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24/01/2012

Libye : la Résistance verte marque des points !

Ca bouge en Libye, en ce moment même, malgré l'omerta des médias mainstream et les mensonges du CNT. Le drapeau vert flotte de nouveau sur Bani Walid, et des soulèvements éclatent dans de nombreuses villes, y compris Tripoli !
Le Conseil National des Traîtres (le prétendu CNT) est évidemment fort embarrassé par la situation actuelle, qui lui est de plus en plus défavorable. Il est vrai que deux jours à peine après que son siège de Benghazi ait été mis à sac par des manifestants, que son numéro deux, pratiquement lynché par des étudiants dans la même ville, ait été contraint de démissionner, et tandis qu'une série d'autres démissions de responsables et d'ambassadeurs divers est toujours en cours, ce nouveau sursaut de la Résistance verte n'arrange guère ses affaires... Du coup, il opte pour la méthode Coué, et tente à présent de nier les plus criantes évidences, en affirmant que les troubles de Bani Walid -qui ont tout de même fait cinq morts le 23 janvier- n'impliqueraient pas les pro-Kadhafi, mais seraient juste dûs à...des différends au sein de la population locale ! A en croire cette clique de menteurs professionnels, ces évènements ne relèveraient donc en fait que de simples querelles de voisinage ?!?  Ben voyons. En attendant, nonobstant cette risible manifestation de mauvaise foi, les faits sont là, et bien là : la Résistance verte vient d'entrer dans une phase offensive qu'il est impossible d'ignorer. Nous verrons bien ce que l'avenir nous réserve. Quoi qu'il en soit, les évènements actuels sont plutôt encourageants. La flamme verte de l'espoir ne mourra pas !

Hans CANY




Flamme_verte.jpg




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19/01/2012

Mélenchon, complice des assassins impérialistes

  Il est pour le moins symptomatique du degré d'aliénation qu'ont atteint une grande partie des électeurs et des électrices dits "de gauche", d'assister aujourd'hui à leur engouement irrationnel pour un personnage tel que Jean-Luc Mélenchon. Les prises de position plus qu'abjectes adoptées par cet individu tout au long de l'année 2011, notamment en matière de politique internationale, auraient pourtant dû en alarmer plus d'un, et plus d'une...

  Mélenchon a non seulement été un fervent partisan, mais aussi un complice zélé de l'agression impérialiste contre la Libye, et c'est un anti-Kadhafi très virulent.  De surcroit, l'individu est notoirement Franc-Maçon, ce qui ne devrait guère susciter la confiance et l'enthousiasme des masses populaires...
Le politicard "de gauche" ou le syndicaliste qui, dans le secret des loges maçonniques, fraternise avec le patron, le banquier, le politicien véreux du camp "adverse", le magistrat et le flic, tout ça dans un but tout aussi obscur que douteux, voila ce qui devrait, pour le moins, éveiller la méfiance de toute personne un tant soit peu consciente... Ajoutons à cela que c'est un faux antimondialiste, puisqu'il est internationaliste à outrance. En vérité, Mélenchon est un imposteur doublé d'une charogne, et non des moindres. Ces nécessaires petits rappels ayant été faits, je me bornerai juste à revenir sur le premier point, qui ne passe vraiment pas, et qui à lui seul disqualifie sans appel ce sinistre clown.

   Mélenchon ne s'est pas contenté de ne pas dénoncer la mise à mort de la Jamahiriya libyenne, comme seraient tentés de le croire certains. Non. Si encore ce n'était "que" cela... Le souci, c'est qu'il ne s'est pas privé de surenchérir à ce sujet à chaque fois qu'il était invité sur les plateaux TV, tout au long de la crise libyenne. Il a été un partisan zélé de l'intervention de l'OTAN, comme de la participation de la France à cette infamie, et c'est tout juste s'il n'a pas appelé au meurtre de Kadhafi... Ce politicard -comme tant d'autres me direz-vous- n'est qu'une ordure sans nom. Aucune excuse n'est recevable, concernant son attitude durant ces neuf funestes mois. AUCUNE ! Quand on voit que ce qu'il reste du PCF s'est rangé derrière un type aux positions aussi dégueulasses au sujet de la Libye, on ne peut s'empêcher de se dire que Georges Marchais doit se retourner dans sa tombe...  Voter aujourd'hui Mélenchon, voter "Front de Gauche", c'est donner un blanc-seing à une crapule qui n'a pas hésité à soutenir à fond les agissements du Nouvel Ordre Mondial, l'action des impérialistes et des néocolons occidentaux.

   Honte à toute la prétendue "gauche" occidentale -et française en particulier- qui, du Parti soi-disant "socialiste" aux groupusculets de l'extrême-gauche marxolâtre, en passant par les écolos-pastèques, le soi-disant "Front de Gauche" de Mélenchon, les simili-"libertaires" et autres excités "antifas", seront au mieux restés apathiques et silencieux face au scandale inouï qu'a constitué l'agression impérialiste contre la Libye, quand ils ne l'auront pas, au pire, tacitement ou très ouvertement approuvée ! Alors même que, de toute évidence, le caractère particulièrement abject de cette guerre aurait dû pour le moins susciter dès le départ un tollé général, et une mobilisation sans précédent ! Les bonnes consciences très politiquement correctes, les faux culs de la gôche caviar, comme les extrême-gauchards et autres manipulés de tous poils, à l'instar des dirigeants africains et arabes qui auront particulièrement brillé par leur inaction voire leur servilité tout au long de cette guerre d'agression abjecte entre toutes, ne m'inspireront à jamais que le plus insondable des mépris.

Je n'oublierai pas. Je ne pardonnerai pas.


Hans CANY

 



hans cany,géopolitique et politique internationale,libyeMelenchon.jpg

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16/01/2012

Prétendus "mercenaires" de Kadhafi : le mensonge est tombé


Les ONG mentent aussi, et contribuent activement à la propagande impérialiste...

Que ceci vous serve donc de leçon. Ne soyez plus dupes.

H.C.



 

libye,géopolitique et politique internationale


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12/01/2012

Libye : Seïf al-Islam 1er ministre ?... Ne parlez pas de malheur !

Des rumeurs insistantes font actuellement polémique, selon lesquelles les prétendues "autorités" de la soi-disant "nouvelle Libye" rechercheraient un compromis, et négocieraient secrètement en vue de nommer Premier ministre...Seïf al-Islam Kadhafi !!!
A l'heure où j'écris ces lignes, il est encore impossible de déterminer si ces rumeurs sont fondées ou non. Mais si cela se confirme, ça ne me dit rien qui vaille. Et c'est le moins que je puisse dire… A mon sens, l'acceptation par Seïf d'une telle nommination constituerait un acte de trahison sans précédent. Je ne suis pas du tout de ceux qui placent leurs espoirs de ce côté-là. Très loin s’en faut. D’ailleurs au final, pour ces derniers, la déception risque d’être rude…
Même si je respecte leur point de vue, à titre personnel, je ne partage pas du tout l’enthousiasme de certain(e)s ami(e)s pour les possibles initiatives de Seïf. Ce dernier me semble un peu trop enclin aux compromis, voire aux reniements sous couvert de réformes etc… Je place davantage d’espoirs en Aïcha Kadhafi, et dans l’aile la plus radicale de la Résistance verte. De toute façon, le principe même d’élections à l’occidentale avec partis etc, même si la participation de “kadhafistes” y était admise -ce qui n’est de toute façon pas le cas-, est déjà en totale contradiction avec les principes fondamentaux exposés dans le Livre vert. De surcroit, cette mascarade électorale ne peut mener à rien d’intéressant, il ne faut surtout pas se leurrer. En ce qui me concerne, ce sera toujours vert vif ou rien du tout.
Non seulement une part très importante du peuple libyen reste depuis toujours acquise à la cause verte, mais de plus, même une proportion croissante de ceux qui se disaient hostiles au Guide commence déjà à regretter amèrement ce dernier, en réalisant à présent ce qu'elle a perdu. Eh non, la vie quotidienne n'est plus du tout la même à présent. Encore eut-il fallu y songer avant...

D'aucuns avancent qu'il serait de toute façon indispensable à présent de faire des compromis, de jeter les bases d'une formule consensuelle, susceptible de gagner l'adhésion de toutes les tribus du pays, et commencent à évoquer l'idée d'une "Jamahiriya réformée"... Est-il nécessaire de préciser que je m'inscris en faux contre une telle analyse et de telles conclusions ?
Ce n’est pas aux verts de faire des concessions et réformes pour faire consensus, c’est aux tribus de se rallier aux verts. Moi, c’est ainsi que je vois les choses. Et j’irai même plus loin : pour moi, “réformateurs” = liquidateurs. Je crois bien qu’hélas, comme chez les communistes après la disparition de Staline (et bien au-dela), on risque d’assister à un schisme entre les verts purs et durs, “à l’ancienne”, et ceux qui sont plutôt favorables à une politique de compromis et de réformes. C’est triste à dire, mais cela me semble difficilement évitable. On peut voir venir de loin la scission. Je vous laisse le soin de deviner dans lequel de ces deux “camps” je me situe d’ores et déjà…

Prudence, méfiance et vigilance quant à l’évolution des évènements, donc…
Et en attendant, soutien total aux actions combattantes de la guérilla verte !

Hans CANY

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04/01/2012

LE LIVRE VERT (M. KADHAFI), 1ère partie : La démocratie

LE LIVRE VERT
de Mouammar KADHAFI,
PREMIERE PARTIE
:


LA DEMOCRATIE, LE "POUVOIR DU PEUPLE" : LES FONDEMENTS POLITIQUES DE LA TROISIEME THEORIE
UNIVERSELLE

===> LA SOLUTION DU PROBLEME DE LA DEMOCRATIE


Kadhafi_livre_vert.jpgL'appareil de gouvernement

Le problème politique de l'appareil de gouvernement est le plus important de ceux qui se posent aux sociétés humaines.
Souvent, le conflit qui surgit au sein d'une famille se ramène à ce problème. Ce problème est devenu très grave depuis l'apparition des sociétés modernes.
Actuellement, les peuples affrontent ce problème persistant, et les sociétés supportent nombre de risques et de conséquences extrêmes qui en résultent. Elles n’ont pas encore réussi à lui trouver une solution définitive et démocratique. Ce Livre vert présente la solution théorique définitive au problème de "l'appareil de gouvernement".

De nos jours, l'ensemble des régimes politiques est le résultat de la lutte que se livrent les appareils pour parvenir au pouvoir: que cette lutte soit pacifique ou armée, comme la lutte des classes, des sectes, des tribus, des partis ou des individus, elle se solde toujours par le succès d'un appareil, individu, groupe, parti ou classe et par la défaite du peuple, donc de la démocratie véritable.

La lutte politique qui aboutit à la victoire d'un candidat, avec, par exemple 51% de l'ensemble des voix des électeurs, conduit à un système dictatorial, mais sous un déguisement démocratique. En effet, 49% des électeurs sont gouvernés par un système qu'ils n'ont pas choisi, et qui, au contraire, leur a été imposé. Et cela,  c'est la dictature. Cette lutte politique peut aussi aboutir à la victoire d'un appareil ne représentant que la minorité, notamment lorsque les voix des électeurs se répartissent sur un ensemble de candidats dont l'un obtient plus de voix que chacun des autres considéré à part. Mais si l'on additionnait les voix obtenues par les "battus", cela donnerait une large majorité. Malgré cela, c'est celui qui a le moins de voix qui est proclamé vainqueur, et son succès est considéré comme légal et démocratique ! Mais en réalité il s'instaure une dictature sous des apparences démocratiques. Voilà la vérité sur les régimes politiques qui dominent le monde actuel. Leur falsification de la vraie démocratie apparaît clairement: ce sont des régimes
dictatoriaux.




Les assemblées parlementaires

Les assemblées parlementaires sont l'épine dorsale de la démocratie telle qu'elle existe actuellement.
L'assemblée parlementaire est une représentation trompeuse du peuple, et les régimes parlementaires constituent une solution tronquée au problème de la démocratie; l'assemblée parlementaire se présente fondamentalement comme
représentante du peuple, mais ce fondement est, en soi, non démocratique, parce que la démocratie signifie le pouvoir du peuple et non le pouvoir d'un substitut...
Le fait même de l'existence d'une assemblée parlementaire signifie l'absence du peuple. Or la démocratie véritable ne peut s'établir que par la participation du peuple lui-même et non au travers de l'activité de ses substituts. Les assemblées
parlementaires, en excluant les masses de l'exercice du pouvoir et en usurpant la souveraineté populaire à leur profit, sont devenues un écran légal entre le peuple et le pouvoir. Il ne reste au peuple que cette apparence de démocratie qu'illustrent les longues files d'électeurs venant déposer dans l'urne, leur bulletin
de vote.

Afin de mettre à nu la réalité de l'assemblée parlementaire, il nous faut rechercher d'où elle vient: elle est soit élue dans des circonscriptions électorales, soit constituée, dans un parti, une coalition de partis, par désignation. Mais aucun de ces moyens n'est démocratique, car la répartition des habitants en
circonscriptions électorales signifie qu'un seul député représente, selon l'importance de la population, des milliers, des centaines de milliers, ou des millions de citoyens. Cela signifie aussi que le député n'est pas attaché par un lien organique populaire avec les électeurs, puisqu'il est considéré, selon la thèse de la démocratie classique, comme le représentant de tout le peuple au même
titre que les autres députés. Dès lors, les masses se séparent définitivement du député, et le député se sépare définitivement des masses. Car dès qu'il est élu, il usurpe leur souveraineté et agit à leur place...

La démocratie classique, actuellement dominante dans le monde, revêt les membres des assemblées parlementaires d'une respectabilité et d'une immunité qu'elle dénie au simple
citoyen. Cela signifie que les assemblées parlementaires sont devenues un moyen d'usurper et de monopoliser le pouvoir du peuple; c'est pourquoi il est aujourd'hui du droit des peuples de lutter à travers la révolution populaire, en vue d'éliminer ces instruments de la monopolisation de la démocratie et de la
souveraineté, que sont les assemblées parlementaires, qui usurpent la volonté des masses. Il est du droit des peuples de proclamer un nouveau principe: "Pas de substitut au pouvoir du peuple".

Lorsque l'assemblée parlementaire est formée à la suite du succès d'un parti aux élections, elle est l'assemblée du parti, et non l'assemblée du peuple, elle représente un parti et non le peuple; et le pouvoir exécutif détenu par l'assemblée
parlementaire est le pouvoir du parti vainqueur, et non le pouvoir du peuple.
Il en est de même de l'assemblée parlementaire au sein de laquelle chaque parti dispose d'un certain nombre de sièges; les titulaires de ces sièges sont les représentants de leur parti et non ceux du peuple, et le pouvoir émanant d'une telle coalition est celui des partis coalisés et non le pouvoir du peuple. Dans de
tels régimes le peuple est la proie pour laquelle on se bat. Il est alors abusé et exploité par ces appareils politiques qui se combattent pour parvenir au pouvoir, pour arracher des voix au peuple tandis que celui-ci s'aligne en files silencieuses, qui se déroulent comme un chapelet, afin de déposer des bulletins dans les urnes, de même qu'il jetterait des papiers dans une poubelle... C'est cela la démocratie classique qui domine le monde entier, qu'il s'agisse de régimes à parti unique, de
régimes bipartites ou multipartites, ou même sans parti; ainsi il apparaît clairement que "la représentation est une imposture".

Quant aux assemblées qui se forment par la désignation ou la succession, elles n'ont aucun aspect démocratique.
Etant donné que le système des élections des assemblées parlementaires repose sur la propagande pour attirer les voix, c'est donc un système démagogique au vrai sens du mot. Il est possible d'acheter et de manipuler les voix alors que les
plus pauvres ne peuvent être au coeur des luttes électorales: ce sont toujours et seulement les riches qui gagnent les élections !

Ce sont les philosophes, les penseurs et les écrivains qui se sont fait les avocats de la théorie de la représentation parlementaire, au temps où les peuples étaient ignorants et menés comme des troupeaux par les rois, les sultans et les conquérants... L'aspiration ultime des peuples était alors d'avoir un mandant
pour les représenter auprès des gouvernants. Mais cette aspiration même était rejetée. C'est pour réaliser cette ambition que les peuples ont péniblement et longuement combattu. Il n'est donc pas raisonnable que maintenant, après la victoire de l'ère des républiques et le commencement de l'ère des masses, la démocratie soit seulement l'apanage d'un petit groupe de députés devant agir au nom des masses. C'est une théorie surannée et une méthode dépassée. Le pouvoir doit être entièrement celui du peuple.

Les plus tyranniques dictatures que le peuple ait connues se sont établies à l'ombre des assemblées parlementaires.




Le parti

Le parti est la dictature contemporaine...
Il est "l'appareil de gouvernement" de la dictature d'une fraction sur l'ensemble. Il est de nos jours le dernier en date des appareils dictatoriaux. Et comme le parti n'est pas un individu, il reflète une démocratie apparente en forgeant des assemblées ou des commissions, sans compter la propagande à laquelle se livrent ses membres. Le parti n'est nullement un appareil démocratique, parce qu'il se compose des gens qui ont les
mêmes intérêts... ou les mêmes vues... ou la même culture... ou font partie d'une même région... ou ont la même idéologie... et qui se regroupent en un parti pour assurer leurs intérêts ou imposer leurs vues, ou étendre le pouvoir de leur doctrine à la société toute entière.
L'objectif d'un parti est de parvenir au pouvoir au nom de l'exécution de son propre programme. Il n'est pas démocratiquement admissible qu'un parti gouverne le peuple tout entier car celui-ci est constitué d'intérêts, d'opinions, de tempéraments, d'idéologies ou d'origines différents.

Le parti est un appareil de gouvernement dictatorial permettant à ceux qui ont les mêmes conceptions ou les mêmes intérêts de gouverner le peuple comme un tout... Or par rapport au peuple, le parti est une minorité. Former un parti c'est mettre en place l'instrument qui permettra de gouverner le peuple... c'est-à-dire
de gouverner ceux qui sont en dehors du parti, car le parti se fonde essentiellement sur une théorie autoritaire et arbitraire, à savoir le despotisme de ses membres sur les autres éléments du peuple... Le parti avance que son arrivée au pouvoir est le moyen de réaliser ses objectifs, et que ses objectifs sont ceux du peuple. Telle est la théorie qui justifie la dictature du parti et qui sert de base à toute dictature. Quel que soit le nombre de partis, cette théorie est toujours la même. Mieux, l'existence de plusieurs partis exacerbe la lutte pour le pouvoir... qui aboutit à l'anéantissement de tout acquis du peuple, et sabote tout plan de développement de la société. C'est cette destruction qui justifie la tentative du parti rival de prendre la place du parti au
pouvoir. La lutte des partis, si elle ne se solde pas par la lutte armée - qui est rare-, prend la forme de la critique et du dénigrement mutuels. C'est un combat qui se déroule nécessairement au préjudice des intérêts vitaux et suprêmes de la société, dont certains membres sinon tous font inévitablement les frais de la lutte des appareils pour parvenir au pouvoir. Car c'est dans l'effondrement même de ces intérêts que le parti (ou les partis) d'opposition trouve la preuve de la justice
de son argumentation contre le (ou les) parti au pouvoir.

Le parti d'opposition, en tant qu'"appareil de gouvernement" désirant parvenir au pouvoir, doit nécessairement abattre l’appareil en place, et pour ce faire il lui faut en saper les réalisations et en dénigrer les projets, même si ceux-ci sont
profitables à la société. Et c'est ainsi que les intérêts de la société, et ses projets deviennent les victimes de la lutte des partis pour le pouvoir. Certes, le conflit né de la multiplicité des
partis suscite une activité politique intense mais il n'en demeure pas moins que ce conflit est d'une part destructeur politiquement, socialement et économiquement et d'autre part, se solde toujours par la victoire d'un appareil semblable au précédent, c'est-à-dire par la chute d'un parti et la victoire d'un
autre. Mais c'est toujours la défaite du peuple... donc la défaite de la démocratie.

En outre, les partis peuvent être achetés ou corrompus, aussi bien de l’intérieur que de l'extérieur.
A l'origine, le parti s'érige en représentant du peuple, puis la direction du parti devient la représentante des membres du parti, puis le président du parti devient le représentant de la direction. Ainsi le jeu des partis se révèle comme un jeu
comique et trompeur, basé sur la caricature d’une démocratie au contenu égoïste, et fondée sur le jeu des manoeuvres politiques.
Le système de partis est donc bien l'appareil de la dictature moderne. C'est une dictature sans masque, que le monde n'a pas encore dépassé, c'est réellement la dictature de l'époque contemporaine.

Le Parlement du parti victorieux est le parlement de ce parti; le pouvoir exécutif mis en place par le Parlement est le pouvoir du parti sur le peuple; le pouvoir du parti qui est censé être au service de tout le peuple est en réalité l'ennemi juré
d'une fraction du peuple, celle constituée par le ou les partis d'opposition et leurs partisans. L'opposition n'est donc pas le censeur populaire du parti au pouvoir; elle guette plutôt son heure pour accéder elle-même au pouvoir.
Selon la thèse de la démocratie classique, le censeur légitime du parti au pouvoir est le parlement, dont la majorité des membres appartiennent à ce parti; c'est-à-dire que la censure est entre les mains du parti gouvernant, et que le pouvoir émane du parti censeur; ainsi apparaissent clairement l'imposture, la falsification
et la fausseté des théories politiques dominant le monde, et dont est issue la démocratie classique dans sa forme actuelle.

. Le parti ne représente qu'une faction du peuple, alors que la souveraineté
populaire est indivisible.

.Le parti gouverne à la place du peuple, alors qu'il ne doit pas y avoir de
substitut au pouvoir du peuple...

Le parti est la tribu des temps modernes... c'est la secte. La société gouvernée par un parti unique est en tout point semblable à celle gouvernée par une seule tribu ou une seule secte; car le parti, comme cela a déjà été souligné, est
l'expression des conceptions, des intérêts, des idéologies, des origines, d'un seul groupe de la société.
Le parti est en fin de compte une minorité, par rapport au peuple tout entier, tout comme la tribu ou la secte... Cette minorité a les mêmes intérêts ou la même idéologie. De ces intérêts ou de cette idéologie découle la même conception. Il n'y a pas de différence entre un parti et une tribu sinon le lien de sang, qui a
d'ailleurs peut-être existé à la naissance du parti.

La lutte des partis pour le pouvoir ne diffère en rien de la lutte des tribus et des sectes pour le pouvoir. Si le système tribal ou sectaire est politiquement rejeté et honni, il doit en être de même pour le système des partis, car tous deux
procèdent de la même démarche et conduisent au même résultat. Pour la société, la lutte des partis a un effet aussi néfaste et destructeur que la lutte tribale ou sectaire.





La classe

Le système politique de classe est identique à celui des partis, des tribus ou des sectes.
Qu'une société politique soit dominée par une classe, un parti, une tribu ou une secte, c'est finalement la même chose.
La classe, comme le parti, la tribu ou la secte est un groupe de personnes qui partagent les mêmes intérêts. Ces intérêts communs naissent de l'existence d'un groupe de gens qu'unissent des liens de sang, d'idéologie, de culture, de lieu ou de niveau de vie. La classe, le parti, la tribu et la secte naissent de causes
identiques qui conduisent au même résultat, c'est-à-dire que des liens de sang, de croyance, d'idéologie, de niveau de vie, de culture ou de lieu, découle une même conception pour parvenir à un même but. La forme sociale du groupe se manifeste donc sous l'aspect d'une classe, d'un parti, d'une tribu ou d'une secte,
qui mettra en place un appareil dont la démarche politique sera de réaliser les vues et les intérêts du groupe. Dans tous les cas, le peuple n'est ni la classe, ni le parti, ni la secte...Chacun d'eux n'est qu'une fraction du peuple et n'en représente qu'une minorité. Lorsqu'une classe, un parti ou une secte domine la société on se trouve en face d'un régime dictatorial. Malgré tout, la coalition de classes ou de tribus reste préférable à la coalition de partis, car à l'origine le peuple est essentiellement constitué d'un ensemble de tribus. Il est rare de trouver en effet
quelqu'un n'appartenant pas à une tribu, et tout le monde fait partie d'une classe définie. Mais aucun parti (ou coalition de partis) ne peut regrouper tout un peuple, et c'est pourquoi il n'est qu'une minorité face aux larges masses qui n'y adhèrent pas.
Conformément à la véritable démocratie, il est injustifiable qu'une classe, un parti, une tribu ou une secte écrase, pour ses intérêts propres, tous les autres.
Admettre une telle domination signifie rejeter la logique de la démocratie et s'en tenir à la logique de la force. C'est un acte de dictature contraire aux intérêts de toute la société qui n'est constituée ni d'une seule classe, ni même des adhérents
d'un seul parti. Une telle attitude ne peut trouver aucune justification. La dictature s'explique en reconnaissant que la société est bien constituée de plusieurs éléments, mais que l'un d'entre eux doit éliminer les autres afin de rester seul au pouvoir. Une telle action n'est donc pas de l'intérêt de l'ensemble
de la société, mais uniquement de l'intérêt d'une seule classe, d'une seule tribu, d'une seule secte, ou d'un sel parti, c'est-à-dire de l'intérêt de ceux qui prennent le pouvoir car cette mesure discriminatoire est essentiellement dirigée contre les membres de la société qui n'appartiennent pas au parti, à la classe, à la tribu ou à la secte qui entreprend cette élimination.

Une société déchirée par la lutte des partis est en tout point semblable à celle qui est déchirée par la lutte tribale ou sectaire.
Le parti constitué au nom d'une classe se transforme automatiquement en substitut de cette classe, transformation spontanée, qui se poursuit jusqu'à ce qu'il devienne l'héritier de la classe ennemie à la sienne.
La classe qui hérite d’une société, hérite en même temps de ses caractéristiques. Cela revient à dire que si, par exemple, la classe ouvrière venait à écraser toutes les autres classes, elle deviendrait l'héritière de la société, c'est-à-dire qu'elle
deviendrait la base matérielle et sociale de la société. L'héritier porte les caractéristiques de celui dont il hérite, même si ces caractéristiques n'apparaissent pas à première vue. Au fur et à mesure que le temps passerait, les caractéristiques des classes exclues resurgiraient à l'intérieur de la classe ouvrière. Or, à telles caractéristiques correspondent telles attitudes et tels points
de vue appropriés. Ainsi la classe ouvrière deviendrait peu à peu une société à part, ayant les mêmes contradictions que l'ancienne société.
Les niveaux matériel et moral des individus se différencient dans un premier temps, puis les groupes apparaissent et se transforment en même temps en classes exactement semblables aux classes abolies, et la lutte pour gouverner la société reprend.
Chaque ensemble d'individus, puis chaque groupe, puis chaque nouvelle classe, tenteront chacun de devenir un "appareil de gouvernement". La base matérielle de la société est instable parce qu'elle est aussi sociale.

Par ailleurs "l'appareil de gouvernement" provenant de la base matérielle unique de la société pourrait se stabiliser pendant un certain temps. Mais il est voué à la disparition dès que naissent, à partir de cette même base matérielle unique, des niveaux matériel et social nouveaux. Toute société où se combattent des classes était, auparavant, une société à classe unique. Mais cette même classe a engendré d'autres classes, du fait de l'évolution inéluctable des choses.
La classe qui dépossède les autres afin de monopoliser "l'appareil de gouvernement" à son profit exclusif finira par constater que cette appropriation agit en son sein comme elle agit dans la société toute entière. En définitive, les tentatives d'uniformisation de la base matérielle de la société, en vue de résoudre le problème du pouvoir ou de mettre fin à la lutte au profit d'un parti, d'une classe, d'une secte ou d'une tribu, ont échoué, de même que les tentatives de satisfaire les masses par l'élection de représentants, ou par l'organisation de référendums; continuer dans cette voie serait perdre son temps
et se moquer du peuple.





Le référendum

Le référendum est une imposture envers la démocratie. Ceux qui disent "Oui" ou "Non n'expriment pas réellement leur volonté; mais ils sont bâillonnés au nom de la conception de la démocratie classique et il ne leur est permis de prononcer qu'un seul mot: "oui" ou "non". C'est alors le système dictatorial le plus dur et le
plus répressif. Celui qui dit: "non" doit pouvoir en donner la raison et expliquer pourquoi il n'a pas dit "oui"; et celui qui a dit "oui", doit pouvoir justifier ce choix et expliquer pourquoi il n'a pas dit "non". Chacun doit pouvoir dire ce qu'il veut, la raison de son accord ou de son refus.

Quelle est alors la voie que doivent suivre les sociétés humaines pour se délivrer définitivement des époques d'arbitraire et de dictature ?
Puisque dans la question de la démocratie le problème insoluble est celui de "l'appareil de gouvernement", problème qui s'exprime dans les luttes de partis, de classes ou d'individus, puisque l'invention des méthodes électorales et des
 éférendums n'est qu'un camouflage de l'échec de ces expériences; la solution consiste donc à trouver un "appareil de gouvernement" qui ne soit pas l'un de ces appareils en lutte pour le pouvoir et ne représentant qu'une seule faction de la société. Il s'agit donc de trouver un "appareil de gouvernement" qui ne soit pas un parti, une classe, une secte ou une tribu, un appareil qui soit le peuple tout entier, donc qui ne le représente pas et ne se substitué à lui.

. Pas de substitut au pouvoir du peuple

. La représentation est une imposture

S'il était possible de trouver cet appareil le problème serait donc résolu. La démocratie populaire deviendrait réalité, et les sociétés humaines auraient mis fin à l'arbitraire et à la dictature, qui seraient remplacées par le pouvoir du peuple.

Le "Livre vert" présente la solution définitive au problème de "l'appareil de gouvernement", il indique aux peuples le moyen de passer de l'ère de la dictature à celle de la démocratie véritable.

Cette nouvelle théorie est fondée sur le pouvoir du peuple, sans substitut ni représentation. Elle réalise une démocratie directe d'une manière organisée et efficace. Elle diffère de la vieille tentative de démocratie directe qui n'a pas trouvé de réalisation pratique et qui a manqué de sérieux en raison de l'absence d'organisation populaire de base.




Les congrès populaires et les comités populaires

Les congrès populaires sont l'unique moyen de la démocratie populaire.
Tout autre système est une forme non démocratique de gouvernement. Tous les régimes gouvernementaux qui prévalent actuellement dans le monde ne seront pas démocratiques tant qu'ils n'auront pas découvert ce moyen. Les congrès populaires sont l'aboutissement du mouvement des peuples vers la démocratie.

Les congrès populaires et les comités populaires ne sont pas des inventions de l'imagination, dans la mesure où ils sont le produit de la pensée humaine qui a assimilé les différentes expériences des peuples pour aboutir à la démocratie.

La démocratie directe, quand elle est mise pratique, est indiscutablement et incontestablement la méthode idéale de gouvernement. Comme une nation, quelque soit sa population, ne peut être rassemblée pour discuter, étudier et décider de sa politique, les sociétés sont détournées de la démocratie directe, qui est demeurée une idée utopique éloignée de la réalité. Elle a été remplacée par de nombreuses théories de gouvernement, telles que les assemblées parlementaires, les coalitions de partis, les référendums. Toutes ont conduit à isoler le peuple de l'activité politique, à usurper sa souveraineté, et à confisquer son pouvoir au profit d'"appareils de gouvernement" successifs et en conflit, qu'ils soient individu, classe, secte, tribu, Parlement ou parti. Le "Livre vert" annonce au peuple la découverte du chemin de la démocratie directe grâce à un procédé novateur.

Puisque l'idée de l'exemplarité de la démocratie directe faisait l'unanimité mais qu'il était impossible de la mettre en pratique et puisque la troisième théorie universelle nous présente une expérience réaliste de la démocratie directe, le problème de la démocratie se trouve donc définitivement résolu dans le monde.
Il ne reste plus aux masses qu'à lutter pour abattre toutes les formes dictatoriales de gouvernement qui dominent actuellement l'univers et qui sont fallacieusement baptisées démocraties; du Parlement à la secte, de la tribu à la classe, du système de parti unique au bipartisme ou au multipartisme !

La démocratie n'a qu'une seule forme et une seule théorie. Les différences et les divergences entre les systèmes dits démocratiques sont la preuve qu'ils ne sont pas démocratiques. Le pouvoir du peuple n'a qu'un seul visage et on peut réaliser
le pouvoir populaire que d'une seule manière: par les congrès populaires et les comités populaires.

. Pas de démocratie sans congrès populaires !
et
.Des comités
populaires partout !

Premièrement, le peuple se divise en congrès populaires de base. Chaque congrès choisit son secrétariat. L'ensemble de ces secrétariats forment à leur tour des congrès populaires, congrès différents de ceux de la base.
Puis l'ensemble des congrès populaires de base choisit des comités administratifs populaires pour remplacer l'administration gouvernementale.
Dès lors, tous les services publics se trouvent dirigés par des comités populaires responsables devant les congrès populaires de base, lesquels leur fixent la politique à suivre et en contrôlent l'exécution.

Ainsi l'administration et son contrôle seront populaires et il sera mis fin à la définition désuète de la démocratie selon laquelle: "La démocratie, c'est le contrôle du gouvernement par le peuple." La définition juste qui la remplacera
est: "La démocratie, c'est le contrôle du peuple par le peuple."

Tous les citoyens membres de ces congrès populaires appartiennent, par leurs fonctions ou leurs professions, à des groupes ou des catégories différentes: ouvriers, paysans, étudiants, commerçants, artisans, fonctionnaires, etc. En plus
de leur appartenance en tant que citoyens, aux congrès populaires de base ou aux comités populaires, ils doivent constituer des congrès populaires professionnels qui leur sont propres.

Les problèmes évoqués par les congrès populaires de base, les comités populaires, les syndicats et les associations professionnelles, prendront leur forme définitive au Congrès Général du Peuple, où se retrouveront les groupes exécutifs des congrès populaires, des comités populaires, des unions syndicales ou professionnelles.

Ce qui est débattu par le Congrès Général du Peuple, qui se réunit une fois par an, sera soumis à son tour aux congrès populaires et aux comités populaires, aux syndicats et aux associations. Les comités populaires, responsables devant les
congrès populaires de base, commenceront alors de mettre à exécution le programme ainsi élaboré contrairement aux assemblées parlementaires.

Le Congrès Général du Peuple n'est pas un rassemblement de membres d'un parti ou de personnes physiques, mais la rencontre des congrès populaires de base, des comités populaires, des syndicats et de toutes les associations professionnelles.

Ainsi la question de "l'appareil de gouvernement" sera résolue,  et même temps il sera mis fin aux appareils dictatoriaux. Le peuple deviendra "l'appareil de gouvernement",  et le problème de la démocratie dans le monde sera définitivement résolu.



La Loi de la société

Le problème de la Loi - problème parallèle à celui de "l'appareil de gouvernement"- n'a pas encore trouvé sa solution dans les temps modernes, bien qu'il l'ait trouvé à certains moments de l'Histoire.
Qu'un comité ou un Parlement légifère pour la société, cela est injuste et antidémocratique. Que la loi de la société soit amendée ou abrogée par un individu, une commission ou un Parlement, cela aussi est injuste et antidémocratique.

Quelle est donc la Loi de la société ? Qui l'élabore ? Quelle
est son importance par rapport à la démocratie ?
La Loi véritable d'une société est la coutume (tradition) ou la religion; toute autre tentative en dehors de ces deux sources est inutile et illogique.

La Constitution n'est pas la Loi de la société. La Constitution est une loi fondamentale édictée par l'homme. Elle a besoin d'une source pour se justifier.
Le problème de la liberté dans les temps modernes réside en ce que les constitutions sont devenues les Lois de la société, et que les constitutions ne s'appuient que sur les conceptions des appareils dictatoriaux dominants dans le monde, qu'ils reposent sur un individu ou un parti. La preuve est la différence d'une constitution à tout autre. Cette différence découle de la disparité de conceptions des "appareils de gouvernement". Là se
trouve la vulnérabilité de la liberté dans le monde contemporain.

Le moyen par lequel les "appareils de gouvernement" cherchent à dominer les peuples, est consigné dans la constitution. Le peuple est contraint de se soumettre par la force à des lois dérivées de la constitution, qui est elle-même issue de l'humeur et des conceptions de "l'appareil de gouvernement".
La loi des appareils dictatoriaux a remplacé la Loi naturelle.
La loi humaine a remplacé la Loi naturelle et tout critère objectif a disparu.

L'homme est le même en tous lieux. Sa morphologie et ses instincts sont partout les mêmes. C'est pourquoi la loi naturelle est devenue la loi logique de l'Homme. Puis vinrent les constitutions, simples lois humaines, qui voient l'homme
différemment. Leur conception n'a d'autre justification que la volonté des "appareils de gouvernement", qu'il s'agisse d'un individu, d'un parlement, d'une classe ou d'un parti, de dominer le peuple. Ainsi nous voyons les constitutions changer quand changent les "appareils de gouvernement". Cela démontre que la constitution n'est pas une loi naturelle, mais plutôt le produit de l'humeur des "appareils de gouvernement", et qu'elle
est établie pour servir leurs intérêts.
Voila le danger qui guette la liberté partout où la Loi véritable de la société est absente et est remplacé par des lois humaines édictées par un appareil de gouvernement, en vue de diriger les masses. Pourtant, initialement, la manière de gouverner devrait s'adapter à la Loi de la société, et non l'inverse.
La Loi de la société ne peut donc faire l'objet d'une rédaction ou d'une codification. L'importance de la loi réside dans le fait qu'elle est le critère pour distinguer le juste de l'injuste, le vrai du faux, ainsi que les droits des individus et leurs devoirs. La liberté est menacée tant que la société n'a pas une loi sacrée,
basée sur des règles stables et non soumises à la transformation ou au remplacement d'un quelconque "appareil de gouvernement". Au contraire, c'est l'appareil qui est tenu de suivre la Loi de la société. Mais actuellement les peuples, de par le monde, sont gouvernés par des lois humaines susceptibles
d'être révisées et abrogées au gré des luttes des appareils pour parvenir au pouvoir.

Le référendum constitutionnel n'est pas, en soi, suffisant, car le référendum est une imposture envers la démocratie qui ne laisse la place qu'au oui ou au non.
Les peuples sont obligés de se soumettre au résultat du référendum en vertu des lois humaines. Le référendum constitutionnel ne signifie pas que la constitution est la Loi de la société; il signifie qu'elle est une simple constitution, un simple
objet soumis à référendum et rien d'autre. La loi de la société est un patrimoine humain éternel. Elle n'est pas la propriété des vivants seulement. C'est pourquoi rédiger une constitution et la soumettre à référendum des seuls votants est une
mascarade. Les codes rédigés par l'homme et issus des constitutions regorgent de sanctions
matérielles alors que la loi coutumière en est à peu près dépourvue. La loi coutumière ne prévoit pas de sanctions matérielles mais des sanctions morales, seules dignes de l'homme. La religion englobe et absorbe la coutume. La plupart
des sanctions religieuses matérielles sont renvoyées au jour du Jugement dernier. La plupart de ses commandements sont des enseignements, des indications et des réponses à des questions. Cette loi mérite le respect de l'homme.
La religion ne prescrit de sanctions immédiates que dans les cas où celle-ci se révèlent absolument nécessaires pour protéger la société. La religion absorbe la coutume, qui est l'expression de la vie naturelle des peuples. Dès lors la religion est une confirmation de la loi naturelle. Les lois non coutumières et non religieuses sont des créations de l'homme contre l'homme.
Elles sont par conséquent injustes parce que dépourvues de cette source naturelle que sont la coutume (tradition) et la religion.

Qui contrôle la marche de la société ?
La question est de savoir qui contrôle la société pour prévenir une éventuelle déviation par rapport à la Loi. Démocratiquement, aucun groupe ne peut, au nom de la société, prétendre disposer seul du droit de contrôle, "La société est
son propre censeur".
Prétendre, pour un individu ou un groupe d'individus, être responsable de la loi, est dictatorial. La démocratie signifie la responsabilité de toute la société et le
contrôle revient donc à la société toute entière. C'est cela la démocratie,  et elle s'exerce par le biais de l'appareil démocratique qui résulte de l'organisation de la
société elle-même en congrès populaires de base, et de la règle populaire dégagée par les comités et par le Congrès Général du Peuple (congrès national) où se retrouvent les congrès populaires de base, les comités populaires administratifs, les syndicats, les unions et l'ensemble des autres organisations professionnelles.
Selon cette théorie le peuple est "l'appareil de gouvernement" et le peuple est son propre censeur.
Ainsi se réalise l'autocontrôle de la société sur la Loi.




La presse

Une personne physique a le droit de s'exprimer, même d'une manière incohérente. Une personne morale aussi est libre d'exprimer sa personnalité morale. Mais la première ne représente qu'elle-même, et la seconde, que le
groupe de personnes physiques qui constituent sa personnalité morale.

La société se compose de plusieurs personnes physiques et de plusieurs personnes morales; ainsi lorsqu'une personne physique s'exprime de façon irrationnelle, cela ne signifie pas que les autres membres de la société fassent de même. L'opinion d'une personne physique n'engage qu'elle-même. L'opinion d'une personne morale n'exprime que les intérêts ou le point de vue des individus constituant cette personne morale.
Une entreprise de production et de vente de tabac ne représente que les intérêts de ceux qui constituent cette entreprise, c'est-à-dire de ceux qui profitent de la
production ou de la vente du tabac, même si cela est nuisible à la santé des autres.

La presse est un moyen d'expression de la société, et non le moyen d'expression d'une personne physique ou morale. Logiquement et démocratiquement, elle ne peut donc être la propriété ni de l'une, ni de l'autre. Dans le cas d'un particulier
propriétaire d'un journal, c'est son journal et y exprime son point de vue uniquement. Prétendre que c'est le journal de l'opinion publique est faux et sans aucun fondement, parce qu'il n'exprime, en réalité, que le point de vue d'une personne physique. Il n'est pas démocratiquement admissible qu'une personne physique possède un moyen de diffusion ou d'information. Mais il est de son droit naturel de s'exprimer par n'importe quel moyen, même si celui-ci est irraisonné. Par exemple, le journal publié par l'artisanat est seulement le moyen
d'expression de cette catégorie sociale particulière. Il exprime son seul point de vue et non le point de vue de l'opinion publique. Il en va de même pour les autres personnes morales ou physiques de la société.

La presse démocratique est celle que publie un comité populaire composé de toutes les catégories sociales, c'est-à-dire d'associations d'ouvriers, de travailleurs, de fonctionnaires, d'artisans, etc. Dans ce cas et dans ce cas seulement, la presse ou tout autre moyen d'information est l'expression de la
société tout entière et reflète sa conception générale; elle sera alors une presse démocratique.
Si le corps médical professionnel publie une revue, celle-ci ne doit être qu'une revue médicale, afin qu'elle soit réellement l'expression de ceux qui la publient.
Si l'ordre des avocats publie un journal, il ne peut être que juridique afin d'exprimer réellement le point de vue de ceux qui le publient. Il en va de même pour tous les autres groupes sociaux. Une personne physique a le droit d'exprimer son propre point de vue, mais démocratiquement elle ne peut pas s'exprimer au nom des autres. Ainsi, peut être résolu, définitivement, et démocratiquement, ce que l'on appelle dans le monde "le problème de la liberté de la presse". Cette question, qui n'a pas fini d'être débattue, est née du problème général de la démocratie. Elle ne pourra être réglée tant que la crise de la démocratie subsistera.
Il n'y a qu'une seule voie pour résoudre ce problème embrouillé de la démocratie, c'est la voie de la troisième théorie universelle. Selon cette théorie, le régime démocratique est une construction cohérente qui repose sur les Congrès populaires de base, les Comités populaires et les Unions professionnelles, lesquels se retrouvent tous ensemble dans le Congrès Général
du Peuple.
Il n'existe absolument aucune autre conception d'une réelle société démocratique en dehors de celle-ci.
Finalement, après l'époque des républiques, l'ère des masses s'approche rapidement de nous, enflammant les sentiments et éblouissant les yeux. Mais, autant cette ère nouvelle est annonciatrice de liberté véritable et d'affranchissement des chaînes des "appareils de gouvernement", autant elle
peut s'accompagner d'une ère d'anarchie et de démagogie. A moins encore que la démocratie nouvelle ne rechute, et que revienne alors le pouvoir d'un individu, d'une classe, d'une secte, d'une tribu ou d'un parti. Telle est la démocratie véritable d'un point de vue théorique, mais dans la pratique, ce sont
toujours les plus forts qui gouvernent.


Mouammar KADHAFI



21:54 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : libye, géopolitique et politique internationale, socialisme vert |  Facebook | | | |

LE LIVRE VERT (M. KADHAFI), 2ème partie : Le socialisme

LE LIVRE VERT
de Mouammar KADHAFI,
DEUXIEME PARTIE
:


LE SOCIALISME : LES FONDEMENTS ECONOMIQUES DE LA TROISIEME THEORIE
UNIVERSELLE

===> LA SOLUTION DU PROBLEME ECONOMIQUE ET SOCIAL


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Le socialisme

Dans le règlement des conflits (opposant) travail/salaire, c'est-à-dire les relations entre patrons et travailleurs et entre propriétaires et producteurs, d'importants progrès ont été accomplis.
La réduction des heures de travail, la rémunération des heures supplémentaires, les divers congés, la reconnaissance d'un salaire minimum garanti, la participation des travailleurs à la gestion et aux bénéfices de l'entreprise, l'interdiction des licenciements arbitraires, la Sécurité Sociale, le droit de grève, la réglementation du travail, figurent en général dans la plupart des législations contemporaines. Des changements non moins appréciables ont été obtenus dans la mutation du droit de la propriété, avec l'apparition de certains systèmes qui
ont, soit limité les revenus, soit transformé la propriété privée en propriété d'Etat.
Et malgré tous ces progrès, certes non négligeables, et les remèdes apportés à l'amélioration du sort des travailleurs, le problème reste posé fondamentalement à l'échelle mondiale, même s'il est devenu moins aigu que par le passé.

Bien que la notion de propriété ait subi de profondes modifications en évoluant de l'extrême droite à l'extrême gauche, et en prenant diverses formes intermédiaires, les producteurs demeurent des salariés.

Pour modifier la nature du salaire, les expériences n'ont pas été moins nombreuses, mais les résultats se réduisent aux avantages obtenus par les travailleurs, défendus par les syndicats et garantis par les législations.
La situation dégradante des travailleurs au lendemain de la révolution industrielle a évolué et bien qu'avec le temps, ouvriers, techniciens et employés ont conquis des droits, qui dans le passé semblaient utopiques et inaccessibles, aucune réponse satisfaisante n'a été proposée pour résoudre le principe du salariat.

Certes, de nombreuses réformes ont été apportées, mais elles sont plus proches de la charité que d'une véritable reconnaissance des droits des travailleurs.
Pourquoi les travailleurs perçoivent-ils un salaire ?
Les travailleurs perçoivent un salaire parce qu'ils ont effectué une opération de production pour le compte d'un tiers qui les paye dans ce but. Ils n’ont pas l'usufruit de leur production, et ont été contraints d'y renoncer moyennant salaire. Or, la règle équitable est: "Celui qui produit dispose de sa production".

Quelles que soient les améliorations apportées au salaire, le salarié reste une sorte d'esclave d'un maître qui le paie, ou plutôt il est un esclave temporaire, et cet esclavage est basé sur le fait qu'il fournit un travail en contrepartie du salaire que lui verse un patron, un individu, voire un gouvernement.
Car l'entreprise publique comme l'entreprise privée, n'accorde à ses employés que des salaires assortis de diverses aides sociales comparables à l'aumône accordée par les riches.

A la différence de l'entreprise privée dont le revenu revient au propriétaire, le revenu de la propriété publique devrait revenir à l'ensemble de la collectivité, travailleurs compris.
Cela serait juste si on ne retenait que l'intérêt de la société, en faisant abstraction de celui des travailleurs, et à la condition que dans cette société, la propriété soit monopole d'Etat, et que le pouvoir y soit exercé, non par une classe, un parti, ou un ensemble de partis, une secte, une tribu, une famille, un individu ou par une forme quelconque de représentation, mais par le peuple tout entier,  par le biais des congrès populaires, des comités populaires et des syndicats.

La propriété pourrait bien changer de mains, le résultat serait le même: le travailleur demeure un salarié tant qu'il n'a pas été rétabli dans son droit sur sa propre production, et que celle-ci continue à être détournée au profit de la "collectivité" ou de l'employeur. La solution finale à ce problème consiste à abolir le salariat, par la libération de l'homme de l'asservissement dans lequel celui-ci le maintient.

Il faut retourner à la loi naturelle qui a organisé les rapports humains bien avant l'apparition des classes, des gouvernements et des législations positivistes.
La loi naturelle est en effet le critère, la référence et la source unique des rapports humains. Elle a donné naissance à un socialisme naturel fondé sur l'égalité des facteurs de production,  et a assuré la répartition à peu près équitable des produits de la nature entre les individus. L'exploitation de l'homme par
l'homme et la constitution par un individu d'une fortune dépassant ses besoins, constituent une entorse à la loi naturelle et l'amorce d'une perversion et d'une déviation dans la vie de la société, ainsi que le signe avant-coureur d'une société d'exploitation.

En analysant les facteurs de production, on se rend compte qu'ils ont toujours été composés de facteurs essentiels: les matières de production, les moyens de production et les producteurs.
L'équité dictée par la loi naturelle veut que chaque composant qui participe à la production en ait sa part, car si on élimine l'un d'entre eux, il n'y a pas de production.
Le fait que chaque élément joue un rôle essentiel et indispensable, lui confère une égalité naturelle. Celle-ci doit se traduire au niveau de la répartition de la production. Ce principe d'égalité doit s'appliquer à tous les facteurs de la production: s'ils sont deux, la part de chacun correspondra à la moitié du total,
s'ils sont trois, au tiers. Il ne peut y avoir prééminence d'un élément sur l'autre car cela aboutirait à transgresser la loi naturelle et à porter atteinte au droit d'autrui.
De l'application de cette loi naturelle à la réalité historique ou contemporaine, on peut dégager l'enseignement suivant:

A l'origine, la production artisanale était composée de deux éléments: la matière de production et le producteur (Par producteurs, on désigne des travailleurs. Ce terme comme ceux de prolétaires ou d'ouvriers ne correspond plus à la réalité,
car parallèlement à l'évolution des sciences et techniques, on assiste à un changement quantitatif et qualitatif de la classe ouvrière qui tend à diminuer).
Un troisième élément est apparu: le moyen de production, utilisant d'abord l'énergie animale puis la machine.
Parallèlement, on assiste à une transformation des matières premières: de simples et bon marché à celles plus élaborées et donc plus chères. L'homme lui-même voit sa condition changée: de simple manoeuvre à celle d'ingénieur ou de
technicien, la masse des ouvriers cédant progressivement la place à des groupes limités de techniciens.
Ces mutations entraînent des modifications qualitatives et quantitatives et n'ont pas pour autant modifié, quant au fond, les facteurs de production en tant qu'éléments indispensables au processus productif.
Ainsi, par exemple, le minerai de fer, un des facteurs de production de tous temps, était jadis utilisé artisanalement avec des moyens primitifs, pour fabriquer un couteau, une hache ou une lance. Il est aujourd'hui traité dans les hauts fourneaux pour être, sous le contrôle d'ingénieurs et de techniciens, usiné
et transformé en machines et véhicules de tous genres. De même, le cheval, le mulet ou le chameau font place à des machines puissantes et complexes.
L'outil, quant à lui, a suivi la même évolution, de l'objet rudimentaire de l'âge de pierre aux équipements modernes les plus sophistiqués.
C'est d'ailleurs cette constante qui rend inévitable le retour à la loi naturelle pour résoudre définitivement le problème économique. Ceci est d'autant plus vrai, que dans le passé, toutes les tentatives ayant ignoré cet aspect se sont soldées par des échecs complets. Toutes les théories qui ont été élaborées n'ont abordé le problème économique que sous l'angle de la propriété de l'un des facteurs de production ou de celui des salaires.

Le seul vrai problème de la production n'a jamais été résolu. A tel point que la caractéristique commune à tous les systèmes économiques instaurés dans le monde est la négation du droit du travailleur à sa production, que celle-ci soit pour le compte de la société ou pour celui de l'entreprise privée.

Comme cela a été dit précédemment, l'entreprise industrielle fonctionne grâce à trois facteurs: matières premières, moyens de production et travailleurs.
La production est le résultat obtenu par les travailleurs qui utilisent le matériel pour transformer les matières premières. Ainsi les produits finis prêts à la consommation ou à l'utilisation, ont parcouru un processus qui n'aurait pu avoir lieu sans les matières premières, les usines et les travailleurs. Si un des éléments manque, il y a blocage. Sans matières premières l'usine ne pourrait fabriquer, sans usines les matières premières resteraient à l'état brut, sans travailleurs l'usine ne pourrait fonctionner.
L'égale importance des trois facteurs implique une répartition égale du produit obtenu. C'est en fonction de cette règle naturelle que le produit sera partagé en trois parts égales, réparties entre les trois facteurs de production.
Ce système a l'avantage de prendre en considération non seulement l'entreprise, mais également les producteurs et les consommateurs.

Dans l'agriculture, le principe est le même. Mais s'il n'y a que deux éléments, l'homme et la terre, la répartition du fruit du travail devra se faire entre les deux seuls facteurs participant effectivement au processus de production. En cas
d'utilisation de moyens mécaniques, le produit sera réparti comme dans l'industrie, entre la terre, l'agriculteur et la machine. Ainsi sera mis en place un système socialiste régissant la production en appliquant cette loi naturelle.

Si la machine remplace aujourd'hui l'homme, les travailleurs, certes de moins en moins nombreux, restent néanmoins indispensables pour faire fonctionner le matériel et l'entretenir. Ce changement quantitatif a été accompagné par un
changement qualitatif résultant des progrès techniques, remplaçant peu à peu l'énergie humaine par la machine. Une telle évolution n'a pas été sans modifier profondément la vie économique et sociale du monde du travail. Lentement les
masses prolétaires et ignorantes ont diminué. Parallèlement de plus en plus de travailleurs accèdent au savoir et à la technique pour devenir techniciens, ingénieurs ou savants.

Une des conséquences inéluctables de ce changement sera l'élimination progressive des syndicats ouvriers traditionnels qui céderont la place à des syndicats de techniciens ou d'ingénieurs.
Les progrès scientifiques sont un acquis de l'humanité et le processus est irréversible.
Un autre effet indirect sera certainement la fin de l'analphabétisme. On assistera à la disparition progressive de la main-d’oeuvre non qualifiée, mais l'homme
avec ses qualités naturelles restera un élément fondamental du processus productif.



Les besoins

Tant qu'il dépendra d'autrui pour assurer ses besoins, l'homme n'aura pas acquis sa complète liberté et restera exploité et asservi. Ce problème réel, source permanente de luttes et de conflits, subsistera tant qu'une partie de la population
voudra contrôler l'autre.

Le logement est une nécessité pour l'homme et sa famille. Il ne doit appartenir à personne d'autre qu'à lui. Un homme n'est pas libre quand il habite une maison louée. En matière de logement, la politique suivie par les Etats a consisté à réglementer la location en bloquant ou en augmentant les loyers. La seule solution radicale et définitive est l'accession à la propriété. Dans la société socialiste, nul ne peut être maître des besoins de l'homme. Personne ne peut dans cette société, bâtir un logement autre que pour lui-même et ses héritiers. La maison de l'individu étant un de ses besoins fondamentaux, nul ne peut construire dans le but de louer.

Le revenu constitue un autre besoin essentiel. Il ne peut donc, dans la société socialiste, être un salaire, pas plus qu'il ne peut être une aumône.
Il n'y a pas de salariés dans la société socialiste, il y a des associés; le revenu appartient à l'individu et il l'emploie comme il l'entend pour satisfaire ses besoins. C'est la part qui lui revient d'une production dont il est l'un des éléments indispensables. Ce n'est pas un salaire versé en contrepartie d'une production
faite au profit d'un tiers.

Le moyen de transport est également un besoin essentiel de l'individu et sa famille. Il ne doit pas appartenir à une autre personne. Dans la société socialiste, nul ne peut posséder des véhicules de location, car cela aboutirait à se rendre maître des besoins des autres.




La terre


La terre n'est la propriété de personne. Chacun a le droit de l'exploiter par son travail d'agriculteur ou d'éleveur dans les limites de ses possibilités et de ses besoins durant toute sa vie, ainsi que celle de ses héritiers. Il ne peut cependant utiliser lui-même une autre personne salariée ou non pour travailler cette terre. La terre est immuable, tandis que ceux qui l'exploitent passent avec le temps. Ils peuvent changer de métier et de capacité. C'est pourquoi la terre sur laquelle se
succèdent les générations ne peut faire l'objet d'une appropriation.



Le but de la nouvelle société socialiste est d'édifier une collectivité heureuse parce que libre. Ceci ne peut se réaliser que par la satisfaction des besoins matériels et moraux de l'homme, en libérant ces besoins de la domination d'autrui.

La satisfaction des besoins devra se faire sans l'exploitation ni l'asservissement d'autrui sinon, cela serait en contradiction avec la finalité de la nouvelle société socialiste.
Dans cette nouvelle collectivité, l'homme aura le choix de travailler, soit à son compte pour assurer la satisfaction de ses besoins matériels, soit participer à une entreprise socialiste où il partagera le produit réalisé, ou encore effectuer un
service public pour la collectivité qui lui garantira, en retour, ses moyens d'existence.

L'activité économique dans la société socialiste nouvelle sera productive, visant la satisfaction des besoins de l'homme. Elle ne sera ni improductive, ni orientée vers le profit en vue d'une thésaurisation stérile excédant la satisfaction des besoins. Une telle orientation n'aura plus cours dans une société régie par les
nouvelles règles socialistes.

Le but légitime de l'activité économique des individus devient la seule satisfaction des besoins de l'homme.
Le corollaire est donc que chaque individu ne peut prélever plus qu'il ne lui faut sur les biens de la société, car la richesse dans le monde et dans chaque société étant limitée, à un moment ou un autre, il en prendrait inévitablement une partie à ses semblables. Par contre, chacun a le droit à l'épargne sur sa propre production, mais sans avoir recours à l'effort d'autrui par l'exploitation des besoins des autres membres de la société.
Cette règle fondamentale doit être rigoureusement respectée si l'on veut éviter qu'une fraction de la population en exploite une autre. Il ne sera plus possible de réaliser des bénéfices sur le travail d'autrui et d'augmenter l'épargne individuelle au-delà des besoins, car cela se ferait aux dépens des autres, et deviendrait de l'exploitation.

Le travail salarié, outre qu'il asservit l'homme, lui enlève aussi toute motivation, car le producteur y est un homme "en location" et non un associé.
L'homme travaillant pour son propre compte est autrement plus dévoué dans sa tâche productive, car il est motivé par le fait qu'il compte sur son propre travail pour la satisfaction de ses besoins naturels.
L'homme qui travaille dans une entreprise socialiste en y étant associé est également plus motivé, car une part de la production lui revient pour assurer ses besoins.
Le salarié, quant à lui, est dépourvu de telles motivations. De ce fait, le salariat se trouve dans l'impuissance de résoudre le problème de l'accroissement et du développement de la production. Celle-ci repose en effet sur les épaules du
salarié et se trouve exposée à une perpétuelle détérioration, au niveau des produits, ou celui des services.

Quelques exemples illustrant les cas d'un travail salarié pour le compte de la société, d'un travail salarié pour le compte d'un intérêt privé, et celui du travail non salarié:

1) Premier exemple:

a) Le cas d'un travailleur qui produit 10 pommes pour le compte de la société qui lui octroie une pomme en contrepartie de sa production. Cette pomme satisfaisant complètement ses besoins.

b) Un travailleur produit 10 pommes pour le compte de la société qui lui octroie une pomme en contrepartie de sa production. Cette pomme ne satisfaisant pas les besoins de ce travailleur.


2) Deuxième exemple:

Le travailleur produit 10 pommes pour le compte d'un individu et ne perçoit en échange qu'un salaire équivalent à moins du prix d'une seule pomme.


3) Troisième exemple:

Un travailleur produit 10 pommes pour son propre compte.


Il résulte de ces exemples:

- Dans le cas a) du premier exemple: le travailleur n'augmentera pas sa production, car quoi qu'il fasse pour l'augmenter il n'obtiendra qu'une pomme pour la satisfaction de ses besoins. C'est pourquoi les forces laborieuses travaillant pour le compte de la société sont automatiquement et continuellement moroses.

- Dans le cas b) du premier exemple: le travailleur n'est pas motivé par la production, parce qu'elle se fait au profit de la société, sans qu'il obtienne en contrepartie ce qui est nécessaire à la satisfaction complète de ses besoins. S'il continue à travailler, c'est parce qu'il est contraint de se soumettre aux conditions générales du travail qui prévalent dans la société.

- Dans le deuxième exemple: le travailleur ne se soucie pas de la
productivité et se contente de travailler pour un salaire qui ne satisfait pas entièrement ses besoins. Dans ce cas, ou bien il se met à la recherche d'un autre patron pour lui vendre sa force de travail à un meilleur prix, ou bien il est contraint de poursuivre son travail pour subsister.

- Le troisième exemple quant à lui constitue le seul cas où le travailleur produit sans contrainte et sans morosité. La société socialiste ne permet pas une production supérieure à la satisfaction des besoins de l'individu qui l'effectue, ni que cette production se fasse par l'intermédiaire ou sur le dos d'autrui. Les entreprises socialistes oeuvrent pour la satisfaction des besoins de la société. De ce fait, le troisième exemple illustre la situation la plus saine de production économique, puisque dans tous les cas, y compris les pires, cette production se poursuivra pour la subsistance. Il n'est qu'à citer pour preuve le fait que la production dans les pays capitalistes se trouve concentrée et accumulée entre les mains d'une minorité de possédants
oisifs qui exploitent les prolétaires à produire pour survivre.
Cependant, le "Livre Vert" ne résout pas les seuls problèmes de production matérielle, mais aspire à frayer le chemin vers une solution globale des problèmes de la société humaine, afin d'assurer la libération matérielle et morale de l'individu, ainsi que son bonheur.


Autres exemples:

Supposons que la richesse d'une Société soit de 10 unités et que sa population soit également de 10 unités: la part de chacun sera de 1/10e, soit une unité.
Lorsqu'un membre de cette population détient plus d'une unité, c'est au détriment d'un autre qui, lui, ne disposera de rien. C'est ce qui explique qu'il y ait des riches et des pauvres dans les sociétés d'exploitation.
Si cinq membres de cette population possèdent chacun deux unités de la richesse, cela signifierait que les cinq autres membres de cette même population ne possèdent aucune partie de la richesse commune et que, par conséquent, la moitié de la population est privée de son droit. L'unité supplémentaire détenue par chacun des premiers devant revenir en fait aux cinq autres.
Par ailleurs, si la satisfaction des besoins d'un individu dans cette société ne nécessite qu'une unité de la richesse, celui qui détiendrait plus d'une unité usurperait, de ce fait, le droit des autres membres de la société. Il s'agirait là d'une thésaurisation qui se fait aux dépens des besoins d'autrui. C'est ce qui
explique d'une part l'existence d'accapareurs de richesses et, d'autre part, de démunis qui recherchent une part de la richesse et qui n'obtiennent rien. Il s'agit là, de toute évidence, de vol et de pillage sous couvert d'une législation injuste d'exploitation, en vigueur dans ce type de sociétés.

La richesse qui reste disponible une fois les besoins satisfaits devrait, au contraire, revenir à tous les membres de la société. Quant à l'épargne, les individus peuvent la faire en prélevant sur leurs seuls besoins, sinon cela aboutirait à une atteinte aux droits de la collectivité sur sa richesse.
Le fait d'être entreprenant et d'avoir un savoir-faire n'autorise pas pour autant la mainmise sur des parts d'autrui.
Cependant, l'homme entreprenant peut tirer profit de ses qualités pour la satisfaction de ses besoins propres et pour l'épargne effectuée sur ces mêmes besoins.

De même les handicapés et les déficients mentaux ont eux aussi droit à la même part de la richesse que les autres membres de la société. La richesse de la société est comparable à un organisme d'approvisionnement ou à un entrepôt qui fournit quotidiennement aux hommes de quoi suffire à leurs besoins. Ceci étant, l'homme est libre soit de consommer la totalité de sa part, soit d'économiser sur celle-ci en utilisant ses compétences et son savoir-faire pour se constituer une épargne.
Par contre, utiliser ce savoir-faire pour prélever plus que sa part sur le "stock d'approvisionnement" collectif est indéniablement un vol caractérisé effectué aux dépens de la Société ainsi qu'une atteinte à l'intérêt général.

Dans la nouvelle société socialiste, les inégalités dans la détention de richesses ne sont pas tolérables.
Dans le cas des personnes travaillant dans un service public, la société leur octroie une part équivalente à leurs services, prélevée sur la richesse nationale.
Cette part varie en fonction des services rendus par chacun d'eux. C'est là une nouvelle expérience qui vient couronner de magnifiques expériences historiques de la société humaine, et qui parachève la lutte de l'homme pour sa liberté et son bonheur, la satisfaction de ses besoins et le rejet de l'exploitation. Elle met définitivement un terme au despotisme par une répartition équitable de la richesse de la société dans un monde où chacun travaillera pour la satisfaction de ses propres besoins, sans faire travailler quelqu'un d'autre pour soi, et sans
être lui-même employé par un autre. C'est là une théorie de la libération des besoins pour la libération de l'homme.

La société socialiste nouvelle n'est autre qu'une conséquence dialectique découlant des rapports d'injustice existant dans le monde. Elle donne naissance à une solution naturelle qui est, d'une part, la propriété privée destinée à satisfaire les besoins de l'homme sans utiliser d'autres hommes, et d'autre part, la propriété socialiste au sein de laquelle les producteurs sont associés à la production et à son partage, remplaçant ainsi la propriété privée dont la production n'appartient pas aux salariés.
Celui qui possède la maison que vous habitez, la voiture dans laquelle vous vous déplacez et qui assure votre salaire pour votre subsistance, s'approprie en fait votre liberté, ou du moins une partie de celle-ci. Or, la liberté est indivisible.

Pour assurer son bonheur, l'homme doit être libre et il ne peut l'être qu'en étant maître de ses besoins.
Celui qui est maître des besoins d'un autre lui dicte sa loi, l'exploite et pourrait le réduire à l'esclavage et ce, en dépit de la législation qui pourrait lui interdire.

Les besoins incompressibles et indispensables à la vie, du vêtement à la nourriture, de la voiture au logement doivent être protégés et en aucun cas appartenir à un tiers, ils constituent une propriété privée et sacrée. Une location d'appartement permettrait à un propriétaire de s'immiscer dans votre vie privée
et de s'octroyer des revenus supplémentaires et cela même lorsque ce propriétaire est la collectivité.
Le propriétaire dispose alors de votre liberté et vous privera de votre bonheur.
C'est comme si vous louiez un habit dont le propriétaire est susceptible un jour de vous l'ôter en pleine rue et vous laisser nu.
De même le propriétaire du véhicule que vous conduisez pourrait intervenir et vous abandonner sur le bord de la route.
Enfin, le propriétaire du logement que vous habitez, a la possibilité de faire de vous un sans-abri.

Il serait ridicule de prétendre résoudre les problèmes découlant des besoins de l'homme par des mesures juridiques, administratives ou autres. C'est sur ces besoins essentiels que la société, conformément à des lois naturelles, s'édifie et prend racine.
Le but de la société socialiste est dans le bonheur de l'homme qui ne peut se réaliser qu'une fois sa liberté matérielle et morale acquise. La concrétisation de cette liberté dépend de la libre disposition par l'homme de ses besoins solennellement consacrés. Cela signifie que vos besoins ne devraient être en aucun cas la propriété d'un autre, ni susceptibles de vous être subtilisés par une quelconque partie de la société. Autrement, vous vivrez dans l'inquiétude, ce qui vous priverait de votre
bonheur et ferait de vous un homme sans liberté, parce que vivant sous la menace d'éventuelles interventions extérieures visant vos besoins essentiels.

Du fait des thèses économiques contradictoires qui s'affrontent actuellement dans le monde et en raison des rapports d'injustice découlant du salariat, restés à ce jour sans solution, le renversement des sociétés contemporaines fondées sur le salariat apparaît comme étant inéluctable, tout comme l'instauration de sociétés d'associés. La puissance des syndicats de travailleurs dans le monde capitaliste est apte à changer les sociétés capitalistes, de sociétés de salariat en sociétés d'associés.

L'éventualité de l'avènement de la révolution pour la réalisation du socialisme commence par la récupération par les producteurs de la part qui leur revient de leur production.
L'objet des grèves ouvrières ne sera plus la revendication d'augmentation des salaires, mais pour l'association dans la production. Cela se fera, tôt ou tard. Le "Livre Vert" ouvre la voie.

L'étape finale sera atteinte lorsque la société socialiste nouvelle parviendra au stade de la disparition du profit et de la monnaie. Cela se fera par la transformation de la société en une société entièrement productive et lorsque la production atteindra le stade de la pleine satisfaction des besoins matériels des membres de la société. A cette étape finale, le produit disparaîtra de lui-même et on se passera de la monnaie.

Admettre le profit équivaut à admettre l'exploitation. Car à partir du moment où on l'admet, rien ne peut plus le limiter.
Les mesures tendant à limiter, par les divers moyens, le profit, sont des tentatives réformistes et non radicales, et sont inaptes à empêcher l'exploitation de l'homme par l'homme.
La solution finale est dans l'abolition du profit. Néanmoins, le profit étant le moteur du processus économique, il ne peut être aboli par décret mais plutôt par l'évolution même de la production socialiste, c'est-à-dire une fois satisfaits les
besoins matériels de la société et des individus. C'est donc par cette recherche de plus de profits qu'on aboutira à la disparition finale du profit.

Les domestiques, qu'ils soient salariés ou non, représentent encore aujourd'hui un des types de l'esclavage. Ce sont même les esclaves des temps modernes.
La nouvelle société socialiste étant fondée sur l'association dans la production, et non sur le salariat, la loi socialiste naturelle ne peut s'appliquer aux domestiques qui ne produisent pas et ne fournissent que des services. En effet, les services ne
sont pas générateurs de biens matériels.
C'est pourquoi cette catégorie de personnel a dû travailler dans de mauvaises conditions moyennant un salaire ou toute autre forme de rémunération. Ainsi, les domestiques situés au bas de l'échelle socio-économique parmi les salariés, méritent d'être libérés en priorité de la société du salariat, société d'esclaves.

La troisième théorie universelle annonce la libération définitive des masses du joug de l'injustice, du despotisme, de l'exploitation et de la domination politique et économique, et l'avènement de la société de tous les hommes. Chacun y sera
libre. Tous seront égaux dans la détention du pouvoir de la richesse, et des armes, pour que la liberté triomphe totalement et définitivement.

Le "Livre Vert" trace la voie de l'émancipation des masses, salariés ou domestiques, et ainsi se réalisera la liberté de l'homme.

Pour les domestiques, il est indispensable de lutter pour les libérer de leur situation d'asservissement en les intégrant dans la production où ils deviendront des associés et bénéficieront de parts selon leur travail.
Les habitants d'une maison assureront eux-mêmes leur ménage. En cas de nécessité, on n'aura plus recours à des domestiques salariés ou non, mais à des fonctionnaires assurant les tâches de ménage et qui bénéficieront de l'avancement dans leurs fonctions et jouiront des garanties sociales et matérielles comme tout fonctionnaire.



Mouammar KADHAFI



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LE LIVRE VERT (M. KADHAFI), 3ème partie : Les fondements sociaux


LE LIVRE VERT
de Mouammar KADHAFI,
TROISIEME PARTIE
:


LES FONDEMENTS SOCIAUX DE LA TROISIEME THEORIE UNIVERSELLE

===> LA FAMILLE, LA TRIBU, LA NATION, LA FEMME, LES MINORITES ETHNIQUES, L'EDUCATION, LA MUSIQUE ET L'ART, LE SPORT



Kadhafi12.jpgLa force motrice de l'histoire humaine est le facteur social, c'est-à-dire le facteur
national. Le lien social qui assure la cohésion de chaque groupe humain, de la
famille à la tribu et à la nation, est le fondement même de la dynamique de
l'Histoire.
"Les héros de l'histoire sont des êtres qui se sont sacrifiés pour des causes"; ils ne peuvent être définis autrement. Mais pour quelles causes ?... Ils se sont sacrifiés pour les autres - mais quels autres ?... Des hommes avec lesquels ils avaient des relations. La relation existante entre un individu et un groupe est une relation d'ordre social, c'est-à-dire identique à celle qui existe entre les membres d'une même communauté.
La base sur laquelle se sont constitué les nations est le nationalisme. Les causes que nous évoquons sont donc des causes nationales: la relation nationale s'identifie à la relation sociale, car social dérive de société, c'est-à-dire des liens
existant au sein d'une société; et le nationalisme dérive de nation, c'est-à-dire des liens existant au sein d'une nation. La relation sociale s'identifie donc à la relation nationale et réciproquement, puisque la société est la nation et que la
nation est la société, même si elle diffère en nombre, mais à la condition que l'on écarte toute définition extensive du groupe visant des groupements temporaires constitués sans aucune référence à l'appartenance nationale. Nous entendons par groupe toute communauté permanente unie par un lien national qui lui est propre.

Par ailleurs, les mouvements historiques sont des mouvements de masse, c'est-àdire communautaires; l'action menée par une communauté est pour elle-même, pour son indépendance vis-à-vis d'une autre communauté bien que chacune ait
sa propre communauté sociale.
Les mouvements communautaires sont toujours des mouvements indépendantistes visant à réaliser l'autonomie des groupes vaincus, donc opprimés par un autre.
Quand à la lutte pour le pouvoir, elle se déroule à l'intérieur du groupe, jusqu'à l'échelon de la famille, comme l'explique la première partie du Livre Vert, traitant des fondements politiques de la troisième théorie universelle.

Le mouvement communautaire est un mouvement d'une communauté pour elle-même. Car étant donné sa structure naturelle, une communauté a des besoins sociaux qui doivent être satisfaits d'une façon communautaire. Ces besoins ne sont en aucune façon individuels. Ce sont en réalité des droits, des revendications ou des objectifs communs à toute communauté liée par le même nationalisme. C'est pour cela que ces mouvements sont appelés des mouvements nationalistes.

Les mouvements de libération nationale, dans la période actuelle, sont eux-mêmes des mouvements sociaux qui ne disparaîtront que lorsque cessera la domination d'un groupe par un autre groupe. En conséquence, le monde traverse actuellement un des cycles normaux de l'Histoire: la lutte nationale pour le triomphe du nationalisme. C'est la réalité historique dans l'univers de l'homme et c'est une réalité sociale. Cela signifie que
la lutte nationale - la lutte sociale - est le fondement de la dynamique de l'Histoire, car elle est plus puissante que les autres facteurs, elle en est l'origine, elle en est la base. Cette lutte est la nature de la gent humaine, c'est l'essence même de la vie.

Les animaux autres que l'homme vivent également en groupe.

Comme l'instinct de groupe est la condition de perpétuité des espèces du règne animal, le nationalisme est la raison de survie des nations. Les nations dont le nationalisme a été dissous sont celles dont l'existence même a été mise en cause. L'existence des minorités, qui constitue l'un des problèmes
politiques du monde, est due à des causes sociales. Ce sont des nations dont le nationalisme a été détruit, et dont les liens ont été rompus. Le facteur social est bien un facteur de vie, voire de survie. Il est donc bien un moteur naturel et inhérent à l'homme pour sa survie.

Le nationalisme, chez l'espèce humaine, et l'instinct de groupe, chez les animaux, sont comme le phénomène de gravitation dans le règne minéral et les corps célestes. Si la masse solaire perdait de sa force de gravité, les gaz qui la composent se disperseraient et son unité serait détruite. L'unité est donc la
condition première de survie de toute chose.
Le facteur d'unité de toute communauté est le facteur social, c'est-à-dire le nationalisme. C'est pour cela que les communautés luttent pour leur unité nationale car leur survie en dépend.
Le facteur national, ou lien social, agit automatiquement dans le sens de la survie d'une nation, à l'instar de la force de gravité qui maintient la masse d'un corps autour du noyau. Dans la bombe atomique, la fission et la dispersion des atomes sont provoquées par l'explosion du noyau qui est le centre de gravitation.
Le facteur d'unité est donc détruit, la force de gravité s'arrête et les éléments se dispersent. La bombe se désintègre.

Telle est la loi naturelle immuable. L'ignorer ou la transgresser met en danger la vie elle-même. C'est ainsi que la vie de l'homme se détériore lorsqu'il ignore ou transgresse le nationalisme, c'est-à-dire le facteur social, l'attraction de la
communauté, le secret de son existence.
Seul le facteur religieux peut agir autant sur l'unité d'une communauté, car s'il peut diviser la communauté nationale il peut également réunir des groupes de nationalités différentes. Toutefois, c'est en définitive le facteur social qui l'emporte. Il en a été ainsi au fil des siècles.

A l'origine chaque communauté avait sa religion. C'était l'harmonie. Puis ce fut différent, et cette différence a été une cause réelle de conflit et d'instabilité de la vie des peuples à travers les âges.

La règle juste veut que chaque nation ait sa religion: c'est le contraire qui est anormal. De cette anomalie naît une situation malsaine, origine de graves différends au sein de la communauté nationale. La seule solution consiste à être en harmonie avec la règle naturelle, à savoir: à chaque nation sa religion, de telle sorte que le facteur social coïncide avec le facteur religieux. Ainsi la vie des groupes se stabilise, se renforce et se développe sainement.

Le mariage est un phénomène susceptible d'exercer des influences négatives ou positives sur la cohésion sociale. Conformément à la règle naturelle de liberté, l'homme et la femme sont libres d'accepter celui ou celle qu'ils désirent et de
refuser celui ou celle qu'ils ne désirent pas. Néanmoins le mariage à l'intérieur du groupe renforce évidemment l'unité de ce groupe et contribue à un développement global en harmonie avec le facteur social.




La famille


Pour l'être humain, la famille a plus d'importance que l'Etat. L'humanité se reconnaît dans l'individu et l'individu se reconnaît dans la famille qui est son berceau, son origine et son environnement social. Par nature, l'humanité est
incarnée par l'individu, dans la famille, et non dans l'Etat qui lui est étranger.
L'Etat est un système artificiel politique et économique, parfois militaire, sans rapport avec l'humanité. La famille est semblable à une plante, prise isolément dans la nature, mais qui demeure l'élément essentiel du monde végétal. Le fait d'aménager le milieu naturel en fermes ou jardins n'est qu'un processus artificiel sans rapport avec la nature de la planté formée de branches, de feuilles et de fleurs.
Que les facteurs politiques, économiques ou militaires aient agencé des ensembles de familles en Etat, n'a aucun rapport avec l'humanité. Toute situation, circonstance ou mesure provoquant la dispersion, la dislocation ou la disparition de la famille est en fait inhumain et antinaturel. C'est un acte
arbitraire, comme toute action, circonstances ou mesure conduisant à la destruction de la plante, à la cassure de ses branches, au dessèchement de ses nervures et de ses feuilles.
Les sociétés dans lesquelles l'existence et l'unité de la famille sont menacées, quelles qu'en soient les circonstances, sont semblables à ces champs dont la flore est menacée par l'érosion, l'incendie ou la sécheresse. Un jardin ou un champ prospère est celui où les plantes croissent, fleurissent, se pollénissent et
s'enracinent naturellement. Il en est de même pour la société humaine.
Une société heureuse est une société dans laquelle l'individu se développe naturellement au sein de la famille. Ainsi la famille s'épanouit et l'individu trouve son équilibre dans la grande communauté humaine, comme la feuille à la branche et la branche à l'arbre; détachées, elles perdent vie et valeur. Tel est le cas de l'individu isolé de sa famille. Un individu sans famille n'a pas d'existence sociale, et si une société humaine devait arriver à faire exister l'homme sans la famille, elle deviendrait une société de vagabonds, pareils à des plantes artificielles.




La tribu


La tribu est une famille qui s'est agrandie par l'effet des naissances. Il s'ensuit que la tribu constitue une grande famille. De même la nation est une tribu qui s'est agrandie par l'effet démographique. La nation est donc une grande tribu.
Ainsi le monde est-il la Nation qui s'est ramifiée en différentes nations. Le monde constitue donc une grande nation.
Le lien qui assure la cohésion de la famille est identique à celui qui maintient l'unité de la tribu, de la nation et du monde. Cependant, il s'affaiblit à mesure qu'augmente le nombre. Le sentiment d'appartenance à l'humanité est de même nature que celui d'appartenance à une nation, à une tribu, à une famille.
Toutefois, l'intensité d'un lien diminue lorsqu'il s'élève d'un échelon restreint à un échelon plus vaste. C'est une vérité sociale qui n'est déniée que par celui qui l'ignore.
Le lien social, la cohésion, l'unité, l'amitié et l'amour ont plus de force à l'échelon de la famille qu'à celui de la tribu, plus de force à l'échelon de la tribu qu'à l'échelon de la nation, plus de force enfin à l’échelon de la nation qu'à celui du monde.

Les avantages, privilèges, valeurs et idéaux issus des liens sociaux existent là où ces liens sont forts; c'est une évidence première, c'est-à-dire qu'ils sont plus vigoureux à l'échelle de la famille qu'à celui de la tribu, à l'échelle de la tribu qu'à l'échelle de la nation, et à l'échelle de la nation qu'à celui du monde.
Il est donc de première importance, pour la société humaine, de préserver la cohésion de la famille, de la tribu, de la nation et de l'humanité, afin de bénéficier des avantages, privilèges, valeurs et idéaux produits de la cohésion, de l'unité, de l'amitié et de l'amour familial, tribal, national et humain.
Ainsi ces liens sociaux, avec les bienfaits, les avantages et les idéaux qui s'y rattachent, s'effacent lorsque se désagrègent ou s'éteignent la famille, la tribu, la nation ou l'humanité.
Du point de vue social, la société familiale est préférable à la société tribale, celle-ci est préférable à la société nationale, qui elle-même est préférable à la société mondiale, si on se réfère aux notions de cohésion, d'affection, de solidarité et de bénéfice mutuel.


Les avantages de la tribu

Constituant une grande famille, la tribu garantit à ses membres les mêmes bienfaits et les mêmes avantages sociaux que la famille. Car la tribu est une famille au second degré. Ce qu'il importe de souligner, c'est que l'individu peut parfois se livrer à des actes déshonorants qu'il n'oserait commettre en présence
de sa famille. Mais, la famille étant de dimensions réduites, il lui est possible d'échapper à son contrôle, alors que la tribu exerce sa vigilance sur tous ses membres.
Dans cette perspective, la tribu donne à ses membres un cadre de comportement qui se traduit par une éducation sociale plus complète et plus noble que n'importe quelle éducation scolaire. La tribu est une école sociale dont les membres assimilent, depuis l'enfance, les idéaux élevés qui donnent naissance à
un comportement social acquis pour la vie.
Ces idéaux s'enracinent naturellement à mesure que grandit l'être humain, contrairement à l'éducation et les sciences enseignées officiellement et qui s'effacent peu à peu avec l'âge. Il en est ainsi car l'instruction a un caractère officiel, sanctionnée par des examens, et que l'individu a conscience qu'elle lui est imposée.
La tribu est un "parapluie" social naturel assurant la sécurité dans la société. En vertu de ses traditions, elle garantit collectivement à ses membres le paiement des rançons et des amendes ainsi que la vengeance et la défense, c'est-à-dire une protection sociale.
Le lien du sang est à l'origine de la formation d'une tribu, mais il n'est pas le seul, car l'affiliation en est un autre. Avec le temps, la différence entre le lien du sang et le lien d'affiliation s'efface, la tribu apparaît alors comme une entité sociale et physique. Cependant, la tribu est avant tout une entité de lien de sang
et d'appartenance.




La Nation

La nation est une couverture politique et nationale de l'individu, plus étendue que la couverture sociale offerte par la tribu à ses membres. Le tribalisme est préjudiciable au nationalisme, car l'allégeance tribale affaiblit le loyalisme national.
De même, l'allégeance familiale prospère aux dépens du loyalisme tribal et l'affaiblit. Indispensable à la nation, le fanatisme national est en même temps une menace pour l'humanité.
Dans la communauté mondiale, la nation occupe la même place que la famille au sein de la tribu. Plus les familles constituant une tribu se querellent, plus grande est la menace qui pèse sur cette tribu. De même, si les membres d'une famille se disputent et si
chacun ne poursuit que son propre intérêt, cette famille est menacée; et si les tribus constituant une même nation se querellent, ne cherchant que leurs intérêts, cette nation est menacée.
Le fanatisme national, l'utilisation de la force contre des nations plus faibles, l'enrichissement national par le pillage des ressources d'autres nations, tout cela est néfaste pour l'humanité. Par contre, l'individu fort, qui se respecte et est conscient de ses responsabilités, est utile pour la famille; de même qu'une famille solide, respectable et
consciente de son rôle, est socialement et matériellement utile à la tribu. Enfin, une nation avancée, productive et civilisée est bénéfique pour le monde tout entier.

La structure politique et nationale se détériore si elle s'abaisse à de
simples considérations familiales ou tribales.
La nation est une grande famille qui a dépassé le stade de la tribu et de l'ensemble des tribus ayant la même origine, ainsi que celles qui, par affiliation, partagent le même destin. La famille ne devient une nation qu'après avoir franchi les étapes de la tribu et ses ramifications et le processus d'intégration par
divers mélanges. Socialement, cela se réalise à l'issue d'une période qui ne peut être que longue.
Néanmoins, si le temps fait ainsi naître des nations, il contribue aussi à leur désintégration. L'appartenance à la communauté d'origine et l'apparentement par affiliation sont les deux fondements historiques de la nation. Toutefois l'origine joue un rôle primordial et l'affiliation un rôle secondaire.
La nation ne se définit pas uniquement par ses racines même si celles-ci constituent la base. Car la nation se forme en outre par l'accumulation, à travers les âges, d'êtres humains se regroupant sur la même aire géographique, forgeant une histoire commune, constituant ensemble un même patrimoine et affrontant
le même destin.

Abstraction faite des liens de sang, la nation est en définitive un sentiment d'appartenance et une communauté de destin.
Pourquoi dans ces conditions le monde a-t-il vu l'apparition de grands états qui ont disparu par la suite, pour voir réapparaître d'autres états et vice versa ? La raison en est-elle uniquement politique, sans rapport avec le fondement social de
la Troisième Théorie Universelle ? Est-elle, au contraire, d'ordre social, et par conséquent relevant du présent volume du Livre Vert ?
Vérifions: la famille est, sans nul doute, une structure sociale et non politique; il en va de même pour la tribu qui est une famille qui s'est multipliée grâce à la natalité. De la même façon, la nation est une tribu qui a grandi, s'est ramifiée et
s'est multipliée pour former plusieurs tribus.
La nation est aussi une structure sociale fondée sur le rapport national, comme l'est la tribu sur le rapport tribal, la famille sur le rapport familial et les nations du monde sur le lien humain. Ce sont là des évidences.
Par ailleurs, il existe une structure politique constituant l'Etat et formant la carte politique du monde. Mais pourquoi cette carte du monde ne cesse-t-elle de se modifier à travers les âges ? Cela vient du fait que cette structure politique peut ne pas coïncider avec la structure sociale. Lorsque ces deux éléments coïncident, une nation est durable et immuable.
En cas de changement imposé par un colonialisme extérieur ou d'une dégradation, la structure politique réapparaît sous le signe du combat national, de la renaissance nationale et de l'unité nationale.
Lorsqu'une structure politique englobe plusieurs nations, son territoire est condamné à se morceler, chaque nation tendant à conquérir son indépendance sous l’emblème du nationalisme.

Ainsi la carte des empires que le monde a connus s'est disloquée parce que ces empires étaient composés de plusieurs nations, chacune d'elles ne tardant pas à se cramponner à son nationalisme et cherchant à conquérir son indépendance.
Ainsi l'empire éclate et chacune de ses composantes retourne à son origine sociale. L'Histoire du monde à travers les siècles en donne la preuve irréfutable.
Mais pourquoi ces empires se composent-ils de nations différentes ?
La réponse est que la structure de l'Etat n'est pas uniquement une structure sociale, comme la famille, la tribu et la nation, mais une entité politique composée de plusieurs éléments, dont le plus simple et le plus évident est le
nationalisme. L'Etat-nation est la seule formule politique qui soit en harmonie avec la structure sociale naturelle. Il a une existence durable, pour autant qu'il
n'a plus à subir la tyrannie d'un autre nationalisme plus puissant ou que sa structure politique en tant qu'Etat n'est pas compromise par le jeu des tribus, des clans et des familles formant sa structure sociale. La structure politique se
détériore donc lorsqu'elle est assujettie aux considérations de la structure sociale, tribale, familiale ou confessionnelle. D'autres facteurs peuvent également concourir à la formation d'un Etat autre que l'Etat-nation, tels les facteurs religieux, économiques et militaires.
La communauté de religion, de même que les impératifs économiques et les conquêtes militaires, peuvent conduire à la constitution d'un Etat regroupant plusieurs nationalismes.
C'est ainsi que le monde assiste, à un moment donné, à l'apparition de tel Etat ou de tel empire, qu'il verra disparaître à une autre époque.
Quand l'idée nationaliste se fait plus forte que l'esprit religieux et que le conflit éclate entre différents nationalismes réunis par une communauté de religion, par exemple chaque nation reprend son indépendance recouvrant ainsi sa structure sociale. L'empire, alors, disparaît.
Réapparaît par la suite le rôle de la religion lorsque l'esprit religieux l'emporte sur l'idée nationaliste. En conséquence, les divers nationalismes se trouvent unifiés sous la bannière d'une religion, jusqu'au moment où le nationalisme reprend à son tour la primauté, et ainsi de suite.
Tous les Etats qui regroupent plusieurs nationalismes à partir de fondements religieux, économiques, militaires ou idéologiques, seront en proie à des conflits tant que chaque nationalisme n'aura pas conquis son indépendance; autant dire
que le facteur social triomphe inéluctablement du politique.
Quelles que soient les considérations politiques qui président à la création d'un Etat, la vie de l'individu se fonde sur la famille, la tribu, puis la nation et enfin l'humanité. L'élément essentiel reste le facteur social; le nationalisme en est l'élément constant. Pour former des êtres humains, il convient donc d'insister sur la réalité sociale, préserver la famille, la tribu - en tant que couvertures et écoles sociales naturelles - et enfin la nation.
L'individu ne peut apprendre les valeurs sociales
qu'auprès de la famille et de la tribu qui forment une structure sociale naturelle
sans le concours de quiconque.
Il faut prendre soin de la famille dans l'intérêt de l'individu, tout comme il faut prendre soin de tribu dans l'intérêt de la famille, de l'individu et de la nation, c'est-à-dire le nationalisme.
Le facteur social, ou facteur national, constitue la force motrice naturelle et permanente de l'histoire.
Ignorer le lien national des communautés humaines et construire un système politique en contradiction avec la structure sociale, c'est construire un édifice provisoire qui s'effondrera sous l'action du facteur social de ces communautés, c'est-à-dire l'action nationale de chaque nation. Ce sont là des vérités inhérentes à la vie de l'homme et non pas des interprétations exégétiques.
Tout individu, où qu'il se trouve, devrait en être conscient et agir en conséquence s'il veut que son action soit bénéfique. Il faut connaître ces vérités immuables si l'on veut éviter, dans la vie des groupes humains, les déviations, les dérèglements et les détériorations qui résultent d'un manque de compréhension et de respect de ces principes vitaux pour l'homme.




La Femme


La femme est un être humain, l'homme est un être humain; il n'y a en ceci aucun doute ni divergence. Par conséquent il est tout aussi évident que la femme et l'homme sont égaux. De ce point de vue, la discrimination entre l'homme et la
femme est un acte d'injustice flagrante et injustifiable.
La femme mange et boit comme l'homme... La femme éprouve amour et haine comme l'homme... La femme pense, apprend et comprend comme l'homme... Comme l'homme, la femme a besoin d'un toit, de vêtements et de moyens de transport... Comme l'homme elle ressent la faim et la soif... Comme lui, elle vit et meurt.
Mais pourquoi l'homme et la femme ? Il est bien vrai que la société humaine ne saurait se composer seulement d'hommes ou seulement de femmes; elle est faite naturellement d'hommes et de femmes. Pourquoi n'a-t-il pas été créé uniquement des hommes ou uniquement des femmes ?
Après tout qu'est-ce qui distingue l'homme de la femme ?
Pourquoi existe-t-il des hommes et des femmes ?
L'existence de l'homme et de la femme, et non de l'homme seul ou de la femme seule, doit bien répondre à une nécessité naturelle. Il en découle qu'aucun d'eux n'est exactement identique à l'autre, et que l'existence d'une différence naturelle entre l'homme et la femme est démontrée justement par le fait qu'ils ont été créés homme et femme. Cela signifie donc que
chacun d'eux a son rôle en fonction de la différence qui existe entre eux. En conséquence il doit y avoir, pour accomplir ces rôles naturellement distincts, des conditions de vie différentes prévalant pour chacun d'eux.
Pour prendre conscience de ces rôles, il faut comprendre les différences de nature entre l'homme et la femme, ce qui naturellement les distingue:
La femme est une femelle et l'homme est un mâle. Du point de vue gynécologique - "la femme est sujette aux menstruations, c'est-à-dire à un affaiblissement mensuel; l'homme, en tant que mâle, ne subit pas le même phénomène et n'est pas soumis à un épanchement mensuel de sang. Parce qu'elle est femelle, la femme subit naturellement une menstruation périodique.
Lorsqu'elle n'a pas de flux menstruel, la femme est enceinte. Lorsqu'elle est en enceinte, elle se trouve, de ce fait, affaiblie pendant environ un an; ce qui signifie que toutes ses activités normales sont sérieusement réduites jusqu'à ce qu'elle accouche.
Lorsqu'elle a son enfant ou qu'elle fait une fausse-couche, elle souffre de troubles puerpéraux, d'un affaiblissement consécutif à tout accouchement ou fausse-couche. N'étant pas sujet à la grossesse, l'homme n'est donc pas soumis à la faiblesse qui caractérise la femme en tant que femelle.
Ensuite, la femme doit allaiter son enfant. L'allaitement naturel s'étend sur environ deux ans. De ce fait, la femme est si inséparable de son enfant que son activité s'en trouve sérieusement réduite. Elle devient directement responsable
d'un autre être qu'elle aide à accomplir ses fonctions biologiques, faute desquelles il mourrait.
L'homme, au contraire, ne conçoit ni n'allaite.
Toutes ces caractéristiques naturelles produisent des différences innées où l'homme et la femme ne peuvent être égaux. Ceci est en soi la raison de la nécessité de l'existence d'un mâle et d'une femelle, c'est-à-dire d'un homme et d'une femme, chacun d'eux ayant un rôle ou une fonction différents dans la vie.
L'homme ne peut en effet remplacer la femme dans l'accomplissement de ses fonctions naturelles. Il importe de remarquer que ces fonctions biologiques sont une lourde charge, imposant à la femme beaucoup d'efforts et de peines.
Cependant, faute de ces fonctions qu'accomplit la femme, la vie humaine s'éteindrait.
Il s'agit, en conséquence, d'une fonction naturelle qui n'est ni optionnelle ni obligatoire. C'est une fonction nécessaire, dont la seule alternative est l'extinction de la vie humaine.
Il existe une intervention volontaire contre la conception mais c'est la négation de la vie humaine. Une autre méthode d'intervention volontaire, partielle, s'attaque aussi bien à la conception qu'à allaitement maternel.
L'un et l'autre sont des maillons d'une chaîne d'actes portant atteinte à la vie naturelle et conduisant au meurtre: le fait que la femme se détruise pour échapper à la conception, à l'accouchement et à l'allaitement, entre dans la catégorie des inventions artificielles contre l'essence de la vie représentée par la conception, l'allaitement, la maternité et le mariage; il n'y a qu'une différence de degré.
Renoncer au rôle naturel de la femme dans la maternité, comme remplacer les mères par des crèches, c'est déjà renoncer à la société humaine et la transformer en une société biologique fondée sur un style de vie industriel.
Séparer les enfants de leurs mères et les entasser dans des crèches, c'est les assimiler à des poussins, car les crèches sont semblables à ces élevages de volailles où l'on entasse des poussins après l'éclosion des oeufs.
Rien ne convient mieux à la nature de l'être humain et à sa dignité que la maternité naturelle (où l'enfant doit être élevé par sa mère) dans une famille où prévalent la maternité, la paternité et la fraternité, et non dans une institution ressemblant à un élevage de volailles. Les volailles, comme toutes les autres
espèces du règne animal, ont besoin de la maternité comme une phase naturelle. Les élever dans des poulaillers ressemblant à des usines est donc contraire à leur croissance naturelle. D'ailleurs leur chair rappelle davantage la viande chimique
que la viande naturelle. La chair qui provient des élevages industrialisés n'a aucun goût, ni aucune valeur nutritive, puisque les volailles sont élevées contre la nature, sans la protection de la maternité naturelle. La chair des oiseaux sauvages est plus savoureuse et plus nourrissante, car ils croissent et se
nourrissent naturellement.
Quant aux enfants privés de famille et de refuge, la société est leur tutrice, et c'est pour eux seulement qu'elle doit ouvrir des crèches et d'autres institutions du même genre. Il vaut mieux pour eux être pris en charge par la société, plutôt que par des êtres autres que leurs parents.
Si l'on essayait de déterminer expérimentalement l'attirance naturelle que l'enfant éprouve, soit pour sa mère, soit pour la crèche, on verrait l'enfant opter pour sa mère et non pour la crèche. Puisque la tendance naturelle de l'enfant le porte vers sa mère, c'est elle qui est naturellement désignée pour lui donner protection et soins. Placer un enfant dans une crèche constitue un abus de pouvoir et une répression contre les tendances
librement exprimées.
Pour tout être vivant, la croissance naturelle doit être saine et libre. Remplacer la mère par une crèche, c'est exercer un pouvoir de coercition contre cette croissance saine et libre. Les enfants que l'on conduit à la crèche y sont menés sous la contrainte, par ruse ou par inconscience de l'enfant. On les conduit à la crèche en fonction de considérations purement matérielles et non sociales. Délivrés de l'arbitraire et de l'inconscience puérile, ces enfants refuseraient la crèche et s'accrocheraient à leur mère. La seule justification d'un comportement aussi contraire à la nature et à l'humanité vient de ce que la femme est elle-même placée dans une situation contraire à sa nature, c'est-à-dire obligée d'accomplir des tâches antisociales et antimaternelles.
Dès lors que la nature lui a assigné un rôle différent de celui de l'homme, la femme doit être mise en mesure d'assumer son rôle naturel. La maternité est propre à la femelle, non au mâle.
Il est donc contraire à la nature de séparer les enfants de leur mère. Toute entreprise visant à éloigner l'enfant de sa mère relève de la contrainte, de l'oppression et de la dictature. La mère qui se démet de la maternité transgresse son rôle naturel dans la vie.
La femme doit jouir de ses droits et bénéficier de dispositions favorables, non autoritaires et non oppressives. Ainsi peut-elle s'acquitter de son rôle naturel dans des conditions normales. Tout ce qui s'écarte de ce principe est générateur
de contradiction. La femme que l'on oblige à abandonner sa fonction naturelle de conception et de maternité est soumise à une contrainte et à une forme de dictature.
La femme qui a besoin d'un travail lui interdisant d'accomplir sa fonction naturelle n'est pas libre, elle est contrainte par la nécessité, car la nécessité est un frein à la liberté.

Parmi les conditions favorables et même indispensables à l'accomplissement par la femme de son rôle naturel, distinct de celui de l'homme, certaines s'adressent à un être humain diminué et accablé par la grossesse, car porter un autre être
humain dans son sein représente une incapacité physique. C'est une injustice que d'imposer à une future maman des travaux de force incompatibles avec son état. Les travaux de ce genre sont en quelque sorte une punition pour la femme lorsqu'elle trahit, sur le plan humain, son devoir maternel. C'est aussi une
pénalité qu'elle paie pour entrer dans le monde des hommes, qui ne sont naturellement pas du même sexe.
Même lorsqu'elle émane d'une femme, l'idée selon laquelle les femmes exécutent de leur plein gré des travaux pénibles est une idée complètement fausse. Elles n'accomplissent de pareilles tâches que parce qu'une société dure et matérialiste les place, sans qu'elles en soient bien conscientes, dans une situation
de contrainte. Tout en pensant qu'elle travaille de son plein gré, la femme n'a d'autre solution que de se plier aux conditions de cette société. Et pourtant, le principe qui dit qu' "aucune différence n'existe, en aucun domaine, entre l'homme et la femme" prive cette dernière de sa liberté. L'expression "en aucun domaine" est une monstrueuse tromperie pour la femme.
Cette idée risque d'abolir le statut convenable et indispensable, le privilège dont la femme devrait bénéficier exclusivement, conformément à sa nature découlant de son rôle naturel dans la vie.
Revendiquer l'égalité entre l'homme et la femme dans le transport de lourdes charges, alors que la femme est enceinte, constitue une injustice et une cruauté.
Réclamer l'égalité entre eux pour le jeûne et les privations alors qu'elle allaite, c'est une injustice et une cruauté. Réclamer l'égalité pour eux pour les travaux répugnants, qui souillent sa beauté et dégradent sa féminité, c'est également injuste et cruel. Comme est injuste et cruelle l'éducation qui conduit la femme à des tâches qui ne sont pas faites pour elle.

Il n'y a aucune différence entre l'homme et la femme, dans tout ce qui est humain.
Nul ne doit épouser une autre personne contre son gré, ou divorcer sans consentement mutuel ou sans un juste procès qui lui donne raison. La femme ne peut se remarier avant d'avoir divorcé, l'homme ne peut se remarier sans accord
ou divorce.
La femme est la "maîtresse" de maison car tel est le statut convenable et nécessaire de celle qui subit l'affaiblissement menstruel, qui conçoit, qui accouche et qui accomplit les devoirs maternels. La maison, en tant que foyer pour la maternité, revient toujours à la femelle (même dans le règne animal) dont le devoir est naturellement maternel.
Priver les enfants de leur mère ou la femme de sa maison relève donc de l'arbitraire.
La femme est avant tout une femelle. A ce titre, ses caractéristiques biologiques diffèrent de celles de l'homme. Les
caractéristiques biologiques de la femelle, différentes, en effet, de celles du mâle, ont donné à la femme, dans son aspect et dans son être, des traits distincts de ceux de l'homme.
L'anatomie est différente, tout comme elle l'est chez les végétaux et les animaux. C'est là un fait naturel et indéniable.

Dans le règne végétal et le règne animal, le mâle possède naturellement la force et l'endurance, la femme la beauté et la délicatesse. Ce sont là des caractéristiques innées, naturelles et éternelles, communes à tous les êtres vivants, qu'ils soient des hommes, des animaux et des plantes.
Du fait de sa nature différente et conformément aux lois naturelles, le mâle joue de son plein gré le rôle de l'être fort et endurant, simplement parce qu'il a été ainsi créé.
Cette loi est juste parce que, d'une part, elle est voulue par la nature, et d'autre part parce qu'elle est le fondement de la liberté. Car tous les êtres vivants sont créés libres, et toute manipulation de cette liberté constitue un acte de contrainte.
La non-reconnaissance de ces rôles naturels et la non-observation de leurs limites sont des actes de négligence, et équivalent à une destruction de la vie même. La nature est ainsi conçue en harmonie avec l'inévitable transmission de
la vie, de ce qui existe à ce qui advient.
La créature vivante est une entité qui vit inexorablement jusqu'à ce qu'elle meure. Du début à la fin, l'existence se fonde sur la loi naturelle où il n'y a ni choix ni contrainte.
C'est la nature. C'est la liberté naturelle.
Chez les animaux et les plantes comme chez l'homme, il doit y avoir un mâle et une femelle pour qu'apparaisse la vie, du début à la fin. Ils ne se contentent pas d'exister, ils doivent jouer, avec une absolue efficacité, le rôle naturel pour lequel ils sont créés. S'ils ne remplissent pas naturellement leur rôle c'est qu'il y a un défaut dû à une raison quelconque. C'est ce qui existe dans
les sociétés contemporaines et presque partout dans le monde par suite de la confusion des rôles entre l'homme et la femme, car l'on essaie de faire de la femme un homme.
En accord avec leur nature et ses objectifs, ils doivent se montrer créateurs dans leurs fonctions respectives. L'inverse est rétrograde: c'est la tendance antinaturelle, destructrice des fondements de la liberté et contraire à la vie et à
l'existence. Il faut que chacun d'eux accomplisse le rôle qui lui a été attribué; il ne doit pas y renoncer, car de tout désistement total ou partiel ne peut découler qu'une situation arbitraire, une situation anormale.
La femme qui, pour des raisons de santé, renonce à la grossesse, au mariage, à la coquetterie et à la féminité, abandonne son rôle naturel dans la vie par suite de
cet état contraignant. Celle qui fait de même en allant travailler subit également une contrainte. Celle qui le fait sans aucune raison tangible est soumise à une contrainte qui résulte d'une déviation morale vis-à-vis de la nature telle qu'elle est.

En conséquence, la renonciation au rôle naturel de femelle ou de mâle ne peut résulter que d'une situation contraire à la nature, opposée à la liberté et mettant en péril l'existence même.
Il faut donc une révolution mondiale qui mettra fin à toutes les situations matérielles empêchant la femme d'accomplir son rôle naturel dans la vie et l'obligeant à effectuer les tâches de l'homme pour conquérir l'égalité des droits.
Cette révolution se produira inévitablement, en particulier dans les sociétés industrielles, comme une réaction de l'instinct de survie, sans même avoir besoin d'un instigateur tel que le Livre vert.
Toutes les sociétés, de nos jours, considèrent la femme comme une marchandise: l'Orient, comme un article à vendre ou à acheter, et l'Occident qui ne la considère pas comme femelle.  Obliger la femme à effectuer le travail de l'homme c'est se livrer à une injuste agression contre sa féminité dont elle a été naturellement pourvue afin d'accomplir une fonction nécessaire à la vie. Car les taches masculines effacent
la beauté de la femme mise en évidence par la nature pour accomplir des tâches non masculines. Cette beauté est comme les corolles destinées à attirer le pollen et à produire la semence. Si l'on supprimait les fleurs, le rôle vital des plantes prendrait fin. C’est l'embellissement naturel des papillons, des oiseaux et des
femelles de toutes les autres espèces qui est créé pour répondre à une mission vitale.
La femme qui fait un travail d'homme est amenée à se changer en homme, délaissant ainsi son rôle et sa beauté. Elle doit jouir de la totalité de ses droits sans être obligée de se transformer en homme et de perdre sa féminité.
La constitution physique, naturellement différente entre l'homme et la femme, entraîne des différences dans le fonctionnement de leurs organes et conduit à une différence naturelle résultant des différences physiologiques entre eux, se traduisant par des différences dans la mentalité, l'esprit, la sensibilité et
l'anatomie.
La femme est affectueuse, belle, émotive et craintive. Bref, la femme est douce et l'homme brutal, et cela en vertu de leurs caractéristiques innées. Ignorer les différences naturelles entre l'homme et la femme et confondre leurs rôles procède d'une attitude contraire à la civilisation, hostile aux lois de la
nature, néfaste pour la vie humaine et cause de misères dans la vie sociale.
Les sociétés industrielles modernes, qui ont obligé la femme à s'adapter aux mêmes travaux de force que les hommes, au détriment de sa féminité et de son rôle naturel en ce qui concerne sa beauté, sa maternité et sa quiétude, ne sont pas
civilisées. Ce sont des sociétés matérialistes.
Vouloir les imiter est aussi absurde que dangereux pour la civilisation et l'humanité.

La question n'est pas de savoir si la femme doit ou non travailler -conception d'un matérialisme ridicule-. La société doit fournir du travail à tous ses membres valides -hommes et femmes- qui en ont besoin, mais à condition que chaque individu puisse exercer son activité dans le domaine qui lui convient et ne soit pas contraint d'accomplir une tâche pour laquelle il n'est pas fait. Imposer aux enfants les conditions de travail des adultes
relève de l'injustice et de la tyrannie. De même est-il injuste et tyrannique d'imposer à la femme les conditions de travail de l'homme. La liberté est que tout être humain acquière la connaissance lui permettant d'exercer l'activité qui lui convient. La tyrannie consiste à obliger les êtres humains à apprendre des choses qui ne leur conviennent pas, qui les conduisent à exercer une activité qui n'est pas faite pour eux.

Le travail qui convient à
l'homme n'est pas toujours adapté à la femme, et le savoir profitable à l'enfant est différent du savoir approprié à l'adulte.
Du point de vue des droits de l'être humain, il n'y a pas de différence entre l'homme et la femme, entre l'enfant et l'adulte. Mais pour ce qui est des devoirs, il n'existe pas entre eux d'égalité absolue.





Les minorités


Qu'est-ce qu'une minorité ? Quels sont ses droits et ses devoirs ? Comment le problème des minorités peut-il se résoudre en partant des principes généraux de la Troisième Théorie Universelle ?
Il n'y a que deux types de minorités.
Celles qui appartiennent à une nation qui leur fournit un cadre social, et celles qui, n'appartenant pas à une nation, forment elles-mêmes leur propre cadre. Ces dernières accumulent les traditions historiques qui doivent permettre, à terme, par le jeu de l'appartenance et de la communauté de destin, de former des
nations.
Il est clair que ces minorités ont des droits sociaux qui leur sont propres. Toute altération de ces droits par une majorité constitue une injustice. Les caractéristiques sociales sont inhérentes et ne peuvent être ni octroyées, ni confisquées. Quant à leurs problèmes politiques et économiques, ils ne peuvent
être résolus qu'au sein d'une société populaire dans laquelle les masses détiennent le pouvoir, la richesse et les armes.
Considérer les minorités comme étant politiquement et économiquement minoritaires, relève de la dictature et de l'injustice.


Les Noirs

La dernière manifestation de l'esclavage a été l'asservissement de la race noire par la race blanche. L'homme noir ne saurait l'oublier tant qu'il n'aura pas reconquis sa dignité.
Ce tragique épisode de l'histoire, les ressentiments qu'il a fait naître et l'exigence psychologique d'une race en pleine renaissance constituent, pour les Noirs, autant de motivations pour s'affirmer et relever le défi; c'est là un phénomène à
ne pas négliger.
A quoi il faut ajouter la fatalité cyclique de l'histoire des sociétés. Ainsi la race jaune a dominé le monde lorsqu'elle s'est répandue, à partir de l'Asie, sur tous les continents.
Puis se fut la race blanche qui a envahi elle aussi tous les continents par une vaste entreprise colonialiste. Maintenant arrive la prédominance de la race noire.
Cette race est, pour l'instant, très sous-développée, sur le plan social. Mais ce retard est un facteur de développement démographique, car la faiblesse du niveau de vie des Noirs leur a évité de connaître les voies et les moyens du contrôle des
naissances et du planning familial.
En outre, leurs traditions sociales n'imposent chez eux aucune limite aux mariages et aux naissances, alors que la population des autres races baisse du fait du contrôle des naissances, des restrictions imposées au mariage et de la pression d'une activité économique incessante, inconnus des Noirs en raison de
la chaleur du climat.




L'éducation


Le savoir, ou l'instruction, ne se limitent pas forcément à des programmes méthodiques et à des matières scolaires que les jeunes sont obligés d'assimiler à partir de manuels et dans le cadre d'horaires précis, assis derrière des rangées de pupitres. Ce genre d'éducation, qui prévaut actuellement sur toute la terre, est une méthode contraire à la liberté.
L'enseignement obligatoire, dont se glorifient tous les pays lorsqu'ils peuvent l'imposer à leur jeunesse, n'est qu'une méthode parmi d'autres pour réprimer la
liberté. C'est l'oblitération arbitraire des dons de l'être humain et l'orientation autoritaire de ses choix. Il y a là un acte de tyrannie nuisible à la liberté, car il prive l'homme de sa liberté de choix, de sa créativité et de son talent. Obliger les gens à s'instruire suivant un programme donné, et leur imposer certaines
matières est un acte dictatorial.
L'éducation obligatoire et standardisée constitue en fait une entreprise d'abrutissement des masses. Tous les Etats qui déterminent officiellement les matières et les connaissances à enseigner et qui organisent ainsi l'éducation, exercent une contrainte sur les citoyens. Toutes les méthodes d'éducation en
vigueur dans le monde devraient être abolies par une révolution culturelle mondiale visant à émanciper l'esprit humain de l'enseignement du fanatisme et de l'orientation autoritaire des goûts, du jugement et de l'intelligence de l'être humain.
Cela ne veut pas dire qu'il faille fermer les écoles ou, comme pourrait le supposer un lecteur superficiel, tourner le dos à l'éducation. Cela veut dire, au contraire, que la société devrait fournir toutes sortes d'activités éducatrices, permettant aux jeunes de choisir spontanément et librement les matières qu'ils
souhaitent étudier.
Cela requiert des écoles en nombre suffisant pour toutes les

disciplines. La rareté des écoles a pour effet de restreindre la liberté de choix, elle oblige à accepter ce qu'on vous propose et prive l'homme du droit naturel de choisir. Sont des sociétés réactionnaires, favorisant l'ignorance et hostiles à la
liberté, celles qui limitent le savoir et le monopolisent. Ainsi les sociétés qui interdisent la connaissance de la religion telle qu'elle est, les sociétés qui monopolisent l'enseignement religieux ou celles qui dispensent un enseignement mensonger à propos de la religion, de la civilisation ou des coutumes d'autres peuples, les sociétés qui interdisent et monopolisent les connaissances
technologiques, sont des sociétés réactionnaires, favorisant l'ignorance et hostiles à la liberté.
Le savoir est, pour tout être humain, un droit naturel dont personne, sous aucun prétexte, ne peut le priver, sauf si l’intéressé a commis un acte justifiant qu'on le prive de ce droit.
L'ignorance disparaîtra lorsque toute chose sera présentée dans sa réalité et lorsque tout le savoir sera mis à la disposition de chacun, et de la manière qui lui convient le mieux.





La musique et l'Art


L'homme demeure imparfait puisqu'il est incapable de s'exprimer dans une langue commune. Tant qu'il n'aura pas réalisé cette aspiration de l'humanité, ce qui paraît impossible, l'expression de la joie et de la douleur, du bien et du mal,
du bien-être et de la misère, du périssable et de l'éternel, de l'amour et de la haine, la perception des couleurs, des sentiments, des goûts et des humeurs, cet ensemble sera fonction de la langue que chaque peuple parle spontanément. Le
comportement lui-même dépendra de la réaction produite par le sentiment que crée le langage.
L'enseignement d'une langue unique n'est pas une solution à envisager pour le moment. Cette question restera insoluble tant que le processus d'unification des langues n'aura pas duré un nombre suffisant d'époques et de générations, pour
autant d'ailleurs que le passage des générations puisse effacer l’hérédité. Car les sentiments, les goûts et les humeurs des aïeux et des pères modèlent ceux des fils et des petits-fils. Si les ancêtres parlaient des langues différentes et que leurs descendants viennent à parler une seule langue, cela ne veut pas dire qu'ils auront fatalement des goûts communs grâce à cette langue commune. Ces goûts communs ne pourront exister que lorsque la langue nouvelle portera en elle les notions qui se transmettent par l'héritage d'une génération à l'autre.
Si une communauté a pour coutume de porter du blanc en signe de deuil, et qu'une autre porte du noir, les sentiments seront accordés dans chaque groupe à la couleur choisie: ici on détestera le noir, et là on l'aimera, et vice-versa.
Ces sentiments ont une influence physique sur les cellules du corps et sur leurs gènes, dont les adaptations se transmettent héréditairement. En héritant des sentiments des ancêtres, leurs successeurs détesteront spontanément la couleur que ceux-ci détestent. Par conséquent, les peuples ne sont en harmonie qu'avec les arts et les patrimoines qui leur sont propres. Héritiers de patrimoines différents, ceux-ci ne sont pas en harmonie avec les arts des autres peules même s'ils partagent avec eux la même langue.
Ces différences se retrouvent, même à une échelle restreinte, entre les groupes composant un même peuple.
Apprendre une langue commune n'est pas un problème, pas plus que n'est un problème le fait de comprendre l’Art d'autrui en apprenant sa langue. La difficulté réside dans l'impossibilité de s'adapter entièrement à la langue d'autrui.
Cela restera impossible tant que l’hérédité transmise par le corps, ne s'effacera pas.
L'espèce humaine a encore beaucoup de progrès à faire, puisque l'homme ne peut utiliser avec ses frères, une langue commune qui soit héritée et non apprise.
Cependant, la réalisation de cet objectif n'est qu’une question de temps pour l'humanité, à moins que la civilisation ne rechute.





Le sport

Le sport peut être une activité privée, comme la prière pratiquée par l'homme, seul, dans l'intimité d'une pièce close, ou une activité publique pratiquée collectivement, à découvert, comme la prière lorsqu'elle se pratique dans un lieu de culte collectif. Dans le premier cas, le sport concerne exclusivement l'individu; dans le second, il est l'affaire de tous: chacun doit s'y adonner, au lieu de confier à certains le soin de le faire à sa place. Il est déraisonnable que les foules se rassemblent dans un lieu de culte uniquement pour assister, sans y participer, à la prière de quelqu'un ou des quelques-uns. Il est tout aussi insensé
que des foules se précipitent dans les stades ou des arènes pour assister à des sports individuels ou d'équipe sans y participer.
Le sport est comme la prière, comme la nourriture, comme la sensation du chaud ou du froid. Il serait absurde qu'une foule se presse dans un restaurant simplement pour voir une personne ou un groupe prendre un repas. De même qu'il serait absurde de demander à une ou plusieurs personnes de se chauffer ou
de se rafraîchir à notre place. Il est tout aussi illogique, pour la société, de laisser un individu ou une équipe monopoliser la pratique du sport, alors que c'est l'ensemble de la collectivité qui finance ce monopole. De même, un peuple pratiquant la démocratie ne saurait autoriser un individu ou un groupe, qu'il soit parti, classe, secte, tribu ou assemblée, à le remplacer lorsqu'il s'agit de décider de son destin ou de déterminer ses besoins.
Le sport privé ne concerne que ceux qui le pratiquent eux-mêmes et à leurs frais.
Le sport public est un besoin collectif, et le peuple ne saurait s'y faire représenter par d'autres, ni physiquement ni démocratiquement.
Du point de vue physique, un représentant ne peut transmettre à autrui les bienfaits corporels et moraux du sport. Du point de vue démocratique, aucun individu et aucune équipe n'a le droit de monopoliser à son profit le sport, le pouvoir, la richesse ou les armes. Dans le monde actuel, les clubs sportifs sont
des organisations de base du sport traditionnel. Ils accaparent tous les crédits et toutes les installations affectés au sport par l'Etat. Ces institutions ne sont que les instruments d'un monopole social, semblables aux appareils politiques dictatoriaux qui accaparent l'autorité, aux appareils économiques qui accaparent
la richesse et aux appareils militaires qui accaparent les armes. De même que l'ère des masses tend à briser les instruments de monopolisation du pouvoir, de la richesse et des armes, elle en viendra fatalement à détruire ce monopole des activités sociales que constituent les sports, les courses et les autres activités du
même genre. Les masses qui se mettent en rangs pour soutenir un candidat, supposé les représenter, lorsqu'il s'agira de déterminer leur destin, sont mues par l'idée tout à fait illusoire que l'élu les représentera et incarnera, en leur nom, leur
dignité, leur souveraineté et leurs opinions. Mais ces masses, dépouillées de leur volonté et de leur dignité, sont réduites au rôle de spectateurs, regardant quelqu'un d'autre accomplir ce qu'ils devraient faire eux-mêmes naturellement.
Le même raisonnement s'applique aux foules qui, par ignorance, s'abstiennent de pratiquer le sport par elles-mêmes et pour elles-mêmes. Elles sont manipulées par des organisations monopolistiques qui s'attachent à les abrutir en leur permettant, non pas de pratiquer le sport, mais seulement de rire et d'applaudir.
En tant qu'activité sociale, le sport doit être au bénéfice des masses, comme le pouvoir, la richesse et les armes doivent être dans les mains du peuple.
Le sport public est destiné à tout le monde. Chacun y a droit pour rester en bonne santé et se divertir. Il est complètement absurde de l'abandonner et de réserver ses bienfaits à certains individus et à certains groupes qui en font un monopole, tandis que les masses fournissent installations et financent l'organisation des sports publics. Les milliers de gens qui s'entassent dans les stades pour regarder, applaudir et rire sont des imbéciles qui se privent de pratiquer eux-mêmes ces activités. Ils se pressent sur les gradins, comme en léthargie, applaudissant ces héros qui les dépouillent de toute initiative, qui
dominent le terrain, manipulent le sport, et détournent à leur profit les installations mises à leur disposition par les masses. De toute évidence, les tribunes publiques sont destinées à tenir les masses à l'écart des terrains de jeux, à leur en interdire l'accès. Lorsque les masses comprendront que le sport est une
activité publique à laquelle il faut participer et non assister, elles envahiront les terrains et les stades pour les libérer et y pratiquer les sports. S'il ne restait, comme spectateurs, qu'une minorité indolente, cela vaudrait beaucoup mieux.
Les tribunes disparaîtront lorsqu'il n'y aura plus personnes pour les occuper.
Ceux qui sont incapables de faire preuve d'héroïsme dans la vie, qui ignorent les évènements de l'histoire, qui n'arrivent pas à imaginer l'avenir, constituent ce public de marginaux qui remplissent les tribunes pour apprendre et y voir le
spectacle de la vie, comme des écoliers qui remplissent les classes parce qu'ils sont non seulement incultes mais même illettrés au départ.

Ceux qui façonnent eux-mêmes la vie n'ont pas besoin de l'imaginer à travers le jeu des acteurs de théâtre ou de cinéma. De même, les vrais cavaliers qui tiennent solidement les rênes n'ont plus besoin de s'asseoir dans les tribunes des champs de course. Si tout le monde possède un cheval, il n'y a plus personne pour regarder et pour applaudir. Seuls restent comme spectateurs ceux qui, faute d'être de bons cavaliers, sont incapables de pratiquer cette activité.
Ainsi les peuples bédouins, très sérieux et très travailleurs, ne prennent aucun intérêt au théâtre ni aux spectateurs. Menant une vie très austère, ils n'ont que dérision pour les faux-semblants. De même, les Bédouins se soucient peu d'être
spectateurs, ils prennent part aux jeux et aux réjouissances, parce qu'ils reconnaissent par nature la nécessité de ces activités et s'y adonnent.

Les sports de combat, comme la boxe et la lutte, sont le signe que l'humanité n'est pas encore dépouillée de toute sauvagerie. Ils disparaîtront lorsque l'homme aura gravi encore quelques échelons dans la civilisation. Les sacrifices humains et les duels au pistolet ont été fréquents à certaines époques de l'évolution de l'humanité. Mais il y a des années que ces pratiques sauvages sont tombées en désuétude. Maintenant, l'homme en sourit et regrette de s'être adonné jadis à de telles pratiques. Dans quelques dizaines d'années, la boxe et la lutte connaîtront
le même sort. Et actuellement, ce sont les hommes les plus civilisés et les plus raisonnables qui sont en mesure d'éviter la pratique et l'encouragement de cette conduite sauvage.




Mouammar KADHAFI



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01/01/2012

Que la nouvelle année soit VERTE !

Que l'année 2012 soit celle de la revanche et du triomphe total de la Résistance verte en Libye, et qu'elle soit aussi celle du développement d'un mouvement révolutionnaire international sous le signe du drapeau vert ! Le drapeau vert ne doit plus n'être arboré que comme un signe de solidarité avec la Jamahiriya libyenne. Il est bien davantage qu'un étendard national. Il est l'emblème d'une nouvelle génération révolutionnaire dans le monde entier, celle qui se reconnait dans les principes fondamentaux qu'expose le Livre vert. Celle qui ne fait pas que s'indigner, mais qui se réfère clairement aux valeurs de la Troisième Théorie universelle, et qui sait clairement dans quelle direction elle souhaite s'orienter ! Que le drapeau vert fleurisse dans les manifestations et les mouvements populaires d'Afrique, d'Europe, des deux Amériques, d'Asie, d'Océanie... PARTOUT !

Hans CANY

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27/12/2011

Hissons le drapeau vert ! Partout ! Toujours !

 

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"Vous pouvez tous préparer vos drapeaux verts, rectangles de 1 x 2, c’est votre drapeau, le drapeau du pouvoir populaire, de l’espoir, de la vérité, de l’avenir.
Vous tous de par le monde qui défendez la vérité, la liberté, la Jamahiriya, accrochez-le sur des millions de maisons, de voitures. Le drapeau vert est à vous, et il appartient aux masses du monde entier. Avec l’aube de l’autorité populaire et la fin des gouvernements, nous avons choisi le drapeau vert et avons choisi une couleur et des dimensions pratiques pour tous. Choisissez n’importe quel vert. Que la hauteur mesure la moitié de la longueur, exactement, et emportez-le partout avec vous. Bientôt le drapeau vert claquera partout dans le monde, et les gouvernements s’effondreront, ils ont failli envers leurs peuples, et à moi seul, j’ai fait plus qu’eux tous. Ils ont servi différents maîtres. Ils n’ont pas essayé de servir le peuple, jamais. Ils sont la propriété d’autres puissances. Ils ne font rien pour vous. Ignorez-les et ils disparaissent. Préparez-vous à former des comités, ouvertement ou en secret, bâtissez vos propres « mathaba », vos « centres pour l’anti-impérialisme » pour vous rencontrer et partager. Tracez votre chemin. Le drapeau vert appartient à tout le monde."
Mouammar KADHAFI



Frères et soeurs de tous horizons !
La Résistance verte perdurera, et ne fait même que commencer.  Nous sommes plusieurs millions de Mouammar KADHAFI dans le monde entier, prêts à prendre la relève, chacun dans son domaine de prédilection. Je réponds présent, comme je me suis toujours tenu prêt à le faire depuis plus de 25 ans. Nous avons besoin d'individualités fortes, prêtes à relever le flambeau sur chaque continent. L'heure n'est même plus au combat militaire, mais à l'agitation, au militantisme quotidien pour éveiller le peuple, et lui insuffler l'élan révolutionnaire. Ne perdez jamais espoir. Nous serons toujours là, et la flamme verte de l'espérance ne s'éteindra JAMAIS ! Nous sommes le peuple résistant, de tous pays et de tous continents ! Et notre signe de ralliement est le VERT !

Hans CANY





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18/12/2011

Nouvelle photo de "Kadhafi vivant" ! Info ou intox ?...

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Aujourd'hui 18 décembre 2011, un nouveau document -une véritable bombe s'il s'avère authentique-, est en train de créer le "buzz" : une photo, circulant parmi les Libyens via les téléphones portables et les réseaux sociaux, censée représenter Mouammar Kadhafi bel et bien vivant, affublé d'une imposante barbe, semblable à celle qu'arborait Saddam Hussein au moment de sa capture !...
Il convient pour le moment de rester très circonspects par rapport à cette nouvelle photo, qui pourrait fort bien n'être un énième "fake". Après tout, Photoshop fait des miracles, de nos jours...
Néanmoins, il ne faut pas pour autant exclure a priori la possibilité qu'elle soit authentique. Auquel cas, ce que j'espère et ce que je subodore depuis le début, à savoir qu'il se peut que le Guide redonne signe de vie fin 2011 ou début 2012, pourrait finalement se réaliser...
Je ne m'avancerai donc pour le moment ni dans un sens ni dans l'autre, préférant pour l'instant porter à votre connaissance ce troublant document, et en vous laissant libres de l'interpréter comme bon vous semblera. Info ou intox ? Nul ne peut se permettre de répondre à cette question de façon catégorique, dans l'état actuel des choses. Affaire à suivre, donc...

Hans CANY



EDIT : Il s'agirait en fait d'un montage réalisé à partir de la photo de Saddam visible ici : https://phares.ac-rennes.fr/classespresse_2004/print.php?...



EDIT du 27/12/2011 : Encore une autre photo qui circule, elle aussi très suspecte et donc sujette à caution :

libye,hans cany,géopolitique et politique internationale


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15/12/2011

"Vous regretterez lorsqu'il sera trop tard"...

KadhafiSHIRT.jpgC'était plus que prévisible. A l'heure où certains mougeons (hybrides de moutons et de pigeons), en Occident, commencent enfin à réaliser qu'au sujet de la Libye, on les a une énième fois pris pour ce qu'ils sont objectivement -c'est-à-dire de gros cons qui gobent sans broncher tous les médiamensonges et les plus grossiers bobards de la propagande de guerre-,de plus en plus de prétendus "rebelles" libyens qui avaient rejoint les rats pro-CNT commencent déjà eux aussi à déchanter, voire à...regretter Kadhafi ! En ce sens, les confessions désabusées d'un repenti, rapportées dans un article lu aujourd'hui même (http://allainjules.com/2011/12/15/libye-confession-dun-de...), sont particulièrement symptomatiques. S'adressant par téléphone, depuis l'Algérie où il s'est réfugié, à un journaliste de MSNBC, cet ex-membre du CNT n'y est pas allé par quatre chemins :
«Pourquoi ai-je été si stupide ?», se reproche-t-il en regrettant sa participation au pseudo-soulèvement contre la Jamahiriya.“Nous avons été aveuglés par une machine de propagande bien organisée, aveuglés par notre avidité et l’envie des voisins qui avaient un peu plus que nous, aveuglés par la conviction que la démocratie signifiait la liberté et la justice encore plus que ce que nous avions déjà. Nous avons été tellement endoctrinés par la propagande occidentale, tant et si bien qu'on a eu tendance à croire que le modèle européen était quelque chose de spécial, quelque chose de privilégié, quelque chose que nous voulions être. Comme si l’importation de l’échec du modèle économique et politique qui s’effondrait en Europe avait pu nous apporter la liberté et la prospérité. Ce fut plutôt de l’auto-destruction stupide “.
Ce déçu d'une pseudo-"révolution" téléguidée de l'extérieur et montée de toutes pièces est à présent horrifié d'en constater les résultats concrets : un pays morcelé, livré à la violence et au chaos le plus total, en proie aux exactions diverses, aux tortures, aux exécutions sommaires, aux pillages, aux affrontements meurtriers entre factions rivales. Les bandes de jeunes armés font la loi et sèment la terreur un peu partout. Une inflation galopante, et donc un coût de la vie qui s'envole de façon complètement délirante. Tout qui devient payant, et au prix fort. Mais en même temps, les fonctionnaires ne sont plus rémunérés pour cause de caisses publiques vides... Les massacres racistes de Noirs. La proclamation de la Charia, avec interdiction du divorce, autorisation de la polygamie, et décapitation des femmes refusant de se soumettre au dictat islamiste. L'absence de médicaments et de matériel médical dans les hopitaux, devenus de sinistres mouroirs. Les premières naissances d'enfants monstrueusement déformés, sous l'effet de l'uranium appauvri dû aux bombardements massifs de l'OTAN... "Il n'y avait pas tout ça sous Kadhafi" est-il forcé d'admettre, en guise de conclusion. Eh bien oui. Mais il est maintenant un peu tard pour s'en rendre compte, hélas... Même si, comme le prétend l'adage, il n'est jamais vraiment trop tard pour bien faire.
C'est toujours mieux que rien, dirons nous.
Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir été prévenu. Moi-même, à l'instar de centaines voire de milliers d'autres esprits éveillés de par le monde, et dès les prémices de l'épouvantable tragédie libyenne, je n'ai eu de cesse, des mois durant, de mettre en garde quiconque voulait bien m'écouter et me lire contre les inévitables conséquences d'une telle aventure. Et personne ne peut s'abriter derrière la fausse excuse de ne pas avoir entendu cette salutaire mise en garde, puisqu'elle aura été lancée à tous, de première main et dès la première heure. Dans son fameux discours télévisé du 22 février 2011, retransmis dans le monde entier, le Frère Guide Mouammar Kadhafi avait solennellement averti les prétendus insurgés, en leur adressant ces paroles sans détour : "Vous regretterez lorsqu'il sera trop tard". Vous auriez mieux fait de l'écouter. Car à présent il est trop tard. Il ne vous reste donc plus qu'à regretter d'avoir étés si sourds, si aveugles, si conditionnés. Et surtout si cons. Tout court.

Hans CANY






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01/12/2011

La mort de Kadhafi et ses zones d'ombre : ma nécessaire mise au point

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Certains ayant, involontairement ou pas, mal interprété le sens de ma démarche au sujet de la mort présumée de Kadhafi, il m'apparait nécessaire de porter à la connaissance de tous la petite mise au point suivante.

Le fait que le corps montré au public ne soit pas celui de Mouammar Kadhafi -ce que je présume et que je cherche à démontrer depuis le début- ne voudra pas forcément dire, hélas, qu'il est vivant... Il peut très bien être mort d'une autre façon, tandis qu'on nous aura présenté toute cette macabre mise en scène. Je reste prudent, et je n'affirme pas qu'il est en vie. Je ne peux prétendre avoir davantage de certitudes que quiconque en la matière, dans un sens comme dans l'autre. Seulement, si le corps n'est pas le sien, et si les (très nombreux) doutes se confirment, il y a des raisons d'espérer qu'il ne soit pas mort. Nous verrons bien.

Ceci dit, plus le temps passe, plus je dois admettre qu'il est de moins en moins probable qu'il refasse surface.... Même si cette éventualité n'est pas à exclure totalement. Peut-être dans 2, 3 ou 6 mois, qui sait ? En vérité, je tends de plus en plus à penser que la mise en scène officielle de sa mort, et surtout le corps qu'on nous a présenté comme étant le sien, relèvent de l'intox... mais qu'il est peut-être vraiment mort, dans des circonstances qui font que le vrai corps a soit disparu, soit est devenu méconnaissable, donc non présentable et non exploitable en termes de propagande médiatique...


Il faut donc bien comprendre que mon "révisionnisme" au sujet de la mort du Guide n'a pas pour objet de soutenir absolument qu'il est en vie. Bien sûr, c'est ce que je souhaiterais, je ne le cache pas. Mais ma démarche consiste simplement à pointer les incohérences de la thèse officielle, et repose surtout sur le postulat que le corps présenté au public et aux médias n'était en tout cas pas le sien. Bref, pour résumer : je ne nie pas forcément qu'il soit décédé, mais je conteste la version officielle, ainsi que la validité de certaines "preuves" visuelles. Du moins, j'en doute. Car il y a plus d'une bonne raison d'en douter.



Hans CANY



Pour rappel, (re)lire mes articles à ce sujet :


. LA MORT DE KADHAFI : UNE INTOX SANS PRECEDENT ? (25/10/2011)

. MORT PRESUMEE DE KADHAFI : LES DOUTES PERSISTENT (30/10/2011)



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30/11/2011

Aïcha Kadhafi appelle à la résistance et au renversement du CNT

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Mardi 29 novembre 2011, pour marquer le 40ème jour de deuil suivant la mort de son frère Mouatassim, ainsi que la mort présumée de son père, la chaîne de télévision syrienne Al-Raï a diffusé une nouvelle déclaration d'Aïcha Kadhafi, dans laquelle elle exhorte le peuple libyen à poursuivre la résistance et à renverser le prétendu CNT, qui n'est parvenu au pouvoir, selon ses propres termes, qu'appuyé par les avions de l'OTAN.

Alors qu'on aurait pu s'attendre à une confirmation sans ambiguité du décès de Mouammar Kadhafi, laquelle aurait coupé court définitivement aux conjectures et aux spéculations se rapportant au sort réel du Guide, ce sont au contraire des formulations sibyllines qu'Aïcha a choisi d'employer à ce sujet.
On notera tout particulièrement ce passage, qui à lui seul résume l'esprit de la déclaration tout entière :

"Mon père ne nous a pas quittés, il est toujours parmi nous. (…) N'oubliez pas ses commandements vous enjoignant de continuer le combat, même si vous n'entendez plus sa voix" 

De quoi entretenir le doute...voire l'espoir.
Qu'a-t-elle bien voulu signifier ici, à l'adresse de quiconque saura décrypter son message ? A-t-elle simplement voulu dire que l'esprit du Guide et sa pensée sont toujours vivants, dans le coeur de celles et de ceux qui l'aiment et qui ont foi en lui, ou bien, au-delà de ça, est-ce une façon discrète de nous faire savoir qu'il est toujours bel et bien vivant physiquement, donnant ainsi raison à tous ceux qui doutent encore de sa disparition ?... De fait, n'en déplaise à toutes celles et tous ceux qui, dès le 20 octobre, ont pris le parti d'accepter la thèse officielle, trop de zones d'ombre subsistent pour qu'il ne soit pas toujours permis d'émettre des doutes, ni de se poser  de multiples questions plus ou moins embarrassantes...  Du reste, Mouammar Kadhafi lui-même n'avait-il pas prévenu publiquement, à plusieurs reprises, qu'arriverait un moment où on ne le verrait et où on ne l'entendrait plus ? Une stratégie préméditée de longue date...

Quoi qu'il en soit, que l'on croie ou non à sa disparition physique, la controverse ne doit pas diviser celles et ceux qui, de toute façon, se rangent toujours sous les plis du Drapeau vert. Dans tous les cas de figure, il est clair que le Frère Guide et sa pensée guideront toujours les pas de celles et ceux qui refusent de se résigner, qui rejettent le fatalisme comme le défaitisme démobilisateur, et qui au contraire optent pour la voie de la résistance, du combat, de la lutte et de la persévérance.
Haut les coeurs ! Notre brillante soeur Aïcha nous montre la voie, et nous rappelle, si besoin est, que la résignation n'est qu'un suicide quotidien ! Mouammar Kadhafi est à jamais en nous !  Il est dans nos coeurs, il est dans nos têtes, et nous sommes des millions de Mouammar Kadhafi de par le monde, de tous âges, de tous sexes, de toutes nationalités et de toutes origines !


Hans CANY





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26/11/2011

Résistance verte internationale


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22/11/2011

Le Drapeau vert ne s'abaissera jamais !

Qu'on ne compte surtout pas sur moi pour m'intéresser à une "nouvelle Libye", pour me résigner à la "victoire" des rats, ni pour soutenir l'émergence d'un quelconque "nouveau régime" sur fond de "réconciliation nationale". Au contraire, je souhaite l'échec le plus total et le plus cuisant de cette prétendue "nouvelle Libye". Pour moi, seul compte l'idéal socialiste jamahiriyen, et une Libye non-verte perd de facto tout intérêt. Je ne continuerai de m'intéresser qu'aux forces de libération dont l'objectif est clairement la renaissance d'une Libye VERTE. Le reste ne me concerne pas. Et si la révolution verte venait à triompher dans un autre pays que la Libye, voire sur un autre continent, alors mon soutien et mon attention se reporteraient aussitôt sur cet autre pays. Bien qu'étant évidemment anti-impérialiste et anti-colonialiste, je ne suis pas un nationaliste pro-arabe, ni un nationaliste pro-africain. Ma motivation et mes priorités se situent ailleurs.
Le Livre vert et la pensée du Frère Guide resteront toujours pour moi des références majeures. Mais, je le répète, seule la Libye VERTE suscitait réellement mon adhésion. Tout le reste n'est pour moi qu'accessoire.

J'appelle donc de mes voeux un réveil massif et un soulèvement futur du peuple libyen, pour l'éradication définitive des traîtres, des occupants, des néo-colons, et l'édification d'une nouvelle Libye qui n'aura pour couleur que le VERT VIF. Ce qui ne manquera pas de se produire à mesure que le peuple libyen réalisera ce qu'il a perdu... Je saurai me montrer patient.

Hans CANY


Drapeau_vert.jpg


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30/10/2011

Mort présumée de Kadhafi : les doutes persistent

En complément de mon article daté du 25 octobre 2011 ( http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/10/25/la-m... ), l'honnêteté m'oblige à faire état d'une "nouvelle vidéo" du présumé lynchage de Mouammar Kadhafi, ajoutée sur Youtube le 28 octobre :



Au-delà du caractère difficilement soutenable de cette séquence, on notera tout particulièrement l'apparition de cette scène, contestée car qualifiée de photomontage, ainsi que je le rapportais dans mon précédent article :

hoax9.jpg

Autre prise de vue de la même scène, avec une meilleure définition mais capturée à un autre instant, comme l'attestent quelques différences :

hoax8.jpg

Outre l'impression diffuse qu'il donne de ne pas avoir été tourné sur les mêmes lieux que la vidéo de lynchage la plus connue et la plus largement diffusée, ce "nouveau" film appelle les réflexions suivantes :


- La photographie, s'il ne s'agit finalement pas d'un montage, a-t-elle donc été extraite de cette séquence ? Ou bien, au contraire, la séquence a-t-elle été tournée a posteriori, afin de crédibiliser l'authenticité de la photo en question ?...

- Dans cette séquence, Mouammar Kadhafi -ou l'individu censé être Mouammar Kadhafi- apparait mourant, voire déjà mort. De toute évidence, cette scène est donc supposée avoir été tournée après la scène de lynchage la plus connue et la plus diffusée, où il apparait très grièvement blessé mais encore bien vivant. Or, sur le nouveau film, on note l'absence flagrante de la trace sanglante très abondante qui recouvre toute la partie gauche de son visage. Où donc est passé tout ce sang, entre temps ? Comment la disparition d'une telle quantité de sang est-elle physiquement possible ? Ce "détail" est d'une importance capitale, et devrait tout particulièrement retenir notre attention.

- Quelle est la date d'encodage réelle de cette vidéo ? A-t-elle bien été tournée le 20 octobre 2011, ou bien l'a-t-elle été à une date antérieure, voire postérieure ?...

- S'agit-il là du lynchage réel de Mouammar Kadhafi, de celui d'un malheureux sosie, ou bien d'une habile mise en scène montée de toutes pièces, faisant appel aux services d'un acteur ressemblant, voire à l'utilisation d'un mannequin réaliste ?...

- L' approvisionnement en électricité ayant été totalement coupé dans Syrte et ses environs bien avant la chute de la ville, comment se fait-il donc que les rebelles pro-CNT, qui l'assiégeaient, aient pu disposer de batteries de téléphones portables rechargées, pour filmer ces scènes ?...

- Pourquoi, dans les derniers instants de la "nouvelle" vidéo, peut-on voir certains de ces rebelles quitter les lieux à bord de plusieurs véhicules, alors même que, compte tenu de l'importance historique du supposé évènement, il eut été plus plausible qu'ils restent sur place jusqu'au bout, pour assister à l'intégralité de la scène ? Ou bien s'agit-il juste de véhicules passant sans s'arrêter ? N'est-ce pas là un curieux détail ?



Autant de points qui, loin de dissiper les doutes, appellent au contraire de nouvelles interrogations.
Surtout concernant l'absence de la marque sanglante sur toute la moitié gauche du visage, laquelle est particulièrement intrigante...


Hans CANY





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29/10/2011

29/10/2011, communiqué de Saïf al-Islam : un signe prometteur ?

Saif.JPGA en croire Algeria ISP (http://www.algeria-isp.com/actualites/politique-libye/201...), un nouveau communiqué de Saïf al-Islam Kadhafi, en date du 29 octobre 2011, dément catégoriquement les récentes allégations médiatiques au sujet de son hypothétique reddition à la prétendue CPI. La forte probabilité que nous nous trouvions en présence d'un énième médiamensonge ne pouvait de toute façon que nous dicter la prudence, et ce démenti formel vient donc à point nommé porter un coup fatal à la rumeur.

Dans le cadre de cette déclaration, il réitère sa détermination à poursuivre la résistance et le combat jusqu'au bout, en déclarant notamment : "Ils ont refusé la Libye de demain fondée sur l'unité et l'amour, et ils ont voulu la Libye de demain fondée sur les sacrifices et la chasse aux traitres, mais nous sommes prêts".

En outre, cette nouvelle déclaration comporte quelques paroles qui méritent de retenir tout particulièrement notre attention. Il précise en effet que "la guerre médiatique est très forte pour démoraliser les honorables Libyens et semer le doute chez eux", et demande par conséquent à tout le monde de "patienter encore deux mois afin d'apaiser cette crise".  Cette dernière allusion pourrait bien être l'annonce -à peine voilée- d'un évènement spectaculaire et majeur susceptible de se produire dans un délai d'environ deux mois !  S'agirait-il donc là d'une confirmation de ce que j'ai suggéré dans un récent article ?
( http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/10/25/la-m... )
Pour rappel, je m'étais permis d'y formuler la spéculation suivante :


"Est-il nécessairement dans l'intérêt de Kadhafi de démentir le mensonge dès maintenant, alors qu'il serait sans doute plus judicieux d'attendre quelque temps avant de le faire ?... Du reste, est-il même forcément dans l'intérêt des deux parties de procéder dès maintenant à un si spectaculaire démenti ?... Ne pensez-vous pas qu'il est très possible que celui-ci survienne  plus tard, quand le temps sera venu, dans plusieurs jours, semaines voire mois ?..."

Bien entendu, loin de moi l'intention de jouer les Nostradamus à la petite semaine, et de bercer mes lecteurs et lectrices de vaines illusions. Néanmoins, ces nouveaux propos de Saïf al-Islam pourraient bien sonner comme une confirmation... Attendons de voir, donc. Rien ne nous interdit, après tout, de persévérer dans le doute et dans l'espérance, et il se pourrait bien qu'au final, la patience de chacun et de chacune soit récompensée d'une divine surprise.

Quoi qu'il en soit, et quoi qu'il advienne, quelles que soient nos doutes et nos espoirs, fondés ou non, nous ne devons pas perdre de vue l'essentiel. L'essentiel, c'est que la Résistance verte n'a pas dit son dernier mot, très loin s'en faut, et que sous l'égide de Saïf, elle bénéficie d'un souffle nouveau. Du reste, avec ou sans lui, il est du devoir de tous et de toutes de rester mobilisés, animés par une foi inébranlable en la justesse de la cause verte et des idéaux qu'elle recouvre. Que Saïf soit présent à leurs côtés ou non ne doit rien changer à l'affaire.
Trop de gens
semblent  peiner à rompre avec la logique du "chef", du prestige quasi-mystique que celle-ci implique,  ainsi qu'avec, plus largement, le principe hiérarchique.
Que celles et ceux qui ont toujours la volonté et la capacité de se battre, de résister, s'ils sont vraiment décidés à le faire coûte que coûte, ne baissent pas les bras sous prétexte que le "chef" n'est plus là. A mon sens, cela s'appelle de la résignation, et la résignation n'est rien de moins qu'un suicide quotidien. Le propos du Livre vert est précisément de faire de nous des hommes et des femmes libres, de nous affranchir en tous domaines et de prendre en main notre destinée, d'apprendre à gérer nos propres affaires de façon autonome et responsable. Alors, il faut aussi savoir s'affranchir de cette addiction à la figure du "chef", celui sans qui rien n'est possible... Il en va de la pérennité de la Résistance, de tous les combats, de toutes les luttes, et de toutes les victoires à venir.

Gardons la foi, restons mobilisés, soudés, déterminés, et ne succombons en aucun cas aux sirènes du défaitisme. Car c'est ce que recherche précisément l'ennemi, c'est là le but de ses campagnes d'intoxication intensives à répétition. Cette guerre est avant tout une guerre psychologique, une guerre de la communication. Ne perdons jamais de vue ce fait fondamental.

Vive la Résistance verte ! Avec le Frère Guide ou sans le Frère Guide, avec Saïf ou sans Saïf, la flamme verte de l'espérance ne doit jamais s'éteindre !


Hans CANY



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28/10/2011

Le bal des ordures (par Alain Benajam)

 

Par Alain BENAJAM
Source de l'article :  http://www.alain-benajam.com/article-le-bal-des-ordures-8...



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 Exécutions sommaires de prisonniers à Syrte: crimes de guerre

 

Je n'ai pas l'habitude d'utiliser ici des mots excessifs, qui pourraient aller au delà de ma pensée, mais il faut bien appeler un chat, un chat, comme le dit un dicton populaire, et une ordure humaine, un déchet de l'humanité.

Dans la guerre de Libye chacun a pu voir le pire de ce que l'humanité a pu produire dans la bassesse, le mensonge, la trahison, le vol, le crime, le massacre de masse et la destruction industrielle d'un pays et d'un peuple.

 

syrte5.jpg

 Ordures bien sûr puisque nous avons sous les yeux maintenant le résultat de leurs ordureries.

Voilà un pays qui était prospère, où les habitants vivaient très bien, excessivement bien, de la manne pétrolière, qui possédait un système de démocratie directe original, bien plus démocratique que les pseudo démocraties « occidentales », où à chaque élection on nous propose de choisir entre peste et choléra sous un délire de propagande,  et ou toute voix non conforme est écartée sous un flot d'injures.

Maintenant ce pays systématiquement détruit par les bombardements aériens et la guerre des sbires de l'OTAN, qui a perdu 1% au moins de sa population, s'enfonce dans la nuit.

 

Ordures, ceux qui de Washington et Londres ont ordonné ce crime, afin de simplement voler les avoirs bancaires considérables de ce pays  et ce pour renflouer leurs lourdes pertes dues à leur minable et irresponsable gestion. Là, pas de surprises le mal est leur nature déjà connue.

 

Ordures, les « journalistes » qui nous accablent quotidiennement de mensonges et de propagande qui ont baptisé ce pays dictature, qui ont perpétuellement menti en toute connaissance de cause sur la réalité du déclenchement de cette guerre et sans qui cet épouvantable massacre n'aurait pu se produire.

 

Ordure, BHL baptisé « philosophe » par les ordures précédentes, laudateur des crimes racistes d'Israël, laudateur de l'impérialisme US, soutient indéfectible des puissants contre les faibles et les opprimés, islamophobe hystérique qui a permis de mettre au pouvoir en Libye Salafistes et Wahhabistes qui se sont empressés d'établir la charia avec lapidation des femmes adultères et amputation des voleurs. Alors, serais-ce que Wahhabistes et Salafistes soient si éloignés de l'Islam véritable pour mériter un tel soutient.

 

Ordure, notre Ubu roi qui a hautement trahi la France, placé notre armée sous les ordres et au service d'une puissance étrangère, puissance qui usuellement ourdit tous les coups bas possibles contre notre pays.

 
Ordure, le sinistre des affaires qui lui sont étrangères, qui fait mine d'être offusqué par l'établissement de la charia en Libye alors qu'il savait précisément qui il avait contribué à armer et soutenir militairement.

 
Ordures les politiciens français, veules, stupides et ignorants qui de Hollande à Joly de Mélenchon à Buffet, de droite comme de gauche ont approuvé cette horreur et ont permis qu'elle s'accomplisse et enfoncent journellement notre pays dans un  fascisme sans heurt.

 
Ordures, les militaires français
qui ont commis des crimes de guerre et qui en seront perpétuellement comptables devant l'humanité, alors que leur conscience et la loi internationale leur permettaient la désobéissance.

 

Notre malheureux pays est tombé bien bas, il est temps que la benne à ordures nettoie tout ça.



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25/10/2011

La mort de Kadhafi : une intox sans précédent ?...

La prétendue mort annoncée de Mouammar Kadhafi, proclamée le 20 octobre 2011, relèverait-elle en fait d'une machination diabolique, et ne constituerait-elle en réalité qu'une entreprise de manipulation énorme, d'une ampleur sans précédent ?...
Outre les multiples versions  plus ou moins officielles de cette mort qui ont été avancées dans un premier temps, et qui démontrent de façon incontestable que la plupart de ces versions, sinon toutes, sont mensongères, il n'est nul besoin d'être un fin limier pour relever de trop nombreuses zones d'ombre qui ouvrent la voie au doute et aux spéculations les plus diverses.
Ces zones d'ombre et de ces détails plus que douteux ont pour la plupart déjà été pointés ici ou là, via divers documents en toutes langues circulant sur internet. Néanmoins, à ma connaissance, il n'existe à ce jour aucun article de synthèse francophone  récapitulant, sous la forme d'un seul texte -documents photographiques et vidéos à l'appui-, l'ensemble des éléments alimentant le doute.
Je me propose donc, en toute humilité, de remédier ici à cette regrettable carence. Les trois quarts des gens se trompent -en toute sincérité- en prenant pour argent comptant ce qui n'est, à mon humble avis, qu'une formidable opération d'intox. Je me trompe peut-être moi-même, car il se peut qu'il soit réellement mort, hélas... Mais ce dont je suis maintenant à peu près certain, c'est que toutes les images et les "preuves" que l'on nous a servies jusqu'à présent sont mensongères. L'avenir plus ou moins proche donnera peut-être finalement raison à toutes celles et tous ceux qui, comme moi, doutent très fortement... Du moins, je l'espère !


En premier lieu, j'aimerais attirer votre attention sur cette fameuse photographie, abondamment reprise par les médias du monde entier, et qui a toutes les apparences d'un grossier montage, à l'instar de celui qui avait circulé au moment de l'annonce de la mort de Ben Laden (la supercherie avait été très vite démasquée). Cette illustration montre clairement les étapes du processus :


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La photo ayant servi de base à ce montage, la voici :


fake_kadhafi.jpg





L'autre photographie de Mouammar Kadhafi prétendument décédé qui circule, tirée d'une sordide vidéo montrant des rats pro-CNT jubiler autour de la dépouille, est la suivante. Trouvez-vous le visage réellement ressemblant ?
Où sont donc passées les rides caractéristiques du visage de Mouammar Kadhafi ?
Se serait-il fait faire un "lifting", juste avant sa mort ?...
De qui se moque-t-on ?

De surcroit, ce visage n'offre qu'une ressemblance très lointaine avec celui qui apparait dans l'effroyable vidéo de lynchage, filmée parait-il au moyen d'un téléphone portable, que tout le monde ou presque a eu l'occasion de visionner. Est-il nécessaire de rappeler qu'il existe au moins une douzaine de sosies de Mouammar Kadhafi, reconnus comme tels ? Aux dernières nouvelles, il semblerait que ce visage ait été identifié. Il s'agirait en réalité d'un dénommé Ali Majid Al-Andalus, résident de Syrte (tiens tiens...), précisément connu en Libye pour sa ressemblance avec le Guide. Notez bien les différences, parfaitement visibles. Même la bouche est différente. Même la pilosité faciale ne présente pas une implantation rigoureusement identique ! :


hoax1.jpg




Ce cadavre, si c'en est bien un, est donc de toute évidence celui d'Ali Majid Al-Andalus, et non celui de Mouammar Kadhafi. Pourquoi dis-je "si c'en est bien un" ? Parce que même ça, ce n'est même pas sûr !!! Sur la macabre video dont cette photo est tirée, le corps exhibé, dont la tête est relevée face à la caméra, présente un aspect troublant, qui a quelque chose de faux, comme si on avait en réalité affaire à un mannequin de cire, ou à quelque chose de cet ordre...  Savez-vous qu'il est aujourd'hui possible de fabriquer de faux cadavres d'un réalisme stupéfiant ? Pour votre information à ce sujet, je vous invite à visionner cette hallucinante vidéo, qui témoigne bien de ce qu'il est à présent possible de faire :




Kadhafi. mort , sans blague... par General_resistant



Il y a cette horrible vidéo de lynchage, m'objecterez-vous. Certes, oui. Mais l'authenticité de ladite vidéo, justement, est elle aussi extrêmement douteuse !!! En premier lieu, sachez que l'encodage de cette fameuse vidéo est daté du 19 octobre 2011, soit la veille du prétendu évènement. A lui seul, cet élément fait peser de forts doutes sur l'authenticité du document. Mais ce n'est pas tout, très loin s'en faut. La victime du lynchage, sur ce film, laisse apparaître une calvitie avancée, répartie du sommet à l'arrière du crâne, que l'on peut distinguer très nettement lorsqu'elle apparait de dos. Cette calvitie à la répartition spécifique ne correspond pas à ce que l'on sait de Mouammar Kadhafi.  Quelques autres détails pour le moins troublants -et c'est un euphémisme- sont mis en lumière par la vidéo anglophone suivante. On y pointe entre autres le fait que la présumée victime, présentant une blessure lui ensanglantant tout le côté gauche du visage, porte une chemise abondamment tâchée de sang, réparti de façon égale des deux côtés gauche et droit de la poitrine. Ce qui est pour le moins surprenant, puisque le sang dégoulinant de la partie gauche de la tête aurait dû marquer beaucoup plus abondamment le côté gauche de la chemise, en toute logique. Du reste, ce sang très abondant et éclatant fait irrésistiblement songer à du faux sang, tel qu'on en utilise dans les films et au théâtre.  La vidéo ci-dessous relève aussi deux détails fondamentaux : lorsqu'il est à terre, présumé mort et recroquevillé sur le côté, l'homme tâche le sol d'une importante flaque de sang, censé s'écouler de sa blessure sur le côté gauche du visage. On le retourne, la caméra change de plan puis revient sur lui. Et là, que constate-t-on ? Le sang a totalement disparu de cette moitié gauche de la tête !!! Comment une telle chose est-elle physiquement possible ? La photo présentée par Al Jazeera comme étant Kadhafi mort, censée avoir été prise au même moment, nous montre elle aussi un visage "propre", sans traces sanguinolentes. Où est donc passé tout ce sang ? Comment a-t-il pu disparaitre ainsi, comme par magie, alors qu'il était visible en quantités très importantes pendant le lynchage, et qu'il a même fortement marqué le sol sous la tête ???   Voyez plutôt :








Avec cette douteuse vidéo de lynchage, ne serions-nous donc pas en présence d'une odieuse mise en scène, au cours de laquelle un sosie approximatif (sans doute un autre que celui qui est mentionné plus haut, car la ressemblance entre les deux est loin d'être flagrante) a endossé un rôle d'acteur ???
A cela, je souhaiterais aussi ajouter deux observations personnelles, qui m'ont interpellé : il y a beaucoup de bruitage, c'est très chaotique, on dit qu'il est sans cesse roué de coups.... Mais même en regardant bien, on ne voit à aucun moment de coups portés. En outre, à 2 ou 3 reprises, on voit des rats pro-CNT pointer une arme vers le sol et tirer en rafale (on entend le bruitage), vers l'homme à terre, mais apparemment, ça ne le touche pas , alors que ça devrait le tuer sur le coup. Ou au moins lui infliger de nouvelles blessures sanglantes très visibles. Bref ce sont là deux autres "détails" étranges...
En outre, dans cette fameuse vidéo, l'objectif s'attarde un moment sur un jeune à la physionomie très caractéristique, en proie à une véritable crise d'hystérie. Or, sur une autre vidéo montrant Mouatassim Kadhafi dans une pièce, tombé aux mains des "rebelles" et assassiné soi-disant au même moment que son père, on peut voir le même individu, qui s'exprime là aussi face à l'objectif !!!  Comment cela est-il donc possible ? Comment a-t-il pu se trouver au même moment sur le lieu du lynchage présumé de Mouammar Kadhafi, et dans la pièce dans lequel était détenu Mouatassim Kadhafi, juste avant sa mort ???  Cet individu est-il donc doué du pouvoir de bilocation ???...



libye,géopolitique et politique internationale

Regardez bien cette photo ci-dessus : où est donc passé tout le sang visible quelques instants avant cette scène sur la partie gauche du visage, durant le lynchage ? Et puis, cela ressemble-t-il vraiment à Mouammar Kadhafi ?...




Ah, mais il y a aussi les corps exposés à Misrata, et que des centaines voire des milliers de personnes ont pu voir, me direz-vous. Justement, parlons-en, de ces corps de Misrata. Savez-vous que les Libyens venus les voir n'ont pu le faire qu'à une distance respectable, avec interdiction de s'en approcher de trop près ? Et pour cause... Car la encore, la ressemblance s'avère pour le moins discutable. Ci-dessous, vous trouverez une photographie du corps exposé à Misrata, et, pour comparaison, une photographie du Guide bien vivant. Observez bien les deux profils, notamment le nez. Vous voyez la différence ? N'est-il pas flagrant que les deux nez n'ont rien à voir l'un avec l'autre ?...

hoax5.jpg



Le (soi-disant) corps de Mouammar Kadhafi a fait l'objet d'une autopsie, allez-vous me dire. Et... ? Qu'est-ce qui permet d'avoir la certitude que les résultats officiels d'une autopsie commanditée par l'OTAN/CNT sont fiables, au juste ?...
D'ailleurs, dans un premier temps, le CNT a tout bonnement décidé de ne pas procéder à une autopsie...avant de se raviser sous la pression de ceux qui s'indignaient d'un refus aussi suspect. Que cherche -ou cherchait- donc à cacher le CNT ?

Dans la nuit du 24 au 25 octobre, ou plutôt au premières heures du 25 octobre, si l'on en croit les médias officiels, les corps ont été enterrés en catimini en plein désert. Comble de l'ignominie. Ils auraient été inhumés dans un lieu tenu secret... Bah voyons. Tant qu'à faire...  Bien entendu, aucun membre de la famille proche n'a pu les voir et les reconnaître. Pourquoi, à votre avis ?
J'ai pour ma part l'intime conviction qu'ils ont soit enterré le corps d'un malheureux sosie (Ali Majid Al-Andalus ?) , soit qu'ils n'ont en fait rien enterré du tout, si le prétendu corps n'était qu'un "fake", un leurre confectionné pour la "bonne" cause...


Vous en voulez encore ? Eh bien soit ! Voici un autre détail pour le moins troublant : le fameux "pistolet d'or". Cette arme de collection, qui avait été offerte à Mouammar Kadhafi, a déjà été prise le 27 août 2011 dans les ruines de Bab EL Aziziya, lors de la chute de ce QG de Kadhafi à Tripoli. A cette occasion, les rats pro-CNT n'ont pas manqué de l'exhiber tel un trophée, devant les caméras de télévision du monde entier. Or, qu'a-t-on pu voir sur les écrans de TV, le 20 octobre 2011 ? Les "rebelles" ayant soi-disant capturé Kadhafi, exhibant ce même pistolet doré qu'ils auraient, parait-il, trouvé sur le Guide !!!
Bizarre autant qu'étrange, non ???

hoax2.jpg




A présent, posons nous juste quelques questions de bon sens :

-Imagine-t-on sérieusement  Mouammar Kadhafi partir au combat avec une arme légère de prestige et de collection ?...

-Pourquoi le Guide aurait-il commis l'imprudence folle de se mettre en danger dans le guêpier de Syrte, dont la stuation était désespérée et la chute inévitable, au lieu de rester à l'abri dans le sud du pays, là où la Résistance verte restait forte, et là où les frontières des Etats voisins étaient proches, pour s'y réfugier en cas de coup dur ? Comment peut-on l'imaginer se fourvoyer dans une impasse aussi évidente ?...

-Comment a-t-il donc fait pour se rendre à Syrte à partir de Tripoli, après la chute de cette dernière, alors que pour ce faire, il lui aurait fallu passer par Misrata, déjà occupée par les pro-CNT ? Et le tout en échappant à la vigilance de l'OTAN ?!?...

-Est-ce un hasard si l'annonce de la prétendue mort de Kadhafi est survenue, comme par "miracle", juste deux jours après la visite d'Hillary Clinton à Tripoli, où elle a précisément déclaré qu'elle espérait que Kadhafi serait "arrêté ou tué bientôt" ?...

-N'est-il pas évident que l'OTAN avait justement besoin de ce prétexte salutaire de la mort de Kadhafi pour arrêter les frais d'une guerre interminable et très coûteuse, et pour annoncer que le gros de ses troupes allait plier bagages à compter du 31 octobre 2011 ?... N'est-il pas évident que le CNT, lui aussi, avait tout intérêt à donner ce gage à ses protecteurs de l'OTAN, pour pouvoir proclamer au plus vite une prétendue "libération totale" du pays ?...

-Si cette prétendue mort du Guide Mouammar Kadhafi n'est qu'un gigantesque mensonge, ne peut-il avoir pour but de forcer Kadhafi à se montrer pour démentir, ce qui permettrait de le localiser ? Tout simplement parce que l'OTAN/CNT a en fait perdu toute trace de lui depuis longtemps ?...

-Est-il nécessairement dans l'intérêt de Kadhafi de démentir le mensonge dès maintenant, alors qu'il serait sans doute plus judicieux d'attendre quelque temps avant de le faire ?... Du reste, est-il même forcément dans l'intérêt des deux parties de procéder dès maintenant à un si spectaculaire démenti ?... Ne pensez-vous pas qu'il est très possible que celui-ci survienne  plus tard, quand le temps sera venu, dans plusieurs jours, semaines voire mois ?...

Etc etc.

Voila quelques-unes des questions qu'il convient à présent de se poser, au lieu de pleurnicher et de se lamenter en prenant pour argent comptant ce qu'ont bien voulu nous conter les services de propagande du CNT et de l'OTAN. Ceux-ci sont devenus experts ès médiamensonges et sont capables d'absolument tout en la matière, comme ils nous l'ont déjà démontré à moultes reprises au cours de cette guerre infâme, dès son début.

Sachons garder un peu de recul, et rester prudents. Les doutes subsistent, et de plus en plus. Ils sont très nombreux, et tout à fait recevables, car légitimement fondés. Peut-être qu'après tout, il est vrai que Mouammar Kadhafi soit mort. C'est une possibilité. Mais qu'il soit au moins permis de se poser des questions tant que subsistent des zones d'ombre, et tant qu'il y a controverse sur divers "détails" discutables... Ce qui semble de plus en plus évident, en tout cas, c'est que toutes les images et prétendues "preuves" de cette mort que l'on nous a servies jusqu'à présent sont pour le moins douteuses, et donc très vraisemblablement mensongères.

Sachez garder la tête froide, et analyser les choses avec rationalité. Il faut savoir surmonter ses émotions, pour avoir un minimum d'objectivité et, ainsi, avoir une chance de ne pas gober n'importe quoi. Doutez, analysez, investiguez. Sans quoi vous ferez tout simplement leur jeu, consciemment ou non...

Espérez et attendez.


Hans CANY




AJOUT du 30 octobre 2011 :
lire également ceci : http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/10/30/mort...






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Libye : un complot prévu de (très) longue date

 

Interpellant...
Faites bien attention aux dates indiquées dans la vidéo !


 

libye,géopolitique et politique internationale

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Libye : le témoignage d'une journaliste honnête (Lizzy Phelan)



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22/10/2011

Même un "cadavre" ne prouve rien...

Une vidéo tout aussi troublante que stupéfiante.
Bien sûr,
cela ne démontre rien quant aux évènements actuels.
Mais c'est une possibilité qu'il ne faut pas écarter.
Ils sont capables de tout, c'est indéniable.
Plus que jamais, qu'il soit au moins permis de douter...




Kadhafi. mort , sans blague... par General_resistant


(Et merde à Youtube, qui a déjà censuré ladite vidéo dès le 27 octobre !...)



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20/10/2011

Mort annoncée de Kadhafi : PRUDENCE !!!...

Au sujet de la prétendue mort du Frère Guide :

Les infos sont pour le moment si contradictoires que la situation est extrêmement confuse, et qu'il est impossible de faire la part des choses entre ce qui relève de l'intox propagandiste, et la réalité...

Je vous invite donc pour l'instant à la retenue et à la plus grande circonspection par rapport à ce que peuvent raconter les uns et les autres. Nous n'y verrons plus clair que dans quelques heures, voire quelques jours...


Compte tenu des circonstances, je ne m'exprimerai véritablement à ce sujet que d'ici quelque temps.

Néanmoins, plus les heures passent, plus il y a matière à douter. Différents démentis affirment que le Frère Guide Mouammar Kadhafi est bel et bien vivant et en bonne santé, et que cette annonce ultra-médiatisée n'est qu'un énorme et énième mensonge made in CNT/OTAN, destiné à démoraliser la Résistance verte, et à dissuader le peuple libyen de manifester pour la seconde fois, demain vendredi 21 octobre, contre le CNT.

De surcroit, il semblerait bien que la fameuse photo du cadavre de Mouammar Kadhafi diffusée ad nauseam par les médias ne soit en réalité qu'un faux grossier, à l'instar de celui qui avait été diffusé à l'occasion de la mort annoncée de Ben Laden.
Voyez plutôt :

 

fake_kadhafi.jpg

 

libye,géopolitique et politique internationale








Prudence et méfiance, donc...


H.C.



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16/10/2011

Mouammar Kadhafi appelle à une révolution mondiale

Kadhafi2_BIS.jpg

Les gens du monde ! L'ennemi est en fuite. Ils sont dans la crainte d'un mouvement de résistance qu'ils ne peuvent ni voir ni prédire. Nous avons maintenant à choisir quand, où et comment frapper. Et comme nos ancêtres ont enflammé la première flamme de la civilisation, nous allons maintenant redéfinir le mot «conquête».

Aujourd'hui nous écrivons un nouveau chapitre dans les arts de la guerre urbaine.


Nous n'avons pas besoin d'armes ni de combattants, car nous en avons beaucoup.
Nous vous demandons de former un front dans le monde entier contre la guerre et l'OTAN. Un front  régi par des sages. Un front qui apportera de la réforme, de l'ordre et de nouvelles institutions qui remplaceront les corrompues actuelles.

Les gens du monde ! Ces mots vous viennent de ceux qui luttent pour survivre dans les bombardements massifs de l'OTAN. Notre sort n'est pas couvert par les médias occidentaux de l'entreprise. Nous sommes des gens simples qui ont choisi de riposter à la peur. Nous avons souffert des crimes et des sanctions, des assassinats de masse et du pillage, que nous considérons comme les véritables armes de destruction massive. Nous avons enduré des semaines et des mois d'agonie et de désespoir, tandis que les damnés de l'ONU négociaient avec nos revenus pétroliers sous couvert de «protéger les civils». Plus de 60 000 innocents sont morts en attendant une lumière au bout d'un tunnel qui n'a pas de fin, sauf pour la colonisation de notre pays et le vol de nos ressources. Après les crimes de l'administration de la France et de la Grande-Bretagne en Libye, nous avons choisi notre avenir. C'est l'avenir de toutes les luttes de résistance dans l'histoire de l'humanité. Il est de notre devoir, aussi bien que notre droit, de nous battre contre les forces de la colonisation, et de tenir leurs nations moralement et économiquement responsables de ce que leurs gouvernements élus ont détruit et volé sur notre terre.

Nous n'avons pas traversé les océans et les mers pour occuper la Grande-Bretagne ou la France. Nous ne sommes pas responsables de la crise économique de l'Europe, qu' ils tentent de soulager par le vol de nos biens souverains.
Ces criminels ont essayé de dissimuler leurs vrais plans pour le contrôle et le monopole des ressources énergétiques du monde, face à la menace d'une puissance en expansion en Chine, et d'une Afrique solide et unifiée. Il est ironique que les Libyens aient à porter tout le fardeau de ce conflit immense et toujours plus intense, au nom du reste de ce monde endormi !

Cesser de traiter avec la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Emirats Arabes Unis. Réduire ou arrêter votre consommation de leurs produits et de leur propagande. Les stopper avant qu'ils ne détruisent le monde entier.
Éduquer ceux qui doutent de la véritable nature de ce conflit. Ne croyez pas leurs médias corporatifs mensongers.

Les victimes de leurs forces spéciales sur le terrain et de leurs marionnettes libyennes sont beaucoup plus nombreuses qu'ils ne l'admettent. Nous souhaitons seulement avoir plus de caméras, pour montrer au monde leur vraie défaite. L'ennemi est en fuite. Ils sont dans la crainte d'un mouvement de résistance qu'ils ne peuvent ni voir ni prédire.


Sachez qu'en aidant le peuple libyen, vous vous aidez vous-mêmes ,  car demain peut amener la destruction, même pour vous. Ce conflit n'est pas une guerre localisée.
Aider le peuple libyen ne veut pas dire faire de nouvelles affaires et des contrats avec la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Emirats Arabes Unis. Les isoler ! Le monde ne peut rester en otage de leur contrôle via l'ONU, pour couvrir leurs crimes et vols. Nous allons les piéger ici, en Libye, pour drainer leurs ressources de personnel et leur volonté de combattre. Nous leur ferons dépenser autant qu'ils ont volé, sinon plus. Nous allons freiner puis stopper le flux de notre pétrole pillé, rendant ainsi leurs stratégies obsolètes.

Le plus tôt un mouvement mondial révolutionnaire sera né, le plus tôt sera leur chute.


Aux soldats de l'OTAN, nous disons: "Retournez dans vos foyers, auprès de vos familles et de vos proches. Ce n'est pas votre guerre. Vous battez-vous pour une vraie cause en Libye ? "
Et à Sarkozy et Cameron, nous disons: Avez-vous un autre défi à lancer avant votre fin ?


Mouammar KADHAFI, 15 octobre 2011


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13/10/2011

Plus que jamais, prenons part à la Résistance verte !

Ces dernières semaines auront eu, comme les précédentes, leur lot de médiamensonges en provenance directe des services de propagande de l'OTAN et de ses sous-fifres islamistes du soi-disant CNT. Parmi une kyrielle d'autres, nous retiendrons tout particulièrement l'annonce de la découverte d'un prétendu charnier, grossière mise en scène rappelant fortement celle de Timisoara, Roumanie, en 1989. La fraude fut néanmoins très vite démasquée, le non-évènement s'étant dégonflé comme une baudruche percée des lors qu'il fut  mis en évidence que les restes exhibés devant les caméras de télévision étaient en réalité des ossements...de chameaux !
Puis ce fut l'annonce tonitruante, confirmée par le procureur de la CPI, d'une arrestation de Moussa Ibrahim...vite démentie par l'intéressé !
Voici moins de 24 heures, une énième intox made in CNT/OTAN a fait état d'une prétendue capture d'un des fils de Mouammar Kadhafi, Mouatassim. Allons donc. Comme les précédentes, l'intox, complaisamment relayée par les médias occidentaux, vient de s'effondrer lamentablement par la voie d'un cinglant démenti...


Bon sang, comment les rats peuvent-ils oser balancer des mensonges aussi énormes, alors même qu'ils savent pertinemment qu'ils ne peuvent être que démentis au bout de quelques heures à peine ?!? Ils ne réalisent donc pas que ce genre de grossiers bobards ne fait que les discréditer un peu plus, au final ?? Ils ne voient donc pas qu'ils se tirent une balle dans le pied, en agissant de la sorte ?? On peut légitimement s'interroger quant au QI de ces individus.


Ces derniers jours, les mêmes médias, relayant sans vergogne la propagande des rats pro-CNT, n'ont eu de cesse de marteler que Syrte était en passe de tomber, et que le "tout dernier carré de fidèles de Kadhafi" y était "encerclé". En somme, l'assaut final était imminent, et la bataille de Syrte était pour ainsi dire terminée. La ville était censée tomber samedi, puis dimanche, puis lundi...
Aujourd'hui jeudi, en fin d'après-midi, les médias aux ordres se sentent obligés de signaler un revers subi à Syrte par ces mêmes rats, contraints de reculer "de deux kilomètres", sous le feu des pro-Kadhafi ! Pour un "dernier carré" aux abois et soi-disant "réduit à combattre pour sa seule survie", force est de constater qu'il dispose toujours de certaines ressources... En outre, compte tenu de la forte tendance de nos "chers" merdias à minimiser les faits lorsqu'ils ne peuvent pas les occulter, il y a fort à parier que le "recul" dont il est question n'est désigné ainsi que par euphémisme, et qu'il conviendrait plutôt de parler de véritable débandade !

Malgré les bombardements de terreur, malgré l'effroyable massacre perpétré là-bas depuis un mois dans le silence assourdissant des médias aux ordres, Syrte n'est pas tombée et résiste toujours, à l'heure où j'écris ces lignes. Syrte la martyre tient toujours, malgré le déluge de feu qui s'abat sur elle, malgré les conditions de vie épouvantables qui y règnent, et malgré les moyens disproportionnés employés par les impérialistes et leurs sbires pour en exterminer les défenseurs !

La Libye verte ne se soumettra pas, quelles que soient les méthodes employées par ceux qui cherchent à la tuer. Les envahisseurs l'apprendront à leurs dépens, et le temps qui passe n'y changera rien, bien au contraire même.

Certains, par tièdeur ou lassitude, semblent à présent considérer que le conflit n'a que trop duré, que la cause est désespérée, et qu'il ne sert désormais plus à rien de prendre fait et cause pour le Frère Guide et pour la Jamahiriya. Ils sont déjà passés à autre chose, ou sont sur le point de le faire.
Se résigner, baisser les bras ? JAMAIS ! Plutôt la mort que le déshonneur. L'héroïsme et l'opiniâtreté  des combattants de la Résistance verte, sur le terrain, force l'admiration. La moindre des choses que nous puissions faire, nous qui d' ici les soutenons par la plume et la contre-intox, c'est de ne surtout jamais lâcher le morceau. Jusqu'au bout et quel qu'en soit le prix. Dans le cas contraire, nous serions des lâches, voire des traîtres. Que ceux qui ne donnent pas leur sang donnent leur temps, leur engagement, leur énergie, et leur compétence en matière de communication écrite. Notre arme, c'est la plume. Le combat ne se livre pas uniquement sur place, les armes à la main, car il s'agit aussi de contrer les mensonges, de réinformer, de dénoncer les manoeuvres mortifères du Nouvel Ordre Mondial, et de défendre par-dessus tout un idéal. Nous sommes en guerre, nous aussi, et nous ne ferons pas défection.


Hans CANY


pro-kadhafi.jpg








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10/10/2011

Primaires du P"S" : qu'on ne compte pas sur nous !

Quelle vaste fumisterie ! Les partisans de la Martine et de la Ségolène s'affichent très ostensiblement à la TV aux côtés de leur championne respective en portant tous des écharpes et des foulards rouges... Tremblez, infâmes capitalos-sarkozystes, les purs, durs et valeureux révolutionnaires du P"S" sont là ! On y croit très fort ^^
Mais...de qui se moque-t-on, à la fin ?!?
Pour moi aussi, avec le retour de la froide saison, la mode va être au port de l'écharpe et du bandana. J'affiche moi aussi ostensiblement ma couleur, symbole contestataire et séditieux. Mais pour moi, c'est plutôt le VERT !



Royal, Aubry, Hollande, Valls et consorts : on a bien entendu vos déclarations dégueulasses, et on a bien pris note de votre position au sujet de l'ignoble agression impérialiste de la Libye. Vous n'êtes que d'immondes collabos, vous êtes dans le camp des assassins et des ordures du Nouvel Ordre Mondial. Ne comptez donc surtout pas sur nous, ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE !
Nous n'oublierons pas. Nous ne pardonnerons pas.


H.C.






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08/10/2011

Mouammar KADHAFI : quelques citations

. "La lutte politique qui aboutit à la victoire d'un candidat, avec, par exemple 51% de l'ensemble des voix des électeurs, conduit à un système dictatorial, mais sous un déguisement démocratique. En effet, 49% des électeurs sont gouvernés par un système qu'ils n'ont pas choisi, et qui, au contraire, leur a été imposé. Et cela c'est la dictature. Cette lutte politique peut aussi aboutir à la victoire d'un appareil ne représentant que la minorité, notamment lorsque les voix des électeurs se répartissent sur un ensemble de candidats dont l'un obtient plus de voix que chacun des autres considéré à part. Mais si l'on additionnait les voix obtenues par les « battus », cela donnerait une large majorité. Malgré cela, c'est celui qui a le moins de voix qui est proclamé vainqueur, et son succès est considéré comme égal et démocratique ! Mais en réalité il s'instaure une dictature sous des apparences démocratiques. Voilà la vérité sur les régimes politiques qui dominent le monde actuel. Leur falsification de la vraie démocratie apparaît clairement: ce sont des régimes dictatoriaux." (Mouammar KADHAFI)



.
"La démocratie directe, quand elle est mise en pratique, est indiscutablement et incontestablement la méthode idéale de gouvernement. Comme une nation, quelle que soit sa population, ne peut être rassemblée pour discuter, étudier et décider de sa politique, les sociétés sont détournées de la démocratie directe, qui est demeurée une idée utopique éloignée de la réalité. Elle a été remplacée par de nombreuses théories de gouvernement, telles que les assemblées parlementaires, les coalitions de partis, les référendums. Toutes ont conduit à isoler le peuple de l'activité politique, à usurper sa souveraineté, et à confisquer son pouvoir au profit d' « appareils de gouvernement » successifs et en conflit, qu'ils soient individu, classe, secte, tribu, Parlement ou parti." (Mouammar KADHAFI)


.
"La propriété pourrait bien changer de mains, le résultat serait le même: le travailleur demeure un salarié tant qu'il n'a pas été rétabli dans son droit sur sa propre production, et que celle-ci continue à être détournée au profit de la "collectivité" ou de l'employeur.La solution finale à ce problème consiste à abolir le salariat, par la libération de l'homme de l'asservissement dans lequel celui-ci le maintient." (Mouammar KADHAFI)

. "Celui qui possède la maison que vous habitez, la voiture dans laquelle vous vous déplacez et qui assure votre salaire pour votre subsistance, s'approprie en fait votre liberté, ou du moins une partie de celle-ci. Or, la liberté est indivisible." (Mouammar KADHAFI)


.
"LE LOGEMENT est une nécessité pour l'homme et sa famille. Il ne doit appartenir à personne d'autre qu'à lui. Un homme n'est pas libre quand il habite une maison louée. En matière de logement, la politique suivie par les Etats a consisté à réglementer la location en bloquant ou en augmentant les loyers. La seule solution radicale et définitive est l'accession à la propriété. Dans la société socialiste, nul ne peut être maître des besoins de l'homme. Personne ne peut dans cette société, bâtir un logement autre que pour lui-même et ses héritiers. La maison de l'individu étant un de ses besoins fondamentaux, nul ne peut construire dans le but de louer." (Mouammar KADHAFI)

. "L'éducation obligatoire et standardisée constitue en fait une entreprise d'abrutissement des masses. Tous les Etats qui déterminent officiellement les matières et les connaissances à enseigner et qui organisent ainsi l'éducation, exercent une contrainte sur les citoyens. Toutes les méthodes d'éducation en
vigueur dans le monde devraient être abolies par une révolution culturelle mondiale visant à émanciper l'esprit humain de l'enseignement du fanatisme et de l'orientation autoritaire des goûts, du jugement et de l'intelligence de l'être humain. Cela ne veut pas dire qu'il faille fermer les écoles ou, comme pourrait le supposer un lecteur superficiel, tourner le dos à l'éducation. Cela veut dire, au contraire, que la société devrait fournir toutes sortes d'activités éducatrices, permettant aux jeunes de choisir spontanément et librement les matières qu'ils souhaitent étudier."  (Mouammar KADHAFI)
 

Pour lire le Livre vert, en 3 parties :

. 1ère partie : LA DEMOCRATIE

. 2ème partie : LE SOCIALISME

. 3ème partie : LES FONDEMENTS SOCIAUX

libye

 

 

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16/09/2011

Les vrais socialistes, les vrais libertaires soutiennent Kadhafi

"Hans Cany n'est pas anarchiste, puisqu'il soutient Kadhafi" : voila le genre de platitudes que les gauchistes de service  et autres bas du front se permettent  aujourd'hui d'énoncer à mon sujet, comme si ce sophisme allait me disqualifier sans appel, me "griller" définitivement, en portant sur la place publique ce qui n'est, au mieux, qu'un secret de polichinelle... Qu'il soit au moins permis de rire franchement face à ce qui trahit de façon si éclatante l'immensité de l'ignorance et de la sottise de mes brillants détracteurs. Si ceux-ci, nonobstant l'étendue de leur médiocrité intellectuelle, avaient la moindre idée sérieuse de ce dont ils se croient autorisés à parler, sans aucun doute s'abstiendraient-ils de se couvrir de ridicule en me traitant de kadhafiste, comme s'il s'agissait là d'une  marque d'infamie. Si, de surcroit, ils faisaient l'effort de se documenter objectivement, notamment en lisant dans son intégralité le fameux Livre vert, ils auraient la surprise de constater que la pensée de Mouammar Kadhafi repose sur bon nombre d'idées fondamentales que ne renieraient nullement Proudhon, Kropotkine et autres Bakounine : démocratie directe et participative, socialisme distributif, anti-étatisme, souveraineté populaire, égalité des droits, anti-impérialisme, abolition du salariat, autogestion etc etc. Du reste, il est bon de préciser, à l'intention des Hilotes et des Béotiens, que Kadhafi est personnellement un admirateur des trois théoriciens libertaires précités, et qu'ils comptent au nombre de ses influences idéologiques ! Eh oui ! Une vérité toujours bonne à rappeler, et qui en défrisera plus d'un, soyons-en certain...

Kadhafi, un "dictateur sanguinaire", un "autocrate" fou, un "islamiste" fanatique, un terroriste international  ?? La Jamahiriya, une "tyrannie criminelle", un "régime de terreur" ?!?  Laissez moi rire...jaune.
Il est d'autant plus navrant de constater que parmi celles et ceux qui relaient aujourd'hui ce tissu d'inepties, conditionnés qu'ils sont par plusieurs décennies de mensonges et de propagande médiatique visant à diaboliser Kadhafi, beaucoup n'étaient même pas nés dans les années 1980. Une époque où non seulement la Libye était alliée voire affiliée au bloc socialiste, mais où Kadhafi lui-même incarnait le héros par excellence de l'anti-impérialisme,  la figure d'un formidable espoir pour les progressistes, les révolutionnaires et les anticapitalistes du monde entier. Honte à tous ces petits gauchistes boutonneux qui, par pure bêtise, ignorance crasse et inculture politique manifeste, s'autorisent aujourd'hui à conspuer ce dont ils ne savent à peu près rien, si ce n'est par les mensonges éhontés et les déformations grotesques de la propagande atlantiste,  qu'ils auront gobés sans broncher et dont ils se font de facto les auxiliaires zélés. Honte à toute la prétendue "gauche" occidentale qui, du Parti soi-disant "socialiste" aux groupusculets de l'extrême-gauche marxolâtre, en passant par les écolos-pastèques, les simili-"libertaires" et autres excités "antifas", seront au mieux restés apathiques et silencieux face au scandale inouï que constitue l'agression impérialiste contre la Libye, quand ils ne l'auront pas, au pire, tacitement ou très ouvertement approuvée ! Alors même que, de toute évidence, le caractère particulièrement abject de cette guerre aurait dû pour le moins susciter dès le départ un tollé général, et une mobilisation sans précédent !


Les bonnes consciences très politiquement correctes, les faux culs de la gôche caviar, comme les extrême-gauchards et autres manipulés de tous poils, à l'instar des dirigeants africains et arabes qui auront particulièrement brillé par leur inaction voire leur servilité tout au long de cette guerre d'agression abjecte entre toutes, ne m'inspireront à jamais que le plus insondable des mépris. Je n'oublierai pas. Je ne pardonnerai pas.  

Qu'il soit parfaitement clair aux yeux de tous que l'étiquette "kadhafiste" n'a pour moi rien d'une tare, ni d'un stigmate déshonorant dont je devrais mourir de honte. Bien au contraire, je la confirme haut et fort, je l'affirme, et je m'en enorgueillis, même ! Je n'ai aucune raison de dissimuler comme une sorte de secret honteux mon adhésion aux principes du Livre vert, ni mon soutien indéfectible à la personne du Frère Guide Mouammar Kadhafi, dont je sais reconnaitre la grande valeur humaine et intellectuelle. Ce qui est hélas loin d'être le cas de beaucoup d'Occidentaux, conditionnés qu'ils sont par la mythologie médiatique et le discours fallacieux de leurs politicards, de "droite" comme de "gauche"...

C'est incompatible pour un libertaire de soutenir un hiérarque, un "dictateur", un "président", un militaire me direz-vous ? Balivernes !  Si vous connaissiez un tant soit peu votre sujet, vous sauriez au moins que Kadhafi n'est pas "président", ni "chef d'Etat" ni rien de ce genre ! 

La vérité, c'est qu'il ne détient aucun pouvoir exécutif, celui-ci étant du reste assujetti au système de la démocratie directe et participative : congrès populaires de base, comités populaires, Congrès général du peuple etc.  Mouammar Kadhafi, lui, n'est titulaire d'aucun poste de gouvernement. il est certes le "Guide de la Révolution", ce qui est un titre purement honorifique et symbolique. Son autorité est certes bien réelle, mais elle est d'ordre moral. Son rôle, en dehors de la nomination des hauts responsables de la Défense (afin d'éviter les risques de coup d'Etat militaire), est principalement consultatif. Il propose de grandes orientations, qui peuvent être débattues et adoptées ou rejetées par le Congrès général du peuple, constitué de délégations de tous les congrès populaires de base. On est ici très loin d'une quelconque dictature ou autocratie, et ce système est même infiniment plus démocratique que celui de la pseudo-"démocratie" parlementaire indirecte !

La vérité, c'est que si Mouammar Kadhafi, dans sa jeunesse, a choisi d'embrasser la carrière militaire, ce n'est nullement par goût immodéré pour l'armée ou pour la loi martiale, mais tout simplement parce que c'est de cette manière que lui et quelques-uns de ses camarades ont pu parvenir à leurs fins en faisant triompher, le 1er septembre 1969, leurs idéaux révolutionnaires. L'armée ne fut aucunement une fin, un but en soi, mais bel et bien un moyen habile de parvenir au but que lui et ses compagnons de lutte s'étaient fixé.

La vérité, c'est que la Jamahiriya, avec son socialisme, ses velléités autogestionnaires, sa démocratie directe, son anti-impérialisme, et son Etat réduit au strict minimum, constitue, de tous les systèmes ayant concrètement et durablement régi un pays de par le monde, celui qui se sera apparenté le plus étroitement aux idéaux du socialisme libertaire. Mais cela, bien entendu, les ineffables chantres du gauchisme "libertaire" contemporain n'ont jamais daigné le voir ni l'admettre. Disons plutôt qu'ils n'ont jamais voulu en tenir compte, pour les besoins de leur cause. Vous savez, tous ces falsificateurs et ces gardiens du dogme qui se croient habilités  à décerner ou non des brevets d'anarchisme, selon leur bon vouloir, et surtout selon votre aptitude à vous fondre dans leur propre moule idéologique...ou pas.

Je n'ai pas à montrer "patte noire", je n'ai pas à faire allégeance à quiconque, et je n'ai de leçons d'anarchisme à recevoir de PERSONNE, surtout pas de la part de ce genre d'individus. Ces individus qui, se drapant dans leurs pseudo-valeurs bien-pensantes, soutenant mordicus leur "intégrité" au nom de dogmes figés et d'une sorte de "purisme" inepte, pratiquent presque systèmatiquement le "ni-ni". Lorsqu'un quelconque conflit éclate dans le monde, quels qu'en soient les tenants et aboutissants idéologiques ou géopolitiques, ils condamnent parfois mollement, dans le meilleur des cas, l'agression...mais tout en prenant soin de se démarquer de la cible de l'agression, voire même de condamner ceux qui résistent à ladite agression ! Un tel positionnement, tout stérile et improductif qu'il soit, équivaut surtout à donner un blanc seing aux agresseurs. Car, comme le dit l'adage, qui ne dit mot consent... On a pu constater ce phénomène lors de chacun des grands conflits internationaux récents : Serbie/Kosovo, Irak, Libye... Ce refus de prendre clairement parti en faveur des victimes de l'agression, sous prétexte qu'il s'agit de régimes discutables ou tout simplement d'autorités étatiques quelconques, n'est pas simplement une abdication face aux agissements des forces prédatrices du Nouvel Ordre Mondial (NOM) : il s'agit, objectivement, de complicité. De complicité passive, certes. Mais de complicité malgré tout.

En ce qui me concerne, contrairement à ce qui semble prévaloir pour ces gens, il n'y a aucune ambiguité : je me rangerai toujours clairement du côté des victimes du NOM, fussent-ils des "maudits". J'ai bien sûr pris très clairement le parti de Mouammar Kadhafi et de la Jamahiriya libyenne, et ce d'autant plus qu'il existe de profondes affinités idéologiques entre eux et moi, pour ne pas dire que j'éprouve, de longue date, une réelle et sincère sympathie pour eux. Pour les mêmes raisons, je n'hésiterais pas un instant à prendre pleinement et très ouvertement le parti d'Hugo Chavez et du Venezuela, s'ils venaient à leur tour à être militairement agressés par les impérialistes du NOM. La solidarité n'est pas pour moi un vain mot, et je n'ai pas pour habitude de verser dans la demi-mesure. Mais à l'occasion, je n'hésiterai pas à prendre le parti de pays dont les régimes m'inspirent plus de réserves : la Syrie baasiste de Bachar-al-Assad par exemple, avec son socialisme étatique et autoritaire. Ou même la Corée du Nord, avec son socialisme totalitaire et ultra-étatique  d'essence stalinienne (assez unique en son genre, cependant). Je suis même prêt à prendre le parti de l'Algérie, alors que son régime politique et ses dirigeants ne m'inspirent aucune sympathie particulière. Et plus fort encore, je suis même prêt à prendre la défense de l'Iran s'il venait à être agressé par le NOM, alors même que, pourtant, je hais viscéralement le régime islamiste chiite de Téhéran !

Incohérence et manque d'intégrité, me direz vous ? Mais bon sang, quelle incohérence ? Quel manque d'intégrité ?? Bien au contraire, ma position consistant à exprimer un soutien -critique au besoin- à toutes les victimes du NOM sans exception, relève d'une logique quasi-"mécanique" et pour le moins imparable. N'en déplaise à mes adversaires et ennemis de tous poils, qui seront bien forcés de l'admettre, à moins de devoir assumer leur flagrante mauvaise foi.

Je ne suis pas de tous ceux qui, n'ayant bien souvent qu'une conscience et une culture politique fort limitées, ne sont pas véritablement au fait de l'idéal jamahiriyen, et n'ont en réalité choisi de s'opposer à la guerre en Libye que parce que c'est un pays arabe, musulman et/ou africain qui s'est retrouvé la cible d'une agression occidentale. Combien de ceux qui auront défendu la Libye, et qui demain défendront éventuellement l'Algérie, la Syrie voire même l'Iran, seront prêts à faire de même pour le Venezuela ou Cuba ? Et combien d'entre eux répondront-ils présents lorsqu'il s'agira d'oser prendre la défense de la Corée du Nord ? J'attends de voir... Moi, en tout cas, je serai là. Toujours est-il que mon positionnement se situe bien au-delà de telles considérations, et s'il est un point que je ne partage absolument pas avec le Guide Mouammar Kadhafi, c'est bien celui-ci : l'Islam -même "modéré" et moderniste-, les prétentions universalistes et les velléités expansionnistes inhérentes à l'Islam, ainsi, bien entendu, que ses références coraniques. Mais abstraction faite de ce point de divergence, lequel ne relève en réalité que d'un particularisme national et culturel, force est de reconnaître que le Livre vert ne fait nullement référence à cette dimension religieuse, que les principes politico-idéologiques sont valables pour les peuples du monde entier, de tous continents, et que la Troisième Théorie Universelle n'a donc pas usurpé son nom. Et quand bien même ! Les pro-Kadhafi, qui se réclament d'un Islam modéré et moderniste, ne sont-ils pas, de toute façon, infiniment préférables à la racaille monarcho-islamiste et à la clique de collabos, de méprisables traitres et autres renégats qui ont voulu prendre les rênes du pouvoir avec l'appui des bombardements impérialistes ?? Comment peut-on, décemment, exprimer sa solidarité avec ces soi-disant "rebelles" libyens lorsqu'on se veut socialiste et/ou libertaire, alors même que la vérité au sujet de ces prétendus "rebelles" est connue depuis le début des événements ?!? Ah ils ont bonne mine à présent, tous ces "révolutionnaires", ces "antifascistes" et ces "anticapitalistes" qui auront choisi de prendre le parti d'une bande de rats inféodés au néocolonialisme et à l'Islam radical, racistes et massacreurs de Noirs de surcroit !!!

Mon engagement en faveur de la Libye jamahiriyenne et de Mouammar Kadhafi n'a rien d'une lubie ni d'un engouement récents. Bien au contraire, il remonte à plus de vingt-cinq ans, même si ce sont les évènements tragiques survenus à partir de février 2011 qui m'ont naturellement amené à le réaffirmer avec force. J'ai donc été, à moi seul, ce qu'on désigne sous le nom de "cellule dormante". A présent, l'heure du réveil a sonné, et la cellule n'est plus dormante, depuis déjà de nombreux mois. Quoi qu'il advienne, la flamme verte de l'espérance et de notre idéal révolutionnaire ne s'éteindra jamais, et à titre personnel, les symboles qui représentent le plus fidèlement mes idéaux profonds resteront à jamais l'étoile noire et le drapeau vert. Car cette flamme verte représente bien davantage que la seule Jamahiriya libyenne ou que le seul Mouammar Kadhafi.  Mes ennemis auront beau tenter de retourner le problème dans tous les sens, essayer de m'intimider, de me faire taire, me calomnier ou essayer de me faire passer pour ce que je ne suis pas, les faits auront la vie dure, et ils n'obtiendront jamais de moi ni soumission, ni abdication.

Alors kadhafiste, moi ? Ah mais oui. Très certainement, et plutôt deux fois qu'une ! Je n'en conçois définitivement nulle gêne, nulle honte, bien au contraire. C'est précisément parce que je suis fédéral-anarchiste, socialiste libertaire, que je souscris aux idéaux exposés dans le Livre vert. Parce que l'idéal vert est un socialisme réel mais non-marxiste, parce qu'il s'apparente à bien des égards au socialisme libertaire, je persiste et signe : les vrais socialistes, les vrais libertaires ne peuvent que soutenir Kadhafi !



Hans Cany

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Hugo Chavez, sur une lettre qu'il a reçue de Kadhafi

Le camarade Chavez et le Venezuela méritent d'être soutenus avec la même ferveur qu'on le fait déjà pour la Jamahiriya, en cas d'agression. Et il faut hélas s'y attendre... 
BRAVO, HUGO CHAVEZ !

12:16 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : libye, géopolitique et politique internationale |  Facebook | | | |

14/09/2011

Libye : même Berlusconi avoue la vérité !

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Même cette ineffable crapule qu'est Silvio Berlusconi commence à avouer, du bout des lèvres, la vérité au sujet de Kadhafi et de la Libye !
Sa déclaration de septembre 2011 est un aveu qui constitue une véritable "bombe", confirmant ce que je me tue à dire et répèter à longueur d'articles et d'écrits divers depuis le mois de février.


Jugez-en par vous-mêmes :

« Cela n'a pas été un soulèvement populaire » comme dans d'autres pays nord-africains, « où un vent de liberté commence à souffler », a déclaré le Cavaliere devant des jeunes de son parti, rassemblés à Rome. Il a ajouté qu'au contraire, à Tripoli, « des hommes de pouvoir ont décidé de donner vie à une nouvelle ère en mettant Kadhafi dehors ». « Cela n'a pas été un soulèvement populaire parce que Kadhafi était aimé de son peuple comme j'ai pu le constater quand je suis allé en Libye ».

Cet aveu est malheureusement bien tardif. Mais comme le dit l'adage, il n'est toutefois jamais trop tard pour bien faire...

Jusqu'au début des troubles en Libye, en février 2011, Berlusconi avait entretenu de très bonnes relations avec Mouammar Kadhafi et la Jamahiriya. L'ignoble cynisme de ce politicard hypocrite éclate au grand jour lorsqu'il ajoute, pour tenter de se justifier, que sa réconciliation avec Tripoli lui a
"apporté la sympathie non seulement de la Libye mais de nombreux dirigeants de pays africains », et qu' « ainsi nous avons pu consolider notre présence, importante pour les fournitures de gaz et de pétrole ».

Des propos qui, je crois, se passent de tout commentaire superflu...

La cause que je défends avec acharnement depuis maintenant 7 mois est juste, et depuis le début, je ne fais qu'essayer de vous réveiller, de vous sortir de votre apathie, de votre indifférence, ainsi que du conditionnement suscité par les médiamensonges et la désinformation dont ils vous auront abreuvés sans relâche... OUVREZ LES YEUX !!!

 

H.C.

(Source : AFP)

 

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