04/01/2012
LE LIVRE VERT (M. KADHAFI), 2ème partie : Le socialisme
LE LIVRE VERT
de Mouammar KADHAFI,
DEUXIEME PARTIE :
LE SOCIALISME : LES FONDEMENTS ECONOMIQUES DE LA TROISIEME THEORIE
UNIVERSELLE
===> LA SOLUTION DU PROBLEME ECONOMIQUE ET SOCIAL
Le socialisme
Dans le règlement des conflits (opposant) travail/salaire, c'est-à-dire les relations entre patrons et travailleurs et entre propriétaires et producteurs, d'importants progrès ont été accomplis.
La réduction des heures de travail, la rémunération des heures supplémentaires, les divers congés, la reconnaissance d'un salaire minimum garanti, la participation des travailleurs à la gestion et aux bénéfices de l'entreprise, l'interdiction des licenciements arbitraires, la Sécurité Sociale, le droit de grève, la réglementation du travail, figurent en général dans la plupart des législations contemporaines. Des changements non moins appréciables ont été obtenus dans la mutation du droit de la propriété, avec l'apparition de certains systèmes qui
ont, soit limité les revenus, soit transformé la propriété privée en propriété d'Etat.
Et malgré tous ces progrès, certes non négligeables, et les remèdes apportés à l'amélioration du sort des travailleurs, le problème reste posé fondamentalement à l'échelle mondiale, même s'il est devenu moins aigu que par le passé.
Bien que la notion de propriété ait subi de profondes modifications en évoluant de l'extrême droite à l'extrême gauche, et en prenant diverses formes intermédiaires, les producteurs demeurent des salariés.
Pour modifier la nature du salaire, les expériences n'ont pas été moins nombreuses, mais les résultats se réduisent aux avantages obtenus par les travailleurs, défendus par les syndicats et garantis par les législations.
La situation dégradante des travailleurs au lendemain de la révolution industrielle a évolué et bien qu'avec le temps, ouvriers, techniciens et employés ont conquis des droits, qui dans le passé semblaient utopiques et inaccessibles, aucune réponse satisfaisante n'a été proposée pour résoudre le principe du salariat.
Certes, de nombreuses réformes ont été apportées, mais elles sont plus proches de la charité que d'une véritable reconnaissance des droits des travailleurs.
Pourquoi les travailleurs perçoivent-ils un salaire ?
Les travailleurs perçoivent un salaire parce qu'ils ont effectué une opération de production pour le compte d'un tiers qui les paye dans ce but. Ils n’ont pas l'usufruit de leur production, et ont été contraints d'y renoncer moyennant salaire. Or, la règle équitable est: "Celui qui produit dispose de sa production".
Quelles que soient les améliorations apportées au salaire, le salarié reste une sorte d'esclave d'un maître qui le paie, ou plutôt il est un esclave temporaire, et cet esclavage est basé sur le fait qu'il fournit un travail en contrepartie du salaire que lui verse un patron, un individu, voire un gouvernement.
Car l'entreprise publique comme l'entreprise privée, n'accorde à ses employés que des salaires assortis de diverses aides sociales comparables à l'aumône accordée par les riches.
A la différence de l'entreprise privée dont le revenu revient au propriétaire, le revenu de la propriété publique devrait revenir à l'ensemble de la collectivité, travailleurs compris.
Cela serait juste si on ne retenait que l'intérêt de la société, en faisant abstraction de celui des travailleurs, et à la condition que dans cette société, la propriété soit monopole d'Etat, et que le pouvoir y soit exercé, non par une classe, un parti, ou un ensemble de partis, une secte, une tribu, une famille, un individu ou par une forme quelconque de représentation, mais par le peuple tout entier, par le biais des congrès populaires, des comités populaires et des syndicats.
La propriété pourrait bien changer de mains, le résultat serait le même: le travailleur demeure un salarié tant qu'il n'a pas été rétabli dans son droit sur sa propre production, et que celle-ci continue à être détournée au profit de la "collectivité" ou de l'employeur. La solution finale à ce problème consiste à abolir le salariat, par la libération de l'homme de l'asservissement dans lequel celui-ci le maintient.
Il faut retourner à la loi naturelle qui a organisé les rapports humains bien avant l'apparition des classes, des gouvernements et des législations positivistes.
La loi naturelle est en effet le critère, la référence et la source unique des rapports humains. Elle a donné naissance à un socialisme naturel fondé sur l'égalité des facteurs de production, et a assuré la répartition à peu près équitable des produits de la nature entre les individus. L'exploitation de l'homme par
l'homme et la constitution par un individu d'une fortune dépassant ses besoins, constituent une entorse à la loi naturelle et l'amorce d'une perversion et d'une déviation dans la vie de la société, ainsi que le signe avant-coureur d'une société d'exploitation.
En analysant les facteurs de production, on se rend compte qu'ils ont toujours été composés de facteurs essentiels: les matières de production, les moyens de production et les producteurs.
L'équité dictée par la loi naturelle veut que chaque composant qui participe à la production en ait sa part, car si on élimine l'un d'entre eux, il n'y a pas de production.
Le fait que chaque élément joue un rôle essentiel et indispensable, lui confère une égalité naturelle. Celle-ci doit se traduire au niveau de la répartition de la production. Ce principe d'égalité doit s'appliquer à tous les facteurs de la production: s'ils sont deux, la part de chacun correspondra à la moitié du total,
s'ils sont trois, au tiers. Il ne peut y avoir prééminence d'un élément sur l'autre car cela aboutirait à transgresser la loi naturelle et à porter atteinte au droit d'autrui.
De l'application de cette loi naturelle à la réalité historique ou contemporaine, on peut dégager l'enseignement suivant:
A l'origine, la production artisanale était composée de deux éléments: la matière de production et le producteur (Par producteurs, on désigne des travailleurs. Ce terme comme ceux de prolétaires ou d'ouvriers ne correspond plus à la réalité,
car parallèlement à l'évolution des sciences et techniques, on assiste à un changement quantitatif et qualitatif de la classe ouvrière qui tend à diminuer).
Un troisième élément est apparu: le moyen de production, utilisant d'abord l'énergie animale puis la machine.
Parallèlement, on assiste à une transformation des matières premières: de simples et bon marché à celles plus élaborées et donc plus chères. L'homme lui-même voit sa condition changée: de simple manoeuvre à celle d'ingénieur ou de
technicien, la masse des ouvriers cédant progressivement la place à des groupes limités de techniciens.
Ces mutations entraînent des modifications qualitatives et quantitatives et n'ont pas pour autant modifié, quant au fond, les facteurs de production en tant qu'éléments indispensables au processus productif.
Ainsi, par exemple, le minerai de fer, un des facteurs de production de tous temps, était jadis utilisé artisanalement avec des moyens primitifs, pour fabriquer un couteau, une hache ou une lance. Il est aujourd'hui traité dans les hauts fourneaux pour être, sous le contrôle d'ingénieurs et de techniciens, usiné
et transformé en machines et véhicules de tous genres. De même, le cheval, le mulet ou le chameau font place à des machines puissantes et complexes.
L'outil, quant à lui, a suivi la même évolution, de l'objet rudimentaire de l'âge de pierre aux équipements modernes les plus sophistiqués.
C'est d'ailleurs cette constante qui rend inévitable le retour à la loi naturelle pour résoudre définitivement le problème économique. Ceci est d'autant plus vrai, que dans le passé, toutes les tentatives ayant ignoré cet aspect se sont soldées par des échecs complets. Toutes les théories qui ont été élaborées n'ont abordé le problème économique que sous l'angle de la propriété de l'un des facteurs de production ou de celui des salaires.
Le seul vrai problème de la production n'a jamais été résolu. A tel point que la caractéristique commune à tous les systèmes économiques instaurés dans le monde est la négation du droit du travailleur à sa production, que celle-ci soit pour le compte de la société ou pour celui de l'entreprise privée.
Comme cela a été dit précédemment, l'entreprise industrielle fonctionne grâce à trois facteurs: matières premières, moyens de production et travailleurs.
La production est le résultat obtenu par les travailleurs qui utilisent le matériel pour transformer les matières premières. Ainsi les produits finis prêts à la consommation ou à l'utilisation, ont parcouru un processus qui n'aurait pu avoir lieu sans les matières premières, les usines et les travailleurs. Si un des éléments manque, il y a blocage. Sans matières premières l'usine ne pourrait fabriquer, sans usines les matières premières resteraient à l'état brut, sans travailleurs l'usine ne pourrait fonctionner.
L'égale importance des trois facteurs implique une répartition égale du produit obtenu. C'est en fonction de cette règle naturelle que le produit sera partagé en trois parts égales, réparties entre les trois facteurs de production.
Ce système a l'avantage de prendre en considération non seulement l'entreprise, mais également les producteurs et les consommateurs.
Dans l'agriculture, le principe est le même. Mais s'il n'y a que deux éléments, l'homme et la terre, la répartition du fruit du travail devra se faire entre les deux seuls facteurs participant effectivement au processus de production. En cas
d'utilisation de moyens mécaniques, le produit sera réparti comme dans l'industrie, entre la terre, l'agriculteur et la machine. Ainsi sera mis en place un système socialiste régissant la production en appliquant cette loi naturelle.
Si la machine remplace aujourd'hui l'homme, les travailleurs, certes de moins en moins nombreux, restent néanmoins indispensables pour faire fonctionner le matériel et l'entretenir. Ce changement quantitatif a été accompagné par un
changement qualitatif résultant des progrès techniques, remplaçant peu à peu l'énergie humaine par la machine. Une telle évolution n'a pas été sans modifier profondément la vie économique et sociale du monde du travail. Lentement les
masses prolétaires et ignorantes ont diminué. Parallèlement de plus en plus de travailleurs accèdent au savoir et à la technique pour devenir techniciens, ingénieurs ou savants.
Une des conséquences inéluctables de ce changement sera l'élimination progressive des syndicats ouvriers traditionnels qui céderont la place à des syndicats de techniciens ou d'ingénieurs.
Les progrès scientifiques sont un acquis de l'humanité et le processus est irréversible.
Un autre effet indirect sera certainement la fin de l'analphabétisme. On assistera à la disparition progressive de la main-d’oeuvre non qualifiée, mais l'homme
avec ses qualités naturelles restera un élément fondamental du processus productif.
Les besoins
Tant qu'il dépendra d'autrui pour assurer ses besoins, l'homme n'aura pas acquis sa complète liberté et restera exploité et asservi. Ce problème réel, source permanente de luttes et de conflits, subsistera tant qu'une partie de la population
voudra contrôler l'autre.
Le logement est une nécessité pour l'homme et sa famille. Il ne doit appartenir à personne d'autre qu'à lui. Un homme n'est pas libre quand il habite une maison louée. En matière de logement, la politique suivie par les Etats a consisté à réglementer la location en bloquant ou en augmentant les loyers. La seule solution radicale et définitive est l'accession à la propriété. Dans la société socialiste, nul ne peut être maître des besoins de l'homme. Personne ne peut dans cette société, bâtir un logement autre que pour lui-même et ses héritiers. La maison de l'individu étant un de ses besoins fondamentaux, nul ne peut construire dans le but de louer.
Le revenu constitue un autre besoin essentiel. Il ne peut donc, dans la société socialiste, être un salaire, pas plus qu'il ne peut être une aumône.
Il n'y a pas de salariés dans la société socialiste, il y a des associés; le revenu appartient à l'individu et il l'emploie comme il l'entend pour satisfaire ses besoins. C'est la part qui lui revient d'une production dont il est l'un des éléments indispensables. Ce n'est pas un salaire versé en contrepartie d'une production
faite au profit d'un tiers.
Le moyen de transport est également un besoin essentiel de l'individu et sa famille. Il ne doit pas appartenir à une autre personne. Dans la société socialiste, nul ne peut posséder des véhicules de location, car cela aboutirait à se rendre maître des besoins des autres.
La terre
La terre n'est la propriété de personne. Chacun a le droit de l'exploiter par son travail d'agriculteur ou d'éleveur dans les limites de ses possibilités et de ses besoins durant toute sa vie, ainsi que celle de ses héritiers. Il ne peut cependant utiliser lui-même une autre personne salariée ou non pour travailler cette terre. La terre est immuable, tandis que ceux qui l'exploitent passent avec le temps. Ils peuvent changer de métier et de capacité. C'est pourquoi la terre sur laquelle se
succèdent les générations ne peut faire l'objet d'une appropriation.
Le but de la nouvelle société socialiste est d'édifier une collectivité heureuse parce que libre. Ceci ne peut se réaliser que par la satisfaction des besoins matériels et moraux de l'homme, en libérant ces besoins de la domination d'autrui.
La satisfaction des besoins devra se faire sans l'exploitation ni l'asservissement d'autrui sinon, cela serait en contradiction avec la finalité de la nouvelle société socialiste.
Dans cette nouvelle collectivité, l'homme aura le choix de travailler, soit à son compte pour assurer la satisfaction de ses besoins matériels, soit participer à une entreprise socialiste où il partagera le produit réalisé, ou encore effectuer un
service public pour la collectivité qui lui garantira, en retour, ses moyens d'existence.
L'activité économique dans la société socialiste nouvelle sera productive, visant la satisfaction des besoins de l'homme. Elle ne sera ni improductive, ni orientée vers le profit en vue d'une thésaurisation stérile excédant la satisfaction des besoins. Une telle orientation n'aura plus cours dans une société régie par les
nouvelles règles socialistes.
Le but légitime de l'activité économique des individus devient la seule satisfaction des besoins de l'homme.
Le corollaire est donc que chaque individu ne peut prélever plus qu'il ne lui faut sur les biens de la société, car la richesse dans le monde et dans chaque société étant limitée, à un moment ou un autre, il en prendrait inévitablement une partie à ses semblables. Par contre, chacun a le droit à l'épargne sur sa propre production, mais sans avoir recours à l'effort d'autrui par l'exploitation des besoins des autres membres de la société.
Cette règle fondamentale doit être rigoureusement respectée si l'on veut éviter qu'une fraction de la population en exploite une autre. Il ne sera plus possible de réaliser des bénéfices sur le travail d'autrui et d'augmenter l'épargne individuelle au-delà des besoins, car cela se ferait aux dépens des autres, et deviendrait de l'exploitation.
Le travail salarié, outre qu'il asservit l'homme, lui enlève aussi toute motivation, car le producteur y est un homme "en location" et non un associé.
L'homme travaillant pour son propre compte est autrement plus dévoué dans sa tâche productive, car il est motivé par le fait qu'il compte sur son propre travail pour la satisfaction de ses besoins naturels.
L'homme qui travaille dans une entreprise socialiste en y étant associé est également plus motivé, car une part de la production lui revient pour assurer ses besoins.
Le salarié, quant à lui, est dépourvu de telles motivations. De ce fait, le salariat se trouve dans l'impuissance de résoudre le problème de l'accroissement et du développement de la production. Celle-ci repose en effet sur les épaules du
salarié et se trouve exposée à une perpétuelle détérioration, au niveau des produits, ou celui des services.
Quelques exemples illustrant les cas d'un travail salarié pour le compte de la société, d'un travail salarié pour le compte d'un intérêt privé, et celui du travail non salarié:
1) Premier exemple:
a) Le cas d'un travailleur qui produit 10 pommes pour le compte de la société qui lui octroie une pomme en contrepartie de sa production. Cette pomme satisfaisant complètement ses besoins.
b) Un travailleur produit 10 pommes pour le compte de la société qui lui octroie une pomme en contrepartie de sa production. Cette pomme ne satisfaisant pas les besoins de ce travailleur.
2) Deuxième exemple:
Le travailleur produit 10 pommes pour le compte d'un individu et ne perçoit en échange qu'un salaire équivalent à moins du prix d'une seule pomme.
3) Troisième exemple:
Un travailleur produit 10 pommes pour son propre compte.
Il résulte de ces exemples:
- Dans le cas a) du premier exemple: le travailleur n'augmentera pas sa production, car quoi qu'il fasse pour l'augmenter il n'obtiendra qu'une pomme pour la satisfaction de ses besoins. C'est pourquoi les forces laborieuses travaillant pour le compte de la société sont automatiquement et continuellement moroses.
- Dans le cas b) du premier exemple: le travailleur n'est pas motivé par la production, parce qu'elle se fait au profit de la société, sans qu'il obtienne en contrepartie ce qui est nécessaire à la satisfaction complète de ses besoins. S'il continue à travailler, c'est parce qu'il est contraint de se soumettre aux conditions générales du travail qui prévalent dans la société.
- Dans le deuxième exemple: le travailleur ne se soucie pas de la
productivité et se contente de travailler pour un salaire qui ne satisfait pas entièrement ses besoins. Dans ce cas, ou bien il se met à la recherche d'un autre patron pour lui vendre sa force de travail à un meilleur prix, ou bien il est contraint de poursuivre son travail pour subsister.
- Le troisième exemple quant à lui constitue le seul cas où le travailleur produit sans contrainte et sans morosité. La société socialiste ne permet pas une production supérieure à la satisfaction des besoins de l'individu qui l'effectue, ni que cette production se fasse par l'intermédiaire ou sur le dos d'autrui. Les entreprises socialistes oeuvrent pour la satisfaction des besoins de la société. De ce fait, le troisième exemple illustre la situation la plus saine de production économique, puisque dans tous les cas, y compris les pires, cette production se poursuivra pour la subsistance. Il n'est qu'à citer pour preuve le fait que la production dans les pays capitalistes se trouve concentrée et accumulée entre les mains d'une minorité de possédants
oisifs qui exploitent les prolétaires à produire pour survivre.
Cependant, le "Livre Vert" ne résout pas les seuls problèmes de production matérielle, mais aspire à frayer le chemin vers une solution globale des problèmes de la société humaine, afin d'assurer la libération matérielle et morale de l'individu, ainsi que son bonheur.
Autres exemples:
Supposons que la richesse d'une Société soit de 10 unités et que sa population soit également de 10 unités: la part de chacun sera de 1/10e, soit une unité.
Lorsqu'un membre de cette population détient plus d'une unité, c'est au détriment d'un autre qui, lui, ne disposera de rien. C'est ce qui explique qu'il y ait des riches et des pauvres dans les sociétés d'exploitation.
Si cinq membres de cette population possèdent chacun deux unités de la richesse, cela signifierait que les cinq autres membres de cette même population ne possèdent aucune partie de la richesse commune et que, par conséquent, la moitié de la population est privée de son droit. L'unité supplémentaire détenue par chacun des premiers devant revenir en fait aux cinq autres.
Par ailleurs, si la satisfaction des besoins d'un individu dans cette société ne nécessite qu'une unité de la richesse, celui qui détiendrait plus d'une unité usurperait, de ce fait, le droit des autres membres de la société. Il s'agirait là d'une thésaurisation qui se fait aux dépens des besoins d'autrui. C'est ce qui
explique d'une part l'existence d'accapareurs de richesses et, d'autre part, de démunis qui recherchent une part de la richesse et qui n'obtiennent rien. Il s'agit là, de toute évidence, de vol et de pillage sous couvert d'une législation injuste d'exploitation, en vigueur dans ce type de sociétés.
La richesse qui reste disponible une fois les besoins satisfaits devrait, au contraire, revenir à tous les membres de la société. Quant à l'épargne, les individus peuvent la faire en prélevant sur leurs seuls besoins, sinon cela aboutirait à une atteinte aux droits de la collectivité sur sa richesse.
Le fait d'être entreprenant et d'avoir un savoir-faire n'autorise pas pour autant la mainmise sur des parts d'autrui.
Cependant, l'homme entreprenant peut tirer profit de ses qualités pour la satisfaction de ses besoins propres et pour l'épargne effectuée sur ces mêmes besoins.
De même les handicapés et les déficients mentaux ont eux aussi droit à la même part de la richesse que les autres membres de la société. La richesse de la société est comparable à un organisme d'approvisionnement ou à un entrepôt qui fournit quotidiennement aux hommes de quoi suffire à leurs besoins. Ceci étant, l'homme est libre soit de consommer la totalité de sa part, soit d'économiser sur celle-ci en utilisant ses compétences et son savoir-faire pour se constituer une épargne.
Par contre, utiliser ce savoir-faire pour prélever plus que sa part sur le "stock d'approvisionnement" collectif est indéniablement un vol caractérisé effectué aux dépens de la Société ainsi qu'une atteinte à l'intérêt général.
Dans la nouvelle société socialiste, les inégalités dans la détention de richesses ne sont pas tolérables.
Dans le cas des personnes travaillant dans un service public, la société leur octroie une part équivalente à leurs services, prélevée sur la richesse nationale.
Cette part varie en fonction des services rendus par chacun d'eux. C'est là une nouvelle expérience qui vient couronner de magnifiques expériences historiques de la société humaine, et qui parachève la lutte de l'homme pour sa liberté et son bonheur, la satisfaction de ses besoins et le rejet de l'exploitation. Elle met définitivement un terme au despotisme par une répartition équitable de la richesse de la société dans un monde où chacun travaillera pour la satisfaction de ses propres besoins, sans faire travailler quelqu'un d'autre pour soi, et sans
être lui-même employé par un autre. C'est là une théorie de la libération des besoins pour la libération de l'homme.
La société socialiste nouvelle n'est autre qu'une conséquence dialectique découlant des rapports d'injustice existant dans le monde. Elle donne naissance à une solution naturelle qui est, d'une part, la propriété privée destinée à satisfaire les besoins de l'homme sans utiliser d'autres hommes, et d'autre part, la propriété socialiste au sein de laquelle les producteurs sont associés à la production et à son partage, remplaçant ainsi la propriété privée dont la production n'appartient pas aux salariés.
Celui qui possède la maison que vous habitez, la voiture dans laquelle vous vous déplacez et qui assure votre salaire pour votre subsistance, s'approprie en fait votre liberté, ou du moins une partie de celle-ci. Or, la liberté est indivisible.
Pour assurer son bonheur, l'homme doit être libre et il ne peut l'être qu'en étant maître de ses besoins.
Celui qui est maître des besoins d'un autre lui dicte sa loi, l'exploite et pourrait le réduire à l'esclavage et ce, en dépit de la législation qui pourrait lui interdire.
Les besoins incompressibles et indispensables à la vie, du vêtement à la nourriture, de la voiture au logement doivent être protégés et en aucun cas appartenir à un tiers, ils constituent une propriété privée et sacrée. Une location d'appartement permettrait à un propriétaire de s'immiscer dans votre vie privée
et de s'octroyer des revenus supplémentaires et cela même lorsque ce propriétaire est la collectivité.
Le propriétaire dispose alors de votre liberté et vous privera de votre bonheur.
C'est comme si vous louiez un habit dont le propriétaire est susceptible un jour de vous l'ôter en pleine rue et vous laisser nu.
De même le propriétaire du véhicule que vous conduisez pourrait intervenir et vous abandonner sur le bord de la route.
Enfin, le propriétaire du logement que vous habitez, a la possibilité de faire de vous un sans-abri.
Il serait ridicule de prétendre résoudre les problèmes découlant des besoins de l'homme par des mesures juridiques, administratives ou autres. C'est sur ces besoins essentiels que la société, conformément à des lois naturelles, s'édifie et prend racine.
Le but de la société socialiste est dans le bonheur de l'homme qui ne peut se réaliser qu'une fois sa liberté matérielle et morale acquise. La concrétisation de cette liberté dépend de la libre disposition par l'homme de ses besoins solennellement consacrés. Cela signifie que vos besoins ne devraient être en aucun cas la propriété d'un autre, ni susceptibles de vous être subtilisés par une quelconque partie de la société. Autrement, vous vivrez dans l'inquiétude, ce qui vous priverait de votre
bonheur et ferait de vous un homme sans liberté, parce que vivant sous la menace d'éventuelles interventions extérieures visant vos besoins essentiels.
Du fait des thèses économiques contradictoires qui s'affrontent actuellement dans le monde et en raison des rapports d'injustice découlant du salariat, restés à ce jour sans solution, le renversement des sociétés contemporaines fondées sur le salariat apparaît comme étant inéluctable, tout comme l'instauration de sociétés d'associés. La puissance des syndicats de travailleurs dans le monde capitaliste est apte à changer les sociétés capitalistes, de sociétés de salariat en sociétés d'associés.
L'éventualité de l'avènement de la révolution pour la réalisation du socialisme commence par la récupération par les producteurs de la part qui leur revient de leur production.
L'objet des grèves ouvrières ne sera plus la revendication d'augmentation des salaires, mais pour l'association dans la production. Cela se fera, tôt ou tard. Le "Livre Vert" ouvre la voie.
L'étape finale sera atteinte lorsque la société socialiste nouvelle parviendra au stade de la disparition du profit et de la monnaie. Cela se fera par la transformation de la société en une société entièrement productive et lorsque la production atteindra le stade de la pleine satisfaction des besoins matériels des membres de la société. A cette étape finale, le produit disparaîtra de lui-même et on se passera de la monnaie.
Admettre le profit équivaut à admettre l'exploitation. Car à partir du moment où on l'admet, rien ne peut plus le limiter.
Les mesures tendant à limiter, par les divers moyens, le profit, sont des tentatives réformistes et non radicales, et sont inaptes à empêcher l'exploitation de l'homme par l'homme.
La solution finale est dans l'abolition du profit. Néanmoins, le profit étant le moteur du processus économique, il ne peut être aboli par décret mais plutôt par l'évolution même de la production socialiste, c'est-à-dire une fois satisfaits les
besoins matériels de la société et des individus. C'est donc par cette recherche de plus de profits qu'on aboutira à la disparition finale du profit.
Les domestiques, qu'ils soient salariés ou non, représentent encore aujourd'hui un des types de l'esclavage. Ce sont même les esclaves des temps modernes.
La nouvelle société socialiste étant fondée sur l'association dans la production, et non sur le salariat, la loi socialiste naturelle ne peut s'appliquer aux domestiques qui ne produisent pas et ne fournissent que des services. En effet, les services ne
sont pas générateurs de biens matériels.
C'est pourquoi cette catégorie de personnel a dû travailler dans de mauvaises conditions moyennant un salaire ou toute autre forme de rémunération. Ainsi, les domestiques situés au bas de l'échelle socio-économique parmi les salariés, méritent d'être libérés en priorité de la société du salariat, société d'esclaves.
La troisième théorie universelle annonce la libération définitive des masses du joug de l'injustice, du despotisme, de l'exploitation et de la domination politique et économique, et l'avènement de la société de tous les hommes. Chacun y sera
libre. Tous seront égaux dans la détention du pouvoir de la richesse, et des armes, pour que la liberté triomphe totalement et définitivement.
Le "Livre Vert" trace la voie de l'émancipation des masses, salariés ou domestiques, et ainsi se réalisera la liberté de l'homme.
Pour les domestiques, il est indispensable de lutter pour les libérer de leur situation d'asservissement en les intégrant dans la production où ils deviendront des associés et bénéficieront de parts selon leur travail.
Les habitants d'une maison assureront eux-mêmes leur ménage. En cas de nécessité, on n'aura plus recours à des domestiques salariés ou non, mais à des fonctionnaires assurant les tâches de ménage et qui bénéficieront de l'avancement dans leurs fonctions et jouiront des garanties sociales et matérielles comme tout fonctionnaire.
Mouammar KADHAFI
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LE LIVRE VERT (M. KADHAFI), 3ème partie : Les fondements sociaux
LE LIVRE VERT
de Mouammar KADHAFI,
TROISIEME PARTIE :
LES FONDEMENTS SOCIAUX DE LA TROISIEME THEORIE UNIVERSELLE
===> LA FAMILLE, LA TRIBU, LA NATION, LA FEMME, LES MINORITES ETHNIQUES, L'EDUCATION, LA MUSIQUE ET L'ART, LE SPORT
La force motrice de l'histoire humaine est le facteur social, c'est-à-dire le facteur
national. Le lien social qui assure la cohésion de chaque groupe humain, de la
famille à la tribu et à la nation, est le fondement même de la dynamique de
l'Histoire.
"Les héros de l'histoire sont des êtres qui se sont sacrifiés pour des causes"; ils ne peuvent être définis autrement. Mais pour quelles causes ?... Ils se sont sacrifiés pour les autres - mais quels autres ?... Des hommes avec lesquels ils avaient des relations. La relation existante entre un individu et un groupe est une relation d'ordre social, c'est-à-dire identique à celle qui existe entre les membres d'une même communauté.
La base sur laquelle se sont constitué les nations est le nationalisme. Les causes que nous évoquons sont donc des causes nationales: la relation nationale s'identifie à la relation sociale, car social dérive de société, c'est-à-dire des liens
existant au sein d'une société; et le nationalisme dérive de nation, c'est-à-dire des liens existant au sein d'une nation. La relation sociale s'identifie donc à la relation nationale et réciproquement, puisque la société est la nation et que la
nation est la société, même si elle diffère en nombre, mais à la condition que l'on écarte toute définition extensive du groupe visant des groupements temporaires constitués sans aucune référence à l'appartenance nationale. Nous entendons par groupe toute communauté permanente unie par un lien national qui lui est propre.
Par ailleurs, les mouvements historiques sont des mouvements de masse, c'est-àdire communautaires; l'action menée par une communauté est pour elle-même, pour son indépendance vis-à-vis d'une autre communauté bien que chacune ait
sa propre communauté sociale.
Les mouvements communautaires sont toujours des mouvements indépendantistes visant à réaliser l'autonomie des groupes vaincus, donc opprimés par un autre.
Quand à la lutte pour le pouvoir, elle se déroule à l'intérieur du groupe, jusqu'à l'échelon de la famille, comme l'explique la première partie du Livre Vert, traitant des fondements politiques de la troisième théorie universelle.
Le mouvement communautaire est un mouvement d'une communauté pour elle-même. Car étant donné sa structure naturelle, une communauté a des besoins sociaux qui doivent être satisfaits d'une façon communautaire. Ces besoins ne sont en aucune façon individuels. Ce sont en réalité des droits, des revendications ou des objectifs communs à toute communauté liée par le même nationalisme. C'est pour cela que ces mouvements sont appelés des mouvements nationalistes.
Les mouvements de libération nationale, dans la période actuelle, sont eux-mêmes des mouvements sociaux qui ne disparaîtront que lorsque cessera la domination d'un groupe par un autre groupe. En conséquence, le monde traverse actuellement un des cycles normaux de l'Histoire: la lutte nationale pour le triomphe du nationalisme. C'est la réalité historique dans l'univers de l'homme et c'est une réalité sociale. Cela signifie que
la lutte nationale - la lutte sociale - est le fondement de la dynamique de l'Histoire, car elle est plus puissante que les autres facteurs, elle en est l'origine, elle en est la base. Cette lutte est la nature de la gent humaine, c'est l'essence même de la vie.
Les animaux autres que l'homme vivent également en groupe.
Comme l'instinct de groupe est la condition de perpétuité des espèces du règne animal, le nationalisme est la raison de survie des nations. Les nations dont le nationalisme a été dissous sont celles dont l'existence même a été mise en cause. L'existence des minorités, qui constitue l'un des problèmes
politiques du monde, est due à des causes sociales. Ce sont des nations dont le nationalisme a été détruit, et dont les liens ont été rompus. Le facteur social est bien un facteur de vie, voire de survie. Il est donc bien un moteur naturel et inhérent à l'homme pour sa survie.
Le nationalisme, chez l'espèce humaine, et l'instinct de groupe, chez les animaux, sont comme le phénomène de gravitation dans le règne minéral et les corps célestes. Si la masse solaire perdait de sa force de gravité, les gaz qui la composent se disperseraient et son unité serait détruite. L'unité est donc la
condition première de survie de toute chose.
Le facteur d'unité de toute communauté est le facteur social, c'est-à-dire le nationalisme. C'est pour cela que les communautés luttent pour leur unité nationale car leur survie en dépend.
Le facteur national, ou lien social, agit automatiquement dans le sens de la survie d'une nation, à l'instar de la force de gravité qui maintient la masse d'un corps autour du noyau. Dans la bombe atomique, la fission et la dispersion des atomes sont provoquées par l'explosion du noyau qui est le centre de gravitation.
Le facteur d'unité est donc détruit, la force de gravité s'arrête et les éléments se dispersent. La bombe se désintègre.
Telle est la loi naturelle immuable. L'ignorer ou la transgresser met en danger la vie elle-même. C'est ainsi que la vie de l'homme se détériore lorsqu'il ignore ou transgresse le nationalisme, c'est-à-dire le facteur social, l'attraction de la
communauté, le secret de son existence.
Seul le facteur religieux peut agir autant sur l'unité d'une communauté, car s'il peut diviser la communauté nationale il peut également réunir des groupes de nationalités différentes. Toutefois, c'est en définitive le facteur social qui l'emporte. Il en a été ainsi au fil des siècles.
A l'origine chaque communauté avait sa religion. C'était l'harmonie. Puis ce fut différent, et cette différence a été une cause réelle de conflit et d'instabilité de la vie des peuples à travers les âges.
La règle juste veut que chaque nation ait sa religion: c'est le contraire qui est anormal. De cette anomalie naît une situation malsaine, origine de graves différends au sein de la communauté nationale. La seule solution consiste à être en harmonie avec la règle naturelle, à savoir: à chaque nation sa religion, de telle sorte que le facteur social coïncide avec le facteur religieux. Ainsi la vie des groupes se stabilise, se renforce et se développe sainement.
Le mariage est un phénomène susceptible d'exercer des influences négatives ou positives sur la cohésion sociale. Conformément à la règle naturelle de liberté, l'homme et la femme sont libres d'accepter celui ou celle qu'ils désirent et de
refuser celui ou celle qu'ils ne désirent pas. Néanmoins le mariage à l'intérieur du groupe renforce évidemment l'unité de ce groupe et contribue à un développement global en harmonie avec le facteur social.
La famille
Pour l'être humain, la famille a plus d'importance que l'Etat. L'humanité se reconnaît dans l'individu et l'individu se reconnaît dans la famille qui est son berceau, son origine et son environnement social. Par nature, l'humanité est
incarnée par l'individu, dans la famille, et non dans l'Etat qui lui est étranger.
L'Etat est un système artificiel politique et économique, parfois militaire, sans rapport avec l'humanité. La famille est semblable à une plante, prise isolément dans la nature, mais qui demeure l'élément essentiel du monde végétal. Le fait d'aménager le milieu naturel en fermes ou jardins n'est qu'un processus artificiel sans rapport avec la nature de la planté formée de branches, de feuilles et de fleurs.
Que les facteurs politiques, économiques ou militaires aient agencé des ensembles de familles en Etat, n'a aucun rapport avec l'humanité. Toute situation, circonstance ou mesure provoquant la dispersion, la dislocation ou la disparition de la famille est en fait inhumain et antinaturel. C'est un acte
arbitraire, comme toute action, circonstances ou mesure conduisant à la destruction de la plante, à la cassure de ses branches, au dessèchement de ses nervures et de ses feuilles.
Les sociétés dans lesquelles l'existence et l'unité de la famille sont menacées, quelles qu'en soient les circonstances, sont semblables à ces champs dont la flore est menacée par l'érosion, l'incendie ou la sécheresse. Un jardin ou un champ prospère est celui où les plantes croissent, fleurissent, se pollénissent et
s'enracinent naturellement. Il en est de même pour la société humaine.
Une société heureuse est une société dans laquelle l'individu se développe naturellement au sein de la famille. Ainsi la famille s'épanouit et l'individu trouve son équilibre dans la grande communauté humaine, comme la feuille à la branche et la branche à l'arbre; détachées, elles perdent vie et valeur. Tel est le cas de l'individu isolé de sa famille. Un individu sans famille n'a pas d'existence sociale, et si une société humaine devait arriver à faire exister l'homme sans la famille, elle deviendrait une société de vagabonds, pareils à des plantes artificielles.
La tribu
La tribu est une famille qui s'est agrandie par l'effet des naissances. Il s'ensuit que la tribu constitue une grande famille. De même la nation est une tribu qui s'est agrandie par l'effet démographique. La nation est donc une grande tribu.
Ainsi le monde est-il la Nation qui s'est ramifiée en différentes nations. Le monde constitue donc une grande nation.
Le lien qui assure la cohésion de la famille est identique à celui qui maintient l'unité de la tribu, de la nation et du monde. Cependant, il s'affaiblit à mesure qu'augmente le nombre. Le sentiment d'appartenance à l'humanité est de même nature que celui d'appartenance à une nation, à une tribu, à une famille.
Toutefois, l'intensité d'un lien diminue lorsqu'il s'élève d'un échelon restreint à un échelon plus vaste. C'est une vérité sociale qui n'est déniée que par celui qui l'ignore.
Le lien social, la cohésion, l'unité, l'amitié et l'amour ont plus de force à l'échelon de la famille qu'à celui de la tribu, plus de force à l'échelon de la tribu qu'à l'échelon de la nation, plus de force enfin à l’échelon de la nation qu'à celui du monde.
Les avantages, privilèges, valeurs et idéaux issus des liens sociaux existent là où ces liens sont forts; c'est une évidence première, c'est-à-dire qu'ils sont plus vigoureux à l'échelle de la famille qu'à celui de la tribu, à l'échelle de la tribu qu'à l'échelle de la nation, et à l'échelle de la nation qu'à celui du monde.
Il est donc de première importance, pour la société humaine, de préserver la cohésion de la famille, de la tribu, de la nation et de l'humanité, afin de bénéficier des avantages, privilèges, valeurs et idéaux produits de la cohésion, de l'unité, de l'amitié et de l'amour familial, tribal, national et humain.
Ainsi ces liens sociaux, avec les bienfaits, les avantages et les idéaux qui s'y rattachent, s'effacent lorsque se désagrègent ou s'éteignent la famille, la tribu, la nation ou l'humanité.
Du point de vue social, la société familiale est préférable à la société tribale, celle-ci est préférable à la société nationale, qui elle-même est préférable à la société mondiale, si on se réfère aux notions de cohésion, d'affection, de solidarité et de bénéfice mutuel.
Les avantages de la tribu
Constituant une grande famille, la tribu garantit à ses membres les mêmes bienfaits et les mêmes avantages sociaux que la famille. Car la tribu est une famille au second degré. Ce qu'il importe de souligner, c'est que l'individu peut parfois se livrer à des actes déshonorants qu'il n'oserait commettre en présence
de sa famille. Mais, la famille étant de dimensions réduites, il lui est possible d'échapper à son contrôle, alors que la tribu exerce sa vigilance sur tous ses membres.
Dans cette perspective, la tribu donne à ses membres un cadre de comportement qui se traduit par une éducation sociale plus complète et plus noble que n'importe quelle éducation scolaire. La tribu est une école sociale dont les membres assimilent, depuis l'enfance, les idéaux élevés qui donnent naissance à
un comportement social acquis pour la vie.
Ces idéaux s'enracinent naturellement à mesure que grandit l'être humain, contrairement à l'éducation et les sciences enseignées officiellement et qui s'effacent peu à peu avec l'âge. Il en est ainsi car l'instruction a un caractère officiel, sanctionnée par des examens, et que l'individu a conscience qu'elle lui est imposée.
La tribu est un "parapluie" social naturel assurant la sécurité dans la société. En vertu de ses traditions, elle garantit collectivement à ses membres le paiement des rançons et des amendes ainsi que la vengeance et la défense, c'est-à-dire une protection sociale.
Le lien du sang est à l'origine de la formation d'une tribu, mais il n'est pas le seul, car l'affiliation en est un autre. Avec le temps, la différence entre le lien du sang et le lien d'affiliation s'efface, la tribu apparaît alors comme une entité sociale et physique. Cependant, la tribu est avant tout une entité de lien de sang
et d'appartenance.
La Nation
La nation est une couverture politique et nationale de l'individu, plus étendue que la couverture sociale offerte par la tribu à ses membres. Le tribalisme est préjudiciable au nationalisme, car l'allégeance tribale affaiblit le loyalisme national.
De même, l'allégeance familiale prospère aux dépens du loyalisme tribal et l'affaiblit. Indispensable à la nation, le fanatisme national est en même temps une menace pour l'humanité.
Dans la communauté mondiale, la nation occupe la même place que la famille au sein de la tribu. Plus les familles constituant une tribu se querellent, plus grande est la menace qui pèse sur cette tribu. De même, si les membres d'une famille se disputent et si
chacun ne poursuit que son propre intérêt, cette famille est menacée; et si les tribus constituant une même nation se querellent, ne cherchant que leurs intérêts, cette nation est menacée.
Le fanatisme national, l'utilisation de la force contre des nations plus faibles, l'enrichissement national par le pillage des ressources d'autres nations, tout cela est néfaste pour l'humanité. Par contre, l'individu fort, qui se respecte et est conscient de ses responsabilités, est utile pour la famille; de même qu'une famille solide, respectable et
consciente de son rôle, est socialement et matériellement utile à la tribu. Enfin, une nation avancée, productive et civilisée est bénéfique pour le monde tout entier.
La structure politique et nationale se détériore si elle s'abaisse à de simples considérations familiales ou tribales.
La nation est une grande famille qui a dépassé le stade de la tribu et de l'ensemble des tribus ayant la même origine, ainsi que celles qui, par affiliation, partagent le même destin. La famille ne devient une nation qu'après avoir franchi les étapes de la tribu et ses ramifications et le processus d'intégration par
divers mélanges. Socialement, cela se réalise à l'issue d'une période qui ne peut être que longue.
Néanmoins, si le temps fait ainsi naître des nations, il contribue aussi à leur désintégration. L'appartenance à la communauté d'origine et l'apparentement par affiliation sont les deux fondements historiques de la nation. Toutefois l'origine joue un rôle primordial et l'affiliation un rôle secondaire.
La nation ne se définit pas uniquement par ses racines même si celles-ci constituent la base. Car la nation se forme en outre par l'accumulation, à travers les âges, d'êtres humains se regroupant sur la même aire géographique, forgeant une histoire commune, constituant ensemble un même patrimoine et affrontant
le même destin.
Abstraction faite des liens de sang, la nation est en définitive un sentiment d'appartenance et une communauté de destin.
Pourquoi dans ces conditions le monde a-t-il vu l'apparition de grands états qui ont disparu par la suite, pour voir réapparaître d'autres états et vice versa ? La raison en est-elle uniquement politique, sans rapport avec le fondement social de
la Troisième Théorie Universelle ? Est-elle, au contraire, d'ordre social, et par conséquent relevant du présent volume du Livre Vert ?
Vérifions: la famille est, sans nul doute, une structure sociale et non politique; il en va de même pour la tribu qui est une famille qui s'est multipliée grâce à la natalité. De la même façon, la nation est une tribu qui a grandi, s'est ramifiée et
s'est multipliée pour former plusieurs tribus.
La nation est aussi une structure sociale fondée sur le rapport national, comme l'est la tribu sur le rapport tribal, la famille sur le rapport familial et les nations du monde sur le lien humain. Ce sont là des évidences.
Par ailleurs, il existe une structure politique constituant l'Etat et formant la carte politique du monde. Mais pourquoi cette carte du monde ne cesse-t-elle de se modifier à travers les âges ? Cela vient du fait que cette structure politique peut ne pas coïncider avec la structure sociale. Lorsque ces deux éléments coïncident, une nation est durable et immuable.
En cas de changement imposé par un colonialisme extérieur ou d'une dégradation, la structure politique réapparaît sous le signe du combat national, de la renaissance nationale et de l'unité nationale.
Lorsqu'une structure politique englobe plusieurs nations, son territoire est condamné à se morceler, chaque nation tendant à conquérir son indépendance sous l’emblème du nationalisme.
Ainsi la carte des empires que le monde a connus s'est disloquée parce que ces empires étaient composés de plusieurs nations, chacune d'elles ne tardant pas à se cramponner à son nationalisme et cherchant à conquérir son indépendance.
Ainsi l'empire éclate et chacune de ses composantes retourne à son origine sociale. L'Histoire du monde à travers les siècles en donne la preuve irréfutable.
Mais pourquoi ces empires se composent-ils de nations différentes ?
La réponse est que la structure de l'Etat n'est pas uniquement une structure sociale, comme la famille, la tribu et la nation, mais une entité politique composée de plusieurs éléments, dont le plus simple et le plus évident est le
nationalisme. L'Etat-nation est la seule formule politique qui soit en harmonie avec la structure sociale naturelle. Il a une existence durable, pour autant qu'il
n'a plus à subir la tyrannie d'un autre nationalisme plus puissant ou que sa structure politique en tant qu'Etat n'est pas compromise par le jeu des tribus, des clans et des familles formant sa structure sociale. La structure politique se
détériore donc lorsqu'elle est assujettie aux considérations de la structure sociale, tribale, familiale ou confessionnelle. D'autres facteurs peuvent également concourir à la formation d'un Etat autre que l'Etat-nation, tels les facteurs religieux, économiques et militaires.
La communauté de religion, de même que les impératifs économiques et les conquêtes militaires, peuvent conduire à la constitution d'un Etat regroupant plusieurs nationalismes.
C'est ainsi que le monde assiste, à un moment donné, à l'apparition de tel Etat ou de tel empire, qu'il verra disparaître à une autre époque.
Quand l'idée nationaliste se fait plus forte que l'esprit religieux et que le conflit éclate entre différents nationalismes réunis par une communauté de religion, par exemple chaque nation reprend son indépendance recouvrant ainsi sa structure sociale. L'empire, alors, disparaît.
Réapparaît par la suite le rôle de la religion lorsque l'esprit religieux l'emporte sur l'idée nationaliste. En conséquence, les divers nationalismes se trouvent unifiés sous la bannière d'une religion, jusqu'au moment où le nationalisme reprend à son tour la primauté, et ainsi de suite.
Tous les Etats qui regroupent plusieurs nationalismes à partir de fondements religieux, économiques, militaires ou idéologiques, seront en proie à des conflits tant que chaque nationalisme n'aura pas conquis son indépendance; autant dire
que le facteur social triomphe inéluctablement du politique.
Quelles que soient les considérations politiques qui président à la création d'un Etat, la vie de l'individu se fonde sur la famille, la tribu, puis la nation et enfin l'humanité. L'élément essentiel reste le facteur social; le nationalisme en est l'élément constant. Pour former des êtres humains, il convient donc d'insister sur la réalité sociale, préserver la famille, la tribu - en tant que couvertures et écoles sociales naturelles - et enfin la nation.
L'individu ne peut apprendre les valeurs sociales qu'auprès de la famille et de la tribu qui forment une structure sociale naturelle
sans le concours de quiconque.
Il faut prendre soin de la famille dans l'intérêt de l'individu, tout comme il faut prendre soin de tribu dans l'intérêt de la famille, de l'individu et de la nation, c'est-à-dire le nationalisme.
Le facteur social, ou facteur national, constitue la force motrice naturelle et permanente de l'histoire.
Ignorer le lien national des communautés humaines et construire un système politique en contradiction avec la structure sociale, c'est construire un édifice provisoire qui s'effondrera sous l'action du facteur social de ces communautés, c'est-à-dire l'action nationale de chaque nation. Ce sont là des vérités inhérentes à la vie de l'homme et non pas des interprétations exégétiques.
Tout individu, où qu'il se trouve, devrait en être conscient et agir en conséquence s'il veut que son action soit bénéfique. Il faut connaître ces vérités immuables si l'on veut éviter, dans la vie des groupes humains, les déviations, les dérèglements et les détériorations qui résultent d'un manque de compréhension et de respect de ces principes vitaux pour l'homme.
La Femme
La femme est un être humain, l'homme est un être humain; il n'y a en ceci aucun doute ni divergence. Par conséquent il est tout aussi évident que la femme et l'homme sont égaux. De ce point de vue, la discrimination entre l'homme et la
femme est un acte d'injustice flagrante et injustifiable.
La femme mange et boit comme l'homme... La femme éprouve amour et haine comme l'homme... La femme pense, apprend et comprend comme l'homme... Comme l'homme, la femme a besoin d'un toit, de vêtements et de moyens de transport... Comme l'homme elle ressent la faim et la soif... Comme lui, elle vit et meurt.
Mais pourquoi l'homme et la femme ? Il est bien vrai que la société humaine ne saurait se composer seulement d'hommes ou seulement de femmes; elle est faite naturellement d'hommes et de femmes. Pourquoi n'a-t-il pas été créé uniquement des hommes ou uniquement des femmes ?
Après tout qu'est-ce qui distingue l'homme de la femme ?
Pourquoi existe-t-il des hommes et des femmes ?
L'existence de l'homme et de la femme, et non de l'homme seul ou de la femme seule, doit bien répondre à une nécessité naturelle. Il en découle qu'aucun d'eux n'est exactement identique à l'autre, et que l'existence d'une différence naturelle entre l'homme et la femme est démontrée justement par le fait qu'ils ont été créés homme et femme. Cela signifie donc que
chacun d'eux a son rôle en fonction de la différence qui existe entre eux. En conséquence il doit y avoir, pour accomplir ces rôles naturellement distincts, des conditions de vie différentes prévalant pour chacun d'eux.
Pour prendre conscience de ces rôles, il faut comprendre les différences de nature entre l'homme et la femme, ce qui naturellement les distingue:
La femme est une femelle et l'homme est un mâle. Du point de vue gynécologique - "la femme est sujette aux menstruations, c'est-à-dire à un affaiblissement mensuel; l'homme, en tant que mâle, ne subit pas le même phénomène et n'est pas soumis à un épanchement mensuel de sang. Parce qu'elle est femelle, la femme subit naturellement une menstruation périodique.
Lorsqu'elle n'a pas de flux menstruel, la femme est enceinte. Lorsqu'elle est en enceinte, elle se trouve, de ce fait, affaiblie pendant environ un an; ce qui signifie que toutes ses activités normales sont sérieusement réduites jusqu'à ce qu'elle accouche.
Lorsqu'elle a son enfant ou qu'elle fait une fausse-couche, elle souffre de troubles puerpéraux, d'un affaiblissement consécutif à tout accouchement ou fausse-couche. N'étant pas sujet à la grossesse, l'homme n'est donc pas soumis à la faiblesse qui caractérise la femme en tant que femelle.
Ensuite, la femme doit allaiter son enfant. L'allaitement naturel s'étend sur environ deux ans. De ce fait, la femme est si inséparable de son enfant que son activité s'en trouve sérieusement réduite. Elle devient directement responsable
d'un autre être qu'elle aide à accomplir ses fonctions biologiques, faute desquelles il mourrait.
L'homme, au contraire, ne conçoit ni n'allaite.
Toutes ces caractéristiques naturelles produisent des différences innées où l'homme et la femme ne peuvent être égaux. Ceci est en soi la raison de la nécessité de l'existence d'un mâle et d'une femelle, c'est-à-dire d'un homme et d'une femme, chacun d'eux ayant un rôle ou une fonction différents dans la vie.
L'homme ne peut en effet remplacer la femme dans l'accomplissement de ses fonctions naturelles. Il importe de remarquer que ces fonctions biologiques sont une lourde charge, imposant à la femme beaucoup d'efforts et de peines.
Cependant, faute de ces fonctions qu'accomplit la femme, la vie humaine s'éteindrait.
Il s'agit, en conséquence, d'une fonction naturelle qui n'est ni optionnelle ni obligatoire. C'est une fonction nécessaire, dont la seule alternative est l'extinction de la vie humaine.
Il existe une intervention volontaire contre la conception mais c'est la négation de la vie humaine. Une autre méthode d'intervention volontaire, partielle, s'attaque aussi bien à la conception qu'à allaitement maternel.
L'un et l'autre sont des maillons d'une chaîne d'actes portant atteinte à la vie naturelle et conduisant au meurtre: le fait que la femme se détruise pour échapper à la conception, à l'accouchement et à l'allaitement, entre dans la catégorie des inventions artificielles contre l'essence de la vie représentée par la conception, l'allaitement, la maternité et le mariage; il n'y a qu'une différence de degré.
Renoncer au rôle naturel de la femme dans la maternité, comme remplacer les mères par des crèches, c'est déjà renoncer à la société humaine et la transformer en une société biologique fondée sur un style de vie industriel.
Séparer les enfants de leurs mères et les entasser dans des crèches, c'est les assimiler à des poussins, car les crèches sont semblables à ces élevages de volailles où l'on entasse des poussins après l'éclosion des oeufs.
Rien ne convient mieux à la nature de l'être humain et à sa dignité que la maternité naturelle (où l'enfant doit être élevé par sa mère) dans une famille où prévalent la maternité, la paternité et la fraternité, et non dans une institution ressemblant à un élevage de volailles. Les volailles, comme toutes les autres
espèces du règne animal, ont besoin de la maternité comme une phase naturelle. Les élever dans des poulaillers ressemblant à des usines est donc contraire à leur croissance naturelle. D'ailleurs leur chair rappelle davantage la viande chimique
que la viande naturelle. La chair qui provient des élevages industrialisés n'a aucun goût, ni aucune valeur nutritive, puisque les volailles sont élevées contre la nature, sans la protection de la maternité naturelle. La chair des oiseaux sauvages est plus savoureuse et plus nourrissante, car ils croissent et se
nourrissent naturellement.
Quant aux enfants privés de famille et de refuge, la société est leur tutrice, et c'est pour eux seulement qu'elle doit ouvrir des crèches et d'autres institutions du même genre. Il vaut mieux pour eux être pris en charge par la société, plutôt que par des êtres autres que leurs parents.
Si l'on essayait de déterminer expérimentalement l'attirance naturelle que l'enfant éprouve, soit pour sa mère, soit pour la crèche, on verrait l'enfant opter pour sa mère et non pour la crèche. Puisque la tendance naturelle de l'enfant le porte vers sa mère, c'est elle qui est naturellement désignée pour lui donner protection et soins. Placer un enfant dans une crèche constitue un abus de pouvoir et une répression contre les tendances
librement exprimées.
Pour tout être vivant, la croissance naturelle doit être saine et libre. Remplacer la mère par une crèche, c'est exercer un pouvoir de coercition contre cette croissance saine et libre. Les enfants que l'on conduit à la crèche y sont menés sous la contrainte, par ruse ou par inconscience de l'enfant. On les conduit à la crèche en fonction de considérations purement matérielles et non sociales. Délivrés de l'arbitraire et de l'inconscience puérile, ces enfants refuseraient la crèche et s'accrocheraient à leur mère. La seule justification d'un comportement aussi contraire à la nature et à l'humanité vient de ce que la femme est elle-même placée dans une situation contraire à sa nature, c'est-à-dire obligée d'accomplir des tâches antisociales et antimaternelles.
Dès lors que la nature lui a assigné un rôle différent de celui de l'homme, la femme doit être mise en mesure d'assumer son rôle naturel. La maternité est propre à la femelle, non au mâle.
Il est donc contraire à la nature de séparer les enfants de leur mère. Toute entreprise visant à éloigner l'enfant de sa mère relève de la contrainte, de l'oppression et de la dictature. La mère qui se démet de la maternité transgresse son rôle naturel dans la vie.
La femme doit jouir de ses droits et bénéficier de dispositions favorables, non autoritaires et non oppressives. Ainsi peut-elle s'acquitter de son rôle naturel dans des conditions normales. Tout ce qui s'écarte de ce principe est générateur
de contradiction. La femme que l'on oblige à abandonner sa fonction naturelle de conception et de maternité est soumise à une contrainte et à une forme de dictature.
La femme qui a besoin d'un travail lui interdisant d'accomplir sa fonction naturelle n'est pas libre, elle est contrainte par la nécessité, car la nécessité est un frein à la liberté.
Parmi les conditions favorables et même indispensables à l'accomplissement par la femme de son rôle naturel, distinct de celui de l'homme, certaines s'adressent à un être humain diminué et accablé par la grossesse, car porter un autre être
humain dans son sein représente une incapacité physique. C'est une injustice que d'imposer à une future maman des travaux de force incompatibles avec son état. Les travaux de ce genre sont en quelque sorte une punition pour la femme lorsqu'elle trahit, sur le plan humain, son devoir maternel. C'est aussi une
pénalité qu'elle paie pour entrer dans le monde des hommes, qui ne sont naturellement pas du même sexe.
Même lorsqu'elle émane d'une femme, l'idée selon laquelle les femmes exécutent de leur plein gré des travaux pénibles est une idée complètement fausse. Elles n'accomplissent de pareilles tâches que parce qu'une société dure et matérialiste les place, sans qu'elles en soient bien conscientes, dans une situation
de contrainte. Tout en pensant qu'elle travaille de son plein gré, la femme n'a d'autre solution que de se plier aux conditions de cette société. Et pourtant, le principe qui dit qu' "aucune différence n'existe, en aucun domaine, entre l'homme et la femme" prive cette dernière de sa liberté. L'expression "en aucun domaine" est une monstrueuse tromperie pour la femme.
Cette idée risque d'abolir le statut convenable et indispensable, le privilège dont la femme devrait bénéficier exclusivement, conformément à sa nature découlant de son rôle naturel dans la vie.
Revendiquer l'égalité entre l'homme et la femme dans le transport de lourdes charges, alors que la femme est enceinte, constitue une injustice et une cruauté.
Réclamer l'égalité entre eux pour le jeûne et les privations alors qu'elle allaite, c'est une injustice et une cruauté. Réclamer l'égalité pour eux pour les travaux répugnants, qui souillent sa beauté et dégradent sa féminité, c'est également injuste et cruel. Comme est injuste et cruelle l'éducation qui conduit la femme à des tâches qui ne sont pas faites pour elle.
Il n'y a aucune différence entre l'homme et la femme, dans tout ce qui est humain.
Nul ne doit épouser une autre personne contre son gré, ou divorcer sans consentement mutuel ou sans un juste procès qui lui donne raison. La femme ne peut se remarier avant d'avoir divorcé, l'homme ne peut se remarier sans accord
ou divorce.
La femme est la "maîtresse" de maison car tel est le statut convenable et nécessaire de celle qui subit l'affaiblissement menstruel, qui conçoit, qui accouche et qui accomplit les devoirs maternels. La maison, en tant que foyer pour la maternité, revient toujours à la femelle (même dans le règne animal) dont le devoir est naturellement maternel.
Priver les enfants de leur mère ou la femme de sa maison relève donc de l'arbitraire.
La femme est avant tout une femelle. A ce titre, ses caractéristiques biologiques diffèrent de celles de l'homme. Les
caractéristiques biologiques de la femelle, différentes, en effet, de celles du mâle, ont donné à la femme, dans son aspect et dans son être, des traits distincts de ceux de l'homme.
L'anatomie est différente, tout comme elle l'est chez les végétaux et les animaux. C'est là un fait naturel et indéniable.
Dans le règne végétal et le règne animal, le mâle possède naturellement la force et l'endurance, la femme la beauté et la délicatesse. Ce sont là des caractéristiques innées, naturelles et éternelles, communes à tous les êtres vivants, qu'ils soient des hommes, des animaux et des plantes.
Du fait de sa nature différente et conformément aux lois naturelles, le mâle joue de son plein gré le rôle de l'être fort et endurant, simplement parce qu'il a été ainsi créé.
Cette loi est juste parce que, d'une part, elle est voulue par la nature, et d'autre part parce qu'elle est le fondement de la liberté. Car tous les êtres vivants sont créés libres, et toute manipulation de cette liberté constitue un acte de contrainte.
La non-reconnaissance de ces rôles naturels et la non-observation de leurs limites sont des actes de négligence, et équivalent à une destruction de la vie même. La nature est ainsi conçue en harmonie avec l'inévitable transmission de
la vie, de ce qui existe à ce qui advient.
La créature vivante est une entité qui vit inexorablement jusqu'à ce qu'elle meure. Du début à la fin, l'existence se fonde sur la loi naturelle où il n'y a ni choix ni contrainte.
C'est la nature. C'est la liberté naturelle.
Chez les animaux et les plantes comme chez l'homme, il doit y avoir un mâle et une femelle pour qu'apparaisse la vie, du début à la fin. Ils ne se contentent pas d'exister, ils doivent jouer, avec une absolue efficacité, le rôle naturel pour lequel ils sont créés. S'ils ne remplissent pas naturellement leur rôle c'est qu'il y a un défaut dû à une raison quelconque. C'est ce qui existe dans
les sociétés contemporaines et presque partout dans le monde par suite de la confusion des rôles entre l'homme et la femme, car l'on essaie de faire de la femme un homme.
En accord avec leur nature et ses objectifs, ils doivent se montrer créateurs dans leurs fonctions respectives. L'inverse est rétrograde: c'est la tendance antinaturelle, destructrice des fondements de la liberté et contraire à la vie et à
l'existence. Il faut que chacun d'eux accomplisse le rôle qui lui a été attribué; il ne doit pas y renoncer, car de tout désistement total ou partiel ne peut découler qu'une situation arbitraire, une situation anormale.
La femme qui, pour des raisons de santé, renonce à la grossesse, au mariage, à la coquetterie et à la féminité, abandonne son rôle naturel dans la vie par suite de
cet état contraignant. Celle qui fait de même en allant travailler subit également une contrainte. Celle qui le fait sans aucune raison tangible est soumise à une contrainte qui résulte d'une déviation morale vis-à-vis de la nature telle qu'elle est.
En conséquence, la renonciation au rôle naturel de femelle ou de mâle ne peut résulter que d'une situation contraire à la nature, opposée à la liberté et mettant en péril l'existence même.
Il faut donc une révolution mondiale qui mettra fin à toutes les situations matérielles empêchant la femme d'accomplir son rôle naturel dans la vie et l'obligeant à effectuer les tâches de l'homme pour conquérir l'égalité des droits.
Cette révolution se produira inévitablement, en particulier dans les sociétés industrielles, comme une réaction de l'instinct de survie, sans même avoir besoin d'un instigateur tel que le Livre vert.
Toutes les sociétés, de nos jours, considèrent la femme comme une marchandise: l'Orient, comme un article à vendre ou à acheter, et l'Occident qui ne la considère pas comme femelle. Obliger la femme à effectuer le travail de l'homme c'est se livrer à une injuste agression contre sa féminité dont elle a été naturellement pourvue afin d'accomplir une fonction nécessaire à la vie. Car les taches masculines effacent
la beauté de la femme mise en évidence par la nature pour accomplir des tâches non masculines. Cette beauté est comme les corolles destinées à attirer le pollen et à produire la semence. Si l'on supprimait les fleurs, le rôle vital des plantes prendrait fin. C’est l'embellissement naturel des papillons, des oiseaux et des
femelles de toutes les autres espèces qui est créé pour répondre à une mission vitale.
La femme qui fait un travail d'homme est amenée à se changer en homme, délaissant ainsi son rôle et sa beauté. Elle doit jouir de la totalité de ses droits sans être obligée de se transformer en homme et de perdre sa féminité.
La constitution physique, naturellement différente entre l'homme et la femme, entraîne des différences dans le fonctionnement de leurs organes et conduit à une différence naturelle résultant des différences physiologiques entre eux, se traduisant par des différences dans la mentalité, l'esprit, la sensibilité et
l'anatomie.
La femme est affectueuse, belle, émotive et craintive. Bref, la femme est douce et l'homme brutal, et cela en vertu de leurs caractéristiques innées. Ignorer les différences naturelles entre l'homme et la femme et confondre leurs rôles procède d'une attitude contraire à la civilisation, hostile aux lois de la
nature, néfaste pour la vie humaine et cause de misères dans la vie sociale.
Les sociétés industrielles modernes, qui ont obligé la femme à s'adapter aux mêmes travaux de force que les hommes, au détriment de sa féminité et de son rôle naturel en ce qui concerne sa beauté, sa maternité et sa quiétude, ne sont pas
civilisées. Ce sont des sociétés matérialistes.
Vouloir les imiter est aussi absurde que dangereux pour la civilisation et l'humanité.
La question n'est pas de savoir si la femme doit ou non travailler -conception d'un matérialisme ridicule-. La société doit fournir du travail à tous ses membres valides -hommes et femmes- qui en ont besoin, mais à condition que chaque individu puisse exercer son activité dans le domaine qui lui convient et ne soit pas contraint d'accomplir une tâche pour laquelle il n'est pas fait. Imposer aux enfants les conditions de travail des adultes
relève de l'injustice et de la tyrannie. De même est-il injuste et tyrannique d'imposer à la femme les conditions de travail de l'homme. La liberté est que tout être humain acquière la connaissance lui permettant d'exercer l'activité qui lui convient. La tyrannie consiste à obliger les êtres humains à apprendre des choses qui ne leur conviennent pas, qui les conduisent à exercer une activité qui n'est pas faite pour eux.
Le travail qui convient à l'homme n'est pas toujours adapté à la femme, et le savoir profitable à l'enfant est différent du savoir approprié à l'adulte.
Du point de vue des droits de l'être humain, il n'y a pas de différence entre l'homme et la femme, entre l'enfant et l'adulte. Mais pour ce qui est des devoirs, il n'existe pas entre eux d'égalité absolue.
Les minorités
Qu'est-ce qu'une minorité ? Quels sont ses droits et ses devoirs ? Comment le problème des minorités peut-il se résoudre en partant des principes généraux de la Troisième Théorie Universelle ?
Il n'y a que deux types de minorités.
Celles qui appartiennent à une nation qui leur fournit un cadre social, et celles qui, n'appartenant pas à une nation, forment elles-mêmes leur propre cadre. Ces dernières accumulent les traditions historiques qui doivent permettre, à terme, par le jeu de l'appartenance et de la communauté de destin, de former des
nations.
Il est clair que ces minorités ont des droits sociaux qui leur sont propres. Toute altération de ces droits par une majorité constitue une injustice. Les caractéristiques sociales sont inhérentes et ne peuvent être ni octroyées, ni confisquées. Quant à leurs problèmes politiques et économiques, ils ne peuvent
être résolus qu'au sein d'une société populaire dans laquelle les masses détiennent le pouvoir, la richesse et les armes.
Considérer les minorités comme étant politiquement et économiquement minoritaires, relève de la dictature et de l'injustice.
Les Noirs
La dernière manifestation de l'esclavage a été l'asservissement de la race noire par la race blanche. L'homme noir ne saurait l'oublier tant qu'il n'aura pas reconquis sa dignité.
Ce tragique épisode de l'histoire, les ressentiments qu'il a fait naître et l'exigence psychologique d'une race en pleine renaissance constituent, pour les Noirs, autant de motivations pour s'affirmer et relever le défi; c'est là un phénomène à
ne pas négliger.
A quoi il faut ajouter la fatalité cyclique de l'histoire des sociétés. Ainsi la race jaune a dominé le monde lorsqu'elle s'est répandue, à partir de l'Asie, sur tous les continents.
Puis se fut la race blanche qui a envahi elle aussi tous les continents par une vaste entreprise colonialiste. Maintenant arrive la prédominance de la race noire.
Cette race est, pour l'instant, très sous-développée, sur le plan social. Mais ce retard est un facteur de développement démographique, car la faiblesse du niveau de vie des Noirs leur a évité de connaître les voies et les moyens du contrôle des
naissances et du planning familial.
En outre, leurs traditions sociales n'imposent chez eux aucune limite aux mariages et aux naissances, alors que la population des autres races baisse du fait du contrôle des naissances, des restrictions imposées au mariage et de la pression d'une activité économique incessante, inconnus des Noirs en raison de
la chaleur du climat.
L'éducation
Le savoir, ou l'instruction, ne se limitent pas forcément à des programmes méthodiques et à des matières scolaires que les jeunes sont obligés d'assimiler à partir de manuels et dans le cadre d'horaires précis, assis derrière des rangées de pupitres. Ce genre d'éducation, qui prévaut actuellement sur toute la terre, est une méthode contraire à la liberté.
L'enseignement obligatoire, dont se glorifient tous les pays lorsqu'ils peuvent l'imposer à leur jeunesse, n'est qu'une méthode parmi d'autres pour réprimer la
liberté. C'est l'oblitération arbitraire des dons de l'être humain et l'orientation autoritaire de ses choix. Il y a là un acte de tyrannie nuisible à la liberté, car il prive l'homme de sa liberté de choix, de sa créativité et de son talent. Obliger les gens à s'instruire suivant un programme donné, et leur imposer certaines
matières est un acte dictatorial.
L'éducation obligatoire et standardisée constitue en fait une entreprise d'abrutissement des masses. Tous les Etats qui déterminent officiellement les matières et les connaissances à enseigner et qui organisent ainsi l'éducation, exercent une contrainte sur les citoyens. Toutes les méthodes d'éducation en
vigueur dans le monde devraient être abolies par une révolution culturelle mondiale visant à émanciper l'esprit humain de l'enseignement du fanatisme et de l'orientation autoritaire des goûts, du jugement et de l'intelligence de l'être humain.
Cela ne veut pas dire qu'il faille fermer les écoles ou, comme pourrait le supposer un lecteur superficiel, tourner le dos à l'éducation. Cela veut dire, au contraire, que la société devrait fournir toutes sortes d'activités éducatrices, permettant aux jeunes de choisir spontanément et librement les matières qu'ils
souhaitent étudier.
Cela requiert des écoles en nombre suffisant pour toutes les
disciplines. La rareté des écoles a pour effet de restreindre la liberté de choix, elle oblige à accepter ce qu'on vous propose et prive l'homme du droit naturel de choisir. Sont des sociétés réactionnaires, favorisant l'ignorance et hostiles à la
liberté, celles qui limitent le savoir et le monopolisent. Ainsi les sociétés qui interdisent la connaissance de la religion telle qu'elle est, les sociétés qui monopolisent l'enseignement religieux ou celles qui dispensent un enseignement mensonger à propos de la religion, de la civilisation ou des coutumes d'autres peuples, les sociétés qui interdisent et monopolisent les connaissances
technologiques, sont des sociétés réactionnaires, favorisant l'ignorance et hostiles à la liberté.
Le savoir est, pour tout être humain, un droit naturel dont personne, sous aucun prétexte, ne peut le priver, sauf si l’intéressé a commis un acte justifiant qu'on le prive de ce droit.
L'ignorance disparaîtra lorsque toute chose sera présentée dans sa réalité et lorsque tout le savoir sera mis à la disposition de chacun, et de la manière qui lui convient le mieux.
La musique et l'Art
L'homme demeure imparfait puisqu'il est incapable de s'exprimer dans une langue commune. Tant qu'il n'aura pas réalisé cette aspiration de l'humanité, ce qui paraît impossible, l'expression de la joie et de la douleur, du bien et du mal,
du bien-être et de la misère, du périssable et de l'éternel, de l'amour et de la haine, la perception des couleurs, des sentiments, des goûts et des humeurs, cet ensemble sera fonction de la langue que chaque peuple parle spontanément. Le
comportement lui-même dépendra de la réaction produite par le sentiment que crée le langage.
L'enseignement d'une langue unique n'est pas une solution à envisager pour le moment. Cette question restera insoluble tant que le processus d'unification des langues n'aura pas duré un nombre suffisant d'époques et de générations, pour
autant d'ailleurs que le passage des générations puisse effacer l’hérédité. Car les sentiments, les goûts et les humeurs des aïeux et des pères modèlent ceux des fils et des petits-fils. Si les ancêtres parlaient des langues différentes et que leurs descendants viennent à parler une seule langue, cela ne veut pas dire qu'ils auront fatalement des goûts communs grâce à cette langue commune. Ces goûts communs ne pourront exister que lorsque la langue nouvelle portera en elle les notions qui se transmettent par l'héritage d'une génération à l'autre.
Si une communauté a pour coutume de porter du blanc en signe de deuil, et qu'une autre porte du noir, les sentiments seront accordés dans chaque groupe à la couleur choisie: ici on détestera le noir, et là on l'aimera, et vice-versa.
Ces sentiments ont une influence physique sur les cellules du corps et sur leurs gènes, dont les adaptations se transmettent héréditairement. En héritant des sentiments des ancêtres, leurs successeurs détesteront spontanément la couleur que ceux-ci détestent. Par conséquent, les peuples ne sont en harmonie qu'avec les arts et les patrimoines qui leur sont propres. Héritiers de patrimoines différents, ceux-ci ne sont pas en harmonie avec les arts des autres peules même s'ils partagent avec eux la même langue.
Ces différences se retrouvent, même à une échelle restreinte, entre les groupes composant un même peuple.
Apprendre une langue commune n'est pas un problème, pas plus que n'est un problème le fait de comprendre l’Art d'autrui en apprenant sa langue. La difficulté réside dans l'impossibilité de s'adapter entièrement à la langue d'autrui.
Cela restera impossible tant que l’hérédité transmise par le corps, ne s'effacera pas.
L'espèce humaine a encore beaucoup de progrès à faire, puisque l'homme ne peut utiliser avec ses frères, une langue commune qui soit héritée et non apprise.
Cependant, la réalisation de cet objectif n'est qu’une question de temps pour l'humanité, à moins que la civilisation ne rechute.
Le sport
Le sport peut être une activité privée, comme la prière pratiquée par l'homme, seul, dans l'intimité d'une pièce close, ou une activité publique pratiquée collectivement, à découvert, comme la prière lorsqu'elle se pratique dans un lieu de culte collectif. Dans le premier cas, le sport concerne exclusivement l'individu; dans le second, il est l'affaire de tous: chacun doit s'y adonner, au lieu de confier à certains le soin de le faire à sa place. Il est déraisonnable que les foules se rassemblent dans un lieu de culte uniquement pour assister, sans y participer, à la prière de quelqu'un ou des quelques-uns. Il est tout aussi insensé
que des foules se précipitent dans les stades ou des arènes pour assister à des sports individuels ou d'équipe sans y participer.
Le sport est comme la prière, comme la nourriture, comme la sensation du chaud ou du froid. Il serait absurde qu'une foule se presse dans un restaurant simplement pour voir une personne ou un groupe prendre un repas. De même qu'il serait absurde de demander à une ou plusieurs personnes de se chauffer ou
de se rafraîchir à notre place. Il est tout aussi illogique, pour la société, de laisser un individu ou une équipe monopoliser la pratique du sport, alors que c'est l'ensemble de la collectivité qui finance ce monopole. De même, un peuple pratiquant la démocratie ne saurait autoriser un individu ou un groupe, qu'il soit parti, classe, secte, tribu ou assemblée, à le remplacer lorsqu'il s'agit de décider de son destin ou de déterminer ses besoins.
Le sport privé ne concerne que ceux qui le pratiquent eux-mêmes et à leurs frais.
Le sport public est un besoin collectif, et le peuple ne saurait s'y faire représenter par d'autres, ni physiquement ni démocratiquement.
Du point de vue physique, un représentant ne peut transmettre à autrui les bienfaits corporels et moraux du sport. Du point de vue démocratique, aucun individu et aucune équipe n'a le droit de monopoliser à son profit le sport, le pouvoir, la richesse ou les armes. Dans le monde actuel, les clubs sportifs sont
des organisations de base du sport traditionnel. Ils accaparent tous les crédits et toutes les installations affectés au sport par l'Etat. Ces institutions ne sont que les instruments d'un monopole social, semblables aux appareils politiques dictatoriaux qui accaparent l'autorité, aux appareils économiques qui accaparent
la richesse et aux appareils militaires qui accaparent les armes. De même que l'ère des masses tend à briser les instruments de monopolisation du pouvoir, de la richesse et des armes, elle en viendra fatalement à détruire ce monopole des activités sociales que constituent les sports, les courses et les autres activités du
même genre. Les masses qui se mettent en rangs pour soutenir un candidat, supposé les représenter, lorsqu'il s'agira de déterminer leur destin, sont mues par l'idée tout à fait illusoire que l'élu les représentera et incarnera, en leur nom, leur
dignité, leur souveraineté et leurs opinions. Mais ces masses, dépouillées de leur volonté et de leur dignité, sont réduites au rôle de spectateurs, regardant quelqu'un d'autre accomplir ce qu'ils devraient faire eux-mêmes naturellement.
Le même raisonnement s'applique aux foules qui, par ignorance, s'abstiennent de pratiquer le sport par elles-mêmes et pour elles-mêmes. Elles sont manipulées par des organisations monopolistiques qui s'attachent à les abrutir en leur permettant, non pas de pratiquer le sport, mais seulement de rire et d'applaudir.
En tant qu'activité sociale, le sport doit être au bénéfice des masses, comme le pouvoir, la richesse et les armes doivent être dans les mains du peuple.
Le sport public est destiné à tout le monde. Chacun y a droit pour rester en bonne santé et se divertir. Il est complètement absurde de l'abandonner et de réserver ses bienfaits à certains individus et à certains groupes qui en font un monopole, tandis que les masses fournissent installations et financent l'organisation des sports publics. Les milliers de gens qui s'entassent dans les stades pour regarder, applaudir et rire sont des imbéciles qui se privent de pratiquer eux-mêmes ces activités. Ils se pressent sur les gradins, comme en léthargie, applaudissant ces héros qui les dépouillent de toute initiative, qui
dominent le terrain, manipulent le sport, et détournent à leur profit les installations mises à leur disposition par les masses. De toute évidence, les tribunes publiques sont destinées à tenir les masses à l'écart des terrains de jeux, à leur en interdire l'accès. Lorsque les masses comprendront que le sport est une
activité publique à laquelle il faut participer et non assister, elles envahiront les terrains et les stades pour les libérer et y pratiquer les sports. S'il ne restait, comme spectateurs, qu'une minorité indolente, cela vaudrait beaucoup mieux.
Les tribunes disparaîtront lorsqu'il n'y aura plus personnes pour les occuper.
Ceux qui sont incapables de faire preuve d'héroïsme dans la vie, qui ignorent les évènements de l'histoire, qui n'arrivent pas à imaginer l'avenir, constituent ce public de marginaux qui remplissent les tribunes pour apprendre et y voir le
spectacle de la vie, comme des écoliers qui remplissent les classes parce qu'ils sont non seulement incultes mais même illettrés au départ.
Ceux qui façonnent eux-mêmes la vie n'ont pas besoin de l'imaginer à travers le jeu des acteurs de théâtre ou de cinéma. De même, les vrais cavaliers qui tiennent solidement les rênes n'ont plus besoin de s'asseoir dans les tribunes des champs de course. Si tout le monde possède un cheval, il n'y a plus personne pour regarder et pour applaudir. Seuls restent comme spectateurs ceux qui, faute d'être de bons cavaliers, sont incapables de pratiquer cette activité.
Ainsi les peuples bédouins, très sérieux et très travailleurs, ne prennent aucun intérêt au théâtre ni aux spectateurs. Menant une vie très austère, ils n'ont que dérision pour les faux-semblants. De même, les Bédouins se soucient peu d'être
spectateurs, ils prennent part aux jeux et aux réjouissances, parce qu'ils reconnaissent par nature la nécessité de ces activités et s'y adonnent.
Les sports de combat, comme la boxe et la lutte, sont le signe que l'humanité n'est pas encore dépouillée de toute sauvagerie. Ils disparaîtront lorsque l'homme aura gravi encore quelques échelons dans la civilisation. Les sacrifices humains et les duels au pistolet ont été fréquents à certaines époques de l'évolution de l'humanité. Mais il y a des années que ces pratiques sauvages sont tombées en désuétude. Maintenant, l'homme en sourit et regrette de s'être adonné jadis à de telles pratiques. Dans quelques dizaines d'années, la boxe et la lutte connaîtront
le même sort. Et actuellement, ce sont les hommes les plus civilisés et les plus raisonnables qui sont en mesure d'éviter la pratique et l'encouragement de cette conduite sauvage.
Mouammar KADHAFI
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01/01/2012
Que la nouvelle année soit VERTE !
13:21 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : libye, hans cany, géopolitique et politique internationale, socialisme vert | Facebook | | | |
30/12/2011
Mes voeux pour le "nouvel an" ? Qu'ils CREVENT !
A l'heure où, en vertu d'une tradition tout aussi inepte que désuette, il est de bon ton de se répandre en "voeux" quasi-obligatoires à l'occasion d'une nouvelle année du calendrier grégorien, que l'on ne compte surtout pas sur moi pour me conformer à cette coutume hypocrite. Surtout compte tenu du contexte actuel, l'annus horribilis qui vient de s'écouler ne laissant rien augurer de réjouissant au cours des mois à venir, tant s'en faut...
Et puis, au nom de quoi devrais-je me forcer à faire des risettes à d'illustres inconnus qui n'ont rien de plus à faire de mes "voeux" que je ne me soucie des leurs ? Au nom de quoi devrais-je être contraint de souhaiter une "bonne année" et une "bonne santé" à des individus qui m'indiffèrent totalement tant ils vivent dans un univers diamétralement opposé au mien, voire à des ennemis objectifs, dont l'existence même et les fonctions sociales contribuent grandement à faire de ma propre vie un enfer ?!?...
Bonne année et bonne santé à toi, le "travailleur social" zélé qui me fliques et me harcèles sans relâche, en me forçant à faire des boulots de merde dont personne ne veut, sur fond de chantage pécuniaire aux nouvelles aumones pompeusement nommées "prestations sociales" ? Tout ceci dans le seul but de remplir tes quotats et de contribuer à faire baisser artificiellement les statistiques du chômage, pour le plus grand profit du gouvernement en place ?...
Bonne année et bonne santé à toi l'employeur, qui sans honte rémunère mes heures d'un travail ingrat au salaire minimum légal, ce qui signifie que si tu avais la possibilité de me payer encore moins, tu le ferais sans hésitation aucune ? Toi qui, par-dessus le marché, exiges toujours plus de labeur pour ce même salaire de misère, et qui me demanderas des comptes en cas de retard ou d'absence ?...
Bonne année et bonne santé à toi, le propriétaire ou l'agence immobilière qui le représente, qui profites sans aucun scrupule de la spéculation et des prix couramment pratiqués ? Qui n'hésiteras pas un seul instant à me faire jeter à la rue si je ne parviens plus à régler un loyer toujours plus exorbitant et sans commune mesure avec le logis que j'occupe ? Qui tires profit de mon besoin élémentaire d'habiter sous un toit, et qui trouves normal que pour ce faire je doive m'acquitter d'une rançon mensuelle, véritable chantage au droit de survivre à peu près décemment ?...
Bonne année et bonne santé à toi le banquier, l'usurier, qui spécules et t'engraisses avec mon fric, qui n'accordes des prêts qu'à des conditions rédhibitoires et à des taux entubatoires prohibitifs ? Qui de surcroit m'accables d'agios et de prétendus "frais de dossier" au moindre petit découvert sur mon compte ?...
Bonne année et bonne santé à toi l'assureur, le voleur professionnel qui me rackettes sans vergogne, en profitant de l'obligation légale de souscrire à ton ineffable arnaque ? Qui tires prétexte de tout et de n'importe quoi pour me saigner toujours un peu plus, et qui, le jour où j'aurai besoin de tes bons offices, t'appuieras sur d'obscures clauses de ton contrat fallacieux, et feras preuve de la plus criante mauvaise foi pour ne débourser que le strict minimum, voire pour ne rien cracher du tout ?...
Bonne année et bonne santé à toi, le garde-chiourme assermenté du Système, flic, juge ou militaire, payé-armé pour me réprimer, m'enchrister voire me tuer à la moindre manifestation d'insoumission ou de révolte jugée trop "vive" et "dangereuse" par tes maîtres du haut de la pyramide ? Qui seras toujours le collabo zélé de tous les régimes, de tous les pouvoirs dont tu n'es que le bras armé, l'instrument de répression, sans te poser davantage de questions ?...
Bonne année et bonne santé à toi, mon cher voisin, mon cher collègue, consternant archétype du beauf ultraconformiste moyen, inculte, lobotomisé, grégaire, brique interchangeable dans le mur, sans vraie conscience sociale ni politique, toujours cocu mais content ? Qui lors de la prochaine mascarade électorale t'empresseras d'aller nommer tes maîtres, ces crevures politicardes dont tu gobes tous les boniments, ces raclures qui maintiennent le Système en place et me rendent la vie impossible, sans avenir, sans espoir ?...
Ah, bonne année et bonne santé ? Tu en veux donc absolument des voeux, toi qui me lis, pour cette foutue "nouvelle année" ? Ah ah !! Fort bien. Des voeux, je vais donc de ce pas en formuler.
En veux-tu, en voila :
. Que crèvent les hiérarques, les gens de pouvoir et leurs partis de tous bords, de drauche comme de goite, ainsi que les pitoyables mougeons -hybrides de moutons et de pigeons- qui les élisent !
. Que crèvent tous les excréments humains, politicards, pseudo-philosophes, simili-journalistes ou autres prétendus notables qui ordonnent, couvrent ou approuvent, ouvertement ou de facto, les plus abjects crimes et agressions impérialistes commis par l'Etat français !
. Que crèvent les charognes d'officiers militaires qui exécutent ces crimes, et que crèvent les trouffions abrutis qui leur obéissent aveuglément, sortes de brutes épaisses, de robots sans aucune conscience, sensibilité, réflexion ni conviction propre !
. Que crèvent les cafards de tous poils qui en toutes circonstances ne sont motivés que par l'appat du gain, par le profit qu'ils pourraient potentiellement réaliser en entubant leurs prochains de telle ou telle façon, les arrivistes qui sous couvert d' "ambition" tueraient père et mère et seront toujours prêts aux pires bassesses, au pires infamies ! Que crèvent tous ceux qui n'ont pour points de repère dans la vie que les prix de revient et les bénéfices !
. Que crèvent le système capitaliste, tous ses maudits banksters, la Bourse et ses "traders", les actionnaires, les spéculateurs, l'esprit marchand, le monde bourgeois, la propriété usurière, les créanciers, la loi du fric, la dictature de l'économie et le libéralisme !
. Que crève l'Etat et son cortège d'interdictions et d'obligations, ses taxes et impôts directs comme indirects, son racket omniprésent et permanent des citoyens-"contribuables" !
. Que crève l'Etat-Nation jacobin, cette monstruosité centraliste qui depuis plusieurs siècles nie l'identité des nations réelles, nie le droit élémentaire des peuples à l'autodétermination et à la libre association !
. Que crèvent les tortionnaires et les massacreurs d'animaux de tous poils, comme tous ceux qui tirent profit de cette torture et de cette tuerie industrialisées ! Que crèvent aussi les lobbies qui manipulent le troupeau des cons-ommateurs à grand coups de propagande mensongère, à seule fin de perpétuer cet épouvantable business de la mort !
. Que crèvent les pollueurs industriels en tous genres, comme toutes les entreprises et institutions qui assassinent la Terre-Mère, manipulent le climat, et nous utilisent comme cobayes d'expériences tout aussi inavouables que criminelles !
. Que crèvent les laudateurs du politiquement correct, de la pensée unique, et du mondialisme, que crèvent les sycophantes, les flics de la pensée de tous poils, les censeurs, les chantres de lois liberticides, et que crèvent aussi les apôtres de l'idéologie du travail salarié, comme les falsificateurs de la véritable idée de démocratie !
. Que crève leur prétendu "Nouvel Ordre Mondial", que crève l'impérialisme, que crèvent toutes les instances occultes qui le sous-tendent, et que crèvent tous les dirigeants qui sont les instruments conscients et consentants de ce projet totalitaire !
En une phrase, mon voeu le plus cher et le plus profond sera celui-ci : puisse cette nouvelle année voir enfin s'effondrer et crever ce monde pourri, LEUR vieux monde. Une bonne révolution globale vaudra infiniment plus que des milliards de quelconques résolutions...
Hans CANY
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27/12/2011
Hissons le drapeau vert ! Partout ! Toujours !
22:59 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : libye, géopolitique et politique internationale, socialisme vert | Facebook | | | |
Mascarade électorale : ABSTENTIONNISTES, INSCRIVEZ VOUS !
AUX ABSTENTIONNISTES CONSCIENTS QUI, COMME MOI, PRATIQUENT L'ABSTENTION CONTESTATAIRE :
N'oubliez surtout pas de vous inscrire sur les listes électorales si vous voulez que votre abstention soit prise en compte. Si vous ne le faites pas, vous ne serez même pas comptabilisés comme abstentionnistes. Vous ne compterez pas du tout, tout simplement !... Une seule solution pour contribuer au score de l'abstention : avoir sa carte d'électeur.
FAITES PASSER LE MESSAGE, MERCI.
Ne votez pas "blanc", cela ne fait en rien progresser notre cause. Personnellement, je suis opposé au vote blanc. Car au-delà de son message protestataire, il revient quand même à cautionner la contrefaçon de démocratie qu'est la "démocratie" parlementaire indirecte, en y participant... C'est donc admettre leur jeu, et je m'y refuse absolument. Quand aux non-inscrits, comme je le sous-entends plus haut, leur démarche est tout simplement nulle et non avenue. Ce qu'ils font ne sert à rien, puisqu'ils ne sont pas comptabilisés comme abstentionnistes...
Et puis, voter pour qui ?... A l'exception de Marine Le Pen, tous ceux qui se présentent à ces élections, de drauche comme de goite, ont approuvé et soutenu l'agression impérialiste contre la Libye. TOUS ! Alors, à moins de voter pour MLP -ce que tout le monde n'est pas prêt à faire-, autant s'abstenir plutôt que de donner sa voix à une de ces crevures. Faisons leur payer la note, le juste prix de leur infamie, en leur refusant notre soutien. De toute façon, élire un quelconque représentant qui sera détenteur de tous les pouvoirs une fois élu, c'est absolument contraire aux principes de la démocratie directe, du Livre vert, et donc du socialisme jamahiriyen. Désigner son maître, c'est un petit pas pour l'imbécile, mais un pas de géant pour l'imbécillité.
En tant que socialiste jamahiriyen et socialiste libertaire (proudhonien), je refuse tout net de prendre part au cirque électoral qui consiste à désigner des hiérarques plus ou moins autocrates. La pseudo-"démocratie" parlementaire indirecte n'est qu'une grotesque contrefaçon de la Démocratie véritable, laquelle ne peut être que directe et participative.
Hans CANY
20:21 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : hans cany, anarchisme | Facebook | | | |
18/12/2011
Nouvelle photo de "Kadhafi vivant" ! Info ou intox ?...
Aujourd'hui 18 décembre 2011, un nouveau document -une véritable bombe s'il s'avère authentique-, est en train de créer le "buzz" : une photo, circulant parmi les Libyens via les téléphones portables et les réseaux sociaux, censée représenter Mouammar Kadhafi bel et bien vivant, affublé d'une imposante barbe, semblable à celle qu'arborait Saddam Hussein au moment de sa capture !...
Il convient pour le moment de rester très circonspects par rapport à cette nouvelle photo, qui pourrait fort bien n'être un énième "fake". Après tout, Photoshop fait des miracles, de nos jours...
Néanmoins, il ne faut pas pour autant exclure a priori la possibilité qu'elle soit authentique. Auquel cas, ce que j'espère et ce que je subodore depuis le début, à savoir qu'il se peut que le Guide redonne signe de vie fin 2011 ou début 2012, pourrait finalement se réaliser...
Je ne m'avancerai donc pour le moment ni dans un sens ni dans l'autre, préférant pour l'instant porter à votre connaissance ce troublant document, et en vous laissant libres de l'interpréter comme bon vous semblera. Info ou intox ? Nul ne peut se permettre de répondre à cette question de façon catégorique, dans l'état actuel des choses. Affaire à suivre, donc...
Hans CANY
EDIT : Il s'agirait en fait d'un montage réalisé à partir de la photo de Saddam visible ici : https://phares.ac-rennes.fr/classespresse_2004/print.php?...
EDIT du 27/12/2011 : Encore une autre photo qui circule, elle aussi très suspecte et donc sujette à caution :
14:04 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : libye, hans cany, géopolitique et politique internationale | Facebook | | | |
15/12/2011
"Vous regretterez lorsqu'il sera trop tard"...
C'était plus que prévisible. A l'heure où certains mougeons (hybrides de moutons et de pigeons), en Occident, commencent enfin à réaliser qu'au sujet de la Libye, on les a une énième fois pris pour ce qu'ils sont objectivement -c'est-à-dire de gros cons qui gobent sans broncher tous les médiamensonges et les plus grossiers bobards de la propagande de guerre-,de plus en plus de prétendus "rebelles" libyens qui avaient rejoint les rats pro-CNT commencent déjà eux aussi à déchanter, voire à...regretter Kadhafi ! En ce sens, les confessions désabusées d'un repenti, rapportées dans un article lu aujourd'hui même (http://allainjules.com/2011/12/15/libye-confession-dun-de...), sont particulièrement symptomatiques. S'adressant par téléphone, depuis l'Algérie où il s'est réfugié, à un journaliste de MSNBC, cet ex-membre du CNT n'y est pas allé par quatre chemins :
«Pourquoi ai-je été si stupide ?», se reproche-t-il en regrettant sa participation au pseudo-soulèvement contre la Jamahiriya.“Nous avons été aveuglés par une machine de propagande bien organisée, aveuglés par notre avidité et l’envie des voisins qui avaient un peu plus que nous, aveuglés par la conviction que la démocratie signifiait la liberté et la justice encore plus que ce que nous avions déjà. Nous avons été tellement endoctrinés par la propagande occidentale, tant et si bien qu'on a eu tendance à croire que le modèle européen était quelque chose de spécial, quelque chose de privilégié, quelque chose que nous voulions être. Comme si l’importation de l’échec du modèle économique et politique qui s’effondrait en Europe avait pu nous apporter la liberté et la prospérité. Ce fut plutôt de l’auto-destruction stupide “.
Ce déçu d'une pseudo-"révolution" téléguidée de l'extérieur et montée de toutes pièces est à présent horrifié d'en constater les résultats concrets : un pays morcelé, livré à la violence et au chaos le plus total, en proie aux exactions diverses, aux tortures, aux exécutions sommaires, aux pillages, aux affrontements meurtriers entre factions rivales. Les bandes de jeunes armés font la loi et sèment la terreur un peu partout. Une inflation galopante, et donc un coût de la vie qui s'envole de façon complètement délirante. Tout qui devient payant, et au prix fort. Mais en même temps, les fonctionnaires ne sont plus rémunérés pour cause de caisses publiques vides... Les massacres racistes de Noirs. La proclamation de la Charia, avec interdiction du divorce, autorisation de la polygamie, et décapitation des femmes refusant de se soumettre au dictat islamiste. L'absence de médicaments et de matériel médical dans les hopitaux, devenus de sinistres mouroirs. Les premières naissances d'enfants monstrueusement déformés, sous l'effet de l'uranium appauvri dû aux bombardements massifs de l'OTAN... "Il n'y avait pas tout ça sous Kadhafi" est-il forcé d'admettre, en guise de conclusion. Eh bien oui. Mais il est maintenant un peu tard pour s'en rendre compte, hélas... Même si, comme le prétend l'adage, il n'est jamais vraiment trop tard pour bien faire.
C'est toujours mieux que rien, dirons nous.
Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir été prévenu. Moi-même, à l'instar de centaines voire de milliers d'autres esprits éveillés de par le monde, et dès les prémices de l'épouvantable tragédie libyenne, je n'ai eu de cesse, des mois durant, de mettre en garde quiconque voulait bien m'écouter et me lire contre les inévitables conséquences d'une telle aventure. Et personne ne peut s'abriter derrière la fausse excuse de ne pas avoir entendu cette salutaire mise en garde, puisqu'elle aura été lancée à tous, de première main et dès la première heure. Dans son fameux discours télévisé du 22 février 2011, retransmis dans le monde entier, le Frère Guide Mouammar Kadhafi avait solennellement averti les prétendus insurgés, en leur adressant ces paroles sans détour : "Vous regretterez lorsqu'il sera trop tard". Vous auriez mieux fait de l'écouter. Car à présent il est trop tard. Il ne vous reste donc plus qu'à regretter d'avoir étés si sourds, si aveugles, si conditionnés. Et surtout si cons. Tout court.
Hans CANY
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01/12/2011
La mort de Kadhafi et ses zones d'ombre : ma nécessaire mise au point
Certains ayant, involontairement ou pas, mal interprété le sens de ma démarche au sujet de la mort présumée de Kadhafi, il m'apparait nécessaire de porter à la connaissance de tous la petite mise au point suivante.
Le fait que le corps montré au public ne soit pas celui de Mouammar Kadhafi -ce que je présume et que je cherche à démontrer depuis le début- ne voudra pas forcément dire, hélas, qu'il est vivant... Il peut très bien être mort d'une autre façon, tandis qu'on nous aura présenté toute cette macabre mise en scène. Je reste prudent, et je n'affirme pas qu'il est en vie. Je ne peux prétendre avoir davantage de certitudes que quiconque en la matière, dans un sens comme dans l'autre. Seulement, si le corps n'est pas le sien, et si les (très nombreux) doutes se confirment, il y a des raisons d'espérer qu'il ne soit pas mort. Nous verrons bien.
Ceci dit, plus le temps passe, plus je dois admettre qu'il est de moins en moins probable qu'il refasse surface.... Même si cette éventualité n'est pas à exclure totalement. Peut-être dans 2, 3 ou 6 mois, qui sait ? En vérité, je tends de plus en plus à penser que la mise en scène officielle de sa mort, et surtout le corps qu'on nous a présenté comme étant le sien, relèvent de l'intox... mais qu'il est peut-être vraiment mort, dans des circonstances qui font que le vrai corps a soit disparu, soit est devenu méconnaissable, donc non présentable et non exploitable en termes de propagande médiatique...
Il faut donc bien comprendre que mon "révisionnisme" au sujet de la mort du Guide n'a pas pour objet de soutenir absolument qu'il est en vie. Bien sûr, c'est ce que je souhaiterais, je ne le cache pas. Mais ma démarche consiste simplement à pointer les incohérences de la thèse officielle, et repose surtout sur le postulat que le corps présenté au public et aux médias n'était en tout cas pas le sien. Bref, pour résumer : je ne nie pas forcément qu'il soit décédé, mais je conteste la version officielle, ainsi que la validité de certaines "preuves" visuelles. Du moins, j'en doute. Car il y a plus d'une bonne raison d'en douter.
Hans CANY
Pour rappel, (re)lire mes articles à ce sujet :
. LA MORT DE KADHAFI : UNE INTOX SANS PRECEDENT ? (25/10/2011)
. MORT PRESUMEE DE KADHAFI : LES DOUTES PERSISTENT (30/10/2011)
13:36 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : libye, hans cany, géopolitique et politique internationale | Facebook | | | |
30/11/2011
Aïcha Kadhafi appelle à la résistance et au renversement du CNT
Mardi 29 novembre 2011, pour marquer le 40ème jour de deuil suivant la mort de son frère Mouatassim, ainsi que la mort présumée de son père, la chaîne de télévision syrienne Al-Raï a diffusé une nouvelle déclaration d'Aïcha Kadhafi, dans laquelle elle exhorte le peuple libyen à poursuivre la résistance et à renverser le prétendu CNT, qui n'est parvenu au pouvoir, selon ses propres termes, qu'appuyé par les avions de l'OTAN.
Alors qu'on aurait pu s'attendre à une confirmation sans ambiguité du décès de Mouammar Kadhafi, laquelle aurait coupé court définitivement aux conjectures et aux spéculations se rapportant au sort réel du Guide, ce sont au contraire des formulations sibyllines qu'Aïcha a choisi d'employer à ce sujet.
On notera tout particulièrement ce passage, qui à lui seul résume l'esprit de la déclaration tout entière :
"Mon père ne nous a pas quittés, il est toujours parmi nous. (…) N'oubliez pas ses commandements vous enjoignant de continuer le combat, même si vous n'entendez plus sa voix"
De quoi entretenir le doute...voire l'espoir.
Qu'a-t-elle bien voulu signifier ici, à l'adresse de quiconque saura décrypter son message ? A-t-elle simplement voulu dire que l'esprit du Guide et sa pensée sont toujours vivants, dans le coeur de celles et de ceux qui l'aiment et qui ont foi en lui, ou bien, au-delà de ça, est-ce une façon discrète de nous faire savoir qu'il est toujours bel et bien vivant physiquement, donnant ainsi raison à tous ceux qui doutent encore de sa disparition ?... De fait, n'en déplaise à toutes celles et tous ceux qui, dès le 20 octobre, ont pris le parti d'accepter la thèse officielle, trop de zones d'ombre subsistent pour qu'il ne soit pas toujours permis d'émettre des doutes, ni de se poser de multiples questions plus ou moins embarrassantes... Du reste, Mouammar Kadhafi lui-même n'avait-il pas prévenu publiquement, à plusieurs reprises, qu'arriverait un moment où on ne le verrait et où on ne l'entendrait plus ? Une stratégie préméditée de longue date...
Quoi qu'il en soit, que l'on croie ou non à sa disparition physique, la controverse ne doit pas diviser celles et ceux qui, de toute façon, se rangent toujours sous les plis du Drapeau vert. Dans tous les cas de figure, il est clair que le Frère Guide et sa pensée guideront toujours les pas de celles et ceux qui refusent de se résigner, qui rejettent le fatalisme comme le défaitisme démobilisateur, et qui au contraire optent pour la voie de la résistance, du combat, de la lutte et de la persévérance.
Haut les coeurs ! Notre brillante soeur Aïcha nous montre la voie, et nous rappelle, si besoin est, que la résignation n'est qu'un suicide quotidien ! Mouammar Kadhafi est à jamais en nous ! Il est dans nos coeurs, il est dans nos têtes, et nous sommes des millions de Mouammar Kadhafi de par le monde, de tous âges, de tous sexes, de toutes nationalités et de toutes origines !
Hans CANY
12:38 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : libye, hans cany, géopolitique et politique internationale | Facebook | | | |
26/11/2011
Résistance verte internationale
13:23 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : libye, géopolitique et politique internationale | Facebook | | | |
22/11/2011
Le Drapeau vert ne s'abaissera jamais !
20:52 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : libye, hans cany, géopolitique et politique internationale | Facebook | | | |
16/11/2011
Télévision : Attention, intoxication ! [groupe musical LES PIRANHAS]
J'ai la sale sensation qu'on cherche à nous avoir
Et qu'on tombe dans le piège sans le savoir
J'ai la vague impression d'être manipulé
De ne pas être maître de ma destinée
Big Brother is watching you, c'était de la science-fiction
J'te propose un remake, une nouvelle version
A petites doses, sans faire de scandale
On te lave le cerveau à coup d'images subliminales !
Aujourd'hui plus besoin d'appartenir à une secte
Pour se ruiner le cerveau, vivre comme des insectes
Même les plus pauvres ont la télé en couleurs
Vous pouvez tout leur prendre, sauf cette machine à bonheur !
A petites doses, sans faire de scandale
On te lave le cerveau à coup d'images subliminales !
Rien de plus facile pour vivre le grand frisson
Il vous suffira d'appuyer sur un bouton
Le mode d'emploi est simple, sans complication
Mais on ne dit pas comment soigner l'intoxication !
Big Brother is watching you, c'était de la science-fiction
J'te propose un remake, une nouvelle version
A petites doses, sans faire de scandale
On te lave le cerveau à coup d'images subliminales !
Rien de plus facile pour vivre le grand frisson
Il vous suffira d'appuyer sur un bouton
Attention : intoxication !
Attention : intoxication !
Le mode d'emploi est simple, sans complication
Mais on ne dit pas comment soigner l'intoxication !
Attention : intoxication !
Attention : intoxication !
Big Brother is watching you, c'était de la science-fiction
J'te propose un remake, une nouvelle version
A petites doses, sans faire de scandale
On te lave le cerveau à coup d'images subliminales !
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03/11/2011
CONTRE LE NOUVEL ORDRE MONDIAL
Une déclaration fort pertinente des anarchistes bakouninistes américains du RAVEN'S BANNER COLLECTIVE, avec qui j'ai entretenu une correspondance suivie dans la première moitié des années 1990.
(Les passages du texte en caractères gras ont été surlignés par moi-même)
H.C.
Message du "RAVEN'S BANNER COLLECTIVE", Floride, USA
Tout d'abord, le Raven's Banner Collective remercie le magazine "Third Way" d'avoir eu l'ouverture d'esprit d'inviter des anarchistes à participer à sa conférence internationale. Nous tenons à préciser que nous ne parlons pas au nom de tous les anarchistes, bien qu'un grand nombre d'entre eux acceptent nos vues. Mais aujourd'hui, nous ne parlerons qu'en notre nom propre.
Notre analyse nous pousse à décrire le Nouvel Ordre Mondial (NOM) comme un mécanisme inventé par la classe dirigeante américaine, qui agit de concert avec les classes dirigeantes des autres pays capitalistes, pour asseoir le règne du Capital sur le monde. Nous désignons le Council on Foreign Relations, la Commission Trilatérale et le groupe de Bilderberg comme des entreprises qui participent directement à ce projet impérialiste.
Nous percevons le Capital comme la perversion, l'aliénation et l'instrumentalisation des forces productrices et créatrices de l'humanité. Dans la société capitaliste, le travail et l'ingéniosité des êtres humains, bases de la liberté humaine, sont transformés en forces exploitantes, corruptrices et asservissantes qui subjuguent les êtres humains.
Le capitalisme technocratique s'avère encore plus destructeur des valeurs humaines. Comme l'a souligné le sociologue critique français Guy Debord, dans un système basé sur la production de commodités, la société se mue en une immense accumulation de spectacles, dans lesquels les relations sociales sont médiatisées par le biais d'images entièrement fabriquées, artificielles, et tout ce qui, jadis, était vécu immédiatement, est devenu représentation.
Quand le "Nouvel ordre Mondial" en actes a été pris d'une fureur destructrice, a basculé dans l'horreur en perpétrant son attaque génocidaire contre le peuple irakien, tout en poursuivant son exploitation maximale du tiers monde par l'intermédiaire du FMI, de la Banque mondiale et des firmes transnationales, il a dépassé en brutalité l'inhumanité intrinsèque du capitalisme conventionnel.
Nous condamnons le pillage des peuples du monde par le Capital.Nous rejetons la déshumanisation et le caractère répressif de l'actuelle société du spectacle, qui réduit l'individu à un pion anonyme perdu dans une mégamachine urbaine et industrielle, et limite les aspirations et les besoins humains au style de vie consumériste.
En tant que socialistes libertaires, nous pensons que le pouvoir du Capital international ne pourra être brisé que par la puissance de la classe ouvrière internationale, non dans le but d'instaurer une nouvelle structure de domination, comme voudraient le faire bon nombre de marxistes, mais dans le but d'abolir toutes les institutions de pouvoir en tant que telles.
L'élimination du Capital et l'émancipation de la classe ouvrière doit être l'oeuvre de la classe ouvrière seule. Aucun parti d'avant-garde, aucun Etat autoritaire ne peut nous conduire par procuration vers la libération.
Les travailleurs peuvent se réapproprier leur humanité et recevoir la valeur réelle de leur travail en s'organisant sur la base de principes fédéralistes, et en agissant directement pour imposer l'autogestion, la propriété collective et la production de biens à usage social.
L'organisation dans l'esprit de l'initiative personnelle et de la responsabilité individuelle, telle est la clé de la victoire des opprimés sur l'oppression capitaliste. Le rôle du révolutionnaire, dans ce processus, est d'éclairer les masses et de les inciter à se "gouverner" elles-mêmes, tout en insistant sur les avantages de la coopération volontaire.
Les travailleurs du monde entier doivent de ce fait mobiliser leurs énergies et s'associer en collectifs, en communes, en syndicats, en coopératives, en congrès populaires, en communautés et en milices, pour former des fédérations aux échelons locaux, régionaux, nationaux et internationaux, et s'auto-administrer au moyen d'une démocratie directe et décentralisée.
Dans l'histoire, nous avons de tels exemples mis en place par des forces révolutionnaires : Commune de Paris, mouvement de Makhno en Ukraine, les principes voulus par la révolte de Kronstadt, la révolution espagnole, et l'insurrection hongroise de 1956.
Nous croyons que tous les peuples, toutes les nations et les cultures, tous les groupes ethniques ont le droit absolu de se préserver tels qu'ils sont et de s'auto-déterminer. Non seulement le NOM projette de détruire toutes les indépendances nationales et populaires, mais le Capital lui-même s'emploie sans interruption à éroder l'identité et la diversité des cultures, des nations et des peuples, afin d'imposer une monoculture globale basée sur le négoce. Il faut lutter de toutes nos forces contre cette homogénéisation de l'humanité.
Mais nous insistons aussi sur le fait que le renforcement de l'Etat-Nation n'est pas une solution pour résister aux déprédations du NOM. Car tout Etat-Nation tend à devenir un NOM en miniature. En tant qu'entité politique, l'Etat-Nation s'est imposé, généralement, aux dépens des faits ethniques et régionaux. L'Etat-Nation a toujours tendance à imposer sa propre variante de l'uniformité aux autres. Sur le plan intérieur, en organisant l'oppression autoritaire de la population en général, et des minorités en particulier. Sur le plan extérieur, en préparant des guerres d'agression, ou en pratiquant l'impérialisme et le colonialisme.
Mille ans d'histoire confirment notre vision contestataire de l'Etat-Nation, et démontrent que cette forme de structure politique a failli, et n'a pas accordé la liberté, la paix, la justice et la prospérité aux peuples.
L'Etat-Nation, tout comme le capitalisme, est obsolète.
L'Etat-Nation n'est pas synonyme de "nation", terme qui, dans son acception originelle et littérale, désigne la collectivité historique, unique en son genre, dans laquelle nait un individu, une personne.
Le besoin légitime des peuples de maintenir leur ethnicité, leur identité nationale et leur indépendance, ne sera jamais satisfait par l'Etat-Nation, porté par cette idéologie malveillante qu'est le nationalisme, mais sera au contraire satisfait par l'organisation des nationalités en fédérations, en régions et en communautés autonomes, fondées sur les principes que nous venons de décrire, à savoir ceux du socialisme libertaire.
Ce que nous venons de dire ne relève pas seulement d'un changement de terminologie : l'Etat, en tant que structure détentrice d'un pouvoir qui émane du haut et se répartit vers le bas, doit être remplacé par des corps autonomes et fédérés qui diffuseront le pouvoir "latéralement", permettant aux décisions de se construire à la base, au niveau des racines, pour s'affiner et grimper vers le haut.
Pour terminer, nous affirmons avec force que la conscience écologique -une conscience qui nous dit "Earth first !", la Terre d'abord, doit être présente au coeur de toutes les transformations révolutionnaires.
Ce que nous venons d'affirmer ici est forcément bref et général. Nous espérons que celles et ceux qui auront trouvé nos affirmations et nos remarques pertinentes feront l'effort d'approfondir leurs intuitions, en explorant les classiques de l'anarchisme, et en lisant les publications de la presse anarchiste.
Nous comprenons parfaitement que nos propositions peuvent sembler utopiques. Néanmoins, nous croyons que l'histoire et les aspirations naturelles de l'homme se situent de notre côté. Les véritables utopistes sont ceux qui cherchent à "réformer" d'une manière ou d'une autre ce monstre insatiable qu'est l'impérialisme capitaliste, ou, pire encore, à le remplacer par de nouvelles horreurs de type étatiste. Mais le rythme inouï des changements qui ont remué ce siècle, tant sur le plan technologique que sur le plan politique, démontre que les impossibilités d'hier peuvent parfaitement devenir les réalités d'aujourd'hui.
Nous, militants du Raven's Banner Collective, continuerons à travailler et à lutter pour nos objectifs libertaires. Et nous demeurons inspirés par ce slogan plein de sève, si souvent écrit à la hâte sur les murs de Paris lors de la révolte des étudiants et des ouvriers en mai 68 : "Soyons réalistes, demandons l'impossible !".
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30/10/2011
Mort présumée de Kadhafi : les doutes persistent
En complément de mon article daté du 25 octobre 2011 ( http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/10/25/la-m... ), l'honnêteté m'oblige à faire état d'une "nouvelle vidéo" du présumé lynchage de Mouammar Kadhafi, ajoutée sur Youtube le 28 octobre :
Au-delà du caractère difficilement soutenable de cette séquence, on notera tout particulièrement l'apparition de cette scène, contestée car qualifiée de photomontage, ainsi que je le rapportais dans mon précédent article :
Autre prise de vue de la même scène, avec une meilleure définition mais capturée à un autre instant, comme l'attestent quelques différences :
Outre l'impression diffuse qu'il donne de ne pas avoir été tourné sur les mêmes lieux que la vidéo de lynchage la plus connue et la plus largement diffusée, ce "nouveau" film appelle les réflexions suivantes :
- La photographie, s'il ne s'agit finalement pas d'un montage, a-t-elle donc été extraite de cette séquence ? Ou bien, au contraire, la séquence a-t-elle été tournée a posteriori, afin de crédibiliser l'authenticité de la photo en question ?...
- Dans cette séquence, Mouammar Kadhafi -ou l'individu censé être Mouammar Kadhafi- apparait mourant, voire déjà mort. De toute évidence, cette scène est donc supposée avoir été tournée après la scène de lynchage la plus connue et la plus diffusée, où il apparait très grièvement blessé mais encore bien vivant. Or, sur le nouveau film, on note l'absence flagrante de la trace sanglante très abondante qui recouvre toute la partie gauche de son visage. Où donc est passé tout ce sang, entre temps ? Comment la disparition d'une telle quantité de sang est-elle physiquement possible ? Ce "détail" est d'une importance capitale, et devrait tout particulièrement retenir notre attention.
- Quelle est la date d'encodage réelle de cette vidéo ? A-t-elle bien été tournée le 20 octobre 2011, ou bien l'a-t-elle été à une date antérieure, voire postérieure ?...
- S'agit-il là du lynchage réel de Mouammar Kadhafi, de celui d'un malheureux sosie, ou bien d'une habile mise en scène montée de toutes pièces, faisant appel aux services d'un acteur ressemblant, voire à l'utilisation d'un mannequin réaliste ?...
- L' approvisionnement en électricité ayant été totalement coupé dans Syrte et ses environs bien avant la chute de la ville, comment se fait-il donc que les rebelles pro-CNT, qui l'assiégeaient, aient pu disposer de batteries de téléphones portables rechargées, pour filmer ces scènes ?...
- Pourquoi, dans les derniers instants de la "nouvelle" vidéo, peut-on voir certains de ces rebelles quitter les lieux à bord de plusieurs véhicules, alors même que, compte tenu de l'importance historique du supposé évènement, il eut été plus plausible qu'ils restent sur place jusqu'au bout, pour assister à l'intégralité de la scène ? Ou bien s'agit-il juste de véhicules passant sans s'arrêter ? N'est-ce pas là un curieux détail ?
Autant de points qui, loin de dissiper les doutes, appellent au contraire de nouvelles interrogations.
Surtout concernant l'absence de la marque sanglante sur toute la moitié gauche du visage, laquelle est particulièrement intrigante...
Hans CANY
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29/10/2011
29/10/2011, communiqué de Saïf al-Islam : un signe prometteur ?
A en croire Algeria ISP (http://www.algeria-isp.com/actualites/politique-libye/201...), un nouveau communiqué de Saïf al-Islam Kadhafi, en date du 29 octobre 2011, dément catégoriquement les récentes allégations médiatiques au sujet de son hypothétique reddition à la prétendue CPI. La forte probabilité que nous nous trouvions en présence d'un énième médiamensonge ne pouvait de toute façon que nous dicter la prudence, et ce démenti formel vient donc à point nommé porter un coup fatal à la rumeur.
Dans le cadre de cette déclaration, il réitère sa détermination à poursuivre la résistance et le combat jusqu'au bout, en déclarant notamment : "Ils ont refusé la Libye de demain fondée sur l'unité et l'amour, et ils ont voulu la Libye de demain fondée sur les sacrifices et la chasse aux traitres, mais nous sommes prêts".
En outre, cette nouvelle déclaration comporte quelques paroles qui méritent de retenir tout particulièrement notre attention. "Est-il nécessairement dans l'intérêt de Kadhafi de démentir le mensonge dès maintenant, alors qu'il serait sans doute plus judicieux d'attendre quelque temps avant de le faire ?... Du reste, est-il même forcément dans l'intérêt des deux parties de procéder dès maintenant à un si spectaculaire démenti ?... Ne pensez-vous pas qu'il est très possible que celui-ci survienne plus tard, quand le temps sera venu, dans plusieurs jours, semaines voire mois ?...semblent peiner à rompre avec la logique du "chef", du prestige quasi-mystique que celle-ci implique, ainsi qu'avec, plus largement, le principe hiérarchiqueQue celles et ceux qui ont toujours la volonté et la capacité de se battre, de résister, s'ils sont vraiment décidés à le faire coûte que coûte, ne baissent pas les bras sous prétexte que le "chef" n'est plus là. A mon sens, cela s'appelle de la résignation, et la résignation n'est rien de moins qu'un suicide quotidien. Le propos du Livre vert est précisément de faire de nous des hommes et des femmes libres, de nous affranchir en tous domaines et de prendre en main notre destinée, d'apprendre à gérer nos propres affaires de façon autonome et responsable. Alors, il faut aussi savoir s'affranchir de cette addiction à la figure du "chef", celui sans qui rien n'est possible... Il en va de la pérennité de la Résistance, de tous les combats, de toutes les luttes, et de toutes les victoires à venir.
Gardons la foi, restons mobilisés, soudés, déterminés, et ne succombons en aucun cas aux sirènes du défaitisme. Car c'est ce que recherche précisément l'ennemi, c'est là le but de ses campagnes d'intoxication intensives à répétition. Cette guerre est avant tout une guerre psychologique, une guerre de la communication. Ne perdons jamais de vue ce fait fondamental.
Vive la Résistance verte ! Avec le Frère Guide ou sans le Frère Guide, avec Saïf ou sans Saïf, la flamme verte de l'espérance ne doit jamais s'éteindre !
Hans CANY
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Le revenu de base (Documentaire video)
Très intéressant documentaire video, plaidant pour l'instauration d'un revenu minimum GARANTI, sans conditions, pour tous, solides arguments à l'appui. Le film est long, environ 96 minutes. Mais il mérite vraiment d'être visionné, et diffusé le plus largement possible.
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28/10/2011
Le bal des ordures (par Alain Benajam)
Par Alain BENAJAM
Source de l'article : http://www.alain-benajam.com/article-le-bal-des-ordures-8...
Exécutions sommaires de prisonniers à Syrte: crimes de guerre
Je n'ai pas l'habitude d'utiliser ici des mots excessifs, qui pourraient aller au delà de ma pensée, mais il faut bien appeler un chat, un chat, comme le dit un dicton populaire, et une ordure humaine, un déchet de l'humanité.
Dans la guerre de Libye chacun a pu voir le pire de ce que l'humanité a pu produire dans la bassesse, le mensonge, la trahison, le vol, le crime, le massacre de masse et la destruction industrielle d'un pays et d'un peuple.
Ordures bien sûr puisque nous avons sous les yeux maintenant le résultat de leurs ordureries.
Voilà un pays qui était prospère, où les habitants vivaient très bien, excessivement bien, de la manne pétrolière, qui possédait un système de démocratie directe original, bien plus démocratique que les pseudo démocraties « occidentales », où à chaque élection on nous propose de choisir entre peste et choléra sous un délire de propagande, et ou toute voix non conforme est écartée sous un flot d'injures.
Maintenant ce pays systématiquement détruit par les bombardements aériens et la guerre des sbires de l'OTAN, qui a perdu 1% au moins de sa population, s'enfonce dans la nuit.
Ordures, ceux qui de Washington et Londres ont ordonné ce crime, afin de simplement voler les avoirs bancaires considérables de ce pays et ce pour renflouer leurs lourdes pertes dues à leur minable et irresponsable gestion. Là, pas de surprises le mal est leur nature déjà connue.
Ordures, les « journalistes » qui nous accablent quotidiennement de mensonges et de propagande qui ont baptisé ce pays dictature, qui ont perpétuellement menti en toute connaissance de cause sur la réalité du déclenchement de cette guerre et sans qui cet épouvantable massacre n'aurait pu se produire.
Ordure, BHL baptisé « philosophe » par les ordures précédentes, laudateur des crimes racistes d'Israël, laudateur de l'impérialisme US, soutient indéfectible des puissants contre les faibles et les opprimés, islamophobe hystérique qui a permis de mettre au pouvoir en Libye Salafistes et Wahhabistes qui se sont empressés d'établir la charia avec lapidation des femmes adultères et amputation des voleurs. Alors, serais-ce que Wahhabistes et Salafistes soient si éloignés de l'Islam véritable pour mériter un tel soutient.
Ordure, notre Ubu roi qui a hautement trahi la France, placé notre armée sous les ordres et au service d'une puissance étrangère, puissance qui usuellement ourdit tous les coups bas possibles contre notre pays.
Ordure, le sinistre des affaires qui lui sont étrangères, qui fait mine d'être offusqué par l'établissement de la charia en Libye alors qu'il savait précisément qui il avait contribué à armer et soutenir militairement.
Ordures les politiciens français, veules, stupides et ignorants qui de Hollande à Joly de Mélenchon à Buffet, de droite comme de gauche ont approuvé cette horreur et ont permis qu'elle s'accomplisse et enfoncent journellement notre pays dans un fascisme sans heurt.
Ordures, les militaires français qui ont commis des crimes de guerre et qui en seront perpétuellement comptables devant l'humanité, alors que leur conscience et la loi internationale leur permettaient la désobéissance.
Notre malheureux pays est tombé bien bas, il est temps que la benne à ordures nettoie tout ça.
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25/10/2011
La mort de Kadhafi : une intox sans précédent ?...
La prétendue mort annoncée de Mouammar Kadhafi, proclamée le 20 octobre 2011, relèverait-elle en fait d'une machination diabolique, et ne constituerait-elle en réalité qu'une entreprise de manipulation énorme, d'une ampleur sans précédent ?...
Outre les multiples versions plus ou moins officielles de cette mort qui ont été avancées dans un premier temps, et qui démontrent de façon incontestable que la plupart de ces versions, sinon toutes, sont mensongères, il n'est nul besoin d'être un fin limier pour relever de trop nombreuses zones d'ombre qui ouvrent la voie au doute et aux spéculations les plus diverses.
Ces zones d'ombre et de ces détails plus que douteux ont pour la plupart déjà été pointés ici ou là, via divers documents en toutes langues circulant sur internet. Néanmoins, à ma connaissance, il n'existe à ce jour aucun article de synthèse francophone récapitulant, sous la forme d'un seul texte -documents photographiques et vidéos à l'appui-, l'ensemble des éléments alimentant le doute.
Je me propose donc, en toute humilité, de remédier ici à cette regrettable carence. Les trois quarts des gens se trompent -en toute sincérité- en prenant pour argent comptant ce qui n'est, à mon humble avis, qu'une formidable opération d'intox. Je me trompe peut-être moi-même, car il se peut qu'il soit réellement mort, hélas... Mais ce dont je suis maintenant à peu près certain, c'est que toutes les images et les "preuves" que l'on nous a servies jusqu'à présent sont mensongères. L'avenir plus ou moins proche donnera peut-être finalement raison à toutes celles et tous ceux qui, comme moi, doutent très fortement... Du moins, je l'espère !
En premier lieu, j'aimerais attirer votre attention sur cette fameuse photographie, abondamment reprise par les médias du monde entier, et qui a toutes les apparences d'un grossier montage, à l'instar de celui qui avait circulé au moment de l'annonce de la mort de Ben Laden (la supercherie avait été très vite démasquée). Cette illustration montre clairement les étapes du processus :
La photo ayant servi de base à ce montage, la voici :
L'autre photographie de Mouammar Kadhafi prétendument décédé qui circule, tirée d'une sordide vidéo montrant des rats pro-CNT jubiler autour de la dépouille, est la suivante. Trouvez-vous le visage réellement ressemblant ?
Où sont donc passées les rides caractéristiques du visage de Mouammar Kadhafi ?
Se serait-il fait faire un "lifting", juste avant sa mort ?...
De qui se moque-t-on ?
De surcroit, ce visage n'offre qu'une ressemblance très lointaine avec celui qui apparait dans l'effroyable vidéo de lynchage, filmée parait-il au moyen d'un téléphone portable, que tout le monde ou presque a eu l'occasion de visionner. Est-il nécessaire de rappeler qu'il existe au moins une douzaine de sosies de Mouammar Kadhafi, reconnus comme tels ? Aux dernières nouvelles, il semblerait que ce visage ait été identifié. Il s'agirait en réalité d'un dénommé Ali Majid Al-Andalus, résident de Syrte (tiens tiens...), précisément connu en Libye pour sa ressemblance avec le Guide. Notez bien les différences, parfaitement visibles. Même la bouche est différente. Même la pilosité faciale ne présente pas une implantation rigoureusement identique ! :
Ce cadavre, si c'en est bien un, est donc de toute évidence celui d'Ali Majid Al-Andalus, et non celui de Mouammar Kadhafi. Pourquoi dis-je "si c'en est bien un" ? Parce que même ça, ce n'est même pas sûr !!! Sur la macabre video dont cette photo est tirée, le corps exhibé, dont la tête est relevée face à la caméra, présente un aspect troublant, qui a quelque chose de faux, comme si on avait en réalité affaire à un mannequin de cire, ou à quelque chose de cet ordre... Savez-vous qu'il est aujourd'hui possible de fabriquer de faux cadavres d'un réalisme stupéfiant ? Pour votre information à ce sujet, je vous invite à visionner cette hallucinante vidéo, qui témoigne bien de ce qu'il est à présent possible de faire :
Kadhafi. mort , sans blague... par General_resistant
Il y a cette horrible vidéo de lynchage, m'objecterez-vous. Certes, oui. Mais l'authenticité de ladite vidéo, justement, est elle aussi extrêmement douteuse !!! En premier lieu, sachez que l'encodage de cette fameuse vidéo est daté du 19 octobre 2011, soit la veille du prétendu évènement. A lui seul, cet élément fait peser de forts doutes sur l'authenticité du document. Mais ce n'est pas tout, très loin s'en faut. La victime du lynchage, sur ce film, laisse apparaître une calvitie avancée, répartie du sommet à l'arrière du crâne, que l'on peut distinguer très nettement lorsqu'elle apparait de dos. Cette calvitie à la répartition spécifique ne correspond pas à ce que l'on sait de Mouammar Kadhafi. Quelques autres détails pour le moins troublants -et c'est un euphémisme- sont mis en lumière par la vidéo anglophone suivante. On y pointe entre autres le fait que la présumée victime, présentant une blessure lui ensanglantant tout le côté gauche du visage, porte une chemise abondamment tâchée de sang, réparti de façon égale des deux côtés gauche et droit de la poitrine. Ce qui est pour le moins surprenant, puisque le sang dégoulinant de la partie gauche de la tête aurait dû marquer beaucoup plus abondamment le côté gauche de la chemise, en toute logique. Du reste, ce sang très abondant et éclatant fait irrésistiblement songer à du faux sang, tel qu'on en utilise dans les films et au théâtre. La vidéo ci-dessous relève aussi deux détails fondamentaux : lorsqu'il est à terre, présumé mort et recroquevillé sur le côté, l'homme tâche le sol d'une importante flaque de sang, censé s'écouler de sa blessure sur le côté gauche du visage. On le retourne, la caméra change de plan puis revient sur lui. Et là, que constate-t-on ? Le sang a totalement disparu de cette moitié gauche de la tête !!! Comment une telle chose est-elle physiquement possible ? La photo présentée par Al Jazeera comme étant Kadhafi mort, censée avoir été prise au même moment, nous montre elle aussi un visage "propre", sans traces sanguinolentes. Où est donc passé tout ce sang ? Comment a-t-il pu disparaitre ainsi, comme par magie, alors qu'il était visible en quantités très importantes pendant le lynchage, et qu'il a même fortement marqué le sol sous la tête ??? Voyez plutôt :
Avec cette douteuse vidéo de lynchage, ne serions-nous donc pas en présence d'une odieuse mise en scène, au cours de laquelle un sosie approximatif (sans doute un autre que celui qui est mentionné plus haut, car la ressemblance entre les deux est loin d'être flagrante) a endossé un rôle d'acteur ???
A cela, je souhaiterais aussi ajouter deux observations personnelles, qui m'ont interpellé : il y a beaucoup de bruitage, c'est très chaotique, on dit qu'il est sans cesse roué de coups.... Mais même en regardant bien, on ne voit à aucun moment de coups portés. En outre, à 2 ou 3 reprises, on voit des rats pro-CNT pointer une arme vers le sol et tirer en rafale (on entend le bruitage), vers l'homme à terre, mais apparemment, ça ne le touche pas , alors que ça devrait le tuer sur le coup. Ou au moins lui infliger de nouvelles blessures sanglantes très visibles. Bref ce sont là deux autres "détails" étranges...
En outre, dans cette fameuse vidéo, l'objectif s'attarde un moment sur un jeune à la physionomie très caractéristique, en proie à une véritable crise d'hystérie. Or, sur une autre vidéo montrant Mouatassim Kadhafi dans une pièce, tombé aux mains des "rebelles" et assassiné soi-disant au même moment que son père, on peut voir le même individu, qui s'exprime là aussi face à l'objectif !!! Comment cela est-il donc possible ? Comment a-t-il pu se trouver au même moment sur le lieu du lynchage présumé de Mouammar Kadhafi, et dans la pièce dans lequel était détenu Mouatassim Kadhafi, juste avant sa mort ??? Cet individu est-il donc doué du pouvoir de bilocation ???...
Regardez bien cette photo ci-dessus : où est donc passé tout le sang visible quelques instants avant cette scène sur la partie gauche du visage, durant le lynchage ? Et puis, cela ressemble-t-il vraiment à Mouammar Kadhafi ?...
Ah, mais il y a aussi les corps exposés à Misrata, et que des centaines voire des milliers de personnes ont pu voir, me direz-vous. Justement, parlons-en, de ces corps de Misrata. Savez-vous que les Libyens venus les voir n'ont pu le faire qu'à une distance respectable, avec interdiction de s'en approcher de trop près ? Et pour cause... Car la encore, la ressemblance s'avère pour le moins discutable. Ci-dessous, vous trouverez une photographie du corps exposé à Misrata, et, pour comparaison, une photographie du Guide bien vivant. Observez bien les deux profils, notamment le nez. Vous voyez la différence ? N'est-il pas flagrant que les deux nez n'ont rien à voir l'un avec l'autre ?...
Le (soi-disant) corps de Mouammar Kadhafi a fait l'objet d'une autopsie, allez-vous me dire. Et... ? Qu'est-ce qui permet d'avoir la certitude que les résultats officiels d'une autopsie commanditée par l'OTAN/CNT sont fiables, au juste ?...
D'ailleurs, dans un premier temps, le CNT a tout bonnement décidé de ne pas procéder à une autopsie...avant de se raviser sous la pression de ceux qui s'indignaient d'un refus aussi suspect. Que cherche -ou cherchait- donc à cacher le CNT ?
Dans la nuit du 24 au 25 octobre, ou plutôt au premières heures du 25 octobre, si l'on en croit les médias officiels, les corps ont été enterrés en catimini en plein désert. Comble de l'ignominie. Ils auraient été inhumés dans un lieu tenu secret... Bah voyons. Tant qu'à faire... Bien entendu, aucun membre de la famille proche n'a pu les voir et les reconnaître. Pourquoi, à votre avis ?
J'ai pour ma part l'intime conviction qu'ils ont soit enterré le corps d'un malheureux sosie (Ali Majid Al-Andalus ?) , soit qu'ils n'ont en fait rien enterré du tout, si le prétendu corps n'était qu'un "fake", un leurre confectionné pour la "bonne" cause...
Vous en voulez encore ? Eh bien soit ! Voici un autre détail pour le moins troublant : le fameux "pistolet d'or". Cette arme de collection, qui avait été offerte à Mouammar Kadhafi, a déjà été prise le 27 août 2011 dans les ruines de Bab EL Aziziya, lors de la chute de ce QG de Kadhafi à Tripoli. A cette occasion, les rats pro-CNT n'ont pas manqué de l'exhiber tel un trophée, devant les caméras de télévision du monde entier. Or, qu'a-t-on pu voir sur les écrans de TV, le 20 octobre 2011 ? Les "rebelles" ayant soi-disant capturé Kadhafi, exhibant ce même pistolet doré qu'ils auraient, parait-il, trouvé sur le Guide !!!
Bizarre autant qu'étrange, non ???
A présent, posons nous juste quelques questions de bon sens :
-Imagine-t-on sérieusement Mouammar Kadhafi partir au combat avec une arme légère de prestige et de collection ?...
-Pourquoi le Guide aurait-il commis l'imprudence folle de se mettre en danger dans le guêpier de Syrte, dont la stuation était désespérée et la chute inévitable, au lieu de rester à l'abri dans le sud du pays, là où la Résistance verte restait forte, et là où les frontières des Etats voisins étaient proches, pour s'y réfugier en cas de coup dur ? Comment peut-on l'imaginer se fourvoyer dans une impasse aussi évidente ?...
-Comment a-t-il donc fait pour se rendre à Syrte à partir de Tripoli, après la chute de cette dernière, alors que pour ce faire, il lui aurait fallu passer par Misrata, déjà occupée par les pro-CNT ? Et le tout en échappant à la vigilance de l'OTAN ?!?...
-Est-ce un hasard si l'annonce de la prétendue mort de Kadhafi est survenue, comme par "miracle", juste deux jours après la visite d'Hillary Clinton à Tripoli, où elle a précisément déclaré qu'elle espérait que Kadhafi serait "arrêté ou tué bientôt" ?...
-N'est-il pas évident que l'OTAN avait justement besoin de ce prétexte salutaire de la mort de Kadhafi pour arrêter les frais d'une guerre interminable et très coûteuse, et pour annoncer que le gros de ses troupes allait plier bagages à compter du 31 octobre 2011 ?... N'est-il pas évident que le CNT, lui aussi, avait tout intérêt à donner ce gage à ses protecteurs de l'OTAN, pour pouvoir proclamer au plus vite une prétendue "libération totale" du pays ?...
-Si cette prétendue mort du Guide Mouammar Kadhafi n'est qu'un gigantesque mensonge, ne peut-il avoir pour but de forcer Kadhafi à se montrer pour démentir, ce qui permettrait de le localiser ? Tout simplement parce que l'OTAN/CNT a en fait perdu toute trace de lui depuis longtemps ?...
-Est-il nécessairement dans l'intérêt de Kadhafi de démentir le mensonge dès maintenant, alors qu'il serait sans doute plus judicieux d'attendre quelque temps avant de le faire ?... Du reste, est-il même forcément dans l'intérêt des deux parties de procéder dès maintenant à un si spectaculaire démenti ?... Ne pensez-vous pas qu'il est très possible que celui-ci survienne plus tard, quand le temps sera venu, dans plusieurs jours, semaines voire mois ?...
Etc etc.
Voila quelques-unes des questions qu'il convient à présent de se poser, au lieu de pleurnicher et de se lamenter en prenant pour argent comptant ce qu'ont bien voulu nous conter les services de propagande du CNT et de l'OTAN. Ceux-ci sont devenus experts ès médiamensonges et sont capables d'absolument tout en la matière, comme ils nous l'ont déjà démontré à moultes reprises au cours de cette guerre infâme, dès son début.
Sachons garder un peu de recul, et rester prudents. Les doutes subsistent, et de plus en plus. Ils sont très nombreux, et tout à fait recevables, car légitimement fondés. Peut-être qu'après tout, il est vrai que Mouammar Kadhafi soit mort. C'est une possibilité. Mais qu'il soit au moins permis de se poser des questions tant que subsistent des zones d'ombre, et tant qu'il y a controverse sur divers "détails" discutables... Ce qui semble de plus en plus évident, en tout cas, c'est que toutes les images et prétendues "preuves" de cette mort que l'on nous a servies jusqu'à présent sont pour le moins douteuses, et donc très vraisemblablement mensongères.
Sachez garder la tête froide, et analyser les choses avec rationalité. Il faut savoir surmonter ses émotions, pour avoir un minimum d'objectivité et, ainsi, avoir une chance de ne pas gober n'importe quoi. Doutez, analysez, investiguez. Sans quoi vous ferez tout simplement leur jeu, consciemment ou non...
Espérez et attendez.
Hans CANY
AJOUT du 30 octobre 2011 :
lire également ceci : http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/10/30/mort...
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Libye : un complot prévu de (très) longue date
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Libye : le témoignage d'une journaliste honnête (Lizzy Phelan)
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22/10/2011
Même un "cadavre" ne prouve rien...
Une vidéo tout aussi troublante que stupéfiante.
Bien sûr,
cela ne démontre rien quant aux évènements actuels.
Mais c'est une possibilité qu'il ne faut pas écarter.
Ils sont capables de tout, c'est indéniable.
Plus que jamais, qu'il soit au moins permis de douter...
Kadhafi. mort , sans blague... par General_resistant
(Et merde à Youtube, qui a déjà censuré ladite vidéo dès le 27 octobre !...)
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20/10/2011
Mort annoncée de Kadhafi : PRUDENCE !!!...
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19/10/2011
Etienne Chouard : sur Hugo Chavez et sur la bêtise des "antifas"
Très pertinente analyse d'Etienne Chouard au sujet d'Hugo Chavez, et de la bêtise des idiots utiles qui crachent dans la soupe... J'ajoute que ce schéma est applicable de façon absolument identique au cas de Kadhafi : les petits roquets de garde du Système ont exactement le même type d'attitude au sujet de ce dernier, comme de tous ceux qui osent peu ou prou prendre parti pour lui... De la même façon qu'ils tendent de plus en plus à stigmatiser comme "fasciste" tout ce qu'ils nomment "conspirationnisme", d'ailleurs... Le phénomène est très symptomatique, comme l'explique fort bien Etienne Chouard.
A visionner/écouter intégralement.
Étienne Chouard : Hugo Chavez / La sottise des... par cinequaprod
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16/10/2011
Mouammar Kadhafi appelle à une révolution mondiale
Les gens du monde ! L'ennemi est en fuite. Ils sont dans la crainte d'un mouvement de résistance qu'ils ne peuvent ni voir ni prédire. Nous avons maintenant à choisir quand, où et comment frapper. Et comme nos ancêtres ont enflammé la première flamme de la civilisation, nous allons maintenant redéfinir le mot «conquête».
Aujourd'hui nous écrivons un nouveau chapitre dans les arts de la guerre urbaine.
Nous n'avons pas besoin d'armes ni de combattants, car nous en avons beaucoup. Nous vous demandons de former un front dans le monde entier contre la guerre et l'OTAN. Un front régi par des sages. Un front qui apportera de la réforme, de l'ordre et de nouvelles institutions qui remplaceront les corrompues actuelles.
Les gens du monde ! Ces mots vous viennent de ceux qui luttent pour survivre dans les bombardements massifs de l'OTAN. Notre sort n'est pas couvert par les médias occidentaux de l'entreprise. Nous sommes des gens simples qui ont choisi de riposter à la peur. Nous avons souffert des crimes et des sanctions, des assassinats de masse et du pillage, que nous considérons comme les véritables armes de destruction massive. Nous avons enduré des semaines et des mois d'agonie et de désespoir, tandis que les damnés de l'ONU négociaient avec nos revenus pétroliers sous couvert de «protéger les civils». Plus de 60 000 innocents sont morts en attendant une lumière au bout d'un tunnel qui n'a pas de fin, sauf pour la colonisation de notre pays et le vol de nos ressources. Après les crimes de l'administration de la France et de la Grande-Bretagne en Libye, nous avons choisi notre avenir. C'est l'avenir de toutes les luttes de résistance dans l'histoire de l'humanité. Il est de notre devoir, aussi bien que notre droit, de nous battre contre les forces de la colonisation, et de tenir leurs nations moralement et économiquement responsables de ce que leurs gouvernements élus ont détruit et volé sur notre terre.
Nous n'avons pas traversé les océans et les mers pour occuper la Grande-Bretagne ou la France. Nous ne sommes pas responsables de la crise économique de l'Europe, qu' ils tentent de soulager par le vol de nos biens souverains. Ces criminels ont essayé de dissimuler leurs vrais plans pour le contrôle et le monopole des ressources énergétiques du monde, face à la menace d'une puissance en expansion en Chine, et d'une Afrique solide et unifiée. Il est ironique que les Libyens aient à porter tout le fardeau de ce conflit immense et toujours plus intense, au nom du reste de ce monde endormi !
Cesser de traiter avec la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Emirats Arabes Unis. Réduire ou arrêter votre consommation de leurs produits et de leur propagande. Les stopper avant qu'ils ne détruisent le monde entier. Éduquer ceux qui doutent de la véritable nature de ce conflit. Ne croyez pas leurs médias corporatifs mensongers.
Les victimes de leurs forces spéciales sur le terrain et de leurs marionnettes libyennes sont beaucoup plus nombreuses qu'ils ne l'admettent. Nous souhaitons seulement avoir plus de caméras, pour montrer au monde leur vraie défaite. L'ennemi est en fuite. Ils sont dans la crainte d'un mouvement de résistance qu'ils ne peuvent ni voir ni prédire.
Sachez qu'en aidant le peuple libyen, vous vous aidez vous-mêmes , car demain peut amener la destruction, même pour vous. Ce conflit n'est pas une guerre localisée. Aider le peuple libyen ne veut pas dire faire de nouvelles affaires et des contrats avec la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Emirats Arabes Unis. Les isoler ! Le monde ne peut rester en otage de leur contrôle via l'ONU, pour couvrir leurs crimes et vols. Nous allons les piéger ici, en Libye, pour drainer leurs ressources de personnel et leur volonté de combattre. Nous leur ferons dépenser autant qu'ils ont volé, sinon plus. Nous allons freiner puis stopper le flux de notre pétrole pillé, rendant ainsi leurs stratégies obsolètes.
Le plus tôt un mouvement mondial révolutionnaire sera né, le plus tôt sera leur chute.
Aux soldats de l'OTAN, nous disons: "Retournez dans vos foyers, auprès de vos familles et de vos proches. Ce n'est pas votre guerre. Vous battez-vous pour une vraie cause en Libye ? "
Et à Sarkozy et Cameron, nous disons: Avez-vous un autre défi à lancer avant votre fin ?
Mouammar KADHAFI, 15 octobre 2011
11:44 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : libye, géopolitique et politique internationale, socialisme vert | Facebook | | | |
13/10/2011
Plus que jamais, prenons part à la Résistance verte !
Ces dernières semaines auront eu, comme les précédentes, leur lot de médiamensonges en provenance directe des services de propagande de l'OTAN et de ses sous-fifres islamistes du soi-disant CNT. Parmi une kyrielle d'autres, nous retiendrons tout particulièrement l'annonce de la découverte d'un prétendu charnier, grossière mise en scène rappelant fortement celle de Timisoara, Roumanie, en 1989. La fraude fut néanmoins très vite démasquée, le non-évènement s'étant dégonflé comme une baudruche percée des lors qu'il fut mis en évidence que les restes exhibés devant les caméras de télévision étaient en réalité des ossements...de chameaux !
Puis ce fut l'annonce tonitruante, confirmée par le procureur de la CPI, d'une arrestation de Moussa Ibrahim...vite démentie par l'intéressé !
Voici moins de 24 heures, une énième intox made in CNT/OTAN a fait état d'une prétendue capture d'un des fils de Mouammar Kadhafi, Mouatassim. Allons donc. Comme les précédentes, l'intox, complaisamment relayée par les médias occidentaux, vient de s'effondrer lamentablement par la voie d'un cinglant démenti...
Bon sang, comment les rats peuvent-ils oser balancer des mensonges aussi énormes, alors même qu'ils savent pertinemment qu'ils ne peuvent être que démentis au bout de quelques heures à peine ?!? Ils ne réalisent donc pas que ce genre de grossiers bobards ne fait que les discréditer un peu plus, au final ?? Ils ne voient donc pas qu'ils se tirent une balle dans le pied, en agissant de la sorte ?? On peut légitimement s'interroger quant au QI de ces individus.
Ces derniers jours, les mêmes médias, relayant sans vergogne la propagande des rats pro-CNT, n'ont eu de cesse de marteler que Syrte était en passe de tomber, et que le "tout dernier carré de fidèles de Kadhafi" y était "encerclé". En somme, l'assaut final était imminent, et la bataille de Syrte était pour ainsi dire terminée. La ville était censée tomber samedi, puis dimanche, puis lundi...
Aujourd'hui jeudi, en fin d'après-midi, les médias aux ordres se sentent obligés de signaler un revers subi à Syrte par ces mêmes rats, contraints de reculer "de deux kilomètres", sous le feu des pro-Kadhafi ! Pour un "dernier carré" aux abois et soi-disant "réduit à combattre pour sa seule survie", force est de constater qu'il dispose toujours de certaines ressources... En outre, compte tenu de la forte tendance de nos "chers" merdias à minimiser les faits lorsqu'ils ne peuvent pas les occulter, il y a fort à parier que le "recul" dont il est question n'est désigné ainsi que par euphémisme, et qu'il conviendrait plutôt de parler de véritable débandade !
Malgré les bombardements de terreur, malgré l'effroyable massacre perpétré là-bas depuis un mois dans le silence assourdissant des médias aux ordres, Syrte n'est pas tombée et résiste toujours, à l'heure où j'écris ces lignes. Syrte la martyre tient toujours, malgré le déluge de feu qui s'abat sur elle, malgré les conditions de vie épouvantables qui y règnent, et malgré les moyens disproportionnés employés par les impérialistes et leurs sbires pour en exterminer les défenseurs !
La Libye verte ne se soumettra pas, quelles que soient les méthodes employées par ceux qui cherchent à la tuer. Les envahisseurs l'apprendront à leurs dépens, et le temps qui passe n'y changera rien, bien au contraire même.
Certains, par tièdeur ou lassitude, semblent à présent considérer que le conflit n'a que trop duré, que la cause est désespérée, et qu'il ne sert désormais plus à rien de prendre fait et cause pour le Frère Guide et pour la Jamahiriya. Ils sont déjà passés à autre chose, ou sont sur le point de le faire.
Se résigner, baisser les bras ? JAMAIS ! Plutôt la mort que le déshonneur. L'héroïsme et l'opiniâtreté des combattants de la Résistance verte, sur le terrain, force l'admiration. La moindre des choses que nous puissions faire, nous qui d' ici les soutenons par la plume et la contre-intox, c'est de ne surtout jamais lâcher le morceau. Jusqu'au bout et quel qu'en soit le prix. Dans le cas contraire, nous serions des lâches, voire des traîtres. Que ceux qui ne donnent pas leur sang donnent leur temps, leur engagement, leur énergie, et leur compétence en matière de communication écrite. Notre arme, c'est la plume. Le combat ne se livre pas uniquement sur place, les armes à la main, car il s'agit aussi de contrer les mensonges, de réinformer, de dénoncer les manoeuvres mortifères du Nouvel Ordre Mondial, et de défendre par-dessus tout un idéal. Nous sommes en guerre, nous aussi, et nous ne ferons pas défection.
Hans CANY
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10/10/2011
Primaires du P"S" : qu'on ne compte pas sur nous !
Quelle vaste fumisterie ! Les partisans de la Martine et de la Ségolène s'affichent très ostensiblement à la TV aux côtés de leur championne respective en portant tous des écharpes et des foulards rouges... Tremblez, infâmes capitalos-sarkozystes, les purs, durs et valeureux révolutionnaires du P"S" sont là ! On y croit très fort ^^
Mais...de qui se moque-t-on, à la fin ?!?
Pour moi aussi, avec le retour de la froide saison, la mode va être au port de l'écharpe et du bandana. J'affiche moi aussi ostensiblement ma couleur, symbole contestataire et séditieux. Mais pour moi, c'est plutôt le VERT !
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08/10/2011
Mouammar KADHAFI : quelques citations
22:27 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : libye | Facebook | | | |
Le MOUGEON : un animal qui n'est pas du tout en voie d'extinction (Hélas...)
22:12 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | | |
25/09/2011
Démocratie réelle, MAINTENANT !
16:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hans cany | Facebook | | | |