge pour le vert et le noir, le socialisme étatique, autoritaire et centraliste pour le socialisme autogestionnaire, la démocratie directe et le fédéralisme intégral. Mais au fond de moi je garde une certaine nostalgie d'un monde qui, bien que bipolaire à quelques rares et faibles exceptions, avait au moins le mérite de ne pas être totalement déséquilibré par l'hégémonie d'une grande puissance à l'échelle planétaire, par l'hégémonie d'une idéologie, d'une idéologie unique : celui d'un libéralisme à la fois économique et sociétal, sur le modèle dit "occidental". Le "socialisme" marxiste, d'essence étatique, a lamentablement échoué partout, réalisant ce que Marx avait prédit pour le capitalisme condamné à s'autodétruire. Le libéral-capitalisme finira lui aussi par s'effondrer tôt ou tard, comme s'effondrent tous les empires.

A mon époque, celle où, sur le tard, j'étais de ceux qui, au sein de la mouvance JC / PCF tentaient d'éviter la liquidation de tout l'essentiel, j'ai très vite appris ce que militer pour une cause jugée de façon hostile par au moins 80% des gens signifie, tant concrètement que politiquement. On exclut les parias, les renégats, les déviants, les révisionnistes, les "confusionnistes" et que sais-je encore, bref tous ceux que l'on voue aux gémonies pour avoir osé se détourner -ne serait-ce qu'à un très faible degré- des canons idéologiques et esthétiques que l'on cherche à imposer à tous, pour faire de nous tous des consommateurs-mains d'œuvre-clones indifférenciés et interchangeables, adaptés à leur finance apatride. Dès l'époque où j'ai rompu avec le marxisme, les éléments dissolvants du trotskysme et du juquinisme minaient le Parti Communiste de l'intérieur. Le ver était dans le fruit, dès que Georges Marchais a dû passer la main à Robert Hue. De toute façon, familiarisé avec les thèses albanaises, je voyais bien qu'elles cadraient justes avec la décomposition des partis communistes de tous pays à la même époque. Notons simplement qu'aux grandes heures du gaullisme, le PCF était carrément le deuxième parti de France... Il n'est aujourd'hui plus qu'un groupuscule gauchistoïde, bien-pensant et désuet parmi tant d'autres.

J'ai eu de sombres pressentiments lorsque j'ai vu l'Armée Rouge quitter l'Afghanistan, courant 1989. J'ai eu envie de vomir quand j'ai vu la fin atroce et ignominieuse des époux Ceaucescu en décembre 1989, de  Mohammad Najibullah et de son frère en 1996 à Kaboul (2), et de quelques autres, dont beaucoup n'ont été, heureusement pour eux, que négligemment déposés. A partir de ces instants, j'ai saisi que tout un monde, tout un système s'effondrait.

Aujourd'hui, j'estime avoir toujours vu  beaucoup plus juste qu'au moins 90% des gens, et ce depuis l'époque de l'intervention soviétique en Afghanistan. Intervention que nous aurions dû soutenir et appuyer si nous ne voulions pas nous retrouver dans la situation que nous connaissons aujourd'hui.
Pourtant, avouez-le : faites-vous encore partie de ceux qui gobent béatement une certaine propagande made in CIA ? Il y a des chances.

En guise de conclusion, on pourra noter que la désintoxication idéologique doit toujours s'appliquer de façon adaptée à chaque individu, en fonction de sa personnalité, de ses goûts, de ses penchants esthétiques etc. Tout ceci joue aussi un rôle fondamental, et je n'ai pas non plus oublié l'agit-prop, que l'on qualifierait aujourd'hui de "Communication".

Il y a du bon, du fondamental et de l'intemporel, à retenir de mon lointain passage sous les plis du drapeau rouge. Le tout est simplement de savoir trier, séparer le bon grain de l'ivraie, pour n'en retenir que quelques considérations d'ordre technique, mécanique et stratégique. Il n'est pas de sauveur suprême, proclame la chanson. Ni Dieu, ni César ni tribun. La question n'a plus lieu d'être. La nouvelle question est juste : dans quelle mesure les totalitarismes, qu'ils soient rouges, bruns, rouges-bruns ou brun-rouge exercent-ils plus qu'un attrait, par une véritable fascination ? Adhésion d'ordre idéologique ou non, et si oui, partielle ou totale, proche ou éloignée ?   Doit-on parler pour autant de "fasci-nation", comme une sorte de préoccupation d'ordre purement esthétique ? Souvent, les deux facteurs s'y additionnent, s'y conjuguent. Parfois, tel n'est pas le cas. Le mien, ce le fut. Mais j'en suis bien revenu.

 Hans CANY

 

NOTES :

1 : "Afghanistan 1979-1989 : NON, je ne regrette RIEN !"

2: Idem

 

LE PCF, c'était mieux avant.

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01/02/2015

Wikipédia ostracise Françoise Petitdemange et Michel J. Cuny

 

 

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Quarante années de censure.

Dans ce temps où la liberté d’expression est, paraît-il, fêtée dans les rues de France et de Navarre avec, comme seul objectif, de masquer la guerre qui est maintenant engagée contre l’Islam un peu partout au Moyen-Orient, et de-ci, de-là, en Afrique, il n’y a pas à s’étonner de voir la censure gagner, jour après jour, un terrain considérable.

Il y aura quarante ans en 2016 que Françoise Petitdemange et moi vivons de l’écriture, et uniquement de l’écriture de livres qui, pour une dizaine des plus récents, vont de 470 pages à 660 pages.

Depuis bientôt quarante ans, nous n’aurons jamais pu exister dans la presse nationale, qu’elle soit télévisuelle, radiophonique ou sur papier. Nous sommes comme si nous n’étions pas…

Il est vrai que nous n’avons pas hésité à étudier de près les documents qui sont sous-jacents à des intitulés aussi divers que ceux-ci : Ernest-Antoine Seillière, De Gaulle, Voltaire, Hannah Arendt, etc.

Curieusement, dès 1976, nous avions les renseignements généraux sur le dos : il s’était agi d’une visite – dont nous n’aurions jamais dû savoir qu’elle avait eu lieu – à nos propriétaires (36, rue des Trois Villes, 88100 Saint-Dié).

Les choses se sont nettement aggravées en 1994, lorsque nous avons publié « Fallait-il laisser mourir Jean Moulin ? » Le pourquoi est indiqué ici : http://souverainement.canalblog.com

Pour « Ernest-Antoine Seillière – Quand le capitalisme français dit son nom« , c’est la réélection de Jacques Chirac (inattendue) qui a clos le bec des journalistes d’abord disposés – avant le fatidique deuxième tour – à en faire état… Notre livre avait le défaut de dire quelques mots d’un ancêtre de madame Chirac (co-créateur de la Banque de France – 1801)

« Voltaire – L’or au prix du sang » ne pouvait certes pas améliorer notre situation sur la place publique. Ce qu’on comprendra mieux en jetant un oeil ici : http://voltairecriminel.canalblog.com

Même la revue « Prescrire » qui, dès les premiers contacts, ne paraissait pas devoir rester insensible aux larges investigations que nous avions menées, a dû finalement se résoudre à ne rien dire d’ « Une santé aux mains du grand capital ? – L’alerte du Médiator« . Sur son contenu, voir : http://unesanteauxmainsdugrandcapital.hautetfort.com

Il est sûr que, par sa mise en cause argumentée et définitive d’une partie essentielle de l’œuvre de Hannah Arendt, « Quand le capital se joue du travail – Chronique d’un désastre permanent » ne pouvait pas plaire à toute cette faune en quoi consiste le journalisme main stream qui tient tout le pays à la gorge désormais. On le verra ici : http://crimesdestaline.canalblog.com

Mais avec « La Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011)« , Françoise Petitdemange a carrément déclenché, sans le vouloir, l’hallali qui nous menaçait depuis longtemps, et qu’il devient urgent de pousser à sa dernière limite possible, compte tenu de l’existence d’Internet et des relais que celui-ci nous offre ici ou là dans le monde…

Une radio associative a pu voir ce qui se passait dans ses studios sitôt qu’on y faisait la tentative, à l’occasion d’une émission consacrée à ne pas salir la réputation de Muammar Gaddhafi, de joindre par téléphone Françoise Petitdemange elle-même. La preuve est ici : http://www.radiogalere.org/node/6113

Ce document prouve effectivement qu’il y a certaines choses qui ne peuvent pas plaire à tout le monde. Françoise Petitdemange montre ce qu’étaient les enjeux géopolitiques de la guerre lancée pour balayer Muammar Gaddhafi et détruire son pays… Enjeux qui s’étendent, bien sûr, à l’ensemble des quarante-deux années d’existence de la Libye révolutionnaire. Ce que le commun des mortels n’a pas besoin de savoir, en France, puisqu’il va falloir répéter, à de multiples reprises, dans le monde arabo-musulman et ailleurs, le même genre de crimes… L’économie capitaliste française n’a aucune chance de s’en tirer sans cela.

Dans ce contexte, il faut tout faire pour que le titre même de ce livre de 542 pages :  » La Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011) » de Françoise Petitdemange n’apparaisse nulle part, et d’abord pas dans… Wikipédia. Nous y voici.

Citons cet extrait du courriel adressé le 28 janvier 2015 (16 heures 54) à Wikipédia par Françoise

Petitdemange :

« Depuis 2008 que nous tentons de nous inscrire sur Wikipédia… Cela paraît impossible ! C’est tout de même assez étrange dans la mesure où Michel J. Cuny et Françoise Petitdemange (moi- même) sommes écrivain et écrivaine et vivons de l’écriture de nos ouvrages depuis… 1976 ! Wikipédia attend-il notre mort pour nous faire figurer dans ses colonnes ?

Je viens de passer une partie de l’après-midi à essayer d’ajouter le titre de mon ouvrage La Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011), Editions Paroles Vives, 2014, dans la rubrique « Bibliographie » de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne. Les prénom et nom de l’auteuse et le titre du livre apparaissent puis disparaissent de la rubrique. »

Extrait de la réponse de Wikipédia, le même jour, à 18 heures :

« L’ouvrage que vous tentez d’ajouter à la bibliographie de l’article Jamahiriya arabe libyenne ne semble pas être une source de qualité telle que définie sur Wikipédia (voir WP:Citez vos sources#Qualité des sources). Ce livre, rédigé par une personne a priori non compétente en géopolitique ou sur l’histoire de la Libye, n’est pas considéré comme une source de référence ; seules ces dernières sont acceptées dans les sections « Bibliographie » des articles. »

Pour l’ensemble de cette correspondance mémorable, voir (en déroulant juqu’au titre, en caractères rouges : « Jusqu’où peut aller la volonté de tuer en faisant taire l’expression« ) http://www.francoisepetitdemange.sitew.fr

Une petite question pour finir… et au-delà de cet « a priori » qui permet évidemment tout et n’importe quoi… Pourquoi donc ne trouve-t-on pas dans cette bibliographie consacrée à la Libye de Muammar Gaddhafi des ouvrages tels que :

Mouammar Kadhafi, « Dans le concert des nations – Libres propos et entretiens avec Edmond

Jouve« , L’Archipel, 2004 ;

Guy Georgy, « Kadhafi – Le berger des Syrtes« , Flammarion, 1996 ;

Mirella Bianco, « Kadhafi – Messager du désert« , Stock, 1974 ;

Maria Graeff-Wassink, « La femme en armes – Kadhafi féministe ?« , Armand Colin, 1990.

… auteurs « a priori » incompétents sur le sujet ? Un peu trop véridiques quant à la réalité même de la Libye révolutionnaire ?…

Mais pour qui travaille donc Wikipédia ? Pour la vérité historique ? Dans ce cas, pourquoi ce site refuse-t-il de faire état de livres véritablement documentés ? Mystère ? Peut-être pas tant que cela !…

(pour voir l’ensemble des livres qui pèsent désormais sur nous, consulter : http://www.livres-de- mjcuny-fpetitdemange.com)

Michel J. Cuny

Livre : LA LIBYE REVOLUTIONNAIRE, par Françoise Petitdemange

Il serait grand temps que le président de la république française de l’époque, Nicolas Sarkozy, que le Premier ministre britannique, David Cameron, et que le président des Etats-Unis, Barack Obama, rendent des comptes au peuple libyen et à tous les autres peuples africains, aux peuples de leurs pays – français, britannique, états-unien – et à ceux des autres pays du monde. A ce niveau de décision – faire la guerre contre la Libye qui n’avait, à aucun moment, manifesté l’intention d’attaquer un autre pays, bombarder un peuple de six millions d’habitant(e)s durant six mois, donner l’ordre de lyncher et d’assassiner le Guide libyen : tout cela appuyé sur des mensonges – , il n’est pas possible d’accepter la notion d'"erreur". Nicolas Sarkozy, David Cameron, Barack Obama savaient très bien ce qu’ils faisaient et pourquoi ils le faisaient : ils doivent passer, non pas devant la CPI (Cour Pénale Internationale), partiale et collaboratrice des intérêts impérialistes occidentaux, mais devant un tribunal africain et être jugés pour leurs crimes contre la Libye, contre le peuple libyen, contre le Guide révolutionnaire, Muammar Gaddhafi.

A partir de ce qui serait un exemple, au regard du monde, les chefs d’Etat des pays occidentaux belliqueux seraient obligés de réfléchir à deux fois avant d’attaquer tout autre pays d’Afrique ou d’une autre région du monde. Le fait que ces trois criminels n’aient toujours pas été inquiétés, pour leurs paroles mensongères et leurs actions destructrices (car cette guerre de 2011 a de terribles répercussions, non seulement sur la Libye, mais sur l’ensemble de l’Afrique), doit montrer, à ceux et à celles qui croient encore qu’il existe des démocraties dans les pays occidentaux, qu’en réalité, ceux-ci sont des Etats bourgeois, que les peuples de ces pays s’appauvrissent, que l’exploitation de l’être humain par l’être humain s’accentue, et que, pour sauvegarder le capitalisme, ces Etats bourgeois reprennent leurs guerres impérialistes contre l’Afrique, contre la Russie (en Ukraine), contre le monde arabe (en Syrie, en Irak), etc., en vue de piller les ressources de ces pays et de coloniser ou recoloniser les populations.

Où se trouve Moustafa Abdel Jalil ? Ce monsieur devrait répondre de sa collaboration avec l’ennemi (France, Grande-Bretagne, Etats-Unis) contre son propre pays et éventuellement finir sa vie en prison. Il est important de se rappeler que la loi libyenne, d’avant la guerre de 2011, punissait de la peine de mort le crime de haute trahison. Selon le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à avoir les régimes politique et économique qui leur conviennent, et selon le droit international qui protège les prisonniers, les chefs d’Etat français, britannique, états-unien devraient subir le même sort pour leurs mensonges, le massacre perpétré sur la population en Libye, et leur assassinat politique et physique d’un prisonnier, le Guide révolutionnaire, qui sont autant d’actes de trahison à l’égard des populations de leurs propres pays. En outre, ils ont livré la Libye qui, en décembre 2010 – soit, à la veille de la contre-révolution doublée de la guerre coloniale de 2011 – était le pays le moins endetté de la planète, à des bandes armées qui vont renvoyer, pour des générations – si la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste n’est pas rétablie – leur pays à la misère.

Pour plus amples informations sur la Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011) et sur la création des Etats-Unis d’Afrique qui est à l’origine de cette guerre, se reporter au site :
http://www.francoisepetitdemange.sitew.fr 

Françoise Petitdemange

 

libye, socialisme vert, géopolitique et politique internationale

 

Ce qu'est le SOCIALISME VERT

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Le socialisme vert est l'expression militante et combattante d'un corpus idéologique révolutionnaire se démarquant à la fois du capitalisme et du marxisme, et constituant une troisième voie : la Troisième Théorie universelle, telle qu'exposée dans le Livre vert de Mouammar Kadhafi.

La Troisième Théorie Universelle, comme son nom l'indique, ne concerne pas que la Libye, ni même l'ensemble du continent africain uniquement : elle est universelle, et s'adresse donc de façon égale aux peuples du monde entier, de tous continents et de toutes cultures.

Les principes fondamentaux de la Troisième Théorie Universelle peuvent être résumés ainsi :

-La DEMOCRATIE DIRECTE, participative, seule forme de démocratie réelle et véritablement digne de ce nom, par opposition à la pseudo "démocratie" parlementaire indirecte et prétendument représentative qui est en vigueur dans la plupart des Etats du monde aujourd'hui encore. Cette démocratie directe se fonde sur les congrès populaires de base, permanents, ainsi que sur le Congrès général du peuple, qui se tient annuellement, permettant aux gens de se diriger eux-mêmes, et à tous et toutes de participer à la gestion des affaires publiques s'ils souhaitent y investir leurs efforts.

-Un SOCIALISME réel et d'essence autogestionnaire, visant à faire des travailleurs et des travailleuses non plus des salariés mais des associés, chaque échelon de la chaîne de production percevant une part égale, déterminée par ladite production. Le socialisme jamahiriyen, non-marxiste, est aussi d'essence redistributrice, et sa vocation est aussi d'assurer le droit au logement et à la propriété pour tous, l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme et du profit locatif, la gratuité de divers besoins fondamentaux de la population (eau, électricité, médecine etc), la solidarité et les aides financières aux plus démunis etc.

-Un PROGRESSISME SOCIAL ET MORAL, qui repose sur l'égalité fondamentale des droits de la femme et de l'homme, sur le refus de tout racisme, le rejet du colonialisme, l'opposition radicale à tous les impérialismes et l'affirmation de la souveraineté des peuples et de leurs territoires, sur le respect et la prise en compte des minorités ethniques ou sociales etc.

 

Hans CANY
 
 
 
 

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Sous le signe de l'Etoile noire & verte

L'étoile noire est le symbole combattant du socialisme libertaire originel, celui qu'incarna en son temps, entre autres, l'illustre Pierre-Joseph PROUDHON (1809-1865), premier homme à s'être défini comme anarchiste, pionnier du socialisme autogestionnaire, chantre de l'antiparlementarisme, de la Démocratie directe, et du fédéralisme intégral.

L'étoile verte est le symbole combattant du socialisme vert, défini par Mouammar KADHAFI dans le cadre de la Troisième Théorie Universelle, et dont les principes fondamentaux reposent sur la Démocratie directe, un socialisme non-marxiste et d'essence autogestionnaire (abolition du salariat), l'anti-impérialisme, la souveraineté nationale et populaire.

L'étoile noire et verte représente la synthèse et la complémentarité de ces deux références essentielles, la seconde s'inscrivant pleinement dans la continuité de la première. La partie noire de l'étoile exprime en outre la négation totale du Système inique d'obédience capitalisto-libérale et de ses pseudo-valeurs, illustrées notamment par la fausse "démocratie" parlementaire indirecte, dite "représentative". Enfin, cette partie noire porte symboliquement le deuil de la Jamahiriya libyenne, assassinée en 2011 sur fond de complot impérialiste.

L'étoile noire, l'étoile verte, et l'étoile noire & verte sont les symboles d'une dissidence radicale, d'une résistance en constante expansion, déterminée à ne  jamais baisser les armes.

 

 

Hans CANY

 

 

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VIDEO : Qu'est-ce que le NATIONAL-ANARCHISME ?

Voici la toute première vidéo nationale-anarchiste francophone de présentation.
A DIFFUSER/PARTAGER MASSIVEMENT.
Merci.



Qu'est-ce que le NATIONAL-ANARCHISME ? par Farkasember

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19:13 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : national-anarchisme |  Facebook | | | |

INTERVIEW : Hans CANY et le national-anarchisme

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Entretien exclusif avec Hans CANY, animateur de l' Alliance Nationale-Anarchiste, le 15 mars 2014.


Propos recueillis par Betty Monde

 


Bonjour, Hans CANY. Vous êtes donc un des fondateurs d'origine du courant national-anarchiste ?


HC : Oui, j'ai contribué au lancement de cette mouvance à partir de la fin des années 1990 e.v., simultanément avec Troy Southgate au Royaume Uni, et Peter Töpfer en Allemagne. Töpfer est aujourd'hui hors course, car il s'est réorienté dans d'autres domaines. Troy Southgate et moi-même sommes aujourd'hui deux des trois fondateurs encore en piste.


Associer le national à l'anarchisme, n'est-ce pas quelque peu paradoxal ? Certains parlent d'oxymore...

HC : Ceux qui dénient le national-anarchisme sur cette base font totalement fausse route. L'idée nationale est bel et bien présente chez de grandes références de l'anarchisme, de Proudhon à Bakounine, en passant par Gustav Landauer ou même Nestor Makhno. Ceux qui font l'impasse sur cette réalité, soit ignorent les faits, dans le meilleur des cas, soient feignent de les ignorer, car cela heurte trop leurs dogmes idéologiques. Des anarchistes bakouninistes américains, au début des années 1990 e.v., sans encore utiliser le terme, étaient en quelque sorte des précurseurs, des proto-NA. Il faut bien comprendre que les nationaux-anarchistes ne sont en aucun cas des nationalistes, dans le sens où il rejettent totalement l'Etat-Nation. La nation n'est pas l'Etat. Une nation réelle, pour les nationaux-anarchistes, c'est fondé sur l'ancestralité et les particularismes culturels, ainsi et surtout que sur l'association libre et volontaire des peuples et des individus qui les composent. Ils peuvent choisir de se constituer en nations non-étatiques, sur la base d'affinités, que celles-ci soient d'ordre ethno-linguistique, philosophique, religieux, ou de quelque autre nature. De là vient notre fédéralisme intégral, interne comme externe. Le conditionnement idéologique gauchistoïde a fait de tels ravages en s'imposant partout que les mots "nation", "frontière", "souveraineté", "patrie" sont vilipendés, et voués aux gémonies par les chiens de garde du dogme. Leur viendrait-il à l'idée de s'en prendre aux Amérindiens, sous prétexte qu'ils se définissent en nation cheyenne, nation navajo, nation hopi, nation apache, nation mohicane, nation sioux etc ?? Et qu'attendent-ils donc pour remettre en question le nom de leur Confédération Nationale du Travail, tant que nous y sommes ??... Allons, soyons sérieux. L'idée nationale et l'idée anarchiste n'ont rien d'incompatible, et le national-anarchisme est loin d'être un oxymore, n'en déplaise aux endoctrinés de service.
La meilleure preuve en est que nous sommes là.



Vous parlez de bakouninistes américains. Qui étaient-ils ?


HC : Il s'agissait du Raven's Banner Collective, basé en Floride, et avec les membres duquel j'ai beaucoup correspondu et échangé, entre le début et le milieu des années 1990 e.v. Ceux-ci, avec aussi la publication britannique Alternative Green de feu Richard Hunt, m'ont beaucoup influencé, et c'est surtout à partir des idées qu'il développaient que j'ai commencé à élaborer ce qui allait devenir aujourd'hui ma propre vision du national-anarchisme. Le Raven's Banner Collective prônait l'autodétermination des peuples, les souverainetés nationales, les groupes d'affinités, l'anti-impérialisme, la démocratie directe, l'écologisme radical, l'autogestion. Alternative Green développait de son côté un écologisme radical, anarchiste, et enraciné. Tout ceci a beaucoup contribué à établir les fondations du mouvement national-anarchiste tel qu'il se présente actuellement.


Où vous situez-vous, au sein de la grande famille libertaire ?


HC : Je ne me hasarderais pas à qualifier cela de grande famille, à proprement parler. Certes, il y a les tenants de l'approche gauchiste de l'anarchisme qui font plus ou moins front contre les prétendus "confusionnistes" que nous sommes. Mais les confusionnistes ce sont eux, puisqu'ils cherchent par tous les moyens à faire taire tout ce qui sort des clous de leurs dogmes idéologiques, et qu'ils dissimulent au public l'existence d'une autre approche de l'anarchisme. Ni de gauche ni de droite, celle-ci. En outre, ils sont eux-mêmes morcelés en de multiples chapelles rivales qui s'entredéchirent. Ceci dit, ces gens ont raison de dire que nous ne sommes pas du même monde, et encore moins de la même famille... Nous n'avons que peu en commun. Les nationaux-anarchistes n'ont aucune velléité de s'infiltrer chez eux, qu'ils soient tranquilles. Et qu'ils laissent donc en paix leurs dissidents, au lieu de chercher à persécuter le premier brin d'herbe qui dépasse. De toute façon, le national-anarchisme, celui que je conçois, ne se situe ni à droite, ni à gauche du Système. Il se situe en dehors et en face. J'ajoute enfin que nous répugnons de plus  en plus à nous qualifier de "libertaires". Le mot libertaire est souvent utilisé comme synonyme d'anarchiste, mais c'est un tort. Les libertaires font un véritable dogme  de la liberté sans entraves, ce qui  est la porte ouverte à toutes les dérives, y compris libérales. Les anarchistes, eux, refusent certes l'état et l'autorité hiérarchique, mais restent conscients de la nécessité de certains garde-fous.


Les nationaux-anarchistes sont parfois décrits comme racistes, crypto-fascistes voire néonazis. Comment vous justifiez-vous, par rapport à tout cela ?

HC : Tout d'abord, il est pour le moins aberrant de devoir sans cesse se justifier face aux accusations calomnieuses de quelques excités fanatisés. Je suis totalement opposé à la haine raciale, au racisme. Ce n'est pas parce qu'on s'oppose à l'immigration massive, arme du Capital comme le disait Marx, ni parce qu'on s'oppose à l'idéologie du métissage généralisé, qui vise à transformer tous les peuples en consommateurs-clones indiférenciés, que l'on fait profession de racisme. Ces allégations sont d'une rare stupidité, et constituent un travestissement de la vérité qu'il faut dénoncer sans relâche. Les nationaux-anarchistes entendent préserver la diversité du genre humain, richesse irremplaçable qui disparaîtrait à tout jamais en cas de grand mélange généralisé et incontrôlé. Si nous controns l'idéologie dominante du métissage, c'est parce que cette tendance constitue un danger pour cette diversité. Mais le libre choix doit être laissé à chacun. A aucun moment il ne nous viendrait à l'idée de rejeter une personne métisse, d'origines mêlées, ou en couple dit mixte. En la matière, nous exposons, nous proposons, mais nous n'imposons rien. En outre, nous avons des camarades de toutes origines et de toutes ethnies, et parfois de remarquables amis. L'internationalisme consiste à mon sens en une solidarité internationale entre tous les peuples en lutte pour leur émancipation, et non en une espèce de mondialisme négateur de toutes frontières et de toutes identités nationales.
Concernant les sempiternelles accusations de néonazisme et de crypto-fascisme, qui valent chacune un bon point Godwin, on démonte sans problème toute leur ineptie en pointant deux point fondamentaux. Tout d'abord, le fascisme repose sur le culte de la hiérarchie, de l'autorité et de l'Etat. Le national-anarchisme combat la hiérarchie, est anti-autoritaire et anti-étatique. Et enfin, le nazisme n'ayant été rien d'autre qu'une variété raciste et racialiste du fascisme, le national-anarchisme, qui n'est pas raciste mais ethno-différentialiste, ne peut davantage être qualifié de nazi que de crypto-fasciste. Tout ceci n'est pourtant pas bien sorcier à capter. Après, bien sûr, les pires aveugles sont toujours ceux qui se refusent à voir...


Que répondez-vous à ceux qui assimilent votre antisionisme à de l'antisémitisme ?

HC : Il faut en finir une bonne fois pour toutes avec ce terrorisme intellectuel qui consiste à assimiler systématiquement toute opposition au sionisme à de l'antisémitisme. Ceci est une vaste escroquerie. Le sionisme, c'est le nationalisme juif pro-israélien. L'antisionisme se place donc en opposition au sionisme sur le plan politique. L'antijudaïsme, lui, concerne la religion. Et l'antisémitisme -terme impropre puisque les Arabes sont eux aussi sémites- est la haine et le rejet du juif d'un point de vue "racial". Il n'y a donc objectivement aucun lien entre opposition politique à une doctrine et à une entité, opposition religieuse, et racisme.
Il y a même de nombreux juifs antisionistes, et ceux-ci ne sont pas les moins radicaux. Ceux qui prétendent le contraire mentent, et le savent très bien au fond d'eux-mêmes. Les nationaux-anarchistes ne sont pas antisémites. Ils se réfèrent même, entre autres, à Gustav Landauer, anarchiste juif allemand assassiné en 1919 par les forces réactionnaires. Les mensonges, les calomnies et la diffamation doivent cesser.



Certains vous reprochent aussi votre soutien à Kadhafi et à son oeuvre...


HC : La grande majorité de ceux qui croient imbécilement m'asséner un élément à charge en pointant cela sont généralement de grands ignorants, qui ne savent même pas de quoi ils parlent. Là encore, plus de 40 ans de propagande médiatique visant à diaboliser Kadhafi et "son régime" ont fait de sérieux ravages. Surtout sur les esprit faibles et les plus manipulables. J'en ai même vu qui en sont encore à confondre Kadhafi avec l'islamisme, alors que ce sont précisément les rats islamistes d'Al Qaïda et assimilés, soutenus par les criminels impérialistes de l'OTAN, qui ont tué la Jamahiriya libyenne ! Un comble !! Sans commentaires... Qu'ils passent outre leurs consternants préjugés, et qu'ils se donnent donc la peine de découvrir ce que sont vraiment les principes de la Troisième Théorie Universelle, du Socialisme vert. Ils auront ainsi la surprise de voir que tout repose sur la Démocratie directe, le socialisme non-marxiste, l'anti-impérialisme, l'abolition du salariat, la gratuité de nombreuses choses, le progressime sociétal etc. Tout ceci est parfaitement exposé dans le Livre vert de Mouammar Kadhafi, que je conseille très vivement. S'il y avait un pays dont le système se rapprochait le plus du socialisme libertaire, c'était bien la Jamahiriya libyenne. Du reste, Mouammar Kadhafi lui-même a plusieurs fois cité Proudhon, Bakounine et Kropotkine parmi ses propres influences. Ce n'est pas pour rien, et le Livre vert s'en ressent. Que l'on cesse donc de gober les mensonges des criminels impérialistes de 2011. Honte à ceux qui les ont approuvés ou qui sont restés indifférents.


Vous vous manifestez aussi dans les domaines de l'Ecologie profonde et de la défense des animaux. Ce combat est-il pour vous secondaire, par rapport à vos autres objectifs ?

HC : Pas du tout, tout est complémentaire. Pour les nationaux-anarchistes, la libération humaine, la libération animale et la libération de la Terre forment un tout indissociable. Ainsi que le proclamaient les camarades du Raven's Banner Collective en 1992 e.v., la consciente écologique, une conscience qui nous dit "Earth First !" -Terre d'abord- , doit être présente au coeur de toutes les transformations révolutionnaires de la société. Il en va de même pour la cause de nos frères animaux. Pour paraphraser Bakounine, je dirais que je ne deviens vraiment libre qu'avec la liberté des autres. L'industrie de la viande, l'élevage, la vivisection, la chasse, la pêche, la corrida, les cirques et les zoos menacent l'animal, être sensible, au même titre que la pollution, l'urbanisation outrancière et la surexploitation avide de leurs ressources menacent l'environnement et la Terre Mère. De surcroit, la monstrueuse exploitation des animaux a un impact catastrophique sur le plan environnemental et sanitaire, et donc aussi sur les humains. Tout est lié.


On vous classifie comme régionalistes, aussi.

HC : Ce terme de régionalisme est impropre. Il renvoie à la notion de "région", de "province" dépendante d'un état central. Nous ne sommes pas non plus forcément indépendantistes, lorsque cela suppose l'instauration d'un nouvel Etat-Nation. Le terme le plus approprié concernant les nationaux-anarchistes est celui d'autonomistes. Autonomisme bien plus radical que le désuet régionalisme, mais sans l'étatisme qui démange certains nationalistes indépendantistes. La doctrine nationale-anarchiste prône l'éclatement des Etats-Nations actuels, pour en faire de multiples régions autonomes, fédérées entre elles par affinités, et pouvant se regrouper au sein de grandes confédérations, ou fédérations de fédérations, à l'échelle d'un Etat actuel voire même continentale, par exemple. Et même ces régions autonomes fédérées pourraient être amenées à se doter elles-mêmes de structures fédérales, à tous niveaux. Ceci pour garantir une autonomie maximale à tout un chacun.
C'est en cela que nous sommes des fédéralistes intégraux, car partisans du fédéralisme externe et interne. D'où notre soutien global à beaucoup de luttes de libération nationale et sociale, non seulement au sein du prétendu Hexagone, mais aussi dans le monde entier.


Vous allez voter, aux prochaines élections ?

HC : Jamais de la vie, que les dieux m'en préservent ! Je ne signerai pas de chèque en blanc à des escrocs qui cherchent juste à être califes à la place du calife, et qui usurpent la souveraineté populaire en se drapant pudiquement sous les plis d'une fausse "démocratie".
La démocratie, la vraie, n'a strictement rien à voir avec cette sinistre mascarade des élections et de la fausse alternance. Ce système a trop vécu, et a suffisamment abusé les masses. Son temps est fini, comme doit se terminer l'ère des gouvernements et des Etats-Nations. Place à une démocratie réelle, par les peuples et pour les peuples.


Vous prônez la démocratie directe ?

HC : Oui, tout à fait. La pseudo-"démocratie" parlementaire indirecte, dite "représentative", n'est qu'une grossière falsification de la Démocratie authentique, mot qui a été complètement dépouillé de sa signification originelle. Le régime actuel n'est en aucun cas une démocratie. On pourrait même dire que c'en est tout l'inverse. Il s'agit en réalité d'une oligarchie, dans laquelle seul un petit nombre exerce le pouvoir et maintient son contrôle. Les nationaux-anarchistes prônent la Démocratie directe, réelle, avec contôle populaire et révocation éventuelle des mandatés. De nombreuses pistes sont à étudier et à retenir dans ce sens. Il y a déjà la première des trois parties du Livre vert de Mouammar Kadhafi, qui est consacrée à cette question de la démocratie directe et de son organisation, ce qui est fait avec brio. On pourra aussi se référer avec profit à la démocratie athénienne, aux exemples suisse et vénézuélien, à des expériences historiques diverses, telles que la Commune de Budapest en 1956, les anarchistes de Catalogne durant la guerre civile espagnole, l'expérience des makhnovistes en Ukraine etc. Et on peut aussi se tourner vers les initiatives citoyennes en ce sens qui fleurissent un peu partout en Hexagonie et en Europe depuis quelques années. On pensera, par exemple et entre autres, à la mouvance pour une démocratie réelle qui gravite autour d'Etienne Chouard.


Quelle est la position nationale-anarchiste par rapport au révisionnisme historique ?

HC : Cette question reste à la libre appréciation de chacun, les opinions sur le sujet pouvant être diverses et variées, en fonction des individus. L'Alliance Nationale-Anarchiste n'a en tout cas pas vocation à s'engager dans le militantisme pour la cause des historiens révisionnistes et de leurs travaux. Néanmoins, elle prend clairement position pour la liberté de recherche, d'expression et de publication/diffusion pour les révisionnistes, et pour l'ouverture de libres débats publics. Elle appelle de ses voeux l'abrogation de la loi scélérate et liberticide dite loi Fabius-Gayssot.


Vous impliquez-vous dans des actions dites de terrain ? Prônez-vous l'action violente ?

HC : A titre personnel, pas du tout. Les milices supplétives du Système, ces idiots utiles de l'ordre bourgeois que sont les gauchistes et autres "antifas", ont trop profondément gangréné les mouvements sociaux et militants dans leur ensemble pour qu'il soit opportun de se faire de quelconques illusions à ce niveau. Du moins, dans l'état actuel des choses. De toute façon, je doute de la compétence et du degré de conscience politique de la classe ouvrière, et je ne crois pas aux vertus de la révolution violente. En bon proudhonnien qui se respecte, j'aspire à une révolution "en douceur", au moyen de réformes radicales et graduelles. Et avant toute chose, c'est la révolution des esprits qui doit tout d'abord porter ses fruits. Nous condamnons fermement les violences et les dégradations commises par des hordes gauchistes et "antifas" décérébrées, récemment.


Merci pour cet entretien. Pour terminer, quel est l'état actuel de la mouvance nationale-anarchiste ? Vos attentes sont-elles satisfaites ?

HC: La section anglophone, le National-Anarchist Movement (N-A.M.) animée par Troy Southgate, est à ce jour la section la plus développée et qui a le plus vaste impact à l'échelon mondial. L'Alliance Nationale-Anarchiste enregistre une progression de plus en plus nette de son audience, à mesure que s'effondrent les murs du mensonge et de la calomnie. Des sections existent aux USA, en Espagne, en Catalogne, en Italie, au Portugal, en Pologne, en Russie, en Hongrie, au Canada, au Brésil, en Australie...et j'en oublie sans doute. Le courant national-anarchiste est en pleine expansion internationale, actuellement. Notre message est finalement passé et bien passé. Nos adversaires et nos ennemis de tous bords devront dorénavant -et de plus en plus- compter avec cette force d'avenir que nous incarnons.

 

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20/01/2015

De la nécessaire distinction entre laïcs et laïcards


Je vois régulièrement, ça et là, des gens qui pestent plus ou moins violemment contre "les laïcards" et leurs méfaits, réels ou fantasmés. Bien souvent, derrière ce terme, c'est en réalité la notion même de laïcité qui est vilipendée sans la moindre nuance, comme si les diverses théocraties et autres religions institutionnalisées lui étaient forcément préférables. Je réfute avec force ce raccourci fallacieux, et potentiellement très dangereux, car porteur de germes liberticides.

A mon sens, il est en effet absolument nécessaire de faire une distinction lucide entre ce qu'on appelle les "laïcards" d'une part, et la laïcité d'autre part. Les laïcards, ce sont des "laïcs" zélés, excessifs et aux visées totalitaires, qui s'acharnent systématiquement sur tout ce qui peut évoquer, de près ou de loin, une croyance, une spiritualité ou une religion. Ce sont par exemple ceux que l'on a surnommés les "bouffeurs de curés", en France. Bref, ce sont eux aussi des intégristes, à leur façon.

La laïcité, en revanche, c'est tout simplement le principe de neutralité de la sphère publique en matière religieuse. Ce n'est pas l'anti-religion, mais juste le principe de séparation entre le temporel et le spirituel, en reléguant la religion à la sphère privée. Et en reconnaissant à chacun le droit de croire ou de ne pas croire en ce qu'il veut. La laïcité, c'est la justice, l'équité, la liberté pour tous. Et c'est ce qui préserve des conflits religieux. J'y suis personnellement très attaché. Mais cela ne fait pas de moi un laïcard pour autant.

Hans CANY

 

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18/01/2015

L’arrestation de Dieudonné ou l’imposture de la « liberté d’expression » – Glenn Greenwald

 

 Article initialement paru en anglais sur le site de Glenn Greenwald, un journaliste politique, avocat, blogueur et écrivain américain. À partir de 2013, c’est lui qui commence à publier les révélations d’Edward Snowden sur les programmes de surveillance de masse (PRISM, XKeyscore) des citoyens, entreprises et États du monde entier par la NSA.

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En France, un comédien est arrêté pour un commentaire sur Facebook, exposant l’imposture de la célébration occidentale de la « liberté d’expression »

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48 heures après avoir été l’hôte d’une grande marche sous la bannière de la liberté d’expression, la France ouvrait une enquête judiciaire sur un comédien controversé pour un post Facebook qu’il avait écrit à propos de l’attaque de Charlie Hebdo, et ce matin, il fut arrêté pour ce même post, au prétexte « d’apologie du terrorisme ». Le comédien, Dieudonné (ci-dessus), s’était par le passé présenté à des élections en France sur une liste qu’il avait appelée « antisioniste », avait vu ses spectacles interdits par de nombreuses communes à travers la France, et avait été poursuivi de multiples fois pour avoir exprimé des idées interdites dans ce pays.

Le point de vue apparemment criminel qu’il aurait posté sur Facebook était le suivant : « Ce soir, en ce qui me concerne, je me sens Charlie Coulibaly ». Les enquêteurs en conclurent qu’il s’agissait d’une moquerie du slogan « Je Suis Charlie » et que cela exprimait un soutien envers celui qui avait commis des meurtres dans un supermarché à Paris (dont le nom de famille était « Coulibaly »). Exprimer une telle opinion est bien évidemment un crime en cette République de Liberté, qui se targue d’un lignage d’intellectuels du 20ème siècle – de Sartre et Genet à Foucault et Derrida – dont la marque de fabrique était de ne laisser aucune doctrine ou convention intacte, peu importe sa sainteté.

Depuis cette glorieuse marche de la « liberté d’expression », la France a rapporté avoir ouvert 54 procédures judiciaires pour « apologie du terrorisme ». L’AP (associated press) signalait ce matin que « la France a ordonné aux procureurs à travers le pays de s’attaquer aux discours de haine, antisémites et faisant l’apologie du terrorisme ».

Aussi pernicieuses que soient cette arrestation, et les autres « mesures répressives », cela permet un examen critique : à savoir que cela souligne l’imposture totale de cette semaine de célébration de la « liberté d’expression » en Occident. La veille des attentats de Charlie Hebdo, par hasard, j’étais en train de documenter de nombreuses affaires occidentales – et des USA – où des musulmans avaient été poursuivis et même emprisonnés pour leurs discours politiques. Quasiment aucun des courageux défenseurs de la liberté d’expression de cette semaine n’ont dit mot sur ces affaires – avant l’affaire Charlie Hebdo, ou après. C’est parce que « liberté d’expression », aux yeux de nombre d’occidentaux, signifie en réalité : il est vital que les idées que j’aime soient protégées et que le droit d’offenser des groupes que je n’aime pas soit hautement respecté ; tout le reste est discutable.

Il est probablement exact que bien des points de vue de Dieudonné soient nocifs, bien que ses supporters et lui-même insistent qu’il ne s’agit que de « satire », le tout dans la bonne humeur. A cet égard, la controverse qu’ils provoquent est similaire aux dessins de Charlie Hebdo maintenant-très-appréciés (un militant de gauche français insiste sur le fait que les dessinateurs étaient seulement moqueurs et pas racistes et sectaires, mais Olivier Cyran, un ancien rédacteur du magazine qui avait démissionné en 2001, avait écrit une lettre ouverte en 2013 amplement documentée et condamnant Charlie Hebdo pour s’être plongé à la suite du 11 septembre, et plein gaz, dans un sectarisme anti-musulman obsessionnel).

Au-delà de la menace évidente que pose cette arrestation à la liberté d’expression, il est évidemment inconcevable qu’une seule figure médiatique occidentale de premier plan se mette à tweeter « #JeSuisDieudonné » ou publie des photographies d’elle-même en train de faire le geste « évoquant le nazisme » (quenelle) par « solidarité » avec son droit à la liberté d’expression. Et ça serait vrai même s’il avait été tué pour ses idées et pas « simplement » arrêté et poursuivi en justice. C’est parce que la célébration des dessinateurs de Charlie Hebdo de la semaine dernière (bien au-delà d’un simple deuil pour ces meurtres injustes) était tout autant une approbation de leurs messages anti-musulmans qu’une célébration de leur liberté d’expression – au moins autant.

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L’essentiel des hommages à la « liberté d’expression » de la semaine dernière n’étaient rien de plus qu’une tentative de protéger et sacraliser un discours qui s’attaque aux groupes défavorisés tout en interdisant les discours qui feraient de même mais envers les groupes favorisés, en camouflant insidieusement ça sous de nobles principes de liberté. En réponse à mon article de lundi contenant des dessins anti-juifs – que j’ai posté pour démontrer la sélectivité extrême et l’inauthenticité de ce nouveau culte du discours diffamatoire – j’ai été assailli de circonvolutions sans fin tentant de m’expliquer pourquoi le discours anti-musulman était tout à fait correct et noble tandis que le discours anti-juif est hideux offensant et démoniaque (la distinction la plus souvent évoquée – « les juifs sont une race/ethnie tandis que les musulmans ne le sont pas » – surprendrait bien des juifs asiatiques, noirs, latinos et blancs, ainsi que ceux qui s’identifient comme « musulman » comme leur identité culturelle bien que ne priant pas 5 fois par jour). Comme d’habitude : c’est la liberté d’expression si cela évoque des idées que j’aime ou si ça s’attaque à des groupes que je n’aime pas, mais c’est très différent si je fais partie du groupe visé.

Pensez à l’accusation « d’apologie du terrorisme » au nom de laquelle Dieudonné a été arrêté. Cela devrait-il être une infraction – entrainant donc arrestation, poursuite judiciaire et emprisonnement – de dire quelque chose qui équivaut à : les pays occidentaux comme la France sèment la violence depuis si longtemps dans les pays musulmans que je crois aujourd’hui qu’il soit justifiable que la violence s’importe en France dans le but qu’ils arrêtent ? Si vous voulez que de telles « apologies du terrorisme » soient poursuivies en justice (au lieu de les combattre socialement) alors pourquoi ne pas condamner ceux qui justifient, célèbrent et glorifient l’invasion et la destruction de l’Irak, avec son slogan de « choc et stupeur » signifiant l’intention de terroriser la population civile afin qu’elle se soumette, et ses tactiques monstrueuses comme à Falloujah ? Ou pourquoi pas l’appel psychotique du présentateur de Fox News, qui, pendant une discussion sur les musulmans radicaux, à appelé à « les tuer tous ». Pourquoi un point de vue est-il autorisé et l’autre passible de poursuite – à part parce que la loi est utilisée pour contrôler les discours politiques et qu’une forme de terrorisme (violence dans le monde musulman) est le fait de l’Occident, qui est l’assaillant, pas la victime ?

Pour ceux que ça intéresse mon argumentation développée contre toutes les lois « discours de haine » et autres tentatives d’exploiter la loi pour policer un discours politique est ici. Cet essai a principalement été écrit pour dénoncer la proposition de la ministre française Najat Vallaud-Belkacem de forcer Twitter à coopérer avec le gouvernement Français afin de supprimer les tweets que des officiels comme cette ministre (et ses futurs successeurs) jugent « haineux ». La France est aussi représentative de la liberté d’expression que Charlie Hebdo, qui avait viré un de ses rédacteurs en 2009 pour une seule phrase supposément antisémite publiée au milieu d’une orgie de contenu anti-musulman (pas juste anti-Islam). Les célébrations françaises de cette semaine – et la horde de leaders tyranniques qui s’y sont associés – avaient bien peu à voir avec la liberté d’expression mais bien plus avec la répression d’idées qu’ils réprouvent, et la sanctification de celles qu’ils approuvent.

Peut-être que la figure intellectuelle la plus corrompue dans toute cette histoire, est, sans surprise, l’intellectuel public le plus diffusé (mais aussi, et haut la main, le plus surestimé au monde), le philosophe Bernard-Henri Lévy. Il demande que soit supprimé tout ce qui ressemble de près ou de loin à un point de vue anti-juif (il a appelé à l’interdiction des spectacles de Dieudonné – « Je ne comprends même pas pourquoi quiconque souhaiterait en débattre » – et approuvé le licenciement du rédacteur de Charlie Hebdo en 2009 pour offense envers les juifs), tout en paradant sans aucun scrupule en tant que grand champion de la liberté d’expression, du moment que c’est anti-musulman, tout au long de la semaine dernière.

Mais ceci, inévitablement, est précisément le but, et la conséquence, de lois qui criminalisent certaines idées et de ceux qui approuvent de telles lois : codifier un système où les opinions qu’ils approuvent sont sanctifiées et les groupes qui les émettent protégés. Les opinions et les groupes qu’ils aiment le moins – et seulement eux – sont passibles d’oppressions et de diffamations.

L’arrestation de ce comédien français si rapidement après l’épique marche de Paris pour la liberté d’expression souligne ça bien plus que tout ce que j’aurais pu écrire sur la sélectivité et la fraude de la parade « pour la liberté d’expression » de cette semaine. Cela montre – à nouveau – pourquoi ceux qui veulent criminaliser les idées qu’ils n’approuvent pas sont au moins aussi dangereux et tyranniques que les idées qu’ils combattent : au moins.


Traduction: Nicolas CASAUX
Source : Le Partage

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Charlie Hebdo : Un effroyable coup monté ? [INTERVIEW]

Véronique C. , sous la forme d'une mini-interview, m'a invité à préciser le fond de ma pensée, au sujet des thèses "complotistes" dont je me suis fait l'écho, suite aux récents évènements parisiens.
Vous trouverez donc ci-dessous, in extenso, la retranscription de ce bref entretien.

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Véronique C.  :
Tu penses que les récents attentats parisiens, et notamment celui qui a visé le personnel de Charlie Hebdo, sont en fait des coups montés, des opérations sous "faux drapeau". Si c'est le cas, dans quel but ?


Hans Cany :
Les mobiles du crime peuvent être multiples et complémentaires :

1/ Exacerber les réactions anti-islamistes et anti-islam, pour le plus grand profit des lobbies sionistes, qui peuvent encore et toujours se poser en "victimes", et instrumentaliser tous ceux qui tombent dans le panneau. Stratégie de la tension dont le but est bien sûr de "diviser pour mieux régner". La bêtise des extrémistes des deux bords -"islamophiles" et islamistes comme "islamophobes" sans nuances- se charge du reste, via l'hystérie et la surenchère généralisées, de part et d'autre.  
2/ Légitimer la "juste" cause d'Israël aux yeux des gogos, et prévenir toute velléité de s'en désolidariser.
3/ Justifier de futures nouvelles opérations militaires à l'Etranger, avec l'assentiment du bon peuple.
4/ Conditionner le peuple à la surenchère sécuritaire, et nous enlever les dernières libertés qu'il nous reste, au nom de "notre sécurité". Là encore sous les applaudissements des crédules. Etc.
On peut aussi trouver d'autres motivations. Mais ces quatre-ci m'apparaissent les plus évidentes.

 

Véronique C. :
Je ne trouve pas qu'il existe beaucoup de critiques anti-islamistes à la base en France et particulièrement avec ce gouvernement. C'est toujours les bien-pensants style "Touche pas à mon pote", SOS Racisme etc... On se laisse bouffer et on n'ose rien dire. Rayon halal dans les supermarchés, burqa, pas de porc dans les cantines, construction de mosquées aux frais du contribuable, refus de nos traditions comme les crèches etc. Et même là on entend les faux-culs de toutes religions scander qu'on est tous frères. Quant aux prochaines interventions, que reste-t'il encore à détruire ? Ils ont mis en place des islamistes partout, vont-ils à présent combattre leurs créatures ?

Hans Cany :
Nous sommes face à un phénomène d'autant plus pernicieux qu'il est triple : un mélange subtil de vrais attentats, de vrais-faux attentats, impliquant des fanatiques et autres abrutis instrumentalisés à leur insu, et de "faux drapeaux", c'est-à-dire des manipulations et des coups montés de toutes pièces. Difficile de démêler le vrai du faux dans un tel contexte... Quant au fait de combattre leurs propres créatures, c'est déjà le cas depuis quelque temps. On le voit notamment en Irak et en Syrie, où ils se mettent à présent à bombarder leur créature qu'est l'EIIL/Daesh, dont le contrôle direct leur a visiblement échappé. On avait assisté au même phénomène avec Al Qaïda, qui était pourtant, à l'origine, un pur produit de la CIA.

 

Véronique C. :
Selon toi, ce seraient les services secrets qui auraient tué les journalistes ?

Hans Cany :
Oui. Et comme le dit Jean-Marie Le Pen, pas forcément les services français, ni même la CIA, quoiqu'il n'est pas exclu qu'ils y soient quand même impliqués eux aussi à des degrés divers. Je pense plus particulièrement au MOSSAD, pour ne pas le nommer. Je ne l'ai pas dit ouvertement dans mon article. Mais je le sous-entends fortement, pour ceux qui savent lire entre les lignes, et qui prêtent attention aux illustrations...

 

Véronique C. :
Avec ou sans l'accord de Hollande ?

Hans Cany :
A vrai dire, ce problème n'est que d'intérêt secondaire. A mon humble avis, Hollande n'est au fond qu'un pantin, sommé de se soumettre, de gré ou de force, à des intérêts qui le dépassent. Qu'il soit d'accord ou non, au fond de lui-même, ne fait aucune différence aux yeux de ceux qui tirent les ficelles. La seule chose qui leur importe, c'est qu'il joue le jeu, en faisant "comme si"...

  

Véronique C. :
Mais si l'on part de l'hypothèse d'un coup monté, n'est-il pas fait au contraire pour privilégier les musulmans dits modérés ? Je m'explique : depuis ces assassinats, on nous ressort le "black, blanc, beur" et "tous frères". On isole Marine Le Pen qui montait dans les sondages en l'excluant du front républicain. On empêche PEGIDA de manifester à Dresde pour cause de risque d'attentat. En Angleterre, on va retirer tout dessin de cochon ou de saucisse dans les livres d'enfants. N'est-ce pas pour trouver un ennemi commun, l' "islamiste radical", et asseoir un peu plus les musulmans entre guillemets "normaux" ?

Hans Cany :
On assiste effectivement aussi à cet inquiétant phénomène qu'est la répression accrue de toute velléité contestataire, alors même que la colère monte un peu partout, à juste titre, contre une invasion massive et une islamisation galopante de nos sociétés. Le prétexte de cette intensification de la répression étatique, c'est bien entendu la lutte contre les prétendus "amalgames", la "stigmatisation", et autres préchi-préchas habituels, qui dissimule bien mal une mauvaise foi manifeste, dont le vrai mobile est d'ordre purement idéologique. Ce système est aux abois, il a peur pour sa pérennité. Et donc, il se durcit. Pour justifier cette dérive liberticide d'essence totalitaire, on s'appuie bien entendu sur les excès et les outrances des "islamophobes" les plus extrêmes et les moins réfléchis, qui tendent ainsi le bâton permettant de mieux frapper toute contestation. Les imbéciles, hélas, se trouvent des deux côtés, y compris chez ceux qui entendent résister. Quoi qu'il en soit, il est aujourd'hui, plus que jamais, nécessaire de résister de toutes nos forces à ces tentatives d'intimidation, et face à ce qu'il faut bien appeler de l'oppression pure et dure. Il n'y a, de toute façon, pas d'autre alternative. Les concessions à la tyrannie du "politiquement correct" sont contre-productives. Et même dangereuses, à terme. Puisqu'elles finissent par étouffer dans l'oeuf toute tentative de révolte et de résistance. Il ne faut plus jamais courber l'échine, et rompre plutôt que plier. Mais si le peuple persévère, ne se décourage jamais et ne sombre ni dans les outrances, ni dans la récupération, ce n'est pas lui qui, au final, rompra.
 

 

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17/01/2015

Mise au point : POUR QUI VOUS/ME PRENEZ-VOUS ?

Je sais qu'un certain nombre de "vedettes" (plus ou moins célèbres) lisent régulièrement ou occasionnellement mes écrits, et qu'une partie d'entre elles aimeraient sincèrement faire plus ample connaissance avec moi. Seulement, si elles attendent que je prenne l'initiative de venir vers elles, les célébrités en question risquent d'attendre longtemps...

N'étant pas du tout enclin à reconnaître quelque rapport hiérarchique que ce soit, je ne suis pas disposé, par tempérament, à endosser le rôle du gueux venant prêter allégeance et mendier un semblant de reconnaissance auprès de son seigneur.

Aussi illustres soient-ils, et quel que soit leur degré de notoriété, ceux et celles qui s'intéressent à ce que je fais, dis et écris sont invités à faire le premier pas, car je n'ai aucune envie de me faire éconduire avec hauteur et suffisance. Si vous me jugez digne d'intérêt, faites l'effort de venir vous aussi sur mon mur Facebook et/ou sur mes divers blogs, de "liker", de commenter etc. Je ne vois pas au nom de quoi les efforts devraient se faire à sens unique.

Je n'admets que les rapports D'EGAL A EGAL, qui que vous soyez , quels que soient votre renommée, votre âge, votre statut social, votre titre, votre grade, vos activités et responsabilités, ou autres. Cela vous paraîtra peut-être présomptueux de ma part, mais c'est à prendre ou à laisser. Si cette formule ne vous convient pas, allez au Diable. Et qu'on ne s'inquiète pas outre mesure à mon sujet : si vous choisissez de me snober, je pense que je m'en remettrai vite. Merci.

Hans CANY

 

 

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Jean-Marie LE PEN : "L'attentat contre Charlie Hebdo porte la signature de services secrets"

 

 

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Voici quelques déclarations de Jean-Marie LE PEN, président d'honneur du Front National, au sujet des tragiques affaires terroristes qui viennent d'ébranler Paris, et de plonger dans l'hystérie la France entière :


"L'exécution de Charlie Hebdo porte la signature d'une opération des services secrets. Mais nous n'avons pas de preuves. Je ne pense pas que les organisateurs de ce crime soient les autorités françaises mais elles ont permis que ce crime ait lieu. Pour l'instant, ce ne sont que des soupçons."

(...)

"Ces passeports oubliés des frères Kouachi me font penser à l'avion en feu du 11 septembre 2001 et du passeport appartenant au terroriste retrouvé intact comme par magie. On nous dit désormais que les terroristes sont des idiots et c'est pour cela qu'ils ont soi-disant laissé leurs papiers dans la voiture"


Je salue la grande clairvoyance de Jean-Marie LE PEN, qui une fois de plus abonde dans le même sens que moi (et pourtant, je vous le jure : nous ne nous sommes aucunement concertés ^^). Il se montre, dans le cadre des récentes affaires terroristes parisiennes, nettement plus perspicace que beaucoup de gens, y compris de sa propre famille politique, voire même que certains de ses proches.

Bien sûr, et notamment lorsque l'on mène un combat contre l'immigration et l'islamisation, il peut être tentant, de prime abord, de se contenter de relayer tout bêtement les thèses officielles. C'est beaucoup plus simple, cela évite de se poser des questions dérangeantes, et cela apporte de surcroit de l'eau au moulin de la "cause". Seulement, la recherche de la vérité exige de voir un peu plus loin que le bout de son nez. Ce qu'hélas trop de gens ne daignent même pas faire, aveuglés qu'ils sont par leurs haines, leurs partis pris et leurs passions exacerbées...

A titre personnel, non seulement je hais tout autant l'islamisme que l'islamisation de la société, mais de surcroit je n'aime même pas l'islam tout court, même celui que l'on dit "modéré". Je ne m'en suis jamais caché. Seulement, les choses sont ici beaucoup plus complexes et pernicieuses que ce qu'on essaie de nous faire croire de part et d'autre.

Se contenter de tout mettre sans la moindre nuance sur le dos des islamistes -voire sur le dos des musulmans en général- n'est pas seulement injuste : c'est aussi très dangereux, et cela ne contribue en rien à l'émergence de la vérité. Un minimum de réflexion, de bon sens et d'honnêteté intellectuelle sont ici absolument indispensables.

Ne nous faisons pas les idiots utiles de ceux qui, dans l'ombre, tirent les ficelles, et se réjouissent d'avance en encourageant une surenchère qui ne pourra au final nous conduire qu'à la guerre civile dans toute son horreur. Pour leur plus grand profit... Prudence et équité de jugements sont aujourd'hui plus nécessaires que jamais. J'invite tout le monde, les "islamophobes" comme les "islamophiles", à méditer ces quelques paroles. Puissent-elles contribuer à leur ouvrir les yeux, et à les inciter à davantage de sagesse.

Hans CANY

 

En guise de conclusion, voici le message que je tiens à vous délivrer, et que je vous encourage à relayer :

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18:52 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hans cany |  Facebook | | | |

Questions autour de la carte d’identité d’un terroriste

 

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Une opinion de Jean-Claude Paye, sociologue, auteur de "L’Emprise de l’image, De Guantanamo à Tarnac" (Editions Yves Michel 2012)

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Les enquêteurs ont retrouvé la carte d’identité de l’aîné des frères Kouachi dans la voiture abandonnée dans le nord-est de Paris. A partir de ce document, la police s’aperçoit qu’il s’agit d’individus connus des services antiterroristes, la "traque" peut alors commencer.

Comment des tueurs, commettant un attentat avec un sang-froid et une maîtrise qualifiés de professionnels, peuvent-ils commettre une telle erreur ? Ne pas s’encombrer de ses papiers fait pourtant partie de l’abc du simple cambrioleur.

Cependant cela nous étonne à peine. Un papier d’identité, trouvé miraculeusement et désignant l’auteur des attentats venant d’être commis, est devenu un classique. Il s’agit d’un événement qui se répète, une compulsion de répétition désignant à chaque fois un coupable appartenant à une "mouvance jihadiste".

Dans la version officielle du 11 septembre, le FBI affirmait avoir retrouvé le passeport intact de l’un des kamikazes, Satam Al Suqami, à proximité d’une des deux tours complètement pulvérisées par les explosions dégageant une température capable de faire fondre l’acier des structures métalliques d’un building, mais laissant intact un document en papier. Le crash du quatrième avion, s’écrasant en rase campagne à Shanksville, a également permis à la police fédérale de retrouver le passeport de l’un des terroristes présumés. Ce document partiellement brûlé permet quand même d’identifier la personne, grâce à la présence de son nom, de son prénom et de sa photo. Cette possibilité est d’autant plus troublante que du crash de l’avion ne subsistait qu’un cratère d’impact, point de morceau de fuselage ou de moteur, seul restait ce passeport partiellement brûlé.

Depuis le 11/9, l’invraisemblable fait partie de notre quotidienneté. Il est devenu le fondement de la vérité. La Raison est bannie. Il ne s’agit pas de croire ce qui est dit, mais bien la voix qui parle, quel que soit le non-sens de l’énonciation. Plus celui-ci est patent, plus la foi en ce qui est affirmé devient indéfectible. L’invraisemblable devient ainsi la mesure et la garantie du vrai.

Le discours portant sur les affaires Merah ou Nemmouche en atteste. Merah, encerclé par des dizaines de policiers, serait parvenu, en trompant la surveillance des forces spéciales, à sortir de son domicile et ensuite à y retourner, afin de se faire tuer par un "sniper" qui aurait tiré en "légitime défense" avec des "armes non létales".

Quant à Nemmouche, l’auteur de la tuerie au Musée juif de Bruxelles, il ne se serait pas débarrassé de ses armes, car il cherchait à les revendre. Pour ce faire, il aurait fait le choix du mode de transport international le plus surveillé, en les transportant dans un bus assurant la liaison Amsterdam, Bruxelles, Marseille. Un "contrôle de douane inopiné" aurait permis de le confondre et de l’arrêter.

Dans tous les cas, le caractère déréalisant de ce qui est présenté nous installe dans la sidération. Tel le regard de la Gorgone, il nous pétrifie. Il nous montre que quelque chose ne va pas dans le discours. Il exhibe une faille qui n’a pas pour effet de nous tromper, mais de nous morceler. Le spectateur ne peut alors retrouver un semblant d’unité que par un surcroît d’adhésion à ce qui est énoncé.

 

Source : LALIBRE.BE

 

 

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15/01/2015

Affaire Charlie Hebdo : Mais de qui se moque-t-on ?...

 

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Il y a deux choses essentielles à comprendre (et complémentaires) :

1/ Les récents évènements sont soit des "faux drapeaux" (des coups montés de toutes pièces), soit de vrais-faux attentats, c'est-à-dire des opérations téléguidées, qu'on a laissé faire en toute connaissance de cause, voire qu'on a organisées en instrumentalisant de vrais islamistes à leur insu. De deux choses l'une : la vérité n'est pas moins complexe que cela.

2/ Il faut en finir avec les préchi-préchas politiquement corrects, avec le déni, l'angélisme, les minimisations, et avec les boniments aux sujets de la "stigmatisation", des "amalgames" etc. Ce terrorisme intellectuel, il y en a plus qu'assez. Il est grand temps de s'affranchir enfin de cette tyrannie et de se poser les vraies questions.

Ces deux dimensions sont absolument indissociables, et la synthèse en est indispensable. Si vous n'êtes éveillé(e) qu'à un seul de ces deux niveaux, alors vous ne comprenez que la moitié du problème qui se pose.
(Et si vous n'êtes sensibilisé à aucun de ces deux aspects, alors vous n'avez rien compris du tout...)



QUELQUES QUESTIONS QU'IL EST ESSENTIEL DE SE POSER

Je ne me prononce pas au sujet de la fusillade de Montrouge et de la prise d'otages du magasin casher, commises apparemment par le même débile islamiste. Ceci peut fort bien être un authentique acte spontané perpétré par un fanatique, inspiré par les évènements en cours. En revanche, s'agissant de la fameuse affaire Charlie Hebdo, on est en droit de s'interroger :

-Pourquoi, d'emblée, a-t-on évoqué un éventuel troisième terroriste de 18 ans, alors que rien ne le laisse penser au vu des vidéos du drame, et que d'ailleurs, ça s'est finalement avéré inexact ?

-Pourquoi la rue était-elle quasi déserte à cette heure de la journée ?

-Comment les terroristes ont-ils fait pour s'introduire aussi facilement dans les locaux prétendument surveillés et protégés d'un canard dont le personnel se méfiait depuis des années de possibles actions violentes ?

-Pourquoi les terroristes, qui de toute évidence étaient militairement entraînés et ont agi très professionnellement (si l'on peut dire) étaient-ils cagoulés, alors que tout cela ne ressemble en rien à la façon dont procèdent habituellement les authentiques jihadistes ?

-Pourquoi ces hommes cagoulés ont-ils hurlé très distinctement "Allahou Akbar !" dans la rue, comme pour être sûrs que cela soit bien capturé par les caméras filmant les événements ?

-Comment se fait-il que la TV israélienne ait révélé l'identité présumée des tueurs avant même que celle-ci soit censée être connue en France ? Et comme par "magie", on retrouve soi-disant, peu après... la carte d'identité de l'un d'eux dans la Citroën C3 !!! Rien que ça !!!!! Bah voyons...

-Comment se fait-il que la police, avec les moyens dont elle dispose aujourd'hui, ait soi-disant perdu à plusieurs reprises la trace des fuyards après les avoir pourtant repérés, d'abord à Paris même, puis tout au long d'un périple allant de Reims à un village de Seine et Marne, en passant par de longs détours via la Picardie ?...

-Comment se fait-il qu'après avoir percuté un véhicule, les tueurs, en s'emparant de celui d'un autre automobiliste, ont accédé à la demande de celui-ci, qui avait demandé à récupérer son chien resté dans la voiture ? De vrais jihadistes se seraient-ils embarrassés de ce genre de considération ? N'auraient-ils pas plus vite fait de flinguer directement et le chien, et le type ?

-Pourquoi les choses ont-elles tant traîné, et pourquoi nous avoir trimballés de Paris à Charleville-Mézières, puis à Reims, puis dans l'Aisne, puis en forêt de Compiègne, pour finalement aboutir dans un obscur village d'Ile de France ?...

-Les frères Kouachi étaient certes des merdeux islamistes qui ont été par le passé interpellés plusieurs fois, notamment pour leur implication dans un réseau de recrutement de jihadistes pour l'Irak. Ces deux guignols étaient si maladroits et ont commis de telles bourdes qu'on les a qualifiés de "Pieds nickelés" du jihadisme. Comment se fait-ils qu'ils se soient métamorphosés comme par magie en tueurs professionnels, agissant comme des militaires aguerris ? Et d'abord, qu'est-ce qui permet de dire avec certitude que ces deux cons sont bien les terroristes cagoulés ? Ne les a-t-on pas au contraire choisis à l'avance, comme des coupables tout désignés ?...

-Pourquoi a-t-on supprimé la présence permanente d'un véhicule de police devant les locaux du journal, en automne 2014, soit très peu de temps avant les événements (comme par hasard) ?...

-S'agit-il donc d'un véritable attentat islamiste, ou plutôt d'un coup monté par les services secrets (français, israéliens et/ou US), dans un but bien précis ?...

Question subsidiaire : NE NOUS PREND-ON PAS TOUT SIMPLEMENT POUR DES CONS ??...

 

Hans CANY

 

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Un journaliste italien et ex-député européen
ose dire la vérité (TV italienne).

A VOIR ABSOLUMENT :

01:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany, géopolitique et politique internationale |  Facebook | | | |

Des journalistes allemands : « On nous a trompés – les leaders ne marchaient pas à la tête du peuple, à Paris, ils défilaient dans une ruelle bien gardée »

 

 

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Les « Nouvelles Economiques Allemandes » et beaucoup d’autres publications de la RFA ont exprimé leur perplexité devant les photos de la procession des leaders mondiaux soi-disant à la tête de la marche de la paix, à Paris.

Cette même marche qui s’est déroulée après l’assassinat par des terroristes islamistes des journalistes du magazine satirique Charlie Habdo, et la prise d’otages dans un magasin juif de produits kasher.

Cette même marche à laquelle le président ukrainien Porochenko se lamentait de façon si pittoresque, tout en ignorant obstinément la tragédie globale liée à la guerre du Donbasss, dans son propre pays.

Les journalistes allemands ont éclairci que la soi-disant marche pour la paix à laquelle participaient les leaders des pays européens était une mise-en-scène bien organisée : les chefs de gouvernement défilaient vers les caméras non à la tête du peuple, mais dans une ruelle bien gardée et barrée par les services de l’ordre.

Les Nouvelles Economiques Allemandes écrivent : « Ces photographies ont fait le tour du monde : plus d’un million de personnes à la marche de Paris, dimanche, une solidarité saisissante avec les victimes des attentats terroristes. En tête du mouvement de la colonne, les leaders européens. Pratiquement dans chaque journal télévisé, on parlait de la marche mémorielle, les citoyens et les politiques montraient leur unité.

Cependant, maintenant, comme on l’a compris, c’était juste une illusion d’optique. Les politiques ne marchaient pas à la tête de la manifestation, mais dans une ruelle fermée qui mène à la place Léon Blum.

Le « peuple », derrière les politiques, ce n’était pas les Parisiens mais les forces de sécurité. La rue derrière le petit groupe de politiciens est restée vide. L’enregistrement a été fait près de la station de métro « Voltaire », a confirmé le journal « le Monde ».

Traduction: Laurence Guillon

Source : Rusvesna

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